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FONDS SPECIAL D'EQUIPEMENT

ET D'INTERVENTION INTERCOMMUNALE
Le partenaire privilégié du développement local
D
S.E. Monsieur Paul BIYA
Président de la République du Cameroun

ans la période la plus récente, l’Assemblée


Nationale a adopté les lois sur la décentralisation
qui permettront aux Camerounais de participer
plus directement à la gestion des affaires publiques. (…)
Lors des élections législatives et municipales de juillet et sep-
tembre derniers, les électeurs ont envoyé à l’Assemblée
Nationale et dans les Conseils municipaux des majorités for-
tes et homogènes. Elles permettront au niveau national et
communal, de mettre en oeuvre des politiques de développe-
ment conformes à l’intérêt général et aux besoins locaux.

Extrait du message du Chef de l’Etat à la Nation,


31 décembre 2007

RAPPORT ANNUEL 2007


3
Sommaire
3 n Extrait du discours du Président
de la République

6 n Glossaire
7 n Le mot du Président du Conseil
d’Administration

8 n Le comité de rédaction
9 n L’avant propos du
Directeur Général

n La reconfiguration de la 10
carte communale
n Les nouveaux outils de travail 11

n La formation continue du personnel 15

16 n Le FEICOM entreprise citoyenne

18 n Le financement du
développement local

4
RAPPORT ANNUEL 2007
n Le code d’intervention du FEICOM (CIF) 26
n La formation des élus municipaux 30

32 n La diversification des partenaires


au développement
34 n Les faits marquants de l’année
36 n La comptabilité en partie
double au FEICOM

n Le schéma directeur informatique 37


n Le recouvrement des recettes 40
n Les états financiers 44
n Perspectives 48

RAPPORT ANNUEL 2007


5
Glossaire
AC Agence Comptable ESSEC Ecole Supérieure des Sciences Econo-
ACP Afrique Caraïbes Pacifique miques et Commerciales
AEP Adduction d’Eau Potable ESSTIC Ecole Supérieure des Sciences et
AES- SONEL Société nationale d’Electricité Techniques de l’Information et de la
rachetée par la multinationale améri- Communication
caine AES ExT Exercice Transitoire
AFD Agence Française de Développement FNE Fonds National de l’Emploi
ARD Apport en Ressources Définitives GTZ Coopération technique allemande
ARMP Agence de régulation des Marchés (Gesellschaft fur technische Zusam-
Publics menarbeit)
B.M Banque Mondiale IRPP Impôt sur le Revenu des Personnes
CAC Centimes Additionnels Communaux Physiques
CAC/TVA Centimes Additionnels communaux IS Impôt sur les sociétés
issus de la Taxe sur la Valeur Ajoutée KfW Banque Publique Allemande de
CCFF Comité des Concours Financiers du Développement ou Coopération
FEICOM Financière Allemande (Enwicklungsbank)
CCG Cellule du Contrôle de Gestion MINATD Ministère de l’Administration
CEFAM Centre de Formation pour l’Adminis- Territoriale et de la Décentralisation
tration Municipale MINDUH Ministère du Développement Urbain
CFC Crédit Foncier du Cameroun et de l’Habitat
CIF Code d’Intervention du FEICOM MINMEE Ministère de l’Eau et de l‘Energie
C2D Contrat Désendettement et Dévelop- MINEFI Ministère de l’Economie et des
pement Finances
CNPS Caisse Nationale de Prévoyance Sociale MINEPAT Ministère de l’Economie, de la
CTD Collectivités Territoriales Décentralisées Planification et de l’Aménagement
CTR Commission Technique de réhabilita- du Territoire
tion des Entreprises publiques et para- MINFI Ministère des Finances
publiques OMD Objectifs du Millénaire pour le déve-
CVUC Communes et Villes Unies du Cameroun loppement
DAF Direction Administrative et Financière ONG Organisation Non Gouvernementale
DCPCA Direction de la Coopération et du PACDDU Programme d’Appui aux Capacités
Partenariat, de la Communication et Décentralisées de Développement
des Archives Urbain
DCFDL Direction des Concours Financiers et PADDL Programme d’Appui à la décentralisa-
du Développement Local tion et au Développement Local de la
DEPCGI Direction des Etudes, de la GTZ
Planification, du Contrôle de Gestion PGU Programme de Gouvernance Urbaine
et de l’Informatique PDM Partenariat pour le Développement
DED Coopération Allemande au Dévelop- Municipal
pement (Deutscher Entwicklungsdienst) PDSE Plan de Développement du Secteur
DGE Division des Grandes Entreprises de l’Energie
DGD Direction Générale des Douanes PNDP Programme National de
DGI Direction Générale des Impôts Développement Participatif
DGTCFM Direction Générale du Trésor, de la PNUD Programme des Nations Unies pour le
Coopération Financière et Monétaire Développement
DPO Direction Par Objectifs SDI Schéma Directeur d’Informatisation
DSI Document de Stratégie d’Intervention SIG Système d’Information Géographique
DR Direction du Recouvrement SNV Coopération Néerlandaise
DSRP Document de Stratégie de Réduction TRB Taux de réalisation Budgétaire
de la Pauvreté TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée
ENAM Ecole Nationale d’Administration et UE Union Européenne
de la Magistrature USA United States of America.
EPA Etablissement Public Administratif

6
RAPPORT ANNUEL 2007
Mot du Président
du Conseil
d’Administration

A
Le renforcement du processus de décentralisation
mieux avertie et plus exigeante. Le
travers l’important décret du Le fort taux de renouvellement des nouveau Code d’Intervention vise à
24 avril 2007, le Président de la exécutifs communaux à l’occasion garantir plus de transparence et
République, Son Excellence des élections municipales du 22 juillet d’équité dans les interventions du
Monsieur Paul BIYA, a procédé à la 2007 a en effet confirmé que les Fonds.
création de cinquante neuf nouvelles populations sont de plus en plus exi-
Communes, témoignant une fois geantes. Elles n’hésitent plus à utiliser L’accompagnement dans la gestion
encore son souci maintes fois réaffirmé le bulletin de vote pour sanctionner des moyens ainsi mis à la disposition
de renforcer et d’approfondir le proces- ceux qu’ils ont choisis et qui n’ont pu des Communes par l’organisme dans
sus de décentralisation en cours dans traduire en réalisations concrètes sur la réalisation des projets de dévelop-
notre pays. le terrain, leurs attentes. L’année 2007 pement, exige aussi le renforcement
a donc marqué à la fois, la poursuite des capacités des gestionnaires muni-
Ces créations nouvelles participent de la mise en oeuvre du processus de cipaux. C’est pourquoi, dans le cadre
incontestablement à une reconfigura- décentralisation impulsé par du séminaire national de formation
tion des territoires dans le sens d’une Monsieur le Président de la des Maires tenu en novembre et
plus grande cohérence des niveaux de République d’une part et l’expression décembre 2007, en plus de sa contri-
développement et du renforcement du dynamisme de la démocratie bution financière aux côtés du
des capacités de gestion de nos princi- locale d’autre part. CEFAM et sous la coordination du
pales agglomérations, confrontées aux Ministère de l’Administration territo-
défis de la modernité et de l’urbanisa- Pour le Fonds Spécial d’Equipement riale et de la Décentralisation, le FEI-
tion dans la quête d’une gestion de et d’Intervention Intercommunale COM a apporté son expertise aux
proximité et la mise à la disposition des (FEICOM), le nouvel environnement chefs des exécutifs municipaux à tra-
populations tant urbaines que rurales appelle bien évidemment à plus d’an- vers la participation de ses cadres dans
des services essentiels. La prise en ticipation pour mieux prendre en l’équipe des formateurs. Au-delà des
compte des réalités locales et la réponse compte les attentes des Maires. Il communications spécifiques qu’ils
aux différentes sollicitations exprimées commande aussi plus de profession- ont faites, l’occasion a également été
par les populations justifient ce que nalisme dans ses relations avec les donnée à ces cadres de présenter dans
d’aucuns pourraient considérer Communes. ses divers contours la nouvelle dyna-
comme un émiettement de l’institution mique qui guide le fonctionnement
communale. La solidarité intercommu- Face à des exécutifs municipaux actuel de la « banque des Communes »
nale à travers la coopération décentrali- ambitieux et conscients de leurs res- et, de recueillir des suggestions et
sée et le regroupement des Communes ponsabilités devant leur électorat, l’en- doléances fort pertinentes.
sous la forme des syndicats sont à treprise a dû revoir ses procédures
même de répondre à ces préoccupa- d’intervention. C’est la raison pour L’année 2007 a donc été une année
tions. laquelle, son Conseil d’Administra- pleine. Elle qui a vu le choix démocra-
tion s’est réuni quatre fois au cours de tique s’exprimer dans toutes les
Les créations nouvelles résultent enfin l’année pour étudier les propositions Communes du Cameroun et la pour-
et conformément à la loi, de la déloca- de la Direction Générale, dans l’opti- suite des efforts au niveau du FEI-
lisation des anciennes Communes que d’améliorer la qualité des presta- COM pour l’arrimer à un contexte
rurales qui cohabitaient jusque-là sur le tions en faveur des Communes. caractérisé par l’arrivée des Maires
même espace que les Communes dites plus regardants des prestations qui
urbaines. Le nouveau Code d’Intervention du leur sont offertes.
FEICOM (CIF) adopté par le Conseil
Ainsi, les textes présidentiels consa- d’Administration lors de sa session du Je souhaite aux uns et aux autres, non
crent la proximité comme clé de voûte 16 novembre 2007 fait partie de ces seulement une bonne lecture mais
de toute politique de décentralisation à outils visant à fiabiliser les relations de aussi et surtout, un bon usage du pré-
travers le transfert effectif des respon- l’organisme avec ses partenaires privi- sent rapport d’activités.
sabilités de l’Etat central aux échelons légiés que sont les Communes. Le
les plus proches de la population dont FEICOM est ainsi déterminé à se
les préoccupations à la base seront conformer aux exigences d’une entre-
mieux connues et mieux prises en prise moderne de financement devant
Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration

compte. désormais faire face à une clientèle


Territoriale et de la Décentralisation,
MARAFA HAMIDOU YAYA

RAPPORT ANNUEL 2007


7
Comité de rédaction
Président du Conseil éditorial : Philippe Camille AKOA
Directeur Général du FEICOM

Suzanne NGANE
Directeur de la Coopération et du Partenariat
de la Communication et des Archives
Jean Aloïse BIWOLE
Directeur des Concours Financiers
Coordination technique : et du Développement Local
Georges BOUDET ETOUNDI
Directeur Administratif et Financier
Daniel-Elisé NTYE NTYE
Chef de la Cellule de la Prospective
et de la Stratégie

Secrétariat technique Christian Jacques ETOUNDI


de la rédaction : Joseph Désiré ABENA OTTOU

Elias AYUK
Clément TANDA
Traduction et révision : Eric MEKINDA BILOUNGA
Annick BAHOUNOUI

Philippe Camille AKOA


Etienne OWONO OWONO
Siméon ABADA ASSOMO
Daniel Elisé NTYE NTYE
Raymond LIPOP
Michel TANDJA
Francis TSALA MANI
Equipe de Rédaction : Sylvie SIYAM SIWE
Joseph Désiré ABENA OTTOU
Christian Jacques ETOUNDI
Aline MODASSIE
Armand ENOGA BEBEY
Raymond BODO
Marcellin NDZANA TSANGA
Jean Robert TSOYE
Lin Flavien NGONDA EVINA

Valérie NDJIKI
Melanie MEGOUO
8 Appui logistique : Fatou ANNUEL
MEKA2007
RAPPORT
Lydia EKO
Avant Propos
du Directeur Général

