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Fin d'une sdtie de deeu~anta
6~ coutaut
Les VM~es Mères
ET LES
Naissances M!facu!euses
P. SAINTYYBS
PARIS
UEB~A.rRIB CŒ&m~JTB
EMILENOURRY
t~, me Notre-Dame-de-Lorette, t~
t9o8
TMHdM!ht<<M~
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TR4DUCT14H
~~iirreMr de la Stérilité
T. V, p. tM.
<!<te SociétéFMMte-0"netMt<
(t) /<MttM!
a MS VmROKSM&MSS
(t) CeM.XVII, 5.
(a) lob, V. as.
(3) Gen.. XXtV, 60.
M Gen., J, 22, Deu: XXVIII, 4.
(5) DeMt., VII, M et suiv.
(6) L. G. LBVY. La famille dans !<t«9M:M isradute,
Paris, 1905. !n-8', p. 175.
(7) Genèse, XXX, t; XVt. 2.
(8) Gen~e, XXX, 23'
(9) Isaie. IV, i.
<
<0 t.~SVMRMS
M&MS
sasseur qui poursuivait la ~MWte ~MM saM
M/aft~. la ~~tFM ~t< comme «M M~ece
rc~ew~&~ ~M~tt<h(e ~y ~M /ettMMe
<M!wM~ (t). C'~att aussi le mot ejyyoy<t&~
~wd<K< les tombes ~J&MM contre la
dd~y~etteM. Les inscriptions tumulaires la
~M~&~Ma<eM< CM<jye< tout violateur de
pulture (a).
La /eM<M~~n~ amenait eM~-tn~tM~ son
mari «tte co~e~M~e et adoptait les ea/aM<&<t~
de cette union. Nous Toyo~~ ~aya prier ~tya-
&aw d'aller vers ~4~ay PeaM~, dit-elle.
<KM'a< des en/aM~ ~<tf eM~(3). Nae~of, /7~
d'Abraham, eut aussi ~ïtM)eMMenfant." d'une
concubine a~cMe Ronia (~). ·
Jacob ~OMM en tR~!c temps les deux
~œwjr, Rachel et Lia, et, lorsque ï'MMe et
raM<M sont devenues ~e~M, elles se font
ye~Jace)'. Lia ï~t envoie Zelpha et Rachel
dit à son mari « Voici ma Mf~attte Bilha,
approche-toi d'elle; elle ett/a~~a sur mes ge-
a'
3o M~MS
MS VMMH5S
<
38 !S VHHMES M~RRS
LestMegam!esaqaattquMet le culte
des eaux
(t)Am<L.Momi~OT.MMMMM)~t<&tPo~m<&)Mee<t
B<KM~~ dansBaBetH*
~'H&t.et d~&. <BM<M
<<e
D~<~ t~t, p. M?.
MS VtERCES
!~ME5 49
DuMCM.Des
!)t-a*.
t<~s,
(<) DM<<fr<mM<
Le ~M~atWtM, M., PaHs.
p. 287-288.
1825, in-8', p. Le Satnt
Saint Viaage
Vinage n'acquérait
n'acquérait toute
toute
sa vertu que par la bénédiction d'amour de saint Jean
t'EvangeMste et à condition qu'ette eut été prononcée par un
prêtre.
!ï!
Pratiquesfécondantesducultedesplantes
Totems végétaux
Théogoniesphytomorphiques
(1) VMttMt~ttt~M,tg.
(a) A. Da GuzMNtm. Mythologie des Plantes. Ï, 3~-4~
(3) A. M GoBMN&ns. My<ha!e~M des Plantes, I,
(4) A. VMt GttMŒp. MyttM et Légendes J'~M~atte, Pa-
ris, 1905. in~t*, p. t~.
(S) BLtMïj)*m. The Legend <'f Pe~MM, ï, tS4, note i.
