Sunteți pe pagina 1din 62
PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS! Nouvelle Série N* 16-19 PRIX: 20 franes MARS-JUIN 1945 . QUATRIEME INTERNATIONALE Organe du Comité Exécutif Européen de la 4° Internationale LA PAIX QU'ILS PREPARENT —— SOMMAIRE Editorial. — Les dessous de Versailles, par Patrice. — Bilan de la «© Libération » en Europe, par N. Marc. — Le nouveau Versailles et la Révolution allemande, — Les Etats-Unis et la deuxiéme guerre mon- diale. — La stratégie du ravitaillement, par Charles. — Trois concep- tions de la révolution, par L. Trotsky. — Nouvelles de I'Internationale. “hh: ML «© D’un seul coup, la guerre a ramené 3 un équivalent de situa- tion coloniale presque 250 millions d’babitants du globe. Elle a fait rétrograder la Russie — dant on doit évaluer la population a 130 mil- lions environ —, l'Autriche-Hongrie, l’Allemagne et Ia Bulgarie, dont Ia population totale n’est pas inférieure & 120 millions, soit au total 250 millions d’étres qui vivaient dans des pays dont certains, comme Allemagne, sont au nombre des plus avancés, des plus éclairés, des plas cultivés, et ont atteint dans le domaine de la technique le point culminant du progrés moderne. » Par le traité de Versailles, a guerre imposa & ces pays des conditions telles que des peuples avancés ont été mis dans une situa- tion de dépendance coloniale, qu’ils ont été en proie a la pauvreté et & la famine, et se sont trouvés dépourvus de tout droit. Car ce traité les a liés pour plusieurs générations et lex a placés dans des conditions telles qu’aucune nation civilisée n'en-a jamais subies. Voici Fimage du monde que vous avez sous les yeux. Aprés la guerre, d'un seul coup, pas moins de 250 millions d’habitants du globe sont sou- mis & l'oppression coloniale, & V’exploitation bratale du capitalisme qui se vantait de son amour pour la pai. Il avait quelque droit de sen vanter, il y a cinquante ans, quand le monde n'avait pas encore été partagé, quand les monopoles n’exercaient pas encore leur pouvoir souverain, quand le capitalisme pouvait encore se développer dans une paix relative, sans conflits militaires atteignant des proportions colossales. » «Le traité de Versailles a si bien réduit !'Allemagne et un certain nombre d'autres pays vaincus que leur existence économique est matériellement impossible; privés de tout droit, les vaict dans une dégradation absolue, » ...Comme conséquence de tout cela, se eréent inévitablement et naturellement deux situations fondamentales, D’une part, la pau- vreté ct la ruine des masses se sont accrues de facon incroyable, pour 1 milliard 250 millions d’hommes, c’est-a-dire 70 p. c. de la population du globe: il s'agit des peuples coloniaux et dépendants dépourvus Joridiquement de tout droit et des pays sous « mandat », octroyés & des financiers-pirates. D’autre part, les nations vaincues ont été rivées & Vesclavage par le traité de Versailles ct par ces traités secrets qui existent en ce qui concerne la Russie — leur validité, il est veai, est aussi réelle que celle des chiffons de pupier attestant que nous devons tant et tant de milliards. Pour la premiére fois dans Phistoire mon- diale, nous nous trouvons devant um cas de brigandage, devant I’escla~ vage, la pauvreté et la famine, imposés 3 1 milliard 250 millions détres par un acte juridique, » (Rapport de Lénine au 2° Congrés de Internationale Commu- niste, le 19 juillet 1920.) NOUVELLE SERIE — No 16-19 2 MARS - JUIN 1945 IV' INTERNATIONALE Orgatle du Comité Exécutif Européen de la 4* Internationale TORIAL Les perspectives de paix impérialiste et nos taches en Europe. Le texte ci-dessous a éeé adopté par le Comité Exécutif Européen de la IV" Internationale qui ‘est réuni quelque part en Europe fin juin 1945. fantesque pour repariager le marché s0a- ton profit, s'est derdilé on raiton de In supé- Gconomique et militaire écrasante de ses 3, en raison aussi de la résistance des tanstes de VEurope’ oceupée. jostics optimistes émis & mt du nonveau carnage ce qui ‘concerne sa durée probable, wvions escorapté ie, et la réaction ‘que. nous at plus efficace, cette guerre, malgré malgré les couffrances sans précédont qu'elle a infli- yées aux masses, a duré beaucoup plus longtemps que la par Ia destruction adversaires. des masses, dirigée principalement contre cette ocet ‘pation. 2) Beaude tance victorieuse. ) Le politique des réformistes et surtout de In ‘burea atalinienne de TURS. communittes qui, mettant 2 profit Vinterdépendance des deux facteurs précédents, ont In Intte des « démocraties contre le fascisme 2, let ‘ont appelées B soutonir sans conditions [effort de guerce de 'URSS. ot sa résis- ‘© démocratique », ont saboté in fraternisation en. Alle= cont démoralis prolétariat allemand et Vont abandonné a LA SITUATION ECONOMIQUE EN EUROPE L'Europe sort de ls que jamais. Tous les _ prc Finternationale Commoniste admis 1 aprés Ja guerre de 1914-18, dans le cas capitaliste serait maintenu, i¢ trouvent justifigs: par Te manque de matitres premitres, da rendement de la mi yree, paz 'usure de” Voutilage. Ses ports sont détruits ainsi que Ia plus grande des moyens. de transport terrestres. ot mari~ enrichicsement apparent de la "état de Vagriculture européenne meillewr,. . La production agricole est en baisse manque d'engrais, de Les paysans, malgré In th de banque dépréciés, n'ont pu renowveler mi leur fetilage, ai leur cheptel, ni leur habitat. Les dépenses colossales de In guerre ont fi a Iabaissement extraordinaire du Z vt Goypdts, ecipriints), ot grice & un ‘ecdettement de celle-ci de SA 10 fois supérieur & celui de In. rare précidente, Le déatquilibre croissant entre In rareté des ses destinges & courrir les besoins des mass Bad at Jeg daptaise naproductives destinges & couyrir les besoin: de Ia guerre a abouti,i Ia dépréctation ealastropbique de la monnaie papier dans tous les ios ct & la Rautse verliginewse da colt 10 & 20 supérieur & celui de 1939 et 37R 6 fois supérieur Ala hausse correspondante saregistrée & la fin de la puecre 1914-1918. La guerre a signifié pour VEurope un gizanteegee saut en arriéve, Elle a énormément diminoé som ifique dans économie mondiale ct a strme in dépendance Geonomique par rt aux autres continents du globe et 2 parti- ceilier par rapport & Amérique, Des phénoménes de barbaric, tely que. la destrnc- i det forces. productives, Ia este tmas- sive, hypertrophic tyrannique de Tapparell bureau eyatigue, militaire et policier de Etat, Is perle de Vindépendance partielle ou totale de ations, viahles aient appares depuis la guerre de 1914. Durant cette guerre, ces phéaoméaes ont pris une ampleur cansidérable dans Ic’ monde calier et onl ja fait des pas décisifs, particulifrement en farope est incapable de se relever de ses roines, de sortir du chaos dans Tequal In guerre I’a plongée, LA SITUATION POLITIQUE EN EUROPE ‘Le rime politique des difféceats pays eurapéens cat en srande partie déterminé par le fait, soit de foccapation américaine et anglaise, soit de I'oceupn- tion russe, © Sans Taide effective des forces armées,impéria- Jors ‘da départ des troupes allemandes de faire fact dans les conditions Ies~moins favorablé qu'elle it jamais rencontrées, i In guerve civile. Cependant, In présence des Anglo-Américains. at des Rasséx a ex comme résultat de comprimer, de restrsindre et mame de briser (Gréce) le mouvemest insurvectionnel det manises ot de laisser le temps |e bourgeoisie nationale de reconstreire on partie 108 Propre appareil de coercition, police et eilitaie, Le politique des partis staliniens, dans lesquels se canalisa” en trés grande partie Ta radiealisotion a masses pendant Ia guerre, & cause de la résistance victoricuse des. asses sovictiques et de I'Armée Rouge, agissant dans le sons d'an apaicement de. In es, de In démoralisation ot de la confu ion idéotopiques des. masses, a grandement fi “cette évotution réactionnaire. Ai grice 4 l'action ‘ede ces deux facteurs, de la présence des armies, doccupation et de la politique de trahivon ‘dea partis staliniens; la bourgeoisie nationale a pu rélablir dans tous les pays des régimes qui tendent, 4 Vheure actuelle, & se rapprocher du type plus ow moins net da régime bonapartiste, appuyé surtout sur apparel militaire, policier et bureaueratique, Crest cette maniére « forte » de INTERNATIONALE illesions ds Meet dea imeaneae ds Kromlin, gue In poussée primitive dex pr, lors du départ allomandes, des formes de guerre civile, « && arrétée ‘ou réprimée. Tant dans in que dans la spktre d'nfluence reste, dans lesquelles VEarope se trouve pelitiquameal divisée, la ‘trangize est décisi _ Seale la France continue cralie politique, déj&. grarcmeat compro irmize apris In guerre de 1914-1918 on Europe, est aujourd'hui plas fictive que jamais. flere, menacce par In montée des masses, se verra foreée de freiner momentanément son évelution réae- tionnaire, en recourant & des concession: démocra~ tiques. Dans tous les bourgeoisie, plus ou moies onvertement soutenne par ter tuteure étran- ers, américains, anglais on russes, et prétextes, Des semblanis de. parlements, plas impuissants, plus Aécoratifa que jamais, existent i et [A pour le caractive arbitraire des gourernements bourgeois, Mais aucune question importente de Is vie dex peuples n'est plus. soumise & leur approbation, et ;fime capitaliste en Europe, uns tele dans aucun moment du En Itilie, malp st Hmocraliques des pays continue naize des inpéria Jes aspirations antimonarckiques masses, le régime pol le « triomphe > du plébiscite der- ting & restaurer la dictature royale. En France, de Gaulle, malgrdé le verdict catégorique dex Gections municipales condamnant sa_pol réactionasire, renfores le. curactire dioit © Assemblée Consultative » que pour pronencer ses discours commémoratifs, et lui annoncer ses déci« sions. En Allemagne enfin, Ia réédueation « démacra- tique > dup @ entreprise ‘par és sur Ia bate d'un régime militaire pillant les ‘ressources matérilles da pays et soumeltant 14 popt- lation & V'esclavag La burcaueratia sovi ante, In. plax absolutiats i fringe em. caste dor que ayant étrenglé en U.RS.S. mime toute organisation Iv" INTERNATIONALE et toute expres Ligue der masses, est par nature fneapable d/accorder b d'autres peuples les libertés qu'elle x étouffées dans son propre pay! ‘Le ségime eapitaliste des pay occupés par Ar= més Rouge subit actuellesent des. transformations, Liévolution dx: régime de tous les pays oceupés par VArmés Rouge et dans lesquels la tutelle russe tend & siinstaller d'une facon permanente (Etats Baltes, Pologie, Roumanie, Bulgsric, Hongrie, Yougo: une de VAutriche et de ['Allemagne) fonction d'une part de [a tendance de In bureau eratie soviétique & assimler Jour structure, et d'autre de la pression de Vimpérialisme et dé In bour- evisie nationale de ces pays. En tani que reposint sar ox aystime éeonoy at social opposé au systime capitalise, et em teat bénéficiaire de ce aystime, ln bureaucratic sovié- fique esanyera de transformer In rtrictare der, pays és 4 Vimage de som propre régime, | Diaulre part, subissant In pression de Vimpéri de Ia bourgeoisio nationale des pays occupés, pourra rialiser cette politique qu’ travers ‘des mouvement contradictoires et dex rect!s. Veffort de la bureaucratic soviétique dans ces pays, deat le domaine politique, éonsistera & ‘couche diri- recrutée parmi les éléments sociaux les plus eapables d'administrer peltiquenant et. éo- miquement cos pays seldu ses directives et ses clits. Dans ces pays migggs et plus ow moins étendue de Findustric) qui tendent so‘t a coopérer, soit 4 assimiler lear Sconomie & Viéconomie russe. Mais cette évolution économique progressive ne st base pas aur Vinitiative ot l'organisation démacratique » n'atténoe pas le degré de i finn, ne les litre jas de : Fétasmin aa oot Pevice Gent eoealal dela notion du secialisme Lz transformation ea marche dant les pa ea events parasitign ‘eratiques nationaux qui coopizent dans ckacun de ces ‘pays avee elle, LES RAPPORTS INTERNATIONAUX islet contradictions inter-impérialistes ot celles qui opposent les pays capitalistes & URS. aussi étendue et aussi rendu manifeste par toute Tévolulion. poli- fique réccate depuis « I'accord » fictif de Yalta, ext aa ame causes sulvantes : 2) le désiquilibre entre le développement esque du potentiel industriel ¢€ financier de in pendant fa guerre ot le rétré ment du marché mo b) l'sifaiblissement Geonomique de 'URS.S.,. qui see aujourd'hui Ia bureaucre Hendre aupsi sconomique 4 Steatégique sur une partie plus vaste du globo; ) Vappauvrissement et In dislocation de Vimpé- rialisme britannique comprim entre les Etats-Unis TURSS., qui le rendeat plus rapa Jes impérialismes vaincus ou plus faibles; 2) Pécroulement des ienpérialismes francais et it~ lien, aui teatent de s'accrocher désespérément i quelques débris de Jour ancienne puissance impé- ¢) les vivalités de toutes les petites nations cxpi- talistes reflétant leurs propres aniagonismes et coux des « Grandes Puissances ». ‘Cette expantion ‘ne_péut par conséquent se faite qu'aa détriment de toutes les autres puiteancer Giales, et par son ara elle est 1a cause le de la tension actuelle ion future inevitable, des Fivalités toujours plus accés su. marché mondial tonjours ? dium untagonisme de plus ant enire Y'ULRSS, et les Etats-Unis, op seulement A empécher one extension déle woe, mais aussi ct surtout A en ques. leur puissance économique, les Etats-Unis | projettent denserrer le monde par un ensemble d'er- iques, tele que TUNRAA,, «Food Agriculture Organization », le Fonds de ilisation, la Banque de reconstruction, le Conseil Sconomique de San Francisco avec ses annexes, ele, Appuyés sur une armée systime de bases terrestres, navales fine temps écidera da sort final du régime établi par Ia Réva- lution d'Octobre. La bureaucratic stalinienne a snct fi les intéréts de la révolution mondiale ot le je d'une économie étatisée et pla au wilien d'un monde capitalise. une fin eruelle & cette expe ir Ia guerre ipétialiste malgré.tes reculs, les concessions et les teahisoas de la Révelution, par lesquels. Staline x ‘cru pouvoir neutralizer Ia bourgeoisie mondiale. | La guerre a détruit en grande partie effort compli durant plusieurs années par les masses sovié- tiques pour In construction économique de URS. feta ramené cette dernitre brusquement on arriére. Pour que [économie russe ei nouvean, pour que ee relayement le recours & aide exclusive de Vimpérialieme amérienin, qui on prolterait pour dlr son indépendance, pour ave TURSS. te motte & Fabri de la pression de Timpé- - ine mondial, elle a batoja d’étendre sa base éco- La gueree a mi rience désastrewe, UURSS. a dd aa é Z 4 IV! INTERNATIONALE nomique et sa. zone de protection sur une échelle plus grande, tant en Europe quien Asie. Gependani, In stabilisation