2
Mieux répondre aux exigences des élus

007 a été pour le Fonds triellement par la Direction des Décentralisées (CTD).
Spécial d’Equipement et Etudes, de la Planification, du Le CIF et le CCFF s’inspirent des
d’Intervention Intercommunale Contrôle de Gestion et de exemples marocain et français du
(FEICOM), l’année de la mise en l’Informatique. Fonds d’Equipement Communal
oeuvre de la nouvelle organisation, de La conjugaison du nouvel organi- (FEC) et de DEXIA Crédit Local
nouveaux outils de travail et d’évalua- gramme et de ces nouvelles métho- auprès desquels, des missions d’étu-
tion des structures. des de travail a permis l’atteinte d’ob- des ont été conduites.
jectifs tant quantitatifs que qualitatifs,
En effet, l’organigramme adopté par pour ce qui est de la réalisation des Avec la création d’une soixantaine de
le Conseil d’Administration en missions. Communes par le Président de la
novembre 2006 a été mis en applica- République et les élections municipa-
tion. Essentiellement allégé (le En ce qui concerne le recouvrement les qui s’en sont suivies, le Cameroun
FEICOM passe de 10 à 5 Directions), des recettes en 2007, le Fonds a cen- a connu un renouvellement des exé-
il est centré sur la réalisation de ses mis- tralisé et redistribué aux Communes cutifs municipaux à près de 80 %.
sions. L’on a ainsi pu apprécier tout au 29 090 millions de FCFA (44 274 Aussi, le FEICOM est-il plus que
long de l’année, sa fonctionnalité. milliers d’Euros), soit un taux de jamais appelé à maintenir le cap de la
progression de 11,02% en valeur rela- modernisation afin de mieux répon-
Il fait ressortir de manière lisible les tive par rapport à 2006. Par ailleurs, dre aux exigences des élus.
missions statutaires de l’organisme 237 projets communaux ont été
avec une Direction des Concours financés. C’est dans ce contexte qu’avec son
Financiers et du Développement partenaire de la coopération alle-
Local, liaison directe entre la Toujours dans le but de rendre plus mande, GTZ, une importante étude
Direction Générale et les investisse- lisible l’action de l’entreprise, le sur le renforcement des capacités du
ments au profit des Communes sur le Conseil d’Administration a adopté personnel du FEICOM a été menée.
terrain ; la Direction de la Coopéra- lors de sa 7e session extraordinaire du Elle a permis d’identifier les besoins
tion, du Partenariat, de la 16 novembre 2007, le Code en formation et d’élaborer une feuille
Communication et des Archives d’Intervention du FEICOM (CIF). de route pour une meilleure gestion
ouvre le FEICOM sur le monde à Celui-ci fixe les règles relatives aux des ressources humaines.
travers la mise en place de relations concours financiers et non financiers
avec les organismes de développe- accordés aux Communes pour la réa- Enfin, 2007 est également l’année des
ment et la recherche de financements. lisation de leurs investissements. 30 ans du FEICOM. Anniversaire
La Direction du Recouvrement passé dans la sobriété au mois de
quant à elle, est orientée vers l’analyse Ce Code fait également la promotion mars car, l’organisme, bien qu’ayant
et la mise en place des stratégies visant de l’intercommunalité, en encoura- atteint l’âge de la maturité, essayait des
à augmenter les ressources financières geant le regroupement des Commu- habits neufs.
dédiées. nes dans la réalisation de projets d’in-
térêt commun. Le CIF est assorti d’un Une avancée importante a donc été
Concomitamment, de nouvelles Comité des Concours Financiers du réalisée et des réflexions sont en
méthodes de travail ont été instaurées. FEICOM (CCFF) qui est l’instance cours sur l’évolution du FEICOM...
Elles permettent d’évaluer mensuelle- consultative placée auprès du
ment les performances des dix Directeur Général pour examiner les Bonne lecture.
Agences Provinciales. Au niveau du demandes de financements formulées
siège, cette évaluation est faite trimes- par les Collectivités Territoriales
Le Directeur Général,
Philippe Camille AKOA

RAPPORT ANNUEL 2007


9
La reconfiguration de

L
la Carte Communale
e décret présidentiel n° munes sur plusieurs arrondisse- sente telle qu’illustrée par la carte
2007/117 du 24 avril 2007, ments. ci-dessous.
portant création de nouvel-
les Communes, a modifié le pay- Cette reconfiguration des cartes Le scrutin municipal du 22 juillet
sage communal camerounais. Le administrative et communale 2007 a permis de constater le dyna-
nombre des Communes est ainsi accélère le processus de décentra- misme de la démocratie locale avec
passé de 339 à 366. Le ressort ter- lisation consacré par la un renouvellement de près de 80%
ritorial de ces nouvelles entités Constitution, et renforce la parti- des conseils municipaux issus de
vient épouser les contours de la cipation des populations à la ges- diverses formations politiques.
carte administrative issue du décret tion des affaires locales.
présidentiel n° 2007/115 du 13 Cette reconfiguration interpelle le
avril 2007, mettant ainsi un terme Ainsi, la nouvelle répartition des FEICOM dans ses missions d’ac-
aux chevauchements de Com- Communes par province se pré- compagnement des Communes.

Légende de PROVINCE

PROVINCES
ADAMAOUA
CENTRE
EST
EXTREME-NORD
LITTORAL
NORD
NORD-OUEST
OUEST
SUD
SUD-OUEST

NBRE DE COMMUNES 2007

Adamaoua Centre Est Extrême- Littoral Nord Nord- Ouest Sud Sud- TOTAL
Nord Ouest Ouest

En 2004 17 70 32 45 31 19 32 41 25 27 339

En 2007 22 71 33 48 35 21 34 42 29 31 366

10 RAPPORT ANNUEL 2007


Les nouveaux outils

D
de travail
ans un souci de perfor- Etudes, de la Planification, du la gestion du personnel (10 points),
mance, l’année 2007 a été Contrôle de Gestion et de du patrimoine (10 points), ainsi qu’au
consacrée à l’expérimen- l’Informatique (DEPCGI) a mis sur suivi du portefeuille des projets (20
tation de nouveaux outils de pied les principaux outils ci-après : points).
contrôle, de pilotage et d’aide à la METRICS, INDIGO, INDIGO
décision, ainsi qu’à l’élaboration MENSUEL, TREND ANALY- 3 ) R EL A TI O N S P U BL I Q U ES
des procédures internes. SIS, KPI. Cette rubrique évalue le nombre de
contacts avec les partenaires (Maires,
A- LES OUTILS DE CONTROLE I- LES METRICS autres partenaires, responsables
ET DE PILOTAGE Il s’agit d’un outil d’auto évaluation locaux des régies financières et des
Lors de sa session du 28 novembre basée sur les missions assignées à ministères sectoriels) et leur impact
2006, le Conseil d’Administration a chaque structure du Siège. La perfor- sur les activités du FEICOM. Les 10
adopté un nouvel organigramme mance de la structure est mesurée à points attribués sont répartis par type
dans lequel on retrouve une partir de deux paramètres : le taux et d’interlocuteur.
Direction en charge du Contrôle de le délai de réalisation des objectifs
Gestion (DEPCGI). consignés dans les plans d’actions. Tous les INDIGO d’un mois sont
transmis au Siège accompagnés
Parmi les missions assignées à cette L’addition de tous les scores obtenus d’une note de conjoncture, au plus
structure devenue opérationnelle en par activité permet de déterminer la tard le 10 du mois suivant.
2007, figurent en bonne place : note globale de la structure au cours
n le contrôle et l’évaluation du fonc- de la période de référence. En outre, La Cellule de Contrôle de Gestion
tionnement des services ; chaque METRICS doit être transmis (CCG) exploite ces données et com-
à la hiérarchie avec une note de plète le tableau de bord par le calcul
n l’élaboration du budget, l’analyse et conjoncture visant à justifier les écarts des notes à attribuer à chaque
le suivi de son exécution ; éventuellement observés. Agence. L’addition de l’ensemble des
n le contrôle préalable des actes scores permet d’obtenir la note finale
de gestion ayant une incidence II- LES INDICATEURS GENERAUX sur 100 points à partir de laquelle, on
financière ; DES OPERATIONS (INDIGO) déduit la note définitive sur 20.
n la conception et la tenue régu- Pour chaque domaine d’activités, ils
lière des tableaux de bord per- permettent d’évaluer mensuellement La CCG analyse également la note de
mettant d’apprécier la marche les performances réalisées par chaque conjoncture jointe et transmet au
et les performances des services ; Agence Provinciale. Les INDIGO se Directeur Général chaque Tableau
déclinent en trois Tableaux de Bord de Bord accompagné d’un rapport
n l’élaboration des procédures ; notés sur 100 points : « data reporting de synthèse et d’un projet de lettre à
n la participation à la fixation et à la » 50 points, « management reporting adresser au Chef d’Agence, soit pour
mesure du niveau de réalisation des » 40 points et « relations publiques » le féliciter, soit pour lui faire part des
objectifs de performance assignés 10 points. Ces indicateurs généraux manquements observés et des cor-
aux structures ; sont constitués d’indicateurs spécifi- rections nécessaires.
ques définis par type d’activité.
n l’information régulière de la Direc-
tion Générale sur la qualité du 1 ) D A T A R E PO R T I N G
III- INDIGO MENSUEL
fonctionnement et du rendement Ce tableau de bord récapitule l’en-
des services ; Il concerne essentiellement les activi- semble des notes obtenues par les 10
tés liées au recouvrement des recettes Agences Provinciales. On y retrouve
n toute investigation à la demande (25 points) et à la gestion de la régie un classement par ordre de mérite, la
du Directeur Général. d’avance (25 points). moyenne générale de l’ensemble des
Agences pour le mois en cours et la
Dans le cadre de l’accomplissement 2) MAN AGE MEN T REP ORTIN G moyenne de chacun des deux mois
desdites missions, la Direction des Il concerne toutes les activités liées à précédents.

RAPPORT ANNUEL 2007


11
Les nouveaux outils de travail

n la plus grande régularité dans la performance ;


IV- LE TREND ANALYSIS
Le « Trend Analysis » ou analyse des tendances est pro-
duit au terme de chaque période de référence : trimestre, n la plus forte progression ;
semestre ou année.
n le recul le plus accentué ;

On y retrouve, pour une période de référence donnée, des n la moyenne générale des 10 Agences ;
rubriques telles que : n les trois premières Agences.

TREND ANALYSIS 2007

12 RAPPORT ANNUEL 2007


Les nouveaux outils de travail

V - KPI
Le KPI ou Key Performance Indicator est une com- n le niveau de recouvrement des recettes ;
pilation de tableaux de bord mensuels pour une n certains aspects relatifs à la gestion du Chef d’Agence.
période de référence donnée (trimestre, semestre,
Ces outils de contrôle et de pilotage permettent dé-
année). Cette compilation est assortie des objectifs
sormais à la Direction Générale de disposer de façon
chiffrés, fixés par activité et des moyens mis à la dis-
régulière des informations relatives aux performances
position des Agences.
réalisées par chaque structure et de pouvoir réorien-
ter les options stratégiques en temps opportun. Ils
On y trouve entre autres rubriques :
ont également contribué à créer une saine émulation
n le classement des 10 Agences par ordre de mérite ;
entre les structures et à développer la culture du résul-
n le taux de consommation de la régie d’avance ; tat au sein du personnel.

RAPPORT ANNUEL 2007


13
Les nouveaux outils de travail

Parallèlement, le FEICOM s’est • DE L’EVAL UATION DES n le cycle des dépenses ,


attelé à l’élaboration de codes et R IS Q U ES
procédures internes. Une cartographie des risques est n le cycle des recettes ,
en cours d’élaboration.
n lecycle de gestion du patri-
moine et des ressources humaines,
B- LES CODES ET
• D E L’IN F O RM A TI ON E T D E LA
C O MM UN I C A TI O N
PROCEDURES INTERNES
En vue du renforcement du n le cycle de l’administration
contrôle interne, des actions ont n la transparence a été considéra- générale.
été entreprises dans les domaines blement améliorée ;
de l’environnement de contrôle, de En plus de ces cycles, un guide de
n les relations transversales entre
l’evaluation des risques, ainsi que gestion des Agences est en cours
de l’information et de la communi- les structures ont été renforcées d’élaboration. Les procédures
cation. par la création de plates-formes comptables quant à elles, font
de concertation. l’objet d’un document à part.
• D E L’EN VI RO NN EM E NT DE
C ON T RO L E Afin qu’aucune structure ne soit
exclue du système de contrôle Ces procédures seront mises en
n l’organigramme adopté par le
interne, la formalisation des diffé- application par cycle, au fur et à
Conseil d’Administration en rents processus de l’entreprise mesure de leur validation. La créa-
2006, a été mis en place ; dans un manuel des procédures tion par le Conseil d’Administra-
n des fiches de poste des employés est en cours. tion d’une Division de l’Audit
ont été établies ; Interne lors de sa session ordi-
n le statut du personnel et le Ce document prévoit les cycles naire du 18 décembre 2007,
règlement intérieur ont été d’activités suivants : devrait donner un coup d’accélé-
adoptés. n le cycle de trésorerie , rateur à ce chantier.

14 RAPPORT ANNUEL 2007


La formation
continue du personnel

L e FEICOM s’est inscrit


dans une dynamique de
changement afin de s’adap-
ter en permanence aux nouvelles
exigences de ses missions et de
Trois sessions de formation sur les
procédures des Marchés Publics
organisées par le Centre des
Métiers de la Ville et le projet
URBA.CAM, ont été suivies par
mation sur le thème « Assistantes
de Direction et les NTIC », en
Côte d’Ivoire et au Maroc.
Concomitamment, le FEICOM a
son environnement. Ainsi, investir des personnels de la DCPCA, de avec son partenaire PADDL
dans la formation continue lui per- la DCFDL et de la CJ. /GTZ, confié au Cabinet ADRH
met de renforcer les capacités de /APAVE en avril, la mission d’éla-
son personnel, en vue d’améliorer Une formation sur la Gestion borer un Document de Stratégie
ses performances. Stratégique des Ressources Finan- de Renforcement des Capacités de
cières de la Commune à partir son Personnel (DSRCP) dont le
A cet effet, des formations trans- d’une perspective en Dévelop- rapport final a été réceptionné en
versales ont été organisées au pement Local a vu la participation octobre.
cours de l’année, dont deux ses- des personnels de la Direction
sions sur la rédaction et la déonto- Générale. Sur la base de cette étude, la mis-
logie administratives et des cours sion a formulé des recommanda-
d’anglais dispensés par le British Certains personnels de la DAF tions pour que l’adaptation
Council. ont suivi une formation sur l’éla- Besoins/Ressources avec son
boration, l’exécution et le contrôle corollaire Homme/Poste, soit
S’agissant des formations spécifi- du budget de l’Etat dans les effective.
ques, des Cadres de la DCFDL et Etablissements Publics Adminis-
de la DEPCGI ont suivi en Israël tratifs, les Entreprises du secteur
une formation portant sur les thè- Public et Parapublic ; d’autres ont En définitive, l’année 2007 a
mes du Développement et de la participé en Israël à des séminaires connu des actions de formation
Gestion des Projets. sur la gestion des ressources ciblées. Celles-ci se poursuivront
humaines et la gestion prévision- au cours de l’année 2008, sur la
Une autre formation se rapportant nelle des compétences et des base des recommandations du
au montage des projets et à la recher- emplois. Cabinet ADRH/ APAVE et per-
che des financements a été suivie mettront de disposer de réels
conjointement par les agents de la En outre, des Secrétaires de atouts pour faire face aux enjeux
DCFDL et de la DCPCA. Direction ont bénéficié d’une for- du futur.

