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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Thème :
Présenté par :
Introduction ………………………………………..…………………………………………..…...................................1
Conclusion ...............................................................................................................................................................50
Bibliographie …………………………………………………………………………......................................………..51
LISTE DES ABREVIATIONS
(Par ordre alphabétique)
°C Degré Celsius
CF Coliformes fécaux
CT Coliformes totaux
g Gramme
h Heure
l,L Litre
m Mètre
ml Millilitre
nm Nanomètre
OD Oxygène dissous
ORL Oto-rhino-larynx
pH Potentiel hydrogène.
S1 Station 1
S2 Station 2
S3 Station 3
S4 Station 4
S5 Station 5
SF Streptocoques fécaux
µm Micromètre
LISTE DES FIGURES
Figure6 : Staphylocoques.
Figure 10: Profil de l'ensoleillement moyen des mois de Mars à Juin dans la région de Béni-
Messous (ONM 1995-2004).
Figure 11: Fréquence annuelle des vents de la région de Béni-Messous (ONM, moyenne sur
l'intervalle [1960-2004]).
Figure 12 : Positionnement des stations (source : Google earth).
Figure 14 : Technique de dénombrement des Coliformes fécaux et Escherichia coli dans l’eau
<<test confirmatif>>
Figure 15 : Technique de dénombrement des Streptocoques dans l’eau <<Test présomptif>>
Figure 22 : Variations des valeurs moyennes du potentiel hydrogène (pH) en fonction des
stations.
Figure 23 : Variation de la DBO5 des stations, en fonction de la période de prélèvements.
Figure 27 : Les concentrations moyennes des Coliformes totaux, fécaux et d’Escherichia coli
Tableau 16 : Fréquence saisonnière des vends dans la région de Bainem (ONM: 1960-2004)
Une définition plus officielle de la pollution marine a été donnée par la F.A.O :
« La pollution, c’est l’introduction directe ou indirecte par l’homme de substances ou
d’énergie dans le milieu marin (y compris les estuaires) lorsqu’elle a des effets nuisibles,
tel que dommages aux ressources biologiques, risque envers la santé humaine, entrave aux
activités maritimes, altération de la qualité de l’eau de mer du point de vue de son utilisation
et dégradation de valeurs d’agrément (MANFREDI et DANIELE, 1988).
Il est à noter que 70% des villes côtières algériennes n’ont pas leurs réseaux
d’assainissement raccordés à des stations d’épuration, certaines bien qu’existantes sont
inopérantes depuis plusieurs années et les rejets se font exclusivement dans la mer et dans les
oueds (sur 53 stations d’épuration existantes, 42 sont à l’arrêt) (Ministère de la santé, 2005).
En effet, un des problèmes liés aux rejets domestiques reste les maladies qui en
découlent. Selon l’OMS, 80% des maladies qui affectent la population de la planète sont liées
en partie à l’insuffisance de l’évacuation des matières fécales. Effectivement la plupart des
microorganismes qui sont à l’origine des grandes épidémies historiques d’origine hydrique,
ont pour habitat normal les intestins de l’homme et certains animaux à sang chaud. C’est pour
quoi le contrôle de qualité de l’eau parait de plus en plus indispensable.
1
I. Partie
bibliographique
Partie I Partie bibliographique
La qualité générale de l’eau est influencée par des processus chimiques et biologiques, et
altérée ou non par des apports anthropiques. Deux descripteurs usuels permettent de
caractériser très globalement la qualité du milieu, l’oxygène dissous et le pH, ce dernier étant
surtout important dans les milieux estuariens de faible salinité (AMINOT et KEROUEL,
2004).
1.1.1 Température
En milieu océanique, la température, associée à la salinité, est mesurée avec une très
grande précision par les physiciens pour calculer la masse volumique de l’eau, paramètre
nécessaire à la détermination de la stratification verticale et de la circulation océanique.
1.1.2 Salinité
En milieux côtiers et estuariens, la salinité est le traceur idéal des mélanges entre l’eau
douce et l’eau de mer. Du fait de sa conservativité (la concentration totale de sels minéraux
peut varier d’un endroit à un autre, mais la proportion des composants importants reste
constante), on s’y réfère pour connaître le comportement des éléments dissous dans les
estuaires. En outre, comme la salinité y varie dans de larges gammes, elle peut constituer un
critère de répartition des espèces vivantes.
(AMINOT et KEROUEL, 2004).
La salinité n’est pas une grandeur directement accessible par une méthode de mesure,
aussi plusieurs définitions et relations ont été établies afin de s’en approcher au mieux.
2
Partie I Partie bibliographique
Parmi les gaz dissous, l'oxygène est celui qui joue le rôle le plus important pour la qualité
biotique des eaux d'élevage; indispensable à la respiration des organismes, il facilite la
dégradation des matières organiques détritiques et l'accomplissement des cycles
biochimiques. L'oxygène présent dans les eaux est le résultat des échanges entre l'atmosphère
et la surface de l’eau ainsi que de l'activité photosynthétique du phytoplancton (ALZIEU,
1989).
1.1.4 Le pH
C’est un paramètre qui nous permet de mesurer l’acidité, l’alcalinité ou la basicité d’une
eau. (GOMELLA et GUERREE, 1978 in AZZOUG et LAMANI, 2005)
Le pH de l’eau de mer voisin de 8.2 est principalement fixé par la présence des
carbonates : CO2, HCO- 3, CO-23 .La modification des concentrations en CO2 (respiration,
photosynthèse ou échange air-océan) ou en CO3-2 (précipitation) entraîne donc une
modification du pH (AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).
En milieu côtier certains rejets industriels ou les apports d’eaux de ruissellement sont la
cause de variation du pH qui s’avère être dans ce cas un indice de pollution, mais cette
variation reste très localisée aussi bien dans le temps que dans l’espace et cela du fait du
« pouvoir tampon » de l’eau de mer. (AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).
En milieu côtier certains rejets industriels ou les apports d’eaux de ruissellement sont la
cause de variation du pH qui s’avère être dans ce cas un indice de pollution, mais cette
variation reste très localisée aussi bien dans le temps que dans l’espace et cela du fait du
« pouvoir tampon » de l’eau de mer. (AMINOT et CHAUSSEPIED ,1983).
On rappelle que l’on définit arbitrairement comme dissous ce qui passe au travers d’une
membrane filtrante d’environ 0,5 µm de diamètre de pore.
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Partie I Partie bibliographique
La matière organique dissoute (MOD) peut présenter un intérêt car elle inclut les
nutriments organiques (par exemple les acides aminés). Toutefois, une fraction toujours
majoritaire de la MOD est constituée de formes réfractaires non assimilables (de type matières
humiques). Compte tenu de sa nature complexe, la MOD est encore peu étudiée. On l’aborde
globalement par ses éléments chimiques essentiels tels que le carbone et l’azote (parfois le
phosphore). Difficile à mesurer et à interpréter, la MOD est rarement incluse dans les
programmes de suivi du milieu (AMINOT et KEROUEL, 2004).
L'azote est un élément essentiel des structures vivantes, Il existe dans l’eau sous trois
formes essentielles selon le degré d'oxydation : nitrates (NO3-), nitrites (NO2-), ammonium
(NH4+), ainsi qu’urée ou acides aminés. Ce sont les formes d'azote utilisables par le
phytoplancton (COPIN-MONTEGUT, 1996).
