Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
ET D'INTERVENTION INTERCOMMUNALE
Le partenaire privilégié du développement local
D
S.E. Monsieur Paul BIYA
Président de la République du Cameroun
6 n Glossaire
7 n Le mot du Président du Conseil
d’Administration
8 n Le comité de rédaction
9 n L’avant propos du
Directeur Général
n La reconfiguration de la 10
carte communale
n Les nouveaux outils de travail 11
18 n Le financement du
développement local
4
RAPPORT ANNUEL 2007
n Le code d’intervention du FEICOM (CIF) 26
n La formation des élus municipaux 30
6
RAPPORT ANNUEL 2007
Mot du Président
du Conseil
d’Administration
A
Le renforcement du processus de décentralisation
mieux avertie et plus exigeante. Le
travers l’important décret du Le fort taux de renouvellement des nouveau Code d’Intervention vise à
24 avril 2007, le Président de la exécutifs communaux à l’occasion garantir plus de transparence et
République, Son Excellence des élections municipales du 22 juillet d’équité dans les interventions du
Monsieur Paul BIYA, a procédé à la 2007 a en effet confirmé que les Fonds.
création de cinquante neuf nouvelles populations sont de plus en plus exi-
Communes, témoignant une fois geantes. Elles n’hésitent plus à utiliser L’accompagnement dans la gestion
encore son souci maintes fois réaffirmé le bulletin de vote pour sanctionner des moyens ainsi mis à la disposition
de renforcer et d’approfondir le proces- ceux qu’ils ont choisis et qui n’ont pu des Communes par l’organisme dans
sus de décentralisation en cours dans traduire en réalisations concrètes sur la réalisation des projets de dévelop-
notre pays. le terrain, leurs attentes. L’année 2007 pement, exige aussi le renforcement
a donc marqué à la fois, la poursuite des capacités des gestionnaires muni-
Ces créations nouvelles participent de la mise en oeuvre du processus de cipaux. C’est pourquoi, dans le cadre
incontestablement à une reconfigura- décentralisation impulsé par du séminaire national de formation
tion des territoires dans le sens d’une Monsieur le Président de la des Maires tenu en novembre et
plus grande cohérence des niveaux de République d’une part et l’expression décembre 2007, en plus de sa contri-
développement et du renforcement du dynamisme de la démocratie bution financière aux côtés du
des capacités de gestion de nos princi- locale d’autre part. CEFAM et sous la coordination du
pales agglomérations, confrontées aux Ministère de l’Administration territo-
défis de la modernité et de l’urbanisa- Pour le Fonds Spécial d’Equipement riale et de la Décentralisation, le FEI-
tion dans la quête d’une gestion de et d’Intervention Intercommunale COM a apporté son expertise aux
proximité et la mise à la disposition des (FEICOM), le nouvel environnement chefs des exécutifs municipaux à tra-
populations tant urbaines que rurales appelle bien évidemment à plus d’an- vers la participation de ses cadres dans
des services essentiels. La prise en ticipation pour mieux prendre en l’équipe des formateurs. Au-delà des
compte des réalités locales et la réponse compte les attentes des Maires. Il communications spécifiques qu’ils
aux différentes sollicitations exprimées commande aussi plus de profession- ont faites, l’occasion a également été
par les populations justifient ce que nalisme dans ses relations avec les donnée à ces cadres de présenter dans
d’aucuns pourraient considérer Communes. ses divers contours la nouvelle dyna-
comme un émiettement de l’institution mique qui guide le fonctionnement
communale. La solidarité intercommu- Face à des exécutifs municipaux actuel de la « banque des Communes »
nale à travers la coopération décentrali- ambitieux et conscients de leurs res- et, de recueillir des suggestions et
sée et le regroupement des Communes ponsabilités devant leur électorat, l’en- doléances fort pertinentes.
sous la forme des syndicats sont à treprise a dû revoir ses procédures
même de répondre à ces préoccupa- d’intervention. C’est la raison pour L’année 2007 a donc été une année
tions. laquelle, son Conseil d’Administra- pleine. Elle qui a vu le choix démocra-
tion s’est réuni quatre fois au cours de tique s’exprimer dans toutes les
Les créations nouvelles résultent enfin l’année pour étudier les propositions Communes du Cameroun et la pour-
et conformément à la loi, de la déloca- de la Direction Générale, dans l’opti- suite des efforts au niveau du FEI-
lisation des anciennes Communes que d’améliorer la qualité des presta- COM pour l’arrimer à un contexte
rurales qui cohabitaient jusque-là sur le tions en faveur des Communes. caractérisé par l’arrivée des Maires
même espace que les Communes dites plus regardants des prestations qui
urbaines. Le nouveau Code d’Intervention du leur sont offertes.
FEICOM (CIF) adopté par le Conseil
Ainsi, les textes présidentiels consa- d’Administration lors de sa session du Je souhaite aux uns et aux autres, non
crent la proximité comme clé de voûte 16 novembre 2007 fait partie de ces seulement une bonne lecture mais
de toute politique de décentralisation à outils visant à fiabiliser les relations de aussi et surtout, un bon usage du pré-
travers le transfert effectif des respon- l’organisme avec ses partenaires privi- sent rapport d’activités.
sabilités de l’Etat central aux échelons légiés que sont les Communes. Le
les plus proches de la population dont FEICOM est ainsi déterminé à se
les préoccupations à la base seront conformer aux exigences d’une entre-
mieux connues et mieux prises en prise moderne de financement devant
Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration
Suzanne NGANE
Directeur de la Coopération et du Partenariat
de la Communication et des Archives
Jean Aloïse BIWOLE
Directeur des Concours Financiers
Coordination technique : et du Développement Local
Georges BOUDET ETOUNDI
Directeur Administratif et Financier
Daniel-Elisé NTYE NTYE
Chef de la Cellule de la Prospective
et de la Stratégie
Elias AYUK
Clément TANDA
Traduction et révision : Eric MEKINDA BILOUNGA
Annick BAHOUNOUI
Valérie NDJIKI
Melanie MEGOUO
8 Appui logistique : Fatou ANNUEL
MEKA2007
RAPPORT
Lydia EKO
Avant Propos
du Directeur Général
2
Mieux répondre aux exigences des élus
007 a été pour le Fonds triellement par la Direction des Décentralisées (CTD).
Spécial d’Equipement et Etudes, de la Planification, du Le CIF et le CCFF s’inspirent des
d’Intervention Intercommunale Contrôle de Gestion et de exemples marocain et français du
(FEICOM), l’année de la mise en l’Informatique. Fonds d’Equipement Communal
oeuvre de la nouvelle organisation, de La conjugaison du nouvel organi- (FEC) et de DEXIA Crédit Local
nouveaux outils de travail et d’évalua- gramme et de ces nouvelles métho- auprès desquels, des missions d’étu-
tion des structures. des de travail a permis l’atteinte d’ob- des ont été conduites.
jectifs tant quantitatifs que qualitatifs,
En effet, l’organigramme adopté par pour ce qui est de la réalisation des Avec la création d’une soixantaine de
le Conseil d’Administration en missions. Communes par le Président de la
novembre 2006 a été mis en applica- République et les élections municipa-
tion. Essentiellement allégé (le En ce qui concerne le recouvrement les qui s’en sont suivies, le Cameroun
FEICOM passe de 10 à 5 Directions), des recettes en 2007, le Fonds a cen- a connu un renouvellement des exé-
il est centré sur la réalisation de ses mis- tralisé et redistribué aux Communes cutifs municipaux à près de 80 %.
sions. L’on a ainsi pu apprécier tout au 29 090 millions de FCFA (44 274 Aussi, le FEICOM est-il plus que
long de l’année, sa fonctionnalité. milliers d’Euros), soit un taux de jamais appelé à maintenir le cap de la
progression de 11,02% en valeur rela- modernisation afin de mieux répon-
Il fait ressortir de manière lisible les tive par rapport à 2006. Par ailleurs, dre aux exigences des élus.