RAPPORT ANNUEL 2007


15
FEICOM :
Entreprise citoyenne

A u-delà de l’accomplisse-
ment de ses missions de
service public, le FEI-
COM a fait sienne la notion de
citoyenneté en assumant pleine-
Le 07 février 2007, dans le cadre
de la semaine de la jeunesse, une
vingtaine d’élèves de la filière
comptabilité du Lycée Technique
d’Akonolinga se sont imprégnés
d’un encadrement approprié sous
la supervision d’un responsable de
la structure d’affectation et celle
en charge des ressources humai-
nes.
ment sa responsabilité sociale. En de la pratique comptable au FEI-
plus du paiement régulier de ses COM. Chaque période de stage est sanc-
cotisations sociales (CNPS, FNE, tionnée par la production d’un
CFC, etc.), l’organisme s’est parti- Toutes ces visites se sont clôturées rapport donnant droit à une
culièrement illustré par l’encadre- par des échanges entre les visi- Attestation. L’exploitation de ce
ment de la jeunesse. teurs et le Directeur Général. rapport prend en compte toutes
les observations pertinentes des
Ainsi, au cours de l’année, le FEI- stagiaires visant l’amélioration des
COM a accueilli des élèves et étu- STAGES ACADEMIQUES ET
méthodes ou conditions de travail
diants dans le cadre de visites d’en- INSERTION SOCIO-
de l’entreprise.
treprise et de stages académiques. PROFESSIONNELLE
Il a en outre participé aux côtés Au cours de l’année, l’organisme a
des jeunes, à de multiples foires et encadré quatre-vingt-dix stagiaires
salons des étudiants. venant de plusieurs institutions
FOIRES ET SALONS DES
universitaires nationales et étran-
ETUDIANTS
gères de l’enseignement public et Le FEICOM s’est également dis-
privé. Cette initiative s’inscrit dans tingué par sa participation à la
Bourse Junior Entreprise et au
Une trentaine d’étudiants de le cadre de sa contribution à la for-
VISITES D’ENTREPRISE
premier Salon International de
l’Ecole Supérieure des Sciences mation pratique et professionnelle l’Etudiant organisés par le Minis-
Economiques et Commerciales des jeunes diplômés, en vue d’une tère de l’Enseignement Supé-
(ESSEC) de l’Université de meilleure insertion socio profes- rieur, à la foire des étudiants de
Douala, soucieux d’établir un lien sionnelle. l’Université de Dschang, ainsi
entre les enseignements théori- La sélection des stagiaires s’est qu’au salon de l’Entreprise orga-
ques reçus et le fonctionnement faite sur la base de l’adéquation nisé par l’ESSEC.
pratique de l’organisme, a entre leur formation et les activités
séjourné au FEICOM du 05 au menées par les différents services En définitive, ces actions par les-
06 février 2007. Le thème central du FEICOM. Au début de leur quelles l’entreprise affirme sa
de leur visite portait sur les oppor- stage, des sujets d’études sont citoyenneté permettent à la jeu-
tunités de création d’entreprises arrêtés de commun accord entre nesse d’acquérir des outils suscep-
au sein des Collectivités Terri- l’organisme et les stagiaires. Ces tibles d’assurer son insertion
toriales Décentralisées. derniers bénéficient par ailleurs socio-professionnelle.

16 RAPPORT ANNUEL 2007


FEICOM : Entreprise citoyenne

STAGES ACADEMIQUES ET D’INSERTION


SOCIO-PROFESSIONNELLE EFFECTUES AU FEICOM EN 2007

A. ETABLISSEMENTS PUBLICS NATIONAUX

NOMBRE
INSTITUTIONS D’ETUDIANTS
ENAM NOMBRE
02
INSTITUTIONS D’ETUDIANTS
ENSTP 08
ENAM 02
ESSEC DE DOUALA 06
ENSTP 08
ESSTIC 01
ESSEC DE DOUALA 06
IRIC 03
ESSTIC 01
ISSEA 01
IRIC 03
UNIVERSITE DE DOUALA 05
ISSEA 01
UNIVERSITE DE DSCHANG 01
UNIVERSITE DE DOUALA 05
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE FOTSO VICTOR 01
UNIVERSITE DE DSCHANG 01
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE 08
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE FOTSO VICTOR 01
UNIVERSITE DE YAOUNDE I 02
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE 08
UNIVERSITE DE YAOUNDE II, SOA 08
UNIVERSITE DE YAOUNDE I 02
Source : DAF
UNIVERSITE DE YAOUNDE II, SOA 08

B. ETABLISSEMENTS PRIVES NATIONAUX ET ETRANGERS NOMBRE


ETABLISSEMENTS D’ETUDIANTS

CABINET FIDA CONSEIL NOMBRE


06
ETABLISSEMENTS D’ETUDIANTS
EAMAU 02
CABINET FIDA CONSEIL 06
GOUPE NDI SAMBA 05
EAMAU 02
IAI-CAMEROUN 06
GOUPE NDI SAMBA 05
INSTITUT SIANTOU 09
IAI-CAMEROUN 06
ISEIG SUPERIEUR 05
INSTITUT SIANTOU 09
UCAC 05
ISEIG SUPERIEUR 05
UNIVERSITE DE RENNES II 01
UCAC 05
UNIVERSITE DE FRANCFORT 01
UNIVERSITE DE RENNES II 01
LONDON UNIVERSITY 01
UNIVERSITE DE FRANCFORT 01
UNIVERSITE DE PARIS I 01
LONDON UNIVERSITY 01
TOTAL A+B 90
UNIVERSITE DE PARIS I 01
TOTAL A+B 90
Source : DAF
RAPPORT ANNUEL 2007
17
Financement du

L
développement local
'entraide entre les Commu- nes ci-après : n équipements
de fonction (hôtels
nes par les contributions n approvisionnement en eau
de ville) ;
de solidarité, les avances de potable (construction de puits, de n routes et ponts ;
trésorerie et le financement des forages, de châteaux d'eau et de
travaux d'investissement commu- n infrastructures d’éducation (cons-
réseaux) ;
naux et intercommunaux, consti- truction d’écoles et fourniture de
tuent les missions premières assi- n appui au fonctionnement des tables bancs) ;
gnées au FEICOM par le décret Communes (paiement des arrié- n infrastructures de santé (cons-
présidentiel n° 2000/365 du 11 rés de salaire, réhabilitation et truction de centres de santé) ;
décembre 2000, modifié et com- entretien du matériel roulant,
plété par celui n° 2006/182 du 31 arriérés de paiement de diverses n projets en partenariat avec le
mai 2006. factures ...) ; PNDP.
Dans la continuité des acquis de n appui
à la coopération inter- L'engagement du FEICOM à
l'exercice précédent, la Direction communale et décentralisée ; appuyer les investissements et le
des Concours Financiers et du n électrification
(construction ou fonctionnement des Communes
Développement Local et les 10 extension de réseaux, éclairage est illustré par le tableau 1 qui pré-
Agences Provinciales ont assuré public) ; sente les prévisions budgétaires,
en 2007, l'accompagnement à la ainsi que l’état des consomma-
maîtrise d'ouvrage et la mise à dis- n aménagements d’espaces com- tions en fin d’exercice.
position de concours financiers merciaux (marchés, boutiques,
pour 237 projets, dans les domai- abattoirs, gares routières) ;

Tableau 1 : Etat de consommation des crédits pour les investissements communaux


Prévisions Réalisations Taux
RUBRIQUES Millions milliers Millions milliers de réalis-
FCFA Euro FCFA Euro ation

Contribution de solidarité (subvention) 4 820 7 359 3526,7 5 384 73%

INVESTISSEMENTS FINANCIERS 6 923 10 569 1 178,5 1 799 17%

Avances de trésorerie directes 310 473 218,5 334 70%

Avances de trésorerie sur fonds de contrepartie 1 250 1 908 120,7 184 10%

Prêts sur Apports en Ressources Définitives 1 105 1 687 414,6 633 38%

Prêts pour Projets 4 258 6 501 424,7 648 10%

INVESTISSEMENTS DIVERS 3 790 5 786 1 501,1 2 292 40%

Interventions d'urgence 1 200 1 832 90,4 138 8%

Appui à la coopération décentralisée et à la formation 800 1 221 528,1 806 66%

Participation au fonctionnement du CEFAM 250 382 248 379 99%

Provisions pour apurement de la dette communale 1 000 1 527 352,6 538 35%

Contribution du FEICOM au compte de 5% 350 534 279,8 427 80%

Etudes pour l'accès à l'Eau Potable 190 290 2,2 3 1%

TOTAL INVESTISSEMENTS COMMUNAUX 15 533 23 715 6 206,3 9 475 40%

Source : DAF

18 RAPPORT ANNUEL 2007


Financement du développement local

A l’examen de ce tableau, il appa- accordée aux projets sociaux dont efforts dans l'aménagement
raît que les investissements com- la partie en contribution de soli- d'équipements de production
munaux ont été réalisés à hauteur darité représente au moins 2/3 du d'eau potable dans le but de
de 6,206 milliards FCFA (soit financement, et d’autre part, par la contribuer à l’atteinte de l'objectif
9,475 millions d’Euros), dont faible capacité d’endettement des national (DSRP) et mondial
3,527 milliards FCFA (soit Communes. (OMD).
5,384 millions d’Euros) pour les
contributions de solidarité (partie Par ailleurs, la consommation des A travers une approche synergi-
non remboursable du concours investissements communaux re- que associant l'Agence d'Electri-
financier) et 1,178 milliard FCFA lativement basse, résulte de l'al- fication Rurale (AER), l’entreprise
(soit 1,799 million d’Euro) pour longement de la durée du cycle s’est employée à améliorer le
les investissements financiers. des projets, consécutif à la lente confort des populations en finan-
appropriation de la maîtrise d’ou- çant des projets d’électrification
Le taux de réalisation budgétaire vrage par les Communes et le dans plusieurs Communes.
(TRB) moyen de 40% reste faible, contexte de fin de mandat des
malgré un accroissement notoire exécutifs municipaux.
de 35% par rapport au TRB de
29,6% observé l’exercice précé- Les fonds destinés au finance-
PROJETS ACHEVES
dent. ment du développement local ont Sur les 321 projets pour un coût
été consacrés prioritairement à d’objectif de 12,614 milliards
La ligne contribution de solidarité l'achèvement de projets relancés FCFA (soit 19,257 millions
a été la plus consommée avec un au cours de l'exercice 2006, la d’euros) qui constituent le porte-
TRB de 73%, celle des investisse- poursuite des projets en cours, feuille de l’entreprise en début
ments financiers qui regroupe les l’engagement dans de nouveaux
prêts aux Communes ayant un projets et l’appui à l'institution d’exercice, 159 projets (soit près
TRB de 17%. Cet écart se justifie communale. de la moitié) ont été achevés
d’une part, par la prépondérance Le FEICOM a poursuivi ses (tableau 2).

Tableau 2 : Projets achevés

Montant

Nature du projet Nbre Millions FCFA Milliers d'Euro


Adduction d'eau 31 904,20 1380,46
Avance de trésorerie 62 525,60 802,44
Electrification 6 227,00 346,56
Equipements commerciaux 3 198,21 302,61
Equipements de fonction 22 1554,37 2373,08
Equipements éducatifs 19 830,71 1268,25
Routes et ponts 11 813,24 1241,59
Véhicules et engins 5 64,40 98,32
Total 159 5117,73 7813,33
Source : DCFDL

RAPPORT ANNUEL 2007


19
Financement du développement local

figure 1
19%

12%

39%
14%

Source : DCFDL
4%
2%

Les avances de trésorerie représentent 39% des projets achevés (figure 1), soit 633,56 millions
de FCFA (967 milliers d’euros) de décomptes payés, comme indiqué dans le tableau 3.