ot l'efficacié duse (elle expansion ne sont ‘possible: ea définitive que sur lx base d'une assimilation plus ou moins complite de Ia structure économique el sociale de ces. pays avec le structure de FURSS. Le bureancratie stalinienne difinitive For- cée d'entreprendre cette asbimi le le fra par Ja voie bureaucratique en tichant de créer dans ces pays une couche dirigennte bureaucratique, ct bom pas es 2 bagant sur V'sction des masses gécant elles~ radmes [a production, Mais cette tentative pose déja. le problime tout eatier du sort de Ix burcaueratie stalinitnne et de HWRSS. ' La ceGation et In coesistence d'un tel espace raste avec Timpérfaliema américain plas expansioniste que jamais, avec Vimpérialisme anglais ‘appawve, tous eux moins dieposés que jamais A eéder les débou- chés européens blogués auparavant par Y'impérialisme allemand, est impossible. Yautre art, Vextension en Enrope de la base &co- nomigue devia bureaucratic statinieane, tout en ren forcant ses sources de profit, augmonte ausai les pos- sibililés économiques et Te poids spécifique des mas- ner travailledser de TURSS. et dex autres pays de Vexpace rasse, qui asplrent, aprés tant de soul frances pendact la guerre, A un régime de bien et de Ibert ‘Ainsi la bureaucratic, stalinieane s8’tronvern ise & deux teadances, celle de Ja pression impétia~ it ve d'un. espace tel qu'elle ment, et celle des masses iatervenant plas éuergique- ment pour leurs jaliste prend le: dessus et que inienne recule, tout le systtme de ct planifige sera mis en danger dex muses en Amérique’ et en 16 des inmpérialismes de Washing ler empachent de Girecte contre 'U.RSS,, si In bureau de set posilions actuelles dans les pays sous 100 influence, In pouseée des masses vers le viritable contenu du sacialisme se fera bientét sentir, plus forte que jatuais, ct le régime de la’ bureaucratie, malgré échee, VURSS. plus que jamais au carrefour, ‘Mimpérialiome britannique, débiteur des’ Etats-U at de sex colonies, avec set export sa balance commorcisle en déficit, som empire ex Voutillage vic de la métropele, acct gie brutale aux rester de sex colo pour but de conserver (Empire, de tétablir la situa tion compromise de tx métropole sri tion des colonies ot & Ja participation ax pillage de | VAllesagne, et d'éviter la. wassa! rapport aux Etats-Unis, subit chaque j sisna | Sx politique’ qui consiste A jouer aur‘les ree las EistsUab; CAnglatere o¢ YOURS, dee dquiibres passazers Ini accordant | certains. profits rience de ['évolation de lx depuis fe pacte franco-sovidtique, les accords de Yalta, Ia conférence de San Francisco et 'aff de Syrie, montrent pede: arrangements entre les Grands Seo tive que sur son dos. a | prétendre 3 un réle indépendant quelconq Limpérialisme allemand a subi un ae com | plet, une catastrophe sans précédent dar Wune nation, L’Allemayne ruinée, retombée cee | ment de plusieurs décades om arriére, cst livrée | aujourd’bui au pillage le plus monstrieux qu'un pays | ait farsais sobi dans Tre capitaliste, LEurope, qui a perdu em VAllemagne détraite son ‘ostature conomiqhe, cherche A se relever de_ ses mines par Je pillage des vestes de sa propre sub- stance, Ce asi ae une par! Pinger aces macsti pe anelt gi reste dee: richessos de W'Allemagne, son de son outillage, et” surlout sa Vobjet de convoitives aussi sor- we, In, Hollande, ‘esptreal_résoudro Ia crise charbooniire et d'énergie, en géncral doat lies ‘ouffrent ot restaurer leur économie délabrée. par la guerre que grice au charbon de la Rubr et de Ia Sarre, extrait par ler mineurs allemands, et grice & tribution & chacun de cet pay: d'un pourcentaze ‘eelaves allemands. La bureaucratie. soviétique donne exemple’ en zréclamant et en appliqsant Ix premidte le travail forcé ‘du prolétariat allersand dé} sé sous le totalitire ¢’Hitler. je em partie jsquiicl derritre Ia facade de In Tutte commune «contre le fasciame », ne lninre deja concerze le caraclire de In période de « paix > qui commence. Le déroulement de la canféresce de Sax’ Francisca, Valfaire polonaine, Taccopaiox de FAiemagne, de VAntricke, de Trieste, les eesements de TAfrique | da Noed ct de tx Syrie montest Jia clafrement que Ce atest gas ia pais que préparent, les « Trois », nies et aux positions rendues libres par U'éerealement lax @ GQuabe » se ies « fing Grands x, mais Soot wae ede dee plan grandes menace, de Vimpérilisme allesand, frascais 2% alien ' IM" INTERNATIONALE 5 pérées que jamais, les contradictions entre le monde apilaliste cl espace que Ia. bureaucratic sovietique sit en train d'organiser sont plas sigués que. jarsi Le monde est dana ane impaste ot seule La Révol ion Socialiste ct Ia FédSration des Etats-Unis Socia- listes d'Europe et da Monde peuvent l'en sertir, LA SITUATION DU MOUVEMENT OUVRIER La situation du mouvement ouvrier en Europe est fonction : a) de occupation russe, b) de la destrac- tion de Allemagne, ¢) de occupation anglo- sxanne, d) du rile des partis stalniena. La fermentation évolutionnaire qui Ta situation di série de pays européens durant occupation nasie et surtout lors du départ dex. trow: peo allemandes, tels que la Pologne, In Hongric, 1a Roumissic, la Bolgaris, Ix Yougoslavie, coon axjourd'hui un temps d'arrét par le fait de Voccupa~ russe ct des réformes amorcées par la bur néceusaive aux mastes avant qv'elles concrétisent lour nouvelle expérience et avant qu'elled commenceat & voir claix dans les desscins bureaucratiques de Staline et de aes agences les partis. commanisies Un autre facteur! important qui conditions Ie éveloppement de tn crise révolationnaire en Europe, amplear el son rythme, eat le fit de la destrac- a partielle dee_prémisses. matérilles et humaines de la révalution allermande. La guerre en Europe, surtout sans ses demiers ‘ois, a eniiainé Ia destruction brusque. et presque complite de armature industrielle de "Allemagne, elle a détrait ses villes, ses. ports, tes moyen: de transport. © Un certain re humaine n'est pas moins atteinte. L'Al- perdu un pourcentage énorme de sm force mascoline sur les champs de bataille, un autre pour: contage énorme se trouve en caplivité. Oo ne pest plus compter sur Faction révolution: du prolétariat allemand avant que !x vic matt me 6 réorganite ‘an Allemagno et avant que tions de prisonniers allemands ne refrou- at Tour place dans Péconomie national La présence des armées anglo-saxonnes en Alle: magne, en Belgique, en Italie et on Grice constitue um antre factear qui comprime le libre développement de 4a crise révolutionnaire. Hy 0 enfin le fait de Vimportance des partis staliniens, dans leaqacls “ee canalise encaze en tres grande partic Ia radicalisation des masses, ef dont la politique consiste & exploiter leur influence sur les masses pour appuyer ler mancuvres de la politique Gtrangire de "Ut . ible de ces facteurs fait que Ia crite révo- futionnaire en Europe n'a pas esicore atteint Vampleur ct le degré de mitrissement escompté, Cependant les conditions objective: dans l'ensemble de [Europe et de monde sont tel i saci Te sort do la révolution, mais d'ane époque révolationnaire entire, qui secauera, outre Europe, les colonies, les Etats-Unis, le monde entier, ot dans laquelle lo Parti Révolutionnaice aura occasion de ¢ former, de Véduquer ot de vaincre. csane lh Les méilleures chances pour la révolution en Enrope existent actuclloseat ea abe ot bicntét ca France, Dans ces deux pays, I'Geroulement de lear: post- ins impériales, In raine de lear économie, ln hausse ifficultés du ravitallement, objectivement révolotion- naire ou pré-rérolutionnalre. En iy depuis Is « libération >, on assiste sant mouvement des masses qui, a haute- est catenins) Fa Angleterre, la adic ‘des masses’ est maanifeste et rapide ot Ia lectorale probable des travaillistes favorablement sup ensemble de la situation en Europe et dani le monde. ré la politique da parti ata exeds burenneratiques, avant et vents de décembre, et par son manque de contenu de claie a provopé une vive réaction dans Jes milieux paysams ct méme dans classe ouvritre, le prolétariet se regroupe dans orgasisations ayndicales In chert de fe, passe 4 une ample action revendicative, En Espagne, enfin, i) est hors de doute que la chate de Franco, de n'importe quelle facon qu'elle interviense, marquera le commeacemient dune crise révolutionnaire qui aura i son avantage lexpérience révolotionnaire passie et In situation international NOS_TACHES- Si ls tyiomphe fiaal de Ia révolation, malgzé les conditions objectives favorables, es constructio: préalable dun Intionnaize, qui présuppose & som tot des masses de Jforbite stalinienne, ot si cette spective eal cacore Jointaine, par sera’ un indescriptible cauchemar injustices et gue derriére leur suffisance ils Sont rongés par une crainte nerveuse de la réyolution socialiste. Car ils l'ont déja prouvé une fois, En 1917, ils faisaient les memes belles promesses, ils affectaient Ia méme confiace mals, une fols assurés que leur ‘systiéme dexploitation humaine avait travs les Secousses historiques d'aprés-querre, tls confer Saient entre eux, dans des Histoires savantes et des Mémoires & tirage limité, ce que vral- ment ils faisaient et sentaient & Versailles. Au moment ot ils commencent & noys déverser de nouveaux flots d'hypocrisies. leurs propres paroles, qui donnaient le démenti & leur hypo- ‘risie de 1917, sont d'une grande utllitt pour somprendre et démasguer- leurs mémes men- songes d'aujourd'bui. Les buts des* hommes de Versailles étaient moins de « signer lapaix > que 1) d'éeraser I'Union Soviétique ; 2) d'empécher une révolution sdcialiste en Allemagne vaineue ; 3) diéteangler la Hongrie soviétique : 4) de_briser Jo revolution et d'aider ta contre-révolution ailleurs ; 5) de repartager te monde selon les revendi- cations des trois impérialismes: les plus forts. (1) Rose M. Stein: « MiDay », New-Yorie, 1936, p. (2) «< Woodrow Wiinon and World Seitiement = Lombré de I'U.R.S.S. Ge fut !Octobre russe qui — en semant muti- neries et miécontentement dans toutes les ar- mées, gréves et manifestations dans tous les arrigees — mit fin & la premiére guerre mon- diale, Les négoctations de Versailles se fai- salent sous la grande ombre projetée a tra- vers IHurope' par le nouvel Etat ouvrler : Ie-erainte qu'il ne se stabilisat hantait les délé- quési leur préeccupation centrale était de Vécraser avant quill n'entrainat & 1a fois vain- queurs et vaineus dans la révolution socialiste. Le choix méme de Paris refléta ce fait : le colonel House, éminene’. grise de Wilson, con- fessa plus tard Wilson. ct_ mol étions. d'accord gic. la Suisse tail te meilleur endrolt pour It Cone ftcence. Mots apes Bye arrive Pads, fal ‘appris que fa Suisse #att menacée da’ Bol chesienie, et oa a dteige oil ne serait pas udiciets’d’y tenlr la Conterence Mime terzigre les bafonnettes de leurs pro- pres armées, ces messieurs n'étalent pas tres rassurés. House pressa toute la procédure du ‘Traite « avant, comme il lexprimait, que le monde entier ne tombe dans Yabime du bol- chévisme > (1), Dans son Journal, il écrivit le 22 mars + Sorivleie aeeek oe resin oly. Ee Ronmrie stem ay “ateomeer Hae cance tree aera Sanaa a et fos Tan aden era ter yaar rams Gtingetle peut Vatlumer. (1bid.) Les témolgnages ne manquent pas. Ray Stannard Baker (2) dit aussi DLE: crebiene sine’ eizna ane Terence ie Pac Wea peotond on. ae peal ignite Eun tare, one tae mals tre du tout représentés 4 Paris, les Seite che Gettin Waieer Ele ‘iments ic pole chaque uments tiene Bae Herbert Hoover. tout occupé de ses missions de ravitaillement anti-bolchéviques, déclara ca- tégoriquement deux ans plus tard que 128, Written from his Uhpublistied and Personal Material >, New-York, vol. 1, p. 64 ‘toute a poltigue amerigaine “pendant liquidation de UArmistice était de conte filer de tout son pouvole a empéciier a MEurope ne ueviente bolekevique (3) La Conférence de Paix La Conférence qui commienca ses travaux le 42 janvier 1949 réunit lex plénipotentiaires. de vingt-sept nations. Mais pour enlever aux pe- tites nations toute influence “sur les decisions, on-établit immédiatement un Conssil des Dist Pour les infdmtes vraiment importantes, cela mime dtalt trop public et trop hasardeux: les: principaux impérialismes créerent un Consell des Quatre, «< les Quatre Grands 3 (le paral Ielisme avec San Francisco saute aux’ yeux). Se réunissant confidentictlement. avec seule- Hignt un sécrétaire, ces ¢ Quatre Grands + pri- parérent en secret la paix qui allait « aholir > Ja guerre. Bien que les Boleheviks, dis Je lendemain de Ja prise du pouvoie. aient réclaié’ une con- férence pour établir une paix universelle sans amnexions ni indemnités, la Conférence de Paix. il va sans dire, exclut les représentants sovietigues, tandis que fes Russes blancs pul- lulaient @ Paris. Boris Bakhmetiev teur établit lie perinanence, utilisant les crédits de 325,500,000 dolliars accordés a Kerensky par Jes EU. Le VI* des Quatorze Points de Wil- son disait : . Evacuation do tous tee territoires: mises oi raglemen, de toutes ies’ questions tou, + Guan ta Ruste de nature 4 garaniin Ia Coopération la melfieure st la pits ire dee Autfes nations du monde, en i) dennant ja possIbAte pleine ct entiere de ddterminer de Fagen ‘Indepentante son propre develappe: ment politique, et dev onturs, & Pasture) Wan. decuell sinstre dont. la soeiets den ations orex soi¥ ies Tauittons de, So Fopre choiss et, pits quem neevell, toute Bide aussl git ie aursit besoin et quelle Sésirevait: Le traitement accorde, aan" Ruse He par tee uatlonseswuts dane lee mots i venit_sera tm prcuve «acide > ‘de Teut Donne ‘votome, de teve “comprehension “de ‘ses_besoins indgpendamment de less pro- Dies intérets, et de leur syinpative:Iatctlc Reate et sai exotnine Six mois plus tard, Wilson mit en applica- tion cette homélie en envoyant des troupes amiricaines & Tassaut de [Union Sovietique. Comme disait la Note RedekeT'chitcherine, Gitant Vassarance hypocrite de « lalde » ete aide s'exprima dang Te fait que ifoupes tehecostgvagiey et bremtOt apres Yor propres troupet et celles Oe vou: allies Casayerent 4 Archangel, & Murmani et Gane Tertreme Orient’ iipayar | de foroe at Peuple russe fe Rouvemement dee onpres- Scum. Ceiscker, "pp. lik) 0 Mesures contre 1'U.R.S.S_ Dis le.12 décembre 1917, les Britanniques avaient arme Yes unités esthonlennes anti- sovictiques. Le 23 décombre, les impérialistes s'estimérent préts & partager le gateay en Rus- (5) Louis Fischer’ = ¢ The Soviets ii Woild Aifaica — A History. of Relations between the Soviet we World », 1990, p. 174, Toute Telérence nostrieure A Fischer se rapporte a Union andthe Rest ot cette ceuvre (4) Notez bien les termes. Acette dnte is Feaiice et WAugletgrre talent formellement les. teitltalres cosa: att, te tertttolce da Caucaee, PArmente, ih Georgiey te Kurdistan, Ls