58 HtS VHSRCES
M&!MS
témisme tout entier dériverait d'une fausse idée
de la conception. La Mère, chez Ïe primitif,
ignorant la cause réelle de la grossesse, l'attri-
bue à son alimentation; l'être qu'elle conçoit,
c'est celui qu'elle a mangé, de là ce caractère
des totems d'être, pour la plupart, des objets
comestibles (t). Cette manière de voir a un dé-
faut capital. C'est de supposer (car rien n'est
moins démontré) que les tribus telles les
Aruntas d'Australie où l'emcacité propre du
coït semble inconnue, représentent le stade le
plus arriéré de l'humanité vivante (2). Elle en
a un autre qui me semble non moins grave.
On suppose, en effet, comme certain que les
Aruntas ignoraient l'emcaeité du coït; mais 1
rien n'est moins prouvé. C'est peut-être le cas <
d'un individu isolé; mais ce ne saurait être
celui de la majorité de cette tribu du centre.
Elle est avoisinée à l'est, au nord, au sud et
au sud-est de tribus qui sont très renseignées
à ce sujet. Une tradition Dieri sur l'origine des
hommes se termine par ces mots Ennn, il
leur fit des organes sexuels pour assurer leur
(t) PAUMNMS.
Voyages,Vïï, ty.
(a) Amtom. Adv. Cea~M, V, s-y.
(3) Ce trait même sous cette fonne est très répandu ea
Egypte « Les larmes tombées des yeux de Shon, le Sb
et de Tefnet, la fille du Soleil. se changèrent en arbres qui
68 MS WtERGES
M&RNS
femme qui en mange, nous dit ta légende,
se sent aussitôt grosse et ta reine Iseult en
mangea pour son malheur M(t).
Dans toutes ces traditions, une plante naît
du sang ou deslarmes d'un homme, et cette
plante, en pénétrant dans la bouche ou dans
le sein d'une femme, la fait aussitôt concevoir.
Appliquons ici encore l'hypothèse qui con.
siste à rattacher de telles légendes à des nites
anciens.. Les p ntes qui figurent dans ces
récits peuvent-elles être considérées comme des
plantes sacrées dont les fruits ou même quelque
autre partie furent censés pouvoir, grâce au rite
·
~(t) MASf&to.
"(z) M~. Contes <fe
C«MtM da !'JE~y~e ancienru, p.
t'Egy$te etMM«<M, xy, note
p. ty,
t. D'aptes HMtan;ue, cet arbre <ta!t consacra à Ms et
& OsMs et B en donne pour raison singulière que son fruit
ressemble A un c<BMret sa feuille à ta langue. De Iside et
O~Me, cap. 68. Dans une peinture reproduite par
WtLKïNSOM, on voit ïsis-Hathor versant du milieu des ra-
meaux d'un perséa, à une âme altérée, l'eau qui lui rendra
sa force et sa vigueur premières. Wn-KntSos. The tn«t!tt~<
of ~ttct~i B~y~tMM, T. III, pi. XXV! p. ït8.
yo MS VMMESM&RM
f
(t) Dans t'Antuaots, M dit encofe, je l'ai entendu an-
ait de <M&e«M, e<M~e<~ ~«t. ce qui dgaMe eam doute
que t~i!~ venues an m<m<b<~aaa~o&!ah!c<)!te
ANB~M~SMtdMm~amM~wn~Aa~m~MmM~
ou bien que, dam ces aaaees, tes naissances d'eofanta
naturels seront fort nombreuses.
(a) A. m GommMTtS. L<t ify~h~ des H<m~, Paris,
ïM~t H< 9'
(3) A. eB G'MBMttTts. I~t Myttote~ <ÏM F~Mt<M, Pat~,
ï8a,I, 167. Les ccatesdat~slesqueb la grenade, voir la pomme
M~'ofangejouantunWMefeecndamtaesontpointfafes, onen
weffa mt grand nombre <!aas HAMUNB. T&e 1~'M~ e~
Pef~eM, LMtAMt, 1894, in-n, p. 794b{ p. tcN.
MS WBRGES
M&MS 73
fmpne<MHtpMti~atatueM<s&etMnit!esMMOM-
)MMX(<). ?
Le lotus qui monte des tacs sacrds, comme
le soleil fécondateur monte des eaux, demeure
donc, dans l'Inde, une fleur de fécondité et
fonde oo elle se propap, participe à sa vertu
de combattre la stOrMM.
