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L’idée de communisme» selon Badiou,

Rancière, Zizek, Negri…


De notre envoyée spéciale à Londres, Marx contre-attaque par Aude Lancelin
Publié 5 avril 2009

«L’idée de communisme» retrouverait-elle, par temps de crise, une vigueur


inattendue? Alain Badiou, Slavoj Zizek, Toni Negri, Michael Hardt, Jacques Rancière
et plusieurs autres grands noms de la philosophie politique radicale mondiale étaient
réunis, ce week-end (vendredi 13 mars au 15 mars 2009), à Londres, pour un colloque
sur cette notion. Aude Lancelin a suivi les débats

On ignore si la tombe de Marx, située au cimetière de Highgate à Londres, a été


spécialement fleurie durant ce week-end. Il est certain en revanche qu’un hommage
autrement plus stimulant vient d’être rendu au penseur au cœur même de la capitale
britannique. Trois journées durant, du vendredi 13 au dimanche 15 mars 2009, les
plus prestigieux noms de la philosophie politique radicale mondiale, de Slavoj Zizek à
Alain Badiou, Toni Negri, Michael Hardt, Jacques Rancière et bien d’autres, se sont
succédé à la tribune de la «Birkbeck university of London» pour réfléchir ensemble à
l’avenir de l’idée communiste.

Un amphithéâtre de neuf cent places avait été mis à disposition pour ce colloque à
tous égards exceptionnel, sobrement intitulé «On the idea of Communism». Il aura à
peine suffi à contenir une foule spectaculairement jeune, attentive et rieuse, venue de
l’Europe entière avec carnets de notes, canettes de Coca light et caméscopes high-tech
pour entendre les grandes figures d’un concept politique qu’on disait salutairement
mort.

Doit-on voir dans cette étonnante affluence une conséquence des convulsions que
connaît actuellement l’économie capitaliste mondiale? Il est certain que la
désorientation actuelle se montre suffisamment profonde pour redonner un nouveau
lustre aux objections marxistes. Ce n’est du reste pas le moindre de ses dégâts
collatéraux, ne manqueront pas de grincer certains penseurs médiatiques
hexagonaux. Prudence toutefois. On sait que les crises de cette ampleur peuvent faire
sauter certains verrous idéologiques comme elles peuvent aussi déboucher sur le pire.

Les Britanniques le savent bien, qui ont récemment connu des grèves ouvrières d’une
ampleur inédite contre l’embauche de travailleurs étrangers. Une agitation
inquiétante, vivement condamnée par Gordon Brown. Surpris par la réussite de leur
propre démonstration de force, les organisateurs de ce week-end «rouge» non loin
d’une City londonienne dramatiquement sinistrée se gardaient donc de tout
triomphalisme.

Un tabou est bel et bien en train de tomber cependant. Celui qui pesait sur le mot
même de «communisme», criminalisé depuis la fin des années 70, usé et
définitivement ringardisé au cours de la décennie suivante. Le 7 mars dernier, une
semaine avant le colloque de Londres, le «Financial Times» lui-même, peu
suspiciable de complaisances gauchistes, posait sans précautions la question:
«Communism: an alternative to capitalism once again?».

La veille, le journal avait déjà consacré un long portait au slovène Slavoj Zizek,
présenté en véritable rock star marxiste. De plus en plus populaire en Angleterre,
désigné parmi les 25 «Top leaders» intellectuels mondiaux par les lecteurs du
«Foreign Policy» l’an dernier, Zizek a également été nommé directeur international
dudit «Birckbek Institute», faculté ayant toujours maintenu une tradition d’accueil à
l’égard des intellectuels communistes blacklistés pendant la guerre froide(1).

Une fonction honorifique qui lui aura permis de lancer l’idée de ce colloque avec le
philosophe Alain Badiou, lui aussi en voie de médiatisation accélérée au Royaume-
Uni.
Quelques jours avant le début de la manifestation, ce dernier apparaissait d’ailleurs à
la BBC dans un célèbre talk politique pour y défendre son best-seller post-élections
présidentielles, «De quoi Sarkozy est-il le nom?», qui vient de paraître en anglais
chez Verso. Détail cocasse, si le célèbre auteur de «l’Etre et l’événement» est aussi
l’objet de polémiques en Grande-Bretagne, c’est pour une raison inverse aux motifs
français ordinaires.