zone francaise: in Bessarable, 1'Ukral- ng ta Criae i A. Lek déperiscs serdnt sépariies ct edn | < tGlees pa iim oreane centrallaateus Water | alli. (Flasher, On ait, p. BSS.) Jusqicau milieu de Vété 1918, Wilson avait alloué 5 millions de dollars pour Fournitures dhiver aut ctvils dans le territoire russe oceupé par ies Alliés. Hl en envoya encore 5 millions {portés plus tard @ 8 millions) aux -armées tchécoslovaques, cohtre-révolutionnaires en. Si- bérie centrale; et il veilla & ce qu’elles recoi- vent encore 5 millions du War ‘Trade Board. Avent Ie micjuin 1918, és Britanniques et Jes Francais avatent débarque a Mourmansk, sutvis par les Amériesins, ct avaient avancé de 240 Kilométres en direction de Leningrad. Le Paolit, un débarquement allié a Archangel ren- versa le Soviet, établit un gouvernement bour- geols, et s(étendit aussi au sud et & Test En Septembre 1918, arrivézent 4,700 Américains» en renfort. En Stbrie, commencant tes opéra~ Hioas eh aont 1918, apres que les EU, la Grande-Bretagne, la Pronce, Mltalle et le Japon eurent convent denyoyer chaeun 7,000 ‘hom- mes, les Allies s'emparézent de. Vladivostok et de milliers de kilométres de chemins de fer menant vers In Russie. (Les: Jeponsis, trom- pant "leurs alliés, envoyérent 73,40) honimes, et appuyérent 1'Ataman Semenov! tandis: que les’ autres appuyerent Tamiral Koltchak.) Leg Frangais débarquérent 8 Odessa le 17 déceni- Ire 1918, aprts avoir prealablement denne Yordre aux Allemands de nen partir que juste savant lear atrivée, pour éviter un interrégne bolchivit, “Quelque temps asparavant, le 16 novembre, Bekou fut prise par la flotte mixte britinniquetuss: blanche (Denikin), dont Je vaissean pavillon portsit les stendards amérenin, ‘britanitique, francais ct tzariste. La Groncle-Bretagne, qui finaletnent await 184 mille homines seulement en Russie septentrionale, maintint des ttats-majors avec In plupart des chefs blancs et envoya généreusement des my- Néaniiclns on momme jes” cs EV"INTERNATIONALE _ nitions © ses~idépenses totales depassérent 460,893.00: dollars. Le Japon paya entre 291,600,000, et 340,000,000 de dollars. Les chif- fries des dépenses de In France ne sont pas con nus: mais. son action l'est bien. Tandis que Wilon déclamait des hypocrisies “Clemenceau, plus direct, ecrivit vers lo. debut de décembre au général Franchet d'Esperey, ‘dont les troupes. etivahissaient T Ukraine = Je Joes. el une: tetiee! qui pigaeite aa inh eieral pour Pisnle Wuleksvismme en Rusele dome te hat de prov chutes “(Retssdait de ane Hi décembre il précisa par-télégramme he. plan d'action des Alike eet de reatte er 4 ia tole Penceeslenient eeonomlle dea Tolchévixy ct ln. reorganisation de Pact par des 5 bres: L’Giiplot du mot '« économique > pour care iGriner des armées avangant par ie few et le fer doit etre attribué a la, célebre délicatesse francaise. Franchet d'Esperey. comprit: ‘Ainsi il est bien Cvident gue les © Big Four> dtaieat entidrement @accerd pour mettro. ou remot chapitre de Tordse du jour tn. destruc én toule do: |'Etat ouvrier - les seule points sur lesquels aly. avait des divergences d opi- ion furent lex misthodes et les héneficiatres. Granide Intervention » contre « Petite Intervention » ‘Hs commenctrent par une'mesure sur laquelle fous Jes quate furent d’accord : affamer YUR SS. on resservant encore le blocus. Ils for- eerent les feutres A couper mame Ja. quantite infime ‘de vivres quils laissaient passer vers TUbsion Soviétique, Ee meme temps, 1a. quantité de vivees que les E.-U, livratent & travers la Croix Rouge et les Missions Hoover & toutes Jes armécs blanches et aux territoires quils avaient occupés fut-beaucoup augmentée, En- suite Ies < Quatre is > se mirent au travail Travail sale. ot difficile, Fischer (pp. 162 ‘et seq,), en exbumant d'un obscur document du mat des E.-U." le compte-rendu de la pre- jore discussion importante dans le bureau de Pichon, ministre des Affaires: étrangtres de France, le 1 janvier 1519 entre Wilson, Cle- Pichon, Lloyd George. Balfour et révele Ia préeceupation principale de feos mossieuré= Sis poniosalent de, Te, Bolchbisy ar Vépiey eepondlt Lloyd George, Tenees! se “mullneralents. UWer wd Wecraser te Bolchtvisme par use force itsiee est une pure folie, Méme hada lank ogc fest Tait, gel oesupera. 1 Re ue Koltchake et Denikine », fut proninte de ses adversalres.’ Chi fens, Foch et les taiitaires. fenmlques.aettateat, tent ean Cae areata heateoup de “son sueces. politique, tigja ta qualité Intérteure Gee chet eussss ME) une entrepitee contee. les Boleneelie Fendvatt Vat enone renal cis. et l= ee dans. Tee Pe : augait un| Soviet ‘& Londres >. Pendant ta fate renaion Fl aster Le Président nt déctara u'll oe i pas elanné que le Tells des. troupes Hapoliies ot americaines de se. rendre: en Russie pour combattre les HOleneviks fot Fapulable ae fH auien renvertant te Bat. Uivisme, elles eisignalent We preparer le Felablisseaient dk tearlemie < “es soldats céfléchtseafent et elalent 1133 fntizuts = De-portout arrivaient & Paris des nouvelles. d's auto- des armées, d'éméu- tes dans les populations , sit Chimenceany selon. te reels offi aliens du Consel Hes Dis a Pai rier 118 = Le Rolchévienie'a'stendalt, tloavait enc i fee provinees haltiques, ctu moment me iis avorent fecit ie” tres mauyaises nowvelles cencemant. son extens dapest et Vieone. {halle aussi etait, mena tee Le danger dale probablenent plus fea 1A quten France. ‘Ste Bolehéviome, Grete sete repanda en Allemagne, traver” hit ‘Vauitiche vet in Hopgrie et sinst ga- Seats Italie, P'Borope se tranveralt en tace Sun grand ‘danger Alasl, i fallalt faire Guelawe chose contre te otehtviems. » Mais quo!, et comment? Car, méme avant de dépauiller le peuple sovidtique, lee impérlalistes etafent déjx en lutte au Sujet du butin. En dépit de accord cité plus haut. les Anglais et Jes Francais sempoi- gieient deja en Russie méridionale, Les Japo- ais mettaient un béton entre és jambes: de Koltchak parce quil était Vinstrument des autres Allies. Les Francais appuyaient Pet’ Hioura contre Denikine, qui servait surtout les Intéréts britaoniques. Et Ja simple mention du pétrole russe suffisait a faire sauter tous les Alliés & Te gorge Jes ums des auitres. Ils ne pouvaient pas davantage “se mettre daccord, sur le degré et la forme de Vinterven- Hon. ¢ Comme !e Sonnino l'a ‘sapposé >, dit Wilson pendant Ia méme réunion. « ils ‘ttaient tous repoussés par le Bolchévisme, et pour cela ils avaient dressé des hommes armés contre Jui, » Eh bien, ils a’avatent besoin que de 150,000 homities stirs pour écraser les Bol- chéviks éprouvés ; et ils avaient en principe le contréle sur des armées de millions d’hommes, Mais... mais... nulle part ils tie pouvolent trou- vvers ees 150,000 hommes, Et avec cela nous abordons la difference — a vraie et pas celle du mythe wilsonien repris par Rogsevelt — entre Wileon et certains des ‘autres. Les de Ja < grande intecven- tion =, dont le chef était Winston Churchill (substitut pour Lloyd George, parti en panique pour Angleterre pour.empécher Ia qréve géné- tale), oppuyé par Noulens et les ee Gtaient pour Fattague 3 outrance contre TUR. SS., source du bolchévisme, méme au risque de provoquer la révolution en Europe ‘acest €iait pour l'intervention prudente, pour Taide aux armées blanches, et pour Icolement de Vinfactign » par fs création d'un < cordon sanitaire =. Wilon, House et enfin Lioyd R IV* INTERNATIONALE “George. étaient contre Ia’ ¢ grande interven- tien 3. Pourguoi? Parce que, dit House. vy ing Invasion du territoire russe a’aurait mime effet que le renforcement dex Bol- ghévistes... Une nation se souleve invaria- biement pour Ja défense de som gouverne- fment codtre un envaniescur ctranger Us. étaient préts, cela va sans dire, a déci- mer la nation russe tout entiére s‘ils Je pou. valent, Mais entre temps, disstt en effet Lloyd George, nous serons pendus aux réverbéres de Londres et de Paris, La_tactique wilsonienne Wilson avait déja wu clair, et il était épou- vanté. Dans un discours a Billings Montana le 1] septembre 1919, il sécria = Je parle de la. Russie. N'avea-vous vu ais fapatin de etenige te ete gore Sous aviex até aves moi (en Europe). yous saurie? que ta peur de tout homme qul re ieehit en Esrope c'est que ce wal stttende leur ce psleonla court a travers toutes fes veines du monde, ¢t acus avons cree partout dans te mands’ des tovens de Ebeinfuniention tele que toutes Jes velees da monde ront ouvertes et que le poise peat Glreuler. La TS de jette dane les aire Le ile le murine sats i. mer, Las tart ies le dlscutent dane de petits groupes, le Rommes le diseutent ouvertement dane de Beanie gtoupes U0 ya de. apoires de mine meee parml Rous, “(Tome as p ¢ BP. Jour aprés jour, Wilson plaidait pour Tentrée des E-U. dans la S.D.N. pour arréter le bol- chévisme. Mais pas par la scule: force des armes. Il ne crat jamais & son propre « conte de fées », représentant Je bolshéviame comme Te produit de quelques, < agitateurs >. A Min- eapolis, le'9 septembre 1919, i déclara caté- goriquement : Le sang a été ve des" nations europe enfin les multitudes silencieusss, des kom lee se sont revelliées, et tis ont decide que, plutor que de voir cela recommencer, si 'eq gouvernements ne peuvent” pass lettre accord, ils détraifont. les gourer= nements. (Tome 1, p. 69.) Ging jours auparavant, it décrivit les révolu- tions comme Te produit d’e une eolere brolante gui ne peut éire supprimée... Les revolutions sont venues parce que Jes hommes savent quills ‘ont des droits et que ceux-ci sont méconnus. > La tactique de Wilson était: avec une main frapper partout ot cela était possible Ia révo- lution qui s‘étendait, avec l'autre estayer de aédulre les peuples qui souffralent de la Révo- Jution par la promesse démagogigue d'une véri- table solution dans le cadre du capitalisme. Wilson, sensible a°l'opinion publique, com- iiengait & sjinguiéter de T'effet ‘sur les. peuples alllés de Ja série de propositions de paix faites par les Soviets: et il saisit Appel a la Paty lancé par Litvinov a la veille de Noél 1918 pour proposer aux autres une tréve et lenvoi en Mleuves, Io: fleur a ete ddiruite, et (5) Par son acceptation, YUnion Soviérque ricurs, avec Intérét sous forme de matieres de bolsage, et auties; 4 discuter Tannexion det “Fischer, op. ‘cit, pp. 167-8.) VellA Jusqu’s quel ctselonk Four often fe temps de respirer pour eoffrit: & reconnaltre tes dettes des regimes de délégués de toutes les factions russes a Ja Conférence. Les Francais piqurent une crise de nerfs, Des Bolehéviks a Paris? — Mon Dieu, ils convertiratent Is Prance au bolchévisme ! Mais quand, le 12 janvier 1919,-Tehi eut encore une fois demandé aux Américains de < bien vouloir fixer un Meu et une date pour ouvrir des négociations de palx avec nos repré- Sentants », on chargea Wilson de préparer une réunion des factions russes, mais 2 grande dis- tance de Paris — disons dans: une ile égéenne ou & Prinkipo. Bien qu'on eat décidé d'inviter les délegués sovietiques, l'invitation, on ne sait pourquol, ne fut jamais trafismise. Mais le Soviet, en syant cu connaissance indirecte- ment, fut Ia seule des « factions » & accep- ter (5).:Ce qui n'empéche pas Wilson de dé- clarer phis tard, dans une communication offi- cielle au général blanc Keltchak, que le projet de Prinkipo- avait < échoué a cause du refus du -Gouvemement Sovietique ». Car Wilson était furieux d'ayoir échoué dans son projet, qui Gtalt basé sur Vidée qué les Bolcheviks refuse- ralent. Iul permettant de leur jeter la-plerre. Wilson envoya aussi une mission secréte ‘avec William le 22 féviier pour pro- poser Fimmobilisation dés divisions territoriales of elles étaient et le deésarmement des troupes Sovigtiques, en échange des vivres des Allis, Au moment du depart de: Bullitt, Armée Rouge paralssait inébranlable: mais € son retouf, les Blancs avancaient avec Koltchak vers la Volga et Moscou, et Wilson désavous Bullitt En effet, Kaltchak était devenu le grand esnoir des Alli¢s. A ses armées. les E.-UL verse- rent des quantités immenses de fournitures de Croix Rouge, de matériel dle chemin de fer et de stocks de guerre: Les baieaux du US. Ship- ping Board lui transportérent 260.000 fusils via Vladivostok. Un syndicat de banques (Baring Bros, de Londres ; Kidder, Peabody and Com- pany, de boston ; In Guarantee Trust Company et Ta National City Bank, de New-York) Sempressérent de Ini préter 38,000,000 de dol- lars. Mais il subit Ie sort de tous les « espoirs blancs »: il battit bient6t en retraite vers FQural devant l'Armée Rouge de Trotsky. Ees Alliés ne perdirent pas espoir. Ils don- nérent Vordte 8 leurs consuls A Helsingfors appuyer le gouvernement finlandais s'il aidait Koltchak par ufe attague simultanée sur Petro- grad. Plus tard ile firent fortement pression sur Ja Finlande pour quielle appuyat_une attaque de Yudenich sur la méme ville, Sous prétexte qu'il était necessaire de renforcer leit corps expéditionnaire pour lvacuer en toute sécurité (malaré Yoffre d'un armistice faite par lese Rouges). les Britahniques envoyerent des, ren- forts.& Murmansk puis, loin d'évacuer, is'lan- cérent une grande offensive pour effectuer tine jonction avec Kolichak. Les. forcer ne furent pas retirées de Sibérie jusquien aveil 1920, et ite corder- des concessions miniares, Par ies pulssances alliées: (Vole lu Lenine et Trotsky furent rete a talre: des. con- premitres; 4 erritolres russes méme alors les Japonais resterent. Comme instruments, les Alliés ne dédaignérent personne. utilisant non seulement des bandits ofdinaires comme Petliowra, mais leurs ¢ ennemis.