En Egypte, le lotus était appeM répOMsedu
NM, pMoe que hMsaMece fleuve gMSSït, N en
couvre la surface. Cette leur a été MNsa<ap<e&
Isis, la v!erge-mefe, elle lui est parfois iden-
tifiée. Horus, qui naquit de cette mère divine,
sortit, lui aussi, dit-on, d'une neuf de lotus.
On le fept'dsente assis sur cette plante sacrde. 8
Comment se fit sa conception? A l'époque
ou eUe eut lieu, Osiris, l'époux d'Isis, et
pèfeputatif d'Horus, était mort; Feau du Nit où
futent, disait-on, jetés ses organes virils, en
avait-elle reçu un pouvoir fécondateur; ou la
déesse communia-t-eMe au divin lotus dont na-
quit son fils? Je ne sais (2).
Quoi qu'il en soit, le lotus, comme le lis,
sert à exprimer, par un double symbolisme,
la chasteté et la fécondité. On a reconnu au
7
v
LesTheegamtestherïomerpMqaes
La Mythetogtedes unions de Jupiter
sous des formesd'animaux
(i) P. MjmMLBBSj&VMC
Lx. <<< '4*.
"4 MS VM6MMM&MS
(t) S. RsnMCH.
JLw.ft< p. 59.
"4 MSSVMMMSS
M~MS
(t) SWMOŒMON.
ladian Nights,p. 137.
!<e USSVïERCES
MÈRRS
tolère d'ailleurs semblable nourriture quand
eMe est destinée &des femmes stéritM (<).
'En Afrique, les femmes de population Juidat
étaient considérées comme les épouses du ser-
pent et ne pouvaient, par suite, manger de sa
chair (a), A Madagascar, !es indigènes ne ré-
pugnent pas a manger du serpent (3); mais il
existe des tabous qui l'interdisent (4). »
Nous ne prétendons point cependant que !a
légende de la naissance de Dionysios-Zagreus
se soit greffée sur un sacrifice de communion
dont le serpent eut été !a victime sacrée. Mais
puisque !e serpent passait si souvent pour un
ancêtre totémique ou pour s'êtM un~ aux fem-
mes, il est fort à présumer qu'on le considéndt
comme un saint patron de !a fécondité. Et
sans doute Dionysios-ZagMus n'échappa point
à cet honneur.
Par quels rites contraignait-on primitive-
ment !e dieu à accorder progéniture? Rien ne
nous permet aujourd'hui de dire que ce fut
par un sacrifice de communion ou par une sim-
(t) E. RmMS.
Ma~e-~Mf~te,
p. t~
(a) E. RBtMN.Mefe-~MtNe, p. <jt3 et JL~JE~Ntee&~«eMM,
p. ~a.
MSVÏBROSSM&RM f3t
été substituée au dieu lui-même, c'est-à-dire
à un Christ-serpent.
Malgré tout nous ne prétendons point que
les théogamies animales se rattachent néces-
sairement toutes à des pratiques sacrées en
l'honneur de totems animaux préposés spé-
cialement à la fécondité. Mais les premières
histoires de ce genre ont sans nul doute une
semblable origine (1). Ces fables, une fois for-
mées, durent se propager et purent se greffer
ici sur une image, là sur un autre culte et don-
ner naissance à des traditions nouveUes qui
n'avaient plus qu'un rapport indirect avec le
totémisme. Le cas suivant nous en est un
exemple
La légende de Léda et de Némésis et
~t<ef cygne. Léda s'est unie dans la même
nuit à Jupiter, métamorphosée en cygne, dont
elle eut Pollux et Hélène, et à son époux Tyn-
dare, père de Castor. Léda mit au monde un
œuf d'où sortent les Dioscures et leur sœur
HéÏène (2).
Le mythe de Léda se confond dans la tradi-
tion la plus ancienne avec celui de Némésis,
(t) LAK6.
Mythes,Culteset Religions,p. 4~3,note 3.