Le samedi 14, une petite manifestation anti-Badiou accueillait en effet à l’entrée le


public… mais celle-ci était organisée par un quarteron de vieux militants du PC
britannique, reprochant au philosophe sa supposée trahison social-démocrate et sa
rupture avec les objectifs révolutionnaires. Badiou go home, en somme. Un comble
pour le grand platonicien d’Ulm, encore caricaturé par beaucoup de médias français
en sulfureux promoteur d’un maoïsme muséifié refusant de tirer les leçons des
tragédies passées.

Une opinion que ne semblait pas en tout cas partager le public du week-end, dont
certains étaient venus de très loin pour observer de près le dernier maître lacano-
althussérien issu des années 60, comme on vient toucher un morceau de la Sainte
croix.

Loin de tout folklore bolchevique cependant, l’heure n’était pas à la rumination


nostalgique ni à la provocation anti-libérale grossière durant ces trois journées de
haute densité conceptuelle.

L’humeur n’était évidemment pas davantage à une tentative de sauvetage partiel du


bilan indiscutablement calamiteux des Partis-Etats communistes du XXe siècle. Sur
ce plan-là, tous les intervenants étaient d’emblée d’accord.

Deux conditions sine qua non déterminaient leur présence à cette manifestation. Être
disposé à envisager positivement un renouveau de l’hypothèse communiste
aujourd’hui, et n’être le porte-voix d’aucune formation politique institutionnelle.

Non à la militance hargneuse, place à la «patience du concept», selon l’expression du


grand hégélien Gérard Lebrun citée par Zizek.

Moyennant quoi, et c’est en soi un événement, la totalité des personnalités conviées


avaient accepté l’invitation, à l’exception de Giorgo Agamben, aux abonnés absents, et
de la grande genderiste américaine Judith Butler, longtemps hésitante.

Le philosophe Jean-Luc Nancy, prévu au programme, avait finalement dû renoncer la


veille pour raisons médicales. Ainsi la gauche intellectuelle radicale était-elle
représentée lors de ce meeting londonien dans ses multiples nuances, et ce jusqu’aux
plus irréconciliablement opposées.
Rien de commun en effet entre Toni Negri, ancien activiste italien devenu depuis la
parution d’«Empire» – une référence théorique majeure pour le mouvement
altermondialiste et certains collectifs de précaires ou d’intermittents – et Slavoj Zizek,
aux antipodes de l’acharnement Negriste contre l’Etat-nation. Tous deux auront
d’ailleurs une légère prise de bec au sujet de la politique menée par Lula au Brésil,
défendue par Negri au détriment de Chavez.

Rien de commun non plus entre son concitoyen Alessandro Russo et le même Negri,
ardent promoteur du «oui» au traité constitutionnel européen.

Avec son coauteur Michael Hardt, spécialement venu des Etats-Unis pour l’occasion,
tous deux défendent en effet une forme de Deleuzisme mutant, incarné en France par
la revue «Multitudes», qui tend à envisager positivement certaines formes du
capitalisme avancé comme une possible production de «commun», le paradigme de
cela étant fourni par Internet.

Rien qui puisse donc les rapprocher des vues d’un Badiou, ni de sa garde rapprochée
représentée ici par Alberto Toscano ou le jeune professeur de littérature à Cornell,
USA, Bruno Bosteels, auteur le vendredi après-midi d’une remarquable intervention
sur le «communisme à l’âge de la terreur», très informée de la situation passée et
actuelle du gauchisme français.

Rien de commun entre eux non, hormis l’horizon communiste justement. Hormis le
souhait de ne pas laisser l’adversaire continuer à proclamer l’échec et la souillure
définitive de cette idée émancipatrice sans laquelle, «il n’y aurait rien dans le devenir
historique et politique qui puisse être d’un quelconque intérêt pour un philosophe»,
selon la phrase d’Alain Badiou reprise sur l’affiche pourpre du colloque de Birkbeck.