> : TAr- mmistice et le Traits autoristrent les Allemands & mainteoir leurs armées dans les Provinces Baltiques de Ja Russie, & ne pas les retirer jus qu'a ce que <... les gouvernements. des princi- pales Puissances alliées et associées Testiment & propos, en tenant compte de Ia situation inté- Fleure de ces territoires », Fischer dit : Le eablnet bert 4 Berlin rendit voion- fiers Service aun Aes cane cette: allaire, + Eibiem awit setae ane partie de ses forces Fiéguliéres fatiguées (lire : « infectées 2), i fidaecalt les bataliions de volontatres: tere fillers de von der Golte Les mesures auxquelles les hommes d'Etat allies furent contraints par la logigue politique de leur but fondamental — la répression géné- Tale de Ja. revolution soctaliste. — dicta la carte stupide de l'Europe d'apnts-guerre, pré- para le terrain A Mussolini et Hitler, et mena tout droit a la deuxiéme guerre mondiale en une seule géneration. Winston Churchill préciéa trés franchement Jes sentiments des délégués & la Conférence de Paix, au moment de prendre leurs places sur le Volcan révolutionnatre < Quand. tes grandes” atganisations: de ce monde sont tendues AW dela. de Teur point se ipiure, leur structure s'éeroule sodvent par tous les ebtée Ata fois. (en Allema- Pac) tes artere fidelee furcnt valncues. au Rom ef demorstietes A Variiére. La marine, {igre et efficnes, s© muting. La cevolutlon explosion dans le plus ciselpline ct te plus dosiie. des Faats.. = Un tel spectacle enoseante I"bumanité; et ‘un 138, Sonne dane les Ofellies des. vain- leurs & Pieure weme de leur trlomphe (6) Le probléme allemand De l'autre cété du Rhin parvenaient en effet des échos. menacants. Méme avant Armistice, je colonel House était anxleux au sujet de Allemagne : le 30 octobre 1916, il etbla a ‘Wilson au sujet d'une conversation avec Clé- ‘menceau : Patirai soa attention sur Je danger de éctatne? te Boleheviswte en Allemaune,. #1 jes. termes ale TArmistice -etalemt trop ‘se ~Veress et sur Ie danger gui en. resulteralt _ pour Angleterre, la France #t Fltalle... (7) Les dirigeants allemands dtaient également ansiewx. House done ce nouveau témoignage pendant Jes négociations pour Armistice Je viens. de voir Fock, qui m'a:donné un prociseverbal (de Wentrevue 3) ‘idle aes alert gull dient auile sront bordés pat ie. Holghévisme ef nous ne tes dons pat Ish resister, et qu’eneulte sous Serons cnvahie. par le mame fleau. (idem, p. 138.) Et non sans raison. Le Parti Social-Démo- crate se trouvalt en face d'une montée révolu- (6) « The World Crisis , Londres, 1927, tome 1V, p, 540, (1) « Antlnate Papers of Colonel House 3, tome IV, « The Ending of the War >, pp. Revolution 1918-1919 », Standford, 1022, p. 75. ‘af the Peace Conference of Paris 3, 6° tomes, Londres, p. Hs, Toute référence posterieure a Termperiey 4€ rapporte 4 cette Guvre. © The German eA Histor (8) Ralph Haswell Lute (H.W. V. Tempertey, od. ote tone Ilr pre, toe 1 IV' INTERNATIONALE 13, tionnaire quill ne se sentait _guére capable d'en- diguer. Ses dirigeants retenaient les ouvriers en eflont : « Si rious faicons une révolution, YEntente arrivera pour Técraser! 2 Dis le 18 octobre 1918, un Manifeste du Comité Exé- eutif du Parti Soclal-Démocrate avait prévenu quung révolution < ne ferait que stimuler l'ap- pétit de conquétes de nos ennemis > — cette Tévolution étant précisément celle qui, commen- céc le 9 novembre, dogalt lever ces messieurs Su pouvoir gouvernemental, Quand les Con- seils d'Ouvriers et Soldats (Soviets) discutalent Ta forme de gouvernement 2 créer — af les Soviets garderatent le pouvoir ou s'ils le trans-” féreraient (comme ils Je faisaient fatalement) 4 une Assemblée Constituante — le Conseil Su- préme de Guerre Allié fit une déclaration tran- chante: il « ne mégocierait pas avec les repré- Sentants d'une seule classe — cest-a-dire avec fin gouvernement de soviets ouvriers > Du eGté social-démocrate, Scheidemann, préconi- sant une Assemblée Constituante 4 ia réunion du 19 novembre des Conseils 4 Berlin, prévint que: Entente ne reconnaltralt. pas une di ture (proltaricane) et ne Leveralt pas « le Diocus de Ia falm » pour un tel gouverne- ft ment. 51 es révolutionnalres falsaieat appel B'Vaide russe, unite allemande e'eero ralt et VEntente occuperait. Berlin avant uc. les Soviets alent pu alder te proléta~ tat allemand (8}, Aujourd’hhui la rodomontade favorite de la ‘bourgeoisie est : « Nous étions trop daux avec, leg Allemands: nous aurions dit marcher jus- qu’ Berlin, » Mais Ja raison veritable pour laquelle tls confiérent l'étranglement de Ia révo- lution aux Social-Démocrates au liew de mm cher eux-mémes sur Berlin, fut plut6t qu'ils avlent peur. Temperley (9). Yhlstongn brtan- nique officieux de le Conférence de Paix, con- fesse la vérite : Les troupes allemandes avalent té con- taminees par la propagande bolchévique pendant Vaccupation de ia Russie. Il pou Yalt ttre eat angereax de fale oc: euper I'Atlemagne révolutlonnaire par les troupes de IEntente. (Souligné par mous.) Churchill confirme au sujet des troupes bri- tanniques d'eccupation : ¢ Des ordres stricts et réitérés contre la « Fraternisation 2 étaient nécessaires. > (Op. cit.-tome V, p, 65.) Si les ‘Alligs Ssent actuellement occuper I'Allemagne. clest parce que la politique contre-révolution- naire de Staline leur parait une garantie contre Ja bolehévisation des troupes d'accupation. Les vivres comme arme politique Un des points principaix sur lesquels Jes Alliés eurent de grandes difficultés 8 se mettre daccord fut utilisation de lenvoi de vivees pour étouffer la révoluticn. Devait-on, par exemple, lever-Je blocus avant la signature’ du f B19. it Traité de Versailles? Temperley confesse-que la peur que lanarchle complete ra Gulsit si'des merures metitent pes. piece par ies Allis, meas a Winsertion ‘dane ‘VAscord de l'Armistice du tl novembre 1918 de Varticie NRVI, qul dit en eliet ues bien qu'on contiaust. tmalntente Te bidet #0 principe, lee “Allies. permetiratent le ra: vitaltement' de frAllcinenc cutest que celk paralteslt nécessaires (Tome'l, 9. 343) Les: différences d’opinion entre les ¢ Big Four > furent compliquées par une rivalité im- périaliste au sujet de la marine marchande alle “mands. Le 13 décembre 1918, quand on pro- rogea Armistice jusquiay 17 janvier, les impé- ialismes. alligs, malgré leur crainte de voir la faim amener le bolchévisme. stipulérent comme condition de Venvoi de wivres en Allemagae la ession de la marine marchande, Les capltalistes allemands Fefusérent, et la famine continua. On Warriva: pas & un accord avant le 13 mars, Une de ses conditions précisa 2 que tien (des vivres stipulés dans Vaccord) fe serait disiriie aux personnes’ sans em, fal “aia netsoanes. gel par leat Hoops de teavall tate, op. at, put) ‘Temperléy confirme nos soupcons quant au but de cette clause : Cette clause fut inséréeprincipalesicat dans le but Walder Ie gouvernement alles mand a empéshes Pustenslon des desordres Interledrs ea Allesiagnes., (Pome {tp ais) Le succés de cette tactique est constat® par Lutz: It est sigoifieatit que pientot apres tar fivee dul premier bateau de vinresy ta situa tion politique changer de facon detintiive et Mepuis ec temps, ‘elle s'est conciamment aiteliorge... Ia menace du Boichevisme et le danger de Wextensfon de V'anarehie de ('Al- Hemagae jusuu'aux cations aides subste- alent dussi lomutemps que Allemagne ves- tlt sans nourrfture, (Op cit, p. 119) Lofficieux Temperley confirme En fait, Ia situation en Allemagne était exirtmenieat dangereise. pendagt les_aisis Whiver ct au commencement Gy. printerips Giuse des explosians sporadiaues iame partout dans te pays, explo: menagalent We se developer’ ei Bolchévisme. ta poutiqae britannique et amiérteatne luk de fentorcer le gauverseeyant allemand existamt, et de le mettre 4 seme de’ restaurer 14 161 ef Vortze. On pent tire Gh toute verite que clest grice ane Auton fits Miliiaires britannigues, pertattenient A courant de t0" situation allenande, gas des stocks de vivres furent enyoyes en’ all Magne’ dés avril — probablement juste! a amps paur tauver le pays de Vanatchie et pout-étte Europe dune grave catastrophe (Tome tt, §. 413) Contre les ouvriers allemands, les’ capitalistes aalliés et allemands faisaient solidement bloc Pendant la préve générale de Ja Ruhr en avril 1919, Lutz révéle fn annoagant darrivée des envais. de vives de ta pact aes Alllés, le gouveine: mest (allemand) declare. que, giseant ‘sur Jes instructions des HY ne donneralt Hien aeetx qual continsafent a faire gee (Soutlgae par nous.) Lisffaire on arriva & son point culminant avec le fameux memorandum de Llayd George dy 95 mare 1919, dont los poscages essentiels miritent d'tire alts 5 i 2 IV" INTERNATIONALE 3 Senet Te ee eran aie dette eae estat’ acti, Cet Gee Aneta thse won ser & cate de Holmauenee Bag st seteteey fo ntlipetee ate Teoe Set de valhee ie nnd pent eB Seite ar a"Yores duehaedee cS Eerie ‘oe tae et tntatse. te Eat = flatts Meteo Mist dae ca fi8 ls Iimanate “de prety ar ater entsties | sbrrie Sedlement ‘peee ath 2 migea par taste esate ae ie sae tacistes (comouunistes), et 1'Allemagac wrest Bue encore mite. Boar cke spartacisme, (Mais FSrpument ie lee Sparacits tania et Ge Bonen ens ae eh aunt cele pete saber fecultat, ctest ‘Allemagiie de tiation intolerable ql Tula ete leguee ar la guerre. Us offrent ue liberer le Neue ple alteiand de ses dettes envers les Alice ft enivers see propres classes plus Henes. fis Iitl_pfirent te contrdie compiee de tus. pra- Pies affaires et tn perspective d'une. terre et dum ciel nouveaux. Crest vrat que le ffx sera lourd Il y auea deux ou trols ane anarchic, pevicdite deftucioh de sang, ta fin lit-terre jestera, le peupie rest tera, In plipart des nalsane et ‘dee usines Festeromt, et tes chemina de fer et lee. 101 tes resteront, et W'Allemagne, yagi te)ete Sc fardeaux, pourra lalre ui noiveat ste ia! eee a anae ree ie atee Grae des Bolchevistes Russes. Si cela arrive, Farid ad tats Gan aes ae eS usta naan Se ee iat Mest pas une fantaisie, $i nous sommes Be Pad n'y dela Pourquoi Allemagne a gardé des armes Au. sujet du désarmement lleniand, les < Quatre Grands > étaient aussi davis diffe: reats, Clemenceau et Terdicu etaient épouvan- tés par la grondeur de Vappareil militaire alle- mand. que Tardieu estima & presque un million hommes a Ja fin de 1919. Lloyd George et Wilson, au. coutraire.-insistatent sur Te fait que le capitalise allemand avait besoin de ses dimiers sion voulait empécher une révolution Socialiste. On avait limite I'Allemagne & une Reichswelr de 100,00) hommes. Mats on est matt la Reichswehr, bien quille ne soit jamais tombée en-dessous de 200,000, nettement insu. fisante. Temperley expliqua : : Lieterventoy active de. a. Relcbavh_ a Hecttiobraite, wale Woah gee a dee Sraeutes ce dex’ revolutions savalent. Mew Sinultanément dans Uiverces “regions; ts force (preserite par le Tete de Pay i serail pis sulileante pour éouiter le disor: ies partieuligrement’ si] fails! employer tine’ parile des troupes. sur'ts treatiere ie Mest! pour se garder contre une Invasion holchgviste. (Toine I, py 461.) ‘Ainsi les Alliés'permirent au capitalisme alle- mand de former dautres services, < spéclauy >. LT y.avatt ‘par. exemple la Sicherheltrpalize: Iv" INTERNATIONALE 1s (lus tard le noyau de la Gestapo hitlérienne}, formée précisément, comme nous informe Tem- perley, © pour le cas of la Reichswehr cesse- ralt Pete sire en résultat de la propagande politique de Textréme ghuche ». (Idem, p. 462,) Ty avait les Einwohnerwehren et les Zeit- freiwillige, qui, Temperley Tadmet ouverte gent, © furent tous formés pour le maintien de Tordre et comme gafantie contre les explosions spartacistess. (Idem, p, 132.) Il y avait une ‘organisation qui s'appelait la Technische Nothille, ou Coma Techalque dUrgence, ‘dane, te bat’ Wlatervenlr qual Aer ere stn ee perl tara pee ane tes greves’ (idem, p. 402) Ee il y avgit les divers Preikorps dé néfaste mémoire, dont la sauvagerie anti-ouvriere: for- ait les future lieutenants. d’Fitler, C’était ainsi que les Alli¢s frayaient le chemin & Hitler 4t a In douxieme guerre mondiale, Les Alliés détruisent les Soviets hongrois Le mot dordre de liberation des minorités ‘opprimées. de Tempire des Habshourg avait été Tun des plus’ populaires de la guerre point X de Wilson fut Les peuple de {'Autriche-Hongric, dont ‘aos: yosleas voir la place aauvegardée et assurge paral tes natipns, doivent recevoir ies pls rand, possibility de. evelopne™ ment autonome, * Et deux articles itmportants de ta Conven- tion Militaire entre les Alliés et la Hongrie signée le 13 novembre 1918, garantissent : 17. — Les Alliés miintersfendroat pas disns administration Interne tes alfalres" en Hongrle. is Les hostilités entre la Hongrie ot es Alliée sont termindes, Teo Telles furent les promesses; examinons leur exécution, Le réyolution du 30 octobre 1918 établic en Hongrie un Etat démocratique indépendant — précisément ce qui, selon leurs propres déclara- fons, avait été le but des Alligs. Néanmoins en janvier 1919, la Roum: envoya une armée, renforcée de Sénégalais frangais et conseillée par Franchet d'Esperey, pour occuper la Hon- grie jusqu’a la ligne Tosca fixée par le traite, allié sceret de 1916. Franchet d'Esperey rejeta brutalement. les protestations du preniier mi- Sate provellé, Karoly, ‘et passa les ames ivi ‘par les Hongrois selon les conventions de TAnnlstice aux Tcheques, aux Rounains et ‘aux Serbes gui envahissaient la Hongrie (10) Le Conseil Supréme consacra le fait accompli Te 21'Fevrier 1919 en établissant une ligne de démarcation ¢ proviseire » approximativement équivaiente 4 Vavance franco-roumaine. Le 20 mars, le Heutesant francais Vix informa Karolyi quion allait encore couper des régions magyates de le nouvelle démocratie hongroise. Karolyi, menace simaltanément par une vague comimuniste intériewre irrésistible, démissionna 4%) Cf Dauphin-Meunier = < Ln commune hongrotse et les” anarchistes >, Paris, 1926. en _faveur des soctal-démocrates, mais peu aprés le pouvoir passa aux soviets hongrois. Foch proposa Vattaque immédiate par les ‘Tehegues et les Roumains, pendant qua Con- stantinople les militaires francais établissaient wun blocus strict, Ce qui épouvantait le plus les Alliés c'était que les Soviets russes se prépa- ralent & eréer une diversion pour les Roumains par une attaque directe sur la Bessarabie ( FS Roomalnr veoslenr deiveler A TURES) et & pousser une colonne travers la Buco- vine jusqu’a 1a Hongele. Mais Varmée blanche de. Koltchak avec un énorme appui allié, déclencha une offensive importante dans la région du Volga, et les Soviets, accablés de dif- ficultés, durent abandonner leur plan. Toujours epouvantés, les Alliés, apres Iéchec d'une: mis- sion condulte par le général Smuts, permirent & Franchet d'Esperey de renouveler ‘invasion franco-toumaine Mais TArmée Rouge hongroise était autre chose que les troupes brisées de Karolyi. Elle repoussa Tarmée: tchéque, of les mutine- ries se multipliaient, du territoire hongrois, et entra en Slovaguie. Les Alliés étaient & demi paralyses par la peur d/aggraver les. choses. ‘Temperley donne ce témoignage : len qun. in’ Conseil Gas Quatty_ alten silat Golnt das taetructoase peak “ahvsn Gieseat un pity: dacion comalnee conus ia un ane eo, Gn weit fat Guerin Hanprie aU au aucneege aici Poach lrantstets ecroest pele ane: Coelbvagues at Waltgraes Ser cutee Btls on ef Eetine stale sn Ciroite comeluiest tion pendant ce temps, fait souvent at elena ¢ Grand: Gunter Ot aie cata ats ‘iF pote pac de bdurope, (rome, Mais surtout ils utilisaiont 'envol de vivres comme arme politique. L'importance de cette arme est évaluée ainsi par Temperley : Oa peut atliraer que la-etabilne de tous tae aouversemeite. pravicalis dtablls ot essayant de s'clablir pendant les premiers: Molde Igis, se, niesire eaitieeteat sur leur eapacité de procurer dex vivres a tour Peibies Dans ted esnalioet, perdi Gee ear neleneaty Onigeare Ne seat jonesceeilive (i phactutrene tenant (Taine, ps a0.) sakes Liagent de Hoover, Gregory, dirigeait la campagne des vivres. Cyniquement et sans miséricorde, il minait par étapes la Hongrle soviétique, comme I'expose Ie camarade Charles dans !'article qu'on lira plus loin. ¢ Entre-temps, les Alliés & Paris jouaient double et triple jeu avee Béla Kun. Mais les vraies intentions des hommes de Versailles devinrent claires Je 17 juillet, quand Franchet @'Esperey, agissant sur les instructions direc- tes de Paris, comme l'admet Temperley (Tome 1, p. 356), exigea la démission du gouvernement hongrois’ sous, peine de renou- veler Taction militaire, Les ¢vénements que Yon connait se déroulérent, l'armée franco-rou- itiaine fut victoricuse, et Béla Kun s‘enfuit. 