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Travail de Master
Stéphanie Pilet
Juin 2009
Encadrement :
Prof. Dr Alexandre Buttler
Dr Charlotte Vandenberghe
PhD Pierre Mariotte
Abstract
Plant communities are often structured by species interactions, in particular by competition.
Two greenhouse experiments are organized to know better interactions inferring hierarchy of
subordinate/dominant plants in the pasture of Jura. The first study using eight species
(Trifolium repens, Festuca nigrescens, Taraxacum officinale, Plantago media, Agrostis
capillaris, Trifolium pratense, Prunella vulgaris and Achillea millefolium) consists in growing
the species in monoculture on one hand and in community on the other hand with a treatment
of nitrogenous fertilization. The second experiment uses the same species which are this time
combined in pairwise and undergo a treatment of deletion of root competition. After seven
weeks, abovebiomass plants are harvested then dried in a steam room in 65°C during 48
hours. Neither root competition treatment nor fertilization treatment had a lot of effect on the
abovebiomass. None of these two treatments can explain the species hierarchy observed on
the ground.
Résumé
Les communautés de plantes sont souvent structurées par les interactions entre espèce,
notamment la compétition. Deux expérience en serre sont mises en place afin de mieux
connaître les interactions induisant une hiérarchie de plantes subordonnées/dominantes dans
les pâturages du Jura. La première étude utilisant huit espèces (Trifolium repens, Festuca
nigrescens, Taraxacum officinale, Plantago media, Agrostis capillaris, Trifolium pratense,
Prunella vulgaris et Achillea millefolium) consiste à faire pousser les espèces en monoculture
d’une part et en communauté d’autre part avec un traitement de fertilisation azotée. La
deuxième expérience utilise les mêmes espèces qui sont cette fois combinées deux à deux et
subissent un traitement de suppression de compétition racinaire. Après sept semaines, les
biomasses foliaires sont récoltées, séchées à l’étuve à 65°C pendant 48 heures puis pesées. Ni
le traitement de compétition racinaire ni le traitement de fertilisation n’ont eu beaucoup
d’effet sur la biomasse foliaire. Aucun de ces deux traitements ne peux expliquer la hiérarchie
des espèces observée sur le terrain.
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
3 EXPÉRIENCE ............................................................................................................15
1
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
8 REMERCIEMENTS ..................................................................................................56
9 TABLES ......................................................................................................................57
9.2 TABLEAUX.............................................................................................................58
9.3 GRAPHIQUES..........................................................................................................58
10 REFERENCES ...........................................................................................................60
2
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
1 Introduction
La biodiversité peut être influencée par les conditions environnementales, notamment la
température, l’humidité ou encore l’altitude. De plus, durant ces dernières décennies, les
activités humaines ont eu un large impact sur la biodiversité dans les milieux naturels en
influençant le taux d’invasion, de déplacement et d’extinction des espèces (Flombaum et Sala
2008). Les espèces vont ainsi s’adapter à leur milieu et proliférer rapidement, ce sont les
plantes dominantes, ou juste tolérer les impacts provenant de l’environnement et des espèces
voisines et ainsi rester présente dans l’écosystème mais à petit niveau, c’est le cas des plantes
subordonnées (Keddy 2001). Dans l’écosystème, les plantes subordonnées ont plus de risque
de souffrir des impacts humains à cause de leur petite taille de population. Malheureusement,
leur rôle dans le milieu naturel n’a que très récemment retenu l’attention. Ainsi, le mécanisme
expliquant la présence de plantes subordonnées et dominantes dans la même niche écologique
n’est pas encore bien connu. Plusieurs hypothèses ont été émises. La première est que les
espèces mineures sont importantes pour l’acquisition de ressources (Boeken et Shachak 2006,
Grime 1998, Loreau et Hector 2001). La deuxième est que les espèces mineures facilitent la
croissance des plantes dominantes lors de perturbations en agissant comme un filtre
permettant de retenir les graines (Boeken et Shachak 2006, Grime 1998). Une autre raison
peut être la compétition entre espèces. En effet, la compétition est un important facteur
contrôlant la présence et l’absence d’espèce dans les communautés (Keddy 2001). Beaucoup
d’études ont examiné la compétition entre plantes en étudiant les interactions de différents
groupes (légumineuses, graminées et autres plantes) (Hector et al. 1999, Wardle et al. 2003)
mais très peu s’intéressent à la compétition entre groupes d’espèces dominantes par rapport
aux espèces subordonnées. Campbell et al. en 1991a ont testé la compétition d’une
communauté sous les effets de fertilité. Une de leur conclusion est que le succès des plantes
en compétition est relié à l’accroissement rapide des feuilles et des racines pour accéder aux
ressources.
Le projet SUBFUNC1, se déroulant sur une durée de trois ans sur les sites de la Frétaz et des
Amburnex (chaîne de montagne du Jura), a pour objectifs de clarifier la place et l’utilité des
espèces subordonnées dans le fonctionnement de l’écosystème notamment face lors d’un
changement des ressources (fertilisation, sécheresse) liées aux activités anthropiques ou aux
changements climatiques. Pour mieux comprendre les interactions de compétition induisant la
présence de plantes dominantes et subordonnées, une étude en serre est mise en place. Ce
travail a pour but de montrer si la hiérarchie des plantes observée dans le Jura peut s’expliquer
par la compétition pour les ressources, pour la lumière, ou pour l’espace alloué aux racines.
Une meilleure compréhension du fonctionnement des écosystèmes et de l’impact de la
présence des plantes subordonnées sur celui-ci permettra de mieux préserver l’écosystème et
la biodiversité. Ce travail se base sur le travail effectué sur le terrain pendant l’été 2008 qui a
permis de classer les espèces des pâturages des Amburnex (col du Marchairuz) et de la Frétaz
en tant que dominantes ou subordonnées. Les espèces utilisées dans l’étude en serre sont les
mêmes qui sont sélectionnées pour la suite du travail de terrain.
Hypothèses :
Plusieurs publications ont fait la constatation que les plantes subordonnées produisent plus de
biomasse foliaire en condition de monoculture qu’en polyculture (Grime 1998, Jumpponen et
1
Fond national suisse. Adresse URL : http://www.projectdb.snf.ch/WebForms/Frameset.aspx
3
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
al. 2005, Stoll et Prati 2001). Nous pouvons ainsi supposer que les plantes pré classées en tant
que subordonnées dans le cadre du projet SUBFUNC auront un comportement similaire dans
l’expérience en serre malgré les conditions expérimentales très différentes du milieu naturel.
La différence de biomasse entre pots non fertilisés et fertilisés sera plus marquée pour les
espèces plus compétitives, possédant un réseau racinaire dense (Casper et Jackson 1997), par
rapport au moins compétitives qui arrivent moins facilement et mois rapidement à capter les
ressources disponibles dans le sol. Le traitement de fertilisation va certainement augmenter les
biomasses de toutes les espèces. Le traitement de fertilisation va encore accentuer la
supériorité des plantes dominantes qui vont être encore plus compétitives lorsque les
ressources ne sont pas limitées.
La facilitation est une interaction positive entre espèces (Dassler et al. 2007, Fridley 2001,
Tilman et al. 1997) rendant favorable la coexistence des plantes à toutes les étapes de la vie
aussi bien lors de la croissance des plantes qu’à l’âge adulte. Les plantes compétitives peuvent
étendre leurs racines pour prendre les ressources des autres individus en plus des leurs. Si les
ressources sont séparées, les espèces ont la même dose de nutriments. Ainsi, nous pouvons
supposer que la compétition racinaire diminue la production de biomasse foliaire en ce qui
concerne les plantes moins compétitives mais augmente celle des plantes compétitives.
4
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
2 Eléments théoriques
2.1 Compétition
La capacité des plantes à capter les ressources dépend de leur morphologie (Casper et Jackson
1997) et de la synthèse d’éléments chimiques comme les flavonoïdes. Cette molécule induit
l’inhibition ou l’induction de gènes de bactérie rhizomiale qui pourra entrer dans la racine et
apporter l’azote (Madigan et al. 2003). Les plantes dominantes possèdent souvent des
caractéristiques (grande surface de racine ou densité racinaire élevée) qui leur permettent de
capter plus rapidement les ressources que les plantes subordonnées.
Une compétition a lieu lorsque plusieurs individus utilisent les mêmes ressources limitées
(eau, lumière, minéraux (azote, phosphore)) pour construire produire leur biomasse. Elle va
déterminer la composition floristique (Lamb et al. 2009) et la morphologie des plantes (Keddy
2001).
Il existe deux types de compétitions, interspécifique et intraspécifique. La compétition
intraspécifique a lieu entre individus de même espèce. Elle a lieu lorsqu’une corrélation
négative entre la densité et la performance (production de biomasse) existe. La compétition
interspécifique se produit entre individus d’espèces différentes. Elle dépend de la corrélation
entre la diversité des espèces présentes autour de la plante étudiée et la performance de cette
dernière. Il n’y a pas de compétition lorsque la performance n’a pas de corrélation avec la
densité ou l’abondance des plantes voisines à la plante cible (Keddy 2001).
La compétition entre plante est de trois natures : racinaire, foliaire ou totale (racinaire et
foliaire en même temps). De plus, il existe trois effets de compétitions (Cahill 1999, Cahill
2002):
• Positif : la compétition induit une plus grande production de biomasse. Par exemple,
les plantes produisent des feuilles plus longues et hautes pour capter le plus de lumière
possible.
• Négatif : la compétition produit une diminution de production de biomasse. La
croissance de la plante est limitée même dans le cas d’un accroissement de ressources.
• Additif : la compétition ne produit pas d’effet significatif. Cette sorte de compétition
peut arriver dans (1) des écosystèmes pérennes (ex : forêt), (2) si la communauté n’a
pas de hiérarchie marquée ou encore (3) si la compétition est symétrique (cf.
chapitre 2.1.1).
Les interactions de compétitions induisent deux phénomènes, le dommage et la résistance au
dommage. Le dommage est l’effet qu’une espèce peut produire sur une autre espèce. La
résistance est la possibilité de chaque espèce à combattre la pression induite par les espèces
voisines. Le deuxième effet est ainsi la réponse au premier. Le phénomène de compétition
peut être similaire pour les espèces mais la réponse peut changer. Par exemple, différentes
espèces de graines plantées dans les mêmes conditions ne vont pas avoir la même réponse car
certaines préfère la lumière et d’autre l’ombre pour germer. Cela provient de la niche
environnementale préférentielle spécifique pour chaque espèce. Les espèces de plantes
croissent mieux lorsque les conditions environnementales chimiques et physiques sont
optimales pour elles, c’est le cas dans la niche écologique préférentielle. (Keddy 2001). La
niche préférentielle n’est pas toujours disponible à cause d’une compétition trop élevée. Ainsi,
de nombreuses espèces ne vivent pas dans une niche optimale à cause d’une compétition trop
élevée (van der Meer 1993). La compétition racinaire est étroitement liée à la compétition
5
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
foliaire. En effet, une compétition racinaire très tôt dans le développement de la plante induit
une réduction de compétitivité foliaire (Cahill 1999). Les plantes produisent des molécules
jouant un rôle important dans la compétition pour les ressources (eau, lumière, nutriments).
Ces composés chimiques sont appelés allélopathique (Raven et al. 2003). Ils sont libérés sous
forme d’exsudat racinaire ou volatilisé. Ils agissent comme des herbicides naturels sur les
plantes voisines car ils inhibent leur croissance. L’allélopathie est donc une stratégie active
pour la compétition (Elroy 1983).
6
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Figure 3 : Courbe de dominance-diversité pour une végétation herbacée. Le rang hiérarchique de l’espèce
dans la communauté est représenté sur l’abscisse, l’abondance relative dut l’ordonnée. (Grime 1998)
7
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
La Figure 3 montre que Grime a choisit de classer les espèces dans les plantes dominantes si
elles ont une abondance relative entre 10 et 100 %, dans les subordonnées lorsqu’elle est
comprise entre 2 et 10% et enfin dans les transitoires si l’abondance relative est plus faible
que 2%. Dans le cadre du projet SUBFUNC, les plantes sont classées en tant que dominantes
si le recouvrement relatif est compris entre 25% et 100% et en tant que subordonnées s’il est
entre 2% et 12%. Les autre plantes sont considérées comme transitoires.
Définitions :
• Les plantes dominantes sont grandes, peu nombreuses, ont une grande facilité à
trouver des ressources, et contribuent fortement à la biomasse (Grime 1998). De plus,
elles ont tendance à monopoliser la lumière et à capturer des nutriments minéraux
grâce à leur développement extensif de feuilles et de racines. En absence de
contraintes, la communauté aura tendance à devenir une monoculture de dominantes
(Campbell et al. 1991a).
• Les plantes subordonnées sont quand à elles plus petites, plus nombreuses, trouvent
les ressources sur une plus petite échelle et occupent plutôt des microclimats délimités
par l’architecture et la phénologie de leur association avec les dominantes (Grime
1998). De plus, elles ne forment qu’une petite proportion de la biomasse mais sont
toujours présentes à côté des plantes dominantes.
• Les plantes transitoires ont une faible abondance et persistance. Elles n’ont pas une
forte association avec les dominantes comme dans le cas des subordonnées ce qui ne
veut pas dire qu’elles n’ont aucun effet sur la communauté (Grime 1998). Elles ne
sont pas toujours présentes à côté des plantes dominantes contrairement aux
subordonnées.
Les propriétés de l’écosystème sont déterminées par les caractéristiques des dominantes.
L’écosystème est relativement insensible en cas de variation de la richesse des espèces
subordonnées et transitoires à court terme si une seule espèce est enlevée (Hooper et Vitousek
1997). Toutefois, les effets additionnels dus aux plantes subordonnées ne doivent pas être
négligés.
La cohabitation des plantes subordonnées et dominantes reflète une exploitation
complémentaire d’habitat pour capturer les ressources (Boeken et Shachak 2006, Grime
1998). Ceci est particulièrement le cas dans les microhabitats où les circonstances sont
défavorables (Grime 1998). Cette complémentarité a été prouvée par l’expérience de
Campbell et al. en 1991 (Campbell et al. 1991b) qui ont observés la canopée et le système
racinaire en utilisant des traitements de suppression de lumière et de nutriments.
La présence de plantes subordonnées faciliterait la croissance des plantes dominantes. En
effet, un rôle des plantes mineures serait de servir de filtre pour les graines des plantes
dominantes. Ceci produirait un effet sélectif de la population. De plus, ceci permettrait une
meilleure régénération des dominantes lors de la recolonisation après un événement
destructeur (Boeken et Shachak 2006, Grime 1998). L’effet de contrôle pourrait aussi avoir un
rôle mécanique indirect car les plantes subordonnées serviraient de site de provision dans
lesquels il y a moins de prédation de graines (Thompson 1987).