Ce souci-là, «le souci de ne pas se laisser imposer l’idée d’échec par l’autre camp, c’est
de Gaulle qui me l’a inspirée», glisse le philosophe français. «Nous avons perdu?
Non, nous n’avons pas perdu, a-t-il dit en 1940… Il est alors parti à Londres, avec rien
dans les poches, rien sous la manche. Et quelques années plus tard, c’est en
vainqueur qu’il est revenu à Paris.» Ici Londres, les communistes d’hier parlent à
ceux de demain.

A.L.

(1) L’historien britannique marxiste Eric Hobsbawn, auteur de «l’Âge des


extrêmes», y a notamment longtemps enseigné.
1. Philosophe 5 avril 2009

Danielle, je vais tâcher de ne pas m’exprimer trop furieusement à propos de cet


article, mais je ne promets rien. J’essaie toujours de quitter proprement et si mes
propos te choquent (n’oublie quand même pas que ce qui est entre guillemets n’est
pas de moi, mais cite l’article auquel je réponds), dis-toi que ce n’est pas grave, il te
suffira simplement de ne pas les publier. On verra bien ce que tu décides, mais de
toute façon, pas de fâcherie: c’est mon dernier commentaire.

Pour expliquer mes critiques, il faut sans doute que je précise que je n’ai pas, au plan
politique, la même position qu’Aude Lancelin et les participants au colloque dont elle
a suivi les débats pour le Nouvel Observateur.

En effet, non seulement je ne partage pas l’idée «du bilan indiscutablement


calamiteux des Partis-Etats communistes du XXe siècle», mais je ne suis pas non plus
un «ardent promoteur du «oui» au traité constitutionnel européen».

J’avoue même sans vergogne avoir été un ardent promoteur du «non», et en avoir
fêté la victoire.

Au plan philosophique, désaccord également. Je ne suis surtout pas, comme tu l’as


constaté dans un précédent commentaire, ce que tu appelles «un vrai philosophe». Je
ne partage donc pas les idées de tous ces «prestigieux noms de la philosophie
politique radicale mondiale» qui sont «en voie de médiatisation accélérée au
Royaume-Uni», en France et dans tout l’occident, tels que notre «grand platonicien
d’Ulm». Bref, je n’ai manifestement pas la même «forme de Deleuzisme» qu’Aude
Lancelin et que tout le Nouvel Obs.

Je pense en effet qu’une version platonicienne du communisme ne peut effectivement


mener qu’à une «idée du communisme» à la manière de Platon, c’est à dire une Idée
totalement déconnectée de toute inscription dans le réel et dans l’histoire, un simple
vœu pieux, un communisme en idée, un communisme idéaliste, bref une utopie,
comme Platon lui-même caractérisait sa République.

Je ne développerai pas ici mon opposition philosophique au communisme utopique:


quitte à être «définitivement ringardisé» et à ne pas avoir mon éloge dans le Financial
Times, je pense en effet toujours que le communisme n’est pas un idéal sur lequel la
réalité doit se régler, mais l’expression du mouvement réel de l’histoire réelle. Je ne
vois donc toujours pas un seul mot à changer dans la caractérisation que donne Marx
du socialisme et du communisme critico-utopique dans le Manifeste du Parti
Communiste de 1848:

«Petit à petit, ils tombent dans la catégorie des socialistes réactionnaires ou


conservateurs dépeints plus haut, et ne s’en distinguent plus que par un pédantisme
plus systématique, et une foi superstitieuse et fanatique dans l’efficacité miraculeuse
de leur science sociale. Ils s’opposent donc avec acharnement à toute action politique
des ouvriers, une pareille action ne pouvant provenir, à leur avis, que d’un manque
de foi aveugle dans le nouvel évangile».

Philosophiquement, il n’y a rien de nouveau sous le soleil avec ce communisme en


idée, la question est réglée, on peut s’arrêter là, la polémique est inutile. Mais c’est au
plan politique que la «militance hargneuse» me monte au nez, à cause d’un seul
passage de ce texte, passage que j’estime à la fois faux et insultant pour les ouvriers.
Je le cite:

«On sait que les crises de cette ampleur peuvent faire sauter certains verrous
idéologiques comme elles peuvent aussi déboucher sur le pire. Les Britanniques le
savent bien, qui ont récemment connu des grèves ouvrières d’une ampleur inédite
contre l’embauche de travailleurs étrangers. Une agitation inquiétante, vivement
condamnée par Gordon Brown. Surpris par la réussite de leur propre
démonstration de force, les organisateurs de ce week-end «rouge» non loin d’une
City londonienne dramatiquement sinistrée se gardaient donc de tout
triomphalisme.»

