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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union – Discipline – Travail


MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE ************************************
SCIENTIFIQUE ****
************************************** PRIMATURE
**** ************************************
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DE ****
STATISTIQUE ET D’ECONOMIE BUREAU NATIONAL D’ETUDES
APPLIQUEE TECHNIQUES ET DE
DEVELOPPEMENT

CRITERE DE CHOIX DES


SECTEURS PORTEURS DANS
UN CONTEXTE POST-CRISE

Par MANTA Florès

Elève Ingénieur Statisticien Economiste

Sous la Direction de Monsieur EKISSI Narcisse

Chef de l’Unité Recherche et Développement de Projets


Sectoriels

Octobre 2009
Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Critère de choix des secteurs


porteurs dans un contexte post-
crise

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

« L’ENSEA et le BNETD n’entendent point donner aucune


approbation ni improbation aux opinions émises dans ce
mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme
propres à leur auteur »

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

SOMMAIRE

SOMMAIRE...............................................................................................................i
Liste des tableaux..................................................................................................iii
Liste des figures.....................................................................................................iii
Sigles et abréviations............................................................................................iv
REMERCIEMMENTS................................................................................................vii
AVANT-PROPOS....................................................................................................viii
Résumé.................................................................................................................ix
Introduction Générale.............................................................................................1
Chapitre Premier : Problématique et Plan de Travail..............................................2
I. Problématique et plan de travail...................................................................2
II. Contexte de l’analyse et considérations d’ordre général..............................3
Chapitre 2 : Cadre théorique, Conceptuel et Revue de littérature.........................6
I. Définitions conceptuelles..............................................................................6
II. Revue de littérature......................................................................................9
Chapitre 3: Cadre méthodologique et orientations de l’étude..............................16
I. Sources des données et description des variables de la base....................16
II. Méthodologie de l’étude.............................................................................18
III. Analyse en Composantes Principales et Classification.............................20
IV. Estimation d’une fonction de production translogarithmique et mesure de
l’efficacité des branches par la méthode des frontières stochastiques.............21
Chapitre 4 : Etat des lieux des secteurs d’activité de l’économie ivoirienne........26
I. Etat de l’emploi dans les secteursd’activités.............................................26
II. Au niveau de la création des richesses.......................................................30
III. Evolution des variables concernant l’emploi et les secteurs sur la période
d’étude..............................................................................................................33
Chapitre 5 : Application et résultats.....................................................................36
I. Analyse en Composantes Principales et Classification................................36
II. Estimation de la fonction de production translogarithmique et mesure de
l’efficacité technique.........................................................................................41
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Liste des tableaux


TABLEAU 1:RATIOS LES PLUS UTILISÉS PAR LA BANQUE DES DONNÉES FINANCIÈRES ............................................12
TABLEAU 2 : EVOLUTION DU NIVEAU D’INSTRUCTION (COMPARAISON ENTRE ABIDJAN ET LE RESTE DE LA CÔTE D’IVOIRE) 18
TABLEAU 3: RÉPARTITION DE LA POPULATION IVOIRIENNE PAR NIVEAU D’INSTRUCTION ET PAR RÉGION.......................19
TABLEAU 4: TABLE DES VALEURS PROPRES........................................................................................38
TABLEAU 5: CLASSEMENT SECTORIEL PAR EFFICIENCE TECHNIQUE................................................................42
TABLEAU 6: ORGANIGRAMME.......................................................................................................51
TABLEAU 7: LA NAEMA..........................................................................................................60
TABLEAU 8: DÉNOMINATION ABRÉGÉE..............................................................................................63
TABLEAU 9: CLASSEMENT DES SECTEURS PAR EFFICIENCE TECHNIQUE...........................................................65

Tableau 10: Classement des secteurs


par efficience technique

Liste des figures


FIGURE 1: CHÔMAGE DES JEUNES DANS LE MONDE ET TAUX DE CHÔMAGE DES JEUNES, 1997-2007.....................16
FIGURE 2:EVOLUTION DE LA VA PAR SECTEUR....................................................................................23
FIGURE 3: EVOLUTION DES EFFECTIFS PAR SECTEUR..............................................................................24
FIGURE 4: EVOLUTION DE LA CRÉATION D’EMPLOIS PAR SECTEUR................................................................25
FIGURE 5: EFFICACITÉ TECHNIQUE ET DE L’EFFICACITÉ ALLOCATIVE (CAS DE DEUX INPUTS ET D’UN OUTPUT)................34
FIGURE 6: EFFICACITÉ TECHNIQUE PURE, DU RENDEMENT D’ÉCHELLE ET DU PROGRÈS TECHNIQUE............................35
FIGURE 7: CERCLE DE CORRÉLATION...............................................................................................38
FIGURE 8: NUAGE DES SECTEURS D'ACTIVITÉ INDEXÉS PAR L'ANNÉE.............................................................54
Figure 8: Nuage des secteurs d'activité indexés par l'année

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Sigles et abréviations
ACP : Analyse en Composantes Principales

AD : Adjoints Techniques

AGEFOP : Agence pour la Formation Professionnelle

AGEPE : Agence d'Etudes et de Promotion de l'Emploi

AT : Agents Techniques

BCEAO : Banque Centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest

BDF : Banque des Données Financières

BNETD : Bureau National d'Etudes Techniques et de Développement

DCGTx : Direction de Contrôle des Grands Travaux

DEEF : Département Etudes Economiques et Financières

: Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée


ENSEA d’Abidjan

FDFP : Fonds de Développement de la Formation Professionnelle

FNS : Fonds National de la Solidarité

INS : Institut Nationale de la Statistique

ISE : Ingénieur Statisticien Economiste

ITS : Ingénieur des Travaux Statistiques

NAEMA : Nomenclature d'Activités des Etats Membres d'AFRISTAT

OIT : Organisation Internationale du Travail

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PNDEF : Programme National de Développement de l’Education et de la Formation

PPTE : Pays Pauvre Très Endetté

SPAD : Système Portable d'Analyse des Données

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest-Africain

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DEDICACE

A Mes Chers
Parents,
A Ma Famille,
Aux Amis.

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REMERCIEMMENTS
Je dois ce travail à toutes ces personnes qui de près ou de loin ont
contribué à son aboutissement. Particulièrement, je ne saurais taire ma
gratitude à l’endroit de messieurs KOFFI N’Guessan et KOUADIO Hugues,
respectivement Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et
d’Economie Appliquée (ENSEA) d’Abidjan et Directeur des études de la
filière des Ingénieurs Statisticiens Economistes (ISE), qui m’ont encadré
pendant cette formation.
Durant ma formation, j’ai bénéficié de l’apport considérable de tout
le personnel enseignant et administratif de l’ENSEA. Je m’en voudrais de
ne pas leur témoigner ici toute ma reconnaissance. De façon spécifique, je
tiens à dire sincèrement merci à messieurs BELLO Toyidi et KEHO Yaya
pour leur disponibilité au cours de l’élaboration de ce travail.
Par ailleurs, mes remerciements vont spécialement à:
– M. GNAMIEN N’dri Guillaume, Directeur du Département des
Etudes Economiques et Financières (DEEF) du BNETD qui a
accepté que j’effectue mon stage académique dans sa structure;
– M. EKISSI Narcisse, notre Maître de Stage, Chef de l’unité
Recherche et Développement des Projets Sectoriels (UDEV) ;

Nos remerciements vont également à l’endroit de tout le personnel


du DEEF. Nous pensons particulièrement à Mlle KOFFI Roseline, M. KAHO
Arsène, M. TRAORE Abdoul Karim, Mme DEZAHI, respectivement chargés
d’études et assistante du Directeur.

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dans un contexte post-crise 9
Je ne saurais oublier ma gratitude à l’endroit de toute ma famille
pour son soutient constant. Que tous ceux qui ont aidé à l’aboutissement

de ce travail trouvent ici mon profond remerciement !

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
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AVANT-PROPOS
L’une des réalités pour nos pays en voie de développement,
demeure le renforcement de l’appareil statistique. Aussi, la création
d’un centre de formation régional doté d’infrastructures adéquates
comme l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie
Appliquée d’Abidjan (ENSEA) répond-t’ il à ce besoin. L’ENSEA s’est fixée
comme objectif principal la promotion de l’outil statistique dans les
pays en voie de développement, en prenant pour socle les réalités
économiques et socioculturelles de ces pays. Pour ce faire, elle intègre
cinq divisions dont les enseignements concordent avec ce noble objectif. Il
s’agit des Agents Techniques (AT), des Adjoints Techniques (AD), des
Ingénieurs des Travaux Statistiques (ITS), des DESS-ASAD et des
Ingénieurs Statisticiens Economistes (ISE).

Parmi ces divisions, celle des Ingénieurs Statisticiens


Economistes (ISE) forme sur trois années consécutives des étudiants
de divers pays. Ces futurs participants au développement
économique, devront être capables de relever le défi de la mise en place
d’un cadre efficient et normatif d’utilisation de la statistique. Ils devront
allier à la fois l’aspect théorique et l’aspect pratique conjointement
dispensés au cours de leur formation. La première phase, se déroule
durant les dix-huit premiers mois de formation et est axée sur des
notions de Statistique, de Mathématique, d’Econométrie, de
Macroéconomie, de Microéconomie, et de Comptabilité Nationale. La
seconde phase, qui dure douze mois, débute par un stage d’application de
trois mois dans une structure du secteur public ou privé à vocation
nationale ou internationale et s’achève par un approfondissement dans le
domaine des finances et actuariats, de l’économie d’entreprise, de la
statistique avancée ou de la macroéconomie.

Après l’achèvement de la première phase de la formation des


Ingénieurs Statisticien Economistes (ISE), nous avons effectué un
stage d’application du 3 Aout 2009 au 31 Octobre 2009 au Bureau
National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD). Il nous a été
demandé de réfléchir sur le thème qui suit : «Le critère de choix des
secteurs porteurs dans un contexte post-crise ».

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
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Résumé
Au sortir d’une crise socio-militaro-économique qui aura
duré presque cinq ans, la Côte d’Ivoire veut relancer son
économie en créant le plus possible d’emplois. Pour une
population qui compte 63,5% de jeunes, le chômage touche
14,5% d’entre eux. Quelle sont alors les secteurs qui stimulés
par des investissements dans des projets appropriés peuvent
impulser une forte croissance en créant le plus d’emplois ?

Par un croisement de trois méthodes d’analyse des


données à savoir l’Analyse en Composantes Principales(ACP)
suivi d’une Classification et le calcul de l’efficience technique à
l’aide d’une frontière stochastique de production, il s’avère que
les projets porteurs d’emplois sont à initier dans les secteurs
d’activités suivants : la distribution, la télécommunication, le
commerce de gros, les transports, la réparation des articles
domestiques ainsi que les services fournis aux entreprises.

Il est à souligné que la non disponibilité de certaines


données n’as pas permis d’analyser les déterminants de la
création d’emploi et les mécanismes d’appariement sur le
marché de l’emploi. Il serait hautement instructif pour une
étude ultérieure d’explorer ces deux dernières voies
d’amélioration.

Mots clés : critère de choix, emploi, analyse sectoriel,


analyse en composantes principales, classification,
efficience technique, frontière stochastique de production.

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Introduction Générale

A l’aube du déclenchement de la crise militaro-socio-économique en


2002, presque tous les secteurs de l’économie ivoirienne ont connu des
difficultés d’ordres multiples liés, soit au ralentissement de la machine
économique, soit à la délocalisation ou fermeture de certaines entreprises
ou succursales ainsi que ceux liés au rapatriement des investissements. Il
en est de même en ce qui est de la réduction du marché intérieur et
parfois de la disparition de certaines unités de production.

La baisse des chiffres d’affaires des entreprises et la précarisation


de l’emploi s’en sont suivis faisant basculer des pans entiers du secteur
moderne de l’économie ivoirienne dans l’informel1.

La crise a affecté tous les maillons de l’économie ivoirienne, à des


échelons plus ou moins différents, allant de la désorganisation au
ralentissement des secteurs en passant par des blocages liés surtout, à la
scission du pays et la mise à mal des secteurs dont les activités sont liées
aux ports, aux transports routiers transfrontaliers2.

Après une crise militaro-socio-économique qui aura durée presque


cinq, la Côte d’Ivoire désireuse d’engranger les bénéfices de la paix
retrouvée veut renouer avec une forte croissance et un développement
soutenu.

Dans un contexte post-crise, il est important de chercher et de


connaître les moyens et axes pour revitaliser l’économie ivoirienne. Ainsi,
identifier les secteurs porteurs de l’économie ivoirienne qui permettront
d’amorcer la relance économique et de diminuer le chômage est une
question d’importance capitale pour les décideurs du moment.

Cette étude est importante pour notre unité d’accueil, l’Unité


Recherche et Développement des projets sectoriels, qui a pour mission
d’identifier les projets porteurs qui seront soumis à la recherche de
financement en contribuant à la connaissance des secteurs porteurs.

1 Bulletins quotidiens de la CCI sur la crise ; www.ccici.org

2 AFRIQUE VERT MALI-BOURKINA-NIGER, Décembre 2002.

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Chapitre Premier : Problématique


et Plan de Travail
I. Problématique et plan de travail

1. Problématique
La Côte d’Ivoire a connu récemment une crise qui a affecté tant la
vie sociale que le tissu économique. Cela a entrainé une baisse du niveau
de vie des habitants, une chute du PIB et par de-là un accroissement du
taux de chômage.

L’économie ivoirienne, poids lourd économique de l’Afrique de


l’Ouest, a su résister à la crise et entame depuis la signature des Accords
de Ouagadougou, le 04 Mars 2007, une reprise économique grâce au
retour des investissements et de la confiance des partenaires
internationaux. Ce cadre présente des potentialités en matière de relance
économique et de création d’emplois.

Dans cet effort de développement, diverses questions, d’acuité


notoire, se posent :

.Quelles sont les secteurs susceptibles d’impulser le


développement ?

.Quelles sont les secteurs de l’économie capable d’absorber le


chômage en participant à une forte création d’emploi ?

La population, surtout jeune, a le plus souffert de cette crise. Le tissu


industrielle ayant résisté grâce ses ressorts propres bâtis depuis
l’ajustement monétaire de 1994, Il s’agira d’identifier les secteurs qui, au
de-là de la création de fortes valeurs ajoutées, sont porteuses d’emplois.

De ce qui précède ressort l’idée, aussi importante que nécessaire, de


la détermination du critère de choix des secteurs porteurs dans un
contexte post-crise.

2. Plan de Travail

Notre travail est structuré de la manière qui suit :

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Le Chapitre 1 définit des concepts de l’emploi, de la formation et
ainsi que des notions de secteurs porteurs ; il donne le contexte et les
justifications du travail.

Le Chapitre 2 annonce le cadre théorique de l’étude et fait une


revue de littérature sur le domaine de l’emploi, la performance et la
compétitivité des secteurs.

Le Chapitre 3 abordera le cadre méthodologique et donnera les


orientations de l’étude ainsi que les objectifs et moyens pour les atteindre.
Il sera aussi fait une revue de littérature.

Le Chapitre 4 brosse un état des lieux de l’économie ivoirienne au


niveau de l’emploi (chômage) et de la création des richesses de la période
avant crise à celle de fait.

Le Chapitre 5 verra la mise en œuvre des méthodes et les analyses


des résultats.

Enfin, une Conclusion et des Recommandations incluant les limites


et les pistes d’amélioration ou de recherche termineront notre travail.

I. Contexte de l’analyse et considérations d’ordre


général

A/ Contexte de l’analyse

1/ Secteur économique

Il est à noter qu’il n’existe pas de définition unanime et atemporelle


sur la notion de secteur économique. Dans le cadre du présent travail, la
définition adoptée est celle qui identifie un secteur économique comme
une répartition de l’ensemble de l’activité économique en fonction de la
production de produits assez proches ou similaires pour être
commercialisés ensembles.

Ainsi, un ciblage plus précis procédera par un recoupement par


branche d’activité ; Une branche d’activité selon l’INS Côte d’Ivoire étant
« un ensemble d’établissements engagés dans les mêmes types de
productions ou dans des types similaires » (STATISTIQUES, Système de
comptabilité nationale, 1993 Glossaire(200)).

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2/ Secteurs porteurs

Autant la littérature foisonne de définitions sur la notion de secteur


économique, de même il en est de la notion de secteurs porteurs.

Il existe deux courants pour ce qui est de la portabilité des secteurs


économiques :

- les secteurs porteurs de croissance et les secteurs porteurs


d’emploi ;

- les secteurs porteurs d’avenir (vision développementaliste


fortement souvent assimilés aux notions de spécialisation).

B/ Considérations d’ordre général

Dans le cadre de notre étude, la première approche est préférée.


Pour nous, il s’agira d’identifier les secteurs porteurs de croissance et
d’emploi et, dans une optique étatique nous tenterons surtout de répondre
à la création de l’emploi et essayer d’apporter une réponse à la question
d’adéquation formation emploi.

L’étude se penchera surtout sur l’identification des secteurs porteurs


d’emploi comme priorité. Tout au long de notre analyse, il s’agira
d’éclaircir principalement deux points, donnés ici selon leurs priorités :

-identification des branches économiques porteuses


d’emplois ;

-identification des filières porteuses d’emploi.

Autrement dit, il sera procédé à l’étude des filières stratégiques de


l’économie dont le développement ne doit pas être freiné par un manque
de compétences et les branches porteuses d’emplois.

Aujourd'hui, il est indispensable de s'attaquer au chômage des


jeunes et aux problèmes que rencontrent les jeunes défavorisés. Ils sont
soit sans emploi soit cantonnés dans des emplois très peu, voire pas du
tout rémunérés, appartenant souvent au secteur de l'économie informelle
où les heures et les conditions de travail sont inacceptables et les
possibilités de progression sont très minces.

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Les études économiques ont toujours une approche et il s’agira
toujours de justifier la pertinence et l’utilité de l’approche adoptée. Quand
on parle du domaine de l’emploi il est plus intéressant de pouvoir
apprécier la répartition, le type et la nature du chômage. Ainsi, une
approche méso-économique est préférable et constitue un niveau
pertinent d’analyse. Cela pour les raisons qui suivent :

-l’approche macroéconomique présente une difficulté importante


dans la mesure où elle n’est pas capable, à défaut d’être
extrêmement réductrice, de rendre compte de la diversité de types
et de nature que prend l’emploi. Elle ne serait non plus rendre
compte de la dispersion qualitative de l’emploi

-nous avons besoin de faire une analyse sectorielle susceptible de


nous donner une certaine ventilation de l’emploi au niveau de
l’appareil de production et de nous fixer des critères d’intelligibilité
des processus de la création de l’emploi.

