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(cours du 2 février,2ème H)
La prevention des difft des E,a été une préoccupation du législateur qui a
définit le role trad des comit d’E ,loi du 1er mars 84 : il incombe à
l’employeur de saisir le comité d’E.
Il existe aussi des groupes de sté qui n’ont pas tjr la même unité éco et
sociale, car ce qui caractérise ce groupe ce sont les liens capitalistiques, et
non pas les activités éco et-ou sociale commune. Ce n’est pas
automatiquement une UES mais ça peut l’ê.
La loi aurou du 28 oct 82 a créée la notion de Comité de Groupe, n’étant
pas un CE proprement dit car il n’en a pas les attributions, c’est un comité
d’info° et d’échange.
Art L2331-1 et svt Code T : CG. Ce CG est composé dans les groupes de
sté et ceux-ci doivent donc former un groupe. L’article L2332-1 définit son
rôle : Le CG reçoit des info° sur l’activité, la situation fin, évolution et
prévisions d’emplois annuels dans le groupe et chacune des E le
composant. . . ». Depuis une loi du 15 mai 2001 art 2332-2, en cas
d’annonce d’une offre publique d’acquisition portant sur l’E dominante du
groupe (holding), l’employeur de cette E en informe le CG, une réunion
doit se tenir, puis une audition de l’auteur de l’OPA.
Le CG francais doit etre distingué du groupe communautaires qui ne
devrait donc pas s'appuyer sur la directive de 94. En 1990 on se demande
si le CG a la personnalité morale : 23 01 1990 ch soc. Les CG sont doté
d'une possibilité de expression coll pour la def des interet dont ils ont la
charge et sont donc muni de la personnalité juridique.
Le CG n'est pas un super CE, en effet le CG n'a pas la place du
CEEuropéen. Cela est du au fait qu il n'a pas les memes attributions
consultatives dont sont atteints les autres commités.
Le groupe est définit par l’art L2331-1 code T : dans un groupe il y a une E
dominante, et les filiales, que l’E dominante contrôle ou exerce une
influence dominante. Le CG suppose que la sté dominante est son siège
social en France. Les sté contrôlées sont celles dont la sté dominante
possède plus de la moitié du capital social, ou détient une fraction du
capital lui conférant la majorité des droits de vote dans les assemblées
générales. Les sté sur lesquels s’exerce l’influence dominante : si la sté
dominante détient au moins 10% du capital, mais lorsque la permanence
et l’importance des relations de ces E établissent l’appartenance de l’une
et l’autre au même ensemble éco.
Il existe aussi des sous groupes dans des groupes plus importants
toutefois la loi ne s'en souci pas, elle exige un groupe regroupant toutes
les entreprises du groupe.
Art L2333-5 prévoit expressément que le CG doit ê constitué à l’initiative
de l'E dominante dès que la configuration de la sté de groupe a été définit,
ou par une décision de justice.
Le CG est composé de représentants du personnel dont le nb ne peut
excéder 30, et n’ont pas à émettre d’avis. Le CG a la possibilité de se faire
assister par un expert comptable rémunéré par la sté dominante art 2334-
4, pour l’exercice des missions ; dc cet expert a les mêmes droits que le
commissaire au compte dans l’exercice de ses missions. Le CG se réunit
une fois par an, il a la personnalité juridique reconnu par la jp, mais il n’a
pas de budget propre de f°mt. Le CG concerne juste les Q° relatives à la
vie du groupe.
Dimension €=
16 décembre 2008 : parlement € décida de modifier la directive sur les
CE€ datant de 1994.
Today voir art 2341-1 et svt Code T.
Le 6 mai 2009 une nouvelle directive vient codifier ce qui avait été decidé
par la jp d'origine francaise et les directives €. Elle est entré en vigueur le
5 juin 2009 et doit etre transposé avent le 5 juin 2011 dans la loi
francaise.Toute grande E française a plus ou moins des filiales à l’étranger
dont l’europe, et son siège social est en France, et alors elle comporte un
CG, CE, Cétablissemnt, et un CE€.
En 94, le 22 septembre est née la directive 94/95 relative à l’institution
d’un CE€. Cette entreprise a été transposée en droit interne en 96. Cette
création se justifie car le droit social est un droit territorial. Cette
territorialité s’oppose à ce que des procédures internes à la consultation et
l’information prises par des entités transnationales soient décidées les
considérant de cette directive a prévu ce pb, car les décision au sein d’une
même E peut toucher des travailleurs dans un autre pays, dès lors il a été
décidé de créer un CE€ qui aura à traiter informer et consulter les élus du
personnel de ses pb transnationaux.
Le CE€ =
Selon la directive du 22 sept 94, les Etats disposait d’un délai de deux
années pour sa transposition. (France : 12 nov 96). Directive prévoyait sa
mise en œuvre en plusieurs étapes :
Les sté disposaient d’un délai de 3ans pour mettre en place cette
directive, à défaut, les prescriptions subsidiaires s’appliqueraient aux sté
concernées.
En 94 un certain nb d’E avaient déjà conclu ou ont conclus jusqu’au 22
sept 96 un accord en matière d’info° et de consultat° transnationale des
salariés, et la dir s’appliquerait à la suite.
Les E visées par al directive sont celles de dimension €, cad occupant plus
de 1000 salariés, ayant au moins 2 établissement implantés dans des
Embr différent qui ont chacun au minimum un effectif de 150 personne. La
définition du groupe à dimension € est similaire.