Tableau 3: Décomptes payés au titre d’avances de trésorerie


Montant

Typologie des projets Millions FCFA Milliers d'Euros Répartition en %


AEP 3,75 5,73 1
Appui à la coopération 79 120,61 12
Véhicules 71,35 108,93 11
PNDP 74,28 113,4 12
Infractructures commerciales 4 6,11 1
Equipements scolaires 233 355,73 37
Equipements de santé 18 27,48 3
Equipements de production 57,72 88,12 9
Equipements culturels 15 22,9 2
Equipements de fonction 45 68,7 7
Appui au fonctionnement 32,46 49,56 5
TOTAL 633,56 967,27 100

Source : DCFDL

Dans le cadre de l’amélioration de tion au partenariat avec le 113,4 milliers d’Euros) dont
l’accès à l’éducation, la fabrication Programme National de 58,7% destinés à l’aménagement
de 9150 tables bancs a été finan- Développement Participatif d’espaces commerciaux et 36,3%
cée. (PNDP), le FEICOM a payé des aux projets d’électrification
décomptes pour un montant total (tableau 4).
Par ailleurs, au titre de sa contribu- de 74,276 millions FCFA (soit

20 RAPPORT ANNUEL 2007


Financement du développement local

Répartition typologique des avances de trésorerie


AEP Appui à la coopération
1% 12%
Appui au fonctionnement
5% Véhicules
11%

Equipements de fonction
7%
PNDP
12%

Equipements culturels
2% Infractructures commerciales
1%
Equipements de production
9%

Equipements de santé
3%
figure 2 Equipements scolaires Source : DCFDL
37%

Tableau 4 : Décomptes payés pour les projets en partenariat avec le PNDP


Montant
Type de projets Nombre Repartition
Millions FCFA Milliers d'Euros %
Electrification 4 26,95 41,15 36,3
Equipements commerciaux 3 43,58 66,53 58,7
Voirie 1 3,75 5,73 5
TOTAL 8 74,28 113,40 100
Source : DCFDL

Hôtel de ville de Douala III

RAPPORT ANNUEL 2007


21
Financement du développement local

Réalisation d’un forage dans


la Commune de Zoetélé

PROJETS EN COURS
A la fin de l’exercice, 78 projets sont en cours d’exécution (tableau 5).

Tableau 5: Projets en cours


Nature du projet Nature du projet
Adduction d'eau 26
Aménagement et VRD 1
Avances de trésorerie 2
Electrification 12
Equipements commerciaux 8
Hôtels de ville 14
Equipements éducatifs 8
Espaces culturels 2
Routes et ponts 5
Total 78
Source : DCFDL

Projets en cours
Routes et ponts Adduction d'eau
6% 34%

Espaces culturels
3%

Equipements éducatifs Aménagement et VRD


10% 1%

Avances de trésorerie
3%

Equipements de fonction
18% Electrification
15%
Source : DCFDL
Figure 3 Equipements commerciaux
10%

22 RAPPORT ANNUEL 2007


Financement du développement local

NOUVEAUX PROJETS Ces nouveaux engagements s’élè- 54%. Les projets financés par une
vent à 2,699 milliards de FCFA combinaison de prêt et contribu-
Par la signature de conventions (soit 4,121 millions d’Euros). tion de solidarité représentent
avec les Communes, le FEICOM Les contributions de solidarité 27% et les avances de trésorerie
a engagé le financement de 87 tiennent le haut du pavé avec 19%. (Tableau 6)
nouveaux projets.

Tableau 6 : Typologie des financements octroyés


Montant
Type de financements Nombre Millions FCFA Milliers Euros Répartition en %
Avance de trésorerie 47 517,7 790,38 19
Contribution de solidarité 27 1462,41 2232,69 54
Prêt/Contribution de solidarité 13 719 1097,71 27
Total 87 2699,11 4120,78 100
Source : DCFDL

Typologie des financements accordés

Prêt/Contribution
de solidarité

Contribution
de solidarité

Avance de
trésorerie

0 500 000 000 1 000 000 000 1 500 000 000 2 000 000 000

Montants en FCFA
Figure 4 Source : DCFDL

L’amélioration de l’accès aux ser- 15% aux infrastructures routières. l’institution communale, avec
vices de base reste la priorité avec La réalisation des équipements de 18% des engagements. (Tableau 7,
19% des financements accordés à fonction à l’instar des hôtels de figure 5)
l’eau potable, 19% à l’éducation et ville participe au renforcement de

RAPPORT ANNUEL 2007


23
Financement du développement local

Tableau 7 : Typologie des nouveaux projets financés


MONTANTS
Typologie de projets Nbre Millions FCFA Milliers Euros Répartition
AEP 12 553,22 844,62 19%
Appui à la coopération 18 79 120,61 3%
Appui au fonctionnement 3 19,46 29,71 1%
Electrification 4 108,45 165,57 4%
Equipements culturels 1 20 30,53 1%
Equipements de fonction 9 503,23 768,29 18%
Equipements de production 1 57,73 88,13 2%
Equipements de santé 2 18 27,48 1%
Espaces commerciaux 5 230,77 352,33 8%
Infrastructures/équipements éducatifs 15 522,35 797,49 19%
Partenariat PNDP 9 98,27 150,03 4%
Routes et ponts 5 415,44 634,26 15%
Véhicules 3 127,28 194,32 5%
TOTAL 87 2753,2 4203,37 100%
Source : DCFDL

Typologie des nouveaux projets financés au


cours de l'exercice

5% AEP
Appui à la coopération

15% 19% Appui au fonctionnement


Electrification
4% Equipements culturels
3 %
1% Equipements de fonction

4% Equipements de production

1% Equipements de santé

19% Espaces commerciaux


Infrastructures/équipements éducatifs
18% Partenariat PNDP

8% Routes et ponts
Véhicules
2%
1%

figure 5

A la fin de l’exercice, près de 160 demandes sont déjà en cours d’examen au niveau des services techniques
centraux et l’accroissement du nombre de Communes (de 339 à 366) laisse présager une variation positive
importante des demandes de financement en 2008.

24 RAPPORT ANNUEL 2007


Financement du développement local

Hôtel de ville de Minta

L’APPUI À L’INSTITUTION COMMUNALE


Il a porté sur les actions suivantes : n le lancement de négociations des anciennes Communes éclatées.
n la conduite de missions d’identi-
pour le rachat par l'Etat, de la det- C’est ainsi qu’ en vue de résoudre
te des Communes dont l’encours les problèmes urgents identifiés, le
fication des besoins en équipe- auprès de l’entreprise à la fin 2007
ments des Communes de la FEICOM, à la demande du
presqu’île de Bakassi ; se chiffrait à la somme de 8,390 Gouvernement, a débloqué une
milliards FCFA (soit 12,809 mil- somme de 1,4 milliard de FCFA
n l’élaboration du diagnostic des lions d’Euros) ; (2,137 millions d'Euros) au titre
besoins en formation des person- n l'accompagnement des Com-
de fonds de dotation. Dans le
nels communaux, dans un souci de munes nouvellement créées. même ordre d’idées, les nouvelles
pérennité des équipements finan- Communes ont aussitôt été inté-
cés ; Relativement à ce dernier aspect, le grées dans le fichier de redistribu-
FEICOM a participé, sous la tion des CAC et en ont bénéficié
n le lancement de l’étude sur l’iden- au cours des troisième et quatrième
tification des mesures environne- conduite du Ministère de l’Admi-
nistration Territoriale et de la trimestres de l’exercice.
mentales minimales à faire respec-
ter par les Communes, lors de la Décentralisation, à la mission de
réalisation des projets ; facilitation du fonctionnement de De même, afin de faciliter l’accès
ces Communes. de ces Communes aux finance-
n le renforcement des capacités ments, le Code d’Intervention du
managériales des Magistrats Muni- Cette mission a permis d’invento- FEICOM (CIF) prévoit des condi-
cipaux ; rier et d’évaluer l’actif et le passif tions allégées en leur faveur.

RAPPORT ANNUEL 2007


25
Le code d’intervention

L
du FEICOM (CIF)
a création du Fonds Spécial notamment par des contributions d’études au Fonds d’Equipement
d’Equipement et d’Inter- de solidarité et des avances de tré- Communal (FEC) du Maroc et à
vention Intercommunale sorerie ; DEXIA Crédit Local de France
(FEICOM) en 1974, participait n le financement des travaux d’in-
et d’autre part, les préoccupations
de la volonté des pouvoirs publics des élus locaux ainsi que l’exploi-
vestissement communaux ou
d’assurer le développement har- tation d’une abondante documen-
intercommunaux ;
monieux de toutes les tation provenant d’autres organis-
Communes camerounaises. Il n la couverture des frais relatifs à mes de financement du dévelop-
était question de trouver le meil- la formation du personnel com- pement local, la Direction
leur moyen pour leur fournir de munal et du personnel d’état-civil ; Générale a élaboré un Code
façon cohérente, des équipements n la centralisation et la redistribu-
d’Intervention l’a présenté au
collectifs. Conseil d’Administration. Ce
tion des centimes additionnels
communaux. code a été adopté lors de la ses-
Depuis trente ans en effet, le sion du 16 novembre 2007.
FEICOM apporte aux Commu- Mais aucun cadre juridique oppo-
nes une assistance financière et sable aux Magistrats Municipaux 2. Présentation du Code
technique dans l’optique de favo- n’a défini les modalités par les- d’Intervention du FEICOM
riser leur développement et l’amé- Le Code d’Intervention du
quelles le FEICOM devait rem-
lioration du cadre de vie des FEICOM détermine les règles
plir ces missions ainsi assignées
populations. Ainsi, les statistiques qu’applique l’organisme dans ses
par les pouvoirs publics.
révèlent que depuis 1978, l’orga- actions au profit des Communes
nisme a financé un millier de pro- et leurs groupements. Il précise les
En l’absence de règles précises, le
jets. Mais ces interventions ont conditions d’éligibilité aux finan-
FEICOM s’est donc retrouvé en
posé des problèmes de rationalité, cements, la typologie des inter-
train de financer des projets par-
d’objectivité et d’équité. D’où le ventions, la structuration des
fois en dehors de son objet, com-
Code d’Intervention du concours financiers, les modalités
promettant la reconstitution des
FEICOM (CIF). de signature des conventions, de
fonds de mutualité gérés par l’en-
treprise. Toute chose qui, ne per- gestion des fonds de coopération
1. Les raisons de la mise en mettant pas d’assurer un dévelop- et de remboursement des prêts.
place d’un Code pement harmonieux de l’ensem-
Intervention
ble des Communes, a entravé Le CIF dispose clairement que le
Les deux audits réalisés en 2003 et l’exercice du rôle de régulateur de FEICOM ne finance que des
2005 respectivement par le la gestion communale et de prin- projets portés par les Communes
Contrôle Supérieur de l’Etat et le cipal promoteur de la solidarité ou leurs groupements, excluant
groupement de cabinets intercommunale qui incombe à ainsi toute interférence. Il fixe en
2AC/ACP ont, de façon una- l’organisme. outre le plafond de financement
nime, remis en cause les modalités accordé à une Commune au
d’intervention du FEICOM. Les Les recommandations de l’audit cours du même exercice à 10% du
auditeurs ont en effet relevé que réalisé par le groupement de cabi- budget d’investissement.
l’allocation des concours ne repo- nets 2AC/ACP avaient juste
sait pas toujours sur des critères retenu la révision tant dans le fond Outil de promotion de l’inter-
objectifs et équitables, en l’ab- que dans la forme des conven- communalité arrimé aux nou-
sence d’un document formel, tions de financement que le FEI- velles lois de décentralisation
régissant les interventions et pré- COM signait avec les Communes. Le Code d’Intervention du
cisant la nature des projets à finan- Sur prescription du Conseil d’Ad- FEICOM s’inspire largement des
cer par l’organisme. Le décret pré- ministration, la Direction Géné- dispositions des lois de décentrali-
sidentiel n° 2000/365 du 11 rale a mené un travail en profon- sation. Il offre ainsi aux
décembre 2000 modifié par le deur consistant non seulement à Collectivités Territoriales
décret n° 2006/182 du 31 mai revoir ces contrats, mais aussi à Décentralisées (CTD) l’opportu-
2006 portant réorganisation du définir l’ensemble des procédures nité de financer les projets rele-
FEICOM, précise certes en son d’intervention de l’entreprise. vant des compétences qui leur
article 4 que ses principales mis- sont transférées en vue d’assurer
sions sont : Ainsi, prenant en compte d’une leur développement aux plans
n l’entraide entre les Communes, part, les résultats de deux missions économique, environnemental,

26 RAPPORT ANNUEL 2007


Le code d’intervention du FEICOM (CIF)

éducatif, sanitaire, social, etc. populations. Ces interventions se applicables selon le cas.
Par ailleurs, le CIF accorde une déclinent en plusieurs types de Les concours financiers
place particulière aux finance- projets d’utilité publique. Elles Conformément au CIF, le
ments des actions des groupe- peuvent se faire sous la forme FEICOM accorde aux
ments de Communes, favorisant d’un concours financier ou d’un Communes ou à leurs groupe-
ainsi la promotion de la coopéra- concours non financier. En tout ments, des concours financiers
tion et de la solidarité intercom- état de cause, elles visent obligatoi- pour des projets touchant de
munales, une des options fortes rement l’intérêt général. nombreux secteurs en vue d’amé-
des lois de décentralisation. Les projets financés peuvent selon liorer le cadre de vie et impulser le
leur finalité générer ou non des développement local. Ces
Outil de développement local ressources. Il appartient au concours financiers peuvent pren-
Le CIF liste les interventions au FEICOM et à la Commune ou au dre la forme d’un prêt ou d’une
profit des Communes ou de leurs groupement de Communes solli- contribution de solidarité (sub-
groupements qui participent à citant un appui de s’accorder sur vention) ou alors d’un mixage des
l’amélioration du cadre de vie des les modalités de financement deux. (voir encadré).