Car ces «grèves ouvrières d’une ampleur inédite», elles n’ont pas du tout l’origine et
le sens que dit ce texte. Il se trouve qu’il y a eu à Lindsey, au Royaume-Uni, une
raffinerie de pétrole qui était fort prospère, au point qu’elle a décidé d’augmenter sa
production et de s’étendre. Il y avait sur place tout le nécessaire comme capacités
techniques et comme main d’œuvre (pas exclusivement anglaise, mais aussi
immigrée). Cette main d’œuvre était disponible, puisque les ouvriers, dans ce coin
d’Angleterre comme dans les autres, sont principalement des intérimaires. Les
entreprises de la région étaient prêtes à prendre les commandes. Normalement, on
n’aurait entendu parler de rien.

Mais voilà, ça ne s’est pas passé normalement. L’entreprise propriétaire de la


raffinerie, au lieu de faire appel à la main d’œuvre anglaise et immigrée de la région, à
confié le chantier à une autre entreprise, située en France, qui était une de ses filiales.

Cette filiale française a fait appel à deux équipes de travailleurs, l’une composée de
Portugais, l’autre d’Italiens. Les travailleurs du coin (anglais et immigrés, encore une
fois) sont donc entrés en grève, estimant qu’ils avaient le droit de vivre et travailler au
pays. «Grève sauvage», a immédiatement proclamé Gordon Brown (c’était
effectivement une grève illégale, parce que les grèves légales, dans la belle démocratie
anglaise, depuis l’écrasement de la grève des mineurs, c’est en gros fini).

Et aussitôt la meute des medias anglais, repris dès le lendemain par tout ce que la
planète compte de chiens de garde, s’est mise à aboyer contre le racisme des ouvriers
anglais.

Quelle est cette entreprise? Tu la connais, Danielle, c’est Total. Oui, les milliards
d’Euros de bénéfices 2008, AZF, la marée noire de l’Erika, les cadres expatriés affiliés
à la filiale suisse pour frauder les Assedic, Total, quoi. Si tu ne me crois pas, Danielle,
tape «Lindsey étrangers» dans Google. Lis le premier article référencé par Google,
c’est celui de l’Humanité. Ensuite, tu peux lire tous les autres, Google propose plus de
30 pages de liens. Je ne pensais pas lire ça sur ton blog, Danielle. Note bien que je ne
te reproche pas d’être en accord avec ce texte, mais seulement de l’avoir mis sur ton
blog, parce que tu m’as fait lire pour la n+1-ième fois ces calomnies à l’égard des
ouvriers, et ce n’est pas du tout ce que je venais chercher, et que je trouvais
effectivement jusqu’ici, sur ton blog.

J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ton blog et à discuter avec toi et tes amis. Mais c’était
avant, et tout le monde change, de nos jours, et vite. Je ne souhaite ni participer ni
assister à ce changement-là, c’est tout. Au plan politique, cette prose sur les
travailleurs me révulse, et, au plan philosophique, j’en ai soupé de me confronter
encore une fois aux propos de nos «rock star marxiste» et autres «top leaders
intellectuels mondiaux» (le seul qui trouverait grâce à mes yeux étant absent «pour
raisons médicales»).

Je reconnais, à ma plus grande honte, que je préfère débattre avec des «intellectuels
communistes blacklistés pendant la guerre froide», et que, sans provocation aucune,
je me sens franchement plus à l’aise avec un «quarteron de vieux militants du PC
britannique» qu’avec cette «gauche intellectuelle radicale» et «ses multiples
nuances» du Nouvel Obs.

Va savoir pourquoi, j’ai plus de sympathie avec les travailleurs en lutte contre Total
que de compassion pour la «City londonienne dramatiquement sinistrée». Je sais, ça
condamne à être un looser, mais il y a des défaites plus honorables que des victoires,
et il vaut mieux, parfois, rester du côté des perdants pour conserver ses solidarités, et
se prendre, comme Diego, du 6 à 1 en Bolivie.

On ne se refait pas. Je ne supporterai jamais le Coca light. Ciao, Danielle.