Le chef d’E doit ensuite mettre en place ce qui est ncssr, notamment un
groupe spécial de négociation pr réaliser la création d’un CE€. L’accord
conclu entre la direction centrale et ce groupe doit fixer la nature, la
composition, le nb de mbr, les règles d’attribution des sièges, les modes
de nomination, et la durée des mandats dans ce groupe. L’accord doit
aussi comporter des appréciations sur les pvr, les différentes procédures
pouvant ê mises en place, le lieu, la fréquence des réunions, les
ressources fin et matérielles, toute une documentation en toute langue,
etc. si un accord n’est pas trouvé, alors ce sont toutes les prescriptions
minimales de la directive qui s’appliquent :
La nomination des mbr du comité conformément à la législation
nationale / le groupe est composé selon la taille de l’E ou du groupe, cad
de 3 à 30 mbr, et si la taille le justifi il comporte un comité restreint
composé au max de 3mbr / sa compétence est limitée à l’info° et la
consultat° sur les Q° concernant l’ensemble de l’E ou du groupe de
dimension communautaire / réunion une fois par an pr info° et
consultation sur la base d’un rapport établi par la direction centrale /
lorsque des crcstce exceptionnelles affectent considérablement les î des
travailleurs, interviennent des délocalisation, fermeture, licenciement coll,
etc, le comité a le droit de demandé d’ê et consulté et ce ds les meilleur
délais. / les ressources fin et matérielles sont supportés par la direction
centrale.
Obligation pr le chef d’E de dimension communautaire d’informer et de
consulter sur toute proposition de la direction pouvant avoir des csqce
graves sur les î des travailleurs. Pb=
1. Quel champs d’application ? Faut-il considérer que la consultation
suppose ou non l’émission d’un avis à l’image de l’avis du CE
français ? C'est l'effet utile de l'info° consul°. Au nviveau € qu'est ce
que l'info° consul°?
Dans la dir € rien n'est prevu pour que la consul° soit prealable a la
decision du chef d'E. Ainsi on se demande si il faut elargir au droit
européen la loi francaise ou la decision du CE doit etre prise en
consid&ration par le chef d'E et doit donc etre posé avant la décision du
chef d'E
Pb 1 : le 27 février 97, le Pdt de renault a annoncé en conférence de
presse, qu’une usine du groupe située en Belgique (Vilvoord) allait ê
fermée. Cela a suscité des pb : si le CE€ aurait du ê consulté
préalablement à l’annonce de cette fermeture. Les élus du personnel ont
saisi le juge des référés de Nanterre (pdt du TGI de Nanterre), en
soutenant que cette annonce constituait un trouble manifestement illicite
(motif spécifique à ce type de juge), dès lors qu’il n’y avait pas eu de
consultation préalable du CE€. Le Pdt de la ch sociale de Nanterre a eu a
statué sur un tel cas comme pionier en Europe. Le juge des référés a
donné raison aux élus du personnel, en faisant interdiction à la sté de
poursuivre la mise en œuvre de sa décision jusqu’à ce que le CE€ ait été
consulté. Donc la sté était tenu d’une ob° d’info° et de consultat° envers
le CE€. La sté a interjeté appel devant cour de Versailles de l’ordonnance
du juge des référés.
Car selon elle, il ne s’agissait pas d’un CE€, et de plus rien dans la
directive ne prévoit que l’info° consultat° doit intervenir antérieurement à
la prise de décision au contraire de notre droit interne. JP 7 MAI 97 Cour
d'appel de Versailles : ne constate pas d’ob° d’antériorité de consultation
dans la loi et la directive, donc la cour ordonne la réforme de l’ordonnance
du juge. La loi n'aillant rien prévu il ne peut y avoir de trouble illicite. Mais
la CA a confirmé tout de même la décision en modifiant la décision
entreprise dans toutes ses dispositions, en interdisant à la sté de mettre
en œuvre sa décision tant que le CE€ n’a pas été informé et consulté.
Donc l'antériorité de la procédure d'info° cons° est installé à l'echelon
européen. Il est nécessaire qu'une recherche sur la procédure, a savoir si
elle a été faite dans le but que celle ci ai une fin utile, et en temps utile.
Puis toutes les directives €, notamment la directive Vilvoord ont repris
cette décision.
D’après le considérant= Invention de la notion de l’effet utile : juge devra
vérifier si l’antériorité de consultation information est de nature à apporter
l’effet utile. Cette utilité s’appréciera au regard de la modification de la
résolution qui a été prise, donc si cette antériorité est susceptible de
modifier réellement la décision à prendre.
Cette jp commença à former une sorte de hiérarchie entre les procédures
d’info° et de consultat° des CE€ et des CE nationaux.
Par ce bouleversement, ainsi le législateur a été amené à prendre une
nouvelle directive appelée Vilvord 2002 /14 du 11 mars 2002 établissant
un cadre géneral relatif à l’information et la consultation des travailleurs
dans toute la communauté € à quelque niveau que ce soit. Cette directive
a pour but d’établir des exigences minimales pour renforcer l’info et la
consultat° sur l’évolution et la situation de l’emploi ds la sté. De plus, elle
prévoit qu’une info° et consultat° en tps utile constitue une cond°
préalable au processus de restructuration et d'adaptation des E. la
directive va donner une définition de l’info et la consultation, qui doivent
avoir lieu en tps utile = cette exigence découle de l’art4 de la directive,
cad à un moment, d’une façon et avec un contenu approprié susceptible
de permettre au representant des travailleurs de preparé un examen
efficace des propositions étudiés. Est intervenue alors la new directive,
adoptée le 16 septembre 2008, qui reprend ce qui fut dit auparavant, mais
qui sur le plan du timing n’a pas présenté des visions nouvelles. Today les
jur° inférieures à la Ccass°, ont toutes csdrées que l’info° consultat° ayant
lieu ds un CE en France pr un projet transnational, ne peut pas ê
valablement poursuivie sans la procédure d’info° consultat° du CE€.