Une caractéristique permettant de différencier une espèce dominante d’une espèce
subordonnée est sa croissance en présence ou non d’autres espèces. En effet, la présence de
plusieurs espèces dans la même niche écologique permet aux plantes dominantes de mieux se
développer et donc d’augmenter leur biomasse. Inversement, les plantes subordonnées
croissent mieux en présence de congénères de la même espèce. (Grime 1998, Jumpponen et
al. 2005, Stoll et Prati 2001)
8
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
La réponse d’une espèce subordonnée est de tolérer l’impact de l’espèce dominante et dans ce
cas, de rester présente dans l’écosystème mais à petit niveau. Les interactions entre plantes
dominantes et subordonnées peuvent être résumées comme le montre la Figure 4.
Environnement
Trait pour la
Dominante compétition de Subordonnée
dominance
2
http://blogs.epfl.ch/category/3137
9
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
12-4 (Engle et Weltzin 2007), 19-6-12 (Patrick et al. 2008), 14-14-14 (Lamb et al. 2009,
Cahill 1999) à 13-13-13 (Rajaniemi et al. 2003). Parfois, un engrais « Osmocote® » contenant
les éléments N, P et K, est utilisé pour que l’engrais se diffuse progressivement dans le sol en
fonction de l’humidité (Lamb et al. 2009, Cahill 1999, Rajaniemi et al. 2003).
L’engraissement se fait de manière différente selon le mode expérimental. Sur le terrain, la
fertilisation se fait généralement une fois par année au début du printemps (Cahill 1999,
Patrick et al. 2008). Par contre, lors d’étude en milieu fermé (laboratoire ou serre), la
fertilisation est réalisée plusieurs fois de suite à intervalle régulier (Azizi et al. 2008, Bardgett
et al. 1999, Lucero et al. 2000).
Le traitement de fertilisation permet d’apporter une même quantité dans toutes les parcelles
prévues à cet effet. Il fait donc abstraction du fait que les ressources ne sont pas présentes de
façon homogène le milieu naturel comme le montre la Figure 5.
Figure 5 : Hétérogénéité spatiale de l’azote présent dans un sol sableux de 12 x 12 m d’une prairie du
Minnesota (Keddy 2001)
L’azote est un élément essentiel à la croissance et au développent des plantes car il sert à la
fabrication d’acides aminés, précurseurs de protéines et d’acides nucléiques, de chlorophylle,
d’alcaloïdes, … (Morot-Gaudry 1997, Campbell 1995). L’azote est présent en grande quantité
dans le sol mais les plantes ne peuvent pas l’assimiler tel quel. Il faut d’abord qu’il ait subit
une transformation sous forme d’ammonium (NH4+) et de nitrate (NO3-) à la suite d’activité
biologique (Figure 6).
10
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
3. 4.
11
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Dans l’expérience 1, les récoltes des monocultures sont pesées puis le poids moyen d’un
individu de chaque pot est trouvé (masse totale divisée par 24). En ce qui concerne les
communautés, le poids moyen des huit espèces (trois plantes par espèce) présentes dans
chaque mélange est calculé (masse de l’espèce divisé par 3). Le poids de chaque espèce
contenue dans les communautés est relié par l’indice relatif de compétition à la monoculture
de cette même espèce comme le montre le Figure 8.
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Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
L’indice RYP peut être interprété de la manière suivante (Engel et Weltzin 2008, Keddy et
Shipley 1989):
• Si RYPij > 1 : l’espèce i a une plus grande production de biomasse en grandissant avec
l’espèce j qu’en monoculture. L’espèce j est moins compétitive.
• Si RYPij < 1 : l’espèce i a une plus petite production de biomasse en grandissant avec
l’espèce j qu’en monoculture. L’espèce j est plus compétitive.
• Si RYPij = 1 : pas de compétition entre l’espèce i et l’espèce j
Pour chaque mélange de deux espèces, on obtient les performances de biomasse de l’espèce i
cultivé avec j et de l’espèce j cultivée avec l’espèce i. Afin de pouvoir examiner la
compétition de l’espèce i face à plusieurs espèces et pouvoir ensuite établir une hiérarchie
d’espèce plus compétitive que les autres, il faut construire une matrice n x n (n espèces)
contenant les RYP de chaque combinaison et ensuite calculer un score pour la plante cible
(réponse de la compétition) et un score pour la plante voisine (effet de la compétition) (Engel
et Weltzin 2008, Fortner et Weltzin 2007, Keddy 2001). Le score cible est le RYP moyen des
plantes cibles à travers toutes les combinaisons (moyenne des RYP des colonnes de la
matrice). Le score voisin est les RYP moyen de chaque espèce fonctionnant comme voisin de
chaque espèce cible (moyenne des RYP des lignes de la matrice). Plus le score cible est élevé
et plus le score voisin est bas, meilleure compétitrice est la plante.
Des rangs sont assignés aux scores cibles (1 pour RYP le plus grand) et aux scores voisins (1
pour RYP le plus petit). Ensuite, ces rangs sont sommés et hiérarchisés pour avoir le
classement définitif de toutes les espèces (1 pour l’espèce la plus compétitive). Un exemple de
calcul est montré dans l’Annexe I.
Remarques :
Une matrice binaire peut être construite à partir des RYP de chaque espèce (Keddy 2001,
Keddy et Shipley 1989, SI 1998):
1 si RYPij > 1
aij =
0 si RYPij < 1
Elle permet de voir combien de fois une espèce est dominante et si la hiérarchie est transitive
ou non. Une hiérarchie transitive signifie que l’espèce 1 exclut par compétition l’espèce 2 qui
exclut à son tour l’espèce 3. Une hiérarchie intransitive signifie que l’espèce 1 exclut l’espèce
2 mais pas l’espèce 3 qui est par contre exclue par l’espèce 2.
Comme les plantes dominantes profitent de la présence d’autres espèces, on peut s’attendre à
ces espèces aient un score cible élevé et un score voisin bas. Inversement, les espèces
subordonnées auront un score cible faible et un score voisin haut.
13
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
14
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
3 Expérience
Une étude est mise en place afin de pouvoir mieux comprendre comment la compétition
structure la hiérarchie des plantes dominantes/subordonnées. Les quatre composants
principaux d’une expérimentation de compétition sont la densité des plantes voisines, la
sélection de la variable réponse, le contrôle des conditions expérimentales et parfois une
mesure des mécanismes d’interférence (Keddy 2001). L’étude se compose de deux parties :
1. Expérience de Monoculture vs polyculture : Permet de tester la différence de
production de biomasse entre monocultures et polycultures subissant un traitement de
fertilisation afin de déterminer un effet de compétition négatif, positif ou neutre ce qui
permettra de déterminer si les plantes sont dominantes ou subordonnées.
8 fertilisées
16 monocultures
8 non fertilisées
24 pots
4 fertilisées
8 communautés
4 non fertilisées
8 compétitions racinaires
16 monocultures
8 suppressions de compétition racinaire
72 pots
28 compétitions racinaires
56 combinaisons
28 suppressions de compétition racinaire
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Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Remarque :
Les deux expériences réalisées à Lonay sont du type substitutif (Keddy 2001). Elles mesurent
la réduction de performance causée par l’adition de voisins interspécifiques par rapport à des
voisins intraspécifiques. La densité est maintenue constante, seule l’abondance relative des
espèces change. Ainsi, la densité en monoculture est la même que celle en polyculture. La
performance des espèces en monoculture est donc le poids moyen des individus composant
cette culture. La compétition interspécifique est plus élevée que la compétition intraspécifique
si la performance est plus élevée en monoculture qu’en polyculture.
3
http://www.mapplus.ch/
16
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Il a fallu choisir un site de référence car les plantes ne sont pas forcément
subordonnées ou dominantes sur les deux sites (Annexe II, Annexe III). Le site
d’étude des Amburnex (Figure 11) est composé de différents pâturages subissant
régulièrement l’abroutissement puisqu’ils sont occupés alternativement par le bétail.
Cette zone se trouve dans le parc jurassien vaudois et semble donc subir moins
d’influence humaine. De plus, le sol et la végétation constitués depuis longtemps, sont
plus homogènes. Le site expérimental de la Frétaz contient un sol pâturé et enrichi en
automne. De plus, la zone d’étude se situe sur un site d’étude scientifique
expérimental pour l’Agroscope de Changins. Elle subit ainsi fréquemment des
traitements de la part de l’homme qui la remanie continuellement. Le lieu des
Amburnex a finalement été retenu car il est établi depuis longtemps puisqu’il subit
moins d’impact humain au niveau du sol et de la végétation.
• leur présence dans la liste des plantes dominantes et subordonnées déterminée sur le
terrain en été 2008 dans le cadre du projet SUBFUNC4 (Annexe III). Pour qu’une
espèce soit retenue en tant que plante dominante ou subordonnée, il faut que sa
fréquence soit d’au moins 70% et que le recouvrement relatif soit entre 2 et 12% pour
les subordonnées et entre 25 et 100% pour les dominantes. Les espèces ayant une
fréquence plus petite que 50% sont considérées comme transitoires.
• leur disponibilité dans le commerce de graines (Entreprise Fenaco)
• leur taux de germination
Festuca nigrescens fait partie de la liste sélectionnant les espèces dominantes et subordonnées
définie sur le terrain mais ne fait pas partie de l’expérience de suppression sur le site des
Amburnex. En effet, cette espèce est difficile à gérer quand à un traitement de suppression de
plante pratiqué en été 2009 sur le site des Amburnex. Par contre, en espace confiné, cette
espèce est facilement utilisable. Elle est importante à prendre en compte car son abondance
relative élevée (19.67%) ainsi que sa présence à 97.44% dans les plots, en font d’elle une
espèce nettement classée en tant que plante dominante.
4
http://blogs.epfl.ch/subfunc
17
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
3.2 Plantation
3.2.1 Germination
Les graines sont achetées chez l’entreprise Fenaco SA à Yverdon.
3.2.1.1 Substrat
Les graines sont ensemencées dans des cubes (Figure 12) constitués d’un mélange de compost
végétal (25%), de tourbe noire gelée du nord d'Allemagne (75%) et d’un apport d'engrais
organique. Le compost est humidifié puis compacté dans une machine afin de former des
cubes contenant sur leur sommet un trou dans lequel une graine est semée.
4.5 cm
3.2 cm
3.2 cm
Figure 12 : Cube de terreau
Les semences sont ensuite recouvertes d’une fine couche de sable qui va maintenir une
humidité élevée permettant ainsi une bonne germination.
Les caractéristiques du terreau sont les suivantes :
• pH (H2O): 6.5
• Salinité : 1.2 g-l
• N (CaCl2) : 190 mg-l
• P2O5 (CAL) : 270 mg-l
• K2O (CAL) : 420 mg-l
• Structure fine
Avantages
Les cubes de terreau permettent un ensemencement facilité et plus rapide que la plantation
dans le terreau traditionnel. En effet, un trou où mettre la graine est creusé par la machine en
même temps que les cubes sont fabriqués.
L’utilisation de cubes permet également un grand gain de temps lors du positionnement des
individus dans les plots de l’expérience.
Pendant que les graines germent, le design de l’expérience peut être modifié ou mis au point
suivant le nombre d’individu croissant convenablement et étant utilisables.
Les plantes semées directement dans la terre ont un risque de ne pas germer. Ainsi, les cubes
garantissent que le plot expérimental contienne tous les individus désirés puisque tous les
cubes transféré contiennent une plante.
18
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Une jeune plante morte peut être facilement remplacée si elle ne survit pas à la transplantation
initiale. En effet, il suffit de substituer le bloc de la plante morte par un bloc contenant une
plante saine qui aura, de plus, le même âge que les autres individus du plot.
Inconvénients
La compaction du terreau par la machine ne permet pas d’examiner la biomasse racinaire à la
fin de l’expérience. En effet, il est impossible de séparer le terreau des racines.
La machine fabriquant les cubes ne les découpe parfois pas bien ce qui induit une variation de
largeur et de longueur. De plus, les trous sont parfois décentrés provoquant une croissance
excentrée des individus.
Durant l’expérience, des fissures ont tendance à se créer entre les cubes lorsque le terreau
n’est pas bien humidifié.
19
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Figure 14 : Germe de (de gauche à droite et de haut en bas) Trifolium repens, Festuca nigrescens,
Taraxacum officinale, Plantago media, Agrostis capillaris, Trifolium pratense, Prunella vulgaris et
Achillea millefolium le 17 mars 2009
Après germination, la température ainsi que l’humidité de la salle ont été progressivement
diminuées pour atteindre respectivement environ 18°C de température et 60% d’humidité
relative. Ceci permet d’éviter que les plantes ne subissent un trop gros choc lors de leur
transfert (le 21 mars 2009) de la salle de germination à la serre (Lonay) où l’expérience a
lieu.
20
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Pour des raisons pratiques, seules deux dates de plantations sont retenues. Les espèces mettant
plus de temps à germer5 sont plantées durant le jour 1 (6 mars 2009), les autres6 sont semées
pendant le jour 7 (12 mars 2009).
3.2.2 Croissance
Une fois les graines germées, la phase de croissance s’est déroulée dans une serre de la
maison Primplants SA à Lonay.
5
Achillea millefolium, Agrostis capillaris, Cardamine pratensis, Festuca nigrescens, Plantago media et Prunella
vulgaris, Taraxacum officinale
6
Trifolium pratense et Trifolium repens
7
Des données précises d’ensoleillement et d’humidité selon le jour peuvent être trouvées sur le site de Météo
Suisse de la confédération suisse : http://www.meteoschweiz.admin.ch/web/fr.html
21
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Vide 1.5 cm
Terreau 4.5 cm
28 cm
Sable et terreau 16 cm
3.2 cm
3.2 cm
30 cm
30 cm
3.2 cm
3.2 cm
30 cm
Figure 16 : Répartition des plantes dans un pot. En haut, exemple de monoculture de Plantago media, en
bas, exemple de communauté (chaque couleur représente une espèce)
22
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Bloc :
Dans la Figure 17, chaque numéro représente une espèce8. La lettre C symbolise les
communautés contenant toutes les espèces de plantes. Le bloc contient huit communautés et
seize monocultures avec un traitement de fertilisation sur la moitié des pots.