16 IV" INTERNATIONALE Le gouvernement social-demoerate qui rem- plaga les Soviets fut renversé par des officiers réactionnaites, aidés par les Fi Qui etablirent un cabinet dirigé par Stephan Friedrich, un antisémite national-clértcal. Les socialdémocrates épouvantés, qui s'étaient at- tendus a étre récompensés pour leur abandon de Béla Kun. suppliaient les Alliés de restaures uh gouvernement démocratique. Mais Sir George Clark, plénipotentiaire du Conseil Su- préme Alig, préféra établic an nduveau gou- vernement avec Huszar. dans lequel tout le pouvoir eppartint en fait a Herthy. Soa pre- imier acte Fut de macsacrer 1,000 miliciens rou- ges qui avaient déposé Jeurs armes selon Fes Jois dela querré; puis il brola 15,000 livres de lx Bibliotheque Universitaire ; et enfin, il commenga une terreur blanche qui n'a guére 16 dépassée on sadisme. Entre 5,000 et 9,000 personnes — non seulenient des com- munistes, mais des social-democrates, des aus, ct des Juifs de tous les. partis — furent jolées, mutilées et abattnes dans unc des orgies les plus répugnantes de Vhistolre, Rose Wilder Lane, le biegraphe de Hoover, indique & quel point les Alliés étaient fiers de eur ceuvre ‘Crest Herbert Hoover Paris et son to me de’ conflance, te capltaine Gregory, Hirent ta contre-révolutton a Budapest ; iis fq tirent grace au pouvoir enorme qué lect dlonnait le controle des, vivres ct par un Maniement habile de Ja-situation politique. Bila Kan ct les Soviets. s'éeroulerent > Viene fit matntease. solldement par te secours.ainéricath et tes soldats america fo. Tehgcoslovaucle se. tint ferme, et Tue rope tut sauvee du Communisme. (e ‘The Making of Herbert Hoover >, p, 253.) Horthy, Vélu des Allies, s'empressa:de mettre en vigueur des lois qui rétablirent Ia flagella- tion, annulérent le partage des terres, abolirent toutese les, lihertés civigues, dtablirent les camps de concentration, fondérent une super censure, contraighirent les mineurs au servage et encouragéfent les pogroms; il essaya méme @mtroduire le travail obligatoire général. Agissant parallélement, un tribunal militaire frangais enveya 600 miliciens au Maroc ct en Algérie, et d'autres a la Guyane. Une. fois ces affaires arrangées, une Mission Militaire Inter-Allige arriva de Pari pour con- templér son ceuyre, Les instructions gu elle avait regues du Conseil Supréme:se terminaient par la déclaration : Que ces puissances n'ont pas le maindre désir dIntervenir dans tes affaires tnterleu= Yes de fe nation hongroise concernant. te GHoix de son gouvernement... (1). 5 Et ailleurs” Les ¢ Big Pour > voulurent faire de la Po- Jogne la clef de voite du systéme du cordon sanitaire, le tampon entre une Russie déja bol- chevisée et une Allemagne qui menacait de Ia ‘suivre, Un tel Etat me pouvait éire que réac- a 1 Ha fo mente de mission, Hionnairej/¢t une de ses premidres actions fut de se lancet dans une orgie de pogroms. L- Association de Secours Américaine, pous- sée par la Conférence de Paix, et se servant des fonds fournis: par “le Congres Américain, distribua en Pologne entre fevrier et aost 1919 plus de 50,000,000 de dollars de vivres. Son hut est avoué em ces termes ¢ Lé general Tasker H, Bliss et Le Ministee da acre. Halen insaferent om ann sion Gu" Woleherteme et aNvEr a (12) Si les Polondis fésisttrent & la pression des © Quatre Grands > qui es poussaient 4 frapper au moment de la phis grande faiblesce FUnion Sevistique, ce fiit seulement parce quills ‘avaient quune victoire totale des Blancs entrainerait la revendication de la réintégration. de la Pologne dans ta Russie impériale, Mai quand ce danger fut passé, les réac- tionnaires poloiais se firent un plaisir de réa-- liser les désins des hommes de Wersailles. Reje- tant les offres Jes plus généreuses des Bol- chéviks, ils péndirérent en Ukraine, appuyés par les vivres et le matériel de guerre aiéri- fains et un prét de 50,000,000 de dollars. Les Franguis envoyérent des armes et des conseil- lors militaires ; et quand Armite Rouge. contre- attaguant victoriewsement, traversa Ja ligne Curzon, les Britenniques aussi, dépecherent des armes et menacerent de forcer Ia Baltique avec Tour flotte si Armee Rouge ne se retirait pas, En effet, ce fut: seulement le prolétariat mon- dial, avec son mot d'ordre, « Bas les pattes devant la ‘Russie ! > qui sanva JULRS.S, Les ouvriers tcheques boquérent des trains de munt- tions en transit vers ia’ Pologne : les matelots et dockers de Dantzig firent gréve contre les munitions destinées a la Pologne ; et en Angle- terre, le mouyement ouvtier officiel tout entier, eréa un « Colseil @’Action » et menace d'une révolution si le gouvernement persistait & alder Jes: réactionnaires _polonais. Walter Liggett, dans son « The Rise of Herbert Hoover >, déclare que des stocks de I'armée américaine dune valeur supérieure © 1,000,000,0000 de. dol- Jars furent donnés 8 Mamie pofotiaise, et que Je senateur Reed, le 4 janvier 1921, s‘éleva, preuves en main, contre le fait que 40 millions de dollars di fonds de secoirs congressionnel, furent dipensés pour maintenir Varmée polo- alse sur le champ de bataille ». Liggett ajoute aur, des 25000000 de dollars ramnssés| par souicription populaire précisément < pour les enfants soulfrants > des pulssances centrates, Ja plus grande partie fut dépensée dans la guerre polonaise contre URS. Dans les Etats Baltes, les Alliés employaient des troupes allemandes, d'abord régulitres, @nsulte les Freikorps. Ils permirent par exemple au général von der Goltz de prendre Riga le 28 mai 1919 — ct d'y abattre plusieurs mil- ers d’hommes, femmes et enfants lettons sus~ Bandholz:: < An Undiptomatic Diary 3, New-York, 1999, p. 360, Ce général américaine (14) Predetick L. Schuman > « American Policy Toward Russia Since 1917 », New-York (1974), p. 176. rv" INTERNATIONALE 7 pects de bolchévisme. Bt bien: que les Britan- niques alent visé eux-mémes les Btats: Baltes, en octobreencore ils fureat trés contents d'ut- liser ses 20,000 hommes comme arriére-garde, ~ pendant que leur nouvel espoir blanc, Yude- itch, renforeé de tanks et d'équipes britanni- ques, langait sa grande offensive sur Petto- grad rouge. Sur la base de-teur politique. du. droit, des peuples & disposer d'eux-mémes, les Bolchévike russes reconnurent le 31 décembre 1917 un Btat bourgeois indépendant dans la province de Fin- Jande, antérieurement russe. Mais Je nouveau ggavernement Hinlondals invita les troupes du Kaiser 4 enter. Les ouvriers finlandais réa- girent par une gréve générale qui, le 27 janvier 1918, renversa le gouvernement blanc et éta- blit un gouvernement socialiste. Les blancs’ fin- landais. sous le commandément du général tza- riste Mannerheim, firent appel l'aide alle. mande, et au Traité de Brest-Litovsk les Allee mands exigerent le retrait: des. troupes. soviéti- ques. russes logées en Pinlande Le 3-mars 1918, Mannerheim proclama & ln demande du gouvernement finlandats, des" unites Ue la spaisoante ef vietosteuse- ar tes allemande debarquétest sur te sol tin laedals pout. expulace tes timstres. belele= viks (Escher, po.) Mannerheim feta sa victoire’ sur les ouvriers et paysnns finlandais en en emprisohnant 150,000; il en abattit earrément 15,000, tandis gue. 15,000 autres encore moururent en prison, Les Als furent prompts a reconnattre le gouverncnient pro-allemand de Mannerheim. Bis que 'Arniistice le permit, Hoover dépécha de Taide en abondance — aide gui, Hoover mere le confessa, ¢ permit au gouvernement tania sc ues Aprés le démembrement du ridicule empire des Hobstourg. presque tous les Allemands et Autrichiens soubaitaient Tentrée de TAutriche dans le Reich. Mais tes Allies envoyérent un ultimatant TAllemagne exigeaat dans iin delat “de quitize jours Tannulation de Varticle GE de Ja Constitution de: Weimar gui garantissait une représentation @ 1Actriche. Les Alliés:creérent cette monstruosité que fut l'Auwiche de Versailles. [ls donnérent a Ia Tehécoslova- guie seule des tereitoires contenant 3 millions Autrichien. (on se soavient de usage fait fa Hite du probleme Suds en detrusant Ix ‘chécostovaquie). La misérable Autriche, créée par les Alliés, fut économiquement inviable, Aves une capitale de 2,000,000 d'habitants basée Sur un territoire gui ne comptait que 4 millions habitants, Les résultats de la politique allie futent un clerico-fascisme aussi sanguinaire que ridicule, et le veto a unification avec une Alle ing@gne démocratique nena directement VAnsehluss avec Hitler. En effet, il n'y cut pas un pays en Europe qui, comme résultat des efforts des < fabricants de la paix >, ne devint un magasin de poudre nse des tenidances anciennes et nouvelles de Timperialisme et qui ne: fut rongé par lieré= dentisne, Iécaidé par des notionalités: oppri- mées ct étranglé dans ses fronti¢res, Simultanément, dans leurs colonies ou qron- dait la révalte, tes impérialismes alliés ressor- rérent Je ngcud de la répression. Sur l'état des. colonies et-des troupes britanniques, par exem- ple. Sir Henri Wilson, chef de I'Etat-Major Général, ésrivit en janvier 1919 Nols somines’aasis sir sve mite quh peut sauter 4 chagge Instant, Ce soir, Mrlaaie S Wiégraphie pour demander det renterts oie tacks et de mitiailleuses et on est vie Wemment inquiee sur \idtat du pays, Je souligasis Uurgence de Ie situation, en sc termina par une pgix par Taquelle les Alliés impostrent directentent les régimes les plus réactionnalres & une moitié de (Europe, et postrent les bases de leur appari- tion rapide dans Vautre. Ainsi la < guerre pour en finir avec les guerres’>, se termina par ‘ine paix par laguelle les Allies rendirent abso- Jument inevitable — si la révolution socialiste nintervenait pas — une deuxiéme explosion impérialiste encore plus catastrophique. 18 Iv! INTERNATIONALE ; De mal en pis ‘Nous assistons actucllement a la fin formelle de cette explosion — au moins dans ses aspects européens. Et on commence & préparer, & San Francisco, sa liquidation > par une autre ~ paix ». Celle-ci ne sera pas une simple répé- tition de la paix de Versailles. De méme que la deuxiéme querre mondiale impérialiste ne fut pas une simple répétition de la premiere, mais sa continuation et son extension sur unc Schelle encore plus vaste, la nouvelle paix sera diane brutalité sanguinaire digne de TApoca- Iypse. Elle menacera toute Ja civilisation euro- péenne de la destruction finale. St on com- pare. point par point, l'exposé précédent des buts et des actions des hommes de Versailles, Gin se rendra compte que tous les éléments dul désastre de Versailles existent, mais multiplies et aggravés. Pour le sort des masses de I'Allemagne vain- ue, gue non seulement les hommes d’Btat bour- Geols mais aussi les leaders syndicaue allies identifient avec tes bourreaux mémes de ces masses, les « fabricants de paix > ne se don- nent méme pas la pene d’étre hypocrites, Tan- dis que les Théies du Premier Congrés du Comintern prévenaient que les Alliés pour- relent nourrir, l'idée outrageante d'imposer le travail forcé ‘aux ouvriers allemands (13), maintenant la bureaucratie dégenérée du Krem- ‘annonce ave¢ un cynisme ouvert son inten- tion de réduire des centaines de milliers d'ou- riers allemands en esclavage. Si les nouveaux «Big Three 9, < Big Four 9, étc., st servent toujours de termes hypocrites, c'est seulement envers leurs < alliés > mons forts, comme un voile qui ne cache pas grand’chose et derriére Tequel ils se préparent & disposer d'eux comme des pions. Chaque jour révéle plus ouvertement les wraies intentions des < pacificateurs ». L'impé- rislisme américain annonce cyniquement son intention de garder des bases militaires par- tout-dans le monde, non seulement dans des territ § conquis sur ses rivaux impérialistes, “mais méme dans ceux de ses alliés plus faibles On prépare la redistribution forcée des colonies par l'artifice des < trusteeships >. Dans un cauchemar d'inflation et de banqueroute, toutes Jes puissances préparent des dépenses fantas- tiques pour des armées. permanentes. Elles vouent des millions d’étres humains mourir de (13) Commuaniste, 1910-1023 », Paris, 1034, faim ca Europe et ailleurs. Avec leurs: plans it TAllemagn faire faire marche arriére & la roue de Uhis- toire ‘en essayant d'abolir le centre industriel Je plus important du continent. Quel que soit Taspect quon’ examine, ils entassent folie. sur folie, destruction sur destruction, dans une orgie de vandales. Comme ta derniére fois, les vaingueurs com: mencent & se quereller alors que le cadavre du vaincu nest pas encore refroidi. Les zones doccupation de l'Allemagne, pour ne pas par- ler dela distribution des” routes “aviation civile, des pétroles du Proche Orient, des mari- es marchandes. mettent déjé aux prises les membres de la Grande Alliance. Sil y a une chose qui lie toujours les. impérialismes britan- nigue et américain en dépit de leurs rivalites meuririéres, clest leur antagonisme commun contre TURSS. Déja les germes des guerres futures, encore plus désastreuses, se répandent entre les Alliés au moment méme de leur nou velle < paix >, Tl n'y a qu'une chose qui reste inchangée pour les impérialismes : leur terreur de la révo- lution socialisie, Cette fols, au liew d'entendre de Moscou le tocsin appelant les masses labo- Fieuses de l'Europe et du monde & la révolution niondiale’ pour mettre fin aux guerres, ils peu- vent compter sur la participation honteuse de Ja “bureaucratic stalinienne leur ignoble besogne de répression de Ia révolution, Mais lls ont toujours peor. Hs savent bien que, malgré tous leurs lades de lo structure du capi- talisme, celui-ct est historiquement condaming ar ses propres contradictions, et que rien ne peut le sauver. Mais plutst que de céder ta place au régime socialiste, ils préféreralent ‘entrainer toute la civilisation dans leur propre ruine. La Jenteur tragique avec laquelle Tavant- garde des masses laborieuses se détourne de ta démagogie du stalinisme traitre vers la seule solution, vers la solution: révolutionmaire, va pérmettre atx impérialistes d'entrainer Europe tres bas sur la pente fatale de leur raine, Mais, & travers époque terrible dans laquelle: nous entrons, & travers les famines, le sang, le chaos que les actuels < fabricants de paix » préparent dans leur cuisine de brigands pour Je continent agonisant, les masses trouveront enfin leur che- min vers les rangs du Parti Mondial de la Révolution Socialiste, la Quatriéme Interna tionale. Manifesieg Theiss ct Rusolitions. des. Quatre Premters Congrés Mondiaux de 1'intermationnte IV" INTERNATIONALE 19 BILAN DELA «LIBERATION» EN EUROPE () par N. MARC. Pour détermincr la capacité, les méthodes et les instruments des principates forces en présence rons comme point de reptre, 4 Quest, ['ltalie — qui la crise européenne, nous pre- permet de degager au mivux les caractéristiques de ta période de < libération alliée » — et & F Est, les évémements de Roumanic, qui jettent une lamiee particuliére sue la politique sfalinienne dans fa phase. pré- sente de liquidation en Europe de ta deuxidme guerce impérialiste. 