Le 21 janvier 2009, la commission € a adopté un rapport d’initiative selon
lequel la commission emploi du parlement € a précisé ses exigences pr
l’app° de cette directive tout en suggérant déjà des propositions de
révisions pr cette directive ; notamment pr le renforcement de la déf° de
l’info° consultat°, et surtout sur la ncssté de coordonner toute directive
prévoyant l’info° consultat° des CE. Donc volonté d’harmonisation des
différents textes.
Est ce qu'en france le Commité centrale E et le CA pouvait etre consulté
sans que l'info° cons° du CE€ n'avait pas atteint son terme. Le juge des
référé puis la CA et enfin la Ch soc donne la solution finale : « la CA a bien
fait application de la directive de 94 et des accords du CE€, … » au final si
la decision doit etre soumise à l'info° cons° du CE€ il n'est pas possible
d'obtenir avant tout un avis du CCE puisque la decision ne doit pas etre
encore prise.
La directive du 6/5/09 ajoute en son article 12 : relation entre la presente
directive et d'autre disposition nationales des info° cons° des employeurs
La...
Cela veut dire que c'est en principe l'accord instituant le CE€ qui prévoit
les regles applicables tant qu il ne le fait pas en préjudice des directives ou
des droits internes. La directive précise donc que 2 décisions doivent etre
rendu nationale et € toutefois l'ordre dans lequel ces decisions sont prise
n'est pas précisé. Il va de soit que lorsque la decision engendre des
conséquences sur un plan € ce sera l'instance communautaire qui donnera
en premier lieu son avis.
Quelles sont les contenues de la notion d’information et de consultation.
-l’information : transmission par l’employeur de données aux travailleur,
une information. L’information s’effectue à un moment approprié
permettant aux représentants du personnel d’évaluer en profondeur les
incidences du projet ou décision sur laquelle l’instance € est consultée.
-la consultation : au sens du CE€ (CE français=un avis est donné), pas dit
que c’est l’émission d’un avis mais prévoit que c’est l’échange d’un point
de vue et un dialogue. Cette formule signifie …
02.03.09
IV- Le CHSCT
Sa structure:
Art L2361-1s T. + art R 4612-1s.
Le chsct a été créé en 1982 par la reunion de 2I° qui sont le comité
d’hygiène et de sécurité et la commission d’amélioraton des conditions de
travail. Les deux institutions ont donc fusionné. Nous en examinerons la
structure et nous en parcourons son rôle.
C’est une institution représentative de proximité du personnel, de contact.
Selon la loi le chsct doit ê créée dans tout établissement comportant au
moins 50 salariés. C’est différent des conditions de création du CE, car la
définition de l’établissement doit toujours se rattaché à la fonction.
Lorsqu’il y a moins de 50 salariés se sont les délégués du perso qui exerce
la fonction du chsct. Beaucoup de personnes peuvent y assister de façon
passive, ils n’y participent pas. Il n’y a pas de représentants syndicaux. Le
nombre du chsct art R4613-1 lorsqu’on atteint 1500 personnes il y a 9 rep
du perso par ex. ils sont désignés par un grand collège réunissant les mbr
élus au CE d’établissement et les délégués du perso. Ses mbr sont des
salariés protégés comme les autres. Son org° interne est comme celui
d’un CE, cad réuni à l’initiative du chef d’établissement, au moins une fois
par trimestre, doit se réunir en urgence à la suite de tout accident ou non
accident ayant entraîné ou pu entraîner un accident grave. le chsct est
donc orgé de façon à émettre une expression collective pour la défense
des î dont ils ont la charge, et la Ccass a indiqué que le chsct est doté de
la personnalité morale. Il n’a pas de budget de f°mt prévu par la loi, et la
JP chb soc Ccass devra se fair payer ses frais de J par son employeur s’il en
a besoin.
Son rôle :
Les mauvaises cond° de T sont svt liées à des modes de gest°, d’org° ou
de prod° de T, donc il est difficile de les distinguer. Donc ces pb doivent ê
examinés par une seule et même instance car ces pb rejaillissent les uns
sur les autres. Il agit concernant l’hygiène / santé et la sécurité, et
également concernant les cond° de T (ex l’org° matérielle, la charge de T,
le rythme, la pénibilité des tâches, l’environnement physique…). Il a donc
un champ de compétence global. Ses missions sont de veiller au respect
des rglmt°, il procède donc à des inspect° au moins égale au nb de
réunion ordinaire, mais sont svt plus fréquentes.
Le chsct se voit aussi confié des missions d’études, il a un rôle d’analyse,
de propositions, et au moins uen fois par an il sera amené à débattre avec
l’employeur de la situation gal en matière de sécurité et de la prévention
des risques, donc l’employeur doit alors établir un rapport écrit concernant
les actions du chsct.
Les chsct peuvent ê consulté préalablement à toute mesure
d’aménagement important modifiant les cond° d’hygiène et de sécurité
importantes.
Le chsct peut recourir à un expert spécifique agréé et payé par le chef d’E,
et le chsct peut y recourir dans deux hypothèses. La 1ère est celle d’une
situation dangereuse qui apparaîtrait dans l’établissement. La 2ème est qu’il
peut ê désigné par le chsct en cas de projet important modifiant les cond°
d’hygiène, de sécurité et les cond° de T. s’il y a désaccord, un débat peut
naître, puis il est porté devant le TI sur lequel le Pt statut en la forme de
référé (cad rendre la décision au fond sous forme d’ordonnance) mais ce
n’est pas un juge des référés. Il existe le bon de délégation = remette un
bon de délégation à leur supérieur hiérarchique en indiquant le nb d’heur
afin d’informer la direction et permet de comptabiliser les heures de
délégation prises.