1 bloc
6 5 3 C
1 C C 5
7 C C 7
C 4 4 2
8 6 1 3
2 C 8 C
Fertilisation
Pas de fertilisation
Figure 17 : Bloc expérimental contenant les monocultures (numéros de 1 à 8) et les polycultures (lettre C)
avec traitement de fertilisation
Trois réplicas des blocs sont faits. Ceci donne en tout 72 pots expérimentaux ([8 espèces + 4
communautés] x 2 fertilisations x 3 blocs = 72 pots). Tous les traitements ainsi que les pots
sont répartis aléatoirement. Dans la serre, les blocs sont arrangés de la manière suivante :
Bloc I
Bloc II
Bloc III
8
1 : Trifolium repens, 2 : Festuca nigrescens, 3 : Taraxacum officinale, 4 : Plantago media,
5 : Agrostis capillaris, 6 : Trifolium pratense, 7 : Prunella vulgaris et 8 : Achillea millefolium
23
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
24
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Vide 1.5 cm
Terreau 4.5 cm
21 cm
Sable et terreau 14 cm
Bille d’argile 1 cm
expansée
18 cm
Figure 20 : Dimension des pots et hauteur de remplissage des matériaux pour l’expérience de combinaison
Pour la suppression de compétition racinaire, le volume du pot est séparé en quatre partie
égale contenant chacune une plante (Figure 21). La scission commence au fond du pot et
monte jusqu’à 2-3 mm de la surface du terreau afin d’éviter une suppression de compétition
foliaire. Elle est réalisée à l’aide de feuilles de PVC de 0.2 mm d’épaisseur.
25
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Le nombre de plot expérimental dépend du nombre n d’espèce pris en compte (Keddy 2001):
n(n − 1)
Nombre de combinaison =
2
Ainsi, le nombre de combinaison augment rapidement, par conséquent, le nombre d’espèces
utilisées est très vite limité.
Plantations :
Certaines publications ne prennent qu’un individu de chaque espèce (Fortner et et Weltzin
2007) pour étudier la compétition mais la plupart utilisent quatre, six ou huit individus
(Dassler et al. 2007, Howard 2001a, Van Ruijven et Berendse 2003). Pour que l’expérience
soit réalisable et surtout que sont suivi soit possible, le nombre de quatre individus par pot est
choisi. Ce nombre permet d’avoir une réponse de compétitivité correspondant à la réalité
(Goldberg 1996). Ainsi, chaque pot, réparti aléatoirement dans le bloc, contient deux
individus de chacune des deux espèces répartis alternativement (points jaunes et bruns de la
Figure 22).
18 cm
3.2 cm
Barrière anti-racine
Terreau
3.2 cm
Figure 22 : Répartition des individus dans les pots lors de suppression de compétition racinaire
26
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
La compétition racinaire est supprimée en séparant les blocs de terre contenant les individus à
l’aide de feuilles en PVC (en rose sur la Figure 22). Tout comme dans l’expérience de
polyculture, la distance choisie entre les individus est de 3.2 cm.
Bloc :
Le bloc expérimental contient 16 monocultures et 56 combinaisons d’espèce avec un
traitement de suppression racinaire sur la moitié des pots.
1 bloc
Compétition racinaire
Pas de compétition racinaire
Figure 23 : Bloc expérimental contenant les combinaisons de deux espèces avec traitement de compétition
racinaire.
Chaque chiffre représente une espèce.
Dans la Figure 23, chacune des huit espèces est combinée avec une autre espèce. Chaque
numéro représente une espèce9. Lorsqu’un chiffre apparaît deux fois dans un rond (par
exemple la combinaison 2 - 2), cela signifie que l’espèce est en combinaison avec elle-même,
c’est une monoculture.
Quatre réplicas du bloc de base sont faits. Il y a en tout 288 pots dans l’expérience de
combinaisons (36 combinaisons x 2 compétitions x 4 blocs = 288 pots). Les blocs sont
répartis dans la serre comme le montre la Figure 24.
9
Trifolium repens, Festuca nigrescens, Taraxacum officinale, Plantago media, Agrostis capillaris, Trifolium
pratense, Prunella vulgaris et Achillea millefolium
27
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Bloc I Bloc IV
28
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
25 - 30 mai 2009
2 - 7 avril 2009
7 - 9 avril 2009
12 mars 2009
21 mars 2009
29 avril 2009
6 mars 2009
13 mai 2009
Expérience 1: Ensemencement
Monoculture Eclaircissement
vs
communauté Transfert
Mise en place
Fertilisation
Récolte
Séchage
Pesage
Expérience 2: Ensemencement
Combinaisons Eclaircissement
Transfert
Mise en place
Récolte
Séchage
Pesage
29
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
30
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
25.00
15.00
10.00
5.00
0.00
m
ia
e
se
is
s
ns
ris
en
al
liu
ed
ar
en
ll a
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in
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liu
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a
if o
a
uc
ill
if o
Pl
xa
Tr
Pr
Ag
h
st
Tr
ra
Ac
Fe
Ta
31
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
70.00
50.00
40.00
30.00
20.00
10.00
0.00
m
ia
e
se
is
s
ns
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al
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liu
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if o
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ill
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Pl
xa
Tr
Pr
Ag
h
st
Tr
ra
Ac
Fe
Ta
32
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
33
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Une fois récoltée, les plantes sont mises dans une étuve à 65°C pendant 48h (Figure 28)
comme l’ont fait Goldberg et Landa en 1991 et Rajanemi et al. en 2003.
Les masses pesées sont ramenées à la masse d’un individu. Dans l’expérience 1, la masse de
chaque espèce est divisée par 24 pour les monocultures et par trois pour les communautés.
Dans l’expérience 2, la masse est divisée par 4 pour les monocultures et par 2 pour les
combinaisons. La masse moyenne par plante est réalisée en tenant compte de tous les blocs.
34
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
5 Résultats et discussion
Cette partie du travail montre tout d’abord les résultats des deux expériences en se basant sur
les masses moyennes des plantes récoltées à la fin des études et sur des tests statistiques pour
montrer la signification des résultats. Ensuite, une discussion sur ces mêmes résultats est faite.
Pour une meilleure lecture des graphiques les espèces de plantes utilisées dans les deux
expériences sont abrégées comme suit :
• TR = Trifolium repens
• FN = Festuca nigrescens
• TO = Taraxacum officinale
• PM = Plantago media
• AC = Agrostis capillaris
• TP = Trifolium pratense
• PV = Prunella vulgaris
• AC = Achillea millefolium
35
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
2.5000 1.6000
1.4000
2.0000
1.2000
1.0000
Biomasse [g]
Biomasse [g]
1.5000
Monoculture Monoculture
0.8000
Communauté Communauté
1.0000
0.6000
0.4000
0.5000
0.2000
0.0000 0.0000
Fertilisation Pas de fertilisation Fertilisation Pas de fertilisation
14.0000 2.0000
1.8000
12.0000
1.6000
10.0000 1.4000
Biomasse [g]
Biomasse [g]
1.2000
8.0000
Monoculture Monoculture
1.0000
Communauté Communauté
6.0000
0.8000
4.0000 0.6000
0.4000
2.0000
0.2000
0.0000 0.0000
Fertilisation Pas de fertilisation Fertilisation Pas de fertilisation
2.5000 2.0000
1.8000
2.0000 1.6000
1.4000
Biomasse [g]
Biomasse [g]
1.5000 1.2000
Monoculture Monoculture
1.0000
Communauté Communauté
1.0000 0.8000
0.6000
0.5000 0.4000
0.2000
0.0000 0.0000
Fertilisation Pas de fertilisation Fertilisation Pas de fertilisation
1.6000 2.5000
1.4000
2.0000
1.2000
1.0000
Biomasse [g]
Biomasse [g]
1.5000
Monoculture Monoculture
0.8000
Communauté Communauté
1.0000
0.6000
0.4000
0.5000
0.2000
0.0000 0.0000
Fertilisation Pas de fertilisation Fertilisation Pas de fertilisation
Graphique 3 : Biomasse moyenne par individus des espèces (de haut en bas et de gauche à droite)
Trifolium repens, Festuca nigrescens, Taraxacum officinale, Plantago media, Agrostis capillaris, Trifolium
pratense, Prunella vulgaris et Achillea millefolium.
36
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Traitement de fertilisation :
Dans les pots fertilisés, les masses récoltées sont réparties sur l’intervalle 1.293 g pour
Prunella vulgaris à 2.526 g pour Taraxacum officinale dans les monocultures et entre 0.314 g
pour Prunella vulgaris à 10.405 g pour Taraxacum officinale pour les communautés. La
différence globale de masse par individu entre les monocultures et les communautés est
significative car p-value = 0.03625.
La fertilisation a profité à toutes les espèces quand elles sont en monocultures. Trois groupes
d’espèces apparaissent. Le premier ne contient que l’espèce Taraxacum officinale qui voit sa
masse quadrupler dans les communautés puisqu’elle passe de 2.526 g à 10.405 g. Le
deuxième comprend l’espèce Agrostis capillaris qui a une masse équivalente en monoculture
(2.188 g) et en communauté (2.020 g). Enfin, le troisième groupe comporte les six autres
espèces (Trifolium repens, Festuca nigrescens, Plantago media, Trifolium pratense, Prunella
vulgaris et Achillea millefolium) qui ont plus de masse en monoculture qu’en communauté.
Pour ce troisième groupe, la différence de masse est plus marquée pour les espèces Festuca
nigrescens et Prunella vulgaris puisqu’elle diminue d’un facteur trois contre seulement un
facteur d’environ deux pour les autres lorsque ces espèces sont cultivées en monoculture par
rapport aux communautés.
La fertilisation dans les communautés n’a pas profité à toutes les espèces. Trois groupes
d’espèces peuvent être formés. Le premier contient les espèces ayant un accroissement de
masse avec une fertilisation. Ce sont Taraxacum officinale et Plantago media qui ont eu une
augmentation respective de 4.802 g (85 %) et de 0.341 g (62 %). Le deuxième renferme les
espèces qui n’ont pas subit de diminution de biomasse lors d’engraissement. Ce sont
Trifolium repens, Agrostis capillaris, Trifolium pratense, Prunella vulgaris et Achillea
millefolium. En effet, leur différence de masse ne représente que 10% de la biomasse récoltée
lors de l’absence de fertilisation. Festuca nigrescens a une diminution de 0.08 g (18 %), elle
compose le troisième groupe.
37
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Festuca nigrescens :
La différence de masse entre les monocultures et les communautés est très marquée. Le fait
d’être en communauté diminue très significativement la masse par individu de cette espèce (p-
value = 0.0001153). Par contre, la fertilisation ne montre pas de changement notable entre les
communautés et les monocultures (p-value = 0.6749078).
Taraxacum officinale :
Cette espèce croit mieux lorsqu’elle pousse avec d’autres espèces. La différence de masse
entre monocultures et communautés non fertilisées est la plus marquée des huit espèces. En
effet, elle est presque quatre fois plus élevée dans les communautés (5.6033 g) que dans la
monoculture non fertilisées (1.5829 g). Il y a aussi un effet de la fertilisation qui permet
d’augmenter la masse de 0.943 g dans les monocultures et de 4.802 g dans les communautés.
Le fait d’être en communautés et de recevoir de l’azote impliquent une différence de masse
très significative (p-value = 3.38*10^-7 et 6.441*10^-5).
Plantago media :
La masse de cette espèce est plus importante dans les monocultures que dans les
communautés. Cette différence est significative (p-value = 0.048044). Le traitement de
fertilisation implique une différence de masse importante est significative (p-value =
0.048044). Plantago media est donc sensible à l’apport d’engrais tout comme à la présence
d’autres espèces.
Agrostis capillaris :
La masse par individu est plus élevée dans les communautés que dans les monocultures quand
il n’y a pas de fertilisation mais plus basse lorsqu’il y a fertilisation. L’augmentation de masse
quand il y a apport d’engrais est significative (p-value = 0.00483). Le fait d’être en
communauté ou en monoculture ne joue pas de rôle pour sa croissance. Par contre, il y a un
effet d’interaction entre monoculture-communauté et la fertilisation (p-value = 0.03863).
Trifolium pratense :
Cette espèce subit un effet du fait qu’elle soit en monocultures ou en communautés (p-value =
0.001013) mais pas du fait de la fertilisation (p-value = 0.760878). Elle croit moins bien
quand elle est accompagnée que toute seule.
38
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Prunella vulgaris :
La différence de biomasse entre les monocultures et les communautés est très marquée. Par
exemple, lorsqu’il n’y a pas de fertilisation, la masse passe de 1.242 g à 0.284 (diminution de
64%). Cette différence est significative (p-value = 1.007*10^-5). Prunella vulgaris pousse
donc beaucoup mieux en monoculture. Par contre, la fertilisation n’agit pas sur cette espèce.
Achillea millefolium :
Quand il n’y a pas de fertilisation, la masse par individu est environ la même dans la
monoculture et les communautés. Par contre, lors de fertilisation, la différence de masse entre
la monoculture et les communautés est bien marquée. Il y a donc un effet d’interaction entre
le fait d’être en monoculture-communauté et d’être fertilisé (p-value = 0.011333).
RCI :
Tableau 4 : Indice relatif de compétition (RCI) avec et sans fertilisation
Festuca Taraxacum Plantago Agrostis Trifolium Prunella Achillea
Trifolium repens
nigrescens officinale media capillaris pratense vulgaris millefolium
Fertilisation 0.347 0.729 -3.112 0.568 0.077 0.479 0.760 0.377
Pas de fertilisation 0.242 0.616 -2.585 0.529 -0.166 0.339 0.762 0.042
Le Tableau 4 indique les indice relatif de compétition avec et sans fertilisation. L’espèce
Taraxacum officinale croit mieux en communauté lorsqu’elle est présence d’autres espèces
avec ou sans apport de nutriments car l’indice relatif de compétition est négatif. Par contre,
Agrostis capillaris a un comportement différent selon l’apport ou non de ressources. En effet,
elle produit plus de biomasse lorsqu’elle est en communauté et reçoit de l’azote
supplémentaire (signe négatif de RCI) mais moins de biomasse lorsqu’il n’y a pas
d’engraissement (RCI positif).
39
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
0.50
0.00
TR FN TO PM AC TP PV AM
-0.50
-1.00
RCI
Sans fertilisation
-1.50
Avec fertilisation
-2.00
-2.50
-3.00
-3.50
-4.00
Espèces
Discussion de l’expérience 1
Les monocultures ont dans la plupart des cas un écart-type plus petit que les communautés.
Cela s’explique par le fait que les individus dans ce dernier cas sont répartis aléatoirement
dans les communautés et se retrouvent ainsi à côté d’espèces différentes selon la polyculture
créée. De plus, la moyenne de masse de chaque monoculture est réalisée sur la base de 24
plantes alors que la moyenne de masse dans les communautés est effectuée à partir de
seulement trois plantes. Finalement, il y a plus de stress dans les communautés que dans les
monocultures ce qui induit une augmentation d’erreur sur la masse moyenne.
Le traitement de non fertilisation indique une compétition des espèces l’une par rapport à
l’autre autant pour les nutriments que pour leur place dans la communauté. La ressource étant
limitée, les espèces ayant plus de facultés à s’approprier les nutriments contenus dans le sol
vont produire plus de biomasse et ainsi devenir de plus en plus compétitives. L’effet
asymétrique de la compétition racinaire est ainsi mis en avant. Une telle supériorité dans les
communautés des plantes dominantes peut être expliquée principalement par une prise rapide
de possession de leur habitat tandis que les plantes subordonnées investissent plus dans la
capture des ressources locales (Campbell et al. 1991b).