1. — OCCUPATION « ALLIEE » EN ITALIE Plus de vingt mois s¢ sont écouk’s depuis l'entrés des troupes alliges en Italie, qui n'y vintent, comme op nous I's si souvent dit — que pour ¢ extirper le fasciame jusqu’a la racine, chitier les criminels de ‘guerre, permclire au peuple de sexprimer librement wea de vie convenable 4 tour les 1L— ls chétiment des traitres et des criminels de guerre Mussolini negut le E> 1921, mimes de Viclor Emmanuel Ill. Maiton de Savoie a. &té Ia complice déclarée de In cdiciature asaglante des chemises noires, de leur poli wwoir des mains endan| 22 ans, ta tique de réprestion et de brigandage & I'e intérienr 3, comme de leurs agvessions contre VAbsssinie, T'Alba- nie ou la Grice. Cependant Ix maison de Savoie resta Acbout meme prix Je renvertersent de Mutvalini en juillet 1943, méme apres l'entrée des « Alligs » dans la péninsule cl aujourdhui encore on trouve a Is léte de Malic un © lieutenant général du Royaume > agai n'cat autre. que le file de Vietss Veffondrement du parti meilleur soutien contre le peuple? Bien ayant [entrée des troupes ¢ allites 9, M'écri- fant apporté, cerles, de — du € bilan de Ia ibe Cependant, nous nous sommes bornés seulement & ajouter quelquer notes én dy 5 juin), pour réac cle, 1 écrit Te 25 avril 1945, La fin de In guerte + toutefois bouleverter 18 structure primitive ‘vain antifasciste Gaetano Selvernini signala (en dé combre 42) que « la maison de Savoie et le pape sont teaus gn réterve par Churchill et Roosevelt cone ee ie eS er au nom de [italia Dé soars 43, ‘Victor Emmanuel et Mussolini, les déléqués au pouvoir des capitalstes aliens, voye lear régime chanceler sur ses fondements : pour ipremigre fois depuis des décades, toat le Nord ov de ce régime de guerce, de terreur et ‘de ‘en presence de la debacle i de I Econeinique a monarchie 4e décida a vacifer ton fuselini, tout ex maintenant Ia charpente fase cinte di régime —et & ie refsire une aowrele ving nité par aon pastage dant le eamp « allé 9 Es ete a Mente at terres per ie ee carade de yote da Grand Consell facie, en accord ice ee qui corti te plice varaate do prearee Thinisire ou’ moréchal Badogli, le famcax «< beucher alltikicea a Polat dra'aea ke aces ath tea else coal an eer eee ecto tramérent dans: Kee oulisece a. conigll rclsteae/ Gaeta patcde cae La bearers feane tc détsda denser & Hier et’ ses SS: domplable Nord suviten tends que le ol et 10 PBs oa (pate sous la protection : Le Nord fut mis & feu et & a cpar Hitler et'les SS. que par les « Alliés oY qui — Europe, et les événements qui uvesix éléments quion ne peut lelaser en dehors d'une 2. des pages (notes datéer ‘nous avons pensé, en effet, que quelle que soit Vimportance de ces vénements,ils_ne changeaient rien aux données easentielles et ne feitsient en fin dé compte que conmpléter et préciser une Evolution qui apparaissail dé clairement, bien avant la proclamation officielle de In « victoire > alliée en Europe. 20 + IV" INTERNATIONALE au fies de bormbarder Te Brenner par of artivaient les mées € chnemics > — s'emplayaient i dé mnhiler les fayers de résistance ouvr A Genes ct Adorn, Quaat au coi et & Badogi, ils refitent leur eotvée ef take (& Brindi jemaine suparavant — mai cratcs » authentiques, nullerent responsabler, pour le régime quils avaient entrctenu de tous leurs efforts pendant 22 ans! Cette sinistre farce, mise au point avec la complicité de Ia City ct de Wall Street, ne fat pas — loin de ta — du goGt du peuple les Alliés le savaicnt bien; ils n'osérent avancer que pprudemment — au sythme de Veseargot — vers les centres comme oles ou Rome et ils attendent encore devant les porter du Nord, Le roi s'établit dabord & Brindiai Saleme, évitant Naples, et plus tard Rome. Il niosa se moniter en public que seulement un mois apres. 'armistice. Dans quelles ditions pul-il le faire? C'est le journaliste amé- ticain Mathews qui nous le dit dans le < New-Yark Times 3 (4 novembre 1943): « A Hi longtemps que In mission allige est po i jouit de l'immunité.. Du moment que les Allis sont en train de prévenir toute agitation sociale, tox! ce que décideront le roi et le maréchal Badoglio festera valable, » Ainsi,, seule la présence des baionnet de Ia mission qui avait Ia haute main sur toutes les affsites intérieures de 1 ren places cependant, méme investi de ité 9, le roi rosa pas faire 40n entrée 4 Rome. Il y délégua son filk pour gérer tes-affoires, Cette nouvelle supercherie ne dtourna pas la volonté du peuple d'en finie avec cette cit. delle de la réaction: le 6 mars 45. encore, 20,000 personnes manifestaient spontanément devant Te Quirinal en demandant la téte du soi et de set ‘complices. Le criminel de guerre n? 1, le bourreau du peuple italien, mainlicnt encere son pouvoir non par contre it avec l'appui de tes ¢ eanemiix »-d'hier, les capi- talistes de la Gity et de Wall Street venus en Italie. pour le © chitier », 2, — L'extirpation du fascisme jusqu’a Ia racine” La politique de ln bourgeoisie italienne tendait éyidemment au maintion de Is charpente fascists. sur Inguelle s‘appuya son régime pendant 2 ans = Mappui sur les Badoglio, aprés le Ticenciement de Mussclinis ne devait constituer qu'un changement de personnages dans une méme pitce et dans le méme décor. Sur ce terrain aussi, side des allée « démocratiques > fut inappréciable. Dis le 18 juillet 1943 — une tervaine ayant la chute de Mussolini — te généval Alexander, sosvernait miltsie de te Sie neurellemeat gouvernemental que les Alliés y Elablinssical : « Toutes. les un emploi officiel, sdministratif ou judiciaire, dans les provinces et dans employés municipaux da Toubliez pas No M1.) ot to de MEtat — dant ceux qui ont été — sant requis de poursuivee leur travail sous mi direction, » Mathews exp rent dane son journal pratique ian de gouvernement. Les ant jant pas d'accord avec cela, Temment ils satlendaient 4 ce que toute la charpente fascite fut balayde, minis cela est impossible, ct il cn sera ainsi a travers toute I'Italic...Natusellement rapide de Tordre et de la faite qo'avee Taide de In police italienne. » ave len efa ainsi a travers toute ['like, » len fut réellement ainsi. Les Alliés avaient, selon les clauses de Varmistice, «plein pouvoir sur Ia vie intéricure, f<0nomique ot mi du pays», ls aiderent de leur mieux la bourgeoisie italienne & cour vir et & protéger les chemises noires grice aux carabinieti, police qui obéissoit aux ordres du roi et “Ue Bodoplis. Le plus grand procts des divigeants fascistea qui alt ew few depuis la ¢ libérntion > ne commenga quien janvier 1943. ct 2 termina en féurier par VGvation aussi miraculeuse que celle de Mussolini de-Tinculpe principal, le général Roatta ada ust chefs de Toffice| l'espionnage (SIM) et de YOVRA. (Ia. Gestapo italienne). Les quelques audiences du procés Tunigee definitive sur Ia conception allée de Ie 6 fiotion di faselana fuiqe'd Ia wacine 30/4 Fee de YOVRA difilent en qualité de « témoins » devant Ia Haute Cour. Is ne sont pas’ ép mim pis déplacés s, constate amérement '¢ Avanti > da 9 fetrier 1945. Ex le journal communisle — pro- allie ef pro-Bonomi — I'¢ Unila 2, eat oblige de econnsitre le meme jour que depuls vingt mais le gouvernement avait fait en gui ‘quatre procds retentisaants qui : ay encod eee ee ete oe OVA (Coca France Is liste des eagoulards et de ln police secréte) eite. ueeréte et Ia plupart des bandits qui ont forturé, incarcézé ct tué des centaines de millers Gétres, peuvent continuer tranquillement leu besozne, Les militairce monarchistes et fascistes restent cux ‘nisi & leur place, Lag Voce Republicans» écrivait le 25 janvier 1945: * ‘« Le mnintien ou la nomination a'aéments monar- ehister et faicistos 3 Ia téte des forces ‘argéex a maintenu parmi elles les caracléristiques morales aquelles avaicnt acquises sous le régime parce, > Dans ces conditions, on comprend les séactions du Nord ouvrier qui subit cheque jour Ta véprcssion de ces mémet « squadriati » que lee Allié protagent cn territcire « Wbéré >. Le 14 férer, Ie Nala Where 9, Vorgane: des Républicains, rapportait cette déclara- tion carsetéristique d'un fésistant dy Nord = «On dit que des. higrargues. 9 importants, res- ponsables directs de In catastrophe au pays, conti uent 4 crculer eyniquement dant les rues de Rome. Avjourd’hsi Ia police fasciste, les collaboratenre des ‘Allerands du Nord, se fient & la douceur avec Enquelle vous faites Téourstion. J'ai entente de mes propres arcilles des faseistes ot des policiers se décla- rer complitement tranguilles pour Vayenir. fs sont IV" INTERNATIONALE 21 convaincuy que Varsivée des Alliés coiucdera. avec Je sdésarmement de toutes les formations partixanes qui constituent la seule chose dont ils aient pear» ()s dam le langage impéri ppui constant @ @ la monatchie: I'e extirpation da fascisme Ta racine > se lroduit par In protection der ‘asassins fascistes. Ces méthoder de ¢ démocratisation + de !Europe apparurent cependant encore insuffisantes = il fallut fen Gutre ramcner dans le jeu pour qu'il sail comaplet, tun aulre facteur ui peu oublié au cours de Ix guerre: le Vatican, 3. — L'heure de l'Eglise, ou le visage de la nouvelle démoi Liesprit de dimperatique > de VEurope, quia si bien commence par le soutien den ‘comme dans les Balkans), nes et par la ‘manans royales (en li: par les paetes avec les cliques mi protection des fescisies (ca Ulalie et en Allemagne fréme) ne pouvail ie wicux traduit pne Tos impé- fialisies de In City et de Wall Sirect que par la Yolonté’ de foire venaitre de ace cendrer, comine a. ment plus ou moins « populaire 9, l'aneien centre catholique — dé eminent touple, élément outst une certsine popula- 5. Lappl accor ent par Viper ‘yankee au centc catholique exprime 4 Is. fois et Taffaiblisrement des réformistes traditionnels i un survit la liquidation de vend bien moins util et Ia voloy impeti . die le début a |Tnstauration de régimes ¢ d'sito- vita >, de ségimer bonapartistes, easenticllemeal appuyés sur un apparcil étatique renfered ef dont le soutien € populate » serail constitué par des partis pas plas & gauche que le parti du centre catholique: 1 généraux et diplomates anglaié et surtout amé ricaims, descendants dex quokers ou des _réforenes Anglicans, apprensent & présent & ater paisiblemnen! dine leurs. uniformes pendant les services seligieu ‘officiel mis ea scéne par les prélats catholiques, non pint parce quils ont découvert brusquement que le Pope cat cffectivemieat le repréeentant du ln terre, mais parce que Ix Papauté ext un des instr: ments les mieux éprouvés de la. politique européenne. De san été, 'Eglite, qui comprend vite sex inté~ rts, eat devene la meilleure allige de Vmpérialisme américain qu) lui offre la possibilité d'une véritable ‘enaisaance politique, Avec Ia bénédiction du. pape ctile visa yankee, Brllsing. le pourvoyeur d'Hitler, telait seo valnee pour Allemagne; Schuschnigg, le dictatcur catholique, réapporait comme par miracle, (8) Les Die feisty Tent cna sea < hiérarquis 9, Let part rel seme le eae es Caderna, et ler représcotants fasciates, Museolin’ fut arguit > paytrem de leur vie leurs forfeits Effectivemest, depuis leur. entrée: di des ¢ partisans 2 el la protection dea dans le. ni énements ullériewrs ont compl8tement confirmé ces dires. le cardinal Schuster ae rent fort peu des ot par Fentremise du Ve foul prot 3.se vourr a la démocratisation 5 de FAutriche. Bonomi forme ses coalitions gréce au centre catholique ct Franco reste toujours debout, et cipere Inver ses © péchés » grice & l'eau bénite v cane. Ml n'en est pas autrement en France. « fille tinge de VEglise 2, o8 les Suhard soutenaient Pétain et soutiennent de Gaulle-et oi tous les. démocratcs- sont déja devenus ministres, par Vintermédidize da Vatican que. farent raodalités doccupation de WItalie. Sal sme la revue américaine c The No tion > G 1945) que « le Vatican » propose ef les Américains accepté le plan d'occupation de pour 5 as i it demandé 10 ans — pour pré * Toute la hiérarchie de Elise s'est mise en branle pour sauver In monarchie. Lei socialistes ont révélE qu'une clause spéciale a €6 insérée dans armistice ott le maintiea de la couronne, pour protéger les fascistes et Le smulitaires réactionnaires, pour assutet Je passage rams-aecousses du pays vers le nouvesti répgine « démacratique >. que Salvemini a si bien fsigné sour Ic nom de « fasciame moins Massolini ». i le Kremlin » souscrit: & tous lea.plans. concer- nant Ie seet et le ségime de Mtalie, comme nou verrons plus loin, une rupture s'est cependant duite en co qui coricerae Ie Yatican. Malaré « la tain tendue , le Vatican agit, et pour cause, uniquement comme agent de Vienpérialitime- yankee et il peat jouer un rale non négligeable dang toutes ler combi- hnaitons gouvernementales européennes comme: dans toutes fes intrigues anti-soridliques. De Ta Mattitidle de chantage dé puissance nouveau au eadran politique Liimpérialisme susévicain-confte le soin de Ta «ve ducation démocratique > de "Europe non teulemeat ux rois et aux géaéraux réachionnoirer, WAH eneore aux congregations teligieutes et aux partis du Vati- ean: tel ett le visage de la € démocratic » qu'on prepare a Vireue de la devxitme guerre inpérialiste. 4. — Les mémes situations appellent les mémes hommes La protection de Ta: ionaichio, le maintien en place des ¢ hictarauet 9 et des agents de TOVRA est quium aspect de la protection accordée par les périalistes < alliés 2 aux < éléments de Vordre >. aspect tant, cat celui de Ta recon- tatian et de jc plus ea plus aud ces peliliques résetionnaires et pro: fascisies dans la lutte politique, ob clles s'appréteat A teprendee au moment déciaf [a betogne de Mute Timi ca 1921.