09.03.09
Tous les bouleversements que la France connait (n’est pas la seule) passent p/
cette idée que le syndicat ne s’exprime pas seulement au nom de ses mb mais
au nom de l’î collectif.
Les lois Auroux ont permis que les syndicats entrent dans l’entreprise. Loi 20aout
2008 dernier avatar.
I. Un pluralisme syndical
Il s’explique car les grandes sections syndicales connues résultent de
scissions aboutissant à une multiplicité des syndicats. La France est le
pays de ce pluralisme. En 95, nous connaissions le grand mvmt de la
confédération générale du travail (CGT) qui se constitua à limoges en
septembre 1895.
Le mvmt syndicales était partagé par un mvmt anarchiste et
révolutionnaire. La CGT a été proclamée à Amiens en tant qu’expression
du syndicalisme révolutionnaire autonome. A cela s’opposait au sein mm
de la fédération, un autre courant, qui est la tradition réformiste. Elle
csdrai qu’on pouvait atteindre des résultats analogue à travers d’un
ensemble de transformation successives à travers des moyens légaux. Ils
vont alors former la confédération général du travail unitaire (CGTU) à st-
étienne.
A toulouse en 36 ds un congrès de mars les deux courants se sont à
nouveau réunis. La CGT aété très active pdt l’occuopaion, forte à la
libération, mais séparée de la CGTU. Et à ce congrès, puisque la tendance
communiste était devenue majoritaire, les minoritaire ont quitté la CGT et
puis on constitué la CGTForceOuvrière.
Dans la même période est apparu un syndicalisme chrétien, et en 1919 a
été fondé la confédération française des travailleurs chrétiens la CFTC. Elle
a bcp évolué et pris ses distances à l’égard de la doctrine de l’église
catholique. Et en 47 elle a modifié ses statuts pr une référence à la simple
morale chrétienne. Au sein de la CFTC il y a avait deux courant : celui
voulant poursuivre les prcp et la morale chrétienne, et celui voulant aller
jusqu’à la suppression de la référence chrétienne elle-même.
Dans un congrès de 64, la CFTC fut transformée en CFDémocratique du T.
Le morcellement en France du mvmt syndicale est encore accentué par le
syndicalysme catégorielle, notamment le syndicalisme des cadres tel que
la CGC constitué en octobre 44.
La CGC s’appel depuis 81 la CF d’Encadrement.
Les regroupements entre syndicats s’est aussi opéré sur une base pro. Ils
se sont regroupés soit par métier (salariés exerçant le même métier) soit
par industrie (salariés travaillant dans la même branche d’activité). Ces
rapprochements pratiques ont donnés lieu à des rapprochements
juridiques.
Les syndicats sont regroupés :
- géo en « union »
- par industrie en « fédération »
- au sommet de la hiérarchie on réuni les unions et les fédérations en
« confédération générale ».
1) La liberté syndicale
Elle présente un double visage : liberté de constitution et chaque
travailleur est libre de se syndiquer ou pas.
a- La liberté de C°
L’art L2131-2 : les synd ou autres exerçant même profess° peuvent se
constituer librement. C° par le dépôt des statuts et les noms de ceux
gérant et dirigeant synd, à la mairie du siège du synd. Si pas effectué, le
syndicat n’est pas jur constitué et il ne sera pas opposable aux tiers.
Les mbr du synd doivent exercer une profess°, sauf pour :
- art 2131-2al2 les employeurs des employés de maison
- art 2142-1 les retraités (peuvent continuer à faire partie d’un synd si
ont préalablement travaillé)
Synd est libre de son f°mt interne, cad libre ds rédaction et élaboration de
leurs statuts, le choix de leur dirigeant. Pas de règles particulières quant à
l’élaboration des statuts même si sont fait sous même modèle svt. Les
décisions sont svt prises à la majorité simple pr décisions ordinaire, ou
alors majorité qualifiée pour décisions en assemblée extraordinaire.
2) La représentativité syndicale
Pke les synd n’ont plus slmt pr f° de défendre de façon étroite les î de
leurs adhérants, mais qu’ils sont les organes les plus aptes à représenter
les professions, ils sont aptes à défendre les î coll et ind… il faut qu’ils
soient représentatif de la collectivité en cause qu’il est censer représenter.
A l’origine l’égalité de tous les synd était le corollaire incontesté de la
liberté synd.
Les prcp ont été remis en cause lorsque les synd ont été amenés à
s’exprimer au nom de leurs adhérnts, mais au nom de collectivités plus
vastes telles que par ex l’ensemble des travailleurs. Et c’est là qu’est
apparu le pb de représentativité.
Tout groupement n’est pas apte à cela, il faut alors que ce grpmt soit
devenu représentatif de la collectivité en cause.
C’est ainsi qu’est née la nouvelle notion de « représentativité » qui se
définit comme l’aptitude du syndicat de s’exprimer au nom d’une
collectivité de travailleurs plus vaste que ses adhérents.
Petit à petit sont apparus des textes où on réservait des droit ou
attributions aux synd les plus représentatifs qui pouvaient avoir des
prérogatives que n’avaient pas les autres synd.
Aujourd’hui, on a ainsi réservé des prérogatives aux synd les plus
représentatifs, et eavec loi Aurou on a abandonné idée des synd « les plus
représentatifs » pour la notion de « syndicats représentatifs ».
Des critères de représentativité ont été posés par la loi, qui ont été
modifiés par la loi Aurou.
Mais petit à petit, est apparu la première fois en 68, une règle selon
laquelle tout synd affilié à une org° représentative sur le plan national est
cdré comme représentatif.