missions statutaires de l’organisme 237 projets communaux ont été
avec une Direction des Concours financés. C’est dans ce contexte qu’avec son
Financiers et du Développement partenaire de la coopération alle-
Local, liaison directe entre la Toujours dans le but de rendre plus mande, GTZ, une importante étude
Direction Générale et les investisse- lisible l’action de l’entreprise, le sur le renforcement des capacités du
ments au profit des Communes sur le Conseil d’Administration a adopté personnel du FEICOM a été menée.
terrain ; la Direction de la Coopéra- lors de sa 7e session extraordinaire du Elle a permis d’identifier les besoins
tion, du Partenariat, de la 16 novembre 2007, le Code en formation et d’élaborer une feuille
Communication et des Archives d’Intervention du FEICOM (CIF). de route pour une meilleure gestion
ouvre le FEICOM sur le monde à Celui-ci fixe les règles relatives aux des ressources humaines.
travers la mise en place de relations concours financiers et non financiers
avec les organismes de développe- accordés aux Communes pour la réa- Enfin, 2007 est également l’année des
ment et la recherche de financements. lisation de leurs investissements. 30 ans du FEICOM. Anniversaire
La Direction du Recouvrement passé dans la sobriété au mois de
quant à elle, est orientée vers l’analyse Ce Code fait également la promotion mars car, l’organisme, bien qu’ayant
et la mise en place des stratégies visant de l’intercommunalité, en encoura- atteint l’âge de la maturité, essayait des
à augmenter les ressources financières geant le regroupement des Commu- habits neufs.
dédiées. nes dans la réalisation de projets d’in-
térêt commun. Le CIF est assorti d’un Une avancée importante a donc été
Concomitamment, de nouvelles Comité des Concours Financiers du réalisée et des réflexions sont en
méthodes de travail ont été instaurées. FEICOM (CCFF) qui est l’instance cours sur l’évolution du FEICOM...
Elles permettent d’évaluer mensuelle- consultative placée auprès du
ment les performances des dix Directeur Général pour examiner les Bonne lecture.
Agences Provinciales. Au niveau du demandes de financements formulées
siège, cette évaluation est faite trimes- par les Collectivités Territoriales
Le Directeur Général,
Philippe Camille AKOA
L
la Carte Communale
e décret présidentiel n° munes sur plusieurs arrondisse- sente telle qu’illustrée par la carte
2007/117 du 24 avril 2007, ments. ci-dessous.
portant création de nouvel-
les Communes, a modifié le pay- Cette reconfiguration des cartes Le scrutin municipal du 22 juillet
sage communal camerounais. Le administrative et communale 2007 a permis de constater le dyna-
nombre des Communes est ainsi accélère le processus de décentra- misme de la démocratie locale avec
passé de 339 à 366. Le ressort ter- lisation consacré par la un renouvellement de près de 80%
ritorial de ces nouvelles entités Constitution, et renforce la parti- des conseils municipaux issus de
vient épouser les contours de la cipation des populations à la ges- diverses formations politiques.
carte administrative issue du décret tion des affaires locales.
présidentiel n° 2007/115 du 13 Cette reconfiguration interpelle le
avril 2007, mettant ainsi un terme Ainsi, la nouvelle répartition des FEICOM dans ses missions d’ac-
aux chevauchements de Com- Communes par province se pré- compagnement des Communes.
Légende de PROVINCE
PROVINCES
ADAMAOUA
CENTRE
EST
EXTREME-NORD
LITTORAL
NORD
NORD-OUEST
OUEST
SUD
SUD-OUEST
Adamaoua Centre Est Extrême- Littoral Nord Nord- Ouest Sud Sud- TOTAL
Nord Ouest Ouest
En 2004 17 70 32 45 31 19 32 41 25 27 339
En 2007 22 71 33 48 35 21 34 42 29 31 366
D
de travail
ans un souci de perfor- Etudes, de la Planification, du la gestion du personnel (10 points),
mance, l’année 2007 a été Contrôle de Gestion et de du patrimoine (10 points), ainsi qu’au
consacrée à l’expérimen- l’Informatique (DEPCGI) a mis sur suivi du portefeuille des projets (20
tation de nouveaux outils de pied les principaux outils ci-après : points).
contrôle, de pilotage et d’aide à la METRICS, INDIGO, INDIGO
décision, ainsi qu’à l’élaboration MENSUEL, TREND ANALY- 3 ) R EL A TI O N S P U BL I Q U ES
des procédures internes. SIS, KPI. Cette rubrique évalue le nombre de
contacts avec les partenaires (Maires,
A- LES OUTILS DE CONTROLE I- LES METRICS autres partenaires, responsables
ET DE PILOTAGE Il s’agit d’un outil d’auto évaluation locaux des régies financières et des
Lors de sa session du 28 novembre basée sur les missions assignées à ministères sectoriels) et leur impact
2006, le Conseil d’Administration a chaque structure du Siège. La perfor- sur les activités du FEICOM. Les 10
adopté un nouvel organigramme mance de la structure est mesurée à points attribués sont répartis par type
dans lequel on retrouve une partir de deux paramètres : le taux et d’interlocuteur.
Direction en charge du Contrôle de le délai de réalisation des objectifs
Gestion (DEPCGI). consignés dans les plans d’actions. Tous les INDIGO d’un mois sont
transmis au Siège accompagnés
Parmi les missions assignées à cette L’addition de tous les scores obtenus d’une note de conjoncture, au plus
structure devenue opérationnelle en par activité permet de déterminer la tard le 10 du mois suivant.
2007, figurent en bonne place : note globale de la structure au cours
n le contrôle et l’évaluation du fonc- de la période de référence. En outre, La Cellule de Contrôle de Gestion
tionnement des services ; chaque METRICS doit être transmis (CCG) exploite ces données et com-
à la hiérarchie avec une note de plète le tableau de bord par le calcul
n l’élaboration du budget, l’analyse et conjoncture visant à justifier les écarts des notes à attribuer à chaque
le suivi de son exécution ; éventuellement observés. Agence. L’addition de l’ensemble des
n le contrôle préalable des actes scores permet d’obtenir la note finale
de gestion ayant une incidence II- LES INDICATEURS GENERAUX sur 100 points à partir de laquelle, on
financière ; DES OPERATIONS (INDIGO) déduit la note définitive sur 20.
n la conception et la tenue régu- Pour chaque domaine d’activités, ils
lière des tableaux de bord per- permettent d’évaluer mensuellement La CCG analyse également la note de
mettant d’apprécier la marche les performances réalisées par chaque conjoncture jointe et transmet au
et les performances des services ; Agence Provinciale. Les INDIGO se Directeur Général chaque Tableau
déclinent en trois Tableaux de Bord de Bord accompagné d’un rapport
n l’élaboration des procédures ; notés sur 100 points : « data reporting de synthèse et d’un projet de lettre à
n la participation à la fixation et à la » 50 points, « management reporting adresser au Chef d’Agence, soit pour
mesure du niveau de réalisation des » 40 points et « relations publiques » le féliciter, soit pour lui faire part des
objectifs de performance assignés 10 points. Ces indicateurs généraux manquements observés et des cor-
aux structures ; sont constitués d’indicateurs spécifi- rections nécessaires.
ques définis par type d’activité.
n l’information régulière de la Direc-
tion Générale sur la qualité du 1 ) D A T A R E PO R T I N G
III- INDIGO MENSUEL
fonctionnement et du rendement Ce tableau de bord récapitule l’en-
des services ; Il concerne essentiellement les activi- semble des notes obtenues par les 10
tés liées au recouvrement des recettes Agences Provinciales. On y retrouve
n toute investigation à la demande (25 points) et à la gestion de la régie un classement par ordre de mérite, la
du Directeur Général. d’avance (25 points). moyenne générale de l’ensemble des
Agences pour le mois en cours et la
Dans le cadre de l’accomplissement 2) MAN AGE MEN T REP ORTIN G moyenne de chacun des deux mois
desdites missions, la Direction des Il concerne toutes les activités liées à précédents.