°On [a vu en Grice, ot le prétorien Zervas a armé ses bandes contre Ja classe ouveltre fvec Papp de l'Angletereey ct oi les déments réae~ démenait pour saver Mussolini et ations qui avaient ét€ arrangéee a oct n entre le général en chef des partisans ‘execute el en 3 jours plus de 15.000 < hié- ‘Nord, les Alligs n'ont plus-ew d'autre souci que le désarmement jee qui avaient échappé 4 Ia. colbre populaire. 2 IVt INTERNATIONALE Hionnaires. oat repris solidement Tes 1éaes du pou- ‘voir, On le voit en Italie aussi, ot les ‘forces monar- cho-fascistes reltvent cyniquement In (@te + le views parti pationaliste — le parti Bleu — gui avait fusion. né en 1921 sous le nom de « Mouvement Tiste + avec Mussolini, 22 protectrice de la mission du faacisme, lea milituires ré protégée non reulement pour leure 9c ‘caractérislique éclaize lorgement 1945, un groupe de matelots officiers réactionnaires se livra & une vétitable attaque contre fe journal des réformistes Ve Ay ‘sour le prétete que ce demic: aliagué Varmée, Les partis ouvriers ont aussitat £v0- qa Tes souvenirs ces premitres altamues des chemises noires. Le 22 février,"@ la suite d'une réunion, un cortege populaire manifesta son indignation contre ees faite devant le Niminal, ott se trouve In Prési- dence di Conseil. Ces Evénements furent occasion pour les monarcho-fascistes de découvrir cynique- ment leurs bute et leur jeu. Le 27 février, leur corgane, Tialia Nuova >, publiait celte allague exy contre ¢ les pelits jeunes gens > qui osérent imanifester dans les rucs de Rome contre | chic et les néo-foncistes instigateurs de Tallentat contre Ie Avanti » 4 Chers petits jeunes gems, éerivait ['e Italia Nuova >, mous aussi nous voulans qu'aucon particu: lige nese aubstitue & In foi lorsqu'l s'azit de réagic contre les mauvaises actions dan journal. Seulement nous exigeoas que le gouvernement panisse selon les forces armécs combattantes, En 1920 et 1921, si le gouvernement Inissait couvrir de crachats les hommes qui revensient da front, ce n'était par quil f€t faible ox imbécite mais c'était parce qu'il voulait amener une réaction = saine et spontanée » du pays. Le Président du Conseil qui voulait cela s'appelait Bonomi, La réac- tion « saine et spontanée », ce fit le fascisme. » La droite pousse a on, contre Jes ouveiets sous Ie prétexte que si celle réprevsion a's pos lieu, Gest € le farcizme (Ia disite elle-méme) qui vs réapparaitre > et s'en charger. Vingt mois aprés la «libration > la droite tepread da poil de la béte et Sappréte & Vattague. Entre les masses Inborieuses qui éveillent & Ia lutte, et fa droite qui se ressaisit, se trouve fe méme Bonomi de 19211 ‘Arrétons-nous un peu et examinons-le en tant que personnalité politique. Le journal suisse ¢ Des Bund 2, da § mi Gerit de Bonomi qu'il « bénéficie de Matten Pie XIl, de Roosevelt, de Chard Croce et mame du communiste Togliati , Le profes seur Tvanoe Bonoini, qui béndficie de toutes. ces 4 afteationt >, cal le méene. président qui prépera en 1900 le fide régime de Mussolini: prociamait & lépoque (comme sujourd’h lépendance abso= ue du gouvernement vis-A-vie des partis en confit » (i sagissait alors des socialites d'une part, ct des fasciates d'autre part). Bonomi fut renvoyé par les fascistes triomphante A 4a chaire et & sei lives ot iP put rester tranquillement pendant les 22 ans du régime de Mussolii, Voila Thomme gui depuis ne lun an est & la téte du pays! Tant il est vz les tntmes stuntions eppellnt les ides hommes Li indépendant » Bonomi, lié de Fone date a la Monat. Monaichie, fils choyé du Vatican, tremblant de peur devant len € exces dee ouvriers et ayant le prestige dun vague epposant & Mussolini du 48. purement et simplement ten meilleur successeur possible du discré Badeglio. I 4 Ia foir Ia < nouvelle démocratie 2, avee aver: In couromne, sa peur de la , de eapitul: dovant le fasclame. Voila Théiune xévé pour lea allige, qui dureat se défaite contre leur gré de Badogt reat se fait-il fe mangue.pas le Pape hii-méme — les x de lac gauche > avec @ Teur t8tc Palmi 30us allons Ie voir en examinant la po aliniens envers lex problémes de In ¢ libération > allige et de ses consequences 5. — La situation économique et « les partis démocratiques » En Italic. comme dans toute Europe lbérée, les favages de Ia guerre jiopérialite sccenlarent Te sifuation désasireuse du. pays et rabaisazzent encore pvantage Te niveau de vie des masses lahorieuscs, Agia terniblement éprouvées sous Te régime fasciste. Evalaé au prix actuel de Ia lire. le: montant des digits aubis par Wltalie #éléve & plus de 1,000 mil- ards de lires. Une évaluntion encore incompla estime que le travail de reconstruction exiger 800 millions de journées de travail, car on a détrait plus de 1/8" des chambres hobitables, plus de 1/5* des immenbles industries, 50 p. c. du pare automo- bile, 80 p. edu matériel fervoviaire (locomotives et wagons). 90 pe. de In marine marchande, En outre, 0 pe co des méridionale el ce et plus de I du cheptel a été tue. Li paralysic de l'économie et Ii rareté des pro~ Quite font monter chaque jour les prix et le planche fonctionne en permanence (Ia. cieulation fiduciaire est passéc en 10 ans, de 1935 a 1945, de 12 milliards de Ties § 300 millards d'aprés I< Eco- nomist > du 2 février 1945). Le salaire moyen i Rome d'un ouvrier qualifié est de 150 & 250 lires par jour, alors que Ie pain i In taxe eotte 15 fires ‘et qu'su marché noir, le seul marché réel, les pro~ de Talimentation atteignent, comme par- pris prohibitifs pour les ouvriers + le psin 100 lives Te Kp les ptes 3 220 le bg. Ia vvisnde & 700 lires, le beurte-& 900 lires (& Rorse). Le chémage généralisé au miliea d'un pry reconstruie, Vincapacité totale de Ia bourgeoisie licane de faire gutre chose que de trdner sur Te maranme, les prélevemenis opérés pay les divertea années c'occupation, aggravent chaque jour les condli- tions de vie des masses, Liltalie fut le premier pays of lex: contradictions accumuldes par Ie fasciame et Ia guerre ont montré leur caractire explosif des mare [943, lore de la giéve générale di Nord ouviier. Depwia lors, comme nous T'avons vu, le pays a é8 volontairement partage en deux trongoms qui ost eu pendant ¢es decnicrs Vingt mois une ¢volition politique difféeente. 1V* INTERNATIONALE $ B Dane le Sud de In pésinsule et dant le Contre, tes 4 Ye Tomine fut ts Latter pst ont ds & les moyent que Jt : +» entendent utiliser wir miaintenir leur dictatire, Cependant, presque Seas cote sae ee ration effeclive seablit enlre le gouvernement pa- trons pat les «allée 3 st Te coalition (dane le « Comité de Libération Nation >) des six partis § Hnocratiques 9 é tien! démacrate du trs niste et socialiste. La sisie de eapitul elles de la réaction, mage sombattivité sGvolutionnaire dea mass Les partis. bourgeois démocrate di travail, tout leur concous Bonomi aommeés Le parti bourgeois républicain, (centre) reat gowvernemental en maintenant ouvertement 2a po fon anti-tmonarchisic; d'autres partis sc siluant & shoe restent 8 ders des combnstons.gouver nenemtales actuelles, parti’ petitbourgeois, itsu di mouvement antifasciste 4 Giusturia « liketta 2, ef qui par +2 composition | entation rappelle lea anciens « socialites: yb russes, @ rompu — cerles d'une wnte — “ensemble “aus ‘les € ¥4for- >, Ia tréve de la capitulation devant Toul en callaborant avec Bonomi. les action- hitter dénoncérent’ Tes agitsements de la monsrchie, In farce de T'éparation, Ix protection des. fascstes. A la constitution du deasitme cabinet Bonomi, en décembre 4, ils sompirent In coalition gouvernemen- tale (tout en ant di Te CLM.) et ils aigaie sérent leer position anti-manarchiste et anti-ftonemi, Le pa ime que possible; tout en a & Badoglio et & In. coalition. qu’en $2 relitaue sat tral pat ane oppo aux agissements eriminels des impéria- Cepeadant mime ceite politique semble ¢audacieute > sion In compare i Is politique du parti stalinien. Dex. octobre 1943, lors dela: formation de a Commission Méditerranéenne Alliée, Staline apposa sa signature aux plaes-conlre-révolutionnaircs appliqués par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne en Italie. Vychinski et Bogomolov apprirent aux stalinicas ahu- ri quil fallait se contenter a Tulie d'un govverne- ment Badoglio, En avril 44, Ercoli, retour de Mos- cats expliqua, aves son cynisme habituel, aur cortes- pondant du © Timecs 9 4 Naples (6 avril), « quien tant que communistes (7) nousssavons que p diriger une division on a besoin d'un général ct pour on biteau de guerre d’an amiral. Nous sommes prits cette compréhension des choses. » contte-révolutionnaires de Bado= glio, sen incapacité de trouver une dans les masies et ‘Thos contre Victor Emmanuel, i'empéchérent pas du tout Ercoli dle soulenir la camavilla et sex : Freoli se chargea méme de demander aux réfo ct au Parii d’Action de souienir Badogtio ct « sir Ia Base gouvernementale afin de la transformer 6 complite du peuple. implement pour le renonciation an troie de Victor Emmanuel ea faveur du prince Hum bert, les « communistes > (outinrent B erent de ¢ collaborer loyalement avec h tent a former son deuxieme cabinet ea décembre 44, imalgeé le reteait du Parti d'Action et des séformisies de In coalition gouvernemental Le P. C. trouva cette fois comme prétexte A aon atitude fe fait «all ipossible dobtenir la ite contre Bonomi... i ar dex siz partis de CLN.s! - En février 45, apres le scandale Roatta ot Ia contre I'e Avanti >, le gouvernement chancelait.& nouveau dangereuscrsent sur sea fondemeal 22 feviier, avant la manifestation devant le Vinina, Torague le bureaucrate Novel au nom du P..C., de nombreuses-voix se dans la foule excédée « pour cotmuniste manifest mais par des acts tortant du gouvernement.» (« Epoca >. socialise indépendant), On vit alors les staliniens jouer cyniquerment sur les deux tableaux : une’ past pour sauver le gouvernement, dauire part pour ne pas ae couper des imasses. Le cortespondant au jparmal ¢ Observer a, du TT mars, eévile: aussi cette duplicité = «x Jeudi — note l'e Observer» — pandant que des protestations de masse avalent lien contre I'éva- sion de Reatta, lo Parti (commumiste) se démena pour le micus dans ler daux camps = Topi de tout son prestige le propramme du gour de renforcement de lautorité 2 Talérieus, tan Spano (chef de l'organe-central I'c Unita >) participa comme dirigeant & la manifestation demandant le renvertement du goaverenient. » Tandy que le ¢ wrotrmme dation sesilte commmaniste > (publié le 10 février 45 par Ve Uni- fa a.et I'e Avanti 3) porte em guito de_ reve les demaniles vaguts de «révision Se ea de Ia vie >, de Vaveu intme chu journal bourgeais Ie Observer >, deja cité, les staliniens « ¢@ soumettent silencieuse- ment dons le gouvernement & des mesures impopu> Inices ‘comme augmentation du prix da pain >», et ea méme temps que la vague de mécontentemnent gagne deo couches de plus ca plus larges, le parti € communiste > fait lui aussi chorus avec les: defen seurs de T'e: ordre» pour demandes le « renforce- ment de autorité gouvernementale » geice aux mesu- es iépressives et policidres !... Cependant, un facteur nowveau extsémement impor tani, menace de jeter le trouble dans cetle mare & pera le (ele ae Necieah 6. — Une « répétition des événements de Gréce » ‘Au fur et & mesure que le- gouvernement bourgeois Yapprocha des grands centres. ouvriers, de Brindisi i: Rese, om pansast par Naples, il dat perdre. en che- ub mine ‘maréchal Badoglio pour! le remplacer par Bonomi et le roi Vietor Emmanuel pour lui faire suc céder, ne tefait-ce que pour la forme, le prince Humbert. ‘Aprés la € capitulation sans conditions », let Allices Ficent tout ce’ cule purent pour consclider leur per ce ae migue envers les tastes, combinaiusne de coulis, marchandages_avec les leuders de opposition, Le 13 octobre 43, Ice Alliés proclamérent [talie co- helligérante afin de donner & Badoglia une base plus solide et Ini permettre de reconstituer L'a: 2 pie intéricur fen novembre il assurait que _¢ Le fouvernement actuel a clairement d6fini sx liche qui est colle de conduice le pays JUSQU'A CE QUE LA PAIX SOIT GAGNEE. ALORS SON MAN- DAT CESSERA. » Cepeadant le discrédit du cabinet manifesto, ‘et la pression révelutionnaire des masses, & Naples, i puimante, que le leader actionniate, le come Sforza, qui avait déclaré & son départ de New-York € que ce cerait presque une trahison que de ne par soulenir Badoglio », dut se rétracter ouvertesient un rois plus tard, le 22 novembre, & Naplor, st accuser Badoglio de « reconstituer un mouvement royaliste, icical et néw-fusciste », Avjourdthui, un problime dix foit plus complexe se pore devani In bourgeoisie : In liberation du Nord ouvrier, Ie veritable foyer révolutionnaire de I'Italic. En effet, 70 p. c. de ls population ouvrigre de Ia péninsule te trouve conceatiée dans le Nord (soit pris de 3 millions d'ouvriers). En 43, le Nord pro- duisait [er 4/5°* de toute la. production industrielle de I"ltalic, notamment 70 p, c. de Ia production de taschines, 65 p. e, de celle du ciment, 80 p. cs de ls sTéiait montrée ai viclente déx mars 43, explosion de la gréve générale — et de’ combiner dei mesures répressives inouies aver un. soi-disan! programme de sociallame fascists », Un journal Bourgeois aérieax, I'e Europa Kabel », expliqua en mars 44 que lex fameuses lois € souvelles » dca chemises noifes ne mettrafent, comme de da, rien de fondamental en jeu, gt ne nines entreprises > et évidemanent quil « nest méme pas question d'une neulralisation gucleonque du capital 9. Les bourgeois ne s'y tromparent leurs pas. Les ouvriers non plus: la lutte contre (*) Les All ety imposer la monarchic et le valet Bonomi. Apres Texécution de Mussolini et des fas Vani allemande du Nord ve dpécbiten doo ppl ss pat les parisans >) Te 20) arn 1945, tes ft INTERNATIONALE Je mari-fascitine ot contre lei magnats de l'industrie ée ans le attent dans le Nord. mal fey malgré Te fait que le nx « trouve encore des troupes pour lea envoyer contre les partisans », malgeé enfin le sabotage systématique Seiten let tareesviparhel ane >, gouvernement < démacratique > de Bonomi. Les ¢ Alliéa > aavent que Ta vague révelu- fionnaire € monte tres haut dans le Nord + (« Daily Telegraph 5, 104-45) et que Von au conflit ingvitable entre les ouvrisrs ct le anglais Von rép6té des dizaines de fois. Dans une expression devenue courante, « on s'at- tend & une répélition en Hlalie des événements de Grice ». Comme avant lentete a Rome, les Alligs cssayent & dant (27 févricr 43) ‘¢.plus dimdépendance au Vernement et en Hinitent action de In Commission alliée ». Cependant, on prévoit déji qu'il faudra peut-étre: perdre en route Bonomi at le prince Humbert, en chemin Bado- prévision de cet Action ont ye su moyen ae feta un comple! renouveat ci et ila ajouté que le rble du prendie fin en fave. Regence Civile! Ereolisait parfaitement que la réunioa du Nord ae Vitalie yenlorcers. pulsaamament les partis ouvriers et les mettra « volens-nolens 3 devant des respon- sabilités auxquelles sls ne pourront pas se dévober facilement. Le P.