CONCOURS FINANCIERS
Le FEICOM intervient par concours financiers au profit des Communes ou de leurs
groupements sur les aspects suivants :

Projets Sociaux Projets d’Equipements Marchands


- Infrastructures hydrauliques - Marchés
- Infrastructures énergétiques - Gares routières
- Travaux routiers - Abattoirs
- Salle des fêtes
- Ouvrages de franchissement
- Auberges municipales
- Aménagements urbains - Lotissements
- Ecoles - Construction de logements
- Centres de santé - Forêts Communales
ARD 10%, Prêt 0%, - Unités de transformation agricoles
Contributions de Solidarité 90% ARD 10%, Prêt 60%,
Durée de 10 ans Contributions de Solidarité 30%
Durée de 10 ans
Projets d’Equipements Collectifs Projets d’Equipements Utilitaires
- Bâtiments abritant les services - Véhicules de liaison
locaux - Camions
- Equipements culturels - Engins de travaux publics et agricoles
- Petits équipements ruraux
ARD 10%, Prêt 30%,
Contributions de Solidarité 60% Prêt 100%,
Durée de 10 ans Contributions de Solidarité 0%
Durée de 4 ans

Prêts au fonctionnement Avances de Trésorerie


- Etudes économiques et techniques - Arriérés de salaires
- Avances en Ressources Définitives - Voyages de coopération ou d’études des édiles
- Contrepartie Communale des projets
financés par d’autres organismes Prêt 100%,
- Matériel et mobilier de bureaux Contributions de Solidarité 0%
- Paiement de factures diverses Durée de 2 ans
Prêt 100%,
Contributions de Solidarité 0%
Durée de 2 ans

L' énumération des différents projets contenus dans le Code d’Intervention du FEICOM et qui peuvent
faire l’objet d’un financement au profit des Communes et de leurs regroupements n’a pas un carac-
tère exhaustif.

RAPPORT ANNUEL 2007


27
Le code d’intervention du FEICOM (CIF)

Travaux d’aménagement d’un rond


point à MINBOMAN (Yaoundé IV)
Financement FEICOM/CUY

Les projets sociaux par exemple, qualifié notamment dans les type de projet, et les frais finan-
bénéficient de 90% de finance- domaines de la planification, de ciers (taux d’intérêt) revus à la
ment sous forme de contribution l’aménagement du territoire et du baisse, pour favoriser l’accès des
de solidarité, la Commune partici- montage des projets. Communes aux produits du
pant à hauteur de 10% représen- FEICOM.
tant l’Apport en Ressources Ainsi, sous la houlette de la tutelle
Définitives (ARD). L’ARD est la technique et d’autres départe- Le Code d’Intervention du
preuve de l’adhésion de la ments ministériels compétents, le FEICOM est complété par la mise
Commune au projet en voie FEICOM accompagne les Com- en place du Comité des Concours
d’exécution. Les projets sociaux munes ou leurs groupements, Financiers du FEICOM (CCFF),
retenus dans le CIF concernent dans la formulation de leur plan
notamment : les infrastructures qui examine les demandes de
de développement communal financement d’un montant supé-
hydrauliques et énergétiques, les (PDC).
voiries et les travaux routiers, les rieur à 30 millions de FCFA. Il
ouvrages de franchissement ou En somme, le CIF qui englobe s’agit d’un organe consultatif pré-
d’art, les aménagements urbains, l’essentiel des domaines de com- sidé par le Directeur Général.
les écoles et les centres de santé. pétence transférés aux (voir encadré).
Communes, se caractérise par sa
transversalité. En définitive, le CIF permet au
FEICOM de recentrer et de rationa-
Les concours non financiers
Le CIF prévoit également des
concours non financiers aux Les innovations liser ses interventions en faveur des
Communes. Ceux-ci se déclinent Le CIF apporte de nombreuses Communes. Il s’impose ainsi
en Assistance Technique et innovations. Ainsi par exemple, la comme un gage d’équité, de trans-
Conseils assurés par un personnel durée des prêts a été adaptée au parence et de gouvernance.

28 RAPPORT ANNUEL 2007


Le code d’intervention du FEICOM (CIF)

COMITE DES CONCOURS FINANCIERS DU FEICOM

C
réé par décision du Conseil d’Administration lors de sa 7ème session extraordinaire du 15 novem-
bre 2007, le Comité des Concours Financiers du FEICOM (C.C.F.F) est un organe consultatif placé
auprès du Directeur Général avec pour mission d’examiner les demandes de concours financiers
présentées au financement du FEICOM, d’un montant supérieur ou égal à trente (30.000.000)
millions de francs CFA. A ce titre, il est notamment chargé :
n d’examiner la pertinence de la demande présentée, en recherchant l’intérêt du financement sollicité
pour les populations de la Commune ou de leur groupement ;
n d’examiner la capacité d’endettement de la Commune ou de leur groupement ;
n de s’assurer de la faisabilité technique du projet à financer ;
n d’évaluer les risques ;
n de veiller à la répartition spatiale sur le territoire national des financements du FEICOM ;
n de vérifier la cohérence du financement avec la stratégie sectorielle gouvernementale dans le
domaine concerné ;
n d’éclairer la Direction Générale sur toutes questions utiles relatives au projet concerné ;
n d’émettre un avis sur la demande de financement formulée.

Ce comité est composé ainsi qu’il suit :


Président :
Le Directeur Général du FEICOM ;

Membres :
n Le Directeur chargé des Concours Financiers et du Développement Local ;
n Le Directeur chargé des Etudes et de la Planification ;
n 02 Maires ;
n Le représentant du Ministre chargé des Collectivités Locales ;
n Le représentant du Ministre chargé des Finances ;
n Le représentant du Ministre chargé de l’Aménagement du Territoire ;
n Le représentant du Ministre chargé du Développement des Villes.

Toutefois, le Président peut, en tant que de besoin, inviter toute personne à prendre part aux travaux du
Comité, en raison de ses compétences ou de son expérience sur les questions inscrites à l’ordre du jour.
Le Comité peut valablement délibérer dès lors que six (06) de ses membres dont le Président sont
présents.

Les partenaires techniques ou financiers concernés par une demande de concours formulée, lorsqu’il
s’agit de fonds de coopération, peuvent participer aux travaux du Comité.
Le Comité se réunit sur convocation de son Président. Les convocations qui indiquent la date, l’heure, le
lieu ainsi que l’ordre du jour de la réunion, sont adressées aux membres au moins sept (7) jours avant la
date des réunions. Elles sont accompagnées des documents à examiner.
Pour l’accomplissement de ses missions, le Comité dispose d’un Secrétariat Technique placé sous la
coordination du Directeur chargé des Concours Financiers au FEICOM.

Le Secrétariat Technique est chargé :


n de la préparation des dossiers à présenter au Comité ;
n de la rédaction des comptes rendus des travaux du Comité ;
n de l’organisation des réunions du Comité ;
n de l’exécution de toutes les tâches, à lui confiées par le Comité et concourant à la réalisation des
missions de celui-ci.

RAPPORT ANNUEL 2007


29
La formation des
Elus Municipaux

D ans le cadre de sa mis-


sion de financement de
la formation des élus
locaux et du personnel commu-
nal, le FEICOM s’est régulière-
l’organisme a cofinancé un
module sur la passation des mar-
chés et un autre sur le montage
des projets et la recherche des
financements dans le cadre du
Communes, de hauts cadres
bénéficiant de la présomption de
gestionnaires expérimentés. Cet
intérêt de l’élite à la gestion muni-
cipale a particulièrement été salué
ment acquitté de sa contribution programme Urba.cam, fruit de la par les observateurs au vu de l’am-
au budget de fonctionnement du coopération entre les CVUC et la pleur des défis. De fait, les lois de
Centre de Formation pour ville de Nantes (France). Il a éga-
décentralisation de juillet 2004
l’Administration Municipale lement contribué à la formation transfèrent aux Collectivités
(CEFAM) et a participé à diverses nationale sur le thème « Décen- Territoriales Décentralisées d’im-
sessions de formation. tralisation, partenariats et dévelop-
portantes compétences. Elles sont
pement local », au profit des désormais appelées à impulser la
S’agissant de la contribution au Maires nouvellement élus. croissance économique locale et à
budget du CEFAM, elle s’est éle- devenir le lieu par excellence d’éla-
vée à la somme de deux cent cin- En effet, les résultats du scrutin boration et d’exécution des plans et
quante millions (250 000 000) municipal du 22 juillet 2007 ont projets de développement. Ce qui
de FCFA (381 milliers d’Euros) été marqués par deux faits en fait des partenaires de l’Etat dans
. majeurs : le renouvellement des l’exécution de nombreuses mis-
En ce qui concerne la participa- exécutifs à plus de 80% et l’arrivée sions d’intérêt public.
tion aux sessions de formation, à la tête de nombreuses Sans remettre en cause les qualités

30 RAPPORT ANNUEL 2007


La formation des Elus Municipaux

intrinsèques des uns et des autres, les pouvoirs de police du Maire et la tutelle a axé cette formation sur
le Ministre d’Etat, Ministre de la police municipale, l’organisation le thème cité plus haut.
l’Administration Territoriale et de et le fonctionnement du conseil et
la Décentralisation a cependant de l’exécutif municipal, les carac- Le FEICOM a ainsi saisi cette
jugé nécessaire de mettre l’ensem- téristiques et modes de gestion du occasion pour présenter le Code
ble des édiles au même niveau service public, l’analyse et la straté- d’Intervention qui régit désormais
d’information sur les enjeux poli- gie financière et fiscale, l’élabora- ses actions en faveur des
tique, économique et social de la tion et l’exécution du budget, la Communes.
décentralisation en général et de la gouvernance et le leadership local,
gestion communale en particulier. l’organisation des services et le
Lors de l’évaluation faite au terme
management des ressources
de la formation, les Maires ont
Ainsi, pour permettre aux humaines, les politiques sectoriel-
relevé que celle-ci leur a permis de
Magistrats Municipaux d’avoir les et leurs outils, l’aménagement
mieux se connaître, d’examiner les
une bonne maîtrise du contenu de du territoire et le développement
aspects les plus déterminants de
leurs compétences et attributions, local, l’outil informatique et les
des procédures et des différentes l’organisation et de la gestion
monographies, les projets et les
options et orientations politiques partenariats. communale, de partager leurs
du Gouvernement, un vaste pro- préoccupations, de bénéficier de
gramme de formation a été orga- En effet, le développement local et l’expérience des plus anciens et de
nisé du 12 novembre au 14 la décentralisation passent par la débuter leur mandat dans des
décembre 2007 dans les dix pro- construction d’alliances stratégi- conditions optimales. Elle leur a
vinces.1 ques ou de partenariats avec la enfin permis de disposer des
société civile, l’exécutif municipal, informations sur les évolutions
Le thème a été déroulé en qua- les autorités administratives et les institutionnelles et réglementaires
torze communications portant sur : autres acteurs, et entre collectivités attendues dans le cadre de la mise
l’organisation décentralisée et dans le cadre de la coopération en oeuvre de la décentralisation.
déconcentrée de l’Etat, la tutelle et décentralisée ou de l’intercommu-
le contrôle de légalité, l’état civil, nalité. C’est fort de ce constat que

1 Plan de formation élaboré par le Comité conjoint MINATD/FEICOM/CEFAM créé par arrêté
N°000092/MINATD/DRH/SDDRH/SFP du 3 juin 2005

RAPPORT ANNUEL 2007


31
La diversification des
partenaires au développement

L e décret présidentiel du 31
mai 2006 habilite le FEI-
COM à mobiliser les res-
sources issues de la coopération
internationale. Il s’agit là d’un tour-
fructueux, concrétisé en 2007 par
des résultats palpables.

Avec le PADDL /GTZ


base de données communales
logée au FEICOM et accessible à
tous les acteurs du développement
local, via Internet.
Engagées dès 2006, les négociations
nant historique, tant dans l’évolu- avec le Programme allemand
tion de la structure que dans la d’Appui à la Décentralisation et au
Avec la coopération
recherche de ressources addition- Développement Local (PADDL
Néerlandaise (SNV)
nelles destinées au financement du La réflexion engagée en 2006 dans
/GTZ) ont abouti à la signature
développement local. Le transfert le cadre de la Facilité Européenne
d’un accord cadre intégrant le finan-
de compétences inhérent au pro- pour l’Eau avec une coalition d’ac-
cement d’une étude portant sur le
cessus de décentralisation ainsi que teurs au développement1, s’est
renforcement des capacités des per-
l’augmentation des besoins qui poursuivie par la mise sur pied du
sonnels du FEICOM. Cette étude
découle de la création de nouvelles Programme de Gestion Munici-
réalisée par le cabinet ADRH
Communes, amènent le FEICOM pale des Services d’Approvision-
/APAVE et restituée le 8 novem-
à s’engager davantage dans la nement en Eau Potable, initié en
bre 2007, a fait le diagnostic des
recherche et la diversification de partenariat avec la SNV. Ce pro-
ressources humaines du FEI-
partenaires techniques et finan- gramme expérimental vise globale-
COM, assorti d’une feuille de
ciers. ment à préparer les élus locaux à la
route susceptible de guider les
gestion pérenne des équipements
choix et les priorités de la
Les expériences antérieures avec hydrauliques, et à proposer un
Direction Générale dans ce
notamment le PADDL/GTZ, le domaine. cadre de référence pour la gestion
PNDP, la SNV, les CVUC, le de cette compétence. Cette année a
PACDDU, ont permis de poser les Le PADDL/GTZ a également été consacrée aux activités prépara-
jalons d’un partenariat riche et financé l’étude de faisabilité d’une toires à savoir: l’élaboration,