(at)S. RMNACK. V* Dioscuresin DANEMBRO et SAGUO,
ïn, :~o. Voir aussi dans Mythes,Culteset Religions.ïï,
56 du même savant, l'étude suggestiveoù il chercheà
étaNir que tes Dioscurespnmttifs sont eux-mêmesdes
CMmes.
t3a UES V!6RCSS M&MS
8
T
'34 MSWMRGKSM~MES
date fort tardive et auraient ornés des églises
chrétiennes. L'image dans laquelle M. Gayet
a vu un faucon, pourrait bien être l'oeuvre
d'un faussaire (i); mais dans celle très authen-
tique que l'on trouve dans Strygowski (a), il
s'agit bien certainement d'un cygne. Un ange
lui tient les ailes tandis qu'il couvre une femme
(la Vierge Marie) nue et couchée et cherche à
joindre son bec à ses lèvres (3).
Nous n'avons pas la prétention d'épuiser
ici cette étude. 4 nous faudrait alors expli-
quer pourquoi Zeus s'unit à la fille de Clétor
sous forme de fourmi; pourquoi Chronos aima
la vierge Philyre sous forme d'étalon (4) pour-
quoi Prajapati prenait la forme d'un chevreuti
pour obséder sa fille de ses assiduités; pour-
quoi Neptune s'incarnait en'taureau pour pos-
(t)Eu<tt.NM.T<M~t$
V!
P~CM<!atï<ms
BMtêoro!oa!qMM
(t) Kah'Mte,Runes,XLVet L.
(2) BmNKHt.~<!tcMC.
Hero-Myth.,Pluiadetphia,tNb, p.
47
!.ESVBER<BESMÈMS t~
(t) SfBNCBjt
et Gn.UM.NativeTW~.
(z) A. LANC. Mythoh~fe, p. ?<.
t3) A. VAN GBNSBP. J.«~'M aine ea<teaM<<t dans Rnue des
Idées, ty~t, ss~' MARSBEt W. The history of Sumatra,
containing an account of the Govemment, Laws, Customs,
etc., London, tBti, in-8', p. 297.
'44 MSVïERCESM&MS
(t) HMBt.TM«<t-~ea<a,87.
(a) RMNLOFp.P~tee der ~o!&tKMe~ate)'
der Tw~Mtchea
~~MtMM ~<i..MM~M, St-Petef)Aar~,tS66,I, ao4. 9
~t
'46 MS vmMBSM&MS
Les Théogamiessolaires
ONdes naissances dues à l'action
du dieu soleil
8-
!$4 MESVMMBSM&RM
(ï) A. VtNGmmBp.
I.«et<M
<<t<e dans JRewe
eo<ttMM<<t
<tMM~M,t904,I,s5g.
(a) /MtftMt de la .See~t~ F«Mte-Of~<ett)M, T. V, p. t<M.
t
MSVtMGBSMÈRBS !@3
rencontre pas: mais on pourrait également al-
longer la liste de celles où il se rencontre.
se retrouve souvent, sous forme très atté-
nuée, soit qu'on rapporte que t'enfant divin
naquit en un lieu sauvage où il fut abandonné,
ou bien qu'on le fasse nattre dans une étable
ou dans une ecune. La corbeille ou le van dans
lequel on présentait Dionysos à l'adoration des
ndèles rappelait par sa forme la mangeoire ou
la crèche. Sa légende garde, d'ailleurs, le sou-
venir de l'exposition &laquelle il fut soumis
lors de sa venue en ce monde.
TMwe de la ~<Hc<MW relative à la nais-
sance des héros et des dieux. Les songes
~fO~t~MM et les annonciations. Les lé-
gendes solaires présentent encore un trait de
grande importance. Je veux parler des songes
prophétiques et des annonciations qui précé-
dèrent la naissance de la plupart de ces fils
du soleil. Voyons-en quelques exemples
« D'après le Pet-si, l'impératrice ~M-Xao-
B~<Mt-fc~o«ett étant endormie, rêva qu'elle se
trouvait debout au milieu du Tang, tandis que
le soleil venait projeter un rayon sur elle à
travers la fenêtre et la brûler. En vain cher-
chait-elle à s'y soustraire en se rejetant soit
à gauche, soit à droite. Le lendemain, elle in-
terrogea .S'oa~HM~t sur ce que signifiait cette
vision. Celui-ci répondit que c'était un présage
164 LES VB5RCBSMÈRES
(t) BmNBT.