On y retrouve, pour une période de référence donnée, des n la moyenne générale des 10 Agences ;
rubriques telles que : n les trois premières Agences.
V - KPI
Le KPI ou Key Performance Indicator est une com- n le niveau de recouvrement des recettes ;
pilation de tableaux de bord mensuels pour une n certains aspects relatifs à la gestion du Chef d’Agence.
période de référence donnée (trimestre, semestre,
Ces outils de contrôle et de pilotage permettent dé-
année). Cette compilation est assortie des objectifs
sormais à la Direction Générale de disposer de façon
chiffrés, fixés par activité et des moyens mis à la dis-
régulière des informations relatives aux performances
position des Agences.
réalisées par chaque structure et de pouvoir réorien-
ter les options stratégiques en temps opportun. Ils
On y trouve entre autres rubriques :
ont également contribué à créer une saine émulation
n le classement des 10 Agences par ordre de mérite ;
entre les structures et à développer la culture du résul-
n le taux de consommation de la régie d’avance ; tat au sein du personnel.
A u-delà de l’accomplisse-
ment de ses missions de
service public, le FEI-
COM a fait sienne la notion de
citoyenneté en assumant pleine-
Le 07 février 2007, dans le cadre
de la semaine de la jeunesse, une
vingtaine d’élèves de la filière
comptabilité du Lycée Technique
d’Akonolinga se sont imprégnés
d’un encadrement approprié sous
la supervision d’un responsable de
la structure d’affectation et celle
en charge des ressources humai-
nes.
ment sa responsabilité sociale. En de la pratique comptable au FEI-
plus du paiement régulier de ses COM. Chaque période de stage est sanc-
cotisations sociales (CNPS, FNE, tionnée par la production d’un
CFC, etc.), l’organisme s’est parti- Toutes ces visites se sont clôturées rapport donnant droit à une
culièrement illustré par l’encadre- par des échanges entre les visi- Attestation. L’exploitation de ce
ment de la jeunesse. teurs et le Directeur Général. rapport prend en compte toutes
les observations pertinentes des
Ainsi, au cours de l’année, le FEI- stagiaires visant l’amélioration des
COM a accueilli des élèves et étu- STAGES ACADEMIQUES ET
méthodes ou conditions de travail
diants dans le cadre de visites d’en- INSERTION SOCIO-
de l’entreprise.
treprise et de stages académiques. PROFESSIONNELLE
Il a en outre participé aux côtés Au cours de l’année, l’organisme a
des jeunes, à de multiples foires et encadré quatre-vingt-dix stagiaires
salons des étudiants. venant de plusieurs institutions
FOIRES ET SALONS DES
universitaires nationales et étran-
ETUDIANTS
gères de l’enseignement public et Le FEICOM s’est également dis-
privé. Cette initiative s’inscrit dans tingué par sa participation à la
Bourse Junior Entreprise et au
Une trentaine d’étudiants de le cadre de sa contribution à la for-
VISITES D’ENTREPRISE
premier Salon International de
l’Ecole Supérieure des Sciences mation pratique et professionnelle l’Etudiant organisés par le Minis-
Economiques et Commerciales des jeunes diplômés, en vue d’une tère de l’Enseignement Supé-
(ESSEC) de l’Université de meilleure insertion socio profes- rieur, à la foire des étudiants de
Douala, soucieux d’établir un lien sionnelle. l’Université de Dschang, ainsi
entre les enseignements théori- La sélection des stagiaires s’est qu’au salon de l’Entreprise orga-
ques reçus et le fonctionnement faite sur la base de l’adéquation nisé par l’ESSEC.
pratique de l’organisme, a entre leur formation et les activités
séjourné au FEICOM du 05 au menées par les différents services En définitive, ces actions par les-
06 février 2007. Le thème central du FEICOM. Au début de leur quelles l’entreprise affirme sa
de leur visite portait sur les oppor- stage, des sujets d’études sont citoyenneté permettent à la jeu-
tunités de création d’entreprises arrêtés de commun accord entre nesse d’acquérir des outils suscep-
au sein des Collectivités Terri- l’organisme et les stagiaires. Ces tibles d’assurer son insertion
toriales Décentralisées. derniers bénéficient par ailleurs socio-professionnelle.
NOMBRE
INSTITUTIONS D’ETUDIANTS
ENAM NOMBRE
02
INSTITUTIONS D’ETUDIANTS
ENSTP 08
ENAM 02
ESSEC DE DOUALA 06
ENSTP 08
ESSTIC 01
ESSEC DE DOUALA 06
IRIC 03
ESSTIC 01
ISSEA 01
IRIC 03
UNIVERSITE DE DOUALA 05
ISSEA 01
UNIVERSITE DE DSCHANG 01
UNIVERSITE DE DOUALA 05
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE FOTSO VICTOR 01
UNIVERSITE DE DSCHANG 01
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE 08
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE FOTSO VICTOR 01
UNIVERSITE DE YAOUNDE I 02
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE 08
UNIVERSITE DE YAOUNDE II, SOA 08
UNIVERSITE DE YAOUNDE I 02
Source : DAF
UNIVERSITE DE YAOUNDE II, SOA 08
L
développement local
'entraide entre les Commu- nes ci-après : n équipements
de fonction (hôtels
nes par les contributions n approvisionnement en eau
de ville) ;
de solidarité, les avances de potable (construction de puits, de n routes et ponts ;
trésorerie et le financement des forages, de châteaux d'eau et de
travaux d'investissement commu- n infrastructures d’éducation (cons-
réseaux) ;
naux et intercommunaux, consti- truction d’écoles et fourniture de
tuent les missions premières assi- n appui au fonctionnement des tables bancs) ;
gnées au FEICOM par le décret Communes (paiement des arrié- n infrastructures de santé (cons-
présidentiel n° 2000/365 du 11 rés de salaire, réhabilitation et truction de centres de santé) ;
décembre 2000, modifié et com- entretien du matériel roulant,
plété par celui n° 2006/182 du 31 arriérés de paiement de diverses n projets en partenariat avec le
mai 2006. factures ...) ; PNDP.
Dans la continuité des acquis de n appui
à la coopération inter- L'engagement du FEICOM à
l'exercice précédent, la Direction communale et décentralisée ; appuyer les investissements et le
des Concours Financiers et du n électrification
(construction ou fonctionnement des Communes
Développement Local et les 10 extension de réseaux, éclairage est illustré par le tableau 1 qui pré-
Agences Provinciales ont assuré public) ; sente les prévisions budgétaires,
en 2007, l'accompagnement à la ainsi que l’état des consomma-
maîtrise d'ouvrage et la mise à dis- n aménagements d’espaces com- tions en fin d’exercice.
position de concours financiers merciaux (marchés, boutiques,
pour 237 projets, dans les domai- abattoirs, gares routières) ;
Avances de trésorerie sur fonds de contrepartie 1 250 1 908 120,7 184 10%
Prêts sur Apports en Ressources Définitives 1 105 1 687 414,6 633 38%
Provisions pour apurement de la dette communale 1 000 1 527 352,6 538 35%
Source : DAF
A l’examen de ce tableau, il appa- accordée aux projets sociaux dont efforts dans l'aménagement
raît que les investissements com- la partie en contribution de soli- d'équipements de production
munaux ont été réalisés à hauteur darité représente au moins 2/3 du d'eau potable dans le but de
de 6,206 milliards FCFA (soit financement, et d’autre part, par la contribuer à l’atteinte de l'objectif
9,475 millions d’Euros), dont faible capacité d’endettement des national (DSRP) et mondial
3,527 milliards FCFA (soit Communes. (OMD).