1 GTZ, DED, CAMWATER, MINEE, Communes, FEICOM.

32 RAPPORT ANNUEL 2007


l’adoption des termes de référen- France. Claude MONIN, Président de la
ces et de la matrice d’actions, ainsi FNCOFOR, ont permis de poser
que le choix des six Communes les jalons de cette coopération.
Avec le Fonds d’Equipement
cibles2.
Communal (FEC) du Maroc
En vue d’adapter les procédures
d’intervention du FEICOM aux
L’éligibilité du FEICOM aux
exigences de performance liées au
Avec IRCOD-Urba.Cam ressources PPTE
Le partenariat avec IRCOD relatif contexte de décentralisation, une Depuis le mois de juillet le
au projet Urba.Cam a abouti à la mission technique des Cadres du FEICOM est éligible aux fonds
participation des élus locaux et du FEICOM a séjourné au FEC PPTE. Cette éligibilité a permis
personnel du FEICOM à deux (Maroc) du 1er au 3 août. d’engager des négociations avec le
programmes de formations por- Secrétariat Permanent du Comité
tant l’un, sur les marchés publics et PPTE, en vue de créer un guichet
l’autre, sur le montage des projets Avec le Programme d’Appui
des Communes au FEICOM.
et la recherche des financements. aux Forêts Communales (PAFC)
De même, le document de projet de
la base de données communales a été
et les CVUC
Le FEICOM s’est engagé à financer soumis au financement desdits
Avec DEXIA - CREDIT LOCAL la contrepartie des Communes dans fonds.
de France le cadre du Programme d’Appui
Face à la nécessité d’améliorer son aux Forêts Communales du
mode de gestion et de diversifier Cameroun, projet porté par
Avec le PNDP
l’origine de ses ressources, le FEI- l’Association des Communes Le FEICOM a permis la réalisa-
COM a engagé une étude sur son Forestières du Cameroun tion des projets identifiés dans le
évolution à moyen terme. Dans ce (ACFCAM). Ce programme, sou- cadre de l’accord qui le lie au
cadre, l’organisme a accueilli une tenu par la Fédération Nationale des PNDP, en finançant la quote-part
mission d’évaluation de DEXIA Communes Forestières de France des Communes dans de nom-
qui a relevé les progrès remarqua- (FNCOFOR) et financé par des breux projets d’investissement. La
bles accomplis depuis le début de la bailleurs de fonds nationaux et mise en place d’un comité conjoint
restructuration. étrangers, vise à accompagner les
En retour, afin d’explorer les pistes Communes dans le processus de en avril, vise à s’assurer que les pro-
de partenariat entre les deux struc- classement et de gestion forestière. jets cofinancés respectent les nor-
tures, une mission du FEICOM mes en vigueur au FEICOM.
conduite par le Directeur Général Les deux visites effectuées au
s’est rendue au siège de DEXIA en FEICOM par Monsieur Jean

2 Rey-Bouba, Ngoulemakong, Meri, Dimako, Ntui, Bafut

RAPPORT ANNUEL 2007


33
Les faits marquants
de l’année

A près 2006 marquée par la


restructuration, 2007 a été
une année de consolidation
des acquis et de mise en oeuvre des
réformes. Sur le plan de la coopéra-
FEICOM. L’ordre du jour de ces tra-
vaux a porté sur la définition des
objectifs assignés à chaque structure
de l’organisme, assortie des stratégies
à mettre en oeuvre pour les atteindre;
BIWOLE, premier Directeur
Administratif du FEICOM (mars
1977-sept 2000) ;
n 26-29 mars
tion, l’organisme a poursuivi son Visite d’une délégation de DEXIA
ouverture en diversifiant ses rela- n 8 février Crédit Local de France au
tions de partenariat. Ainsi, plusieurs Visite au FEICOM d’une délégation FEICOM. Il s’agissait d’une mission
missions de prospection ont été du Centre de Formation en Métiers d’évaluation en vue d’un partenariat
menées auprès des organismes d’Urbanisme (CRP Consulting) dans entre les deux structures;
étrangers. Par ailleurs, l’entreprise a le cadre de la définition de modules de
n 5 avril
reçu en son siège à Yaoundé, divers formation des Communes camerou-
naises en partenariat avec le CEFAM ; Tenue à Yaoundé de la 10ème session
partenaires au développement. ordinaire du Conseil d’Administration
n 25 février- 9 mars du FEICOM consacrée à l’examen
Sur un tout autre plan, le et à l’approbation des états financiers
Mission technique au FEICOM de
FEICOM a contribué aux côtés de 2006;
l’Institut International d’Ingénierie de
des pouvoirs publics, à la mise en
l’Eau et de l’Environnement de
place des Communes nouvelle- n 12-21 avril
Ouagadougou (Burkina-Faso).
ment créées et participé activement Participation du FEICOM au
L’objet de la mission portait sur une
aux sessions de formation des Conseil d’Administration de l’ONU-
analyse des besoins en formation du
Magistrats Municipaux. Habitat à Nairobi (Kenya) ;
personnel technique du FEICOM et
l’identification des besoins analogues n 23-27 avril
Autant d’événements et bien d’au- des CTD.
tres, ci-après énumérés, qui ont Participation d’une délégation du
fortement marqué le FEICOM au 3ème forum annuel d’in-
n 22 mars
FEICOM au cours de l’année : vestissements sur les projets sociaux à
Commémoration du 30ème anniver- Washington DC (Etats-Unis) ;
saire de la création du FEICOM. Au
n 29-31 janvier cours de cette cérémonie, le Directeur n 24 avril
Tenue au Centre Jean XXIII de Général a procédé à l’ouverture Signature par le Président de la
MVOLYE à Yaoundé de la IIIème solennelle de l’observatoire du République du décret n° 2007/117
Conférence des responsables des ser- Système d’Information Géographi- portant création de nouvelles
vices centraux et extérieurs du que (SIG) dédié à feu Gilbert Communes au Cameroun ;

34 RAPPORT ANNUEL 2007


Les faits marquants de l’année

n 1er mai entre les deux parties ; délégation de la SNV, dans le cadre de
Participation active du FEICOM aux la gestion municipale du service de
célébrations de la fête internationale n 18 septembre l’eau ;
du Travail ; Célébration du 10ème anniversaire du
magazine « Le communal », journal n 16 novembre
n 3-11 juin d’informations spécialisées dans le Tenue à Yaoundé d’une session
Mission d’études conjointe développement local édité par le FEI- extraordinaire du Conseil d’Ad-
MINATD/MINEFI/FEICOM à COM ; ministration du FEICOM au cours
travers les Communes nouvellement de laquelle, ont été adoptés le Code
créées pour étudier et proposer au n 7-13 octobre d’Intervention et le Comité des
Gouvernement toutes les mesures Mission d’Études du FEICOM Concours Financiers du
nécessaires en vue de faciliter leur auprès de DEXIA Crédit local de FEICOM ;
fonctionnement; France ;
n 22-24 novembre
n 5 juillet n 23 - 29 octobre Organisation à Limbé de la IVème
Tenue à Yaoundé d’une session extra- Participation d’une délégation du Conférence des services centraux et
ordinaire du Conseil d’Ad-ministra- FEICOM au forum sur l’investisse- extérieurs du FEICOM consacrée à
tion du FEICOM consacrée à l’exa- ment et le financement des projets l’évaluation du niveau d’exécution des
men de la dette communale ; d’infrastructures sociales et d’habitats objectifs assignés aux structures de
sociaux à Chicago (Etats-Unis l’organisme au cours de l’année bud-
n 22 juillet d’Amérique) ; gétaire ;
Tenue au Cameroun du double scru-
tin législatif et municipal à l’issue n 23 octobre - 3 novembre n 30 novembre
duquel les exécutifs communaux ont Participation d’une délégation came- Visite au FEICOM des Maires mem-
été renouvelés à près de 80% ; rounaise MINATD/ FEICOM/CVUC bres de la Fédération Nationale des
au 2ème Congrès de Cités et Communes Fores-tières de France
n 1er-3 août Gouvernements Locaux Unis (FNCOFOR), dans le cadre du lance-
Mission d’études au Maroc d’une (CGLU) tenu à Jeju ( Corée du Sud) ; ment du programme d’appui aux
délégation du FEICOM auprès du Communes forestières du Cameroun ;
Fonds d’Equipement Communal n 8 novembre
(FEC), organisme d’appui et de finan- Tenue à Yaoundé de l’atelier de vali- n 18 décembre
cement du développement local; dation de l’étude sur le renforcement Tenue à Yaoundé de la 11ème session
des capacités du personnel du ordinaire du Conseil d’Administration
n 4 septembre FEICOM menée par le cabinet du FEICOM consacrée à l’examen et
Signature d’une décision con-jointe ADRH/APAVE ; l’adoption du budget de l’exercice
FEICOM/PNDP, portant création 2008. Au cours de la même session, il
du comité de suivi de la mise en oeu- n 9 novembre a été créé une Division de l’Audit
vre de la convention de collaboration Visite de travail au FEICOM d’une Interne.

RAPPORT ANNUEL 2007


35
La comptabilité en

D
partie double
ans le cadre de la moder- unité à chaque nouvel exercice. En économique de la dépense ou de la
nisation de sa gestion, le 2007, ce code est « 41 » ; recette.
FEICOM, avec le
n le chapitre budgétaire (02 chif-
concours de sa tutelle financière, a
entrepris de mettre en place un fres) : il identifie l’organisme desti- Le plan comptable OHADA
système comptable intégré et nataire de la dépense ou de la Sa mise en oeuvre intègre les spé-
informatisé. Ce grand chantier recette. Ainsi le code « 73 » sera uti- cificités du FEICOM.
ouvert au cours de l’exercice 2006 lisé pour les opérations effectuées
a abouti en fin 2007, à l’élaboration sur le budget du FEICOM, le code
« 07 » pour les opérations hors
Le Flow-Chart des différents
d’un manuel de procédures simpli-
budget et le code « 60 » pour le
documents
fié et à la confection du bilan d’ou- C’est le schéma de circulation des
verture 2007. compte d’affectation spéciale
(Intervention d’urgence) ; documents comptables. Il intègre
également les éléments ci-après :
n la section budgétaire (03 chif-
fres) : ce code identifie la fonction n le cycle des travaux comptables ;
MANUEL DE PROCEDURES
En tant qu’Etablissement Public
Administratif (EPA), le FEICOM destinataire de la dépense ou de la n la gestion des supports d’informa-
est régi par l’Ordonnance n° recette. Ainsi le FEICOM a le tions comptables et financières ;
62/OF/04 du 07 février 1962 code 382 « appui aux collectivités
modifiée par la loi n° 2007/006 du locales » ; n le schéma de saisie des pièces
26 décembre 2007 portant régime comptables ;
financier de l’Etat et statut général n l’article budgétaire (06 chiffres) :

des Etablissements Publics et des ce code identifie les différentes n les livres obligatoires et différents
Entreprises du secteur public et structures de l’entreprise : types d’arrêtés de comptes ;
parapublic. A cet effet, le manuel • 110010, Destination des opéra- n la gestion des contrôles compta-
de procédures simplifié a pris en tions non réparties ; bles et des différents types de
compte la tenue de la comptabilité comptes à élaborer.
budgétaire et la comptabilité en • 210010, Conseil d’Administration ;
partie double selon les normes • 220010, Cabinet du Directeur
OHADA. Il se résume en cinq Général ; Le tableau de passage comp-
parties :
• 250010, Commissions de Passation
tabilité Budgetaire OHADA
n le plan comptable budgétaire ; des Marchés ; C’est une table de correspondance
n le plan comptable OHADA ;
entre les lignes budgétaires et le
• 290010, Destination des opérations plan de comptes de la comptabilité
n le Flow-Chart des différents
non réparties Direction Générale ; générale qui permet de produire
documents ;
• 320010, CJ ; des états financiers conformes à la
n le tableau de passage OHADA
• 230010, DEPCGI ; fois au droit comptable OHADA
Budgetaire ; et au régime financier de l’Etat.
n les notes d’instructions particulières. • 330010, DCFDL ;
Le plan comptable budgétaire • 340010, DAF ; Les notes d’instructions
Il s’inspire de la nomenclature bud- • 340020, DR ;
particulières
gétaire de l’Etat qui identifie les Elles ont pour rôle essentiel de
• 340030, DCPCA ; mettre à la disposition des services
opérations en dépenses et en recet-
tes par une codification à 17 chif- • 421010 APAD ; compétents, les modèles d’écritu-
fres représentant : • Etc. res comptables des opérations
dont la nature revêt certaines parti-
n l’année budgétaire (02 chiffres) : n le paragraphe budgétaire (04 cularités.
son code est incrémenté d’une chiffres) : ce code identifie la nature

36 RAPPORT ANNUEL 2007


Schéma Directeur

D
d'Informatisation
ans l'optique de la moder- été commandée. Sa réalisation a été 2.Financement des projets CTD ;
nisation de son fonction- pilotée par la Commission Tech- 3.Administration et finances ;
nement, le FEICOM a nique de Réhabilitation des 4.Communication interne et externe ;
entrepris l'élaboration d'un Schéma Entreprises Publiques et Para-
Directeur d'Informatisation (SDI) publiques (CTR), qui a validé cha- 5.Pilotage et contrôle.
pour la mise en place d'un système que étape du processus en s'ap-
A ceux-ci, s'ajoute le domaine
comptable intégré et informatisé. puyant sur l'expertise des tutelles
infrastructure et technique regrou-
Cette opération s'est achevée en Technique et Financière.
pant le matériel nécessaire à l'infor-
avril 2007 par la production d'un
Mais que contient réellement ce matisation (ordinateurs, serveurs,
document opérationnel présentant
Schéma Directeur d'Informatisa- etc.), la mise en place de réseaux
les tâches à automatiser, assorti
tion ? informatiques, l'aménagement
d'un ensemble d'applications et de
d'une salle serveur et l'intercon-
projets à mettre en oeuvre.
nexion des Agences Provinciales
au Siège.
Contenu du SDI
Historique Après avoir présenté l'organisation
L'audit réalisé en 2005 a identifié détaillée du FEICOM (Siège et Le SDI propose une solution cible
entre autres, l'absence d'un vérita- Agences Provinciales), le docu- constituée d'un ensemble de pro-
ble projet informatique d'entre- ment dresse l'état des lieux de l'in- jets à mettre en oeuvre dans le
prise couvrant l'ensemble de ses formatisation par domaine de ges- cadre d'un Système de Gestion
besoins, l'hétérogénéité des applica- tion. Intégré (SGI-FEICOM), se
tions utilisées et l'impossibilité de décomposant lui-même en deux
Les activités de l'entreprise sont sous-systèmes: le Système de
partage d'informations entre elles.
regroupées en cinq domaines de Gestion Intégré du Siège et celui
gestion: des Agences Provinciales comme
Aussi, l'élaboration d'un Schéma
Directeur d’Informatisation a-t-elle 1.Recouvrement des recettes ; on peut le voir dans la figure 1.