IMe~des ~e~~ea, t. Ma.
(a) BMNM. Ditt <!<y~~ef)~h«, I, N~.
(3) Nombses, XXÏV, t?.
LES VtERGES MÈRES t8tt
vu l'étoile. Et les envoyant à Bethléem, il leur
dit « Allez et informez-vous exactement de
ce petit enfant, et quand vous l'aurez trouve,
faites-le-moi savoir, afin que j'y aille aussi et
que je l'adore.
Eux donc, ayant ouï le roi, s'en allèrent; et
voici l'étoile qu'ils avaient vue en Orient allait
devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée sur le
lieu où était le petit enfant elle s'y arrêta (t). »
Mathieu semble avoir voulu témoigner que
cette tradition était d'origine asiatique (2) en
introduisant, dans son récit, les représentants
classiques de l'astrologie chaldéenne, les mages
fabuleux qui font la joie et l'étonnement des
enfants (3).
« L'astrologie avait pénétré dans le monde
romain par la Syrie qui, depuis longtemps en
contact avec la Chaldée, entretenait dans tou-
tes les villes'de l'empire de nombreuses colo-
(t) MatMeM,
ïî. 9.
(a) Sur les influences de l'Orient sar le Christianisme,
voir A. MsTZCBK et L. CE Mn-LOuÉ. Mat~W<M.j<pour servir
A t'M<<Mfe des origines orientales du Christianisme, Paris,
t<)o6, ia-t~, spécialement préface, p. V et VI.
(3) Les Chrétiens orientaux firent prophétiser toute cette
histoire par Zoroastre qu'ils continuèrent de vénérer & t'égat
des grands nabis d'Israël « Zoroastre, disent-ils, annonça
à ses sectateurs la venue du saint et les avertit de l'étoile
qui devait para!tre à sa naissance pour la leur signifier,
et accompagner tes adorateurs du Messie jusqu'au lieu de
sa naissance. » HMBEMT. B<HteMt~Mc Orientale, ëd. Maes-
trMtt, ta~ p. ~ïû.
M
t8~ MS VXBMBS MÈRM
(t) Da CtMRBttCBV.
t~e. e«.. p. 909.
(a) D'après sdnt Augustin. saint Ephrem, Agebard et
te Bréviaire des Maronites, ta Vierge Marie aurait conçu
par l'oreille.
(3) Le ChoM-t'M est un dictionnaire o& sont expliqués
S40 caractères chinois et leurs dérivés. C'est un monument
très précieux de t'anttqutte; son auteur est HtU-TcmM qui
vivait vers le temps de la naissance du Christ, dit le P.
FououBT, ou au siècle après J.-C., d'après d'autres.
(~ Le CheM-~eM, Racine ~43. n* t. cité par Ïe P. os
PttBMARB.V«M~M dM princitaux dogmes ehr~eM, tB~,
in*S*. p. 90~.
ÏBS VtBRCBS
M&RRN
core appeMe NiM-Hoang ta souveraine des
vte<~<s et Hoan~-Mou, !a Mmvo'aine-mèrc.
Niu-Va mérite ce double titre, car elle obtient
par aes prières d'être vierge et mère tout en.
semble. Considdrée comme une divinité, ~!e
p)~s!de apx <nar!agea (t).
Bien plus, la virginité <<aï<mspect~ pnr
sortie même de t'cnfant. Les auteurs chinois
racontent que te grand V<t sortit par ta po!.
trine de sa <nèM, par Je dos et J~M-~
par la voie ordinale, mais qui demeura <er.
mee. !)'o& le Chi-King l'appelle Pï-Kong,
palais fermé (a).
Ces sortes de Mgendes ne furent point le
privitègo des monarques asiatiques deux sa-
~es cë!èbMS en bénénciènent, Lao-tsé et Che.
Kia-Mou-ni. L'un et l'autre, en effet, naqui-
rent d'une vierge !e premier sortit du sein
de sa mèpe par le coté gauche et le second par
te côté droit (3). Mais t'importance de ces deux
(t) P. BBP<t<MMtB.
Recherches«tf tes <MH~t
<W~tMM
au C~Mt-~W~ daM CoMM«M d es <<WM < ~
MC~t jt'O~H<,
<d.du Panth<0!),
p. 34.