Il est présent sous deux formes en solution, l'ammoniaque (NH3) et l'ammonium (NH4+)
dont les proportions dépendent du pH et de la température. L'azote ammoniacal provient des
excrétions animales et de la décomposition bactérienne des composés organiques azotés; il est
utilisé par le phytoplancton comme source d'azote et oxydé par les bactéries nitrifiantes
(AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).
Dans certains cas, les teneurs peuvent atteindre des seuils toxiques, variables pour chaque
espèce, et liés au pH et à l'oxygénation des eaux (ALZIEU, 1989).
Dans le cycle de l'azote, les nitrites sont considérés comme étant des ions intermédiaires
entre les nitrates et l'azote ammoniacal, ce qui explique les faibles concentrations rencontrées
en milieu aquatique qui sont de l'ordre de quelques micromoles par litre d'azote nitreux
(AMINOT et CHAUSSEPIED ,1983).
L'ion nitrate est la forme oxydée stable de l'azote en solution aqueuse, il entre dans le
cycle de l'azote comme support principal de la croissance phytoplanctonique, il est ensuite
régénéré à partir des formes organiques par les bactéries. L'ion nitrate est issu de l'oxydation
des nitrites par les bactéries appelées nitrobacters (AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).
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Partie I Partie bibliographique
Les sources du phosphore sont multiples, elles proviennent des résidus métaboliques,
détergents, excès d'engrais agricoles et de l'industrie (ZOUREZ et FARHANI, 2003).
Les descripteurs d’hydrologie marine côtière sont nombreux et beaucoup sont reliés entre
eux par des relations de cause à effet, c’est pourquoi certaines mesures peuvent devenir
inutiles si les mesures complémentaires, indispensables à leur interprétation, ne sont pas
acquises simultanément. En outre, plusieurs paramètres sont directement influencés par les
apports continentaux et anthropiques. En raison de cette complexité, il n’est pas possible
d’établir un programme-type d’hydrologie qui satisferait à toutes les études.
Mesure à
Descripteurs d’interprétation*
effectuer
Salinité(S) T (+)
Température(T) S (++)
pH S (+) T (++) chlorophylle (+)
Oxygène(O2) S (+++) T (+++) chlorophylle (++)
Nitrate(NO3) S (+++) O2 (+) PO4 (++) Si (++) chlorophylle (++)
Nitrite(NO2) S (++) O2 (+) NH4 (++)
S (+++) T (+) pH (+) O2 (++) NO3 (+) NO2 (+) PO4 (++) Si
Ammonium(NH4)
(+) chlorophylle (++)
Phosphate(PO4) S (+++) O2 (+) NO3 (++) NH4 (++) Si (++) chlorophylle (++)
Silicate(Si) S (+++) O2 (+) NO3 (++) NH4 (+) PO4 (++) chlorophylle (++)
MES (et/ou
S (+) chlorophylle (+)
turbidité)
Chlorophylle S (+) T (+) NO3 (++) NH4 (++) PO4 (++) Si (++) MES (+)
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Partie I Partie bibliographique
Les bactéries marines diffèrent physiologiquement de celles qui ont des habitats non
marins ; elles sont très adaptées aux conditions très spéciales offertes par le milieu
marin (salinité, pH, oxygénation réduite, basses températures et des pressions souvent
considérables) (MORITA et COLWELL, 1974).
Certaines bactéries ont la capacité de concentrer des polluants tels que les métaux lourds
(mercure) ; leur consommation par des mollusques filtreurs ou des vers peut contaminer la
chaîne alimentaire (Equinoxe, 1990).
A côté de cette flore autochtone adaptée rigoureusement aux conditions de la vie marine,
une flore accidentelle se rencontre le long des côtes, des baies ou d’estuaires et à proximité
des villes introduites soit par ruissellement ou par les égouts domestiques. Les principales
espèces rencontrées sont d’origines fécales appartenant au groupe des entérobactéries telles
que : les coliformes, les salmonelles et les streptocoques (BELLAN et PERES, 1974).
Une fois déversées dans les océans, les bactéries peuvent être retrouvées sous divers
formes :
Cette forme est peu favorable et n’autorise pratiquement aucune forme de croissance. La
survie ne peut que modestement se prolonger. Elle place la cellule en situation de carence car
les germes n’ayant rencontré aucun support, aucun refuge, restent libres mais vulnérables.
Ils représentent une minorité en péril et sont incapables de reproduction et par conséquent
appelés à disparaître (BRISOU et DENIS, 1978)
Certaines bactéries vivent dans un habitat relativement stable qui n’est pas soumis à des
modifications physico-chimiques profondes, tel est le cas des bactéries pathogènes, parasites
ou saprophytes de l’organisme hôte. D’autres organismes au contraire doivent s’adapter à des
habitats contrastés et survivre dans un milieu hostile à des variations de température, de PH et
à des carences nutritionnelles. Les bactéries doivent s’adapter pour survivre :
6
Partie I Partie bibliographique
• Les spores sont l’une des formes de résistance et d’évolution que prennent certaines
bactéries pour survivre dans des conditions hostiles et attendre des conditions plus propices
afin qu’elles puissent germiner et donner de nouvelles cellules végétatives identiques aux
cellules originelles (BRISOU et DENIS, 1978 ; LECLERC et al, 1995).
• Les formes L représentent des états par lesquels toutes les bactéries peuvent passer à un
moment de leur existence. Ce sont en fait des « façons d’être », des instantanés de la vie
microbienne, fonctions de l’environnement. Des Salmonella, des Escherichia, prennent par
exemple des formes inhabituelles de serpents, de poires, dès qu’elles séjournent dans une eau
de mer légèrement enrichie en matière organique. Le passage des bactéries à ces états de
résistance, à été retrouvé dans les eaux d’égouts et de rivières et chez les mollusques. Ils
restent le plus souvent inaperçus faute de mise en œuvre des techniques appropriées (BRISOU
et DENIS, 1978).
• Les kystes ; comme les spores ; appartiennent aux formes de résistances ; mais qui est
spécifique aux parasites. C’est le cas des amibes par exemple (BRISOU et DENIS, 1978).
L’adsorption d’une particule correspond à la fixation sur une autre sans intervention d’une
réaction d’ordre chimique. Même si l’épaisseur de la couche adsorbée ne dépasse pas la
dimension d’une molécule, l’adsorption constitue un état très favorable pour la survie
bactérienne. En effet, les matériaux favorables à la survie des bactéries, sont rassemblés aux
doses maximales à la surface des particules adsorbantes ; ce qui permet aux microorganismes
de trouver des conditions de survie acceptables.
Les particules adsorbantes, sont représentées par les matières en suspension (MES), et qui
comprennent dans ce cas :
- le plancton représenté par le phytoplancton et le zooplancton;
- le tripton, qui regroupe les organismes morts, les détritus et des substances colloïdales.
(BRISOU et DENIS, 1978)
2.2.1 Généralités
La charge bactérienne des eaux usées domestiques, qui représentent la principale source
de micro-organismes pathogènes pour l’homme en milieu marin, est très élevée, soit 109 à
1010 germes/litre (GAUTHIER et PIETRI, 1989). Nous éliminons environ 1 kg d’excrétions
(solides ou liquides) soit 70 g de matières oxydables auxquelles il faut ajouter 90 g de
matières en suspensions, toute les 24 heures (FIGARELLA et al, 2001).
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Partie I Partie bibliographique
Les espèces considérées comme pathogènes a transmission hydrique sont reparties au sein
de quatre genres : Salmonella (bacilles de la typhoïde, des paratyphoïdes A et B et de diverses
gastro-entérites), Shigella (bacilles dysentérique), Escherichia (essentiellement E.coli ou
colibacille) parmi les Entérobactéries, et Vibrio (vibrion du cholera) parmi les Vibrionacées.