La loi de 82 a prévu une présomption plus générale de représentativité,
par ancien art L433-2, qui disposait q tout synd affilié à une org° rep sur
plan nat° est csdré comme rep dans l’entreprise. Cette présomption
permettait aux synd de justifier ce qui les représentait.
Cette repé ne leur confère pas de monopole.
Cette présomption posa différents pb. Savoir si elle est irréfragable ? JP
csdr q présomption était irréfragable. L’affiliation est confédérale (le club
des 5).
A. Se qu’elle est
B. Ses attributs
Art L2143-1 :
Possible cumul des mandats des représentants syndicaux et du personnel :
mais leur mission restent radicalement distincte.
A. Mode de désignation
Condition de désignation :
• Le syndicat doit être représentatif ayant constitué une section syndicale.
• Désignation parmi les candidat aux élections professionnelles qui ont recueillit au
moins 10% des suffrages exprimés au 1er tour des dernières élections quelques soit le
nombre des votant. Tout les délégués syndicaux désigné avant l’entré en vigueur de la
loi du 20/08/2008 conserve leur mandat jusqu’au prochaines élection.
• Art L2143-3al2 CT : le seuil de 50 salariés (pendant 12 mois consécutifs pendant une
période de 3 ans) est maintenu dans l’entreprise pour l’élection d’un délégué syndical.
Art 2143-6 CT : Dans les établissements ayant moins de 50 salariés, un représentant
du personnel peut être investi aussi d’une mission de représentant syndical dès lors
qu’il est désigné par une organisation syndicale.
• L’art L2143-1 CT : le délégué syndicale doit être âgé de 18 ans révolue travailler dans
l’entreprise depuis 12 mois au moins et ne pas souffrir de déchéance civique.
Les fonctions de délégué syndical peuvent être cumulées avec celle d’élue
du C.E ou C. d’établissement, ou de représentant syndical du C.E.
La désignation incombe au syndicat lui même et pas par la section
syndicale :
Art 2143-7 CT : modalités de désignation : notification de la désignation à
l’employeur comportant le nom du délégué syndical portée à la
connaissance du chef d’entreprise et se fait par le biais d’une désignation :
LR avec accusé de réception ou lettre remise en main propre avec
récipicé.
La désignation ne prend effet et donc ne fait naitre la protection qu’à
compter de la réception par l’employeur de la notification qui lui a été
faite. C’est à partir de cette réception que cours le délais de contestation
possible par l’employeur ou par un autre syndicat ou par tout autre salarié
même non syndiqué par LR.
Art 2143-7 CT : cette contestation doit être introduite dans un délai de 15
jours pour l’employeur suite à la réception de la LR et suit à son affichage
pour un salarié. Passé ce délai la désignation est purgée de tout vice. Donc
si aucune contestation n’est portée face au juge judicaire, l’employeur ne
pourra plus invoquer l’illégalité de la désignation ultérieurement. Le
tribunal compétent est le TI qui statut en dernier ressort. Donc aucun
appel n’est possible, le degré supérieur est la ch soc de la C.Cass. Le TI
doit rendre une décision dans un délai de 10 jours.
Définition : c’est le dirigent d’une section syndicale qui n’a pas encore
prouvée sa représentativité. Il n’existe que si il n’y a donc pas de DS. Il
s’agit d’ouvrir le système pour permettre aux syndicats de bénéficier de
moyens transitoires de protection dans le but d’obtenir la représentativité
syndicale.
Art 2142-1 et art 2142-1-1 : CT : un représentant de section syndicale peut
être désigné par tout syndicat ayant constitué une section syndicale mais
qui n’est pas ou plus représentatif dans l’entreprise et donc qui ne peut
justifier d’une audience électorale de plus de 10%.
Le mandat de représentant syndical ne lui fait pas bénéficier d’heure de
crédit.
Le RSSS bénéficie des mêmes prérogatives du représentant syndical : local
+ condition de désignation, publicité, contestation, statut protecteur… Si
le syndicat obtient plus de 10% aux élections, il pourra désigner n’importe
quel autre personne comme délégué syndical. Et RSSS ne sera pas
nécessairement désigné comme DS.
A. Les effets
Les parties peuvent-elles prévoir des avantages qui seront réservés aux
seules parties signataires ? Et donc exclues les autres ?
Ex un accord sur le droit syndical : peut-il prévoir la désignation de
délégué syndicaux supplémentaires et qui soit réservé au seul profit des
syndicats signature.
C.Cass : elle opère une distinction :
• La participation aux organismes paritaires ou aux organisations créées par un accord
collectif est réservée au seul syndicat signataire.
• Mais toutes les dispositions collectives qui visent à améliorer les conditions des
salariés ou syndicats sont valables pour tous les syndicats ou salariés sans distinctions.
Les actes contractuels négociés dans l’entreprise : tout groupement qui a
conclu l’acte, qui est signataire de la convention, dispose contre les autres
groupements liés avec lui dans la convention, d’une action de droit
commun pour les contraindre à l’exécution de leur engagement.
Sur le fondement de l’art L2262-11 CT : les groupements ont la possibilité
d’agir en justice en leur nom propre. C’est une action collective
personnelle. Cela peut aboutir à donner une injonction pour qu’un
groupement exécute la convention. Mais elle ne peut aboutir à obtenir la
condamnation d’un syndicat par des D/I qui seront versés au syndicat et
non aux salariés. Mais aujourd’hui, les syndicats dans certains cas peuvent
agir au nom d’un salarié alors que nul ne plaide par procureur. Le syndicat
peut obtenir l’exécution forcée de la convention par un autre syndicat.
Art L2262-9 CT : les organisations syndicales ayant la possibilité d’agir en
justice, et participant à une convention collective, peuvent agir en justice
au nom de leur membre, pourvu que celui-ci ait été averti par LR avec
accusé de réception et n’est pas expressément refusé, quant bien même
le syndicat n’aurait pas de mandat. C’est une action individuelle.