-l’approche sectorielle constitue un niveau pertinent d’analyse car


elle constitue un niveau intermédiaire d’analyse permettant
d’étudier les entreprises ou les secteurs de l’économie.

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Chapitre 2 : Cadre théorique,


Conceptuel et Revue de littérature

I. Définitions conceptuelles.

L’étude sur les filières de formations professionnelles ou les


branches porteuses d’emplois s’inscrit dans un cadre plus général qu’est
« l’analyse de relation formation-emploi ». Elle cristallise à la fois des
questions théoriques et des enjeux sociopolitiques essentiels. Il s’agira de
coupler cette étude aux notions de performance et de compétitivité des
entreprises. Tache qui n’est pas des plus aisées.

Nous allons essayer de cerner et parfois apporter une définition, tour


à tour, aux notions d’emploi, de formation, la notion d’adéquation et enfin
sur la notion de performances des entreprises.3

1. La notion d’emploi

L’emploi acquiert plusieurs assertions, nous retiendrons ceux-ci :

➢ L’emploi est tout travail rémunérateur exécuté pour un


employeur ou pour son propre compte.
➢ « Les personnes employées au sens du BIT sont celles ayant
travaillé pendant une durée quelconque, ne serait-ce qu'une
heure, au cours de la semaine précédant l'enquête. Cette
notion est différente de celle de l'emploi au sens
du recensement de la population qui elle, concerne les
personnes ayant déclaré avoir un emploi dans le formulaire du
recensement.
La notion d'emploi au sens du BIT est donc plus extensive que
celle au sens du recensement de la population. Certaines
personnes peuvent, en effet, ne pas considérer que des
emplois occasionnels méritent déclaration au recensement. La

3 Définitions qui peuvent être appréhendés au niveau comptable.

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mesure de l'emploi au sens du BIT ne peut être faite que par
des questions précises, telles celles de l'enquête Emploi, dont
un des objectifs principaux est précisément cette mesure. »4
➢ Une autre définition du BIT est la suivante :
○ mesure du nombre total de personnes employées.
○ poste régulier de travail rémunéré; selon la définition
classique, seul les travailleurs salariés ont un « emploi ».

L’usage a élargi le concept, qui recouvre désormais toute tâche


afférente au travail; ainsi, toute personne employée, rémunérée ou
indépendante, peut être considérée comme ayant un emploi.

L’emploi implique un niveau de qualification minimum résultant des


exigences requises et constitue, plus ou moins le travail régulier du
titulaire

Il importe dès lors de faire une ventilation par emploi de la masse


salariale en dégageant les structures et les niveaux de qualifications au
niveau de la Côte d’Ivoire. Il sera aussi intéressant de sortir la ventilation
qualitative de la notion connexe de chômage.

On peut noter que le taux de chômage chez les jeunes est


préoccupant (2,1 % d’augmentation par an)5 et crucial pour la stabilité
socio économique. De plus, depuis plusieurs années, les jeunes sortants
du système éducatif se retrouvent sur un marché de l’emploi salarié
saturé, incapable d’absorber les flux de diplômés dont les qualifications
sont en grande partie inadaptées aux besoins des entreprises.

2. Notion de formation

Face aux objectifs de départ que s’était fixé le Programme National


de Développement de l’Education et de la Formation(PNDEF) sur
l’intervalle 1998-20106, les résultats sont soit mitigés ou insuffisant
(ROCARE et ERNWACA (2002), CEFL-CI, Aout 2004).

La formation ainsi que l’emploi professionnel devrait permettre aux


bénéficiaires d’acquérir des compétences en ce qui est d’accomplir
efficacement leur travail. Ainsi la formation est l’acquisition d’un savoir, un
4 http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/emploi-bit.htm

5 http://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---
dcomm/documents/publication/wcms_090098.pdf

6 http://www.ilo.org/public/french/employment/skills/hrdr/topic_n/t3_cot.htm

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savoir- faire et du savoir-être nécessaire pour impulser les changements
industrielles, économiques et sociales afin d’atteindre le développement
national.

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3. La notion d’adéquation formation emploi

La notion d’adéquation formation-emploi ressort de la capacité des


nouveaux diplômés à trouver un travail qui sied à leur formation. De cela
est né plusieurs politiques qui avaient pour mission entre autres d’orienter
et de fournir des recommandations à l’Etat pour ce qui est des politiques
de création d’entreprises et de la mise en place des filières de formation
professionnel et de leur gestion. Ainsi, en Côte d’Ivoire a été créé l’AGEPE
et l’AGEFOP.

4. La notion de performance économique

Il n’est pas facile de définir la notion de performance économique, et


cela pour deux raisons essentielles : la première tient au fait qu’il est
malaisé de définir un terme qui appartient au langage commun ; la
deuxième tient du fait qu’elle revêt une multiplicité de sens et se prête à
plusieurs domaines. Elle se définit de manière différente selon que l’on se
tient du coté de l’Etat ou du coté de l’acteur privé. Il est aussi à rappeler
que l’analyse de la performance et souvent couplé d’une étude sur la
compétitivité.

Rappelant que pour cette étude on s’intéresse aux branches


d’activités de l’économie, lesquelles branches sont matérialisées sur le
terrain par les entreprises ou coopératives, nous empruntons une
définition de la performance à l’économie des entreprises.

De manière générale, la performance s’entend comme le fait


d’atteindre ses objectifs (Bourguignon, 2000). Economiquement, on
distingue deux courants qui s’opposent au niveau de l’entreprise : le
courant actionnarial et le courant partenarial.

Selon le courant actionnarial, la performance d’une entreprise de


valeur en adoptant les meilleures façons de faire (Friedman, 1970). Pour le
courant partenarial, l’entreprise intègre des préoccupations sociales et
environnementalistes. Pour ce faire, la performance se mesure aux
niveaux sociaux (création d’emploi, participation à la croissance nationale
et élévation du niveau de vie) et environnementaux (respect des normes
environnementales, protection sociale,…).

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I. Revue de littérature

La notion de secteur porteur fait référence en Economie du


développement au registre des courants du développement déséquilibré.
L’analyse des secteurs porteurs comporte une exemplarité car elle
constitue une des nouvelles manières d’analyse l’impact et de mesure des
effets, au niveau microéconomique des politiques économiques.

La recherche du critère de choix des secteurs porteurs rejoint les


concepts et les notions de spécialisation. Il se manifeste de diverses
façon selon le degré d’agrégation de l’analyse, elle peut être interbranche
comme elle peut être intra branche. A la limite elle peut être étudiée au
niveau d’un produit (Lassudrie-Duchêne, 1972). Même si de nombreuses
analyses sont consacrées à ce phénomène, ils tendent à lui conférer une
certaine ambigüité. Ils découlent de la conception du développement ,
non pas comme se diffusant à l’ensemble de l’économie(Rostow) mais
plutôt, comme le fruit de goulets d’étranglements allant de déséquilibre
en déséquilibre en une action encadré ou orientée par l’Etat qui
encourage l’investissement dans certaines branches (à haute intensité
capitalistique) ayant plus d’effets d’entrainement(Hirschman,1958). De là
découlent les concepts d’industries industrialisantes (Destanne de
Bernis,), existence de pôles de croissances dans l’économie, sources de
développement pour le moins que l’Etat réussi à faire les liaisons avec les
autres secteurs (François Perroux) et des politiques d’industries de
substitution aux importations.

Le choix des pôles de compétitivité suppose la détermination d’une


échelle d’activité, le choix méthodique des secteurs accessibles et l’action
concentrée sur certains secteurs bien identifiés. Le choix des secteurs est
fait de façon à parvenir dans la mesure du possible à isoler les secteurs
progressifs du point de vue de la demande mondiale et celle locale. La
rentabilité de la production de ceux-ci permettant de déclencher « un
effet de substitution » favorable au pays.

Au niveau de la littérature, cette question peut être approchée de


différentes manières. Le choix étant laissé à l’analyste en fonction des
objectifs visés. Nous allons donner un aperçu des trois principales voies
d’approche :

– L’analyse financière et la théorie financière ;


– Le scoring d’entreprise ;
– La microéconomie et la mésoéconomie
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A. Analyse financière
De même que la comparaison interentreprises, la comparaison
interbranche n’est pas chose aisée. Les travaux des centrales des bilans
fournissent une base de comparaison forte utile. Les rapports qui
s’observent entre certains postes du bilan des entreprises sont des
caractéristiques de l’activité en entreprise ; ils sont communément
appelés ratios ou coefficients. C’est bien à partir de ceux-ci que peux
s’opérer une comparaison interbranches. Ils permettent de dégager
certaines tendances lourdes de l’activité d’un secteur. Ces coefficients
sont aussi d’un grand intérêt parce qu’ils facilitent la comparaison d’année
en année.

L’hypothèse de base est que les entreprises d’une même branche


établissent leurs bilans d’une manière similaire. Ainsi les ratios calculés
permettent une étude comparative des bilans. Les ratios sont toujours
établis de façon à dégager une échelle de comparaison ; c'est-à-dire
qu’aux forts coefficients correspondent les entreprises les plus prospères.

On distingue au niveau de l’économie de l’entreprise une batterie de


ratios qui sert à analyser l’entreprise du point de vue de tous les
intervenants du secteur à savoir l’Etat, les banques, les actionnaires, les
clients et les fournisseurs. Ces ratios s’articulent autour de quatre
principaux axes que sont :

a) La structure financière de l’entreprise(les ratios de solvabilité, de


capacité de remboursement ainsi que les ratios de liquidité)
b) Les ratios gestion commerciale (Chiffres d’affaires hors taxes,
ratio de rotation des capitaux, …) ;
c) Les ratios de gestion industrielle (la capacité de production,
l’utilisation des ressources, …) ;
d) Les ratios d’exploitation.

A ceux-là, on ajoute des ratios discriminant sensée fournir une


valeur plus sur de la santé des entreprises, pour affiner la comparaison.
On distingue parmi ceux là les ratios suivants

Résultat NetActif, Capital Circulant-StocksDettes à Court Terme, Capitaux


PropresBilan,

Dettes à Moyen et long TermeChiffres d'Affaires, Dettes TotalesActif Net,


Fonds d'ammortissementImmobilisations Corporelles

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dans un contexte post-crise 9
On se reportera avec profit pour l’analyse financière et le risque
associé à l’étude bilancielle d’une entreprise à Georges PETIT-DUTAILLIS
(1981). Pour ce qui est de la comparaison dans l’UEMOA, la norme est
celle des accords de classement BCEAO7 qui définissent les normes et les
ratios à fournir ainsi que les documents relatifs à l’analyse et au diagnostic
d’entreprise que doit faire le banquier

Une comparaison s’effectue aussi au niveau de la performance et de


la compétitivité des entreprises. Les notions de performances et de
comparaison revêtent plusieurs assertions.

La performance peut s’apprécier à trois niveaux : commerciale et


financière (Grassini F.A., 2001), opérationnelle et organisationnelle
(Godard L., 1998), concurrentiel (Modigliani F et Miller M.H ,1958), sociale
et environnementale. Au niveau social, une entreprise mesure sa
performance au niveau de l’emploi créé, la participation à la croissance
nationale et à l’élévation du niveau de vie.

La mesure de la performance se fait au niveau de l’analyse


financière au moyen d’une batterie de ratios. Elle s’appuie sur les
documents comptables de l’entreprise, surtout le bilan au niveau du
compte de résultat. Le bilan est un synopsis de la situation patrimoniale
de l’entreprise à un instant donné alors que le compte résultat regroupe
l’ensemble des opérations effectuées à une date donnée.

L’analyse financière aide à se faire une idée sur la santé financière


d’une entreprise, sa gestion, sa rentabilité et ses perspectives de
développement. Son but est de fournir une situation synthétique de
l’entreprise au moyen de quelques indicateurs. L’analyste financier calcule
les ratios de :

- rentabilité : capacité de l’entreprise à créer des richesses par ses


ventes,

- productivité : efficience des facteurs de production,

- solvabilité : aptitude à faire face aux engagements.

Ce regroupement est évolutif et change au fur et à mesure que l’on


passe d’un analyste à l’autre et de ce qu’il dispose comme données et
documents comptables pour faire son analyse. Le tableau qui vient en
présente certains qui sont couramment utilisés.

7 http://www.bceao.int/internet/bcweb.nsf/pages/reg5

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Tableau 1:Ratios les plus utilisés par la banque des données financières
Catégorie Exemple Calcul

Rentabilité Coefficient de capital Résultat netCapital

Taux de valeur ajoutée Valeur AjoutéeChiffre


d'affaires

Structure financière Coefficient Actif immobiliséTotal actifs


d’immobilisation

Coefficient DettesTotal passif


d’endettement

Financement des Coefficient Capacité


Immobilisations d’autofinancement d’Autofinancement
Investissement

Taux d’investissement Investissement Valeur


Ajoutée

Productivité Productivité apparente Frais de PersonnelValeur


du travail ajoutée

Productivité du capital Immobilisation Valeur


ajoutée

Source : BDF

B. Théorie financière

Au terme de leurs travaux, les analystes de la performance


d’entreprise proposent des mesures dont les principales sont :

– le Q de Tobin : il mesure l’ensemble des rentes anticipées, sur un


horizon infini. Sa valeur supérieure à l’unité indique que l’entreprise
a intérêt à investir.

– le ratio de Sharpe : il indique si le rapport entre le risque d’un


fonds et sa performance est bon ou mauvais, sachant que
l’investisseur aurait pu investir dans un actif sans risque, tel qu’une
obligation d’Etat.

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
– l’alpha de Jensen () : Ce coefficient représente l’´ecart de taux de
rentabilité entre la rentabilité obtenue et le taux requis évalué à
partir du Modèle d’´ Evaluation des Actifs Financiers (MEDAF).
Signalons que le MEDAF ou Capital Assets Pricing Model (CAPM) est
utilisé pour évaluer des actions dans un marché en équilibre.

Ces indicateurs concernent plus les entreprises cotées en Bourse.


Leur mesure fait intervenir des variables qui n’apparaissent pas dans les
bilans des entreprises.

C. Le scoring
Cette technique d’analyse est destinée à diagnostiquer
préventivement les difficultés des entreprises. L’idée de base est de
déterminer, à partir des comptes des sociétés, des ratios qui soient des
indicateurs avancés des difficultés des entreprises. Ces ratios sont ensuite
agrégés dans une fonction, appelée score. Un score élevé indique un
risque de défaillance faible. Les principaux scores utilisés dans le monde
de la finance sont les suivants :

– le Conan & Holder (1979) : Cette méthode est conseillée pour les
entreprises industrielles réalisant un chiffre d’affaires de 1,5 à 75
millions d’euros. Il permet un classement des sociétés des plus
risquées (score inférieur à 6,8) aux plus saines (score supérieur à
16,4) ;

– le score sectoriel AFDCC2 (1999) : il s’applique aux sociétés


réalisant un chiffre d’affaires de 150.000 à 75 millions d’euros. Il est
beaucoup axé sur la solvabilité de l’entreprise à court terme ;

– le score Banque de France BDFI (1995) : il s’intéresse plus


particulièrement à l’endettement financier (importance, structure et
coût de l’endettement). De ce fait, il est plus adapté aux besoins des
banquiers. Un score de performance fait appel à des techniques
statistiques comme l’analyse discriminante. Il nécessite un
regroupement préalable des entreprises selon un critère de
classification. Son élaboration apparaît donc délicate.

D. L’approche Microéconomique
« L’analyse micro-économique met en relation les éléments de compétitivité d’une
entreprise avec l’ensemble de ses fonctions et des décisions qui touchent à son activité, sa
croissance (que traduisent son chiffre d’affaires, sa valeur ajoutée, son excédent brut
d’exploitation, ses effectifs, etc.), sa rentabilité, son financement, son équilibre financier, sa gestion

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
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» (extrait de « Problèmes économiques, janvier 1994, page 25). L’approche avec
fondements microéconomique de création d’emploi dans la littérature
s’est surtout intéressée aux déterminants de la création d’emploi (Sarah
COFFY, Laurent POUQUET, Anna SIENKIEWICZ, Décembre 2007), aux
facteurs de performances des secteurs et à leur compétitivité (Paranque
B., 1995).

Une autre approche aura constitué en l’analyse des secteurs au


niveau des capacités productives, on notera avec profit les travaux de
Maurice CATIN, Saïd HANCHANE, Abdelhak KAMAL traitant de l’influence
de la structure sectorielle sur la croissance et la dynamique locale
(Maurice CATIN, Saïd HANCHANE, Abdelhak KAMAL, 2007) ; les travaux de
Jean-Yves Lesueur et Patrick Plane sur l’étude et l’estimation des
structures industrielles et les stratégies salaire-emploi en Côte
d’Ivoire(Jean-Yves Lesueur et Patrick Plane, 1995) .

D’autres approches intéressantes sont celles développées au niveau


du calcul de la base exportatrice en vue de l’élaboration du multiplicateur
d’emploi(Kahn,1931), modèle développé pour l’analyse de la création
d’emploi régionale ou sectorielle, elle repose sur une catégorisation de
l’emploi au niveau sectorielle et régionale et ainsi qu’une distinction
d’activité en branche fournisseuses et branches consommatrices( plus
précisément, ils sont dits ,respectivement, secteurs domestiques et
secteurs de base). Cette méthode est intéressante car elle permet
d’apprécier l’emploi réel et l’emploi induit dans toute l’économie. Elle peut
aussi faire ressortir l’importance d’une région8 ou d’un certain secteur à
plus d’égard que ce soit au niveau de l’emploi, des consommations
intermédiaires, de la spécialisation et d’obtenir une prévision sur plusieurs
secteurs.

Il existe aussi des méthodes qui approchent la création d’emploi et


l’identification des secteurs porteurs de l’économie, afin de privilégier les
effets d’entrainement, en utilisant les tableaux d’entrées-sorties et
donnant une hiérarchisation des filières et des relations interbranches
(MONFORT-DUTAILLY, 1983).