(BRISOU et DENIS, 1978 ; GAUTHIER et PIETRI, 1989 ; EBERLIN, 1997).
Le degré de pollution des eaux de mer est cependant, comme pour les eaux douces, évalué
par le dénombrement d’autres bactéries entériques, appelés « indicateurs de contamination
fécale », en général les coliformes fécaux et les streptocoques fécaux (groupe D), qui sont en
grande partie dénués de pathogénicité pour l’homme, mais sont très abondants dans les eaux
usées. La raison de ce choix tient essentiellement au fait que la numération de ces bactéries est
beaucoup plus simple et rapide (24 à 48 heures) que celle des espèces véritablement
pathogènes (généralement quelques jours, avec souvent nécessité d’identification
sérologique). (GAUTHIER et PIETRI, 1989).
Si la présence des espèces indicatrices ne confirme pas celle des espèces pathogènes dans
les eaux analysées, elle la laisse supposer, car une certaine relation quantitative existe entre
les deux groupes de bactéries (GAUTHIER et PIETRI, 1989). En effet, La présence
simultanée des coliformes et des entérocoques suffit à confirmer qu’il y a pollution (BRISOU
ET DENIS, 1978).
On présente ci-dessous les germes indicateurs principaux, à savoir, les coliformes, les
streptocoques fécaux et les clostridiums (sulfito-réducteurs) :
Les coliformes sont des bâtonnets (figure01), anaérobie facultatif, gram (-) non sporulant
(PNUE/OMS, 1977).Ils sont capables de croître en présence de sels biliaires et fermentent le
lactose en produisant de l’acide et du gaz en 48 heures à des températures de 35 à 37º C
(RODIER et al, 1996). Ils regroupent les genres Echerichia, Citrobacter, Entérobacter,
Klébsiella, Yersinia, Serratia, Rahnella, et Buttiauxella (RODIER et al, 1996 ; JOLY et
REYNAUD ,2003). La recherche et le dénombrement de l’ensemble des coliformes
(coliformes totaux), sans préjuger de leur appartenance taxonomique et de leur origine, est
capital pour la vérification de l’efficacité d’un traitement d’un désinfectant mais il est d’un
intérêt nuancé pour déceler une contamination d’origine fécale (RODIER et al, 1996).
Ce sont des bâtonnets Gram (-), aérobies et facultativement anaérobies ; non sporulant,
capables de fermenter le lactose avec production de l’acide et de gaz à 36 et 44ºC en moins
de 24 heures. Ceux qui produisent de l’indole dans l’eau peptonée contenant du tryptophane à
44ºC, sont souvent désignés sous le nom d’Eschericia Coli bien que le groupe comporte
plusieurs souches différentes (Citrobacter freundii, Entérobacter aerogenes, Klebsiella
pneumoniae…etc.) (PNUE/OMS, 1977 ; RODIER et al ,1996 ; JOLY et REYNAUD, 2003).
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Partie I Partie bibliographique
Lorsqu’on les trouve ; ils dénotent normalement une pollution fécale récente car ils ne se
propagent pas dans le milieu marin. Il a été signalé des taux de disparition (T-90)
correspondant à une réduction de 90 % du nombre de CF d’une à trois heures qui dépendent
de la salinité, de la température et des rayonnements solaires (PNUE/OMS, 1977).
Les coliformes fécaux répondent aux critères de bons indicateurs, la principale difficulté
qui s’attache à leur emploi, est leur survie relativement courte en eau de mer, ce qui peut
exiger un recourt à des indicateurs supplémentaires (PNUE/OMS, 1977).
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Partie I Partie bibliographique
Ils sont des témoins de contamination fécale assez résistant y compris dans les milieux
salés (GAUJOUS, 1995). Ils peuvent aussi se multiplier dans les milieux présentant des pH
allant jusqu’à 9.6, on peut par conséquent les utiliser comme indicateurs d’organismes
pathogènes qui ont une résistance similaire au pH élevé (PNUE/OMS, 1977).
La flore mésophile aérobie totale (FMAT) est utilisée comme un indicateur de pollution
global. Elle englobe l’ensemble de microorganismes capables de se multiplier à l’air aux
températures moyennes, surtout à une température optimale de croissance située entre 25 et
40°C.
La FMAT renseigne aussi bien sur la microflore autochtone que sur la microflore
allochtone apportée par la pollution.
Ces germes proviennent le plus souvent des côtes polluées par les égouts, les effluents et
d’autres sources de pollution. Ils peuvent également être natifs du milieu marin.
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Partie I Partie bibliographique
Elles sont retrouvées dans les excréments de porteurs sains et malades d’animaux ou
d’Hommes .Elles sont peut être la cause la plus fréquente d’infections des êtres humains par
des organismes pathogènes à hôte animal (PNUE/OMS, 1977).
Dans le milieu marin, les exutoires d’eaux usées constituent la principale source de
pollution par les salmonelles (LECLERC et al, 1995).
Figure6 : Staphylocoques
(Source : www.infonosocomiale.com)
Parmi ces espèces, S. aureus revêt plus d’intérêt quant à la pollution de eaux littorales et
des fruits de mer. Deux autres espèces (S. epidermidis et S. saprophyticus) sont assez
fréquemment rencontrées dans l’eau, mais leur pouvoir pathogène est moins important.
La recherche des staphylocoques présente un intérêt pratique surtout dans les eaux
destinées à la baignade (GAUJOUS, 1995 et RODIER et al, 1996).
Ils peuvent être considères comme des germes fécaux, ce sont aussi des germes
telluriques et de ce fait aucune spécificité d’origine fécale ne peut être attribuée a leur mise en
évidence .Dans une telle optique d’interprétation il y a intérêt à ne chercher que les espèces
les plus susceptibles d’être d’origine fécale, c’est le cas en particulier de Clostridium
perfringens (RODIER et al, 1996). Les Clostridium perfringens sont des bâtonnets
anaérobies, gram (+), sporulants et qui réduisent les sulfites en sulfures en 24 à 48heures
(PNUE/OMS, 1977).
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Partie I Partie bibliographique
Ils sont excrétés par l’homme et les animaux, on les trouve régulièrement dans les
matières fécales humaines, leur densité est la suivante (PNUE/OMS, 1977) :
Elles sont employées comme indicateurs dans l’étude des pollutions littorales pour un
certain nombre de raisons (PNUE/OMS, 1977) :
elles se trouvent en abondance dans les eaux usées qui sont principalement
d’origine humaine;
elles ne se multiplient pas dans les sédiments;
elles survivent dans les sédiments, ce qui permet de déceler une pollution
ancienne ou intermittente (RODIER et al ,1996).
Par la suite, de nombreux travaux ont été entrepris pour analyser ce phénomène, aussi bien
in situ qu’au laboratoire.
Jusqu’aux années 70, il était admis que les bactéries pathogènes d’origine humaine étaient
détruites en quelques heures dans l’eau de mer. Ainsi, l’autoépuration des eaux marines est le
retour spontané à la normale d’un écosystème modifié, physiquement, chimiquement,
biologiquement, ou le tout à la fois.
12
Partie I Partie bibliographique
Bien qu’un important effort de synthèse ait été fait sur ce thème, aucun consensus
véritable n’est apparu quant à l’efficacité de l’un ou l’autre de ces facteurs dans les conditions
naturelles. (GAUTHIER et PIETRI, 1989).