5,384 millions d’Euros) pour les
contributions de solidarité (partie Par ailleurs, la consommation des A travers une approche synergi-
non remboursable du concours investissements communaux re- que associant l'Agence d'Electri-
financier) et 1,178 milliard FCFA lativement basse, résulte de l'al- fication Rurale (AER), l’entreprise
(soit 1,799 million d’Euro) pour longement de la durée du cycle s’est employée à améliorer le
les investissements financiers. des projets, consécutif à la lente confort des populations en finan-
appropriation de la maîtrise d’ou- çant des projets d’électrification
Le taux de réalisation budgétaire vrage par les Communes et le dans plusieurs Communes.
(TRB) moyen de 40% reste faible, contexte de fin de mandat des
malgré un accroissement notoire exécutifs municipaux.
de 35% par rapport au TRB de
29,6% observé l’exercice précé- Les fonds destinés au finance-
PROJETS ACHEVES
dent. ment du développement local ont Sur les 321 projets pour un coût
été consacrés prioritairement à d’objectif de 12,614 milliards
La ligne contribution de solidarité l'achèvement de projets relancés FCFA (soit 19,257 millions
a été la plus consommée avec un au cours de l'exercice 2006, la d’euros) qui constituent le porte-
TRB de 73%, celle des investisse- poursuite des projets en cours, feuille de l’entreprise en début
ments financiers qui regroupe les l’engagement dans de nouveaux
prêts aux Communes ayant un projets et l’appui à l'institution d’exercice, 159 projets (soit près
TRB de 17%. Cet écart se justifie communale. de la moitié) ont été achevés
d’une part, par la prépondérance Le FEICOM a poursuivi ses (tableau 2).
Montant
figure 1
19%
12%
39%
14%
Source : DCFDL
4%
2%
Les avances de trésorerie représentent 39% des projets achevés (figure 1), soit 633,56 millions
de FCFA (967 milliers d’euros) de décomptes payés, comme indiqué dans le tableau 3.
Source : DCFDL
Dans le cadre de l’amélioration de tion au partenariat avec le 113,4 milliers d’Euros) dont
l’accès à l’éducation, la fabrication Programme National de 58,7% destinés à l’aménagement
de 9150 tables bancs a été finan- Développement Participatif d’espaces commerciaux et 36,3%
cée. (PNDP), le FEICOM a payé des aux projets d’électrification
décomptes pour un montant total (tableau 4).
Par ailleurs, au titre de sa contribu- de 74,276 millions FCFA (soit
Equipements de fonction
7%
PNDP
12%
Equipements culturels
2% Infractructures commerciales
1%
Equipements de production
9%
Equipements de santé
3%
figure 2 Equipements scolaires Source : DCFDL
37%
PROJETS EN COURS
A la fin de l’exercice, 78 projets sont en cours d’exécution (tableau 5).
Projets en cours
Routes et ponts Adduction d'eau
6% 34%
Espaces culturels
3%
Avances de trésorerie
3%
Equipements de fonction
18% Electrification
15%
Source : DCFDL
Figure 3 Equipements commerciaux
10%
NOUVEAUX PROJETS Ces nouveaux engagements s’élè- 54%. Les projets financés par une
vent à 2,699 milliards de FCFA combinaison de prêt et contribu-
Par la signature de conventions (soit 4,121 millions d’Euros). tion de solidarité représentent
avec les Communes, le FEICOM Les contributions de solidarité 27% et les avances de trésorerie
a engagé le financement de 87 tiennent le haut du pavé avec 19%. (Tableau 6)
nouveaux projets.
Prêt/Contribution
de solidarité
Contribution
de solidarité
Avance de
trésorerie
0 500 000 000 1 000 000 000 1 500 000 000 2 000 000 000
Montants en FCFA
Figure 4 Source : DCFDL
L’amélioration de l’accès aux ser- 15% aux infrastructures routières. l’institution communale, avec
vices de base reste la priorité avec La réalisation des équipements de 18% des engagements. (Tableau 7,
19% des financements accordés à fonction à l’instar des hôtels de figure 5)
l’eau potable, 19% à l’éducation et ville participe au renforcement de
5% AEP
Appui à la coopération
4% Equipements de production
1% Equipements de santé
8% Routes et ponts
Véhicules
2%
1%
figure 5
A la fin de l’exercice, près de 160 demandes sont déjà en cours d’examen au niveau des services techniques
centraux et l’accroissement du nombre de Communes (de 339 à 366) laisse présager une variation positive
importante des demandes de financement en 2008.
L
du FEICOM (CIF)
a création du Fonds Spécial notamment par des contributions d’études au Fonds d’Equipement
d’Equipement et d’Inter- de solidarité et des avances de tré- Communal (FEC) du Maroc et à
vention Intercommunale sorerie ; DEXIA Crédit Local de France
(FEICOM) en 1974, participait n le financement des travaux d’in-
et d’autre part, les préoccupations
de la volonté des pouvoirs publics des élus locaux ainsi que l’exploi-
vestissement communaux ou
d’assurer le développement har- tation d’une abondante documen-
intercommunaux ;
monieux de toutes les tation provenant d’autres organis-
Communes camerounaises. Il n la couverture des frais relatifs à mes de financement du dévelop-
était question de trouver le meil- la formation du personnel com- pement local, la Direction
leur moyen pour leur fournir de munal et du personnel d’état-civil ; Générale a élaboré un Code
façon cohérente, des équipements n la centralisation et la redistribu-
d’Intervention l’a présenté au
collectifs. Conseil d’Administration. Ce
tion des centimes additionnels
communaux. code a été adopté lors de la ses-
Depuis trente ans en effet, le sion du 16 novembre 2007.
FEICOM apporte aux Commu- Mais aucun cadre juridique oppo-
nes une assistance financière et sable aux Magistrats Municipaux 2. Présentation du Code
technique dans l’optique de favo- n’a défini les modalités par les- d’Intervention du FEICOM
riser leur développement et l’amé- Le Code d’Intervention du
quelles le FEICOM devait rem-
lioration du cadre de vie des FEICOM détermine les règles
plir ces missions ainsi assignées
populations. Ainsi, les statistiques qu’applique l’organisme dans ses
par les pouvoirs publics.
révèlent que depuis 1978, l’orga- actions au profit des Communes
nisme a financé un millier de pro- et leurs groupements. Il précise les
En l’absence de règles précises, le
jets. Mais ces interventions ont conditions d’éligibilité aux finan-
FEICOM s’est donc retrouvé en
posé des problèmes de rationalité, cements, la typologie des inter-
train de financer des projets par-
d’objectivité et d’équité. D’où le ventions, la structuration des
fois en dehors de son objet, com-
Code d’Intervention du concours financiers, les modalités
promettant la reconstitution des
FEICOM (CIF). de signature des conventions, de
fonds de mutualité gérés par l’en-
treprise. Toute chose qui, ne per- gestion des fonds de coopération
1. Les raisons de la mise en mettant pas d’assurer un dévelop- et de remboursement des prêts.
place d’un Code pement harmonieux de l’ensem-
Intervention
ble des Communes, a entravé Le CIF dispose clairement que le
Les deux audits réalisés en 2003 et l’exercice du rôle de régulateur de FEICOM ne finance que des
2005 respectivement par le la gestion communale et de prin- projets portés par les Communes
Contrôle Supérieur de l’Etat et le cipal promoteur de la solidarité ou leurs groupements, excluant
groupement de cabinets intercommunale qui incombe à ainsi toute interférence. Il fixe en
2AC/ACP ont, de façon una- l’organisme. outre le plafond de financement
nime, remis en cause les modalités accordé à une Commune au
d’intervention du FEICOM. Les Les recommandations de l’audit cours du même exercice à 10% du
auditeurs ont en effet relevé que réalisé par le groupement de cabi- budget d’investissement.