Se sont des effets produit en direction des employeurs mais aussi à l’égard
des contrats de travail conclus.
Quels sont les employeurs concernés ? Quels sont les contrats de travail
concernés ?
Tout employeur doit respecter dans ses rapports avec les salariés les
dispositions des conventions collectives de travail quand 2 conditions sont
remplies :
• L2262-1 CT : l’application des accords et conventions collectives est obligatoire pour
tout signataires ou membres des organisations ou groupements signataires.
• L’accord en cause ayant un champ d’application professionnelle ou territoriale
d’application effectivement à l’entreprise. Donc l’entreprise doit entrer dans le champ
d’application professionnel ou territorial de la convention en cause.
L2254-1 CT : quand un employeur est lié par les clauses d’une convention
ou d’un accord, ces clause s’appliquent aux contrats de travail conclus
avec ses salariés sauf stipulations plus favorables.
B. La durée
1. La dénonciation
Arts : L2222-6 et L2261-9 à -14 CT : « dès qu’une convention collectives
est conclue à
une durée indéterminée, elle peut être dénoncée par les parties
signataires à tout moment ». La dénonciation est un acte par lequel une
partie déclare vouloir mettre fin à la convention. La dénonciation est
totale, elle ne peut être partielle. Il doit aussi y avoir le respect d’un
préavis : à défaut de disposition expresse précisant sa durée, il doit être de
3 mois. Le préavis doit être notifié aux autres parties signataires et doit
respecter les formalités de dépôt.
Les effets diffèrent selon la partie dont la dénonciation émane. Soit la
dénonciation est l’œuvre d’une seule partie : un seule syndicat. Mais cela
ne change rien car la convention sera toujours applicable par le biais des
autres syndicats aux salariés, mais le syndicat sortant ne pourra plus
invoquer la convention pour agir en justice par exemple. Mais si toutes les
parties signataires d’une partie : tous les syndicats ou tous les employeurs
la situation change : au bout de 3 mois la convention est remise en cause.
Art L2261-10 CT : S’impose des négociations pour les parties dès lors qu’il
y à dénonciation par l’une d’entre elle. La négociation doit aboutir à une
nouvelle convention collective dans les 3 mois pour se substituer à
l’ancienne.
De plus la loi impose un délai de prorogation ou de sureté : pendant les
négociations, la convention collective reste en vigueur et continu de
produire effet pendant une durée de 1 an à compter de la fin des 3 mois.
Si la négociation aboutie, l’accord conclu remplace l’ancien ou bien les
négociations échoues et l’ancienne convention collective vie pendant
encore 1 an après l’échec.
Une loi Auroux de 1982 : l’art L2261-13CT : lorsque la convention ou
accord dénoncé n’a pas été remplacé pendant 15 mois, les salariés
conservent les avantages qu’ils sont acquis individuellement.
Il est individuelle par son objet, dont le bénéfice peut se réaliser
indépendamment de l’existence d’une collectivité de salarié. Se sont des
avantages que l’on bénéficie individuellement et personnellement. Donc,
sont exclus tout les avantages : système de rémunération, temps de
travail… Mais une prime du 13ème mois oui.
L’avantage est acquis quand le salarié en a effectivement acquis
précédemment. Donc le salarié à déjà été le bénéficiaire de l’avantage en
cause. Ex : un congé supplémentaire en raison de l’ancienneté, mais une
indemnité conventionnelle de licenciement n’est pas acquis par le salarié
car le salarié est toujours dans l’entreprise.
Le cas de la révision :
Il est aussi possible d’envisager une révision de la convention collective :
les négociations amènent à un avenant modificatif qui s’appliquera après
les formalité de dépôt.
Mais la révision peut être intervenir si c’est la décision que d’une seule
partie signataires ? Classiquement, non, car il fallait l’accord unanime des
parties signataires : il faut leur consentement mutuelle = Arrêts ch soc
09/03/1989 et Ass Plé 20/03/1992 Basirico.
Cette solution a été aujourd’hui modifiée. Art L2261-7 et -8 CT : les
organisations syndicales représentatives sont seules habilitées à signer les
avenants portant révision. Celui-ci se substitut de plein droit à l’accord
qu’il modifie et est opposable à l’ensemble des salariés et employeurs liés
par l’ancien accord.
A. La négociation de branche
Conclusion d’un accord de branche peut être applique de façon total dans
on champ d’application et pourra même être appliqué par le procédé
d’extension et d’élargissement dans d’autre établissement ou branche.
30.03.09
La procédure de l’extension
La loi prévoit un certain nb de cond° pr que les conv° coll soient étendues,
toute conv° ne peut pas ê étendue. Différentes conditions :
1. La conv° ou accord doit avoir été négociée au sein d’une
commission paritaire. Elle est composée des org° synd d employeurs
et employés. Toutes les org° pro représentative ds le champ
considérés, aient été appelés à participer à l’ensemble des
négociations.
2. Il faut que le contenu constitue une véritable charte pro, un véritable
doc couvrant les aspects de la vie du travail. Art 2261-22 : cite les
clauses devant ê contenues dans la conv° (clause sur exercice du
droit syndical, sur comité d’E, les congés payés,…). En réalité, les
parties sont libres de donner à toutes ces clauses le contenu qui leur
convient.
3. La procédure d’extension doit ê engagée à l’initiative du ministre du
travail ou d’une org° synd rep, à partir art 2261-24 et svt. La
procédure suppose donc une décision ministérielle. Cette procédure
suppose l’intervention de la commission nationale de la négociation
coll. Elle est composée (art 2272-1) de représentants de l’Etat, du
conseil d’Etat, les rep représentatifs des synd patronaux ou salariés.