3.1.1.1 La dilution : elle intervient immédiatement après le rejet. Elle est favorisée par le
mélange des eaux : courants, turbulence et action des marées. On estime que 90 à 99% des
bactéries d’égout sont détruites après 48 heures de suspension dans l’eau de mer et que leur
nombre décroit avec la distance beaucoup plus rapidement que l’on pourrait s’y attendre du
fait de la simple dilution (MAURIN, 1974).
3.1.1.2 L’adsorption : c’est la fixation des polluants sur toutes les particules organiques
ou minérales en suspension dans le milieu aquatique. C’est un phénomène bien connu par
lequel les microbes s’accrochent à des corpuscules dont ils suivent le sort ; l’adsorption
contribue donc à un isolement des germes et à une efficace dissociation de la charge
polluante, car elle peut atteindre 90 à 95% des bactéries et des virus (WOOD et col, 1967 in
BRISOU et DENIS, 1978).
3.1.1.7 La salinité : les fortes variations de salinité d’un milieu à l’autre, ont tendance à
empêcher l’accoutumance des bactéries allochtones à leur nouveau milieu, ce qui conduit à la
décroissance de leur nombre (MAURIN, 1974).
13
Partie I Partie bibliographique
-Bactéries prédatrices : comme les Bdellovibrio (groupe de bactéries de petite taille qui se
fixent sur d’autres bactéries pour les « dévorer » ; ce sont des vibrions très mobiles qui
n’attaquent que les bactéries Gram négatif) (PELMONT, 1993 ; BRISOU et DENIS, 1978) ;
et les Myxobactéries (germes à Gram négatif ayant pour singularité d’hydrolyser les
molécules insolubles, de lyser les cellules bactériennes et de les utiliser comme substrat)
(BRISOU et DENIS, 1978).
-Les bactériophages : extrêmement répondus dans la nature ; ils parasitent et détruisent
bactéries et Cyanophycées. Ils peuvent détruire une population bactérienne entière ou
seulement une partie de celle-ci, s’intégrer dans le chromosome pour établir la lysogénie
(BRISOU et DENIS, 1978).
-Les prédateurs microphages : Ce sont tous les organismes qui se nourrissent de
microbes. Ils sont représentés par les amibes, les flagellés, les ciliés ou des êtres plus évolués
tels que les mollusques filtrants qui absorbent une grande quantité de bactéries et de virus
avec leur nourriture. Il faut souligner que pour ces deux derniers, les germes absorbés ne sont
pas nécessairement détruits (BRISOU et DENIS, 1978).
Elle peut se faire d’une manière directe par les rejets d’eaux usées ou indirecte par la
remise en suspension des particules décantées, la contamination sera dépendante de la qualité
physicochimique de l’eau de mer qui conditionnera la survie ou la mort des germes.
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Partie I Partie bibliographique
Les bactéries issues des rejets se présentent sous forme libre ou agglomérée. La
décantation des bactéries est un phénomène lent car il faut en moyenne 10 heures pour que les
concentrations bactériennes diminuent d’un logarithme (POMMEPUY et al, 1990).
Cependant cette décantation est sélective dans le sens où elle est conditionnée par la
taille et la forme que peuvent prendre certaines bactéries. Par exemple les streptocoques se
disposent en chaînettes de 20 à 40 µm ; ils auront tendance à se concentrer plus au fond que
les coliformes 1 à 2 µm (ANONOYME, 1980).
Dans le sédiment les bactéries d’origine fécale peuvent acquérir une résistance vis-à-vis
des facteurs inhibiteurs par l’échange de gènes avec les bactéries autochtones (GAUTHIER,
1989).
Le sédiment peut être considéré comme un réservoir de bactéries, les temps de survie y
sont très élevés et les T90 (temps nécessaire pour que 90 % des bactéries disparaissent)
peuvent atteindre les 14 jours et exceptionnellement 40 jours lorsque les conditions y sont
favorables (LE GUYARDDER et al, 1990 in POMMEPUY, 1990). Lorsqu’il est remis en
suspension, il peut recontaminer l’eau surnageante (WOOD, 1967 in POMMEPUY et al,
1990).
15
Partie I Partie bibliographique
Habitat habituel
Bactéries Homme Dose minimale infectante
Eau de
et environnement (D.M.I)
mer
animaux
E.coli entérotoxique • 104 à 1010
Salmonella
● 102 à 105
Vibrio
● 105 à 107
parahaemolyticus
106 à109
Vibrio cholerae ● ●
10 à 102
Shigelles ●
Staphylocoques ●
Aeromonas ● ●
A côté de ces bactéries dites majeures, il convient de citer d’autres microorganismes tels
que : Protéus, Yersinia, Pseudomonas, Entéro virus, parasites (amibes, flagellés, ciliées) qui
ont un pouvoir pathogène non négligeable (BRISOU et DENIS, 1978).
Dans le domaine des eaux de baignade comme pour la consommation des coquillages,
l’ingestion est le mode d’agression le plus important. Un baigneur ingère de l’ordre de 75 à
100 ml d’eau en moyenne lorsqu’il nage la tête sous l’eau (POGGI, 1990).
Lorsque les eaux sont polluées, elles demeurent des agents non négligeables de diffusion
de certaines maladies parmi lesquelles on retrouve :
Les conjonctivites sont les maladies majeures liées au séjour sur les sables de plages et les
eaux de mer. Les responsables de ces affections appartiennent au groupe des
« Chlamidozoons »qui peuvent préparer le terrain à d’autres bactéries (staphylocoques) et les
virus (adénovirus). (BRISOU et DENIS, 1978).
Les affections de la sphère ORL sont aussi fréquentes, provoquées généralement par les
streptocoques du groupe D de LANCFIELD (BRISOU et DENIS, 1978).
• Les dermatoses :
16
Partie I Partie bibliographique
Les incidents cutanés sont fréquents chez les baigneurs et les sujets fréquentant les sables
de plage. Elles reconnaissent des origines diverses :
Les bactéries banales telles que les staphylocoques, les streptocoques, les microcoques
(Micrococcus epidermis) sont à l’origine des furonculoses, abcès et des panaris auxquelles il
faut ajouter les affections génito-urinaires provoquées par les « chlamydies » généralement
(BRISOU et DENIS, 1978).
Il reste entendu que la majorité de ces syndromes ont une origine bactérienne.Les
salmonelles, shigelles, E.coli entérotoxique, Protéus et Vibrio cholerae sont les principales
bactéries incriminées.
Ces bactéries sont à l’origine des diarrhées, dysenteries, fièvres typhoïdes et para-
thyphoides et le choléra (BRISOU et DENIS, 1978).
Les germes présents dans une eau s’accumulent dans les coquillages filtreurs.
Le processus de concentration des germes, liés au taux de filtration, a fait l’objet de
nombreuses études. En retenant celles fournies par (DESLOUS-PAOLI et al, 1987 in POGGI,
1990), on peut estimer la capacité de filtration des principaux bivalves à usage commercial
(tableau 03).
17
II. Matériel
&
Méthodes
Partie II Matériel et méthodes
2. 1 Etude du site
L’oued Béni-Messous (avec une longueur de 11.5km et un débit moyen de 0.245m3/s),
véhicule les eaux usées de plusieurs communes (Bouzarea, Hammamet, Dely Brahim, Aïn
Benian et Chéraga) et les communique au milieu marin par l’intermédiaire de son
embouchure au niveau de la plage « les dunes », qui se situe dans la baie d’El Djamila. (Voir
carte ci-dessous).