Enfin, les développements récents de l’économie de production font


état d’une meilleure approche qui consiste à approcher la comparabilité
des secteurs par leur degré d’utilisation des facteurs de production mis à
leur disposition afin de produire la production maximale. D’où la notion de
frontière de production et son corollaire l’efficience technique qui est un

8http://www.jstor.org/stable/3145232?origin=JSTOR-pdf

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
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indicateur d’efficacité. Une fonction de production définie la technologie
utilisée par l’entreprise pour produire et est une relation entre le niveau
d’emploi d’input et le niveau de la production. Si elle est estimée
économétriquement sur les données des emplois et de la production, elle
permet d’indiquer la quantité de production maximale à toute quantité
d’input près donnée (Schmidt, 1986).

De nombreuses études ont été faites pour analyser la productivité


des facteurs de production à l’aide des différents type de fonction de
production que ce soit ceux du type Cobb-Douglas (Hannesson, 1983),
des fonctions de production à élasticité constante (Campbell et Lindler,
1990) ou les fonctions translogarithmiques (Squires, 1987 ; Robinson et
Pascoe, 1998). Une des hypothèses fortes des fonctions de production est
que les entreprises n’atteignent pas leur production maximale du fait
d’une mauvaise allocation des facteurs ou de leur insuffisance. Une
entreprise atteignant sa production optimale se situe sur la frontière de
production. Nous utiliserons cette méthode pour le calcul des efficacités
techniques des secteurs afin d’en effectuer une comparaison.

MANTA Florès Page 3


Critère de choix des secteurs porteurs 200
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Chapitre 3: Cadre méthodologique


et orientations de l’étude
I. Sources des données et description des variables de la
base
Les données utilisées dans le cadre de cette étude sont issues de la
centrale des bilans à la banque de données financières de l’INS sur les
exercices comptables de 2003 à 2006. Cette base est renseignée par les
états financiers des entreprises de tous les secteurs ivoiriens. La BDF
essaie d’harmoniser les postes du bilan afin de fournir un outil de
comparaison au niveau financier des entreprises nationales. On y
dénombre plus de quatre milles entreprises.

Dans le cadre de notre analyse, nous avons pu avoir accès aux


données concernant les douze postes suivants issus de la liasse financière
des entreprises exerçant sur le territoire ivoirien :

CapPr : Capitaux propres ;

VA : Valeur ajoutée ;

EBE : Excédent Brut Exploitation ;

RAO : Résultat activité ordinaire ;

RHAO : Résultat hors-activité ordinaire ;

ProdT: Total Produits ;

ResN : Résultat net ;

ChaP : Charge du personnel ;

ImpRes : Impôt sur le résultat ;

Inv : Investissement net ;

Ef : Effectif ;

PIB : Produit intérieur brut ;

ImpT : Impôt total.

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dans un contexte post-crise 9
Les variables n’ont pas été utilisées comme telles car elles ne
représentent pas de façon exhaustive l’activité sectorielle et compte tenu
du fait qu’il y a des omissions dans la base, nous avons décidé d’opter,
pour l’étude, d’utiliser les ratios en lieu et place des valeurs absolues.
Ainsi l’on peut dégager les tendances générales au niveau de chaque
variable même si celle-ci est sous-estimée ou surestimée en valeur
absolue. Les ratios utilisés sont d’ordre de:

➢ Efficacité de conduite d’activité ;


➢ Performance ;
➢ Rentabilité financière.

Ce sont les suivants :

• CntrPIB=VAPIB qui mesure la contribution de la branche


d’activité au PIB ;
• PrFisc=ImpResImpT qui mesure la pression fiscale sur le secteur
dans l’ensemble de l’économie;
• PrApTrav=ChaPVA qui mesure la productivité apparente du
travail ;
• REco=ResN×100Inves qui est une mesure de la rentabilité
économique ;
• RFin=ResN×100CapPr qui est une mesure de la rentabilité
financière.

Ainsi, on a les variables supplémentaires suivantes pour mener l’étude :

• CntrPIB : contribution au PIB ;


• PrFisc : pression fiscale;
• PrApTrav : productivité apparente du travail;
• REco : rentabilité économique ;
• RFin : rentabilité financière ;
• lnInv : logarithme de l’Investissement ;
• lEmp : logarithme de l’Emploi ;
• lProd : logarithme de la production.

A toutes ces variables, nous ajoutons la variable


Création/Destruction d’emploi (CrDempl) qui a été évaluée en comparant
et en enregistrant les effectifs d’employé entre les différentes périodes :

CrDEmpi,t=Efi,t-Efi,(t-1)Efi,(t-1)

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Elle représente la variable d’intérêt de notre étude ; n’oublions pas
qu’au de-là de toute cette démarche, nous devons dégager les secteurs
créateurs d’emplois.

Au cours de l’étude, toutes ces variables ne seront pas utilisés


toutes ensemble simultanément. L’usage et la combinaison nécessaire
seront faits sous le jugement et la pertinence dans la méthode utilisée à
chaque étape. Toutefois, les transformations et les arrangements faits
seront spécifiés et motivés.

I. Méthodologie de l’étude

A. Observations
A la lumière de notre revue de littérature et de l’analyse des champs
d’investigation de l’économie que recouvre notre étude à savoir la
microéconomie, l’économie du marché de l’emploi, l’économie des coûts
de transaction, l’analyse financière, l’analyse des projets et l’économie
régionale ;il nous est apparu les faits suivants sur la création de l’emploi.
La création d’emploi dans un secteur:

➢ a une élasticité positive et inférieure à l’unité par rapport à la


productivité du travail ;
➢ a une élasticité par rapport à la demande qui lui est adressée,
positive et inférieure à l’unité ;

➢ est négativement liée au degré de concentration de ses


débouchés (analyse à l’aval de la production) ;

➢ est négativement liée au degré de concentration de ses


fournisseurs (analyse en amont de la production) ;

➢ est positivement liée au degré de concentration de la


branche ;

➢ est négativement ou positivement liée à la mise en place du


dispositif réglementaire ;

➢ La croissance de l’emploi est positivement liée à l’existence


des barrières à l’entrée du secteur ;

➢ est liée à l’évolution du nombre de création pure d’entreprise ;

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
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➢ dépend négativement du taux de défaillance d’entreprises


dans le secteur ;

➢ est, toutes choses égales par ailleurs, négativement liée à


l’évolution de l’investissement ;

➢ liée au degré de création de la valeur ajoutée (valorisation du


secteur) ;

➢ Est, enfin, liée à la rentabilité du secteur.

Nous nous inspirerons de ces faits empiriques pour la construction et


l’interprétation de nos variables.

B. Procédure adoptée
Il aurait nettement été intéressant dans le cadre de notre étude de
construire les variables qui permettent de quantifier toutes les
observations citées précédemment. Mais, au vu des données disponibles
et de la difficulté inhérente à la construction des indicateurs relatifs aux
faits économiques, une démarche comparative a été adoptée. Elle
procédera par trois étapes :

Etape 1 : Une Analyse en Composantes Principales(ACP) sera


pratiquée sur une série de variables en vue de faire une
classification des branches économiques en trois catégories :

a) Secteurs porteurs ;
b) Secteurs favorables ;
c) Secteurs potentiellement porteurs;

Etape 2 : Pour nous départir de l’insuffisance des données, nous


allons approcher la question par la méthode d’estimation des
frontières stochastiques de production(le choix de la méthode sera
motivé) afin de dégager par l’estimation des coefficients d’efficience
technique les secteurs porteurs en emplois de l’économie ivoirienne.

Etape 3 : Nous comparons les résultats des deux méthodes de


façon empirique et des réserves émises par les utilisateurs de ces
deux méthodes.

A coté de ces deux méthodes, nous n’oublions pas chaque fois de


comparer les résultats obtenus à ceux observés à partir de l’analyse
descriptive faite lors de la description de l’économie ivoirienne au niveau

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
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sectorielle. Dans la suite, nous allons apporter une justification de nos
méthodes et de l’approche adoptée.

I. Analyse en Composantes Principales et Classification

En effectuant une analyse en composantes principales et une


classification par la suite, nous visons principalement les objectifs
suivants :

-Voir si toute l’information donnée par nos variables issues de la


comptabilité nationale ne peut être réduite sans une perte
d’information et amoindrir la pertinence de l’analyse qu’on veut en
faire ;

-Identifier un axe ou un plan de « création d’emploi », id est un


espace vectoriel de dimension suffisamment réduite pour que son
examen soit aisé et réunisse les variables qui expriment la création
d’emploi dans les branches de l’économie ivoirienne.

-Faire une classification des différents secteurs du point de vue de


l’emploi en secteur porteurs, favorables et défavorables.

Le choix de la méthode est dicté par l’observation des faits


suivants :

-la nature des variables qui sont pour certaines mesurées en


milliards, millions et milliers, d’autres sont des indicateurs (ratios)
ou des variations nous a poussé à opter pour une ACP normée pour
nous affranchir des influences nuisibles des unités ;

-le passage à une classification est dictée par notre thème d’étude
car n’ayant comme objectif ultime la désignation des secteurs
porteurs et la construction ou l’élaboration d’un critère de choix
pertinent de ces derniers.

Il est utile de signaler que nous avons laissé le logiciel approcher par
leurs moyennes géométriques leurs moyennes arithmétiques des variables
en variation et en ratios lors de l’analyse sous SPAD( Système Portable
d’Analyse des données).

Cette analyse nous permet de faire apparaître les corrélations, les


proximités et oppositions existantes entre les variables à l’aide des axes

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
factoriels et de tous les autres résultats que met à notre disposition le
logiciel.

Du fait de l’insuffisance des données, nous avons eu à essayer


plusieurs jeux de données et à les éliminer du fait de la pertinence de
leurs résultats examinés à la base des notions et des résultats de l’analyse
économique. Il ne sera présenté que les résultats qui sont propres à faire
évoluer notre étude.

Enfin l’Analyse en Composantes principales est souvent très utilisée


avant de faire une régression car elle permet d’éviter l’utilisation des
variables redondantes et ainsi faire des régressions fallacieuses, ou avant
une classification car elle permet d’identifier la structure d’une population
et éventuellement de déterminer le nombre de groupes à construire.

II. Estimation d’une fonction de production


translogarithmique et mesure de l’efficacité des branches
par la méthode des frontières stochastiques

Parmi les différentes méthodes d'estimation de la frontière relevées


dans la littérature (Bauer 1990, Coelli 1995, Kalirajan et Shand 1999,
Kumbhakar et Lovell 2000), nous retenons pour cette étude la méthode
statistique d’estimation d'une frontière stochastique de production avec
les données de panel non cylindrées. Nous justifions ce choix en
considérant qu'il existe d'une part des facteurs hors du contrôle des
entreprises qui affectent leur performance productive, et d'autre part des
variables explicatives omises et regroupées dans l'aléa habituel
symétrique. La frontière de production correspond à l’ensemble des
points représentant une meilleure allocation des facteurs de production,
soit la meilleure technique de production (S. Perlman, 1996) à laquelle
chaque entreprise (ici, pour le cas de notre étude, la branche de
l’économie) devra être comparée. Cette méthode permet d’identifier, de
mesurer et d’analyser l’efficacité technique ou productive. La méthode des
frontières stochastique est particulièrement adaptée lorsqu’on ne connait
pas les fonctions de production, la nature des facteurs qui influencent la
production et les rendements d’échelle (Bosman et Frecher, 1992).

L’approche paramétrique a la spécificité de nous départir de la


spécification d’une fonction de production surtout que nous n’avons pas à
étudier un secteur en particulier, mais tous les secteurs d’activité de
l’économie ivoirienne. La forme translogarithmique permet de caractériser
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les combinaisons productives sans recourir à des hypothèses structurelles
particulières et gagne en flexibilité. Elle a aussi l’avantage de nous
affranchir des contraintes de régularité inhérentes aux fonctions Cobb-
Douglas comme la constance des élasticités de production ou de
substitutions entre inputs ou la quasi-concavité de la courbe de production
qui sont des restrictions sur la structure de la production (Diewert, 1971).
La forme translogarithmique est considérée comme une approximation de
second ordre de n’importe quelle technologie de production (Chambers,
1988).

Dès lors une forme flexible possède les mêmes caractéristiques que
la « vraie » technique de production. La forme la plus usitée de la fonction
translogarithmique est celle proposée par Christensen, Jorgenson, Lau
(1971) .La fonction translogarithmique peut être présentée sous une
forme uni-produit, avec un seul output agrégé ou sous une spécification
multi-produit avec plusieurs outputs. Dans la littérature la structure
adoptée pour la forme translogarithmique est assez proche de la Cobb-
Douglas et s'écrit :

ln yi, t = ln  f ( xi, t , zi , β ) + ν i, t − µi

où est la production du ième secteur à la tième année ; est le


yi, t xi ,t

vecteur des régresseurs qui varient dans le temps du ième secteur à la


tième période ; est le vecteur des variables explicatives invariantes
zi

dans le temps du secteur i ; β est le vecteur des paramètres


technologiques à estimer de la frontière; est le terme d'erreur
ν i ,t

symétrique habituel, il est identiquement et indépendamment distribué


suivant une loi normale ; est le terme d'erreur représentant
N (0, σ ) 2
v µi
l'inefficacité technique et supposée invariante dans le temps; il est

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identiquement et indépendamment distribués comme la troncature à la loi
normale .
N (0,σ 2 )

La flexibilité de cette forme vient du fait que les élasticités


dépendent du niveau d’utilisation des facteurs. De, même que l’élasticité
de substitution est unitaire.

La mesure de l’efficacité est apparue dans les travaux de


Koopmans (1951) relatifs à l’analyse de la production et de Debreu
(1951) qui a introduit le coefficient d’utilisation des ressources. En
1957, Farrell a établi que l’efficacité de la firme peut être
empiriquement calculée et propose, pour la première fois, une
méthode radiale d’estimation des frontières d’efficacité à partir de
l’observation de situations réelles de production.

Farrell définit l’efficacité en dissociant ce qui est d’origine


technique de ce qui est dû à un mauvais choix, en terme de
combinaison des intrants (des produits), par rapport au prix des intrants
(produits). Selon Farrell, l’efficacité technique mesure la manière dont une
firme choisit les quantités d’inputs qui entrent dans le processus de
production, quand les proportions d’utilisation des facteurs sont données
L’efficacité prix ou efficacité allocative évalue la façon dont la firme choisit
les proportions des différents inputs par rapport aux prix du marché,
supposé concurrentiel. Théoriquement, un processus de production est
dit allocativement efficace si le taux marginal de substitution entre chaque
paire de facteurs est égal à la proportion du prix de ces derniers.
L’efficacité économique est déterminée par la combinaison de l’efficacité
technique et de l’efficacité prix.

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
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Figure 1: Efficacité technique et de l’efficacité allocative (cas de deux
inputs et d’un output)

Source : Farell(1957)

L’isoquante SS’ représente la frontière de production. Elle


délimite, à sa droite, l’ensemble des combinaisons d’inputs
techniquement faisables. Selon Farrell, l’efficacité technique de
l’exploitation au point P est donnée par le rapport OQ/OP. L’efficacité
technique est donc comprise entre 0 et 1. Tous les points situés sur la
frontière de production sont techniquement efficaces et ont une efficacité
technique égale à 1. Théoriquement, pour être allocativement
efficaces, les firmes doivent égaliser leur taux marginal de substitution
technique entre les deux inputs avec le rapport des prix des inputs
déterminés par le marché. La droite (AA’) représente graphiquement ce
rapport des prix.

Le point Q correspond à la projection radiale de celui de P sur la


frontière. Ceci assure qu’il possède les mêmes proportions d’input que
P. En effet, Farrell mesure géométriquement l’efficacité allocative par le
rapport OR/OQ. De même, l’efficacité allocative est comprise entre 0
et 1. Tous les points situés sur l’isocoût (AA’) sont allocativement
efficaces mais ne sont pas tous faisables. Selon Farrell, l’efficacité
économique correspond à l’efficacité technique et à l’efficacité
allocative réunies. Elle est obtenue au point Q’. L’efficacité
économique au point P est égale au produit TE*AE = OQ/OP *
OR/OQ = OR/OP.

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En conséquence, le point P n’est ni techniquement ni allocativement
efficace. Le point Q, bien qu’il soit techniquement efficace, est
allocativement inefficace. Les points P et Q ont la même inefficacité
allocative car ils utilisent leurs inputs dans les mêmes proportions.
Le point E est allocativement efficace mais techniquement
inefficace. Enfin, les points situés sur la droite OE sont tous
allocativement efficaces mais seul le point Q’ est techniquement efficace
et il est aussi économiquement efficace. Pour un rendement d’échelle
variable, du côté output, l’efficacité technique est égale au rapport B/A.

Figure 2: Efficacité technique pure, du rendement d’échelle et du progrès


technique

Source : Coelli et al., 1998

L’efficacité technique peut être décomposée en efficacité


technique pure et en efficacité d’échelle (Murillo-Zamorano, 2004). Le
secteur N est techniquement inefficace étant donné qu’il est possible
de produire la même quantité d’output avec moins d’intrant.
L’efficacité technique pure correspond au rapport XM/XN et l’efficacité
d’échelle est égale à XH/XM. Le produit de ces deux efficacités correspond
à l’efficacité technique totale au point N, soit XH/XN. L’efficacité d’échelle
caractérise l’écart existant entre les performances constatées et celles qui
seraient obtenues dans une situation de rendements d’échelle
constants. Le rendement d’échelle constant correspond à un équilibre
concurrentiel de long terme où le profit est nul. A long terme, tous
les facteurs de production peuvent être ajustés par le producteur pour
réduire son inefficacité. Le progrès technique mesure le passage d’une
frontière de production à une autre. L’effet du progrès technique

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dans un contexte post-crise 9
correspond au déplacement de la courbe (frontière) vers le haut (
soit la courbe en trait discontinu).

Dans cette étude, nous travaillons sur une seule frontière et, par
hypothèse, nous considérons comme négligeable l’effet du progrès
technique sur la période d’étude (quatre années). La maximisation de
profit exige qu’un secteur produise le maximum pour un certain
niveau d’intrants - donc qu’elle soit techniquement efficace -, qu’elle
emploie une bonne combinaison d’intrants sur la base du prix relatif
de chaque intrant - qu’elle soit allocativement efficace en terme
d’utilisation des intrants - et qu’elle produise la bonne combinaison
des outputs compte tenu de leur prix - qu’elle soit allocativement
efficace en terme du choix des produits (Kumbhakar et Lovell, 2000).