La différence globale de masse entre les monocultures et les communautés non fertilisées est
non significatives (p-value = 0.1603). Par contre, la différence entre monocultures et
40
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
41
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Dans le milieu naturel, les espèces Trifolium repens, Festuca nigrescens, Taraxacum
officinale, Plantago media et Agrostis capillaris ont été définies en tant que dominante, les
espèces Trifolium pratense, Prunella vulgaris et Achillea millefolium en tant que
subordonnée10. Ces espèces ne peuvent pas être classées de la même manière dans
l’expérience 1 car seule Taraxacum officinale est clairement une dominante à cause de son
accroissement très élevé de masse en présence d’autres espèces. Par contre, les espèces
peuvent être triées arbitrairement en trois groupes : forte compétitrice, compétitrice moyenne,
faible compétitrice. Le premier groupe contient l’espèce Taraxacum officinale, le deuxième
les espèces Trifolium repens, Agrostis capillaris et Achillea millefolium, le troisième les
espèces Festuca nigrescens, Plantago media, Trifolium pratense et Prunella vulgaris.
La compétition entre membres dans les communautés est très localisées et dépendent des
conditions spatiales et temporelles du milieu naturel (Keddy et Shippley 1989). Il est donc très
difficile de pouvoir généraliser les résultats trouvés lors de cette expérience au terrain des
Amburnex qui subit des conditions climatiques (ensoleillement, humidité, altitude, …) tout à
fait différentes de celles de la serre à Lonay. Cela induit, par exemple, une hauteur de plante
beaucoup plus basse sur le terrain que dans la serre
Biomasse :
Les Graphique 5, Graphique 6, Graphique 7, Graphique 8, Graphique 9, Graphique 10,
Graphique 11 et Graphique 12 contiennent les masses moyennes (Annexe XI) de chaque
espèce en fonction de l’espèce avec laquelle elle croit.
Lors de compétition racinaire, les espèces peuvent être classées en deux groupes : celles qui
diminuent la masse de l’espèce voisine et celles qui agissent différemment selon l’espèce
voisine. On retrouve dans le premier groupe l’espèce Taraxacum officinale qui diminue très
fortement les masses de toutes les espèces. Les espèces du deuxième groupe sont Trifolium
repens, Festuca nigrescens, Plantago media, Achillea millefolium, Trifolium pratense,
Prunella vulgaris et Agrostis capillaris.
Quand il y a suppression de compétition racinaire, les espèces peuvent être classées en trois
groupes : celles qui diminuent la masse de l’espèce voisine, celles qui augmentent les
biomasses de toutes les espèces sauf celle d’une espèce et enfin celles qui agissent
différemment selon l’espèce voisine. L’espèce Taraxacum officinale forme à elle toute seule
le premier groupe. On retrouve Festuca nigrescens, Plantago media et Prunella vulgaris dans
le deuxième groupe. Le troisième groupe est formé par Trifolium repens, Agrostis capillaris,
Trifolium pratense et Achillea millefolium.
La première constatation est que le traitement de suppression de compétition racinaire n’as
pas d’influence globale sur la croissance des plantes (toutes les p-value sont plus grande que
0.05). Il faut donc s’intéresser à chaque combinaison pour voir s’il y a un effet significatif
plante par plante.
10
Projet SUBFUNC
42
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
12.000
10.000
8.000
Biomasse [g]
Compétition
6.000
Pas de compétition
4.000
2.000
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
Festuca nigrescens :
Festuca nigrescens
4.500
4.000
3.500
3.000
Biomasse [g]
2.500
Compétition
Pas de compétition
2.000
1.500
1.000
0.500
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
43
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Taraxacum officinale :
Taraxacum officinale
6.000
5.000
4.000
Biomasse [g]
Compétition
3.000
Pas de compétition
2.000
1.000
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
44
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Plantago media :
Plantago media
4.500
4.000
3.500
3.000
Biomasse [g]
2.500
Compétition
Pas de compétition
2.000
1.500
1.000
0.500
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
Agrostis capillaris :
Agrostis capillaris
6.000
5.000
4.000
Biomasse [g]
Compétition
3.000
Pas de compétition
2.000
1.000
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
45
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium pratense :
Trifolium pratense
10.000
9.000
8.000
7.000
Compétition
5.000
Pas de compétition
4.000
3.000
2.000
1.000
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
Prunella vulgaris :
Prunella vulgaris
7.000
6.000
5.000
Biomasse [g]
4.000
Compétition
Pas de compétition
3.000
2.000
1.000
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
46
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Achillea millefolium :
Achillea millefolium
6.000
5.000
4.000
Biomasse [g]
Compétition
3.000
Pas de compétition
2.000
1.000
0.000
TR FN TO PM AC TP PV AM
Espèce voisine
47
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Tous les RYP subissent un effet significatif lors du traitement avec des espèces voisines
(Annexe XII). Le RYP de Prunella vulgaris ont en plus un effet de la part du traitement de
compétition (p-value = 0.0104059 et un effet d’interaction entre compétition et espèces
voisines (p-value = 0.001937). Prunella vulgaris en tant qu’espèce voisine est celle qui a le
plus d’effet bénéfiques car elle augmente la masse de six espèces sur sept dans les deux
traitements. Les autres espèces voisines amplifient la masse de 3 à 5 espèces cibles.
Tableau 5 : RYP moyen pour les huit espèces lors de compétition racinaire
Trifolium Festuca Taraxacum
Plantago media
repens nigrescens officinale
Trifolium repens 1.000 ± 0.000 0.661 ± 0.154 1.523 ± 0.611 0.925 ± 0.305
Festuca nigrescens 2.559 ± 1.967 1.000 ± 0.000 1.639 ± 0.550 1.490 ± 0.787
Taraxacum
0.357 ± 0.085 0.207 ± 0.084 1.000 ± 0.000 0.232 ± 0.097
officinale
Plantago media 3.320 ± 2.488 0.577 ± 0.219 1.614 ± 0.659 1.000 ± 0.000
Agrostis capillaris 0.984 ± 0.500 0.332 ± 0.186 1.275 ± 0.187 0.735 ± 0.393
Trifolium pratense 0.939 ± 0.847 0.720 ± 0.442 1.593 ± 0.309 0.941 ± 0.260
Prunella vulgaris 1.506 ± 0.864 0.751 ± 0.239 1.502 ± 0.146 1.214 ± 0.889
Achillea millefolium 0.617 ± 0.180 0.622 ± 0.400 1.690 ± 0.405 0.816 ± 0.478
Taraxacum officinale diminue toutes les masses des espèces cibles. Toutes les autres espcèes
voisines réduisent ou augmentent la biomasse selon l’espèce voisine. Malgré toutes les
différences de masses représentées par les RYP dans le Tableau 5, seules quelques différences
de RYP sont significatives. Il s’agit des RYP de l’espèce Festuca nigrescens poussant avec
Taraxacum officinale et avec Agrostis capillaris, de l’espèce Plantago media poussant avec
Taraxacum officinale et de Prunella vulgaris poussant avec Taraxacum officinale.
48
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Tableau 6 : RYP moyen pour les huit espèces lors de suppression de compétition racinaire
Festuca Taraxacum
Trifolium repens Plantago media
nigrescens officinale
Trifolium repens 1.000 ± 0.000 0.376 ± 0.107 1.230 ± 0.587 0.777 ± 0.250
Festuca nigrescens 1.117 ± 0.445 1.000 ± 0.000 1.804 ± 0.202 0.835 ± 0.291
Taraxacum
0.815 ± 0.608 0.264 ± 0.122 1.000 ± 0.000 0.602 ± 0.505
officinale
Plantago media 1.325 ± 1.002 0.454 ± 0.153 1.426 ± 0.578 1.000 ± 0.000
Agrostis capillaris 1.027 ± 0.164 0.304 ± 0.113 1.215 ± 0.248 1.035 ± 0.143
Trifolium pratense 1.277 ± 0.280 0.409 ± 0.155 1.116 ± 0.213 0.924 ± 0.235
Prunella vulgaris 1.362 ± 0.803 0.570 ± 0.098 1.424 ± 0.246 1.038 ± 0.302
Achillea millefolium 1.046 ± 0.582 0.430 ± 0.114 1.266 ± 0.101 0.649 ± 0.169
Trifolium repens 1.132 ± 0.436 2.063 ± 1.495 1.302 ± 0.565 1.182 ± 0.249
Festuca
1.046 ± 0.575 1.654 ± 0.739 1.079 ± 0.218 1.282 ± 0.236
nigrescens
Taraxacum
0.514 ± 0.094 0.466 ± 0.490 0.639 ± 0.168 0.644 ± 0.279
officinale
Plantago media 1.409 ± 0.226 1.613 ± 1.511 1.268 ± 0.611 1.564 ± 0.571
Agrostis capillaris 1.000 ± 0.000 1.210 ± 0.669 0.779 ± 0.211 1.078 ± 0.397
Trifolium pratense 0.890 ± 0.262 1.000 ± 0.000 1.324 ± 0.573 1.393 ± 0.329
Prunella vulgaris 1.281 ± 0.109 2.530 ± 1.475 1.000 ± 0.000 1.244 ± 0.193
Achillea
0.786 ± 0.327 1.582 ± 0.836 0.703 ± 0.100 1.000 ± 0.000
millefolium
Comme dans le traitement de compétition racinaire, Taraxacum officinale diminue toutes les
biomasses des espèces cibles. Les autres espèces voisines augmentent ou réduisent les
biomasses des espèces voisines. Les seules différences significatives de RYP sont quand
Festuca nigrescens pousse avec Taraxacum officinale et avec Agrostis capillaris. Dans ces
cas, la masse de biomasse de Festuca nigrescens est diminuée.
49
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Les scores cibles et voisins des Tableau 7 et Tableau 8 sont calculés comme expliqué au
chapitre 2.5.2. Ces résultats sont représentés sur le Graphique 13.
Tableau 7 : Scores cibles et voisins lors de compétition racinaire
Score cible Rang score cible Score voisin Rang score voisin Somme des rangs Hiérarchie
Score cible Rang score cible Score voisin Rang score voisin Somme des rangs Hiérarchie
Plus la différence entre le score cible et le score voisin est grande (avec le score cible plus
élevé que le score voisin), plus l’espèce est compétitrice. C’est le cas pour Taraxacum
officinale. Le score cible est aussi plus élevé que le score voisin pour les espèces Achillea
millefolium et Agrostis capillaris mais dans une moindre mesure. Le score voisin est plus
grand que le score cible pour les espèces Prunella vulgaris, Festuca nigrescens et Plantago
media. Cela veut dire que ces espèces sont moins compétitrices et aident les autres espèces à
croître.
50
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
TR TR
1.600
2.000
1.400
AM 1.200 FN
AM 1.500 FN
1.000
0.800
1.000
0.600
0.400
0.500
0.200 Score voisin
PV 0.000 TO
PV 0.000 TO Score cible
TP PM
TP PM
AC
AC
Graphique 13 : Scores cibles et voisins lors de compétition racinaire (à gauche) et lors de suppression de
compétition racinaire (à droite)
Les scores cibles et voisins permettent de trouver une hiérarchie de compétition lors de
compétition racinaire (dernière colonne du Tableau 7) pour les huit espèces utilisées:
Taraxacum officinale > Agrostis capillaris > Trifolium repens = Achillea millefolium >
Trifolium pratense > Plantago media = Prunella vulgaris > Festuca nigrescens
Ce classement signifie que, dans ces conditions expérimentales, Taraxacum officinale est
l’espèce la plus compétitrice des huit espèces utilisées. Inversement, Festuca nigrescens est la
moins compétitive. Trifolium repens, Achillea millefolium, Plantago media et Prunella
vulgaris sont des espèces moyennement compétitives.
Les scores cibles et voisins du Tableau 8 permettent de créer une deuxième hiérarchie de
compétition lorsqu’il y a suppression de compétition racinaire :
Taraxacum officinale > Trifolium pratense = Achillea millefolium > Trifolium repens =
Agrostis capillaris > Prunella vulgaris > Festuca nigrescens = Plantago media
Taraxacum officinale est à nouveau l’espèce la plus compétitive. On retrouve Festuca
nigrescens à la dernière place, elle est l’espèce la moins compétitive avec Plantago media.
Les autres espèces sont des compétitives moyennes.
Discussion de l’expérience 2
Les hiérarchies trouvées dans ce travail ne sont pas les mêmes qu’observées dans le milieu
naturel des Amburnex. Malgré le fait que le traitement de combinaison ait été employé à
plusieurs reprises (Shipley et Keddy 1994) pour expliquer la coexistence d’espèce dans les
écosystèmes (Howard 2001a), elles n’ont qu’une utilité limitée pour expliquer le
comportement de ces espèces dans la communauté du Jura. Ainsi, ce traitement ne fourni que
des esquisses de la structure de l’écosystème. De plus, la hiérarchie ne peut pas être
directement transposée à la situation sur le terrain en raison de la biodiversité limitée dans
l’expérience et des conditions particulière de croissance.
Le traitement de suppression de compétition racinaire n’a pas de grand effet sur la hiérarchie
finale. Seule Agrostis capillaris descend dans la hiérarchie de trois places. Ceci montrerait
que la possibilité de prendre les ressources des autres plantes l’aide à se développer. Les
résultats suggèrent que les interactions de compétition dépendent de l’espèce prise en compte
et de la possibilité à capter les ressources.
51
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
La compétition racinaire influence les plantes individuellement mais pas globalement. Cahill
a fait la même constatation en 1999. Ainsi, la compétition asymétrique des racines est visibles
mais seulement en prenant les plantes individuellement. La compétition est très intense en
milieu naturel (Keddy 2001) mais elle ne structure pas forcément les communautés qui ont été
mises en place durant ce projet.
Le facteur de compétition racinaire joue un rôle important pour les communautés. L’autre
facteur est la compétition foliaire qui n’est pas prise en compte dans cette étude. La croissance
des espèces testées était peut-être plus liée à la compétition foliaire car le substrat de départ
est très riche même sans apport de nutriments. Les espèces ne devaient donc pas faire une
grande compétition pour s’approprier les ressources du sol mais plutôt pour la lumière.
La phénologie des espèces devrait jouer un rôle dans la compétition entre espèces. Les
espèces de même stature (par exemple Festuca nigrescens et Agrostis capillaris ou encore
Trifolium repens et Trifolium pratense) ne peuvent pas cohabiter dans le même écosystème
indéfiniment car elles subissent une compétition d’exclusion (Tilman 1997). Dans cette
expérience, ni Festuca nigrescens ni Agrostis capillaris n’a décliné en présence de l’autre.