18
Partie II Matériel et méthodes
En se basant sur derniers recensements fait en 1998 (vu qu’on a pas pu obtenir les
données de 2008), et d’après les statistiques de 2004 faites par l’office national de statistiques
d’Alger concernant les quatre communes concernées par l’oued Béni-Messous le nombre
d’habitant est (voir tableau ci-dessous):
caractéristiques Valeurs
Débit moyen des eaux usées urbaines 8336 m3 / j
Débit des eaux industrielles 940 m 3/j
Débit moyen total des eaux 9276 m 3/j
Débit moyen horaire des eaux 387 m3 /h
Débit de pointe des eaux usées 773 m 3/j
DBO 5 (charge journalière) 5439 Kg / j
DCO (charge journalière) 8640 Kg / j
Phosphore 174 Kg / j
Azote 1571 Kg / j
19
Partie II Matériel et méthodes
Le climat est un facteur important car il influe directement sur l’activité microbiologique.
2.2.4.1 La température
Les moyennes mensuelles des températures de l’air varient entre 11.7 C° et 26.3 C°. Le
mois le plus chaud est le mois d’août et le mois le plus froid est le mois de janvier avec une
moyenne de 11,7 C°. (ONM, 2004).
Sur la figure suivante, on peut voir la variation moyenne des températures maximales et
minimales des mois de Mars, Avril, Mai et Juin, (moyenne établie sur l’intervalle des années
[1995 - 2004]) :
2.2.4.2 Ensoleillement
La région est caractérisée par un été ensoleillé et un hiver nuageux.
La figure qui suit révèle l'existence de trois périodes où l'ensoleillement est :
• Fort en Juin et Août atteignant son maximum, 329 h en Juillet ;
• Faible en Novembre à Février avec une moyenne de 210 h ;
• Moyen réparti en deux phases, de Mars à Mai et de Septembre à Octobre.
20
Partie II Matériel et méthodes
Sur la figure suivante, on peut voir le profil de l’ensoleillement moyen des mois de Mars
à Juin (moyenne établie sur l’intervalle des années [1995 - 2004]) :
Figure 10: Profil de l'ensoleillement moyen des mois de Mars à Juin dans
la région de Béni-Messous (ONM 1995-2004).
L’analyse des régimes des vents effectuée par l’ONM de Dar EL Beida sur une période
de 44ans (1960 – 2004) a montré que les vents les plus fréquents par leur direction sont de
secteur (Ouest, Sud-Ouest) et (Nord, Nord-Est) (tableau 21 annexe 2). Pendant la période
estivale les vents les plus fréquents sont de secteurs Nord et Nord-Est. La figure suivante
donne la fréquence annuelle des vends (moyenne établie sur une période de 44 ans par
l’ONM)
21
Partie II Matériel et méthodes
En hiver, les houles les plus fréquentes dans la baie d’EL DJEMILA sont engendrées par
les vents d’Ouest, avec des amplitudes situées généralement entre 2 et 2,5m et, des amplitudes
maximales de 4 à 6m.
Par contre, en été, sous l’effet des vents Nord-Est, les houles sont de direction Nord et
Nord-Est, avec des amplitudes généralement plus faible, de 0.5 à 1m. (BAKI.M., 1981 in
MAHIOU.M., 1989).
Pendant l’hiver, les houles de secteur Nord-Ouest donnent naissance à des dérives
littorales, dominantes, allant d’Ouest Sud-Ouest vers l’Est Nord-Est.
En été, les houles (Nord, Nord-Est) engendrent des courants de surface, de sens dominant
(Est, Nord-Est) vers (l’Ouest, Sud-Ouest). (BAKI.M., 1981 in MAHIOUT.M., 1989).
22
Partie II Matériel et méthodes
Cinq stations ont été choisies dans la zone d’étude en fonction du point de rejet, deux sur
terre et trois en mer (l’une à l’est l’autre au centre et la dernière à l’ouest du rejet), la distance
entre les stations était d'environ 300m. Les prélèvements ont été effectués entre 9h et 11h.
La figure «12» illustre bien la position des cinq stations :
23
Partie II Matériel et méthodes
L’eau destinée à l’analyse microbiologique a été prélevée dans des flacons en verres de
250ml stérilisés pendant une demi-heure à 170°C dans l’étuve.
Les échantillons sont transportés dans une glacière car il est conseillé de garder
les échantillons à une température de 4°C et cela pour ralentir l’activité bactérienne
(AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983). L’analyse se fait le même jour en aucun cas au delà de
24 heures.
2.4.3 La salinité
Elle est représentée par la quantité d’oxygène nécessaire aux microorganismes pour
dégrader la matière organique dans l’eau (AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).
C’est une méthode manométrique avec des manomètres de marques OxiTop à affichage
numérique qui se fixe directement sur le flacon de DBO.
24
Partie II Matériel et méthodes
La méthode utilisée pour le dosage des sels nutritifs (ammonium, nitrites, nitrates,
et orthophosphates) est basée sur une réaction de coloration. En effet, ces sels réagissent dans
certaines conditions (température, pH, présence de catalyseurs, …) avec des réactifs (voir
annexe 2) pour donner une coloration absorbant la lumière à une certaine longueur d’onde (λ).
A : absorbance de la solution.
Dans notre étude, le dosage des sels nutritifs s’est fait par colorimétrie à flux continu sur
chaîne automatisée « Auto-Analyzer SAN pro PLUS » selon les protocoles définis par
le fabricant (SKALAR, 2000).
Le fonctionnement de l’appareil repose sur un principe dynamique simple, celui de
l’analyse liquide en flux continu :
25
Partie II Matériel et méthodes
Une veine liquide progresse par l’intermédiaire d’une pompe péristaltique en continu. Les
réactions chimiques s’effectuent dans cette veine en progression. L’analyse
des échantillons et réalisé par séquence, ce qui permet une grande cadence de travail.
a) Dosage de l’ammonium :
En milieu alcalin (8 < pH < 11,5), l’ammonium dissous réagit sur l’hypochlorite pour
former une monochloramine.
Les nitrites (NO2-) forment un diazoïque par action avec la sulfanilamide en milieu acide
pH < 2. Ce composé formera ensuite en présence de N-naphtylethylènediamine un composé
azoïque de couleur rose absorbant la lumière à 540 nm (BENSCHNEIDER et ROBINSON,
1952 ; et SKALAR, 1998).
La méthode est basée sur la réduction des nitrates (NO3-) en nitrites (NO2-) par passage
de l’échantillon sur une colonne de cadmium traité au cuivre (WOOD et al, 1967).
Les nitrites (en réalité NO2- + NO3- réduits) seront ensuite dosés par colorimétrie selon
la méthode précédemment décrite. Il suffira alors d’en déduire la concentration des nitrites
déterminée directement (dosage des nitrites) pour trouver les concentrations des nitrates
(RODIER et al, 1996).
Les germes teste recherchés sont les coliformes totaux, les coliformes fécaux,
Escherichia coli, et les streptocoques fécaux. Ces germes sont peu ou pas pathogènes, ils sont
révélateur de contamination fécale et entraînent par leur abondance la présomption de
contamination plus dangereuse (FIGARELLA et al, 2001)
26
Partie II Matériel et méthodes
Les germes supplémentaires recherchés sont les staphylocoques et cela pour leur intérêt
pratique concernant les eaux de baignades (GAUJOUS, 1995 ; RODIER et al, 1996)
La méthode de détermination du nombre le plus probable (NPP) par inoculation des tubes
en milieu liquide a été utilisée pour la recherche des germes (JOLY et RAYNAUD, 2003).