l’allocation des concours ne repo- nets 2AC/ACP avaient juste
sait pas toujours sur des critères retenu la révision tant dans le fond Outil de promotion de l’inter-
objectifs et équitables, en l’ab- que dans la forme des conven- communalité arrimé aux nou-
sence d’un document formel, tions de financement que le FEI- velles lois de décentralisation
régissant les interventions et pré- COM signait avec les Communes. Le Code d’Intervention du
cisant la nature des projets à finan- Sur prescription du Conseil d’Ad- FEICOM s’inspire largement des
cer par l’organisme. Le décret pré- ministration, la Direction Géné- dispositions des lois de décentrali-
sidentiel n° 2000/365 du 11 rale a mené un travail en profon- sation. Il offre ainsi aux
décembre 2000 modifié par le deur consistant non seulement à Collectivités Territoriales
décret n° 2006/182 du 31 mai revoir ces contrats, mais aussi à Décentralisées (CTD) l’opportu-
2006 portant réorganisation du définir l’ensemble des procédures nité de financer les projets rele-
FEICOM, précise certes en son d’intervention de l’entreprise. vant des compétences qui leur
article 4 que ses principales mis- sont transférées en vue d’assurer
sions sont : Ainsi, prenant en compte d’une leur développement aux plans
n l’entraide entre les Communes, part, les résultats de deux missions économique, environnemental,
éducatif, sanitaire, social, etc. populations. Ces interventions se applicables selon le cas.
Par ailleurs, le CIF accorde une déclinent en plusieurs types de Les concours financiers
place particulière aux finance- projets d’utilité publique. Elles Conformément au CIF, le
ments des actions des groupe- peuvent se faire sous la forme FEICOM accorde aux
ments de Communes, favorisant d’un concours financier ou d’un Communes ou à leurs groupe-
ainsi la promotion de la coopéra- concours non financier. En tout ments, des concours financiers
tion et de la solidarité intercom- état de cause, elles visent obligatoi- pour des projets touchant de
munales, une des options fortes rement l’intérêt général. nombreux secteurs en vue d’amé-
des lois de décentralisation. Les projets financés peuvent selon liorer le cadre de vie et impulser le
leur finalité générer ou non des développement local. Ces
Outil de développement local ressources. Il appartient au concours financiers peuvent pren-
Le CIF liste les interventions au FEICOM et à la Commune ou au dre la forme d’un prêt ou d’une
profit des Communes ou de leurs groupement de Communes solli- contribution de solidarité (sub-
groupements qui participent à citant un appui de s’accorder sur vention) ou alors d’un mixage des
l’amélioration du cadre de vie des les modalités de financement deux. (voir encadré).
CONCOURS FINANCIERS
Le FEICOM intervient par concours financiers au profit des Communes ou de leurs
groupements sur les aspects suivants :
L' énumération des différents projets contenus dans le Code d’Intervention du FEICOM et qui peuvent
faire l’objet d’un financement au profit des Communes et de leurs regroupements n’a pas un carac-
tère exhaustif.
Les projets sociaux par exemple, qualifié notamment dans les type de projet, et les frais finan-
bénéficient de 90% de finance- domaines de la planification, de ciers (taux d’intérêt) revus à la
ment sous forme de contribution l’aménagement du territoire et du baisse, pour favoriser l’accès des
de solidarité, la Commune partici- montage des projets. Communes aux produits du
pant à hauteur de 10% représen- FEICOM.
tant l’Apport en Ressources Ainsi, sous la houlette de la tutelle
Définitives (ARD). L’ARD est la technique et d’autres départe- Le Code d’Intervention du
preuve de l’adhésion de la ments ministériels compétents, le FEICOM est complété par la mise
Commune au projet en voie FEICOM accompagne les Com- en place du Comité des Concours
d’exécution. Les projets sociaux munes ou leurs groupements, Financiers du FEICOM (CCFF),
retenus dans le CIF concernent dans la formulation de leur plan
notamment : les infrastructures qui examine les demandes de
de développement communal financement d’un montant supé-
hydrauliques et énergétiques, les (PDC).
voiries et les travaux routiers, les rieur à 30 millions de FCFA. Il
ouvrages de franchissement ou En somme, le CIF qui englobe s’agit d’un organe consultatif pré-
d’art, les aménagements urbains, l’essentiel des domaines de com- sidé par le Directeur Général.
les écoles et les centres de santé. pétence transférés aux (voir encadré).
Communes, se caractérise par sa
transversalité. En définitive, le CIF permet au
FEICOM de recentrer et de rationa-
Les concours non financiers
Le CIF prévoit également des
concours non financiers aux Les innovations liser ses interventions en faveur des
Communes. Ceux-ci se déclinent Le CIF apporte de nombreuses Communes. Il s’impose ainsi
en Assistance Technique et innovations. Ainsi par exemple, la comme un gage d’équité, de trans-
Conseils assurés par un personnel durée des prêts a été adaptée au parence et de gouvernance.
C
réé par décision du Conseil d’Administration lors de sa 7ème session extraordinaire du 15 novem-
bre 2007, le Comité des Concours Financiers du FEICOM (C.C.F.F) est un organe consultatif placé
auprès du Directeur Général avec pour mission d’examiner les demandes de concours financiers
présentées au financement du FEICOM, d’un montant supérieur ou égal à trente (30.000.000)
millions de francs CFA. A ce titre, il est notamment chargé :
n d’examiner la pertinence de la demande présentée, en recherchant l’intérêt du financement sollicité
pour les populations de la Commune ou de leur groupement ;
n d’examiner la capacité d’endettement de la Commune ou de leur groupement ;
n de s’assurer de la faisabilité technique du projet à financer ;
n d’évaluer les risques ;
n de veiller à la répartition spatiale sur le territoire national des financements du FEICOM ;
n de vérifier la cohérence du financement avec la stratégie sectorielle gouvernementale dans le
domaine concerné ;
n d’éclairer la Direction Générale sur toutes questions utiles relatives au projet concerné ;
n d’émettre un avis sur la demande de financement formulée.
Membres :
n Le Directeur chargé des Concours Financiers et du Développement Local ;
n Le Directeur chargé des Etudes et de la Planification ;
n 02 Maires ;
n Le représentant du Ministre chargé des Collectivités Locales ;
n Le représentant du Ministre chargé des Finances ;
n Le représentant du Ministre chargé de l’Aménagement du Territoire ;
n Le représentant du Ministre chargé du Développement des Villes.
Toutefois, le Président peut, en tant que de besoin, inviter toute personne à prendre part aux travaux du
Comité, en raison de ses compétences ou de son expérience sur les questions inscrites à l’ordre du jour.
Le Comité peut valablement délibérer dès lors que six (06) de ses membres dont le Président sont
présents.
Les partenaires techniques ou financiers concernés par une demande de concours formulée, lorsqu’il
s’agit de fonds de coopération, peuvent participer aux travaux du Comité.
Le Comité se réunit sur convocation de son Président. Les convocations qui indiquent la date, l’heure, le
lieu ainsi que l’ordre du jour de la réunion, sont adressées aux membres au moins sept (7) jours avant la
date des réunions. Elles sont accompagnées des documents à examiner.