Cette commission doit exprimer un avis motivé préalable à toute
procédure d’extension. Position purement consultative. Dans
certains cas il y a opposition lorsque le texte est défaillant au niveau
de la forme ou du fond, art 2261-27 permet opposition devant
émaner d’au moins 2 org° synd rep employés/employeurs. Alors la
commission nat° doit se réunir de nouveau et redonner un avis, et le
ministre est libre de le suivre ou pas. L’arrêté ministériel d’extension
est soumis à publication au journal officiel.
L’art 2232-12 rend donc difficile la conclusion, car signataires doivent rep
30%...
Les formes dérogatoires aux règles générales :
Now dès le 1er janvier 2010, des accords d’E pourront ê conclu par des
salariés mandatés, et un accord de branche ne sera plus nécessaire. Les
accords pourront porter sur des mesures dont la lég° subordonne la mise
en œuvre à un accord collectif du travail. L a possibilité sera aussi ouverte
à des salariés mandaté par une org° synd rep, à cond° que l’E fasse valoir
un procès verbal de carence en rep°, et les conditions d’approbation
seront approuvées par referundum.
Ils ont trouvé un new régime jur dans la loi du 4 mai 2004 reconduit par la
loi du 20 août 2008, art 2232-30 et svt. Art 2232-34 exprime la règle : les
cond° de validité d’accor ou conv° d’établissement ou d’E sont app aux
accords ou conv° de groupes. Donc on retrouve la règle des 30% suffr
exprimés lors des dernières élections. Le champ d’app° ets fixé par
l’accord de groupe e tpeut ne pas ê app à la totalité des E du groupe. La
conv° ou accord est négocié entre l’employeur de l’E dominante ou
représentants mandatés à cet effet, et les org° synd des salariés rep ds le
gr ou l’ensemble des E de gr.
Art 2232-33 la conv° ou accord de gr emporte les mêmes effets que ceux
d’E.
Le seul régime juridique protégé est la grève, elle n’est pas une fin en soit
mais elle doit déboucher sur une solution.
Section 1 : la grève
C’est une cessation collective concertée du travail. Elle est faite pour faire
pression sur le chef d’E, pour obtenir la satisfaction des revendications que
l’on présente. Ainsi la grève apparaît comme un instrument de lutte
essentielle des travailleurs, elle est constitutive d’un préjudice très grave
au détriment de l’employeur. C’est aussi dans une certaine mesure un
moyen de gène considérable. Cela nuit aussi au contrat de travail, car il
n’y aura pas de travail à payer.
La grève est un des modes d’expression des conflits collectifs, tels que les
procédés de lutte illégaux, l’occupation, la prise d’otages, le lock-out.
La grève est tout un ensemble de tension qu’il faudra analyser et
comprendre. Pendant lgtps elle a été csdré comme un moyen de violence,
et now c une modalité de défense des intérêts pro venant faire contre
poids au système de direction.
Notre système juridique.
Today le droit pénal et le droit civil ont des connivences avec droit de
grève. La grève nécessite qu’un préavis soit donné, et dans des Etats il ne
peut pas y avoir de grève spontanée cad que seul des synd peuvent la
lancer (Allemagne).
Le droit de grève fait-il perdre son emploi ? sa rémunération ? etc…
La grève est contenue dans un seul art : L2511-1. Le droit de grève c’est
un droit particulier puisqu’il consacre dans une certaine mesure un droit
de nuire. Mais il est reconnu à chacun, c’est donc un droit individuel, met
qui ne s’exerce que collectivement en prcp et pke il s’exerce
collectivement il devient nuisible pour l’employeur. Il tire sa force dans la
nuisance q’uil va provoquer. Le droit de la grève est lui-même un droit
particulier. Son exercice est un droit normal, (5 alinéa) art L2511-1 +
L1132-2 = deux seules mentions du droit de grève en matière générale.
§1. Généralités
I. L’historique
I. Eléments constitutifs
II. Modalités
Un mvmt de grève peut dégéner en abus. Il faut donc examiner les
modalités pratique du mvmt de grève.la grève est un droit de nuire, donc
le critère de l’intention de nuire n’est pas valable pour qualifier un abus.
2ème critère : la faute civile. La faute doit être comprise qu’en étant
individuelle. A l’occasion d’un mvmt de grève il est possible que des
salariés ont commis des actes illicite, mais ces actes illicites n’atteignent
pas le caractère licite du mvmt de grève.
3ème critère : le détournement du droit et la finalité sociale. La grève n’a
pas pour but de conduire l’E à al faillite, dès lors que ce niveau est atteint,
la grève dégénère en mvmt illicite. On parle également du prcp de la
proportionnalité.
Premier exemple de mvtm de grève : l’occupation du lieu de travail.
L’occupation c qqch d’assez lourd car il faut rester sur le lieu de travail pdt
toute la duré du conflit collectif. Ce mvmt est apparue dès 68 et s’est svt
maintenue. La Q° est de savoir si cette forme de mvmt est en lui-même
illicite, car cela porte atteinte à l’exercice du droit de propriété et au droit
de t des salariés non gréviste par exemple.
Autre mvt : les piquets de grève, cad salariés s’installant aux portes de l’E
interdisant l’accès. JP csdr que lorsqu’il n’y a qu’un simple blocage de
camions par ex ce n’est pas illicite, mais dès lors qu’il est interdit aux
salariés non grévistes de travaillé alors il y a abus.
Autre mvmt : la grève tournante. Des petits groupes de salariés s’arrêtent
de travailler. En prcp c licite sauf lorsqu’on bascule dans une
désorganisation de l’E que la grève peut devenir illicite.
