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Si la séparation des pouvoirs se doit d’être assurée dans toute société démocratique, selon les

révolutionnaires de 89, les modalités de cette séparation incombent aux constituants, qui
déterminent ainsi le régime à établir. En effet, la séparation des pouvoirs peut être souple, ou
rigide, ce qui mène à deux régimes intrinsèquement opposés. Dans un premier cas, une
séparation souple des pouvoirs entraînera l’établissement d’un régime parlementaire, dans
lequel exécutif et législatif tendront à s’équilibrer. Dans ce modèle, les ministres sont issus de
la majorité parlementaire et sont donc responsables devant ce dernier. Ce régime est né en
Grande Bretagne au XVIIIème siècle, lorsque le législatif aura conquis la possibilité de
renverser l’exécutif, qui disposait déjà d’un droit de veto et la prérogative de dissolution de la
1ère Chambre. Il fut un idéal en Europe, selon le principe de « gouvernement modéré » de
Montesquieu. Il existe une famille parlementaire plutôt qu’un régime parlementaire stricte,
selon le degré de responsabilité du gouvernement. Au contraire, le régime présidentiel réside
dans un séparation stricte des pouvoirs, sans interdépendance : le gouvernement ne peut donc
être renversé par le Parlement et réciproquement. C’est aux Etats-Unis qu’il naquit : le
gouvernement n’a aucune responsabilité devant le Congrès. Cependant, certains
aménagements se sont opérés au sein des différents régimes, tel que l’impeachment ou le
pocket veto aux Etats-Unis. D’ailleurs, la décision USA v. Nixon 24/7/74 : "En définissant la
structure de notre Gouvernement et en divisant le pouvoir souverain par une répartition entre
trois branches égales, les fondateurs de la Constitution ont cherché à définir un système
d'ensemble, mais il n'était pas dans leur intention que les pouvoirs séparés opèrent dans une
indépendance absolue". On peut alors se demander si la distinction entre régime présidentiel
et régime parlementaire est toujours valable. Nous répondrons à cette question en nous
penchant dans un premier temps sur les distinctions pratiques des deux modèles, ainsi que sur
leurs dysfonctionnements respectifs. Dans un second temps, nous essayerons de montrer que
ces défauts entraînent l’apparition de nouvelles modalités de balances entre pouvoirs, et le
dépassement de la distinction originelle de par le rapprochement des deux régimes.

Sommaire

1. Deux modèles radicalement opposés, imparfaits en pratique


1. Des distinctions pratiques
2. Des défauts inhérents à chaque modèle
2. Des réponses à ces dysfonctionnements qui mènent au dépassement de la distinction
1. L'évolution des régimes théoriques
2. La mise en place de critères autres

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