Pour l’accomplissement de ses missions, le Comité dispose d’un Secrétariat Technique placé sous la
coordination du Directeur chargé des Concours Financiers au FEICOM.
intrinsèques des uns et des autres, les pouvoirs de police du Maire et la tutelle a axé cette formation sur
le Ministre d’Etat, Ministre de la police municipale, l’organisation le thème cité plus haut.
l’Administration Territoriale et de et le fonctionnement du conseil et
la Décentralisation a cependant de l’exécutif municipal, les carac- Le FEICOM a ainsi saisi cette
jugé nécessaire de mettre l’ensem- téristiques et modes de gestion du occasion pour présenter le Code
ble des édiles au même niveau service public, l’analyse et la straté- d’Intervention qui régit désormais
d’information sur les enjeux poli- gie financière et fiscale, l’élabora- ses actions en faveur des
tique, économique et social de la tion et l’exécution du budget, la Communes.
décentralisation en général et de la gouvernance et le leadership local,
gestion communale en particulier. l’organisation des services et le
Lors de l’évaluation faite au terme
management des ressources
de la formation, les Maires ont
Ainsi, pour permettre aux humaines, les politiques sectoriel-
relevé que celle-ci leur a permis de
Magistrats Municipaux d’avoir les et leurs outils, l’aménagement
mieux se connaître, d’examiner les
une bonne maîtrise du contenu de du territoire et le développement
aspects les plus déterminants de
leurs compétences et attributions, local, l’outil informatique et les
des procédures et des différentes l’organisation et de la gestion
monographies, les projets et les
options et orientations politiques partenariats. communale, de partager leurs
du Gouvernement, un vaste pro- préoccupations, de bénéficier de
gramme de formation a été orga- En effet, le développement local et l’expérience des plus anciens et de
nisé du 12 novembre au 14 la décentralisation passent par la débuter leur mandat dans des
décembre 2007 dans les dix pro- construction d’alliances stratégi- conditions optimales. Elle leur a
vinces.1 ques ou de partenariats avec la enfin permis de disposer des
société civile, l’exécutif municipal, informations sur les évolutions
Le thème a été déroulé en qua- les autorités administratives et les institutionnelles et réglementaires
torze communications portant sur : autres acteurs, et entre collectivités attendues dans le cadre de la mise
l’organisation décentralisée et dans le cadre de la coopération en oeuvre de la décentralisation.
déconcentrée de l’Etat, la tutelle et décentralisée ou de l’intercommu-
le contrôle de légalité, l’état civil, nalité. C’est fort de ce constat que
1 Plan de formation élaboré par le Comité conjoint MINATD/FEICOM/CEFAM créé par arrêté
N°000092/MINATD/DRH/SDDRH/SFP du 3 juin 2005
L e décret présidentiel du 31
mai 2006 habilite le FEI-
COM à mobiliser les res-
sources issues de la coopération
internationale. Il s’agit là d’un tour-
fructueux, concrétisé en 2007 par
des résultats palpables.
n 1er mai entre les deux parties ; délégation de la SNV, dans le cadre de
Participation active du FEICOM aux la gestion municipale du service de
célébrations de la fête internationale n 18 septembre l’eau ;
du Travail ; Célébration du 10ème anniversaire du
magazine « Le communal », journal n 16 novembre
n 3-11 juin d’informations spécialisées dans le Tenue à Yaoundé d’une session
Mission d’études conjointe développement local édité par le FEI- extraordinaire du Conseil d’Ad-
MINATD/MINEFI/FEICOM à COM ; ministration du FEICOM au cours
travers les Communes nouvellement de laquelle, ont été adoptés le Code
créées pour étudier et proposer au n 7-13 octobre d’Intervention et le Comité des
Gouvernement toutes les mesures Mission d’Études du FEICOM Concours Financiers du
nécessaires en vue de faciliter leur auprès de DEXIA Crédit local de FEICOM ;
fonctionnement; France ;
n 22-24 novembre
n 5 juillet n 23 - 29 octobre Organisation à Limbé de la IVème
Tenue à Yaoundé d’une session extra- Participation d’une délégation du Conférence des services centraux et
ordinaire du Conseil d’Ad-ministra- FEICOM au forum sur l’investisse- extérieurs du FEICOM consacrée à
tion du FEICOM consacrée à l’exa- ment et le financement des projets l’évaluation du niveau d’exécution des
men de la dette communale ; d’infrastructures sociales et d’habitats objectifs assignés aux structures de
sociaux à Chicago (Etats-Unis l’organisme au cours de l’année bud-
n 22 juillet d’Amérique) ; gétaire ;
Tenue au Cameroun du double scru-
tin législatif et municipal à l’issue n 23 octobre - 3 novembre n 30 novembre
duquel les exécutifs communaux ont Participation d’une délégation came- Visite au FEICOM des Maires mem-
été renouvelés à près de 80% ; rounaise MINATD/ FEICOM/CVUC bres de la Fédération Nationale des
au 2ème Congrès de Cités et Communes Fores-tières de France
n 1er-3 août Gouvernements Locaux Unis (FNCOFOR), dans le cadre du lance-
Mission d’études au Maroc d’une (CGLU) tenu à Jeju ( Corée du Sud) ; ment du programme d’appui aux
délégation du FEICOM auprès du Communes forestières du Cameroun ;
Fonds d’Equipement Communal n 8 novembre
(FEC), organisme d’appui et de finan- Tenue à Yaoundé de l’atelier de vali- n 18 décembre
cement du développement local; dation de l’étude sur le renforcement Tenue à Yaoundé de la 11ème session
des capacités du personnel du ordinaire du Conseil d’Administration
n 4 septembre FEICOM menée par le cabinet du FEICOM consacrée à l’examen et
Signature d’une décision con-jointe ADRH/APAVE ; l’adoption du budget de l’exercice
FEICOM/PNDP, portant création 2008. Au cours de la même session, il
du comité de suivi de la mise en oeu- n 9 novembre a été créé une Division de l’Audit
vre de la convention de collaboration Visite de travail au FEICOM d’une Interne.
D
partie double
ans le cadre de la moder- unité à chaque nouvel exercice. En économique de la dépense ou de la
nisation de sa gestion, le 2007, ce code est « 41 » ; recette.
FEICOM, avec le
n le chapitre budgétaire (02 chif-
concours de sa tutelle financière, a
entrepris de mettre en place un fres) : il identifie l’organisme desti- Le plan comptable OHADA
système comptable intégré et nataire de la dépense ou de la Sa mise en oeuvre intègre les spé-
informatisé. Ce grand chantier recette. Ainsi le code « 73 » sera uti- cificités du FEICOM.
ouvert au cours de l’exercice 2006 lisé pour les opérations effectuées
a abouti en fin 2007, à l’élaboration sur le budget du FEICOM, le code
« 07 » pour les opérations hors
Le Flow-Chart des différents
d’un manuel de procédures simpli-
budget et le code « 60 » pour le
documents
fié et à la confection du bilan d’ou- C’est le schéma de circulation des
verture 2007. compte d’affectation spéciale
(Intervention d’urgence) ; documents comptables. Il intègre
également les éléments ci-après :
n la section budgétaire (03 chif-
fres) : ce code identifie la fonction n le cycle des travaux comptables ;
MANUEL DE PROCEDURES
En tant qu’Etablissement Public
Administratif (EPA), le FEICOM destinataire de la dépense ou de la n la gestion des supports d’informa-
est régi par l’Ordonnance n° recette. Ainsi le FEICOM a le tions comptables et financières ;
62/OF/04 du 07 février 1962 code 382 « appui aux collectivités
modifiée par la loi n° 2007/006 du locales » ; n le schéma de saisie des pièces
26 décembre 2007 portant régime comptables ;
financier de l’Etat et statut général n l’article budgétaire (06 chiffres) :
des Etablissements Publics et des ce code identifie les différentes n les livres obligatoires et différents
Entreprises du secteur public et structures de l’entreprise : types d’arrêtés de comptes ;
parapublic. A cet effet, le manuel • 110010, Destination des opéra- n la gestion des contrôles compta-
de procédures simplifié a pris en tions non réparties ; bles et des différents types de
compte la tenue de la comptabilité comptes à élaborer.