SGI – FEICOM
_________________
SIEGE

SGI – FEICOM SGI – FEICOM SGI – FEICOM


_____________ _____________ _____________
AGENCE AGENCE AGENCE

Figure 1 : Schéma Synoptique de la solution Cible

RAPPORT ANNUEL 2007


37
Schéma Directeur d'Informatisation

Chacun des systèmes d'informa- converger vers un seul. ves et des documents ;
tion recouvre les six domaines de n gestion de la circulation des
gestion évoqués précédemment. Système de Gestion Intégré dossiers (workflow);
Les principaux acteurs de ce du Siège n mise en oeuvre des Tableaux de
Système de Gestion Intégré Ce système regroupe les projets Bord de Gestion ;
(SGI-FEICOM) sont: suivants: n interconnexion des Agences ;
le FEICOM (Siège + Agences); n gestion des ressources humai-
n extension du réseau local ;
n

n l'Agence Comptable (AC); nes et de la solde ;


n activités bureautiques;
n gestion du budget, de la comp-
n le Contrôle Financier (CF); n achat des équipements (ser-
tabilité et de la trésorerie ;
n le Poste de la Comptabilité- veurs, ordinateurs, imprimantes,
n gestion du patrimoine ;
Matières (PCM). scanners, onduleurs, etc.).
n gestion du recouvrement :

En fonction de la disponibilité du Module Siège; La figure 2 illustre l'architecture


réseau d'interconnexion, les deux n gestion des concours financiers; des applications informatiques du
systèmes de gestion devront n gestion électronique des archi- Siège.

TABLEAU DE BORD DE GESTION

GESTION DES
RECOUVREMENTS

GESTION
GESTION
DES
BUDGETAIRE
RESSOURCES GESTION DES
CONCOURS FINANCIERS COMPTABLE
HUMAINES
ET
ET DE
TRESORERIE
LA SOLDE

GESTION DU PATRIMOINE

CIRCULATION DES DOSSIERS "WORKFLOW"

Figure 2 : Architecture des applications informatiques du Siège

38 RAPPORT ANNUEL 2007


Schéma Directeur d'Informatisation

n gestion de la circulation des n acquisition des équipements


dossiers (workflow) ; (serveurs, ordinateurs, imprimantes,
Système de Gestion Intégré
scanners, onduleurs, etc.).
d'Agence
Le SGI d'Agence comprend les n gestion électronique des archives
principaux projets suivants : et des documents ; La figure 3 illustre l'architecture des
n gestion des régies d'avances ; applications informatiques des
extension des réseaux locaux ;
Agences Provinciales.
n

n gestion des recouvrements :


logiciels bureautiques ;
module d'Agence ;
n

RECOUVREMENT

GESTION DU COMPTABILITE
PERSONNEL BUDGETAIRE

PATRIMOINE

CIRCULATION DES DOSSIERS (Workflow)

Figure 3 : Architecture des applications informatiques des Agences

Le SDI, après avoir détaillé tous les paux logiciels suivants : En conclusion, le SDI qui s'inscrit
projets retenus et évalué leur coût, dans une mission globale de mise
propose un planning de mise en n gestion du budget, de la comp- en place d'un système comptable
tabilité et de la trésorerie ; intégré et informatisé pour une
oeuvre sur deux ans. Celle-ci a
effectivement commencé au n gestion des ressources humaines gestion plus transparente et effi-
FEICOM par l'acquisition de ser- et de la paie ; ciente, permettra au FEICOM de
veurs et ordinateurs, la réhabilita- s'arrimer à la modernité. Tout cela
nécessitera des investissements
tion du réseau local du Siège et le n gestion du patrimoine ; importants tant sur le plan finan-
test d'une suite d'applications inté- n gestion des concours financiers ; cier qu'humain, au regard des
grées et développées sur mesure. mutations profondes induites sur
Cette suite se compose des princi- n gestion du recouvrement. les méthodes de travail.

RAPPORT ANNUEL 2007


39
Recouvrement des

S
recettes
ur la base des dispositions Les dispositions réglementaires qui des Communes d’Arrondissement ;
légales et réglementaires, le sous-tendent l’activité de recouvre-
n le relèvement de 3 à 5% du taux
recouvrement des recettes en ment des recettes ont été repréci-
faveur des Communes et du sées par le décret n°2007 de la dotation allouée aux Com-
FEICOM s’est fait sous la houlette /1139/PM du 03 septembre 2007, munes abritant les activités généra-
de la Direction du Recouvrement fixant les modalités d’émission, de trices de CAC dont le produit fiscal
et de l’Agence Comptable à travers recouvrement, de centralisation, de est encaissé en dehors de leur terri-
différents réseaux : les dix Agences répartition et de reversement des toire ;
Provinciales du FEICOM, les centimes additionnels commu- n l’abaissement de 5 à 4% du taux
Directions Générales des Impôts naux. Les innovations apportées de la retenue relative aux opéra-
(DGI), des Douanes (DGD) et du par ce nouveau texte sont, entre tions d’aménagement en faveur
Trésor, de la Coopération Finan- autres : des Communes frontalières et/ou
cière et Monétaire (DGTCFM). sinistrées.
n l’intégration des Communes
Les recettes effectivement collec- d’Arrondissement à la répartition
tées peuvent être appréciées au des CAC à hauteur de 30% de la SITUATION DU RECOUVRE-
niveau des CAC des Communes et masse allouée à leur Communauté MENT
des ressources ordinaires de l’en- urbaine de rattachement ; Elle se présente par réseau comme
treprise. n l’uniformisation du taux de rete- indiqué dans le tableau ci-après :
nue de base à 40% des 70% au
DISPOSITIONS LEGALES profit des Communes, à l’exclusion

RECETTES RECOUVREES

Réseaux Exercice 2006 Exercice 2007

En millions En milliers En millions En milliers Poids


de F CFA d’euros de F CFA d’euros en %

Feicom/DGE 20 259 30 885 22 025 33 577 52

Feicom/Douane 10 614 16 181 11 314 17 248 27

Feicom 8 042 12 260 4 647 7 125 11

Feicom/Trésor 4 278 6 522 4 273 6 514 10

Total 43 193 65 848 42 259 64 465 100

Source : DR

NB : Contrairement à l’exercice F CFA), en 2007, cette réparti- au compte d’affectation spéciale


2006, où la présentation des tion intègre toutes les recettes diluée dans les recettes des
recettes par réseaux n’a pris en (FEICOM et Communes). Communes en 2006, fait l’objet
compte que la part des d’un budget séparé en 2007
Communes (26 848 millions de En outre, la provision destinée

40 RAPPORT ANNUEL 2007


Recouvrement des recettes

Il apparaît que la Division des Générale du Trésor (10%). L’effet de la subvention isolé, l’acti-
Grandes Entreprises (DGE) de la Par rapport à l’exercice 2006 où les vité des recouvrements s’est amé-
Direction Générale des Impôts a ressources collectées étaient de liorée d’environ 7 points entre 2006
produit l’essentiel des recettes 43 193 millions de F CFA, dont et 2007, grâce aux stratégies mises
(52%), suivie de la Direction 3 500 millions de F CFA de sub- en oeuvre au sein des réseaux Le
Générale des Douanes (27%), du vention, les recettes ont reculé de graphique ci-après illustre cette
FEICOM (11%) et de la Direction 934 millions de F CFA en 2007. répartition.

Recettes en millions de F CFA

25 000
2006
Montant

20 000

15 000
2007
10 000

5 000

Feicom/DGE Feicom/Douane Feicom Feicom/Trésor

Source : DR
Sociétés (IS), l’Impôt sur les faveur des Communes au cours de
Revenus des Personnes Physiques l’exercice 2007 et permet de faire
LES RECETTES COLLECTEES
(IRPP) et la taxe sur les jeux. des comparaisons avec les données
EN FAVEUR DES COMMUNES
Elles sont constituées des Cen-
times Additionnels Communaux de l’exercice 2006
assis sur la Taxe sur la Valeur Le graphique ci-après montre les
Ajoutée (TVA), l’Impôt sur les recettes effectivement collectées en

CAC COLLECTÉS

Réseaux Exercice 2006 Exercice 2007

En millions En milliers En millions En milliers Performance


de F CFA d’euros de F CFA d’euros en %

CAC/TVA 17 634 26 883 15 680 23 904 - 11

CAC/IS,IRPP,Jeux 9 214 14 046 13 465 20 527 48

Total 26 848 40 930 29 145 44 431 9

Source : DR

L’exercice 2007 laisse apparaître un de 9% par rapport à 2006. Par mance se présente comme indi-
accroissement des CAC de l’ordre types de recettes, cette perfor- quée dans le graphique ci-après :

1 La centralisation des CAC aux Communes par le FEICOM commence au cours de l’exercice 1998 – 1999 ;.

RAPPORT ANNUEL 2007


41
Recouvrement des recettes

CAC collectés et redistribués en Millions de F CFA

17 000 2006
15 000
Montant

13 000
11 000
9 000 2007
7 000
5 000
3 000

CAC/TVA CAC/IS, IRPP, autres

Source : DR

Depuis l’exercice 1998 – 1999, le plus fort taux de recouvrement des recettes a été réalisé en 2007.

CAC redistribués en millions de FCFA


30 000

25 000

20 000
CAC

15 000

10 000

5 000

98 -99 99 - 00 00 - 01 01 - 02 ET 02 2003 2004 2005 2006 2007


Exercice
Source : DR

élus locaux3 , des gadgets et 2006, soit une diminution de


autres. 20%.
LES RECETTES PROPRES
DE L’ENTREPRISE
Elles comprennent une frac- Au cours de l’exercice 2007, Les contributions respectives
tion des impôts locaux2 , les ces recettes se sont élevées à par nature de recettes sont
remboursements des prêts 13 114 millions F CFA mentionnées dans le tableau
consentis aux Communes, les (20 034 milliers d’euros) ci-contre :
subventions, les recettes issues contre 16 347 millions F CFA
de la vente des attributs des (24 921 milliers d’euros) en

2 CAC, impôt libératoire, patente, licence, taxe de transhumance, taxe de transit, taxe de transit du bétail
3 Attributs des Elus locaux (écharpes maires et adjoint au maire, cocardes, insignes, etc.)

42 RAPPORT ANNUEL 2007


Recouvrement des recettes

RECETTES RECOUVREES

Nature des recettes Exercice 2006 Exercice 2007

En millions En milliers En millions En milliers Performance


de F CFA d’euros de F CFA d’euros en %

CAC/IS,IRPP,Jeux 3 621 5 520 4 010 6 113 +11

CAC/TVA Douane 2 441 3 721 2 522 3 845 + 3

CAC/TVA hors Douane 2 370 3 613 2 587 3 944 +9

Total CAC 8 432 12 855 9 119 13 902 +8

Impôt libératoire 404 616 394 601 -2

Patente 644 982 692 1 055 +7

Licence 36 55 24 37 -33

Taxe sur le bétail 13 20 19 29 +46

Taxe de stationnement 444 677 469 715 +6

Taxe de transhumance 8 12 9 14 +13

Taxe de transit du bétail 12 18 13 20 +8

Recettes fiscales non libellées 1 511 2 304 1 166 1 778 -23

Total autres impôts locaux 3 072 4 683 2 786 4 247 -9

Intérêts des prêts aux CTD 156 238 116 177 -25

Remboursement de prêts par les CTD 886 1 351 781 1 191 -12

Remboursement de prêts par le personnel 135 206 161 245 +19

Total revenus financiers 1 177 1 794 1 058 1 613 -28

Autres recettes 3 664 5 589 151 230 -95

TOTAL 16 345 24 921 13 114 19 992 -20

Source : DR

Les CAC ont augmenté de 8%. En revanche, les autres impôts locaux ont baissé de 9%, à cause
notamment des recettes fiscales non libellées dont le rendement est en retrait de 345 millions par
rapport à 2006. En outre, du fait de la volonté de l’Organisme de ne pas asphyxier les Communes
par de lourds précomptes sur leurs quote-parts de CAC, les revenus financiers ont diminué de
28%. L’absence de subvention en 2007 a davantage réduit les ressources propres du FEICOM.