(t) P. DB PjNtxtRB. Vestiges, P. 107. Ce fut te cas
pour la ~efge Marie. Cfr. G. HBttzeo. La sainte Vierge
<<e<Mt'~h~M. P. Nourry, t~oS gr. !n-a*. 1~ M~MM
<M~tM, p. ~S-St.
(3) P. m Ptt&MM. Vestiges. p~My. Ct~Ma-Mea-n! est
t(t OfMMMtpthm chinoise du sanscrit Chakya ou Sakya un
des noms pHacipaux de Bouddha Sur la tegeade cMnetse
de Ote-Kta-Meu-a!, voir AmÊ BBmnMMt. Dfc«<MMM<M des
~N~MM, t. NoMM.
MSVtERGESW~R~ T93
MSVN5RCES
MÈRES aot
mntMMms tmMpmomMm
LecultedesmortaethcohaMtaHoa
avec tes défan~
Les dieux aBthropomorpMqaes
et tes incube~ ~!v!ns
a n a~r < pM<te <WMett~M qui a~tt M
MOM dMMmu <MatMenMMt MetMne qa* t<
gojMWhanttte* a
<. MtMMtnn NOM~Mde ~<tfttt-<P«<M6M~
M. a~.
HMt.Il, 42.
(t) HÉMDOTB.
(a) Tabero ap. Dion, t, 80; Just., ï, 7; FMt., Ep.
p. NtCOt D<MtMMe,a t.
(3) OvtM, 11, 379, 4as, 445: Juv., 11, 14~.
t8
tt8 MSVtMQMM&MS
(<)FUmmecB.CM<etM<eteH<t'MM~e<htaya&Mt,s.
dans<E<tWM<!MMtM,tfad.Betetaad,T.!V,p.3<!o.–Le
temotpMge de Plutarque est ecaNnné par STMKMt, Mv.
XVII et par CtJ&mtf e'AuBMNNOB'Ams ses Ft~w~.
(a) Les pn)sdtat!ons rituelles ont, en générât, pour but
de <t desacraBsef n celles qui se pnNtttaeat. A. VMt GBOEp.
MyttM et L<~<tt<<Md~htfwBe, Pe~. <<<tS,Ïm-N', p. MN.
naSMAM<~M)Mt~M~t~M<Mt~M)~mMe~
WhM~eaMW~tMBpKMMMtMhNdMheeMKMM~
ett ntêtne avec un shnpte <MvAt;pourvu qu'll fut coasdent de
&MeaMwen~~NNB~fMq~a~~tMt~~MHh~-
giqMdeeemMaMNttnïeas.
H~vnSMOBSMÈRRS Mt
VI-XXII,<d.Mat)er-DM<p.
(t) i'SBCB(~uessmÈ!!B,
4-12.
(a) M~~hto. CMMtMwt jt~KMB~~ det&tt 4!ett, p. ~ay.
MSVtBR6!!8Mt!MCS M}
la circonstance par Nectanébo devaient fev~ir
la peau du bétier pour jouer !e r&îe théosa-
mique. Ici, Je second déguisement en serpent
n'a d'autre but que de rappeler !a légende
connue d'Olympias s'unissant au serpent.
Le début de notre conte présente, d'aiMeurs,
un autre intérêt. Nous y voyons Nectanébo
pratiquer i'envoutetnent d'amour, selon sa for-
mule la plus emcace il fabrique une statuette
de femme en cire, il y inscrit Je nom de la
reine et la couche sur une miniature de lit fa-
briquée tout exprès. Allumant ensuite auprès
d'elle tes lampes mystiques, il lui M~c sur les
y~MXle suc de diverses herbes c~cacM pro-
duire les songes, puis il récite une incantation
impérieuse par la vertu de laquelle la reine
endormie subit dans son rêve tous tes actes
que le magicien décrit à son image (ï).
Cet envoûtement d'amour que nous décrit
Pseudo-Callisthène nous fait voir ce qui de-
vait se passer le plus ordinairement dans les
temples où les femmes allaient veiller pour im-
plorer la cessation de la stérilité. Endormies,
grâce à un breuvage somnifère et aphrodi-
siaque, elles avaient des rêves d'une précision
évocatrioe et dont, après t'évei!, le souvenir
C<Mt~.