Le manque d’efficacité est surtout attribué au manque de


concurrence qui fait que les secteurs peuvent se permettre d’opérer en
dessous de leur frontière si elles sont protégées sur le marché (Bachta et
Chebil, 2002). L’asymétrie de l’information ou l’accès à l’information
sur les prix de marché des facteurs et des produits peut expliquer
l’inefficacité allocative des secteurs.

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Chapitre 4 : Etat des lieux des


secteurs d’activité de l’économie
ivoirienne
I. Etat de l’emploi dans les secteursd’activités
Les jeunes gens d’aujourd’hui forment la génération la plus éduquée
qui ait jamais existé. Ils ont les idées claires quant à leurs aspirations au
travail et dans la société et cherchent à obtenir des possibilités
d’autonomie personnelle et de citoyenneté active. Ils apportent de
l’énergie, du talent et de la créativité aux économies et jettent les
bases du développement futur. D’où vient donc que tant de jeunes
hommes et femmes ne parviennent toujours pas à trouver du travail ou
qu’ils ne trouvent qu’un travail n’apportant pas avec lui les niveaux
de garantie économique et sociale requis pour leur permettre
d’exploiter pleinement leurs capacités productives et personnelles ?9

Les politiques et programmes d'emploi entrepris jusqu'ici en Côte


d'Ivoire n'ont pas freiné la tendance, ni fait reculer l'ampleur de l'exclusion
du monde du travail dont les jeunes, hommes et femmes font l'objet.
L'absence d'emploi les excluant également de la protection sociale.

Les causes de ce chômage et celles du sous emploi des jeunes sont


attribuées à plusieurs facteurs dont la demande globale, les règlements du
marché du travail, l'inadéquation entre les formations initiales et les
besoins du marché de l'emploi, le volume de la main-d’œuvre jeune et
l'employabilité des jeunes.
Les jeunes sont la partie la plus importante de l’économie ivoirienne
(54,8% de la population ivoirienne a moins de 25 ans). Le chômage
auquel sont confrontés les jeunes ivoiriens est de type structurel aussi
bien sur le marché du travail, du point de vue du système de production
qu’au niveau du système scolaire et universitaire.
De nos jours, il est indispensable et de notoriété publique de
s’attaquer aux problèmes que rencontrent les jeunes (la pauvreté au
travail, le travail décent, la transition et la vulnérabilité des périodes de

9 Tendances mondiales de l’emploi des jeunes Octobre 2008, Bureau international du


Travail – Genève: BIT, 2008

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
transition enseignement-monde du travail) pour assurer une paix et une
cohésion sociale. Aujourd’hui dans le monde, il y a près d’un et demi
milliards de jeunes et près de quatre-vingt pour cent d’entre eux vivent
dans des pays en développement comme la Côte d’ivoire. Les jeunes
représentent 40,2 pour cent de l’ensemble des chômeurs dans le
monde alors qu’ils ne représentent que 24,7 pour cent de la population
totale en âge de travailler (âgée de 15 ans et plus). À l’évidence,
l’intégration des jeunes dans le marché du travail demeure aujourd’hui un
défi important, et peut-être même croissant.

Figure 3: Chômage des jeunes dans le monde et taux de chômage des


jeunes, 1997-2007

Source : OIT, Modèles économétriques des tendances, avril 2008


La tendance n’est pas à la baisse car on observe un recul constat de
la part d’emplois occupés par les jeunes (entre 1 et 12 points de
pourcentage selon les régions). D’ici 2015, la population active jeune
devrait augmenter de trente millions en Afrique subsaharienne ; dès lors,
une analyse approfondie, des conseils de financement des activités
génératrices d’emploi doivent être promu en vue de satisfaire aux
aspirations des jeunes africains.

Le cas de la Côte d’Ivoire


En Côte d’Ivoire plus de 3 millions de jeunes sont en quête d’un
emploi que le marché de l’emploi ivoirien n’est pas capable de leur offrir.
Ces Jeunes craignent pour leur avenir et dans les faits observés c’est un
danger que court la société. En, beaucoup de travaux ont montré que la
frustration, la pauvreté et le désespoir sont le terrain propice à
l’exploitation des jeunes à des fins antidémocratique et de violences.
MANTA Florès Page 2
Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
La Côte d’Ivoire de demain devra s’employer à créer un nombre
suffisant d’emplois décents pour tous ces jeunes et un des buts de cette
étude est d’aider à choisir les orientations d’investissements d’avenir pour
la création d’emplois.
Les théories du capital humain ont longtemps parlé de l’influence de
plus d’éducation sur la productivité. Mais, pour le cas de la Côte d’Ivoire,
les études déjà menées ne vont pas dans ce sens. Ils vont jusqu’à prouver
que plus d’éducation n’améliore pas l'efficacité productive et, en
particulier la productivité des agriculteurs comme l’ont constaté Mook
(1981) et Hopcraft (Gourmand, 1993). Quoique de fortes présomptions
existent, l’unanimité n’est pas encore faite à propos de la vraisemblance
de l’effet positif de l’éducation (formation) sur la productivité. Cependant
l’embauche d’un éventuel candidat est fonction de la manière dont celui-ci
s’y prend pour émettre des « signaux » à l'entreprise qui elle, procède par
« filtre ».
Le taux net d'activité représente la part de la population active
ramenée à la population potentiellement active. Son calcul permet de
mesurer la part des individus ayant l'âge légal de travailler et qui sont
effectivement actifs. Le fait que les jeunes, bien qu’ayant un taux net
d'activité les plus faibles, constituent la tranche la plus importante de la
population active est très significatif. Ceci s’explique par la jeunesse de la
population dans les pays en développement en général et en particulier
dans le cas de la Côte d’Ivoire.
La recherche d’emploi est sujette à plusieurs autres facteurs à savoir
la discrimination du marché, le signalement (comportement général où
l’on suppose que le bon travailleur pour être embauché doit envoyer un
signal perceptible par l’employeur par rapport aux autres travailleurs sur
le marché). Il y a aussi le fait que les personnes à la recherche de l’emploi
n’ont pas une information parfaite sur les emplois disponibles et les
niveaux de salaires pratiquées (intrinsèquement, il ressort la notion de
salaire de réserve ; le salaire en deçà duquel l’individu n’est pas disposé à
travailler).
Sur une population active totale estimée à 6.268.624 de personnes,
on dénombre 3.970.531 ayant un âge compris entre 15 et 34 ans révolus
soit une proportion de 63,5%. En milieu urbain, ils sont au nombre de
1.593.393 et représentent 62,5% de la population active. Les jeunes
constituent la tranche de la population active la plus importante. Ceci est
vrai tant pour la population active totale que pour celle des centres
urbains.
Cette population active jeune se compose de 820.598 hommes soit
51,5% et de 772.805 femmes soit 48,5%. Le taux de chômage des jeunes
est de 14,9% en milieu urbain pour les jeunes contre 11,1% pour
l’ensemble de la population active urbaine. Il est de 14,2% pour les jeunes
hommes et de 15,7% pour les jeunes femmes. Les plus jeunes (15 à 24
ans) ont un taux de chômage de 15,9% contre 14,2% pour les autres
jeunes (25 à 34 ans). Dans la population de jeunes femmes, ces taux sont
MANTA Florès Page 2
Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
respectivement de 15,7% et de 15,8%. Concernant la population
masculine par contre, ils sont respectivement de 16,1% et de 12,9%.
Le taux de chômage élevé chez les jeunes prouve leur difficulté à
intégrer le marché du travail. Les plus jeunes sont les plus exposés et
parmi eux, les femmes occupent une part importante. Selon Becker,
l’éducation est pour l’individu qui y investit l‘espérance d’un gain futur.
Ce gain est souvent un emploi bien rémunéré. Qu’en est-il de la formation
des jeunes en Côte d’ivoire ?
Le rapport provisoire des résultats de l’Enquête Nationale Vie et
Ménage réalisée par l’INS portant sur l’année 2008 montre au niveau de
l’instruction les faits suivants :
• près de la moitié (50,11%) de la population a déjà
fréquenté une école ;
• dans la zone urbaine, 65,04% des habitants ont déjà
fréquentés une école contre 39,52% en zone rurale ;
• à partir de la quinzaine d’âge, la part des instruits dans la
population oscille au tour de 60%
• le système éducatif s’est amélioré régulièrement de telle
manière que maintenant les jeunes et les adultes des
tranches actives ont un niveau d’instruction plus élevé que
celui des plus âgés.
Tableau 2: Répartition de la population ivoirienne par niveau d’instruction
et par région

Source : ENV2008.

Les résultats de rapport sur l’emploi de 2002 effectué par l’AGEPE


montrent qu’à part les non instruits et les élèves du primaire dont les taux
de chômage pour les quatre années sont très variables, on remarque pour
le secondaire 2 une baisse du taux de chômage. Le secondaire, quant à lui
connaît un taux de chômage en baisse depuis 1993 mais qui croîtra

MANTA Florès Page 2


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
légèrement en 2002. Ce qui constitue un paradoxe à tous égards, c'est le
taux de chômage dans le supérieur. En effet ce taux va croissant, de
30,9% à 48,9% respectivement pour les années 1993 et 2002 et pour la
seule ville d'Abidjan; soit une moyenne de croissance de 4,5% par année.
Les jeunes diplômés ivoiriens font face à ce que l’on appelle le « chômage
de recherche » (Lippman et McCall, 1976).

Tableau 3 : Evolution du niveau d’instruction (comparaison entre Abidjan


et le reste de la Côte d’Ivoire)
Niveaux Années
d'éducatio 1993 1995 1998 2002
n Abidja Autre Abidja Autre Abidja Autre Abidja Autre
n s n s n s n s
villes villes villes villes
Aucun 14,8 4,6 15,7 7,9 11 2,5 13,2 5,5
Primaire 20,8 11,8 30,5 7 18,9 4,6 19,1 9,6
Secondair 48,9 27,4 42,2 15,8 30,1 17,8 31,1 13,3
e1
Secondair 53,4 40,4 45 32,9 39,9 19,1 37,6 16
e2
Supérieur 30,9 10,3 35 38 12,9 48,9 45,2

Total 29,6 11,7 31,1 10,4 22 7 25,5 10,1

Source : AGEPE, ENV2002


Il est évident que l’emploi et la création d’emploi sont une question
cruciale pour l’économie ivoirienne et pour toutes les économies
subsahariennes en général du fait de l’explosion des diplômes et de la
non-adéquation des formations dispensées et des emplois disponibles sur
le marché.
Faute de données, nous n’avons pu appréhender les déterminants
de l’employabilité de jeunes. Néanmoins, au vu des faits empirique et de
la théorie de l’emploi nous formulerons des recommandations en fin de
notre travail en ce qui concerne l’assainissement et l’adaptation du
marché du travail et du monde de l’éducation.

I. Au niveau de la création des richesses


La Côte d’Ivoire s’est trouvée dès 2002 dans une crise militaro-
politique qui a abouti au partitionnement du pays. Cet état de fait a
contribué à la fermeture de près de 50% des entreprises existant et un
ralentissement de l’appareil productif. A leur tour ils ont conduit à une
destruction d’emplois qui ont accru le taux de chômage dans la population
active. Depuis 2003, l’économie nationale évolue dans une situation de
crise latente qui ne favorise pas la mise en œuvre d’un programme

MANTA Florès Page 2


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
cohérent de politique économique pour une relance significative de la
croissance économique.

La signature en mars 2002 d’un programme triennal pour la période


2002-2004 devait permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier dès 2003 de
l’allègement de la dette extérieure dans le cadre de l’initiative PPTE. Mais
la survenance de la crise a ruiné les espoirs d’un allègement de la dette et
provoqué la suspension de la coopération financière avec les bailleurs de
fonds. La croissance s’est établie, alors, à -1,6%.
L’année 2003 s’est achevée sans la réunification du territoire
national et la normalisation sociopolitique10. Ce qui a contribué au maintien
du gel du programme économique et financier. Dans cet environnement
austère, le taux de croissance s’est établi à (-1,7%). Puis, l’économie a
renoué depuis 2004 avec une croissance de (+1,6%). Les principaux
moteurs de la croissance furent l’expansion de la production de pétrole et
le boom dans la télécommunication. En effet, grâce à l’exploitation de
nouveaux champs pétrolifères, à la hausse de la production de cacao et au
dynamisme de la télécommunication, l’économie ivoirienne connaît
depuis 2004 un rebond de la croissance. Toutefois il est convenable de
noter que si le secteur industriel affecté par la crise de 2002 a connu un
redressement sensible qui s’est confirmé en 2005, la reprise de la
production industrielle qui en est sous jacente s’apparente plus à un
rattrapage par rapport à la chute enregistrée en fin 2002 qu’à un regain
de compétitivité des entreprises nationales. A la vérité, le contexte de
crise a occasionné un rétrécissement des débouchés des entreprises et la
délocalisation de certaines activités économiques.
L’évolution du rythme des prix est de 3,1% en 2002 puis 3,3% en
2003. Ce taux d’inflation moyen annuel est de 3,6% en 2005 contre 1,4%
en 2004. En 2006, il est de 2,5% alors qu’il était prévu à 2,8% pour la
même année et que la norme communautaire est de 3%.
Au niveau de la situation financière, l’Etat fait face depuis 2002 à
d’énormes charges financières (dépenses sociales liées à la crise,
dépenses pour le retour à une situation normale de paix, etc.). Il faut noter
que les bailleurs de fonds ont gelé leurs financements dès l’éclatement de
la crise et conditionnent leur retour au démarrage des opérations de
désarmement et de réunification du pays.
L’impact le plus important, c’est la dégradation de l’image de marque de
la Côte d’Ivoire et l’accroissement du risque-pays. Les effets néfastes sont
multiples:
- arrêt des investissements directs étrangers sauf dans
certains secteurs à l’abri du conflit (secteur pétrolier par
exemple);

10 Marcel Zadi Kessy, Les thérapies conçues dans les bureaux d'"experts" d'ici et du
Nord, loin des communautés concernées et des réalités, ne sont pas celles qui peuvent
sortir les pauvres de la misère, Aout 2004.

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
- arrêt unilatéral par les bailleurs de fonds des programmes en
cours (PRGF 2002-2004, PPTE);
- assèchement des concours financiers octroyés à la Côte
d’Ivoire;- surcoût dans les services facturés à la Côte d’Ivoire
(fret maritime, primes d’assurance);
-durcissement des conditions de crédits;
-menaces sérieuses permanentes sur les secteurs vitaux de
l’économie (filière café/cacao, coton, produits pétroliers,
financement de l’économie);
-arrêt ou perturbation des grands projets de développement
(les constructions ou les réfections de routes prévues ont été
pour la plupart ajournées ou retardées);
-arrêt ou perturbation des grandes réformes en cours
(assurance Maladie Universelle, décentralisation, réformes
agricoles).
Toutefois, malgré le contexte difficile, les opérations du compte
courant de la balance des paiements enregistrent depuis 2002 un
excédent établi en moyenne à 2,6% du PIB. L’amélioration des
transactions courantes est le résultat du raffermissement des termes de
l’échange et de l’accroissement des productions agricoles d’exportation
(surtout le cacao). La position extérieure de la Côte d’Ivoire reste donc
favorable sur l’ensemble de la période.
En 2006, l’économie ivoirienne a évolué dans un environnement
international favorable, marqué par l’accroissement des échanges
commerciaux, la bonne tenue des cours des principales matières
premières et par le reflux du prix du baril de pétrole. Toutefois au niveau
national, le retard accusé dans le processus de normalisation combiné à
l’affaire des déchets toxiques a perturbé l’environnement national. Le taux
de croissance réel du Produit Intérieur Brut (PIB) initialement prévu à 1,8%
a été révisé à 1,2%. Ce taux est en inflexion par rapport au niveau même
enregistré en 2005 (+1,8%). En fait, les objectifs fixés n’ont pu être
atteints bien que le pays ait bénéficié du dynamisme du secteur primaire
grâce à la vigueur du secteur pétrolier et de la bonne tenue du secteur
tertiaire dont les principales locomotives ont été les branches
« télécommunications » et « commerce de détail ». La croissance
économique est atténuée par les difficultés rencontrées au niveau du
secteur secondaire, ainsi que par les résultats moins importants
enregistrés au niveau des exportations et de la production pétrolière.
En effet, le secteur secondaire a particulièrement été affecté par la
chute de la production agroalimentaire (-16,4% à fin décembre 2006) et
par les baisses importantes observées au niveau de la production de
textile (-27,5%) et bois (-38,7%). La production de l’électricité (selon
l’indice de la production industrielle calculé par l’Institut National de la
Statistique INS) s’est tassée à 0,4%.

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
Au plan extérieur, la dynamique constatée au niveau des
exportations se maintient. On enregistre une hausse des exportations de
1,7% tandis que les importations diminuent de 2,8%.

II. Evolution des variables concernant l’emploi et les


secteurs sur la période d’étude.
Sur les quatre années d’étude, nous remarquons au niveau de l’emploi
un regain d’activité dans tous les secteurs sauf pour les secteurs comme
le transport aérien et les activités récréatives, le commerce et la
réparation d’automobile et bien d’autres qui se transforment au profit de
l’extension du secteur du commerce des services et à l’arrivée des
sociétés d’exploitation privées ou associés.

Figure 4: Evolution de la création d’emplois par secteur

La valeur ajoutée des secteurs est en hausse constante ou en regain de


valeur sur la période d’étude sauf pour le cas des secteurs la branche des
boiseries et vannerie, celle des activités liées au commerce de gros et des
hôtelleries et restaurants. Toutes les baisses de valeurs ajoutées ne
peuvent s’interpréter de la même manière du fait de leur impact sur
l’activité économique et compte tenu de leur bassin d’emploi. Il en est
ainsi des baisses de valeurs ajoutées des secteurs dits primaire qui ne
sont autre que le résultat du retour des personnes à leurs activités, au
changement d’activité. Ces dernières ayant vu les opportunités de sortie
de crise.

Figure 5:Evolution de la VA par secteur

Pour ce qui concerne les effectifs salariés par branche, on observe la


forte prédominance du secteur agricole, suivi de celui des services fournis
aux entreprises ainsi que celui de l’industrie agroalimentaire. Mais la
palme est à la branche des services fournis aux entreprises qui fait un
bond de 15000 nouveaux emplois créés sur la période 2005-2006. Suivent
le textile, la vente et la réparation des articles domestiques ainsi que la
construction qui eux aussi dégagent un gain de plus de 3000 emplois
créés chacun. (Cf. figure2).