La méthode standard (RODIER, 1996), fait appel à deux tests consécutifs à savoir :
Le test présomptif : réservé à la recherche des coliformes totaux, réalisé sur bouillon lactosé,
sa fermentation se manifeste par un trouble et un dégagement de gaz observé dans la cloche
de Durham (figure 13).
Le test confirmatif : réservé à la recherche des coliformes fécaux dits coliformes thermo
tolérants, et des Escherichia coli à une température de 44°C, à partir des tubes positifs du test
précèdent (figure 14).
27
Partie II Matériel et méthodes
Dilution dans
Solution 9ml d’eau
mère physiologique
Bouillon
lactosé
simple 10ml
concentration
28
Partie II Matériel et méthodes
(Tube positif)
Prélèvement de 5 gouttes
VBL
10ml
EPI 5ml
1 à 3 gouttes du
réactif Kovacs
Figure 14 : Technique de dénombrement des Coliformes fécaux et Escherichia coli dans l’eau
<<test confirmatif>>
29
Partie II Matériel et méthodes
La technique de recherche des Streptocoques fécaux indiquée dans les figures 15 et 16,
nécessite deux tests consécutifs (RODIER et al, 2001) :
Un test confirmatif : qui consiste à repiquer les tubes positifs sur le milieu d’Eva Litsky.
1ml 1ml 1ml 1ml
Dilution dans
Solution 9ml d’eau
mère physiologique
Bouillon
Rothe simple 10ml
concentration
Présence de Streptocoques
30
Partie II Matériel et méthodes
10
Bouillon Eva Litsky
ml
31
Partie II Matériel et méthodes
Préparation du milieu :
Ce milieu est caractérisé par sa forte concentration en chlorure de sodium ce qui permet
un isolement sélectif des staphylocoques. La fermentation du mannitol est indiquée par
le virage au jaune de l’indicateur coloré, « le rouge de phénol », autour des colonies
(RODIER et al, 1996).
Ensemencement :
Incubation :
Gélose Chapman
Un frottis fixé à la chaleur et coloré pendant une minute avec une solution de violet
de gentiane, le frottis coloré est rincé rapidement avec une solution iodo-ioduré de Lugol,
et il y est maintenu pendant une minute.
Le frottis est ensuite décoloré avec l’alcool à 95 % pendant quelques secondes jusqu'à
élimination de l’excès du colorant puis rincé immédiatement avec l’eau du robinet.
Le frottis est ensuite traité avec un colorant qui est une solution de Fushine, rincé
rapidement au robinet et séché.
Après ce traitement, les cellules Gram négatif apparaissent roses et les cellules Gram
positif apparaissent sous une couleur violette (SINGLETON et SAINSBURY, 1984)
- Le principe de la coloration :
Le principe de cette coloration est que le violet de gentiane se fixe sur des composants
cytoplasmiques et après ce temps de coloration, toutes les bactéries sont violettes. Chez
les bactéries à Gram négatif, la paroi, riche en lipides, laisse passer l’alcool qui décolore
le cytoplasme et adopte la couleur rosâtre de la Fushine, alors que chez les bactéries a Gram
positif, la paroi constitue une barrière imperméable à l’alcool et le cytoplasme demeure coloré
en violet (PELMONT, 1993).
- Test de catalase :
Cette enzyme catalyse la décomposition du peroxyde d’hydrogène (H2O2) qui est produit
par certaines réactions cellulaire et est très toxique, donc c’est l’une des enzymes chargée
d’éponger l’eau oxygénée par la dismutation (PELMONT, 1993).
2 H2O2 O2 + 2H2O
33
Partie II Matériel et méthodes
Ce test permet de mettre en évidence une pollution fécale ancienne, en effet, le caractère
sporulant de ces germes sont plus résistantes que les autres formes (RODIER et al, 1996).
34
Partie II Matériel et méthodes
La recherche des salmonelles se fait par la méthode qualitative réalisée en trois étapes
successives : le pré enrichissement, l’isolement, et l’identification biochimique. (RODIER et
al, 1996) (Figures 18, 19)
- Préenrichissement
Ensemencement du milieu liquide (eau peptonée tamponnée), ajouter l'échantillon à un
volume égal d'eau peptonée tamponnée, puis incuber à 37 °C pendant 16 heures au moins
et 20 heures au plus.
- Enrichissement
Cette étape consiste en l'ensemencement du milieu sélectif SFB à partir du bouillon de
préenrichissement puis incubation à 37°C pendant 48 heures.
- Isolement
Ensemencement du milieu sélectif solide Hektoen à partir du bouillon d'enrichissement;
l'incubation se fait à 37°C pendant 24 heures.
35
Partie II Matériel et méthodes
100ml d’eau
prélevée +
100ml d’eau
peptonée
tamponnée
Pré-enrichissement
Incubation à 37°C pendant 24h
Prélèvement de 3 à 5 gouttes
Enrichissement
Bouillon
SFB : 20ml
Additif
SFB
36
Partie II Matériel et méthodes
Isolement
Incubation à 37°C pendant 24h
Aspect du milieu
après développement
des Salmonelles
(Colonies vertes ou
bleues-vertes à centre
noir)
37
III. Résultats
&
Discussions
Partie III Résultats et discussions
3.1.1 La salinité :
Le tableau regroupe les valeurs moyennes de la salinité qui sont en nette croissance
du point de rejet (S1) à la station la plus éloignée.
Stations Salinité(PSU)
S1 0.63
S2 17.86
S3 36.53
S4 36.33
S5 36.73
Les valeurs moyennes de salinité sont tout à fait celles attendues ; en effet, la station S1 a
une salinité très faible (0.63PSU), ce résultat concorde à celui obtenu par (MAHIOUT,
1989).
Au point de contact (S2), la salinité augmente de 17.86 PSU pour atteindre les valeurs
normales d’eau de mer aux stations S3, S4, S5.
La figure (1) montre que les valeurs moyennes enregistrées aux stations S3, S4, S5 au
cours de la période de prélèvement, sont voisines des moyennes observées près de nos côtes
(36- 37PSU) (IFREMER, 1986).
38
Partie III Résultats et discussions
3.1.2 La température :
Les résultats représentés dans le tableau ci-dessus montrent que les températures sont
comprises entre 23.8C° à la station (S1) et 19.6C°au niveau des stations (S5) et (S4).
Cette différence pourrait être expliquée par le fait que l’eau est peu profonde dans l’oued
Béni-Messous, donc elle a tendance à être chauffée plus rapidement que l’eau de mer.
Stations Température °C
S1 23.8
S2 23.13
S3 20
S4 19.6
S5 19.6
D’après la figure 4, nous remarquons que l’écart de température entre (S1, S2) et (S3, S4, S5)
augmente quand on s’approche de la période estivale. La montée en température est probablement
due à :
- le lit de l’oued étant devenu en partie, noir (à cause de l’activité microbiologique), a tendance
à capter plus de rayons lumineux et donc à se réchauffer d’avantage ;
-le ciel étant dégagé en cette période (fin mai), laisse passer plus de lumière par rapport aux
mois précédents.
39
Partie III Résultats et discussions
D’après le tableau (3), nous observons qu’en moyenne, le pH des stations S1 (7.44) et
S2 (7.39) est faible comparé à celui des autres stations. Ces résultats concordent avec ceux
de MAHIOUT (1989).