Trifolium repens et Trifolium pratense n’ont également pas changé significativement de
masse lorsqu’elles sont en présence l’une de l’autre. Cela laisse à penser que ces espèces
utilisent des ressources différentes malgré leur phénologie très proche ou que les ressources
étaient suffisantes dans le substrat.
Le traitement de combinaison est normalement capable de déterminer l’effet de facilitation.
Trifolium repens ou encore Trifolium pratense devraient faciliter la croissance des autres
espèces en fixant l’azote du sol. Ce phénomène n’est pas observé dans cette expérience. Engel
et Weltzin ont fait la même constatation lors de leur étude de combinaisons en 2008. Cette
facilitation se réalise certainement avec le temps, ce qu’une expérience en serre ne se
déroulant que pendant sept semaines ne permet pas.
Les espèces pourraient être classées arbitrairement en groupe selon leur niveau de hiérarchies
trouvées dans l’expérience. Le premier contiendrait Taraxacum officinale qui est l’espèce la
plus compétitive. Le second renfermerait les espèces Trifolium repens, Agrostis capillaris,
Trifolium pratense et Achillea millefolium qui sont moyennement compétitives. Le dernier
groupe contiendrait Festuca nigrescens, Plantago media et Prunella vulgaris. Ce classement
montre bien que les résultats obtenus en serre sont différents de ceux observés sur le terrain et
qu’ils ne peuvent pas être directement appliqués pour expliquer le phénomène de plante
subordonnées ou dominantes dans le milieu naturel.
52
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
6 Adresses utiles
Fourniture de pots :
Hortima AG
Baumschulbedarf
Büntefeldstrasse 7
CH-5212 Hausen
Tél: +41 56 448 99 40
Fax: +41 56 448 99 48
Internet : www.hortima.ch
e-mail : info@hortima.ch
Fourniture d’engrais:
AGROline AG
Lonza-Uetikon Nutrition des plantes
Innere Margarethenstrasse 7
CH-4051 Basel
Tel. +41 61 270 95 55
Fax +41 61 270 95 59
Internet : http:--www.agroline.ch-
e-mail : admin@agroline.ch
Fourniture de graines :
Fenaco, Semences UFA Yverdon
Avenue des Sports 48
1401 Yverdon
Tel: +41 24 424 01 41
Fax: +41 24 424 01 45
Internet : http:--www.ufasamen.ch-fra-
e-mail : semences.yverdon@fenaco.com
Fourniture de sable:
Rosat, Matériaux-Quincaillerie
1026 Denges
Tel: +41 21 804 70 60
Fax: +41 21 804 70 64
Internet : http:--www.rosat.com-
e-mail : info@rosat.com
Serre :
Primplants SA
Route de Denges 40
CH-1027 Lonay
Tél: +41 21 804 11 53
Fax: +41 21 804 11 51
Internet: http://www.primserres.ch/primplants/
e-mail : info@primserres.ch
53
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
7 Conclusion et perspective
Vérification d’hypothèses :
Les plantes subordonnées et dominantes sont encore peu étudiées mais le projet SUBFUNC,
commencé en 2008, tente d’apporter des réponses qui permettront de mieux comprendre le
comportement de ces espèces dans les écosystèmes et ainsi de mieux les protéger.
Ce projet a été choisi pour essayer d’apporter des réponses sur le comportement des plantes
majeures et mineures. La première hypothèse allait dans le sens que les subordonnées
croissent mieux si elles sont en monocultures qu’en communautés et inversement pour les
dominantes. Ceci s’est vérifié pour certaines espèces comme Taraxacum officinale mais pas
du tout pour l’espèce Festuca nigrescens. Cette hypothèse peut donc être partiellement rejetée
car toutes les espèces ne se comportent pas de la manière attendue.
La deuxième hypothèse stipulait que la fertilisation allait augmenter les biomasses foliaires de
chaque espèce. Il a effectivement été noté que la masse augmente lors d’apport d’engrais mais
les différences de masses ne sont pas toutes significatives. Seules les modifications de masses
des espèces Taraxacum officinale, Plantago media, Agrostis capillaris et Achillea millefolium
sont significatives. Le traitement de fertilisation n’a pas d’impact sur une plus forte
dominance de certaines espèces. Cette hypothèse peut ainsi être rejetée.
La troisième hypothèse suggérait que la compétition racinaire diminue la production de
biomasse foliaire en ce qui concerne les plantes subordonnées mais augmente celle des
plantes dominantes. Seule l’espèce Plantago media voit sa masse augmenter significativement
quand elle pousse avec Taraxacum officinale en passant du traitement de suppression de
compétition racinaire au traitement de compétition racinaire. Cette hypothèse peut aussi être
rejetée car ce traitement ne donne globalement pas de changement significatif de masse.
54
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
plaques d’aluminium ou d’acier surtout si l’expérience devait durer plus longtemps que sept
semaines ou que des plantes à racines plus fortes étaient utilisées.
Le milieu où a eu lieu les expériences est totalement différent du milieu naturel, notamment à
cause de la température, de l’humidité ou encore de l’ensoleillement qui changent tout le
temps et sont amplifiés dans la serre. Il faudrait trouver un terrain en plein air pour disposer
les pots, pourquoi pas près du site des Amburnex pour qu’ils reçoivent la même quantité
d’eau et d’ensoleillement que les plantes de l’écosystème.
Perspectives :
L’espèce qui a vu son comportement changer le plus radicalement entre la serre est le terrain
est Festuca nigrescens. Dans le milieu naturel, cette espèce croit en colonie, ce qui lui permet
certainement d’être dominante. Un traitement d’agrégation pourrait être tenté pour observer
son comportement.
Dans ce projet, seul un traitement de suppression de compétition racinaire a été effectué. Etant
donné qu’il ne donne pas beaucoup de résultats significatifs, il serait intéressant de tester aussi
la compétition foliaire en utilisant les mêmes espèces et les mêmes combinaisons. Des
comparaisons avec les résultats obtenus lors de la suppression de compétition racinaire
pourraient être faites.
Il serait aussi intéressant de faire des recherches et des analyses de biochimie du sol, en
particulier sur les activités des mycorhizes et des bactéries. Il est possible que ces organismes
induisent une prolifération ou tout du moins une plus grande croissance de biomasse de
certaines espèces, notamment les Trifolium en permettant un meilleur transfert des nutriments
du sol à la plante.
Une autre voie de recherche serait d’analyser les molécules allélopathiques produites par les
plantes. Ces substances sont importantes pour la compétition des plantes et pourraient donc
expliquer la hiérarchie des espèces présentes sur le terrain.
55
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
8 Remerciements
Je remercie les personnes qui ont pris part à ce projet et en particulier Alexandre Buttler,
Charlotte Vandenberghe et Pierre Mariotte qui m’ont aidé à mettre en place ce travail et m’ont
apporté leur soutient tout au long de ce projet.
J’aimerais également remercier toutes les personnes du laboratoire ECOS, tous mes amis et
ma famille qui m’ont apporté leur aide tout au long de cette expérience. Je pense en particulier
à Julien Parisod qui m’a aidé au long de ce projet et m’a apporté ses conseils pour la
rédaction de ce rapport, Elena Rossel pour son aide au laboratoire, Olga Raharimalala pour
son soutient et ses conseils, Aurélie Thébaut pour son aide à la compréhension de R, Simon
Taillard pour avoir relu ce travail et enfin ma maman, Denise, qui a toujours cru en moi et n’a
pas hésité à faire à plusieurs reprises de nombreux kilomètres pour m’apporter son aide.
Je profite encore de remercier Lionel Lo Brutto pour son aide et sa disponibilité à la serre de
Lonay ainsi que tous les employés de Primplants SA et Bioplants SA qui se sont occupés des
plantes.
Merci à tous !
56
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
9 Tables
9.1 Illustrations
Figure 1 : Compétition symétrique .........................................................................................6
Figure 2 : Compétition asymétrique .......................................................................................7
Figure 3 : Courbe de dominance-diversité pour une végétation herbacée. Le rang
hiérarchique de l’espèce dans la communauté est représenté sur l’abscisse, l’abondance
relative dut l’ordonnée. (Grime 1998) ....................................................................................7
Figure 4 : Interactions possibles entre espèces dominantes et subordonnées (Keddy 2001). ...9
Figure 5 : Hétérogénéité spatiale de l’azote présent dans un sol sableux de 12 x 12 m d’une
prairie du Minnesota (Keddy 2001) ......................................................................................10
Figure 6 : Assimilation d’azote (Campbell 1995)..................................................................10
Figure 7 : Design pour les traitements de compétition foliaire et racinaire. ..........................11
Figure 8 : Mode de calcul de RCI pour l’expérience 1 ..........................................................12
Figure 9: Résumé d’un bloc de l’expérience 1 ......................................................................15
Figure 10 : Résumé d’un bloc de l’expérience 2 ...................................................................15
Figure 11 : Site des Amburnex ..............................................................................................17
Figure 12 : Cube de terreau .................................................................................................18
Figure 13 : Salle de germination ..........................................................................................19
Figure 14 : Germe de Trifolium repens, Festuca nigrescens, Taraxacum officinale, Plantago
media, Agrostis capillaris, Trifolium pratense, Prunella vulgaris et Achillea millefolium le 17
mars 2009 ............................................................................................................................20
Figure 15 : Dimension des pots et hauteur de remplissage des matériaux pour l’expérience 1
.............................................................................................................................................22
Figure 16 : Répartition des plantes dans un pot. En haut, exemple de monoculture de
Plantago media, en bas, exemple de communauté (chaque couleur représente une espèce)...22
Figure 17 : Bloc expérimental contenant les monocultures (numéros de 1 à 8) et les
polycultures (lettre C) avec traitement de fertilisation ..........................................................23
Figure 18 : Arrangement des blocs dans la serre ..................................................................23
Figure 19 : Granulés d’engrais azoté ...................................................................................24
Figure 20 : Dimension des pots et hauteur de remplissage des matériaux pour l’expérience de
combinaison .........................................................................................................................25
Figure 21 : Séparations empêchant la compétition racinaire ................................................25
Figure 22 : Répartition des individus dans les pots lors de suppression de compétition
racinaire...............................................................................................................................26
Figure 23 : Bloc expérimental contenant les combinaisons de deux espèces avec traitement de
compétition racinaire. ..........................................................................................................27