Figure 6: Evolution des Effectifs par secteur

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Chapitre 5 : Application et résultats


I. Analyse en Composantes Principales et Classification
Nous allons appliquer la méthode d’analyse en composantes
principales et la classification. A l’aide d’analyses judicieuses nous allons
isoler les variables qui expliquent le plus la création d’emploi et,
approcher par elle, une classification des branches d’activité de
l’économie.

Auparavant, une précision à apporter est que les variables ont été
construites ou prises de manière à ce qu’aux plus grandes valeurs
correspondent les secteurs les plus prospères. Au début, toutes les
variables ont été prises et au fur à mesure de l’interprétation de la matrice
de corrélation, des valeurs propres et des axes factorielles certaines ont
été abandonné au profit des plus explicatifs. Nous soulignons que le
logiciel SPAD ne permettant pas la spécification des données en structure
de panel, nous avons spécifié un identifiant composite fait à l’aide
d’appariement des deux variables Année et Activité. Cela rejoint notre but
qui est de faire la classification la plus robuste.

A. Analyse en Composantes Principales


L’analyse en composantes principales est une méthode d’analyse
des données qui s’applique aux données quantitatives et pour lesquelles
la notion de moyenne a un sens. Elle a le mérite de s’appliquer aux
données tant homogènes qu’hétérogènes (ce qui est notre cas). Elle prend
en compte l’utilisation de variables supplémentaires, celles-ci peuvent être
les variables à expliquer ; variables dont on veut établir le lien avec les
autres. Les variables retenues sont les suivantes : la création/destruction
d’emploi (CrDempl), l’effectif, les capitaux propres, la valeur ajoutée, le
total produits, le résultat net, les charges de personnel et l’investissement
net.

1. La Matrice de corrélation
La matrice de corrélation a été automatiquement produite sous
SPAD lors du lancement de l’ACP. Tous les coefficients sont positifs : la
création d’emploi obéit à un processus similaire dans tous les secteurs.
Excepté le choix des variables Effectifs et charges personnels (coefficient
de corrélation égale à 0,82), de même pour les charges du personnel et la
valeur ajoutée (coefficient de corrélation égale à 0,87) qui n’est pas très
judicieux ; il n’existe pas de colinéarité.

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
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2. La matrice des valeurs propres et les axes


factoriels
Il s’agit ici de considérer les valeurs propres et les directions
d’inertie maximale. L’analyse des composantes principales donne les
valeurs propres suivantes :

Tableau 4: Table des valeurs propres


POURCENTAG
NUMERO VALEUR POURCENTAGE
E CUMULE
**********************************************
1 4.3602 62.29 62.29 *************
2 1.5563 22.23 84.52 *********************
3 0.5157 7.37 91.89 ******
4 0.3116 4.45 96.34 ****
5 0.1315 1.88 98.22 **
6 0.0727 1.04 99.26 *
7 0.0519 0.74 100.00 *
Source : Nos Calculs sous SPAD.

La première composante principale représente une propriété


fondamentale des données : elle explique 62,29% de l’information
disponible. Suit le deuxième axe (avec22,23% de l’information expliquée),
les autres ne semblent pas mettre en évidence de caractéristiques
particulières puisque leurs valeurs propres sont rapprochées. Ils vont nous
permettre de différencier les secteurs.

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
Figure 7: Cercle de corrélation

Source : Nos calculs sous SPAD

Le cercle de corrélation 1x2 résume ce que nous avons expliqué


jusqu’à présent : les coefficients de corrélation avec la première
composante principale sont tous positifs, il est notre « axe de création
d’emploi ». Le deuxième axe factoriel est aussi intéressant du point de vue
de la structure des branches ; il oppose en effet les variables liés au
capital à ceux du travail. En analysant le tableau des cordonnées des
variables aux axes factoriels on constate les faits suivants : sur l’axe 1 les
variables bien représentées sont les capitaux propres(0,91), la valeur
ajoutée(0,90) et les charges du personnel(0,86) tandis que sur l’axe 2, on
a seulement les variables résultat net(0,78) et Effectif(0,60).

On remarquera le signe négatif de la corrélation qui s’explique


empiriquement qu’une fois les rendements maximaux atteint toute
nouvelle création d’emploi (unité supplémentaire de travail) influence
négativement toute création ultérieure d’emploi.

B. La Classification
La classification procède de notre objectif de répartir les secteurs de
l’économie ivoirienne dans des groupes afin de dégager les secteurs
porteurs d’emploi.
Un examen de la table des valeurs propres fournis par la mise en
œuvre de l’analyse des composantes principales nous permet de penser à
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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
une partition en trois classes. En effet, un examen des valeurs propres (cf.
tableau ci-haut) montre que les deux premières valeurs propres sont
supérieures à l’unité (respectivement 4,3602 et 1,5563), seules les deux
premiers axes expliquent 84,52% de l’information disponible ; le critère du
coude nous permet de supposer a priori que la meilleure partition est celle
en trois classes.
Les résultats fournis par le logiciel avec une classification
hiérarchique confortent notre supposition. En effet, au delà de la partition
en trois classes nous n’avons pas de gain significatif de séparabilité des
individus (Cf. les gains d’inertie en Annexe 3). Nous obtenons trois classes.
Nous rappelons que les individus en ces classes sont les secteurs
affectés de leurs années d’observation. Il nous revient alors d’isoler les
secteurs d’activités en suivant notre critère de robustesse qui est que,
suivant l’axe 2, les secteurs en cordonnées positives et qui y sont pour
toutes les années sont les plus porteurs d’emploi, la portabilité en création
d’emploi diminuant avec la position par rapport à l’axe1 (ceux qui sont en
coordonnées négatives étant dés secteurs mitigés).

Pour cela, nous listons les éléments par classe et une macro sous
Excel nous permet d’avoir les secteurs porteurs par comparaison à la
Nomenclature des Activités des Etats Membres d’AFRISTAT (NAEMA).
Apres, cet exercice on obtient les résultats suivants :
Les secteurs porteurs d’emplois sont :
○ Le secteur des services de distribution ;
○ Le secteur du pétrole ;
○ Le secteur postes et télécommunications (surtout la
communication)
Les secteurs favorables à l’emploi :
○ Le secteur du commerce de gros et activités d’intermédiaires
de commerce de gros
○ Le secteur du commerce et de réparation d’articles
domestiques ;
○ Le secteur d’Activités des auxiliaires des transports ;
○ Les secteurs des services fournis principalement aux
entreprises.
Les secteurs potentiellement porteurs d’emplois :
○ Le secteur des activités immobilières ;
○ Les autres activités extractives ;
○ La fabrication du papier, des cartons et autres articles en
papier et cartons ;

MANTA Florès Page 2


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
○ L’édition et imprimerie, et la production d’enregistrements.
○ …(Les autres secteurs sont donnés en annexe.)

Les noms de classes tels que proposés reflètent notre vue de


l’économie et les faits corroborées par la littérature.
Les secteurs dits porteurs le sont du fait de l’actualité de leur
portabilité de l’emploi. Actuellement, nous observons un boom dans le
secteur des télécommunications avec l’arrivée de plus de trois nouveaux
acteurs sur le marché qui cumulent à eux seuls plus de 40% des créations
d’emplois. Le secteur des services de distribution n’est dû qu’à
l’élargissement des bases de distributions actuelles et à l’extension des
services de distribution (grandes surfaces et supermarchés) à de nouvelles
zones en plus de l’arrivée de nouveaux exploitants sur le marché.
Le nom de secteurs favorables est dû au fait que les emplois créés
dans ces secteurs sont sujets à caution (études de marché, sondage et
enquête d’entreprises sont nécessaires pour assurer une meilleure
orientation des investissements). Notre étude fait ressortir les tendances
de ce groupe de secteurs. Il est à noter la prépondérance du secteur des
services fournis aux entreprises dont la montée s’explique par la
réouverture d’entreprises et l’ouverture de nouvelles succursales sur la
période dans la nécessité de couvrir un marché qui lui n’a cessé de croître
même pendant la crise. Le secteur des transports a bénéficié de la reprise
d’activité des échanges transfrontaliers, de la réunification du territoire
alors que celui du développement du secteur du commerce et de la
réparation des articles domestiques répond à lui à la volonté des pouvoirs
publics d’amener à jour et d’organiser les parties de l’économie qui ont
basculé dans l’informel et l’encouragement des micro entreprises (ou
microprojets) en vue de lutter contre le chômage criant dans la part des
jeunes non scolarisés.
Les secteurs potentiels d’emplois le sont de par l’historicité de leur
action sur l’économie et sur leur capacité de création d’emploi. Ils sont
perçus comme le rempart, refuge de l’emploi. En effet, ce sont des
secteurs dont la création d’emploi dépend surtout, soit du manageur (dans
le cas d’acteurs privés), soit de la politique que mettent en œuvre les
pouvoirs publics (cas d’une entreprise étatique), qui ordonne ou décide de
la technique de production la plus appropriée au vu des objectifs fixés.
Dans ces secteurs, la technique de production adoptée est un élément
déterminant de la performance et de la rentabilité des structures qui y
œuvrent. Par delà tous les facteurs, la mécanisation des secteurs
renseigne sur leur capacité à créer de l’emploi. Ces secteurs d’activités tel
le secteur des activités immobilières et celui de la fabrication du papier et

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
cartons ne sont pas directement générateurs de beaucoup d’emploi (entre
500 et 2000 emplois créés entre 2003 et 2004) mais possèdent un fort
niveau d’entrainement dans l’économie nationale par la structure de leurs
consommations intermédiaires. Leur capacité de création d’emploi est
constante et stable sur des longues périodes.

C. Conclusion Partielle 1
Les branches d’activité porteuses d’emplois identifiées sont presque
toutes dans les Transport
secteurs etdes des
Télécommunication et du Commerce qui sont du domaine des
services. Les autre activités occupent une position moyenne qui ne peu
être analyse sans une autre batterie d’indicateurs que les données à
notre disposition ne nous permettent pas de construire. La particularité
des secteurs dits potentiellement porteurs est leur capacité d’améliorer la
quantité et la qualité de l’emploi utilisé par simple modification de la
technique de production. Il en est ainsi des activités, couramment appelés
du secteur primaire dont une analyse pertinente repose sur l’approche de
la concentration du secteur et de la dynamique d’activité interne. Il en est
aussi de même des activités informels qui ne peuvent être approché par
les données en notre position. Bref, c’est la portabilité de la création
d’emploi dans le secteur moderne qui est ainsi approchée.

I. Estimation de la fonction de production


translogarithmique et mesure de l’efficacité technique

A. Ecriture du modèle et résultats de l’estimation


N’ayant pas à étudier les déterminants de l’emploi (par ailleurs la
structure des données de l’étude ne permet de l’appréhender au sens de
la revue de littérature) dans les secteurs de l’activité économique, nous
nous limiterons à analyser l’efficience des secteurs au niveau de la
combinaison des facteurs de production. Lesquels secteurs ont va classer
en fonction de leur « retard » à l’utilisation du niveau de travail optimal. Il
va sans dire qu’une action dirigé vers ces secteurs sera créatrice
d’emplois.
Nous utilisons la spécification suivante :

ln(VA) i ,t = β0 + β1 ln(CapP)i ,t + β 2 ln(Trav)i ,t + ν i ,t − µ i

où VA est la valeur ajoutée de la branche d’activité ;


CapP sont les capitaux propres de la branche d’activité ;
Trav est la quantité de travail utilisée par la branche d’activité ;

MANTA Florès Page 2


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
est le terme d’erreur habituel ;
ν i ,t

est le terme d’erreur représentant l’inefficacité technique


µi

Suivant Schmidt et Sickles (1984), selon que le terme résiduel, est


µi
spécifié fixe ou aléatoire, deux méthodes peuvent être utilisées pour
estimer une frontière de production stochastique avec des données de
panel. La première méthode est la méthode within et la seconde est celle
des moindres carrés généralisés (GLS). Le choix de la meilleure
spécification, dans la plupart des études, a reposé sur le test statistique de
Hausman (1978). Bien que la décision sur le choix entre les deux modèles
soit basée sur le test d’Hausman (1978), on sait que dans le cas du
modèle à effet aléatoire, il est supposé l’indépendance entre les variables
explicatives et l’effet spécifique et le terme d’erreur habituel. Si ces
conditions ne sont pas réunies, le modèle à effet fixe est plus efficace.
Une fois obtenue l’estimation de la frontière, nous pouvons évaluer
l'efficacité individuelle de chaque firme. En effet, le degré d’efficacité
technique est obtenu en divisant la production effective par la production
correspondante sur la frontière. Pour un modèle sous forme
translogarithmique, l’efficacité technique de la firme i est donnée par :

TEi = ∏ ( ln(CapP), ln(Trav) ) ij ij exp(− µi t, )  / ∏ ( ln(CapP ), ln(Trav) )ijij


β β
 

Les résultats de l’estimation sous stata sont données ci-dessous :


Tableau 5: Classement sectoriel par efficience technique
Dénom Classem
Abrégée xb te ent
24.5325
TranspAer 4 .001793 54
.
24.5243 308372
RechDevlop 6 8 53
.
24.4992 366137
HotelResto 7 1 52
.
24.5470 407482
MeubActFabNCA 7 4 51
.
24.5437 452907
TranspTerrestr 7 9 50

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
.
24.5387 456364
ActSanitASoc 7 7 49
.
24.5078 469101
PePiscAq 8 3 48
.
24.4512 469809
EkpApRadTelCom 2 5 47
24.5904
TranspO 8 .481571 46
.
24.7351 482862
ActAssociat 9 7 45
.
24.5593 485163
AsVoirGestDech 7 1 44
.
24.5350 486551
ActSvcPerso 6 6 43
.
24.6386 488094
MtalMin 3 4 42
.
488629
LocSOperat 24.545 6 41
24.5374
EdImprReprEnreg 6 .495824 40
.
24.5431 499724
ConstVehAuto 5 2 39
Source : Nos Calculs

Le tableau ci-dessus montre que l’économie ivoirienne est à fort


potentiel. Il reste toujours dans l’économie d’énormes possibilités
d’accroître la production puisque seulement 11 secteurs sur les 54
identifiés ont un niveau de production suffisamment efficient (TE> 0,6).En
effet, les résultats ont été rangés par ordre croissant d’inefficience
technique, la majorité des secteurs (39 sur les 54 au moins) ne sont pas
près de la frontière de production.

Dans le cadre de notre étude nous cherchons à identifier ceux des


secteurs qui sont inefficient parce qu’ils n’utilisent pas la quantité de
travail optimale. Ce résultat provient de l’estimation sous contrainte

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
d’efficience technique TE=1, de la production optimale et du niveau de
capital employé fixé. Nous obtenons les résultats suivants :

Tableau 6: Classement par écart à l'usage optimal du facteur travail

Classem
Dénom Abrégée Gap
ent
1,04696
ActRecrCultSport
94 1
0,39328
IntmFinanc
14 2
0,30054
AuActextrac
84 3
0,29858
EkpApRadTelCom
06 4
0,24065
HotelResto
48 5
0,23489
ActAPU
69 6
0,23053
PePiscAq
25 7
0,21734
SvcFniPrEntrepr
06 8
0,21620
ActInformEtConex
35 9
0,21171
PetrBrGazNat
46 10
0,20658
RechDevlop
01 11
ActAuxIntmFinAssu 0,20419
r 84 12
0,20099
TranspAer
43 13
0,19791
ProdChim
88 14
0,19769
ComRepAuto
26 15
0,19768
SylvExpForAan
34 16
0,19748
ActSvcPerso
93 17
0,19519
Education
52 18

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
0,19445
EdImprReprEnreg
32 19
0,19334
ActSanitASoc
7 20
0,19183
AtclHabillFourure
85 21
0,18880
CuirAtclVChauss
42 22
0,18732
TranspTerrestr
76 23
0,18637
ConstVehAuto
63 24
0,18512
LocSOperat
2 25
MeubActFabNCA 0,18353 26
0,18191
ProdCaouPlast
86 27
0,18159
MachMatNCA
47 28
0,18086
Assurance
11 29
ComDetRepAtclDo 0,18048
m 12 30
0,17987
ActAuxTransp
42 31
0,17975
Textil
79 32
0,17967
BoisVannerie
96 33
0,17874
ActAuto
88 34
0,17866
MtallurgFondr
06 35
0,17331
Consruction
64 36
0,17065
ProdTabac
21 37
0,16819
AsVoirGestDech
31 38
0,16689
CaptTraitDistrO
48 39
0,16470
MachMatInform
33 40
0,16465
AgrChActAn
62 41
OuvrMetoTravMeto 0,15932 42

MANTA Florès Page 2


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
31
0,13511
RafPetrolIndNucl
26 43
0,13316
ProdAlimBoiss
06 44
0,13266
ComGroEtActIntm
58 45
0,13227
ProdDistrElGaz
33 46
0,13052
TranspO
96 47
0,12971
VerPotMatConstr
52 48
0,12944
AutMatTransp
89 49
0,07534
PapCarton
49 50
0,07248
MtalMin
96 51
0,02533
PostTelecom
8 52
-
ActAssociat
0,04409 53
-
InstrMdcoPresizOpt
0,40363
Ho
1 54
Source : Nos Calculs

Il ressort du tableau ci-dessus les observations suivantes :

– Les secteurs en bas de l’échelle sont ceux pour lesquels la


demande optimale du travail est presque entièrement satisfaite
(exception fait du cas du secteur des instruments médicaux et
des appareils de précision, qui est un secteur naissant pour lequel
les données d’études sont courtes (2 années seulement). Il en est
de même du secteur des activités associatives)
– Il conforte les résultats obtenus par la classification faite
antérieurement. Les secteurs des services fournis aux entreprises
l’activité extractive, l’hôtellerie et restaurants, les transports et
télécommunications regorgent d’un énorme potentiel de création
d’emploi.

B. Conclusion partielle 2

MANTA Florès Page 3


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
Cette analyse des frontières de production sectorielle a souffert de la
non disponibilité des données adéquates et de la non connaissance des
techniques de production et par là de la composition du panier des inputs
par secteur.

Comme précédemment, les branches Commerce et Communication


viennent en tête dans la capacité de création d’emplois. Il nous a été
permis d’y ajouter les branches de l’industrie et les branches agricoles.

La Côte d’ivoire regorge d’énormes potentiels de création d’emploi.