budgétaire et la comptabilité en • 210010, Conseil d’Administration ;
partie double selon les normes • 220010, Cabinet du Directeur
OHADA. Il se résume en cinq Général ; Le tableau de passage comp-
parties :
• 250010, Commissions de Passation
tabilité Budgetaire OHADA
n le plan comptable budgétaire ; des Marchés ; C’est une table de correspondance
n le plan comptable OHADA ;
entre les lignes budgétaires et le
• 290010, Destination des opérations plan de comptes de la comptabilité
n le Flow-Chart des différents
non réparties Direction Générale ; générale qui permet de produire
documents ;
• 320010, CJ ; des états financiers conformes à la
n le tableau de passage OHADA
• 230010, DEPCGI ; fois au droit comptable OHADA
Budgetaire ; et au régime financier de l’Etat.
n les notes d’instructions particulières. • 330010, DCFDL ;
Le plan comptable budgétaire • 340010, DAF ; Les notes d’instructions
Il s’inspire de la nomenclature bud- • 340020, DR ;
particulières
gétaire de l’Etat qui identifie les Elles ont pour rôle essentiel de
• 340030, DCPCA ; mettre à la disposition des services
opérations en dépenses et en recet-
tes par une codification à 17 chif- • 421010 APAD ; compétents, les modèles d’écritu-
fres représentant : • Etc. res comptables des opérations
dont la nature revêt certaines parti-
n l’année budgétaire (02 chiffres) : n le paragraphe budgétaire (04 cularités.
son code est incrémenté d’une chiffres) : ce code identifie la nature
D
d'Informatisation
ans l'optique de la moder- été commandée. Sa réalisation a été 2.Financement des projets CTD ;
nisation de son fonction- pilotée par la Commission Tech- 3.Administration et finances ;
nement, le FEICOM a nique de Réhabilitation des 4.Communication interne et externe ;
entrepris l'élaboration d'un Schéma Entreprises Publiques et Para-
Directeur d'Informatisation (SDI) publiques (CTR), qui a validé cha- 5.Pilotage et contrôle.
pour la mise en place d'un système que étape du processus en s'ap-
A ceux-ci, s'ajoute le domaine
comptable intégré et informatisé. puyant sur l'expertise des tutelles
infrastructure et technique regrou-
Cette opération s'est achevée en Technique et Financière.
pant le matériel nécessaire à l'infor-
avril 2007 par la production d'un
Mais que contient réellement ce matisation (ordinateurs, serveurs,
document opérationnel présentant
Schéma Directeur d'Informatisa- etc.), la mise en place de réseaux
les tâches à automatiser, assorti
tion ? informatiques, l'aménagement
d'un ensemble d'applications et de
d'une salle serveur et l'intercon-
projets à mettre en oeuvre.
nexion des Agences Provinciales
au Siège.
Contenu du SDI
Historique Après avoir présenté l'organisation
L'audit réalisé en 2005 a identifié détaillée du FEICOM (Siège et Le SDI propose une solution cible
entre autres, l'absence d'un vérita- Agences Provinciales), le docu- constituée d'un ensemble de pro-
ble projet informatique d'entre- ment dresse l'état des lieux de l'in- jets à mettre en oeuvre dans le
prise couvrant l'ensemble de ses formatisation par domaine de ges- cadre d'un Système de Gestion
besoins, l'hétérogénéité des applica- tion. Intégré (SGI-FEICOM), se
tions utilisées et l'impossibilité de décomposant lui-même en deux
Les activités de l'entreprise sont sous-systèmes: le Système de
partage d'informations entre elles.
regroupées en cinq domaines de Gestion Intégré du Siège et celui
gestion: des Agences Provinciales comme
Aussi, l'élaboration d'un Schéma
Directeur d’Informatisation a-t-elle 1.Recouvrement des recettes ; on peut le voir dans la figure 1.
SGI – FEICOM
_________________
SIEGE
Chacun des systèmes d'informa- converger vers un seul. ves et des documents ;
tion recouvre les six domaines de n gestion de la circulation des
gestion évoqués précédemment. Système de Gestion Intégré dossiers (workflow);
Les principaux acteurs de ce du Siège n mise en oeuvre des Tableaux de
Système de Gestion Intégré Ce système regroupe les projets Bord de Gestion ;
(SGI-FEICOM) sont: suivants: n interconnexion des Agences ;
le FEICOM (Siège + Agences); n gestion des ressources humai-
n extension du réseau local ;
n
GESTION DES
RECOUVREMENTS
GESTION
GESTION
DES
BUDGETAIRE
RESSOURCES GESTION DES
CONCOURS FINANCIERS COMPTABLE
HUMAINES
ET
ET DE
TRESORERIE
LA SOLDE
GESTION DU PATRIMOINE
RECOUVREMENT
GESTION DU COMPTABILITE
PERSONNEL BUDGETAIRE
PATRIMOINE
Le SDI, après avoir détaillé tous les paux logiciels suivants : En conclusion, le SDI qui s'inscrit
projets retenus et évalué leur coût, dans une mission globale de mise
propose un planning de mise en n gestion du budget, de la comp- en place d'un système comptable
tabilité et de la trésorerie ; intégré et informatisé pour une
oeuvre sur deux ans. Celle-ci a
effectivement commencé au n gestion des ressources humaines gestion plus transparente et effi-
FEICOM par l'acquisition de ser- et de la paie ; ciente, permettra au FEICOM de
veurs et ordinateurs, la réhabilita- s'arrimer à la modernité. Tout cela
nécessitera des investissements
tion du réseau local du Siège et le n gestion du patrimoine ; importants tant sur le plan finan-
test d'une suite d'applications inté- n gestion des concours financiers ; cier qu'humain, au regard des
grées et développées sur mesure. mutations profondes induites sur
Cette suite se compose des princi- n gestion du recouvrement. les méthodes de travail.
S
recettes
ur la base des dispositions Les dispositions réglementaires qui des Communes d’Arrondissement ;
légales et réglementaires, le sous-tendent l’activité de recouvre-
n le relèvement de 3 à 5% du taux
recouvrement des recettes en ment des recettes ont été repréci-
faveur des Communes et du sées par le décret n°2007 de la dotation allouée aux Com-
FEICOM s’est fait sous la houlette /1139/PM du 03 septembre 2007, munes abritant les activités généra-
de la Direction du Recouvrement fixant les modalités d’émission, de trices de CAC dont le produit fiscal
et de l’Agence Comptable à travers recouvrement, de centralisation, de est encaissé en dehors de leur terri-
différents réseaux : les dix Agences répartition et de reversement des toire ;
Provinciales du FEICOM, les centimes additionnels commu- n l’abaissement de 5 à 4% du taux
Directions Générales des Impôts naux. Les innovations apportées de la retenue relative aux opéra-
(DGI), des Douanes (DGD) et du par ce nouveau texte sont, entre tions d’aménagement en faveur
Trésor, de la Coopération Finan- autres : des Communes frontalières et/ou
cière et Monétaire (DGTCFM). sinistrées.
n l’intégration des Communes
Les recettes effectivement collec- d’Arrondissement à la répartition
tées peuvent être appréciées au des CAC à hauteur de 30% de la SITUATION DU RECOUVRE-
niveau des CAC des Communes et masse allouée à leur Communauté MENT
des ressources ordinaires de l’en- urbaine de rattachement ; Elle se présente par réseau comme
treprise. n l’uniformisation du taux de rete- indiqué dans le tableau ci-après :
nue de base à 40% des 70% au
DISPOSITIONS LEGALES profit des Communes, à l’exclusion
RECETTES RECOUVREES
Source : DR
Il apparaît que la Division des Générale du Trésor (10%). L’effet de la subvention isolé, l’acti-
Grandes Entreprises (DGE) de la Par rapport à l’exercice 2006 où les vité des recouvrements s’est amé-
Direction Générale des Impôts a ressources collectées étaient de liorée d’environ 7 points entre 2006
produit l’essentiel des recettes 43 193 millions de F CFA, dont et 2007, grâce aux stratégies mises
(52%), suivie de la Direction 3 500 millions de F CFA de sub- en oeuvre au sein des réseaux Le
Générale des Douanes (27%), du vention, les recettes ont reculé de graphique ci-après illustre cette
FEICOM (11%) et de la Direction 934 millions de F CFA en 2007. répartition.