Figure 24 : Disposition des blocs dans la serre. ...................................................................28
57
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
9.2 Tableaux
Tableau 1 : Calendrier d’ensemencement .............................................................................20
Tableau 2 : Combinaisons des huit espèces ..........................................................................26
Tableau 3 : Calendrier expérimental ....................................................................................29
Tableau 4 : Indice relatif de compétition (RCI) avec et sans fertilisation ..............................39
Tableau 5 : RYP moyen pour les huit espèces lors de compétition racinaire .........................48
Tableau 6 : RYP moyen pour les huit espèces lors de suppression de compétition racinaire .49
Tableau 7 : Scores cibles et voisins lors de compétition racinaire.........................................50
Tableau 8 : Scores cibles et voisins lors de suppression de compétition racinaire .................50
9.3 Graphiques
Graphique 1 : Longueur maximale moyenne des feuilles ......................................................31
Graphique 2 : Nombre de feuilles par plante ........................................................................32
Graphique 3 : Biomasse moyenne par individus des espèces (de haut en bas et de gauche à
droite) Trifolium repens, Festuca nigrescens, Taraxacum officinale, Plantago media, Agrostis
capillaris, Trifolium pratense, Prunella vulgaris et Achillea millefolium. .............................36
Graphique 4 : Indice relatif de compétition avec et sans fertilisation ....................................40
Graphique 5 : Biomasses de l’espèce Trifolium repens avec et sans compétition racinaire ...43
Graphique 6 : Biomasses de l’espèce Festuca nigrescens avec et sans compétition racinaire
.............................................................................................................................................43
Graphique 7 : Biomasses de l’espèce Taraxacum officinale avec et sans compétition racinaire
.............................................................................................................................................44
Graphique 8 : Biomasses de l’espèce Plantago media avec et sans compétition racinaire ....45
Graphique 9 : Biomasses de l’espèce Agrostis capillaris avec et sans compétition racinaire 45
Graphique 10 : Biomasses de l’espèce Trifolium pratense avec et sans compétition racinaire
.............................................................................................................................................46
Graphique 11 : Biomasses de l’espèce Prunella vulgaris avec et sans compétition racinaire 46
Graphique 12 : Biomasses de l’espèce Achillea millefolium avec et sans compétition racinaire
.............................................................................................................................................47
Graphique 13 : Scores cibles et voisins lors de compétition racinaire (à gauche) et lors de
suppression de compétition racinaire (à droite) ....................................................................51
58
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
9.4 Annexes
Annexe I : Exemple de hiérarchie pour une communauté de plante (Engel et Weltzin, 2008) 64
Annexe II: Plantes dominantes et subordonnées sur le site des Amburnex .............................65
Annexe III : Plantes dominantes et subordonnées sur le site de la Frétaz ..............................66
Annexe IV : Nombre de bloc à ensemencer et de graine à planter .........................................67
Annexe V : Schéma de plantation des espèces dans les communautés de l’expérience de
monoculture vs communauté.................................................................................................68
Annexe VI : Caractéristiques du schiste contenu dans l’engrais azoté...................................71
Annexe VII : Masses brutes en gramme des espèces de l’expérience de monoculture vs
communauté .........................................................................................................................72
Annexe VIII : Masse moyenne par individu des huit espèces dans l’expérience monocultures
vs communautés....................................................................................................................84
Annexe IX : p-value de l’expérience de monocultures vs communautés .................................85
Annexe X : Masses brutes en gramme des espèces de l’expérience de combinaison ..............86
Annexe XI : Masse moyenne en gramme des huit espèces dans l’expérience de combinaison 94
Annexe XII : p-value de l’expérience de combinaisons ..........................................................96
59
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
10 Références
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62
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
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Edition du Renouveau Pédagogique Inc., 1995
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KEDDY P.A., Competition, Kluwer Academic Publishers, 2ème édition, Dordrecht, 552 pp.,
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MADIGAN Maichael T., John M. Martinko, Jack Parker, Brock biology of microorganisms,
Pearson international edition, 5ème edition, 1019 pp., 2003
MOROT-GAUDRY Jean-François, Assimilation de l’azote chez les plantes : aspects
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RAVEN Peter H., Ray Franklin Evert, Susan E. Eichhorn, Jules Bouharmont, Biologie
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VAN DER MEER Pieter , Conseil de l’Europe, Impact écologiques potentiels à long terme
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10.4 Cours
BUTTLER A., Ecologie numérique, partie 3, 2008
63
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Annexe I : Exemple de hiérarchie pour une communauté de plante (Engel et Weltzin, 2008)
Plante cible
Andropogon Dactylis Festuca Lespedeza Plantago Solidago Trifolium
Andropogon 19 ± 2 14 ± 5 2.3 ± 1.4 13 ± 5 18 ± 7 8±6 1.5 ± 0.5
Plante voisine
64
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
65
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
66
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Expérience de Expérience de
combinaison polyculture
Total individu
1152 1728
nécessaire
Total 2880
Total individu
144 216
nécessaire par espèce
Total 360
Nombre de Nombre de
bloc à planter graines à planter
Trifolium repens 720 1440
Festuca nigrescens 900 1800
Taraxacum officinale 720 1440
Plantago media 900 1800
Agrostis capillaris 900 1800
Trifolium pratense 720 1440
Prunella vulgaris 900 1800
Cardamine pratensis 900 1800
Achillea millefolium 900 1800
Total 7560 15120
67
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Abréviation Couleur
Trifolium repens TR
Festuca nigrescens FN
Taraxacum officinale TO
Plantago media PM
Agrostis capillaris AC
Trifoilum pratense TP
Prunella vulgaris PV
Achillea millefolium AM
I-F-M1 I-NF-M1
TO PM AM AM TP TP TP TR PV PM TO AM
AC AM PV PV PM AC AC TO TR PM TR PM
FN TP FN PV TO FN AM FN AC AC AM FN
TR TR PM AC TO TR FN PV TO PV TP TP
I-F-M2 I-NF-M2
TP AC TO TR AC PV PV AM PM PV AM TR
PM TP AM PV AM TO AC TR TO AC FN TO
TR AC AM FN PM PV PM PM TO PV AC TP
TR FN TO TP PM FN TP AM FN FN TR TP
I-F-M3 I-NF-M3
FN PM AM TP PM TR FN TP AM TR TO PM
FN TO TR TR PV PV AC AM AM AC TP TR
AC TO TP AM FN PM AC FN PV PM TO PV
AC TO AC TP AM PV PV PM TP FN TO TR
I-F-M4 I-NF-M4
PM FN TP AM PV TP FN PV AC PV TR AM
TR FN TR AC AC TR TO TP AM FN AM PM
AC PV AM PM FN AM TR AC TO FN TP PM
PV TO PM TP TO TO PM TR AC TP TO PV
I : Bloc numéro 1
F : fertilisation
NF : Pas de fertilisation
Mx : Communauté x
68
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
II-F-M1 II-NF-M1
AM AM PV TP AC FN PM PV AC AM TO FN
AC TP TO PM TR TO FN AM AC PM TP PV
FN AC TP FN TR PV TR TO TR AM TP AC
TO PV AM PM PM TR TP PV TO FN PM TR
II-F-M2 II-NF-M2
FN FN AM PV FN TR AM AM AC PV TP PM
PM TO PV TR TO TP TR FN TP AM TR FN
PM TR AM TP PM TP PV FN PV PM AC AC
AC PV AC AC AM TO TR TP TO TO TO PM
II-F-M3 II-NF-M3
AC PV TR PV TR AM PM TO TP PV AM TO
AC PM TR FN PM TO FN TR PM TR AC FN
PV FN TO TO AC AM PV TP PM TR AM PV
TP TP TP AM FN PM AC AC FN TO AM TP
II-F-M4 II-NF-M4
FN TO AC PV TP TR TR TR TO AM PM TP
AC TR TO AM TO TP AC FN PV PV TO AM
PV PV PM TR FN AM FN AC PM AM TP TP
PM AC PM FN TP AM TO TR FN PM PV AC
II : Bloc numéro 2
F : fertilisation
NF : Pas de fertilisation
Mx : Communauté x
69
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
III-F-M1 III-NF-M1
TO TP TR PV AC PM PM TO PM FN AM TP
FN AM PV FN TR AM TO TP TR AM TR TR
TO PM TP FN TP AC PM PV FN TP AC PV
TR AM TO AC PV PM TO PV FN AC AC AM
III-F-M2 III-NF-M2
TR FN TO AM PM TP AC TP TR AC PM TO
PM TP FN TR PV AM TP PM TR PV FN FN
PV AC TP TO FN AC TP TO FN PM PV TO
TR PM AC TO PV AM AM AM AC AM TR PV
III-F-M3 III-NF-M3
AM TR PV PM AM TO FN TO TP AC PM PV
AC TR TP PV AC TR TR TR TP AM TO FN
TO AM FN FN TO TP TR PV AM AC TO AM
TP PM FN PV PM AC FN PM PM AC PV TP
III-F-M4 III-NF-M4
TP FN AC PM PM FN AC TR PV AC TR FN
PV TO TP PV TR TO TO TO AC AM PM AM
AM AM TR TR AM AC AM PV TP TP FN PM
FN TP PV AC PM TO TO TR TP PM PV FN
70
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Silicium (SI) 15 - 20
Calcium (Ca) 07 - 08
pH 6.8 - 6.9
Densité 975 g
71
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Bloc I :
Monocultures non fertilisées:
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
I-NF-1 I-NF-2 I-NF-3 I-NF-4 I-NF-5 I-NF-6 I-NF-7 I-NF-8
12.60 6.77 7.64 5.66 9.90 13.69 7.68 12.50
6.08 15.62 14.17 6.74 9.39 16.07 6.94 13.02
11.22 10.80 10.40 2.42 9.71 - 5.51 11.59
9.59 - 10.07 6.48 10.58 - 3.46 -
- - - 4.19 - - 4.33 -
- - - 3.94 - - - -
- - - 5.45 - - - -
Poids total 39.49 33.19 42.28 34.88 39.58 29.76 27.92 37.11
Poids d'une plante 1.645 1.383 1.762 1.453 1.649 1.240 1.163 1.546
72
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
5.66 1.75 2.20 1.23 7.82 6.45 1.41 7.13
I-NF-M2 - - 6.08 - - - - -
- - 3.66 - - - - -
Poids total 5.66 1.75 11.94 1.23 7.82 6.45 1.41 7.13
Poids d'une plante 1.887 0.583 3.980 0.410 2.607 2.150 0.470 2.377
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
5.60 0.52 6.78 1.43 7.22 1.90 1.63 5.54
I-NF-M3 - - 5.99 - - - - -
- - 6.52 - - - - -
Poids total 5.60 0.52 19.29 1.43 7.22 1.90 1.63 5.54
Poids d'une plante 1.867 0.173 6.430 0.477 2.407 0.633 0.543 1.847
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
3.40 1.50 10.78 0.83 3.90 1.51 0.90 2.56
I-NF-M4
- - 9.07 - - - - -
Poids total 3.40 1.50 19.85 0.83 3.90 1.51 0.90 2.56
Poids d'une plante 1.133 0.500 6.617 0.277 1.300 0.503 0.300 0.853
73
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Monocultures fertilisées:
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
I-F-1 I-F-2 I-F-3 I-F-4 I-F-5 I-F-6 I-F-7 I-F-8
5.95 11.17 10.67 5.86 9.10 9.37 8.32 12.16
8.04 8.87 6.38 6.26 10.04 6.39 6.41 16.75
7.35 11.00 8.60 9.32 9.37 6.99 6.83 3.87
8.19 - 10.39 9.86 6.02 5.70 11.24 7.53
8.48 - 8.74 6.64 8.20 5.68 - 8.10
8.15 - 6.54 5.70 13.60 5.09 - 8.99
6.99 - 9.99 - - 5.55 - -
5.39 - - - - - - -
Poids total 58.54 31.04 61.31 43.64 56.33 44.77 32.80 57.40
Poids d'une plante 2.439 1.293 2.555 1.818 2.347 1.865 1.367 2.392
74
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Communautés fertilisées :
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