Il incombe aux pouvoirs publics de définir la politique et les objectifs à
atteindre par secteur d’activité, de fournir un cadre d’encouragement
pour la création jeune.

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Conclusion et Recommandations

La recherche du critère de choix des secteurs porteurs a été une quête


intéressante du point de vue de l’apport méthodologique et
informationnelle. Il nous a été permis de comparer deux voies d’approche.
Des résultats obtenus, nous dégageons les conclusions et
recommandations suivantes :

I. Concernant l’emploi
On retiendra que le chômage est, plus, le fait des jeunes (65% de la
population active au chômage). Le niveau d’instruction bien que
n’expliquant pas le chômage, est la barrière principale pour une meilleure
intégration sur le marché moderne du travail qui est en épuisement de
capacité d’absorption.

Le domaine de l’emploi des jeunes est complexe, pour cela la Côte d’ivoire
s’est dotée d’institutions comme l’AGEPE, le FNS, l’AGEFOP, le FDFP, ...
Dans ce contexte de sortie de crise, une action cohérente doit être menée
en vue de trouver des solutions aux problèmes de ces jeunes. Une
amélioration de l’employabilité des jeunes par la fourniture des formations
adéquates, la promotion des stages en entreprises, la subvention de l’Etat
aux employeurs de plus d’effectifs( dans la limite de l’efficience technique
du projet), la facilité d’accès aux centres de formation professionnels aux
jeunes défavorisés et déscolarisés, une formation technique et
commerciale aux jeunes entrepreneurs ainsi que des initiatives au profit
des petites et moyennes entreprises seront d’un grand atout pour une
relance d’une croissance durable et créatrice d’emploi afin de réduire la
pauvreté et réaliser les objectifs de la stratégie de développement. Enfin,
aucun jeune ne devrait quitter l'université sans remplir les pré-requis à un
recrutement. Ces pré-requis qui correspondent aux exigences des
recruteurs pour occuper un poste opérationnel concernent notamment la
maîtrise de l'outil informatique et de ses principales applications, la
connaissance des langues étrangères, la connaissance du monde de
l'entreprise et du droit du travail, une bonne expression écrite et orale...

II. Concernant les secteurs économiques :


A la fin de cette étude, nous voyons une nette émergence des
secteurs des services et des secteurs pourvoyeurs d’emploi à la personne.
Ces secteurs à eux seuls font la part de plus de 60% de création nouvelles
d’emplois Ces secteurs sont d’accès d’intervention directe difficile à l’Etat,
un moyen efficace serait la promotion des microcrédits et l’encadrement

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
des prêts aux nouveaux entrepreneurs. L’Etat peut favoriser la création
d’entreprise et l’assainissement du secteur informel, lieu devenu refuge
d’entreprenariat pour tous ceux à qui le système n’offre de possibilité
d’intégration.

L’Etat devrait disposer d’un outil d’analyse sectoriel qui


renseignerait régulièrement sur l’état de santé des secteurs économiques,
ce qui lui permettrait de toujours prévenir à l’avance des effets
dévastateurs sur son économie au-delà d’une prévision macroéconomique.

III. Recommandations générales


L’étude que nous avons faite regorge beaucoup d’enseignements. Nous
recommandons pour une prochaine étude, la mise à contribution et la
coopération des différents services au sein de l’économie, la mise en
disponibilité des bases de données pour une analyse plus fouillée de la
situation de l’emploi.

C’est sur la base de l’emploi observé et quantifié dans une économie


que s’établit les bonnes politiques sociales, un système de rémunération
plus équitable et une bonne prévision de la croissance d’une économie
dès lors que le politique a pleine connaissance des ressources que
dispose la Nation.

MANTA Florès Page 2


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Limites de l’étude
Cette étude a souffert de difficultés de trois ordres. Ces difficultés
n’ont pas empêché la réalisation de notre étude mais, leur levée allait
élargir l’applicabilité et la portée de notre étude.

La première de ces difficultés a été la quasi-inexistence d’études


antérieures et de la rareté des voies d’investigation d’analyse sectorielle.
Ce n’est que récemment que la communauté internationale a commencé à
s’intéresser aux moyens et possibilités de relance post-conflit. De ce fait,
une étude ultérieure s’attachera à l’analyse des situations post-conflits
ayant réussi et à comparer les résultats avec les mécanismes
internationaux de relance.

La deuxième difficulté reste et restera toujours le problème de


l’accessibilité à l’information ; une analyse sectorielle repose sur la
disponibilité des données d’entreprise au niveau le plus désagrégé
possible (On devra au moins avoir la ventilation qualitative des emplois
pour pouvoir prédire les tendances d’emplois dans le secteur).

La troisième est inhérente au domaine auquel se rattache l’étude :


une analyse statistique sur des données insuffisantes reste toujours
entachée d’une erreur d’appréciation. Ainsi, les analyses de projets
sectoriels sont toujours doublées d’enquêtes de prospection qui serviront
à recouper l’information statistique et par là, détecter les emplois
effectivement créés ainsi que des secteurs effectivement porteurs. Elle
permettrait en outre de détecter les facteurs qui déterminent l’emploi et
l’investissement dans ces secteurs à l’aide de guides d’entretiens bien
élaborés adressés, non seulement aux agents économiques du secteur
mais aussi des collecteurs des données et des analystes du marché ainsi
que les acteurs y intervenants.

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Annexes
Annexe 1 : PRESENTATION DU BNETD

Historique
Le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement
(BNETD) a été créé le4 août 1994 en remplacement de la Direction de
Contrôle des Grands Travaux (DCGTX); organe public créé en 1978 dont le
rôle était de promouvoir le secteur des travaux publics et du bâtiment
dans une économie en pleine expansion.

Organisation
Sous la direction de M. Ahoua DON MELLO, le BNETD, doté d'un
capital de 2 milliards de F CFA, est sous la tutelle de la Présidence de la
République et de la Primature. Il est géré par un conseil d'administration
et s'organise autour d'une direction générale, de différentes divisions et
des départements dont :
-Le Département Agriculture et Aménagement Rural, DAAR
-Le Département Infrastructures et Transports, DIT
-Le Département Aménagement Urbain et Développement Local,
DAUDL
-Le Département Industrie, Energie et Mines, DIEM
-Le Département Technologies de l'Information et de la
Communication, DTIC
-Le Département Etudes Economiques et Financières, DEEF
-Le Département Environnement et Ressources Humaines, DERN
-Le Département Ressources humaines, DRH
-Le Département Finances et Comptabilité, DFC
-Le Département Contrôle et Audit, DCA
-Le Centre de Cartographie et de Télédétection, CCT
-Le Département Formation et Recherche, DFR

Missions
La mission du BNETD s'oriente sur trois axes :
-concevoir des projets et des études de développement,
-superviser des projets entamés par des entrepreneurs ou en
assurer la maîtrise et la coordination,
-conseiller les agents économiques sur l'opportunité d'un projet ou
assister le projet dans sa gestion et son exploitation.

Pour notre part, nous avons eu l’insigne honneur d’être accueilli au


DEEF pour effectuer notre stage au niveau de l’unité UDEV(UDPS).

Présentation du DEEF

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
Le Département des Études Économiques et Financières (DEEF) du
BNETD réalise des études, des analyses, des évaluations socio-
économiques et financières.
Il apporte un appui au gouvernement et au secteur privé dans le cadre de
la réalisation de divers projets. Il dispose d'un potentiel important en
ressources humaines composé d'experts en ingénierie financière, analyse
de projets, macroéconomie, économie du développement, développement
industriel, statistiques, droit des entreprises, éducation, santé publique,
développement humain et recherche opérationnelle.
Le DEEF est dirigé par M. GNAMIEN N'dri Guillaume, statisticien-
économiste. Il est composé de six unités que sont:
• Développement des projets sectoriels (UDEV) ;
• Macroéconomie et Statistiques (UMAS) ;
• Compétitivité, Intégration et Commerce (UCICI) ;
• Développement Social et Gouvernance (UDES) ;
• Coopération Internationale et Finances Publiques
(UCIF);
• Ingénierie Financière et Gouvernance d’Entreprise
(UFIG);
• Cellule Intelligence Economique;
Présentation de l’UDEV (UDPS)
I. MISSION
L’Unité Recherche et Développement de projets Sectoriels, a pour
mission de favoriser l’émergence et le développement de projets porteurs
en vue de la réduction de la pauvreté.
Les domaines tels que la culture, le tourisme, l’artisanat, le sport, la
francophonie, l’habitat et le cadre de vie peuvent contribuer fortement au
développement de l’économie s’ils sont bien gérés, et favoriser ainsi le
développement humain. Par ailleurs, les organisations non
gouvernementales (ONG) prennent de plus en plus part au processus de
développement économique et social. Afin d’encourager leurs activités de
coopération, facteurs d’amélioration et d’élargissement de l’aide au
développement, elles ont souvent besoin d’encadrement et de
renforcement des capacités.
Aussi, l’importance économique de ces domaines et la nécessité de
renforcer davantage leur prise en compte au niveau politique dans les
actions de développement doit être le fondement des actions menées par
l’Unité au plan national. Enfin, l’Unité entend mettre l’emphase sur les
projets post-crise pour tenir compte des contraintes de l’environnement
sociopolitique en Côte d’Ivoire. Cette vision stratégique de gestion de ces
projets lui permettra de capitaliser une expertise qui pourra par la suite
être exportée à travers toute l’Afrique.
II. OBJECTIFS

MANTA Florès Page 3


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
• Promouvoir la création et le développement des projets dans les
différents secteurs de l’économie,
• Favoriser l’émergence des domaines d’activités porteurs non
suffisamment exploités par les autre unités notamment le tourisme,
la culture, l’artisanat, le sport, la francophonie, les droits de
l’homme, l’habitat et le cadre de vie (villes nouvelles), les ONG, …) ;
• Appuyer le gouvernement, les organismes de développement, le
secteur privé et les ONG dans l’identification, la formulation et le
développement de leurs projets,
• Appuyer tout promoteur dans le processus de démarrage et de
gestion des activités de projets,
• Rechercher et développer des partenariats en matière
d’encadrement des promoteurs privés avec les organismes publics
et privés de financement.
III. ACTIVITES
Les activités de l’Unité se déclinent sous trois axes prioritaires :
a)- la recherche de projets porteurs
• identification des idées de projets,
• sélection et formulation des projets,
• élaboration de fiches de projets,
• constitution d’un portefeuille de projets,
• élaboration d’études de préfaisabilité,
• etc.
b) - le développement des projets
• réalisation d’études de faisabilité,
• réalisation d’études de marché,
• réalisation d’études diagnostiques des programmes et projets,
• réalisation d’études d’évaluation des programmes et projets,
• élaboration et mise en œuvre de politique de développement
sectoriel notamment du tourisme, de la culture, de l’artisanat, de
l’habitat et cadre de vie, du sport, de la francophonie et des droits
de l’homme ;
• réalisation d’études stratégiques de développement pour l’Etat et/ou
à destination des professionnels de secteurs spécifiques ou des
ONG ;
• etc.
c) l’appui-conseils au Gouvernement, Organismes de
développement, Secteur privé, ONG

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
L’unité offre une gamme de prestations au Gouvernement, Organismes
de développement, Secteur privé, ONG dans les domaines ci-après :
• aide à la formulation des projets,
• au démarrage des projets,
• suivi dans la mise en œuvre et la gestion des activités des projets,
• appui au renforcement des capacités des ONG,
• appui sectoriel dans le cadre du développement du tourisme, du
sport et de la culture,
• participation à des projets et actions touristiques, culturelles et
sportives réalisées en partenariat ;
• participation aux différentes réunions techniques, séminaires, foires
et autres activités organisées par le Gouvernement, le Secteur privé,
les organismes de développement, etc.
IV. ORGANISATION
L’Unité est structurée en trois sections conformément aux axes
prioritaires de ses activités :
• Section Recherche de projets;
• Section Développement des projets ;
• Section Appui conseils au Gouvernement, Secteur privé, Organismes
de développement et ONG.

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Tableau 7: Organigramme

Annexe 2 : Score Conan-Holder NPC (nouveau plan


comptable 11)

N = 24 R1 + 22 R2 + 16 R3 - 87 R4 - 10 R5

Excédent brut d'exploitation

R1 =

Endettement global

11 http://diane.bvdep.com/Diane/help/helpDiane_fr.htm#HelpDiane/diadoc10.htm

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

FL+FM+FN+FO-FS-FT-FU-FV-FW-FX-FY-FZ

EC-EB+YS

Capitaux permanents

R2 =

Total bilanciel

DL+DO+DR+DS+DT+DU+DV-EH

EE

Réalisable et disponible

R3 =

Total bilanciel

BV+BX+BZ+CB+CD+CF-BW-BY-CA-CC-CE-CG

EE

Frais financiers

R4 =

Chiffre d'affaires net

GR

FL

Frais de personnel

R5 =

Valeur ajoutée

= FY+FZ
MANTA Florès Page 2
Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

FL+FM+FN-FU-FV-FW-FS-FT

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Annexe 3 : Nuage des secteurs porteurs classés

Figure 8: Nuage des secteurs d'activité indexés par l'année

MANTA Florès Page 5


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Annexe 4 : Résultats de la Classification

PARTITION PAR COUPURE D'UN ARBRE HIERARCHIQUE


Coupure 'a' de l'arbre en 3 classes
FORMATION DES CLASSES (INDIVIDUS ACTIFS)
DESCRIPTION SOMMAIRE
+--------+----------+-----------+-----------+
| CLASSE | EFFECTIF | POIDS | CONTENU |
+--------+----------+-----------+-----------+
| aa1a | 25 | 25.00 | 1 A 18 |
| aa2a | 10 | 10.00 | 19 A 28 |
| aa3a | 177 | 177.00 | 29 A 50 |
+--------+----------+-----------+-----------+
COORDONNEES ET VALEURS-TEST AVANT CONSOLIDATION
AXES 1 A 5
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| CLASSES | VALEURS-TEST | COORDONNEES |
|
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|---------
-|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 | DISTO.
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| Coupure 'a' de l'arbre en 3 classes
|
|
|
| aa1a - CLASSE 1 / 3 25 25.00 | 9.8 -7.5 1.9 -3.5 0.1 | 3.86 -1.77 0.26 -0.37 0.01 | 18.22
|
| aa2a - CLASSE 2 / 3 10 10.00 | 7.5 9.5 -0.6 4.6 -3.4 | 4.82 3.66 -0.13 0.79 -0.38 | 37.46
|
| aa3a - CLASSE 3 / 3 177 177.00 | -12.8 1.1 -1.3 0.4 1.9 | -0.82 0.04 -0.03 0.01 0.02 | 0.67
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
CONSOLIDATION DE LA PARTITION
AUTOUR DES 3 CENTRES DE CLASSES, REALISEE PAR 10 ITERATIONS A CENTRES MOBILES
PROGRESSION DE L'INERTIE INTER-CLASSES
+-----------+------------+------------+------------+
| ITERATION | I.TOTALE | I.INTER | QUOTIENT |
+-----------+------------+------------+------------+
| 0 | 7.00000 | 4.47591 | 0.63942 |
| 1 | 7.00000 | 4.50095 | 0.64299 |
| 2 | 7.00000 | 4.50095 | 0.64299 |
| 3 | 7.00000 | 4.50095 | 0.64299 |
+-----------+------------+------------+------------+
ARRET APRES L'ITERATION 3 L'ACCROISSEMENT DE L'INERTIE INTER-CLASSES
PAR RAPPORT A L'ITERATION PRECEDENTE N'EST QUE DE 0.000 %.
DECOMPOSITION DE L'INERTIE
CALCULEE SUR 7 AXES.
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
| | INERTIES | EFFECTIFS | POIDS | DISTANCES |
| INERTIES | AVANT APRES | AVANT APRES | AVANT APRES | AVANT APRES |
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
| | | | | |
| INTER-CLASSES | 4.4759 4.5009 | | | |
| | | | | |
| INTRA-CLASSE | | | | |
| | | | | |
| CLASSE 1 / 3 | 1.1518 1.0631 | 25 24 | 25.00 24.00 |18.2231 19.2488 |
| CLASSE 2 / 3 | 0.8462 0.7714 | 10 9 | 10.00 9.00 |37.4592 42.2985 |
| CLASSE 3 / 3 | 0.5261 0.6645 | 177 179 | 177.00 179.00 | 0.6708 0.6231 |
| | | | | |
| TOTALE | 7.0000 7.0000 | | | |
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
QUOTIENT (INERTIE INTER / INERTIE TOTALE) : AVANT ... 0.6394
APRES ... 0.6430
COORDONNEES ET VALEURS-TEST APRES CONSOLIDATION
AXES 1 A 5
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| CLASSES | VALEURS-TEST | COORDONNEES |
|
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|---------
-|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 | DISTO.
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| Coupure 'a' de l'arbre en 3 classes
|
|
|
| aa1a - CLASSE 1 / 3 24 24.00 | 9.8 -7.7 1.1 -3.1 0.0 | 3.96 -1.85 0.15 -0.33 0.00 | 19.25
|
| aa2a - CLASSE 2 / 3 9 9.00 | 7.5 9.6 -1.2 4.6 -3.1 | 5.10 3.91 -0.28 0.84 -0.37 | 42.30
|