(t) OM6&!<B. Celse,1, 37.
a3a t.BSVM:MESM6RBS
(t)P.SMm<VM.Let&t&'<<M<eetM«Mw~et~HM,Pt.
ns,Neany,t9ojr,!n-)9*,p.3S;etaatv.
t~V!M<msMàMa j~9
rer à la foi, ~s récits dont leur avait fait
part les témoins de la carrière terrestre du
Christ ne manquèrent pas d'ajouter aux pre-
mièMS traditions, les détails qu'ils jugèrent
propres à séduire ou à étonner leurs auditeurs
bénévoles. On avait vu de tous temps la nais.
sanoe des fils des dieux (t) marquée par des
prodiges comment, à plus forte raison, les
mêmes merveilles eussent-~Mes manqué d'être
vraies quand il s'agissait du Fils unique du
vrai Dieu? Tous tes nouveaux chrétiens ne se
trouvaient pas en cet état d'esprit mais c'était
le cas du grand nombre.
Ceux qui venaient du judaïsme durent même
parfois étever de vives protestations contre les
premiers récits légendaires que firent courir
les chrétiens de race hellénique. Celse l'avait
sûrement constaté puisqu'il place dans la bou-
che d'un juif la plupart des objectons qu'il
élève contre les nombreux miracles dont s'il-
lustrent les récits de la naissance de Jésus.
H ne faut pas oublier que le monde juif
d'alors, même palestinien était largement hel-
lénisé et que les premiers judéo-chrétiens fu-
rent des gens du peuple qui, de quelque na-
M&a~,I,3.
(2) Ps. MATmzc.
H&tetMde h*~a~~Mde M<tf<e, ch.
XÏV dans BRUNm,
ZMet&? ~~ef~ Pa*is, ~$6,
"o?S.
MS VHNKOBS
M&MS a47'
que rapportait sur la venue du Sauveur, près-
que dès l'origine du monde, la Révélation
primitive « Le poète qui a chanté la nais-
sance de Héou-tsi, écrit-il, tandis que les
Tchéou étaient sur le trône, a appliqué à ce
prince ce que la tradition racontait de la con-
ception et de la naissance d'un libérateur;
ainsi que fit Virgile dans son églogue sur la
naissance de Pollion (t). H
II est, je crois, beaucoup plus sûr de penser
que le poète chinois n'a attribué à Héou-tsi
qu'un vieux thème légendaire qui ne se fut
probablement jamais constitué si les hommes
n'eussent jadis exposé aux animaux les en-
fants dont ils soupçonnaient la naissance illé-
gitime. Plus tard, ce même thème s'est intro-
duit dans la trame de la vie de Jésus et s'y est
incrusté, malgré les résistances des anciens
juifs, auxquels on opposa d'étranges interpré-
tations de leurs prophètes bibliques.
Le r~we de la ~~M~CM~ottde l'enfance des
~T<M«ts~OfMWM Le massacre des Innocents
et la fuite es E~y~<e. Nous avons déjà re-
marqué combien il est fréquent dans l'histoire
des Sauveurs ou des Libérateurs que le prince
régnant, à la suite d'une vision ou d'un songe,
(t)So<ro!'B. V<e<!et<!MMeC~MM,
Octave,94.
MSVNSRCSSM&MS ~3
FÏN
Table dea mat!~
tNTRODUCnON
t*<M
MhwMewt~hKMtmtt. 5
Hcffew de la MefiUtéd<msles !nde<, p. S; chez tes
tmeieM StMm et !es FiBneis, p. 6~: & Mttd~MNr
et daM t'pte ancienne, p. y~; chez tes Hébreat,
p. &-t4. SappMcat!ens et ritea poer ebuair ht
McMMtM, p. t5-t$. Origine des Mgeades de Mis-
SMces miMcate<Mes,p. ~t8.