Stations pH
S1 7.39
S2 7.44
S3 7.88
S4 7.9
S5 8
40
Partie III Résultats et discussions
brassage important avec l’eau de mer. Ces valeurs sont très voisines du pH moyen de l’eau de
mer (AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).
41
Partie III Résultats et discussions
La figure (8) montre une réduction de la DBO5 à partir de la station S3, cela pourrait
s'expliquer par des phénomènes physiques et biologiques liés aux mécanismes très complexes
de l'autoépuration des eaux marines.
D'après la figure (30), on remarque que les valeurs de nitrates se situent entre 22,11µmol/l
à la station (S1) et 0.038µmol/l à la station (S5). Ce qui est le cas aussi pour les nitrites. De
même, des taux élevés de nitrates ont été observés par rapport aux nitrites.
42
Partie III Résultats et discussions
En effet, le milieu est pollué et donc pauvre en oxygène à cause de sa consommation par
les bactéries, d’ailleurs on peut voir, en examinant les données de l’oxygène dissous que S1 et
S2 en sont les plus démunis; il en découle, toujours d’après (AMINOT A., CHAUSSEPIED
M., 1983) que les nitrates sont réduits en nitrites, ce qui fait augmenter la concentration de ces
derniers. Mais ce que nous remarquons, c’est que malgré les taux importants de nitrites ; les
nitrates restent toujours en surnombre. Ceci est visiblement, le reflet d’un apport massif et
continuel de nitrates ou d’une éventuelle nitrification de l’azote ammoniacal (AMINOT A.,
CHAUSSEPIED M., 1983).
Au niveau des stations (S3), (S4) et (S5), les nitrites sont à des taux normaux d’après
(AMINOT A., CHAUSSEPIED M., 1983), sauf en ce qui concerne les nitrates. Mais ceci est
normal car il faut de l’espace et du temps pour que l’apport de l’oued soit dilué et/ou assimilé
par le phytoplancton.
43
Partie III Résultats et discussions
3.1.6 Ammonium
D’après (AMINOT A., CHAUSSEPIED M., 1983) on aurait dû avoir des taux de l’ordre
de plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de µmol/l au niveau de S1 et S2 ; ce qui n’est
pas le cas ici. Sachant que notre site présente une pollution microbiologique élevée, nous
supposons que l’ammonium est oxydé par les bactéries nitrifiantes, d’où les taux élevés de
nitrites et nitrates trouvés précédemment.
Quant aux stations 3, 4 et 5, les taux d’ammonium restent dans les normes d’après
(AMINOT A., CHAUSSEPIED M., 1983)
44
Partie III Résultats et discussions
3.1.7 Orthophosphates
Les teneurs en orthophosphates sont faibles dans toutes les stations, avec cependant une
légère supériorité des concentrations au niveau de S1 et S2 par rapport aux autres stations, car
S1 est une source d’apport terrigène (AMINOT et CHAUSSEPIED, 1983).
45
Partie III Résultats et discussions
Nous pouvons déduire à travers le tableau 15 ci-dessus, que la population des Coliformes
totaux aux stations 3 et 4, est représentée presque exclusivement par les Coliformes fécaux.
De même ; les Coliformes fécaux sont uniquement représentés par les Escherichia coli, sauf
pour la station S1 (figure 33)
Pour les stations (S1), (S2) et (S3) (figure 33), les charges bactériennes sont supérieures
aux normes qui sont de 500 CT/100ml pour la norme guide (voir annexe 3) et de 10000
CT/100ml pour la norme impérative (CCE, 1975 in RODIER et al, 1996). Concernant les
coliformes fécaux les charges bactériennes sont également élevées par rapport aux normes.
Les stations (S4) et (S5) sont de bonne qualité car leurs charges bactériennes sont
inférieures aux normes.
46
Partie III Résultats et discussions
fait remonté le sédiment. Nous pouvions d’ailleurs voir que l’eau avait pris la couleur du
sable. Il nous est donc facile de déduire que les germes se sont accumulés au fur et à mesure,
sur le sédiment, donnant à la fin des concentrations supérieures à celles de S1.
Concernant E. coli qui est le plus important des paramètres microbiologiques pris en
compte dans le contrôle de la qualité des eaux de baignades et sa présence suffit à confirmer
qu'il y a effectivement pollution (JOLY et REYNAUD, 2003), la figure (27) montre
l'existence d'une grande similitude entre les profils d'évolution des valeurs moyennes des
coliformes fécaux et des E. coli.
Et selon la directive communautaire 76/160/CEE du 8 décembre 1975 (annexe 2), les eaux
de bonne qualité ne sont atteintes qu'à partir de la station (S4).
Les résultats représentés dans le tableau 17 montrent que les teneurs en streptocoques
fécaux sont les plus faibles de tous les germes indicateurs de contamination fécale recherchés.
D'une façon générale, les concentrations en streptocoques fécaux sont dans les milieux
naturels autres que ceux spécifiquement pollués par le bétail, inférieures à celles des
coliformes fécaux (RODIER et al, 1996).
Stations SF (NPP/100ml)
S1 80175
S2 375
S3 575
S4 15
S5 5
47
Partie III Résultats et discussions
.1E+05 80175
Streptocoques (NPP/100ml)
.1E+04
.1E+03 575
375
.1E+02
15
.1E+01 5
.1E+00
1S 2S 3S 4S 5S
STATIONS
Nous constatons que (S1) et (S2) ont des concentrations dépassant la norme impérative
de salubrité, pour les eaux de baignade (CEE, 1975 in RODIER et al, 1996). Par contre, les
points en mer sont à des niveaux acceptables (selon les normes décrites dans BRISOU et
DENIS, 1980) (figure 35).
Nous remarquons aussi que malgré que les concentrations en germes augmentent au
niveau de S1 ; les autres stations restent stables ou voient leurs concentrations baisser.
Ce n’est probablement pas à cause de la salinité, car les Streptocoques y sont résistants
(GAUJOUS,1995).
Ce n’est pas non plus à cause d’une éventuelle compétition interspécifique, car (S1) n’est pas
touchée ; pourtant les bactéries y pullulent. Nous supposons donc que c’est à cause de la
turbidité de l’eau que la population des Streptocoques n’arrive pas à survivre. Aux stations
(S3) et (S5), il faut ajouter le phénomène de dilution.
48
Partie III Résultats et discussions
Ces caractères montrent qu’il s’agit du profil classique de l’espèce S.aureus, décrit par
(SINGLETON et SAINSBURY ,1984).
caractères
Gram + + +
Catalase + + +
Coagulase + + -
Nom de l’espèce S.aureus S.aureus S.epidermidis
Les boites comportaient des cultures soit indénombrables (nombre de colonies <20
ou >300) ayant l’aspect caractéristique des salmonelles ; soit étaient submergées par
d’autres bactéries de couleur orange, qui ont rendu le comptage impossible.
49
CONCLUSION
Conclusion
La pollution en provenance des eaux d’égouts et les déchets solides, est un problème
important pour les pays en voie de développement, spécialement dans les zones urbaines et
périphériques ce qui est le cas pour notre zone d’étude.
Nos résultats ont démontré que dès l’arrêt de la station d’épuration (que nous espérons,
momentané), la qualité de l’eau de l’oued a commencé à se détériorer jusqu’à atteindre des
sommets de pollution microbiologique et physico-chimique (nitrites, nitrates…).