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
| aa3a - CLASSE 3 / 3 179 179.00 | -12.8 1.4 -0.3 0.1 1.7 | -0.79 0.05 -0.01 0.00 0.02 | 0.62
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
PARANGONS
CLASSE 1/ 3
EFFECTIF: 24
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 2.93865|200352 || 2| 3.73849|200363 || 3| 4.19703|200663 |
| 4| 4.43224|200463 || 5| 5.12256|200452 || 6| 5.50316|200552 |
| 7| 5.65003|200563 || 8| 6.37349|20041 || 9| 7.04550|20031 |
| 10| 7.41205|200574 || 11| 7.95204|20051 || 12| 8.25643|200374 |
| 13| 8.58634|200652 || 14| 8.92934|20061 || 15| 9.06579|200415 |
| 16| 9.20337|200474 || 17| 9.50019|200674 || 18| 9.98143|200515 |
| 19| 13.26699|200451 || 20| 13.45785|200651 || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 2/ 3
EFFECTIF: 9
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 4.35129|200611 || 2| 7.42671|200464 || 3| 8.41116|200664 |
| 4| 10.55682|200564 || 5| 11.18092|200364 || 6| 11.22218|200523 |
| 7| 11.77599|200311 || 8| 13.32532|200411 || 9| 85.28693|200511 |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 3/ 3
EFFECTIF: 179
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 0.02021|200341 || 2| 0.03057|200441 || 3| 0.03095|200370 |
| 4| 0.03359|200541 || 5| 0.03428|200641 || 6| 0.04743|200622 |
| 7| 0.04800|200322 || 8| 0.05500|200522 || 9| 0.05839|200621 |
| 10| 0.06394|200521 || 11| 0.06523|200316 || 12| 0.06547|200626 |
| 13| 0.06947|200570 || 14| 0.07207|200422 || 15| 0.07235|200592 |
| 16| 0.07459|200380 || 17| 0.07823|200514 || 18| 0.08232|200614 |
| 19| 0.08312|20062 || 20| 0.08613|200680 || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
Coupure 'b' de l'arbre en 4 classes
FORMATION DES CLASSES (INDIVIDUS ACTIFS)
DESCRIPTION SOMMAIRE
+--------+----------+-----------+-----------+
| CLASSE | EFFECTIF | POIDS | CONTENU |
+--------+----------+-----------+-----------+
| bb1b | 25 | 25.00 | 1 A 18 |
| bb2b | 9 | 9.00 | 19 A 27 |
| bb3b | 1 | 1.00 | 28 A 28 |
| bb4b | 177 | 177.00 | 29 A 50 |
+--------+----------+-----------+-----------+
COORDONNEES ET VALEURS-TEST AVANT CONSOLIDATION
AXES 1 A 5
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| CLASSES | VALEURS-TEST | COORDONNEES |
|
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|---------
-|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 | DISTO.
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| Coupure 'b' de l'arbre en 4 classes
|
|
|
| bb1b - CLASSE 1 / 4 25 25.00 | 9.8 -7.5 1.9 -3.5 0.1 | 3.86 -1.77 0.26 -0.37 0.01 | 18.22
|
| bb2b - CLASSE 2 / 4 9 9.00 | 6.4 7.0 0.0 6.9 -3.6 | 4.35 2.86 0.00 1.26 -0.43 | 28.95
|
| bb3b - CLASSE 3 / 4 1 1.00 | 4.3 8.7 -1.9 -6.1 0.2 | 9.03 10.91 -1.36 -3.40 0.07 | 214.97
|
| bb4b - CLASSE 4 / 4 177 177.00 | -12.8 1.1 -1.3 0.4 1.9 | -0.82 0.04 -0.03 0.01 0.02 | 0.67
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
CONSOLIDATION DE LA PARTITION
AUTOUR DES 4 CENTRES DE CLASSES, REALISEE PAR 10 ITERATIONS A CENTRES MOBILES
PROGRESSION DE L'INERTIE INTER-CLASSES
+-----------+------------+------------+------------+
| ITERATION | I.TOTALE | I.INTER | QUOTIENT |
+-----------+------------+------------+------------+
| 0 | 7.00000 | 4.95205 | 0.70744 |
| 1 | 7.00000 | 4.96789 | 0.70970 |
| 2 | 7.00000 | 4.96789 | 0.70970 |
| 3 | 7.00000 | 4.96789 | 0.70970 |
+-----------+------------+------------+------------+
ARRET APRES L'ITERATION 3 L'ACCROISSEMENT DE L'INERTIE INTER-CLASSES
PAR RAPPORT A L'ITERATION PRECEDENTE N'EST QUE DE 0.000 %.
DECOMPOSITION DE L'INERTIE
CALCULEE SUR 7 AXES.
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
| | INERTIES | EFFECTIFS | POIDS | DISTANCES |
| INERTIES | AVANT APRES | AVANT APRES | AVANT APRES | AVANT APRES |
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
| | | | | |
| INTER-CLASSES | 4.9521 4.9679 | | | |

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
| | | | | |
| INTRA-CLASSE | | | | |
| | | | | |
| CLASSE 1 / 4 | 1.1518 1.0631 | 25 24 | 25.00 24.00 |18.2231 19.2488 |
| CLASSE 2 / 4 | 0.3700 0.3700 | 9 9 | 9.00 9.00 |28.9518 28.9518 |
| CLASSE 3 / 4 | 0.0000 0.0000 | 1 1 | 1.00 1.00 |******* 214.9661 |
| CLASSE 4 / 4 | 0.5261 0.5989 | 177 178 | 177.00 178.00 | 0.6708 0.6499 |
| | | | | |
| TOTALE | 7.0000 7.0000 | | | |
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
QUOTIENT (INERTIE INTER / INERTIE TOTALE) : AVANT ... 0.7074
APRES ... 0.7097
COORDONNEES ET VALEURS-TEST APRES CONSOLIDATION
AXES 1 A 5
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| CLASSES | VALEURS-TEST | COORDONNEES |
|
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|---------
-|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 | DISTO.
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| Coupure 'b' de l'arbre en 4 classes
|
|
|
| bb1b - CLASSE 1 / 4 24 24.00 | 9.8 -7.7 1.1 -3.1 0.0 | 3.96 -1.85 0.15 -0.33 0.00 | 19.25
|
| bb2b - CLASSE 2 / 4 9 9.00 | 6.4 7.0 0.0 6.9 -3.6 | 4.35 2.86 0.00 1.26 -0.43 | 28.95
|
| bb3b - CLASSE 3 / 4 1 1.00 | 4.3 8.7 -1.9 -6.1 0.2 | 9.03 10.91 -1.36 -3.40 0.07 | 214.97
|
| bb4b - CLASSE 4 / 4 178 178.00 | -12.8 1.2 -0.6 0.0 1.9 | -0.80 0.04 -0.01 0.00 0.02 | 0.65
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
PARANGONS
CLASSE 1/ 4
EFFECTIF: 24
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 2.93865|200352 || 2| 3.73849|200363 || 3| 4.19703|200663 |
| 4| 4.43224|200463 || 5| 5.12256|200452 || 6| 5.50316|200552 |
| 7| 5.65003|200563 || 8| 6.37349|20041 || 9| 7.04550|20031 |
| 10| 7.41205|200574 || 11| 7.95204|20051 || 12| 8.25643|200374 |
| 13| 8.58634|200652 || 14| 8.92934|20061 || 15| 9.06579|200415 |
| 16| 9.20337|200474 || 17| 9.50019|200674 || 18| 9.98143|200515 |
| 19| 13.26699|200451 || 20| 13.45785|200651 || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 2/ 4
EFFECTIF: 9
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 3.04389|200611 || 2| 5.43152|200364 || 3| 5.94989|200523 |
| 4| 6.57799|200664 || 5| 6.77431|200464 || 6| 9.65399|200423 |
| 7| 11.14867|200564 || 8| 11.48924|200311 || 9| 18.38078|200411 |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 3/ 4
EFFECTIF: 1
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 0.00000|200511 || | | || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 4/ 4
EFFECTIF: 178
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 0.01884|200341 || 2| 0.02928|200370 || 3| 0.03307|200441 |
| 4| 0.03463|200641 || 5| 0.03619|200541 || 6| 0.04378|200322 |
| 7| 0.04695|200622 || 8| 0.05232|200522 || 9| 0.05766|200621 |
| 10| 0.06122|200521 || 11| 0.06353|200316 || 12| 0.06394|200626 |
| 13| 0.06552|200380 || 14| 0.06611|200422 || 15| 0.06867|200592 |
| 16| 0.06966|200570 || 17| 0.07367|20062 || 18| 0.07441|200514 |
| 19| 0.07662|200580 || 20| 0.07827|200480 || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
Coupure 'c' de l'arbre en 5 classes
FORMATION DES CLASSES (INDIVIDUS ACTIFS)
DESCRIPTION SOMMAIRE
+--------+----------+-----------+-----------+
| CLASSE | EFFECTIF | POIDS | CONTENU |
+--------+----------+-----------+-----------+
| cc1c | 17 | 17.00 | 1 A 11 |
| cc2c | 8 | 8.00 | 12 A 18 |
| cc3c | 9 | 9.00 | 19 A 27 |
| cc4c | 1 | 1.00 | 28 A 28 |
| cc5c | 177 | 177.00 | 29 A 50 |
+--------+----------+-----------+-----------+

MANTA Florès Page 1


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

COORDONNEES ET VALEURS-TEST AVANT CONSOLIDATION


AXES 1 A 5
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| CLASSES | VALEURS-TEST | COORDONNEES |
|
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|---------
-|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 | DISTO.
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| Coupure 'c' de l'arbre en 5 classes
|
|
|
| cc1c - CLASSE 1 / 5 17 17.00 | 6.0 -6.1 -2.8 -3.4 -0.1 | 2.92 -1.78 -0.46 -0.45 -0.01 | 12.15
|
| cc2c - CLASSE 2 / 5 8 8.00 | 8.1 -4.0 7.2 -1.0 0.3 | 5.85 -1.75 1.79 -0.20 0.04 | 40.57
|
| cc3c - CLASSE 3 / 5 9 9.00 | 6.4 7.0 0.0 6.9 -3.6 | 4.35 2.86 0.00 1.26 -0.43 | 28.95
|
| cc4c - CLASSE 4 / 5 1 1.00 | 4.3 8.7 -1.9 -6.1 0.2 | 9.03 10.91 -1.36 -3.40 0.07 | 214.97
|
| cc5c - CLASSE 5 / 5 177 177.00 | -12.8 1.1 -1.3 0.4 1.9 | -0.82 0.04 -0.03 0.01 0.02 | 0.67
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
CONSOLIDATION DE LA PARTITION
AUTOUR DES 5 CENTRES DE CLASSES, REALISEE PAR 10 ITERATIONS A CENTRES MOBILES
PROGRESSION DE L'INERTIE INTER-CLASSES
+-----------+------------+------------+------------+
| ITERATION | I.TOTALE | I.INTER | QUOTIENT |
+-----------+------------+------------+------------+
| 0 | 7.00000 | 5.30865 | 0.75838 |
| 1 | 7.00000 | 5.34136 | 0.76305 |
| 2 | 7.00000 | 5.34327 | 0.76332 |
| 3 | 7.00000 | 5.34327 | 0.76332 |
+-----------+------------+------------+------------+
ARRET APRES L'ITERATION 3 L'ACCROISSEMENT DE L'INERTIE INTER-CLASSES
PAR RAPPORT A L'ITERATION PRECEDENTE N'EST QUE DE 0.000 %.
DECOMPOSITION DE L'INERTIE
CALCULEE SUR 7 AXES.
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
| | INERTIES | EFFECTIFS | POIDS | DISTANCES |
| INERTIES | AVANT APRES | AVANT APRES | AVANT APRES | AVANT APRES |
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
| | | | | |
| INTER-CLASSES | 5.3087 5.3433 | | | |
| | | | | |
| INTRA-CLASSE | | | | |
| | | | | |
| CLASSE 1 / 5 | 0.4679 0.4367 | 17 19 | 17.00 19.00 |12.1531 11.0739 |
| CLASSE 2 / 5 | 0.3273 0.3273 | 8 8 | 8.00 8.00 |40.5716 40.5716 |
| CLASSE 3 / 5 | 0.3700 0.3700 | 9 9 | 9.00 9.00 |28.9518 28.9518 |
| CLASSE 4 / 5 | 0.0000 0.0000 | 1 1 | 1.00 1.00 |******* 214.9661 |
| CLASSE 5 / 5 | 0.5261 0.5227 | 177 175 | 177.00 175.00 | 0.6708 0.6986 |
| | | | | |
| TOTALE | 7.0000 7.0000 | | | |
+----------------+-----------------+-------------+-------------------+-----------------+
QUOTIENT (INERTIE INTER / INERTIE TOTALE) : AVANT ... 0.7584
APRES ... 0.7633
COORDONNEES ET VALEURS-TEST APRES CONSOLIDATION
AXES 1 A 5
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| CLASSES | VALEURS-TEST | COORDONNEES |
|
|---------------------------------------------|-------------------------------|------------------------------------|---------
-|
| IDEN - LIBELLE EFF. P.ABS | 1 2 3 4 5 | 1 2 3 4 5 | DISTO.
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+
| Coupure 'c' de l'arbre en 5 classes
|
|
|
| cc1c - CLASSE 1 / 5 19 19.00 | 5.8 -6.6 -4.3 -3.2 -0.8 | 2.67 -1.82 -0.67 -0.40 -0.06 | 11.07
|
| cc2c - CLASSE 2 / 5 8 8.00 | 8.1 -4.0 7.2 -1.0 0.3 | 5.85 -1.75 1.79 -0.20 0.04 | 40.57
|
| cc3c - CLASSE 3 / 5 9 9.00 | 6.4 7.0 0.0 6.9 -3.6 | 4.35 2.86 0.00 1.26 -0.43 | 28.95
|
| cc4c - CLASSE 4 / 5 1 1.00 | 4.3 8.7 -1.9 -6.1 0.2 | 9.03 10.91 -1.36 -3.40 0.07 | 214.97
|
| cc5c - CLASSE 5 / 5 175 175.00 | -12.6 1.7 -0.1 0.4 2.3 | -0.83 0.07 0.00 0.01 0.03 | 0.70
|
+---------------------------------------------+-------------------------------+------------------------------------
+----------+

MANTA Florès Page 3


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

PARANGONS
CLASSE 1/ 5
EFFECTIF: 19
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 2.33297|200574 || 2| 2.78934|200374 || 3| 3.15876|200352 |
| 4| 3.16119|200474 || 5| 3.27870|200363 || 6| 3.37921|200420 |
| 7| 3.50823|200552 || 8| 3.53050|200320 || 9| 3.62108|200452 |
| 10| 4.31777|200520 || 11| 4.63422|200674 || 12| 4.79337|200663 |
| 13| 5.24127|20041 || 14| 5.32761|200463 || 15| 6.71261|20031 |
| 16| 7.02028|200652 || 17| 7.25037|200563 || 18| 7.83779|20051 |
| 19| 10.68439|20061 || | | || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+

CLASSE 2/ 5
EFFECTIF: 8
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 6.10144|200515 || 2| 6.92021|200415 || 3| 7.28364|200651 |
| 4| 7.67518|200451 || 5| 8.86093|200551 || 6| 9.50308|200351 |
| 7| 10.90710|200315 || 8| 12.13040|200615 || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 3/ 5
EFFECTIF: 9
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 3.04389|200611 || 2| 5.43152|200364 || 3| 5.94989|200523 |
| 4| 6.57799|200664 || 5| 6.77431|200464 || 6| 9.65399|200423 |
| 7| 11.14867|200564 || 8| 11.48924|200311 || 9| 18.38078|200411 |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 4/ 5
EFFECTIF: 1
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 0.00000|200511 || | | || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
CLASSE 5/ 5
EFFECTIF: 175
------------------------------------------------------------------------------
|RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. ||RK | DISTANCE | IDENT. |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+
| 1| 0.02111|200341 || 2| 0.02614|200370 || 3| 0.03854|200441 |
| 4| 0.03988|200641 || 5| 0.04221|200541 || 6| 0.04584|200316 |
| 7| 0.04603|200621 || 8| 0.04682|200622 || 9| 0.04952|200521 |
| 10| 0.04992|200322 || 11| 0.05002|200522 || 12| 0.05031|200626 |
| 13| 0.05107|200592 || 14| 0.05686|200514 || 15| 0.05858|200570 |
| 16| 0.05880|200380 || 17| 0.05991|20062 || 18| 0.06487|200422 |
| 19| 0.06636|200614 || 20| 0.06654|200435 || | | |
+---+-----------+--------++---+-----------+--------++---+-----------+--------+

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Annexe 5 :Les secteurs d’activités

Tableau 8: La NAEMA

Nomenclature d'Activités des Etats Membres d'AFRISTAT (NAEMA) po


Rubriques
Intitulés - Notes explicatives
Section Division
A AGRICULTURE, CHASSE ET SYLVICULTURE
01 AGRICULTURE, CHASSE ET ACTIVITÉS ANNEXES

02 SYLVICULTURE, EXPLOITATION FORESTIÈRE, ACTIVITÉS ANNEXES

B PÊCHE, PISCICULTURE, AQUACULTURE


05 PÊCHE, PISCICULTURE, AQUACULTURE

C ACTIVITÉS EXTRACTIVES
10 EXTRACTION DE CHARBON ET DE LIGNITE ; EXTRACTION DE TOURBE
11 EXTRACTION DE PÉTROLE BRUT ET DE GAZ NATUREL ; ACTIVITÉS ANNEXES
12 EXTRACTION DE MINERAIS D'URANIUM

13 EXTRACTION DE MINERAIS MÉTALLIQUES

14 AUTRES ACTIVITÉS EXTRACTIVES

D ACTIVITÉS DE FABRICATION
15 FABRICATION DE PRODUITS ALIMENTAIRES ET DE BOISSONS

16 FABRICATION DE PRODUITS A BASE DE TABAC

17 FABRICATION DE TEXTILES

18 FABRICATION D'ARTICLES D'HABILLEMENT ; PRÉPARATION ET TEINTURE DES FOURURES

19 TRAVAIL DU CUIR ; FABRICATION D'ARTICLES DE VOYAGE ; FABRICATION DE CHAUSSURES

20 TRAVAIL DU BOIS ET FABRICATION D'ARTICLES EN BOIS OU DE VANNERIE

21 FABRICATION DE PAPIER, DE CARTON ET D'ARTICLES EN PAPIER OU EN CARTON

22 ÉDITION, IMPRIMERIE ET REPRODUCTION D'ENREGISTREMENTS

23 RAFFINAGE PÉTROLIER, COKEFACTION, INDUSTRIES NUCLEAIRES

24 FABRICATION DE PRODUITS CHIMIQUES

25 FABRICATION DE PRODUITS EN CAOUTCHOUC OU EN MATIÈRES PLASTIQUES

26 FABRICATION DE VERRE, POTERIES ET MATÉRIAUX POUR LA CONSTRUCTION

27 MÉTALLURGIE ; FONDERIE

28 FABRICATION D'OUVRAGES EN MÉTAUX ; TRAVAIL DES MÉTAUX

29 FABRICATION DE MACHINES ET DE MATÉRIELS N.C.A.

30 FABRICATION DE MACHINES DE BUREAU ET DE MATÉRIEL INFORMATIQUE

31 FABRICATION DE MACHINES ET DE MATÉRIELS ÉLECTRIQUES

32 FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS ET APPAREILS DE RADIO, TÉLÉVISION ET COMMUNICATION

33 FABRICATION D'INSTRUMENTS MÉDICAUX, DE PRECISION, D'OPTIQUE ET D'HORLOGERIE

34 CONSTRUCTION DE VÉHICULES AUTOMOBILES


35 FABRICATION D'AUTRES MATÉRIELS DE TRANSPORT

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
36 FABRICATION DE MEUBLES ; ACTIVITÉS DE FABRICATION N.C.A

37 RÉCUPÉRATION

E PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'ÉLECTRICITÉ, DE GAZ ET D'EAU