CHAPITRE PREMIER
tL«tt<M)tMMeMt*)mtMtette<x<Me<e<t~M~
W« 19
NaiMtace de Fouh-hi ou Fo-hi, p. t~; Naissance de
Doa~ p. a<Mn Ceaeepttom et mussamee de Heoc~t,
p. M-M Pafeate et origine de ces trois fMts, p. aB-
~4. Pratiques du culte des pierres propres à pro-
curer des enfants: RockfdeSaiat-Ronaa,p. a~;
Chaise de Sainte-Lacté, p. a5; Tombeâu de Sidi-
FethaBah, p. x5-<6! Rocher de CaMirAcë, p. a6; La-
pierre ence!Me et la ptene à chiffons de TamuMfïve,
~74 tESVBBRGNSMÈMS
CHAPITRE H
1
CHAPITRE H!
CMt~qae~Metm~h~e* d<teaMe<Mphut<M.
Te<ettMtv<(t«<MOt. tM<tg)MB<e« phyt<mM<~
pMqotM. M
MSVmMBSM~MS ayS
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAHTREV!
F<eMt<<moMmé<éMwtwft<t<M)~f. t~
Universalité du TMêmiMM, p. t3y; Son extension
amt ageats otaMMphéfiqaes; vent, ptaie, metge, mu~e,
<îe!air,toMe!Te,p.t3y-t38.
MS VÏBMBSH&RBS '77
Les N< des yeats, p. < Les ~eats Kcoatteat des
ct~!es d~pres Vtt~e, Pline et St Augustin, des et-
M<)Md'après Plutarque, p. <<~ Histoire de Flore
et de Zephyre, p. ~t-t~; De qwetqaea autres vier~s
Mceadeea par te vent, p. <4<-t<t).
Des 81s de pluie, p. t~ Les vtetses mexi-
caiaes, p. t~-t44! Pratiques africaines, p. t~S,
Les Descendants de la foudre et de t'ectatr, p. <<(5.
Naisaaace de HoMg-Ty. p. t4S! Fec~adaUeo da Mn-
TMa Apis, p. t~S. Les amours de Jupiter Ai~e,
p. t~)B. Jupiter et ïaveh, p. t~.
CHAPITRE VH
M
a78 JMM Mbf~
v!!aMa!s
saaee d'AppoMonhMdeT~ae et deZorcastM, p. t~.
Le thème de i'Aaaeaeiatiea chez tes anciens E~p-
tiens, p. t~, chu tes Juifs, p. tyS.
Theme de t'EteHe de la Na~vM, p. < On le
retrouve dan. les Mgeades de Krichna et de Boadhe,
p. t~: Etotte de César et de Mithridate, p. <8e Des
er~aes de ta tegeade ev<mget!q<te,p. t8o: EMenaquit
ea Sj~Te, p. t8<-<&t<
Thème det'HeaMMMhmtfacateM, p. t&(. H MfM-
taehe t dea rites Saisonniers, p. !?'<?: NatM<mMde
Confucius, p. !?, de ~chM, p. t~, de Boudha,
p. tM; Analogie de ces trois tegeadea aveeMe~nde
<v<ag<Mque,p.)<M-t9o.
Thème de la conception virginale d'an Dieu soieii,
p. t~; dans i'Aste septentrionale, p. too; dans fAaie
méridionale, p. têt Ce thème est classique chez tes
Chinois, p. tos-to3: Histoire de Lao-Tsé, p. 'M'<o5;
Histoire de Bondha, p. t~o-tO); Le Boudha au Thibet,
p. aoo!Reaiit< historique de Zoroastre, de Botndha
et de Jésus, p. aot. Conciusien, p. aoa,
CHAHTRE V!n
CHAPITRE !X
«~
s'abrite sous un pseudeaytM. Je le soupçonne d'être un
prêtre t) est we peu triste que t'iatoMranee de quelques-
uns oMim des esprits aussi vi~amHt et aaMt &«aest se
4}«tn«t!er
Avec ses Mdaces, Hv~ de P. S<!atyvese<t Men<M<t)mt.
H a Mwteve dea potemtqaea.Ce n'est pMOt <N<at~$
aime c'eM la preuve que roBwvfe est vMMM. Tp&t ias"
KaMneot aow MnaeUtons ce Mv~e tM ptttfes cu!ti~s.
j L'abMM. L.