2. socio136 avril 2009 à 5:37

je suis navrée mais dans ce blog, il y a et il y aura toujours des gens avec lequel je suis
partiellement ou parfois plus en désaccord… Je ne partage pas la totalité de ce que dit
Badiou mais l’exclure serait l’équivalent de la folie de la RDA ne supportant pas
« l’idéalisme » d’Ernst Bloch. Il y a au moins des choses dont je suis sûre que je ne
veux plus. Même si par ailleurs comme lui ou comme Zizek je refuse de me conformer
à l’adversaire quand il analyse l’échec. L’échec est toujours là il est dans le refus du
débat fut-il sans complaisance. (mais je mets un texte de Fidel là dessus, sur la
courtoisie et le dialogue y compris avec l’adversaire).

Le débat, le dialogue est nécessaire quand il ne cherche pas qu’à flatter l’ego (ou dans
le cas des Etats-Unis) de l’un des deux et quand il a un but intellectuel et/ou
politique. Faute de cela, il est stérile, déshonorant parce qu’il n’exhibe que la sottise,
le narcissime et l’impuissance. Ne comptez pas sur moi pour de telles exhibitions.
En revanche là où les idées, l’affrontement est de qualité et « à découvert », je suis
d’accord(1) Et je trouve un peu fort de café qu’après des insultes sur mon « radotage »
et la « démagogie » de qui privilégie la position de Chavez parce qu’il est dans un
combat on me refasse le coup de « Ne pas désespérer Billancourt » ou de
« l’orthodoxie » politique du vote NON simplement pour racoler, pour brouiller les
cartes.
De surcroit ce qui éclate dans l’article ce sont les positions tout à fait contradictoires
entre par exemple Zizek et Toni Negri dont je me sens personnellement aux
antipodes. Je n’ai jamais passé de texte de celui-ci, si je l’avais fait ça aurait été pour
une critique radicale d’« Empire qui est un des livres les plus navrants qui puisse
exister. Enfin je trouve très important que les gens de ce blog soient prévenus de la
tenue de telles manifestations. J’ai déjà passé des textes de Zizek qui étaient selon
moi limite mais je préfère cela que l’inertie. Nous ne sommes plus dans le temps où
l’on avançait dans la clarté totale, le bien avec nous, mais dans un clair obscur où il
est difficile de savoir quelle est la position juste.

Quant aux grèves en grandes Bretagne contre l’application des lois de leur pays aux
travailleurs étrangers nous en avons parlé ici même dans le sens de Willamoff.
Danielle Bleitrach

(1)Désormais dans ce blog va être appliqué une règle pour TOUS les intervenants: on
peut utiliser un pseudonyme si ridicule soit-il mais le Webmaster (moi en
l’occurrence) doit avoir le nom exact de celui qui intervient et la possibilité de le
joindre par un E-mail exact. Il faut que chacun soit bien conscient que je ne cherche
en aucun cas l’audimat au contraire, je préfère la qualité à la quantité et de ce point
de vue il y a une réussite que je veux préserver. ce blog est un instrument de travail,
un site ressources, je me suis aperçu y compris récemment en Algérie de son
audience, je voudrais que cela continue dans le respect mutuel et la transparence des
interventions et des contributions.

3. Marc Harpon 8 avril 2009 à 9:14

« Nous ne sommes plus dans le temps où l’on avançait dans la clarté totale, le bien
avec nous, mais dans un clair obscur où il est difficile de savoir quelle est la position
juste. »

On ne pourrait mieux s’exprimer…Je t’assure que, souvent, je ne sais pas quoi


penser…Où sont les erreurs du camp progressistes, où sont les exagérations des
réactionnaires? Je me réfugie tantôt dans un certain dogmatisme facile, tantôt dans
un doute radical, qui ne m’empêche jamais de continuer à agir, un peu comme si je
conservais une “morale de provision” à la Descartes…

Ce que tu dis sur Zizek, Danielle, correspond tout à fait à ce que j’aurais dit sur une ou
deux de mes traductions…Sans être forcément d’accord avec leur auteur, je trouve
que les traduire a le mérite d’apporter un point de vue alternatif, qui vaudra toujours
mieux que les horreurs que diffuse la réaction…

A bientôt!

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