RAPPORT ANNUEL 2007


43
Etats financiers

L es principaux états finan-


ciers produits par l’entre-
prise sont :
n le compte administratif qui tra-
comptes qui prennent leur source
dans l’ordonnance n° 62/OF/4
du 7 février 1962, réformée par la
loi n° 2007/006 du 26 décembre
2007, portant régime financier du
intégré et informatisé au
FEICOM. A la fin des travaux du
consultant, la comptabilité géné-
rale de type privé OHADA
duit la gestion de l’ordonnateur à débouchera sur la production des
travers l’ensemble des recettes col- Cameroun, ont été approuvés par états financiers selon les standards
lectées et des dépenses engagées le Conseil d’Administration et internationalement reconnus
au cours d’un exercice ; transmis à la Chambre des Comp- (bilan, compte de résultat, tableau
tes de la Cour Suprême pour juge- financier des ressources et des
n le compte de gestion qui retrace ment. emplois). Ces états financiers sont
les opérations effectuées par certifiés par un cabinet d’expertise
l’Agent Comptable (comptable Dans le cadre de la modernisation comptable.
public placé auprès de l’entreprise) de sa gestion avec pour principal
et donne en outre la situation de la corollaire la production des états
trésorerie. financiers lisibles et fiables, le Le rapport d’étape fait ressortir le
MINEFI a financé la mise en bilan en grandes masses ci–après
A la clôture de l’exercice, ces deux place d’un système comptable au 1er janvier 2007 :

Exercice 2006

Réf NET
Actif Brut Amortis-
sements En millions de F CFA En milliers d'Euros

AZ Actif immobilisé 19 176 4 728 14 448 22 026

BK Actif ciculant 33 33 50

BT Total trésorerie 13 338 13 338 20 334

Total général 32 547 4 728 27 819 42 410


Source : DAF

Exercice 2006
Réf Passif
En millions de F CFA En milliers d'Euros
CP Capitaux propres 22 287 33 976

DF Dettes financières 636 969


DG Total ressources stables 22 923 34 946

DP Total passif circulant 4 896 7 464

DT Total trésorerie passif 0 0

Total général 27 819 42 410


Source : DAF

44 RAPPORT ANNUEL 2007


Etats Financiers

Quant à la gestion budgétaire de l’entreprise au cours de l’exercice, le tableau ci-après renseigne sur les niveaux
de mobilisation des ressources et des dépenses effectuées.

En millions de FCFA En milliers d'Euros


Rubriques
Communes FEICOM Total Communes FEICOM Total
Recettes recouvrées en 2006 26 848 16 345 43 193 40 930 24 918 65 848
Recettes recouvrées en 2007 29 145 13 114 42 259 44 431 20 034 64 465
- -
CAC redistribués aux Communes en 2006 26 202 - 26 202 39 945 - 39 945
CAC redistribués aux Communes en 2007 29 090 - 29 090 44 374 - 44 374
- -
Total dépenses 2006 26 202 11 107 37 309 39 945 16 933 56 878
Total dépenses 2007 29 090 12 921 42 011 44 374 19 698 64 092
Source : AC

• Investissements communaux
et dépenses de fonctionnement
Les ressources mobilisées Les dépenses effectuées
Elles se présentent de la manière Elles ont porté sur la redistribution
suivante: des CAC, les investissements com- L’élaboration du budget de l’entre-
munaux et le fonctionnement de prise a obéi à la prescription gou-
n Communes : 29 145 millions F vernementale qui est de consacrer
l’entreprise.
CFA (44 431 milliers d’euros) 2/3 pour les investissements au
sur des prévisions de 31 500 mil- profit des Communes et 1/3 des
lions F CFA (48 021 milliers • Redistribution des CAC
d’euros), soit un taux de réalisa- ressources pour son fonctionne-
Elle se fait de manière trimestrielle
tion de 92,52% ; ment, soit respectivement 15 533
sur la base d’un arrêté du Ministre
chargé des collectivités, suivant le millions F CFA (23 670 milliers
n FEICOM : 13 114 millions F
montant centralisé par le d’euros) et 7 271 millions FCFA
CFA ( 20 034 milliers d’euros) (11 084 milliers d’euros).
sur des prévisions de 24 800 mil- FEICOM. Le montant global
lions F CFA ( 37 807 milliers redistribué pour les quatre (04) tri- Ce budget a été réalisé à hauteur de
d’euros), soit un taux de réalisa- mestres est de 29 090 millions F 12 921 millions F CFA, soit 52%
tion d’environ 74,9%. CFA (42 011 milliers d’euros). en valeur relative.

RAPPORT ANNUEL 2007


45
Etats Financiers

(378 milliers d’euros). (19 990 milliers d’euros) au 31


décembre 2007. Le tableau en
Le résultat budgétaire
En mettant en rapport les recettes
et les dépenses effectuées, l’exer- La trésorerie donne la répartition en millions F
cice 2007 a généré une ressource La situation globale de la trésore- CFA entre les Communes et le
nette de 248 millions F CFA rie est de 13 113 millions F CFA FEICOM.

Communes FEICOM
Trésorerie
2005 2006 2007 2005 2006 2007

En millions de FCFA 2 283 8 744 11 302 1 457 4 592 1 810


Effet de la règle 1/3 - 2/3 - 3 061 447 - -3 061 -447
Ressources nettes disponibles des Communes 2 283 11 805 11 749 1 457 1 531 1 363
En milliers d'Euros 3 480 17 997 17 911 2 221 2 334 2 078
Source : AC

Répartition de la trésorerie en 2007

Communes
90%

FEICOM
10%

Source : AC

46 RAPPORT ANNUEL 2007


Etats Financiers

Les statistiques montrent que les du FEICOM augmentent en Les trésoreries présentées font
disponibilités des Communes 2006 et diminuent en 2007, du fait l’objet de comptes bancaires sépa-
sont sur une tendance haussière de l’apurement du plan social de la rés, pour plus de transparence et
de 2005 et 2007 tandis que celles restructuration. de lisibilité dans la gestion.

Trésorerie des Communes en millions de F CFA

12000

10000

8000

6000

4000

2000

0
2005 2006 2007
Source : AC

Trésorerie du FEICOM en millions de F CFA

2000

1500

1000

500

0
2005 2006 2007
Source : AC

RAPPORT ANNUEL 2007


47
Perspectives

L es principales actions
menées par l’équipe diri-
geante du FEICOM en
2007, avaient pour objectif, la
consolidation des acquis de la
conformité aux prescriptions du
DSRP.

Sur un tout autre plan, le décret pré-


en interne pour relever les défis de la
performance et de la modernisa-
tion.

sidentiel n° 2006/182 du 31 mai La mobilisation efficiente des


restructuration et l’arrimage de l’en- 2006, qui assigne un rôle d’intermé-
treprise à la modernité.
ressources issues de la fiscalité
diation financière au FEICOM pour publique.
le compte des CTD, vient mettre en Les stratégies implémentées ici vise-
Après un bilan globalement positif évidence la nécessité de développer
reconnu par le dernier Conseil de nouvelles stratégies en vue d’exé- ront à aller toujours plus loin dans
les objectifs de recettes à atteindre,
d’Administration, un regard pros- cuter cette mission de manière opti- dans la foulée des résultats satisfai-
pectif permet à l’organisme d’identi- male. La réflexion sur l’évolution du sants obtenus en 2007.
fier les nouveaux défis, de poser les L’harmonisation des barèmes de
FEICOM a donc conduit à la mise
jalons des principaux chantiers à notation des Agences Provinciales,
amorcer, en même temps que les sur pied par la tutelle technique, d’un le renforcement du système de veille
actions antérieurement engagées, comité de pilotage chargé de mener stratégique mis en place à la Cellule
seront poursuivies. l’étude stratégique relative à l’évolu-
tion du FEICOM. Les termes de du Contrôle de Gestion, l’améliora-
tion des relations avec les partenaires
référence ont été élaborés et l’étude de la chaîne du recouvrement, la
Une stratégie rénovée. proprement dite devrait se faire en mobilisation efficace des agents de
L’année 2008 sera l’occasion d’oeu- 2008, probablement avec l’appui de
recouvrement, la réactivation avec
vrer pour le renforcement du posi- l’AFD. Cette étude aboutirait à la l’aide de la tutelle technique, des
tionnement du FEICOM comme formulation de la stratégie globale comités départementaux des finan-
partenaire privilégié des Communes, de financement des CTD et aux sce- ces locales, sont, autant de stratégies
avec un appui constant et efficace au narii d’évolution du FEICOM vers à mettre en oeuvre parallèlement
processus de décentralisation. Un de nouveaux métiers. Par la suite, un aux études sur la recherche des res-
accent particulier sera mis sur la lutte Contrat de Performance engageant sources additionnelles menées par le
contre la pauvreté à travers l’amélio- le FEICOM vis-à-vis de ses parte- Gouvernement.
ration des interventions dans les naires d’une part, et vis-à-vis du
Communes, notamment avec l’en- Gouvernement d’autre part, sera La coopération au service du
trée en vigueur, dès 2008, du Code élaboré et soumis à la signature des développement local.
d’Intervention du FEICOM. Par ail- parties prenantes. Le FEICOM entend mener une
leurs, le top management de l’orga- politique de coopération plus enga-
nisme mettra un point d’honneur L’année 2008 sera également celle gée, en s’orientant vers de nouveaux
sur la mise en oeuvre des OMD et la de la poursuite des actions engagées partenaires. Ainsi, de nouveaux

48 RAPPORT ANNUEL 2007


Perspectives

contacts seront noués, notamment Il sera en outre question de poursui- de celles-ci. Le chantier de la réalisa-
avec les pays du Golfe Persique et la vre l’effort orienté dans l’appui à la tion de la cartographie des risques
Chine. formation des élus municipaux et du de l’organisme devrait connaître son
Les partenariats existants seront évi- personnel communal. achèvement.
demment renforcés.
Le programme de renforcement des
Par ailleurs, un accent sera mis sur la capacités du personnel, élaboré en
Le renforcement de la
volonté de l’organisme de se porter 2007 avec le Cabinet ADRH
culture de la performance.
Il se fera à travers :
en structure- relais, à l’effet de facili- /APAVE et cofinancé avec la GTZ ,
ter l’accès des Communes aux finan- n L’amélioration des outils d’aide à sera également poursuivi dans sa
cements PPTE. la décision (les tableaux de bord uti- phase de mise en oeuvre.
les à l’évaluation des performances)
Dans le cadre de la coopération mis en place en 2007, afin d’élever Le FEICOM envisage de compter
décentralisée, le FEICOM soutien- toujours plus haut, le niveau des avec les principes de la démarche
dra, comme par le passé, la partici- recettes recouvrées et partant, qualité. Une réflexion permettra
pation des Communes aux grands d’améliorer les montants des CAC à ainsi d’envisager la possibilité d’en-
fora internationaux tels que la Con- redistribuer. gager la structure dans le processus
férence Internationale Sister Cities de certification suivant la norme
and Municipal Organizations, le 6ème n La mise en place effective de la internationale ISO 9001 version
forum de l’Alliance Mondiale des Division de l’Audit Interne nouvel- 2000.
Villes Contre la Pauvreté, la mission lement créée qui devra permettre
économique et commerciale des entre autres, le renforcement du
Maires camerounais au Canada, la contrôle interne, la poursuite de Le suivi des carrières des personnels
1ère Conférence Mondiale sur la l’élaboration du manuel de procédu- ne sera pas en reste, puisqu’il sera
Diplomatie des Villes, etc… res internes et le contrôle du respect question de mettre en place un nou-

RAPPORT ANNUEL 2007


49
veau système de notation interactif, n le Comité d’Evaluation, qui réunit modernes. Ainsi, la mise en oeuvre
basé sur le nombre et la qualité des une fois par mois, le Directeur du Schéma Directeur d’Informa-
taches effectuées. Par ailleurs, une Général, les Directeurs et Sous tisation va se poursuivre. L’informa-
réelle politique de gestion des res- Directeurs sur les questions relatives tisation de la gestion financière et
sources humaines sera menée, avec au fonctionnement des services et comptable, de la gestion du patri-
un accent mis sur les mesures d’en- aux missions statutaires de la struc- moine, du recouvrement, de la ges-
cadrement du personnel et la forma- ture ; tion des ressources humaines et de
tion. La concertation continuera n le Comité Executif d’Entreprise,
la paie, la mise en place d’une comp-
d’être privilégiée et sera renforcée composé du Directeur Général, des tabilité à partie double, verront leur
par les cadres de réflexion mis en Directeurs et des responsables dési- aboutissement au cours du prochain
place par le Directeur Général, gnés, et chargé de la coordination exercice. L’extension du réseau local
notamment : des activités du Comité de Direction sera également l’un des chantiers
et du Comité d’Evaluation. d’envergure envisagés.
n Le Comité de Direction, qui réunit
quotidiennement les Directeurs et
Sous Directeurs autour du Directeur La quête de modernité. Au total, 2008 sera une année déter-
Général trois fois par semaine, afin de Le chantier de l’informatisation res- minante dans la poursuite des
procéder au suivi des activités de tou- tera au coeur de la volonté d’obéir actions engagées en vue de l’atteinte
tes les unités ; aux exigences des entreprises des missions assignées à l’organisme.

50
1
RAPPORT ANNUEL 2007

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