Bien que notre étude ne soit pas exhaustive dans la mesure ou elle n’a pas concerné
l’analyse des MES et la recherche de certains germes recommandés pour l’étude de salubrité,
comme les Vibrions; Cela nous a permis néanmoins de présenter un état des lieux de la zone
d’étude en faisant ressortir certains résultats. La synthèse de ces derniers nous ramène à un
zonage de notre site d’étude en fonction de la distance par rapport au point de rejet :
Une aire polluée, qui correspond aux stations 1 et 2 où les eaux présentent de faibles
salinités, des DBO5 supérieures aux limites de propreté et une population bactérienne
très abondantes.
Une aire moins polluée qui englobe la station 3 et sa proximité. Cette superficie ne
présente pas une grande pollution physicochimique mais les concentrations
bactériennes observées dépassent les normes.
Bien que les plages, situées de part et d’autre de l’embouchure, soient interdites à la
baignade, Nous avons pu observer au cours de nos sorties sur site, la présence de pêcheurs et
puis, des « baigneurs » lorsque l’oued avait atteint son summum de pollution. Ceci montre
bien l’importance des stations d’épuration, et c’est là aussi que notre étude est arrivée à point
pour rappeler la nécessité de les entretenir et de veiller à leur bon fonctionnement.
50
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53
ANNEXES
Annexe 1
Milieux de culture et réactifs :
Peptone 5 10
Lactose 5 10
Co Composition g/l
Pé Peptone de viande 10
Lactose 10
Bile de bœuf desséchée 20
Vert brillant 0.0133
Eau permutée 1000 ml
Composition g/l
Composition g/l
Peptone 20
Glucose 5
NaCl 5
Monohydrogenophosphate de potassium 2.7
Dihydrogenophospahte de potassium 2.7
Azide de sodium 0.3
Ethyl violet 0.0005
Eau permutée 1000 ml
Gélose PCA :
Composition g/l
Tryptone 5g
Extrait de levure 2.5g
Glucose 1g
Agar 15g
Composition g/l
Peptone pepsique de viande 12
Extrait de levure 3
Sels biliaires 9
Lactose 12
Saccharose 12
Salicine 2
Chlorure de sodium 5
Hyposulfite de sodium 5
Citrate de fer ammoniacal 1.5
Bleu de bromothymol 0.064
Fushine acide 0.04
Gélose 15
Annexe 2
Données climatiques :
Tableau 20 : Fréquence saisonnière des vends dans la région de Bainem (ONM: 1960-2004)
N NE E SE S SW W NW
HIVER 6,10% 4% 2,60% 1,80% 8,70% 20,80% 14,20% 4,90%
PRINTEMPS 13,40% 11,30% 3,90% 3,70% 4,40% 12,50% 11,10% 6,20%
ETE 17,60% 21,70% 5,10% 3,70% 2,20% 6% 5,40% 4,50%
AUTOMNE 10% 10,50% 4,40% 1,20% 5,80% 14,60% 9,60% 4,10%
Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jui Août Sept Oct Nov Déc An
1995 178 223 236 280 308 269 381 333 251 199 177 139 2974
1996 145 124 221 200 295 307 320 290 259 251 223 144 2779
1997 129 228 308 234 261 335 300 299 257 221 153 160 2885
1998 188 201 244 248 244 314 364 301 241 233 159 173 2910
1999 146 174 212 314 259 254 348 287 271 294 142 154 2855
2000 226 251 256 262 260 334 330 327 252 215 188 170 3071
2001 164 205 251 276 263 363 343 300 261 237 170 161 2994
2002 205 203 263 242 302 290 304 273 258 239 145 152 2876
2003 131 130 221 227 265 328 279 296 238 184 136 134 2569
2004 210 172 171 242 201 310 313 293 253 214 196 148 2723
T°C Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec
Max(M) 17.18 17.82 20.03 21.77 24.72 28.85 31.45 32.7 29.61 26.27 20.9 18.32
Min(m) 6.06 5.34 7.03 8.61 12.61 16.43 19.22 20.48 17.65 14.19 9.72 7.27
(M+m)/2 11.62 11.58 13.53 15.19 18.66 22.64 25.33 26.59 23.63 20.23 15.31 12.79
Tableau 23: Températures maximales moyennes de la région de Béni-Messous (source: ONM)
Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc An
1995 16.2 19.4 18.7 21.0 26.0 27.2 31.2 32.9 28.2 26.9 23.2 19.7 24.2
1996 19.0 15.6 18.9 20.4 23.3 26.7 30.8 31.0 27.2 23.1 21.6 19.7 23.1
1997 18.2 19.0 19.7 22.1 24.7 28.3 28.9 31.5 29.8 26.8 21.0 18.5 24.0
1998 17.9 19.2 19.7 21.6 23.0 17.9 31.5 32.0 30.1 24.7 20.3 18.0 23.8
1999 16.7 15.4 19.4 21.8 26.6 29.0 31.8 33.3 30.3 28.0 18.8 17.0 24.0
2000 14.7 19.1 20.3 23.0 25.8 27.5 32.2 33.8 29.5 25.2 21.7 19.8 24.4
2001 18.4 17.8 24.1 22.8 24.7 32.2 32.3 33.2 29.7 29.0 19.4 16.5 25.0
2002 17.8 18.6 21.3 22.1 23.6 19.7 30.6 30.8 29.7 25.9 21.6 19.4 25.6
2003 15.5 15.7 19.8 21.6 24.6 31.2 34.0 34.8 29.9 25.7 21.6 17.0 24.3
2004 17.4 18.4 18.4 21.3 21.9 28.8 31.2 33.7 31.7 29.2 19.8 17.6 24.1
Stations Coordonnées
Latitude Longitude
S1 : oued 36°46'52.03"N 2°53'39.33"E
S2 : contact 36°46'56.63"N 2°53'39.94"E
S3 : Est 36°47'11.58"N 2°53'38.12"E
S4 : Centre 36°46'56.98"N 2°53'30.45"E
S5 : Ouest 36°46'47.32"N 2°53'19.73"E
Annexe 3
Normes de salubrité :
* Normes de salubrité pour les eaux de baignade, concernant Eschérichia coli et les
Streptocoques fécaux (BRISOU et DENIS, 1980) :
Tolérances aux
Paramètres Unités Valeurs maximales
installations anciennes
Température °C 30 30
pH - 6.5 – 8.5 6.5 – 8.5
MES mg/l 35 40
Azote Kjeldahl mg/l 30 40
Phosphore total mg/l 10 15
DCO mg/l 120 130
DBO5 mg/l 35 40
Aluminium mg/l 3 5
Substances toxiques mg/l 0.005 0.01
bioaccumulables
Cyanures mg/l 0.1 0.15
Fluor et composés mg/l 15 20
Indice de phénols mg/l 0.3 0.5
Hydrocarbures mg/l 10 15
Huiles et graisses mg/l 20 30
Cadmium mg/l 0.2 0.25
Cuivre total mg/l 0.5 1
Mercure total mg/l 0.01 0.05
Plomb total mg/l 0.5 0.75
Chrome Total mg/l 0.5 0.75
Etain total mg/l 2 2.5
Manganèse mg/l 1 1.5
Nickel total mg/l 0,5 0.75
Zinc total mg/l 3 5
Fer mg/l 3 5
Composés
mg/l 5 7
organiques chlorés
Application de la méthode NPP, au dénombrement des bactéries :
Table de MC Grady du Nombre le plus probable (NPP) dans les cas du système de 3
tubes par dilution (BRISOU et DENIS, 1980) :