25 000
2006
Montant
20 000
15 000
2007
10 000
5 000
Source : DR
Sociétés (IS), l’Impôt sur les faveur des Communes au cours de
Revenus des Personnes Physiques l’exercice 2007 et permet de faire
LES RECETTES COLLECTEES
(IRPP) et la taxe sur les jeux. des comparaisons avec les données
EN FAVEUR DES COMMUNES
Elles sont constituées des Cen-
times Additionnels Communaux de l’exercice 2006
assis sur la Taxe sur la Valeur Le graphique ci-après montre les
Ajoutée (TVA), l’Impôt sur les recettes effectivement collectées en
CAC COLLECTÉS
Source : DR
L’exercice 2007 laisse apparaître un de 9% par rapport à 2006. Par mance se présente comme indi-
accroissement des CAC de l’ordre types de recettes, cette perfor- quée dans le graphique ci-après :
1 La centralisation des CAC aux Communes par le FEICOM commence au cours de l’exercice 1998 – 1999 ;.
17 000 2006
15 000
Montant
13 000
11 000
9 000 2007
7 000
5 000
3 000
Source : DR
Depuis l’exercice 1998 – 1999, le plus fort taux de recouvrement des recettes a été réalisé en 2007.
25 000
20 000
CAC
15 000
10 000
5 000
2 CAC, impôt libératoire, patente, licence, taxe de transhumance, taxe de transit, taxe de transit du bétail
3 Attributs des Elus locaux (écharpes maires et adjoint au maire, cocardes, insignes, etc.)
RECETTES RECOUVREES
Licence 36 55 24 37 -33
Intérêts des prêts aux CTD 156 238 116 177 -25
Remboursement de prêts par les CTD 886 1 351 781 1 191 -12
Source : DR
Les CAC ont augmenté de 8%. En revanche, les autres impôts locaux ont baissé de 9%, à cause
notamment des recettes fiscales non libellées dont le rendement est en retrait de 345 millions par
rapport à 2006. En outre, du fait de la volonté de l’Organisme de ne pas asphyxier les Communes
par de lourds précomptes sur leurs quote-parts de CAC, les revenus financiers ont diminué de
28%. L’absence de subvention en 2007 a davantage réduit les ressources propres du FEICOM.
Exercice 2006
Réf NET
Actif Brut Amortis-
sements En millions de F CFA En milliers d'Euros
BK Actif ciculant 33 33 50
Exercice 2006
Réf Passif
En millions de F CFA En milliers d'Euros
CP Capitaux propres 22 287 33 976
Quant à la gestion budgétaire de l’entreprise au cours de l’exercice, le tableau ci-après renseigne sur les niveaux
de mobilisation des ressources et des dépenses effectuées.
• Investissements communaux
et dépenses de fonctionnement
Les ressources mobilisées Les dépenses effectuées
Elles se présentent de la manière Elles ont porté sur la redistribution
suivante: des CAC, les investissements com- L’élaboration du budget de l’entre-
munaux et le fonctionnement de prise a obéi à la prescription gou-
n Communes : 29 145 millions F vernementale qui est de consacrer
l’entreprise.
CFA (44 431 milliers d’euros) 2/3 pour les investissements au
sur des prévisions de 31 500 mil- profit des Communes et 1/3 des
lions F CFA (48 021 milliers • Redistribution des CAC
d’euros), soit un taux de réalisa- ressources pour son fonctionne-
Elle se fait de manière trimestrielle
tion de 92,52% ; ment, soit respectivement 15 533
sur la base d’un arrêté du Ministre
chargé des collectivités, suivant le millions F CFA (23 670 milliers
n FEICOM : 13 114 millions F
montant centralisé par le d’euros) et 7 271 millions FCFA
CFA ( 20 034 milliers d’euros) (11 084 milliers d’euros).
sur des prévisions de 24 800 mil- FEICOM. Le montant global
lions F CFA ( 37 807 milliers redistribué pour les quatre (04) tri- Ce budget a été réalisé à hauteur de
d’euros), soit un taux de réalisa- mestres est de 29 090 millions F 12 921 millions F CFA, soit 52%
tion d’environ 74,9%. CFA (42 011 milliers d’euros). en valeur relative.
Communes FEICOM
Trésorerie
2005 2006 2007 2005 2006 2007
Communes
90%
FEICOM
10%
Source : AC
Les statistiques montrent que les du FEICOM augmentent en Les trésoreries présentées font
disponibilités des Communes 2006 et diminuent en 2007, du fait l’objet de comptes bancaires sépa-
sont sur une tendance haussière de l’apurement du plan social de la rés, pour plus de transparence et
de 2005 et 2007 tandis que celles restructuration. de lisibilité dans la gestion.
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
2005 2006 2007
Source : AC
2000
1500
1000
500
0
2005 2006 2007
Source : AC
L es principales actions
menées par l’équipe diri-
geante du FEICOM en
2007, avaient pour objectif, la
consolidation des acquis de la
conformité aux prescriptions du
DSRP.
contacts seront noués, notamment Il sera en outre question de poursui- de celles-ci. Le chantier de la réalisa-
avec les pays du Golfe Persique et la vre l’effort orienté dans l’appui à la tion de la cartographie des risques
Chine. formation des élus municipaux et du de l’organisme devrait connaître son
Les partenariats existants seront évi- personnel communal. achèvement.
demment renforcés.
Le programme de renforcement des
Par ailleurs, un accent sera mis sur la capacités du personnel, élaboré en
Le renforcement de la
volonté de l’organisme de se porter 2007 avec le Cabinet ADRH
culture de la performance.
Il se fera à travers :
en structure- relais, à l’effet de facili- /APAVE et cofinancé avec la GTZ ,
ter l’accès des Communes aux finan- n L’amélioration des outils d’aide à sera également poursuivi dans sa
cements PPTE. la décision (les tableaux de bord uti- phase de mise en oeuvre.
les à l’évaluation des performances)
Dans le cadre de la coopération mis en place en 2007, afin d’élever Le FEICOM envisage de compter
décentralisée, le FEICOM soutien- toujours plus haut, le niveau des avec les principes de la démarche
dra, comme par le passé, la partici- recettes recouvrées et partant, qualité. Une réflexion permettra
pation des Communes aux grands d’améliorer les montants des CAC à ainsi d’envisager la possibilité d’en-
fora internationaux tels que la Con- redistribuer. gager la structure dans le processus
férence Internationale Sister Cities de certification suivant la norme
and Municipal Organizations, le 6ème n La mise en place effective de la internationale ISO 9001 version
forum de l’Alliance Mondiale des Division de l’Audit Interne nouvel- 2000.
Villes Contre la Pauvreté, la mission lement créée qui devra permettre
économique et commerciale des entre autres, le renforcement du
Maires camerounais au Canada, la contrôle interne, la poursuite de Le suivi des carrières des personnels
1ère Conférence Mondiale sur la l’élaboration du manuel de procédu- ne sera pas en reste, puisqu’il sera
Diplomatie des Villes, etc… res internes et le contrôle du respect question de mettre en place un nou-
50
1
RAPPORT ANNUEL 2007