5.88 0.81 20.75 2.66 8.31 1.96 0.30 4.92
I-F-M1
- - 18.03 - - - - -
Poids total 5.88 0.81 38.78 2.66 8.31 1.96 0.30 4.92
Poids d'une plante 1.960 0.270 12.927 0.887 2.770 0.653 0.100 1.640
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
4.58 0.71 12.33 2.63 4.73 - 0.32 3.89
I-F-M2 - - 13.64 - - - - -
- - 12.66 - - - - -
Poids total 4.58 0.71 38.63 2.63 4.73 0.00 0.32 3.89
Poids d'une plante 1.527 0.237 12.877 0.877 1.577 0.000 0.107 1.297
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
8.51 1.23 10.48 2.28 4.99 4.46 1.20 3.37
I-F-M3 - - 10.73 - - - - -
- - 8.44 - - - - -
Poids total 8.51 1.23 29.65 2.28 4.99 4.46 1.20 3.37
Poids d'une plante 2.837 0.410 9.883 0.760 1.663 1.487 0.400 1.123
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
0.68 1.05 10.96 1.47 8.79 4.07 1.72 5.30
I-F-M4 - - 8.52 - - - - 5.36
- - 9.00 - - - - -
Poids total 0.68 1.05 28.48 1.47 8.79 4.07 1.72 10.66
Poids d'une plante 0.227 0.350 9.493 0.490 2.930 1.357 0.573 3.553
75
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Bloc II :
Monocultures non fertilisées:
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
II-NF-1 II-NF-2 II-NF-3 II-NF-4 II-NF-5 II-NF-6 II-NF-7 II-NF-8
2.97 18.22 1.66 2.11 1.67 4.47 9.17 2.45
5.23 6.33 0.37 0.02 1.60 6.89 7.55 2.05
7.33 - 0.44 2.07 1.75 7.08 5.49 0.75
5.82 - 1.51 1.18 1.96 6.31 4.14 0.96
4.84 - 3.09 0.96 2.03 7.67 6.19 1.60
5.66 - 1.32 0.20 0.98 9.52 2.67 0.73
5.80 - 1.44 0.95 3.41 - - 2.47
- - 1.07 1.86 0.94 - - 0.76
- - 0.46 1.04 0.17 - - 3.23
- - 0.78 0.86 1.46 - - 0.87
- - 1.19 0.54 0.15 - - 0.83
- - 1.27 1.39 1.63 - - 3.48
- - 2.53 1.32 1.40 - - 0.46
- - 1.82 1.25 2.13 - - 3.02
- - 0.70 - 1.58 - - 1.80
- - 1.75 - 1.44 - - 2.06
- - 1.45 - 2.60 - - 1.50
- - 1.80 - 1.00 - - 1.11
- - 1.74 - 0.07 - - 1.10
- - 0.62 - 1.80 - - 2.80
- - 2.12 - 0.94 - - 1.20
- - 0.98 - 2.35 - - 0.92
- - 2.07 - 1.82 - - 0.59
- - 0.29 - 1.09 - - 0.81
Poids total 37.65 24.55 32.49 15.75 35.98 41.94 35.21 37.55
Poids d'une plante 1.569 1.023 1.354 0.656 1.499 1.748 1.467 1.565
76
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
1.32 0.70 6.49 0.50 1.87 2.49 0.16 2.97
II-NF-M2 1.04 0.47 8.97 0.14 2.59 1.05 0.03 1.45
0.81 0.35 - 1.17 0.68 0.58 0.20 1.63
Poids total 3.17 1.52 15.46 1.81 5.14 4.12 0.39 6.05
Poids d'une plante 1.057 0.507 5.155 0.603 1.713 1.373 0.130 2.017
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
1.58 0.51 3.46 1.72 3.66 0.86 0.17 0.48
II-NF-M3 0.57 0.28 9.18 0.46 1.57 0.86 0.26 0.88
1.61 0.40 7.27 - 2.31 - - 3.31
Poids total 3.76 1.19 19.91 2.18 7.54 1.72 0.43 4.67
Poids d'une plante 1.253 0.397 6.637 0.727 2.514 0.574 0.142 1.557
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
6.12 1.00 10.35 1.55 4.79 3.76 0.74 2.79
II-NF-M4
- - 6.33 - - - - -
Poids total 6.12 1.00 16.68 1.55 4.79 3.76 0.74 2.79
Poids d'une plante 2.040 0.333 5.560 0.517 1.597 1.253 0.247 0.930
77
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Monocultures fertilisées:
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
II-F-1 II-F-2 II-F-3 II-F-4 II-F-5 II-F-6 II-F-7 II-F-8
1.16 22.43 1.38 1.09 1.45 3.14 1.97 10.01
1.31 15.39 1.87 1.27 2.00 1.34 7.47 5.68
2.60 - 3.63 0.98 3.59 1.04 4.21 4.75
1.71 - 3.20 1.69 2.18 1.03 5.18 10.58
1.18 - 7.99 2.72 2.08 2.55 3.68 7.19
4.25 - 3.47 0.68 3.06 0.86 5.41 5.32
1.50 - 1.25 0.29 1.12 1.88 4.73 5.73
3.26 - 0.11 2.09 1.41 1.69 - -
1.99 - 0.45 1.57 4.11 2.17 - -
3.06 - 0.92 1.91 2.14 0.78 - -
3.12 - 3.80 2.02 2.82 1.06 - -
1.63 - 20.86 1.87 1.35 2.33 - -
1.58 - 6.77 1.89 1.23 2.02 - -
1.50 - 1.29 2.35 2.28 0.16 - -
1.76 - - 0.89 2.17 0.69 - -
1.37 - - 1.71 8.39 1.53 - -
1.09 - - 1.07 10.42 1.60 - -
1.06 - - 10.37 - 2.29 - -
0.52 - - - - 1.19 - -
0.82 - - - - 2.93 - -
0.58 - - - - 1.20 - -
5.21 - - - - 0.93 - -
- - - - - 2.69 - -
- - - - - 3.60 - -
Poids total 42.26 37.82 57.00 36.46 51.82 40.70 32.65 49.26
Poids d'une plante 1.761 1.576 2.375 1.519 2.159 1.696 1.360 2.053
78
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Communautés fertilisées :
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
4.19 1.29 11.25 2.77 6.13 2.42 1.62 3.39
II-F-M1 - - 5.84 - - - - -
- - 6.56 - - - - -
Poids total 4.19 1.29 23.65 2.77 6.13 2.42 1.62 3.39
Poids d'une plante 1.397 0.430 7.883 0.923 2.043 0.807 0.540 1.130
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
2.99 1.96 8.74 1.97 5.11 2.03 1.69 5.20
II-F-M2 - - 7.21 - - - - -
- - 14.44 - - - - -
Poids total 2.99 1.96 30.39 1.97 5.11 2.03 1.69 5.20
Poids d'une plante 0.997 0.653 10.130 0.657 1.703 0.678 0.564 1.733
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
2.28 0.47 9.52 0.86 2.14 0.90 0.78 0.68
II-F-M3 2.18 0.39 2.98 0.26 3.02 0.77 0.24 1.41
1.42 0.83 9.09 0.10 3.07 1.17 0.59 0.33
Poids total 5.88 1.70 21.59 1.22 8.23 2.84 1.60 2.42
Poids d'une plante 1.960 0.566 7.197 0.406 2.743 0.947 0.534 0.807
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
0.98 0.09 16.64 0.23 0.54 1.13 0.08 2.46
II-F-M4 1.76 0.11 6.94 0.55 1.27 1.27 0.26 0.46
0.35 0.16 9.36 - 1.38 0.57 - 0.56
Poids total 3.09 0.36 32.94 0.78 3.19 2.97 0.34 3.47
Poids d'une plante 1.030 0.120 10.980 0.259 1.062 0.989 0.112 1.158
79
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Bloc III :
Monocultures non fertilisées:
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
II-NF-1 II-NF-2 II-NF-3 II-NF-4 II-NF-5 II-NF-6 II-NF-7 II-NF-8
2.97 18.22 1.66 2.11 1.67 4.47 9.17 2.45
5.23 6.33 0.37 0.02 1.60 6.89 7.55 2.05
7.33 - 0.44 2.07 1.75 7.08 5.49 0.75
5.82 - 1.51 1.18 1.96 6.31 4.14 0.96
4.84 - 3.09 0.96 2.03 7.67 6.19 1.60
5.66 - 1.32 0.20 0.98 9.52 2.67 0.73
5.80 - 1.44 0.95 3.41 - - 2.47
- - 1.07 1.86 0.94 - - 0.76
- - 0.46 1.04 0.17 - - 3.23
- - 0.78 0.86 1.46 - - 0.87
- - 1.19 0.54 0.15 - - 0.83
- - 1.27 1.39 1.63 - - 3.48
- - 2.53 1.32 1.40 - - 0.46
- - 1.82 1.25 2.13 - - 3.02
- - 0.70 - 1.58 - - 1.80
- - 1.75 - 1.44 - - 2.06
- - 1.45 - 2.60 - - 1.50
- - 1.80 - 1.00 - - 1.11
- - 1.74 - 0.07 - - 1.10
- - 0.62 - 1.80 - - 2.80
- - 2.12 - 0.94 - - 1.20
- - 0.98 - 2.35 - - 0.92
- - 2.07 - 1.82 - - 0.59
- - 0.29 - 1.09 - - 0.81
Poids total 37.65 24.55 32.49 15.75 35.98 41.94 35.21 37.55
Poids d'une plante 1.569 1.023 1.354 0.656 1.499 1.748 1.467 1.565
80
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
1.32 0.70 6.49 0.50 1.87 2.49 0.16 2.97
II-NF-M2 1.04 0.47 8.97 0.14 2.59 1.05 0.03 1.45
0.81 0.35 - 1.17 0.68 0.58 0.20 1.63
Poids total 3.17 1.52 15.46 1.81 5.14 4.12 0.39 6.05
Poids d'une plante 1.057 0.507 5.155 0.603 1.713 1.373 0.130 2.017
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
1.58 0.51 3.46 1.72 3.66 0.86 0.17 0.48
II-NF-M3 0.57 0.28 9.18 0.46 1.57 0.86 0.26 0.88
1.61 0.40 7.27 - 2.31 - - 3.31
Poids total 3.76 1.19 19.91 2.18 7.54 1.72 0.43 4.67
Poids d'une plante 1.253 0.397 6.637 0.727 2.514 0.574 0.142 1.557
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
6.12 1.00 10.35 1.55 4.79 3.76 0.74 2.79
II-NF-M4
- - 6.33 - - - - -
Poids total 6.12 1.00 16.68 1.55 4.79 3.76 0.74 2.79
Poids d'une plante 2.040 0.333 5.560 0.517 1.597 1.253 0.247 0.930
81
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Monocultures fertilisées:
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
II-F-1 II-F-2 II-F-3 II-F-4 II-F-5 II-F-6 II-F-7 II-F-8
1.16 22.43 1.38 1.09 1.45 3.14 1.97 10.01
1.31 15.39 1.87 1.27 2.00 1.34 7.47 5.68
2.60 - 3.63 0.98 3.59 1.04 4.21 4.75
1.71 - 3.20 1.69 2.18 1.03 5.18 10.58
1.18 - 7.99 2.72 2.08 2.55 3.68 7.19
4.25 - 3.47 0.68 3.06 0.86 5.41 5.32
1.50 - 1.25 0.29 1.12 1.88 4.73 5.73
3.26 - 0.11 2.09 1.41 1.69 - -
1.99 - 0.45 1.57 4.11 2.17 - -
3.06 - 0.92 1.91 2.14 0.78 - -
3.12 - 3.80 2.02 2.82 1.06 - -
1.63 - 20.86 1.87 1.35 2.33 - -
1.58 - 6.77 1.89 1.23 2.02 - -
1.50 - 1.29 2.35 2.28 0.16 - -
1.76 - - 0.89 2.17 0.69 - -
1.37 - - 1.71 8.39 1.53 - -
1.09 - - 1.07 10.42 1.60 - -
1.06 - - 10.37 - 2.29 - -
0.52 - - - - 1.19 - -
0.82 - - - - 2.93 - -
0.58 - - - - 1.20 - -
5.21 - - - - 0.93 - -
- - - - - 2.69 - -
- - - - - 3.60 - -
Poids total 42.26 37.82 57.00 36.46 51.82 40.70 32.65 49.26
Poids d'une plante 1.761 1.576 2.375 1.519 2.159 1.696 1.360 2.053
82
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Communautés fertilisées :
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
4.19 1.29 11.25 2.77 6.13 2.42 1.62 3.39
II-F-M1 - - 5.84 - - - - -
- - 6.56 - - - - -
Poids total 4.19 1.29 23.65 2.77 6.13 2.42 1.62 3.39
Poids d'une plante 1.397 0.430 7.883 0.923 2.043 0.807 0.540 1.130
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
2.99 1.96 8.74 1.97 5.11 2.03 1.69 5.20
II-F-M2 - - 7.21 - - - - -
- - 14.44 - - - - -
Poids total 2.99 1.96 30.39 1.97 5.11 2.03 1.69 5.20
Poids d'une plante 0.997 0.653 10.130 0.657 1.703 0.678 0.564 1.733
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
2.28 0.47 9.52 0.86 2.14 0.90 0.78 0.68
II-F-M3 2.18 0.39 2.98 0.26 3.02 0.77 0.24 1.41
1.42 0.83 9.09 0.10 3.07 1.17 0.59 0.33
Poids total 5.88 1.70 21.59 1.22 8.23 2.84 1.60 2.42
Poids d'une plante 1.960 0.566 7.197 0.406 2.743 0.947 0.534 0.807
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
0.98 0.09 16.64 0.23 0.54 1.13 0.08 2.46
II-F-M4 1.76 0.11 6.94 0.55 1.27 1.27 0.26 0.46
0.35 0.16 9.36 - 1.38 0.57 - 0.56
Poids total 3.09 0.36 32.94 0.78 3.19 2.97 0.34 3.47
83
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Fertilisation :
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media
Masse moyenne Ecart-type Masse moyenne Ecart-type Masse moyenne Ecart-type Masse moyenne Ecart-type
[g] [g] [g] [g] [g] [g] [g] [g]
Monoculture 1.634 0.060 1.177 0.186 1.583 0.209 1.252 0.525
Communauté 1.232 0.264 0.444 0.074 5.603 0.681 0.462 0.124
Pas de fertilisation :
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media
Masse moyenne Ecart-type Masse moyenne Ecart-type Masse moyenne Ecart-type Masse moyenne Ecart-type
[g] [g] [g] [g] [g] [g] [g] [g]
Monoculture 1.949 0.428 1.342 0.214 2.526 0.139 1.716 0.170
Communauté 1.282 0.391 0.364 0.068 10.405 1.194 0.747 0.182
84
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Signification des codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
85
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
9.68 - - - - - - -
I-C-1/1
8.10 - - - - - - -
I-C-1/2 4.07 3.40 - - - - - -
I-C-1/3 3.82 - 9.10 - - - - -
I-C-1/4 14.34 - - 3.98 - - - -
I-C-1/5 5.66 - - - 5.89 - - -
I-C-1/6 4.45 - - - - 6.77 - -
I-C-1/7 7.83 - - - - - 2.25 -
I-C-1/8 6.93 - - - - - - 6.01
I-C-2/2 - 7.42 - - - - - -
I-C-2/3 - 1.34 7.54 - - - - -
I-C-2/4 - 2.06 - 7.89 - - - -
I-C-2/5 - 1.90 - - 3.86 - - -
I-C-2/6 - 1.69 - - - 4.55 - -
I-C-2/7 - 3.59 - - - - 6.88 -
I-C-2/8 - 2.83 - - - - - 6.12
I-C-3/3 - - 7.94 - - - - -
I-C-3/4 - - 8.01 1.02 - - - -
I-C-3/5 - - 5.81 - 1.20 - - -
I-C-3/6 - - 6.45 - - 1.99 - -
I-C-3/7 - - 6.76 - - - 2.15 -
I-C-3/8 - - 8.83 - - - - 2.71
I-C-4/4 - - - 5.96 - - - -
I-C-4/5 - - - 3.81 5.68 - - -
I-C-4/6 - - - 3.56 - 6.49 - -
I-C-4/7 - - - 7.58 - - 2.38 -
I-C-4/8 - - - 4.50 - - - 5.01
I-C-5/5 - - - - 9.74 - - -
I-C-5/6 - - - - 5.81 2.25 - -
I-C-5/7 - - - - 7.37 - 5.13 -
I-C-5/8 - - - - 6.79 - - 3.98
I-C-6/6 - - - - - 13.39 - -
I-C-6/7 - - - - - 2.96 5.10 -
I-C-6/8 - - - - - 2.54 - 1.88
I-C-7/7 - - - - - - 9.24 -
I-C-7/8 - - - - - - 4.06 6.09
I-C-8/8 - - - - - - - 10.37
86
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
I-NC-1/1 10.30 - - - - - - -
I-NC-1/2 6.54 3.34 - - - - - -
I-NC-1/3 8.52 - 2.89 - - - - -
I-NC-1/4 9.29 - - 5.30 - - - -
I-NC-1/5 6.03 - - - 6.69 - - -
I-NC-1/6 5.53 - - - - 5.73 - -
I-NC-1/7 7.04 - - - - - 8.35 -
I-NC-1/8 6.76 - - - - - - 5.98