Le chef d’E peut aussi envisager des relations vis- à- vis de ses salariés :
sanctions disciplinaire et retenues sur salaire.
- Sanctions disciplinaire : il faut une faute lourde imputable au salarié
en cas de grève art L2511-11 ou les autres fautes que nous verrons.
1) Faute lourde : en cas de faute lourde la rupture du contrat de travail
n’est pas ipso facto appliquée, mais peut être une justification d’un
licenciement devenant légitime. Déf° faute lourde en droit civil :
caractérisée par une intention de nuire, donc ce n’est pas en
cohérence avec la nature du droit de grève qui est un droit de nuire.
D’un côté il y a un mvmt illicite qui constitue une faute lourde, et
d’un autre côté dans un mvmt licite de grève si le salarié a commis
un acte détachable illicite il peut ê csdré comme une faute lourde. Si
le licenciement est fait sans faute lourde alors il est nul de plein
droit : dernier alinéa art L2511-1.
Fautes autres que lourdes : en doctrine on csdr que l’employeur
ne peut pas sanctionner pr une faute moins grave qu’une faute
lourde. Cass° : un salarié gréviste ne peut être sanctionné par un
licenciement que si son fait est constitutif d’une faute lourde.
2) Retenue sur salaire : la rémunération du salarié gréviste doit ê
rabattue mais doit ê très exactement proportionnel. Le calcul en
pratique peut poser des difficultés. La grève entraîne la suspension
du paiement du salaire de façon très proportionnée. Toute retenue
supplémentaire est contraire au droit de grève car elle constituerait
une sanction pécuniaire et c’est interdit. Autre : les primes
d’assiduité récompensant les salariés pour les inciter à venir
travailler. Le mécanisme de ces primes implique pour chaque
absence des salariés un abattement. Ch soc Ccass° csdr que les
primes d’assiduité peuvent disparaître à raison de cas de grève
dans la mesure où la grève n’engage pas davantage de réduction de
salaire. Donc l’employeur est en droit d’instituer une prime
d’assiduité et de la réduire en raison d’absence, y compris les
absences dues à la grève.
3) Les actions en réparation
Les actions patronales : actions en réparation contre les grévistes ou
syndicats. Ces différentes actions sont soumis au droit commun de la
responsabilité contractuelle.
La responsabilité des salariés :
A l’égard de l’employeur
Le gréviste ne peut être tenu responsable à raison de l’exercice du droit de
grève. La responsabilité du gréviste suppose qu’il est participé sciemment
à un mvmt illicite ou qu’il ait commis à l’ocasion d’un mvmt de grève licite
un acte illicite détachable.
Le juge ne pourra se fonder que sur la faute personnelle (donc aucun
caractère collectif), ce qui suppose selon Ccass°, une participation
individuelle aux agissements illicites.
Tout d’abord, un préjudice peut être causé à l’encontre de l’employeur.
En revanche la resp des salariés grévistes pourra svt ê engagée par les
salariés non grévistes : Ccass° 8 décembre 83, prcp de la responsabilité
civile, chacun des co-resp d’un même dommage doit ê réparé en totalité,
et la réparation in solidum est justifiée. Today selon la JP, seule la faute
personnelle du salariés gréviste peut ê mise en cause, et que sa resp
perso est limitée au dommage résultant de cette faute perso, donc pas de
réparation pour la totalité du préjudice.
A l’égard des non grévistes : idem
La responsabilité des syndicats :
A condition que le syndicat est une personnalité jur propre. Cass° : JP
Trailor et JP Dubligeon Normandie en date du 9 nov 82 ; la resp civ d’un
syndicat en raison de son action à l’origine ou au cours d’une grève. Prcp
repris en 2000 par la Cass°.
Le syndicat n’est resp que de son fait personnel, il n’est pas le
commettant des grévistes. Il faut distinguer selon que le mvmt est licite ou
non. En cas de grève licite, le syndicat ne commet pas de faute en
contribuant à son déclenchement, et les actes illicite détachable
d’individus isolés ne sont pas rattachable au fait du syndicat. Pour ê resp
le synd doit avoir participé directement et effectivement aux agissements
illicite par : incitation des grévistes, initiation des grévistes. La preuve
incombera à celui agissant en J.
En cas de mvmt d’emblé illicite, si on démontre que le synd a participé à
sa mise en place alors sa resp sera engagée ; JP 26 janvier 2000 soc°
Cass°.
Il existe un dispositif légal développé mais qui n’a jamais été appliqué. Il
est prévu aux art L2522-2 et svt. On peut tenter de faire appel à des
procédures légales.
On oppose la conciliation, la médiation et l’arbitrage.
- La conciliation= c’est favoriser un dialogue entre les parties qui
pourra déboucher à un accord entre les parties, et le négociateur ne
fait qu’inciter les parties.
- La médiation= le médiateur va un peu plus loin car la médiation
implique une enquête et des propositions de solutions précises en
vue du rglmt du conflit.
- L’arbitrage= c le recours ultime, l’arbitre a une mission différente
car il tranche les points de désaccord. Cad que si les parties ont
accepté de se soumettre à l’arbitrage c’est comme si que c’était
sous l’autorité d’un juge.
En pratique on constate une tentative de négociation directe entre les
protagonistes, cela abouti svt à des solutions de négociat° et on fini par un
« protocole de fin de conflit ».
Aussi, il peut arriver que le juge soit obligé d’intervenir. Il est svt saisit par
les patrons, c’est un juge des référés. Il est possible qu’il hésite dans sa
solution et décide de nommer un conciliateur, ou négociateur mais qui
n’entre pas dans le code du travail. Cette démarche peut parfois conduire
à une solution critiquée.