40 PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'ÉLECTRICITÉ ET DE GAZ

41 CAPTAGE, TRAITEMENT ET DISTRIBUTION D'EAU

F CONSTRUCTION ET TRAVAUX PUBLICS)


45 CONSTRUCTION

G COMMERCE ; RÉPARATION DE VÉHICULES AUTOMOBILES ET D'ARTICLES DOMESTIQUES


50 COMMERCE ET RÉPARATION D'AUTOMOBILES
51 COMMERCE DE GROS ET ACTIVITÉS D'INTERMÉDIAIRES DU COMMERCE DE GROS
52 COMMERCE DE DÉTAIL ET RÉPARATION D'ARTICLES DOMESTIQUES

H HÔTELS ET RESTAURANTS
55 HÔTELS ET RESTAURANTS

I TRANSPORTS, ACTIVITÉS DES AUXILIAIRES DE TRANSPORT ET


COMMUNICATIONS
60 TRANSPORTS TERRESTRES

61 TRANSPORT PAR EAU

62 TRANSPORTS AÉRIENS

63 ACTIVITÉS DES AUXILIAIRES DE TRANSPORT

64 POSTES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS

J ACTIVITÉS FINANCIÈRES
65 INTERMÉDIATION FINANCIÈRE

66 ASSURANCE

67 ACTIVITÉS D'AUXILIAIRES FINANCIERS ET D'ASSURANCE

K SERVICES IMMOBILIERS, LOCATIONS ET SERVICES AUX ENTREPRISES


70 ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES

71 LOCATION SANS OPÉRATEUR

72 ACTIVITÉS INFORMATIQUES ET ACTIVITÉS CONNEXES

73 RECHERCHE - DEVELOPPEMENT

74 SERVICES FOURNIS PRINCIPALEMENT AUX ENTREPRISES

L ACTIVITÉS D'ADMINISTRATION PUBLIQUE


75 ACTIVITÉS D'ADMINISTRATION PUBLIQUE

M ÉDUCATION
80 ÉDUCATION

N ACTIVITÉS DE SANTÉ ET D'ACTION SOCIALE


85 ACTIVITÉS DE SANTÉ ET D'ACTION SOCIALE

O ACTIVITÉS A CARACTÈRE COLLECTIF OU PERSONNEL


90 ASSAINISSEMENT, VOIRIE ET GESTION DES DÉCHETS

91 ACTIVITÉS ASSOCIATIVES

92 ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES, CULTURELLES ET SPORTIVES

93 ACTIVITÉS DE SERVICES PERSONNELS

P ACTIVITÉS DES MÉNAGES EN TANT QU'EMPLOYEURS DE PERSONNEL


DOMESTIQUE

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9
95 ACTIVITÉS DES MÉNAGES EN TANT QU'EMPLOYEURS DE PERSONNEL DOMESTIQUE

Q ACTIVITÉS DES ORGANISATIONS EXTRATERRITORIALES


99 ACTIVITÉS DES ORGANISATIONS EXTRATERRITORIALES

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Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Annexe 6: Dénomination abrégée

Tableau 9: Dénomination abrégée


Divis Dénom.
Branche d'Activité
ion Abrégé.
AGRICULTURE, CHASSE ET ACTIVITÉS
01
ANNEXES AgrChActAn
02
SYLVICULTURE, EXPLOITATION
FORESTIÈRE, ACTIVITÉS ANNEXES
SylvExpForAa
n
PÊCHE, PISCICULTURE,
05
AQUACULTURE PePiscAq
10
EXTRACTION DE CHARBON ET DE
LIGNITE ; EXTRACTION DE TOURBE
CharbLignTou
r
EXTRACTION DE PÉTROLE BRUT ET
11 DE GAZ NATUREL ; ACTIVITÉS
ANNEXES PetrBrGazNat
EXTRACTION DE MINERAIS D'URANIUM
12 Uranium
EXTRACTION DE MINERAIS
13
MÉTALLIQUES MtalMin
AUTRES ACTIVITÉS EXTRACTIVES
14 AuActextrac
FABRICATION DE PRODUITS
15 ProdAlimBoiss
ALIMENTAIRES ET DE BOISSONS
FABRICATION DE PRODUITS A BASE
16 ProdTabac
DE TABAC
FABRICATION DE TEXTILES
17 Textil
FABRICATION D'ARTICLES AtclHabillFour
18 D'HABILLEMENT ; PRÉPARATION ET
TEINTURE DES FOURURES ure
19
TRAVAIL DU CUIR ; FABRICATION
D'ARTICLES DE VOYAGE ;
CuirAtclVCha
FABRICATION DE CHAUSSURES uss
TRAVAIL DU BOIS ET FABRICATION
20
D'ARTICLES EN BOIS OU DE VANNERIE BoisVannerie
FABRICATION DE PAPIER, DE CARTON
21 ET D'ARTICLES EN PAPIER OU EN
CARTON PapCarton
22
ÉDITION, IMPRIMERIE
REPRODUCTION D'ENREGISTREMENTS
ET EdImprReprE
nreg
23
RAFFINAGE
COKEFACTION,
PÉTROLIER,
INDUSTRIES
RafPetrolIndN
NUCLEAIRES ucl
FABRICATION DE PRODUITS
24
CHIMIQUES ProdChim
FABRICATION DE PRODUITS EN ProdCaouPlas
25 CAOUTCHOUC OU EN MATIÈRES
PLASTIQUES t
26
FABRICATION DE VERRE, POTERIES
ET MATÉRIAUX POUR LA
VerPotMatCo
CONSTRUCTION nstr
MÉTALLURGIE ; FONDERIE
27 MtallurgFondr
28
FABRICATION D'OUVRAGES
MÉTAUX ; TRAVAIL DES MÉTAUX
EN OuvrMetoTrav
Meto
FABRICATION DE MACHINES ET DE
29 MachMatNCA
MATÉRIELS N.C.A.

30
FABRICATION DE MACHINES DE
BUREAU ET DE MATÉRIEL
MachBurMatIn
INFORMATIQUE form
31 FABRICATION DE MACHINES ET DE MachMatInfor
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dans un contexte post-crise 9
MATÉRIELS ÉLECTRIQUES
m
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS ET EkpApRadTel
32 APPAREILS DE RADIO, TÉLÉVISION ET
COMMUNICATION Com
33
FABRICATION D'INSTRUMENTS
MÉDICAUX, DE PRECISION, D'OPTIQUE
InstrMdcoPres
ET D'HORLOGERIE izOptHo
CONSTRUCTION DE VÉHICULES
34
AUTOMOBILES ConstVehAuto
FABRICATION D'AUTRES MATÉRIELS
35
DE TRANSPORT AutMatTransp
36
FABRICATION DE MEUBLES
ACTIVITÉS DE FABRICATION N.C.A
; MeubActFabN
CA
RÉCUPÉRATION
37 Recuperation
40
PRODUCTION ET DISTRIBUTION
D'ÉLECTRICITÉ ET DE GAZ
ProdDistrElGa
z
41
CAPTAGE, TRAITEMENT
DISTRIBUTION D'EAU
ET CaptTraitDistr
O
CONSTRUCTION
45 Consruction
COMMERCE ET RÉPARATION
50
D'AUTOMOBILES ComRepAuto
COMMERCE DE GROS ET ACTIVITÉS ComGroEtActI
51 D'INTERMÉDIAIRES DU COMMERCE DE
GROS ntm
52
COMMERCE
RÉPARATION
DE DÉTAIL ET
D'ARTICLES
ComDetRepAt
DOMESTIQUES clDom
HÔTELS ET RESTAURANTS
55 HotelResto
60
TRANSPORTS TERRESTRES TranspTerrest
r
TRANSPORT PAR EAU
61 TranspO
TRANSPORTS AÉRIENS
62 TranspAer
ACTIVITÉS DES AUXILIAIRES DE
63 ActAuxTransp
TRANSPORT
POSTES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS
64 PostTelecom
INTERMÉDIATION FINANCIÈRE
65 IntmFinanc
ASSURANCE
66 Assurance
67
ACTIVITÉS D'AUXILIAIRES FINANCIERS
ET D'ASSURANCE
ActAuxIntmFin
Assur
ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES
70 ActAuto
LOCATION SANS OPÉRATEUR
71 LocSOperat
72
ACTIVITÉS INFORMATIQUES
ACTIVITÉS CONNEXES
ET ActInformEtCo
nex
RECHERCHE - DEVELOPPEMENT
73 RechDevlop
74
SERVICES FOURNIS PRINCIPALEMENT
AUX ENTREPRISES
SvcFniPrEntre
pr
ACTIVITÉS D'ADMINISTRATION
75 ActAPU
PUBLIQUE
ÉDUCATION
80 Education
ACTIVITÉS DE SANTÉ ET D'ACTION
85
SOCIALE ActSanitASoc
90
ASSAINISSEMENT, VOIRIE ET GESTION
DES DÉCHETS
AsVoirGestDe
ch
ACTIVITÉS ASSOCIATIVES
91 ActAssociat
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dans un contexte post-crise 9

92
ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES,
CULTURELLES ET SPORTIVES
ActRecrCultS
port
ACTIVITÉS DE SERVICES
93 ActSvcPerso
PERSONNELS

95
ACTIVITÉS DES MÉNAGES EN TANT
QU'EMPLOYEURS DE PERSONNEL
ActMePersDo
DOMESTIQUE m

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dans un contexte post-crise 9

Annexe 7: Classement des secteurs par efficience technique

Tableau 10: Classement des secteurs par efficience technique


Classeme
Dénom Abrégée
xb te nt
.
24.5239 804405
PetrBrGazNat 2 3 1
.
24.5883 795661
ProdAlimBoiss 2 7 2
.
794877
ActAuxTransp 24.5493 2 3
.
24.5619 791147
AgrChActAn 3 6 4
.
24.6776 788088
PostTelecom 8 3 5
.
24.5885 782280
ComGroEtActIntm 9 1 6
.
24.3765 767200
IntmFinanc 1 2 7
.
24.5889 754212
ProdDistrElGaz 9 2 8
.
24.5867 723010
RafPetrolIndNucl 2 5 9
24.5334
ComRepAuto 9 .715018 10
.
ComDetRepAtclDo 24.5488 707814
m 6 3 11
.
24.5501 696033
ActAuto 1 7 12
.
24.5496 680831
BoisVannerie 7 1 13
OuvrMetoTravMeto 24.5664 . 14

MANTA Florès Page 1


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dans un contexte post-crise 9
680806
4 3
.
24.5490 664534
Textil 8 8 15
.
24.5907 654904
VerPotMatConstr 5 9 16
.
24.5476 641746
ProdCaouPlast 4 3 17
PapCarton 24.6361 .636416 18
.
624662
SvcFniPrEntrepr 24.5191 6 19
.
24.5550 620951
Consruction 1 7 20
.
24.5569 601818
ProdTabac 5 3 21
24.5603
CaptTraitDistrO 7 .58868 22
.
581655
AutMatTransp 24.5913 9 23
.
24.4500 557491
AuActextrac 6 6 24
.
24.5338 550941
ProdChim 4 5 25
.
24.2310 534883
ActRecrCultSport 2 2 26
.
24.5042 533593
ActAPU 9 8 27
.
24.5367 531904
Education 2 5 28
.
Assurance 24.5481 520303
8 4 29
SylvExpForAan 24.5353 . 30
5 519219

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dans un contexte post-crise 9

8
24.5614
MachMatInform 1 .518745 31
.
24.5383 516140
AtclHabillFourure 7 5 32
.
24.5480 512403
MachMatNCA 2 4 33
.
24.5495 512364
MtallurgFondr 4 9 34
.
InstrMdcoPresizOpt 25.0330 507969
Ho 8 7 35
.
ActAuxIntmFinAssu 24.5282 504306
r 7 7 36
.
24.5210 503462
ActInformEtConex 6 9 37
24.5419
CuirAtclVChauss 8 .502662 38
.
24.5431 499724
ConstVehAuto 5 2 39
24.5374
EdImprReprEnreg 6 .495824 40
.
488629
LocSOperat 24.545 6 41
.
24.6386 488094
MtalMin 3 4 42
.
24.5350 486551
ActSvcPerso 6 6 43
.
24.5593 485163
AsVoirGestDech 7 1 44
.
24.7351 482862
ActAssociat 9 7 45
24.5904
TranspO 8 .481571 46
EkpApRadTelCom 24.4512 . 47

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dans un contexte post-crise 9
469809
2 5
.
24.5078 469101
PePiscAq 8 3 48
.
24.5387 456364
ActSanitASoc 7 7 49
.
24.5437 452907
TranspTerrestr 7 9 50
.
24.5470 407482
MeubActFabNCA 7 4 51
.
24.4992 366137
HotelResto 7 1 52
.
24.5243 308372
RechDevlop 6 8 53
24.5325
TranspAer 4 .001793 54

MANTA Florès Page 4


Critère de choix des secteurs porteurs 200
dans un contexte post-crise 9

Ressources de travail
Bibliographie
Aigner, DJ, Cak Lovell and P. Schmidt (1977), Formulation and
estimation of stochastic frontier production function models.
Journal of Econometrics, 6, 21-27

Cahuc P., P. Granier (1997), La réduction du temps de travail : une


solution pour l’emploi ?, Economica : Paris.

Hurlin Christophe(2006), L'économétrie des données de panel.

Kanyenze et al (2000), Strategies to combat youth unemployment


and marginalisation in Anglophone Africa. OIT/SAMAT document de
réflexion n°14 Harare.
Kouakou Kouadio Clément (2006), « Les déterminants du chômage
des jeunes urbains et politiques de l'emploi en Côte d'Ivoire. », Thèse
de Doctorat. Université de Cocody.
Moati P. Pouquet L. (1996), « L'évolution de l'emploi dans l'industrie
manufacturière française », Cahier de recherche CRÉDOC, n°92, juin.

Monfort, J. (1985), « L'analyse des filières de production: objectifs,


méthodes et résultats », L'Analyse des Filières, Economica, Paris.

Monfort, J. et Dutailly, J. C. (1983), « Les filières de


production », Archives et Documents (INSEE), Paris.

Porter M.E. (1982), « Choix stratégiques et concurrence »,


Economica, Paris.

R. F. Kahn (1938), The Relation of Home Investment to


Unemployment”, Economic Journal XLI, June, pp. 173-98.

Sevestre P. (2002), « Économétrie des données de panel », Dunod,


Paris.

Web graphie
http://www.iaurif.org/fileadmin/Etudes/etude_380/Analyse_regionale_de_la_relatio
n_formation-emploi.pdf

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http://www.bceao.int/internet/bcweb.nsf/files/avisaccordsclassement2003.pdf/
$FILE/avisaccordsclassement2003.pdf

Table des matières


SOMMAIRE...............................................................................................................i
Liste des tableaux..................................................................................................iii
Liste des figures.....................................................................................................iii
Sigles et abréviations............................................................................................iv
REMERCIEMMENTS................................................................................................vii
AVANT-PROPOS....................................................................................................viii
Résumé.................................................................................................................ix
Introduction Générale.............................................................................................1
Chapitre Premier : Problématique et Plan de Travail..............................................2
I. Problématique et plan de travail...................................................................2
1. Problématique.............................................................................................2
2. Plan de Travail............................................................................................2
II. Contexte de l’analyse et considérations d’ordre général..............................3
Chapitre 2 : Cadre théorique, Conceptuel et Revue de littérature.........................6
I. Définitions conceptuelles..............................................................................6
1. La notion d’emploi.......................................................................................6
2. Notion de formation...................................................................................7
3. La notion d’adéquation formation emploi....................................................8
4. La notion de performance économique........................................................8
II. Revue de littérature......................................................................................9
A. Analyse financière.....................................................................................10
B. Théorie financière......................................................................................12
C. Le scoring..................................................................................................13
D. L’approche Microéconomique....................................................................13
Chapitre 3: Cadre méthodologique et orientations de l’étude..............................16
I. Sources des données et description des variables de la base....................16
II. Méthodologie de l’étude.............................................................................18
A. Observations..............................................................................................18
B. Procédure adoptée.....................................................................................19
III. Analyse en Composantes Principales et Classification.............................20

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dans un contexte post-crise 9
IV. Estimation d’une fonction de production translogarithmique et mesure de
l’efficacité des branches par la méthode des frontières stochastiques.............21
Chapitre 4 : Etat des lieux des secteurs d’activité de l’économie ivoirienne........26
I. Etat de l’emploi dans les secteursd’activités.............................................26
Le cas de la Côte d’Ivoire...............................................................................27
II. Au niveau de la création des richesses.......................................................30
III. Evolution des variables concernant l’emploi et les secteurs sur la période
d’étude..............................................................................................................33
Chapitre 5 : Application et résultats.....................................................................36
I. Analyse en Composantes Principales et Classification................................36
A. Analyse en Composantes Principales.........................................................36
B. La Classification.........................................................................................38
C. Conclusion Partielle 1................................................................................40
II. Estimation de la fonction de production translogarithmique et mesure de
l’efficacité technique.........................................................................................41
A. Ecriture du modèle et résultats de l’estimation.........................................41
B. Conclusion partielle 2................................................................................44
Conclusion et Recommandations.........................................................................46
I. Concernant l’emploi....................................................................................46
II. Concernant les secteurs économiques :.....................................................46
III. Recommandations générales..................................................................47
Limites de l’étude.................................................................................................48
Annexes...............................................................................................................49
Annexe 1 : PRESENTATION DU BNETD...........................................................49
Annexe 2 : Score Conan-Holder NPC (nouveau plan comptable)...................53
Annexe 3 : Nuage des secteurs porteurs classés...........................................55
Annexe 4 : Résultats de la Classification........................................................56
Annexe 5 :Les secteurs d’activités.................................................................61
Annexe 6: Dénomination abrégée..................................................................64
Annexe 7: Classement des secteurs par efficience technique.......................66
Ressources de travail...........................................................................................68
Table des matières...............................................................................................69
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dans un contexte post-crise 9

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