I-NC-2/2 - 7.11 - - - - - -
I-NC-2/3 - 1.47 6.17 - - - - -
I-NC-2/4 - 3.40 - 6.12 - - - -
I-NC-2/5 - 1.82 - - 3.30 - - -
I-NC-2/6 - 2.74 - - - 3.03 - -
I-NC-2/7 - 3.94 - - - - 5.53 -
I-NC-2/8 - 3.23 - - - - - 5.77
I-NC-3/3 - - 6.94 - - - - -
I-NC-3/4 - - 7.89 3.86 - - - -
I-NC-3/5 - - 4.85 - 3.38 - - -
I-NC-3/6 - - 4.14 - - 2.37 - -
I-NC-3/7 - - 5.22 - - - 3.11 -
I-NC-3/8 - - 4.65 - - - - 2.22
I-NC-4/4 - - - 9.18 - - - -
I-NC-4/5 - - - 4.37 10.02 - - -
I-NC-4/6 - - - 2.96 - 8.19 - -
I-NC-4/7 - - - 2.68 - - 8.29 -
I-NC-4/8 - - - 3.11 - - - 5.37
I-NC-5/5 - - - - 12.99 - - -
I-NC-5/6 - - - - 6.75 2.82 - -
I-NC-5/7 - - - - 8.15 - 3.20 -
I-NC-5/8 - - - - 2.75 - - 3.19
I-NC-6/6 - - - - - 4.24 - -
I-NC-6/7 - - - - - 7.82 3.33 -
I-NC-6/8 - - - - - 4.14 - 4.77
I-NC-7/7 - - - - - - 7.94 -
I-NC-7/8 - - - - - - 3.19 5.76
I-NC-8/8 - - - - - - - 10.15
87
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
II-C-1/1 7.00 - - - - - - -
7.72 3.07 - - - - - -
II-C-1/2
9.13 - - - - - - -
II-C-1/3 1.14 - 6.12 - - - - -
6.63 - - 5.19 - - - -
II-C-1/4
8.00 - - - - - -
II-C-1/5 1.68 - - - 5.83 - - -
II-C-1/6 7.72 - - - - 7.99 - -
II-C-1/7 7.66 - - - - - 4.88 -
II-C-1/8 2.02 - - - - - - 3.09
II-C-2/2 - 4.16 - - - - - -
II-C-2/3 - 1.04 11.59 - - - - -
II-C-2/4 - 3.27 - 7.10 - - - -
II-C-2/5 - 2.20 - - 8.59 - - -
II-C-2/6 - 5.41 - - - 2.56 - -
II-C-2/7 - 3.72 - - - - 8.45 -
II-C-2/8 - 2.67 - - - - - 1.55
II-C-3/3 - - 10.87 - - - - -
II-C-3/4 - - 5.41 1.44 - - - -
II-C-3/5 - - 7.55 - 2.42 - - -
II-C-3/6 - - 10.85 - - 0.78 - -
II-C-3/7 - - 8.05 - - - 2.12 -
II-C-3/8 - - 7.41 - - - - 1.85
II-C-4/4 - - - 10.74 - - - -
II-C-4/5 - - - 3.71 7.13 - - -
II-C-4/6 - - - 5.69 - 9.36 - -
II-C-4/7 - - - 4.02 - - 6.60 -
II-C-4/8 - - - 2.35 - - - 8.21
II-C-5/5 - - - - 11.53 - - -
II-C-5/6 - - - - 9.83 6.15 - -
- - - - 3.66 - 7.29 -
II-C-5/7
- - - - 7.93 - - -
II-C-5/8 - - - - 7.25 - - 4.25
II-C-6/6 - - - - - 11.17 - -
II-C-6/7 - - - - - 8.90 3.17 -
II-C-6/8 - - - - - 3.17 - 6.03
II-C-7/7 - - - - - - 17.43 -
II-C-7/8 - - - - - - 7.79 4.34
II-C-8/8 - - - - - - - 11.48
88
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
7.54 - - - - - - -
II-NC-1/1
12.35 - - - - - - -
II-NC-1/2 7.87 3.71 - - - - - -
II-NC-1/3 2.37 - 4.99 - - - - -
II-NC-1/4 2.62 - - 2.54 - - - -
II-NC-1/5 10.70 - - - 7.01 - - -
7.46 - - - - 5.60 - -
II-NC-1/6
6.28 - - - - - - -
II-NC-1/7 5.33 - - - - - 5.25 -
II-NC-1/8 6.43 - - - - - - 5.82
II-NC-2/2 - 8.44 - - - - - -
II-NC-2/3 - 1.59 10.12 - - - - -
II-NC-2/4 - 3.01 - 4.41 - - - -
II-NC-2/5 - 3.11 - - 9.77 - - -
II-NC-2/6 - 1.83 - - - 10.42 - -
II-NC-2/7 - 3.69 - - - - 6.31 -
II-NC-2/8 - 4.18 - - - - - 4.70
II-NC-3/3 - - 11.30 - - - - -
II-NC-3/4 - - 6.66 1.74 - - - -
II-NC-3/5 - - 5.76 - 3.99 - - -
II-NC-3/6 - - 4.71 - - 0.73 - -
II-NC-3/7 - - 5.99 - - - 2.79 -
II-NC-3/8 - - 7.26 - - - - 3.02
II-NC-4/4 - - - 10.00 - - - -
II-NC-4/5 - - - 4.28 6.97 - - -
II-NC-4/6 - - - 3.82 - 5.86 - -
II-NC-4/7 - - - 5.72 - - 3.96 -
II-NC-4/8 - - - 3.77 - - - 5.84
II-NC-5/5 - - - - 12.99 - - -
II-NC-5/6 - - - - 7.67 8.40 - -
II-NC-5/7 - - - - 7.41 - 3.33 -
II-NC-5/8 - - - - 4.41 - - 3.46
II-NC-6/6 - - - - - 10.70 - -
- - - - - 8.16 6.73 -
II-NC-6/7
- - - - - 8.20 6.58 -
II-NC-6/8 - - - - - 8.16 - 6.73
II-NC-7/7 - - - - - - 12.93 -
II-NC-7/8 - - - - - - 3.69 5.95
II-NC-8/8 - - - - - - - 7.95
89
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
III-C-1/1 13.94 - - - - - - -
III-C-1/2 10.17 5.25 - - - - - -
III-C-1/3 1.75 - 8.07 - - - - -
III-C-1/4 7.29 - - 3.92 - - - -
III-C-1/5 9.21 - - - 9.42 - - -
III-C-1/6 3.07 - - - - 4.19 - -
III-C-1/7 4.50 - - - - - 4.92 -
III-C-1/8 2.65 - - - - - - 10.69
III-C-2/2 - 6.45 - - - - - -
III-C-2/3 - 0.66 7.75 - - - - -
III-C-2/4 - 3.64 - 6.18 - - - -
III-C-2/5 - 0.71 - - 9.46 - - -
III-C-2/6 - 4.16 - - - 7.64 - -
III-C-2/7 - 4.03 - - - - 4.98 -
III-C-2/8 - 1.85 - - - - - 4.88
III-C-3/3 - - 9.36 - - - - -
III-C-3/4 - - 10.89 1.24 - - - -
III-C-3/5 - - 4.92 - 3.12 - - -
III-C-3/6 - - 6.98 - - 1.60 - -
III-C-3/7 - - 6.90 - - - 1.10 -
III-C-3/8 - - 8.35 - - - - 1.40
III-C-4/4 - - - 12.27 - - - -
III-C-4/5 - - - 2.09 9.94 - - -
III-C-4/6 - - - 3.61 - 4.67 - -
III-C-4/7 - - - 4.30 - - 7.21 -
III-C-4/8 - - - 4.46 - - - 5.80
III-C-5/5 - - - - 10.53 - - -
III-C-5/6 - - - - 5.89 5.77 - -
III-C-5/7 - - - - 6.74 - 5.44 -
III-C-5/8 - - - - 6.98 - - 4.70
III-C-6/6 - - - - - 13.47 - -
III-C-6/7 - - - - - 7.32 4.21 -
III-C-6/8 - - - - - 3.06 - 8.20
III-C-7/7 - - - - - - 9.93 -
III-C-7/8 - - - - - - 6.07 5.51
III-C-8/8 - - - - - - - 7.90
90
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
III-NC-1/1 11.46 - - - - - - -
III-NC-1/2 9.62 2.33 - - - - - -
III-NC-1/3 3.15 - 5.82 - - - - -
III-NC-1/4 4.32 - - 2.33 - - - -
III-NC-1/5 6.13 - - - 7.23 - - -
III-NC-1/6 5.89 - - - - 4.50 - -
III-NC-1/7 6.28 - - - - - 5.35 -
III-NC-1/8 2.80 - - - - - - 3.77
III-NC-2/2 - 6.40 - - - - - -
III-NC-2/3 - 2.86 8.25 - - - - -
III-NC-2/4 - 4.23 - 5.14 - - - -
III-NC-2/5 - 2.69 - - 6.60 - - -
III-NC-2/6 - 2.84 - - - 5.29 - -
III-NC-2/7 - 4.07 - - - - 5.46 -
III-NC-2/8 - 1.68 - - - - - 7.17
- - 7.63 - - - - -
III-NC-3/3
- - 2.83 - - - - -
III-NC-3/4 - - 6.66 2.83 - - - -
III-NC-3/5 - - 7.63 - 2.22 - - -
III-NC-3/6 - - 7.00 - - 3.95 - -
III-NC-3/7 - - 8.00 - - - 2.98 -
III-NC-3/8 - - 5.85 - - - - 1.73
III-NC-4/4 - - - 8.47 - - - -
III-NC-4/5 - - - 4.58 6.17 - - -
III-NC-4/6 - - - 3.40 - 4.69 - -
III-NC-4/7 - - - 3.48 - - 6.00 -
III-NC-4/8 - - - 2.30 - - - 10.44
III-NC-5/5 - - - - 8.35 - - -
III-NC-5/6 - - - - 2.94 1.64 - -
III-NC-5/7 - - - - 5.59 - 3.99 -
III-NC-5/8 - - - - 5.03 - - 5.83
III-NC-6/6 - - - - - 14.03 - -
III-NC-6/7 - - - - - 2.58 7.80 -
III-NC-6/8 - - - - - 3.15 - 6.86
III-NC-7/7 - - - - - - 10.42 -
III-NC-7/8 - - - - - - 3.91 4.64
III-NC-8/8 - - - - - - - 8.77
91
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
IV-C-1/1 7.79 - - - - - - -
IV-C-1/2 13.65 2.98 - - - - - -
IV-C-1/3 1.64 - 6.33 - - - - -
15.24 - - 5.58 - - - -
IV-C-1/4
9.85 - - - - - - -
IV-C-1/5 5.83 - - - 5.52 - - -
IV-C-1/6 2.37 - - - - 4.33 - -
IV-C-1/7 8.99 - - - - - 4.30 -
IV-C-1/8 2.85 - - - - - - 9.26
IV-C-2/2 - 4.69 - - - - - -
IV-C-2/3 - 1.38 5.78 - - - - -
IV-C-2/4 - 3.18 - 7.24 - - - -
IV-C-2/5 - 2.03 - - 7.34 - - -
IV-C-2/6 - 3.32 - - - 8.12 - -
IV-C-2/7 - 4.70 - - - - 8.31 -
IV-C-2/8 - 5.53 - - - - - 3.13
IV-C-3/3 - - 13.34 - - - - -
IV-C-3/4 - - 7.44 0.84 - - - -
IV-C-3/5 - - 7.97 - 1.89 - - -
IV-C-3/6 - - 8.39 - - 2.13 - -
IV-C-3/7 - - 9.01 - - - 1.13 -
IV-C-3/8 - - 9.26 - - - - 2.09
IV-C-4/4 - - - 14.71 - - - -
IV-C-4/5 - - - 4.62 8.48 - - -
IV-C-4/6 - - - 6.78 - 4.52 - -
IV-C-4/7 - - - 6.36 - - 2.28 -
IV-C-4/8 - - - 4.32 - - - 3.65
IV-C-5/5 - - - - 10.71 - - -
IV-C-5/6 - - - - 8.80 6.64 - -
IV-C-5/7 - - - - 7.65 - 5.33 -
IV-C-5/8 - - - - 6.23 - - 5.40
IV-C-6/6 - - - - - 9.61 - -
- - - - - 9.58 3.49 -
IV-C-6/7
- - - - - 10.57 - -
IV-C-6/8 - - - - - 6.32 - 5.19
IV-C-7/7 - - - - - - 12.62 -
IV-C-7/8 - - - - - - 5.60 7.95
IV-C-8/8 - - - - - - - 8.82
92
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
IV-NC-1/1 10.09 - - - - - - -
IV-NC-1/2 3.68 1.52 - - - - - -
IV-NC-1/3 4.12 - 8.08 - - - - -
IV-NC-1/4 12.50 - - 4.14 - - - -
IV-NC-1/5 3.99 - - - 3.97 - - -
IV-NC-1/6 8.20 - - - - 8.44 - -
IV-NC-1/7 12.36 - - - - - 8.02 -
IV-NC-1/8 8.75 - - - - - - 5.97
IV-NC-2/2 - 6.60 - - - - - -
IV-NC-2/3 - 1.42 8.00 - - - - -
IV-NC-2/4 - 2.12 - 2.99 - - - -
IV-NC-2/5 - 1.12 - - 3.41 - - -
IV-NC-2/6 - 3.90 - - - 5.43 - -
IV-NC-2/7 - 4.30 - - - - 5.69 -
IV-NC-2/8 - 3.34 - - - - - 5.71
IV-NC-3/3 - - 7.73 - - - - -
IV-NC-3/4 - - 3.78 3.53 - - - -
IV-NC-3/5 - - 3.80 - 2.24 - - -
IV-NC-3/6 - - 4.24 - - 0.10 - -
IV-NC-3/7 - - 6.19 - - - 4.86 -
IV-NC-3/8 - - 5.10 - - - - 4.79
IV-NC-4/4 - - - 8.12 - - - -
IV-NC-4/5 - - - 4.88 8.91 - - -
IV-NC-4/6 - - - 4.42 - 1.80 - -
IV-NC-4/7 - - - 3.78 - - 7.71 -
IV-NC-4/8 - - - 3.56 - - - 6.56
IV-NC-5/5 - - - - 11.54 - - -
IV-NC-5/6 - - - - 3.67 3.73 - -
IV-NC-5/7 - - - - 8.02 - 6.52 -
IV-NC-5/8 - - - - 4.84 - - 7.22
IV-NC-6/6 - - - - - 4.37 - -
IV-NC-6/7 - - - - - 6.57 5.71 -
IV-NC-6/8 - - - - - 5.25 - 6.68
IV-NC-7/7 - - - - - - 12.66 -
IV-NC-7/8 - - - - - - 4.35 6.26
IV-NC-8/8 - - - - - - - 9.73
93
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Compétition racinaire :
Trifolium repens 2.907 1.286 1.838 0.533 3.703 0.714 2.334 0.422
Festuca nigrescens 5.593 2.736 2.840 0.759 4.083 1.224 3.551 0.352
Taraxacum officinale 1.044 0.593 0.553 0.167 2.594 0.577 0.568 0.130
Plantago media 7.669 3.667 1.519 0.341 3.969 1.131 2.730 0.922
Agrostis capillaris 2.798 1.540 0.855 0.339 3.281 0.720 1.779 0.530
Trifolium pratense 2.201 1.187 1.823 0.780 4.084 0.983 2.455 0.797
Prunella vulgaris 3.623 0.962 2.005 0.248 3.840 0.529 2.783 0.850
Achillea millefolium 1.806 1.120 1.610 0.799 4.231 0.397 1.954 0.521
Trifolium repens 3.333 0.922 2.910 0.935 2.044 0.629 3.631 1.701
Festuca nigrescens 3.656 1.230 2.859 1.317 3.578 0.807 1.960 1.000
Taraxacum officinale 1.079 0.407 0.813 0.303 0.813 0.295 1.006 0.273
Plantago media 3.904 0.912 3.130 1.126 2.309 1.327 2.834 0.957
Agrostis capillaris 2.657 0.184 2.601 1.000 2.899 0.502 2.291 0.310
Trifolium pratense 3.791 1.022 2.978 0.467 1.996 0.428 2.663 1.312
Prunella vulgaris 4.169 1.101 4.916 3.661 3.076 0.929 2.986 0.753
Achillea millefolium 3.406 0.216 1.886 0.860 2.940 0.768 2.411 0.398
94
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Trifolium repens 3.234 1.169 1.363 0.496 2.723 1.073 1.789 0.702
Festuca nigrescens 3.464 1.253 3.569 0.459 4.068 0.808 2.333 0.659
Taraxacum officinale 2.270 1.374 0.918 0.344 2.277 0.525 1.495 0.469
Plantago media 3.591 2.268 1.595 0.438 3.124 0.872 2.236 0.208
Agrostis capillaris 3.356 1.418 1.093 0.445 2.755 0.812 2.264 0.133
Trifolium pratense 4.170 1.895 1.414 0.424 2.511 0.671 1.825 0.311
Prunella vulgaris 3.876 1.575 2.000 0.127 3.175 0.588 1.958 0.645
Achillea millefolium 3.093 1.239 1.554 0.521 2.858 0.571 1.593 0.326
Trifolium repens 3.113 0.760 3.034 0.838 3.371 0.836 2.693 0.540
Festuca nigrescens 2.885 1.537 3.021 1.559 2.874 0.194 2.919 0.507
Taraxacum officinale 1.479 0.438 0.894 0.865 1.718 0.480 1.470 0.672
Plantago media 4.009 0.881 2.568 1.328 3.245 0.973 3.526 1.155
Agrostis capillaris 2.867 0.547 2.074 1.481 2.130 0.773 2.463 0.968
Trifolium pratense 2.629 1.152 2.084 1.212 3.769 2.130 3.130 0.498
Prunella vulgaris 3.646 0.590 4.166 2.900 2.747 0.581 2.826 0.353
Achillea millefolium 2.129 0.519 2.588 1.084 1.893 0.241 2.288 0.247
95
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
Signification des codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
96
Etude des interactions de compétition entre plantes subordonnées et dominantes
RYP :
Compétition racinaire :
Trifolium repens Festuca nigrescens Taraxacum officinale Plantago media Agrostis capillaris Trifolium pratense Prunella vulgaris Achillea millefolium
Trifolium repens - 0.9818398 0.8303137 1 0.9963457 1 0.9047876 0.9986733
Festuca nigrescens 0.9868597 - 0.554163 0.9976552 0.9289462 1 0.9999971 0.9985651
Taraxacum officinale 0.5191286 0.0001336 *** - 0.0000413 *** 0.2804099 0.4134974 0.0000647 *** 0.1433371
Plantago media 0.6773979 0.7669898 0.6560702 - 0.6714222 1 0.9404574 1
Agrostis capillaris 1 0.0089351 ** 0.994887 0.9625295 - 1 1 1
Trifolium pratense 0.9999955 0.9428068 0.5111738 1 0.82561985 - 0.9132437 1
Prunella vulgaris 0.9999994 0.9990409 0.6898381 1 0.3856764 0.9999998 - 0.999995
Achillea millefolium 1 0.762666 0.3290216 0.9972049 0.9908253 0.9997125 1 -
Signification des codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
97