-C, entend tromper dét maintenant Jes ouvriers du Nord et les par imetlant le < renouvean démocratique > d'une Régence civile garante dea ¢ drei d'une Commission de Couronne! Cette sinistre dérision permet nal £06 Avanti > de reprocher davoie ee ye depuis Iongtempe < l'auteur ht ‘compromiis avec In monarchie, qui prolonge Vinfluence dont se plaint le méme Ercoli , avee un tel retard (*), rent impossible pour isaler le Nord ouvrier, étouffer ce ayer de révolation prolétarienne, mettre sous la. protection des All ju Nord, interdisant tout déplacément forent dissous et l'epuration Malgré le < cordon sanitaire >, Io prince Humbert fut le premier autorisé & ae rendre dans le Nord; il fur Tv" INTERNATIONALE a La jedine section de Ia IV? Iniernatidnale en lial, le Parti Querier Cormmuniste, dénonce.impitoyable- ment la fausse orientation du CL. les socialisies et des staliniens supporters des Bonomi. Le P.O. C. concentre son agitation sus le slogan: ¢ Pour un gouvernement sacialiste-comm qui templace le cabinet Bonomi, afin de mieux mettre cn lumitee devant les yeux des masses la politique eéelle de hhison 6t de capitulation des staliniens. ct des) xéfos- imistes devant Ia monarchic et ses patrons alls. sLes événements qui se préparent en alle, ra- dront toute sa viguetir aw mot d'ordre central: du © geuvernesaent socialitte-commanivte > sur 1a base dy programme minimum d'sbolition de la monarchie, les de la. che fascistes, de Ia restaurat libertés démiocratiques, des élections immédin Constituante et de Farmement du peuple. ements de Rouanie gui ool feat tous Teceypation soviétique; cea arpects diflé- rents de la. situation nour facliterent’ ensuite une conclusion denvemble, ih “OCCUPATION SOVIETIQUE EN ROUMANIE :« Les.viewx ef familiees problémes des. Balkans réapparaissent sous une forme gui n'est quo particllement nou- velle ; et ls menacent de créer des troubles internationaux. > . (L’Economist, 10-3-45.) 4. — Un abeds contre-révolutionnaire sur les arriéres de FArmée Rouge Lentiée de I'Armée Rouge a Bucaresi le 31 soit 1944 a etd ee wee ume explosion de joie par les maases laborieuses et wvec une coléze impuirwnle par tes cercler divigeanis du pays. Le mur insurmon- testa chleurwrement 9 Milan avi dutdégueris pnts 24 bau Tetourner & rendre les tres de son hétel. Humbert s'empressa de Pétat de sitge, les appels sux Alliés c'oat pas réussi A étouffer Ia. com ct la reconnaissance de Bonomi. C'est devant ccs réalités que les « dem Fiekins montrent tout le cardctére de leur intervention contve-révelutionnaire, table. da bow If Roumanie et TURSS, veflendca: bresquomeat et piteusement. Cependant Ia bourgesisic rournaine vadapte vite au caoiivel état det choses + peadant dea raois, Ia cama- rilla avait mené des négeciations secrétes seulement avec Londres et Washington pour se préparet & chan ger le fusil d'Zpaule, mais devant Ia catastrophe mili- faire inévitable, la couronne ne 1s géna Gvidemment pas de’ changer d'orientation i toute allure et d'ac- cepter les conditions dlarmialice’ de TURSS. La chic comprit rapidement qu'elle avait, une ges si elle ne Hichait pas elle s'entendait avec la pied devant le désastre et bares faux = eis ener site tinéer d'un pays qu’ Sie a ee er aaune ag oar Ia tutelle < généreuse > du Kremlin. La revendication démoeratique éémentaire, le fen- yervement de Ia monerchie et [instauration dela République, ai elle a éié partoat combattue et ouver- tement sabolée par les ¢ Alliés 9, wa pas ¢té non plus sputenue par 'URSS, En fait, toute la. poli- figue da Kremlin s'est ramenée sur ce chapitre & une ‘érilable capitulation délibéeée devant ces citadelles de la réaction. En Italie, en Yougoslavie, en Bulgaric, ea Grice méme, pour myslifier les masts, les stali- rent ae son! contenlét de spatenis par € opposition A Ia royauté » Ia formation des < Régences civiles » avec un représentant <€ communiste » deveny simsi le gérant et le. gavant de lina mona (Glan caps utoarerend = Soe noe voir — encore plus crément en Roumanic, Dis entrée de Armée Rouge dane ce pays, Molotov précisait que « I'U.R.S.S. n’entendait, nullement chan- ser les bates socialer de Ia Roumanie ». Le. 17 a0} ques contr Slaient dj presque la moitié du pays ct gue les combat uaient, tine déclaration officielle aculignait services de police ¢ réguliers > continuaient & fonc- tionaer comme par Te passé dans le tersitoite vecipé par TURSS. Lunnistice conclu le 2 septembre 1944 — aprés occupation du pays tout entier — + des coups de feu furent tirés sur mes et les menaces de toutes soxtes, les sesspoir de fae Bic le cou aux masses sous fe joug de Métat de siege, les « Alltés » prépsrent une véritable provocation contre le Nerd ouvrier. Comme ea Grjco, on commence & crer [es éléments révolutionn rées du Nord ouvricr une démor Street, En méme temps, les patrons’€ alliés » de 1" ement du type Bonomi. dénoncer les « ea. Les chare et [aviation allis sont préts & spporter aux masies tortu- tion des intentions « démocratique > des brigands de Ia City et de Wall artisans > et on vappréle fébrilement a le font l'imporsible pour s'entenir & Ia formule d'un gouiver- Te seul ¢ changernent > quils acceptent, la rigueur, de raver, C'est eclui du Templacement de Bonomi par Alcide de Gasperis un tel ¢ changement » n'est qi'une simple escroquerie politique : De Gasperi repré= fente la méme politique que Bonomi. Copendant, tandis que Bonomi st un sans-parti, de Gasperi est le porte- parole des démocrates-chretiens, membre du CILN. Les chefs © socialites > et lex chefs © communiates > Stappritent 423 4 capityler et & accepter 1a comnédic du romplacement de Bonomi par Gasperis au ‘Ticu de dénoncer li provecation qu'on treme dans le Nerd contre Ja claste ouvritre, et Ne force sinistre quien met ef __tetne dana ler coulisies gouvernementales & Rome, ‘i IV" INTERNA IONALE gardait en place nox seulement la police et les géné mais asst [ear couronmement aaturel la thie, Le pouvoir fot comlié par In Comsmissics iqie de cortsle au méme roi Michel qui re contre TURSS. ct aur tactionnairet ayant al Sinatesco, ui des mazacieurs. d'Odessa ot de ‘Tiraspol.'Corme corcllaire-® fa déelaration de Molo- fav du début du mois d'uot, fe Kremlin précies que le parti Ubéial de Bratiane et le parti national-paysan de Mani politique & réapperureat sur T'artne Lewe went die eondueator », Antoncreo. Je Clctamre avait tiré toute sa sub~ que ces deux s0i- hoatiles Evie Salk Gane eee quc > de ds iu, fe premier, agent jae de Bratiano ct de A des Eanqies. ‘etd iA bypatht second, ieprésentant typique du_capit Tene ential de enetal_ dusts} cone Slaline ne pet natorelement pas faire de ces pare fis, ny des exécuteurs fideles des clauses de |'armis- tice, ni dec éléments décidés & s'accommoder d'une: eriealation caclusive pro-URSS. sur le plan de Ta politique extérieure, Comme avec let généraux, Ia juée #2 consomma catre les Bratiano ct Moni tet la bureaucratic du Kremlin, ie dul pascer & V'atlaque contre ces éléments: hoatiles eu peu sara, ef coafier la gérance du pays, Eaoune’ ca: Vongedlnvi jel ee Balgatey an inseu: ment politique — pour le moment entitrement & sa dévotion — lee Front national déinocratique >. La création du « Front > roumain — comme le front national bulgare ou yougoslave — fut Toruvse s parti communiste, qui pour occasion, jett plttement par-deisus bord, méme les rémini un programme revel La platesforme politique du ¢ Front > + « la cone tinuation de In guerre an edt de TURSS,, Mexé- cation dee clauses d'armistice, Ia. d pays, is € volens nolens > oulre les socialistes réformiites, les tecialistes adhérant-au Bureau dle Londres’ at les pat is bourgeois sans base de insse, certaines fractions des € partis historiques » ct un bon nombre dlarri- Vistes de tout ealibre ct de pobiticiens bourgeois com- ixchuit ane de: distance (1927-1943), Staline réddita & Vusage des Balkans x1, fameuse politique slassea » qui avail si tragique- ‘ment mené en. Chine-& M'étranglement de ta révolution proditarienne, Toutefois, la « eéédition > ne corres ondait pas tant a des souvenirs hintoriquesutlsés plus ou moins & propos, qu’a la agcesselté = 1° d'em [Vt INTERNATIONALE pécher le processus de radical des masses par In réalisatioh, meme atric de revendicationt démocratiques 3° de concilier Vimmixtion: dans les affaires intérieures rounaines de La diplematie x : tien du pays sur des bares coy de Ia vie politique active tout elément politique impor ‘impérialistes étean- fact ct d'autres escrogecrics politiques da mame genie. Staline sterspressa dabord de sauver le rot da sort de ses généraux ministres, non pas & cause de lus. grande maléabil cect n'a jamais été | m doute — qu’a couse de Tatité qu'il contineait | ssi bien envers les « Alligs > | + — quienvers Tes: inasses eh la toaidité dex eealisn= eee ie pour justfier tions gourernenentales. La présidence du Conseil fe Grors, «stalinisant >, propiéiaire terrien ct leader fun parti agrorien peni-bourgeels sans aucune racine Gane les masses, Au poste de vice-president ot de riinistre des Affaires étrangéres fut appelé Tatareseo,, | Iransfuge des libéraux et. polilicien véreus, qui, fut Jo premier ministre di rot Carol depois 1933, di teur de 1939 4 1940, fondateur du parlt nique | auquel appaitiennent Jes Garder de Fer fasciates, le premier A sorienter otivertemgnt vers. Allemagne, | UE juillet 1940: son opposition & Antoesco, ne fut | © Gutalfaire de simple concurrence. Gupza et Tataiesco. | tbat des membres du FN. ¢ contréles > par les sta- | Tinens; < contidlés > qui teuipent et. tourneront | taujours selon la direction ob souffle Te vent. Sur les 19 portefeuilles da cabinet Groza, 4 appare tiennent aux conmmunistes, 2 aux socialistes reform ter, 1 aux sockalistes adhérant ou Bureatt de. Lo des, Ye conte aux ¢ comrolés > du gente de Ts _ yeece ott de Groza, ‘qui détiennent les_postes de justice, communications #1 jpropagande — sont Ios pritonnicrs impuissants aussi hice de lear.politique petite-bourgeoise ct da patro- page contre révolationnaice dels bureawcratie que de leurs, propres asociés du F.N. et de la couronns, B laquelle ils sont és en leur qualité de. < ministzes dt t0i Le cabinet Groza, émanation du FN. nest que le teller d'une misérable politique de dosages et de Gombinaizone groterques; les ¢ communistes + d&- tiesnont le trate role dagents de transmiesion, det olentéa de la burenueratie, et non des leaders do la Révelution. . Stuline tempressa de satitenir de tout som’ paids le nauvent cabinet : Je 15 marty, lay Traniylvanie de Nord fut « zestituce > & lu Roumanie — (cette terre wrest ailleurs pas plus roumaine au‘hongrohie). | et pour cau: confite Petes |” | pistes par la volonté et Ia gr | par Ie volonté'de roi Michel, qui teste towjoare & la avait accordé Radetce, Roumanic, a-t-il dit feu jusqua prétent ua gouvernement capa t Vordse, le enlme et la discipline dans le pays . Cleat fa tout le programme des préporis de Ste line aus < affaires goumsines >, Cest [i tout. le progeamme ¢ révelutionnaire > ce la nouvelle du bloc les quatce lasses... 3, — Lépuration Une épaixation radicale des éléments monarchico- fascisien dtait. une mesure de salubrité indiscutable acilemeat & cause dela ¢ tranquil peres de VArmée Rouge >, mais aus: ia ferteur que cex léments ont toujours exereée Cependant, Fépuration ntement jasquren février 1945 contre Ie peuple rourmain, wavanga gue tret | obord cesaye de nin paseépuré — éerit « Der Bund > du «< cétait par érard pour ceux qui aujourd"hut vient le plus fort contre In lenteur de I'épuration — les ‘occupants russes! ésent, pondant, la Commission russe d'armistice s'est co! enue dams une réserve qui mérite d'etre notée. Elle de e'intégrer dans les affaires intimes de Ie st elle a mime repoussé assez froidement quelqaes tentatives de rapprochement des “comma- nistes roumains. » Reposant sur son accord avec fa droite, In bureau cratic alavait , alors qu'elle aurait di Zire précédé dum. accord dra les trois grands et de Ialiser entendre que Tintervention de Vichyoski aurait eu un caraclere ‘€ révolutionnaire 9. A ces insinuations hypoerites, le Kremlin <épondit par un.aveueynique qui éclaire « parfaitement sa politique 4 Liévolation démacratique dans tous Jer pays cst sujetie& dex contradictions internes. Si elles sont furmontées de elle facon que ce soit UNE VIC- TOIRE POUR LA DEMOCRATIE (lisex pour In bour- geoise (NM.), UNE VICTOIRE POUR LA CAUSE ALLIEE, que viennent faire alors les critiques?... » (@ lavestine > du 22 mora 45), eee 3 28 Iv" INTERNATIONALE Co test Gu'sprés La rupture forcée avec Ia droite et Toppareil étatiqne vec les partis + kistoriques 3. que len staliniens s'apereurent de la nécersité de l'épuration. L'épuration commenga par, tune préparation biea orchesirée et 263 députés, une premaigre fournée, furent mis sur In selleite, Cependant, personne ne: peut cublier que tant que la monarchie et ses hommes de snain a la Tatarerco resteront & la téte du pays, l'épuration” ne pourra aiteindre que tout su plus certains fascistes déclarés, et certains agents particulitvement gémants do Tinpe: jame anglo-ainéricain, mais elle ne pourra jataaia, de ses allures radicales, atteindre |e fascisme i la racine, Les événements ultérieurs le prouveront encore une foie, méme si entre-temps 'épuration <9 te In tte & quelques comparses d'une importance plus ou moins grande, Cette < uration 2 n'est, elle aussi, que de In pondee dans lex yeux dex masces, 4. — La situation économique et Ia réforme agraire Sous Je rapport Economique certains clauses de Ia vention d'armistice piteat dun poids rupplémen- taire sur les“épaules des couches. laborieuses > les 300° milions de dollars exigés par Staline — ‘au méprit de Ia fameose: parole du temps de Lénine ¢ pas dindemaités ni d'annexions > — sont extor- ‘ques de Tsppareil sax masses cf noa au ri, aux églies, ou aux banques que personne wa proposé dexproprier: et les autres conséquences de Ia. guerre, les mémes que partout, sjostent lear pression sur les masies: cieculation fidaciaire énorne, Pes airs Gai wk avec Wea droits 1 Jes semailles) désorga- mobilisation générale depuis Plus de cing ans, ete, Si lex deux calégories de prix Gindustricls et agei- coles) ont Iaryement augmenté, “Téeart entre eux. ‘comme. dans tous les pays du. Sud-Est, eat devens énorme, Fin mare « on payait i Bucareat — d'aprés le ¢ Zircher Zeitung > du 1" ave) 45 — Vout 20 Ici, le kilo de viande 160. lei (400- au marché noir), Je lilo de suere 172 lei (530), le Kilo de beurre 800 lei, le salami 2.500 lei. En méme temps, fn paye la paire de chaussures d'homme 16.000 ste fomme 18.000 lei, et fe complet mazculin atteint jusga’) 100.000 Tei! » Let mémes marchandives coi talent en 1936-39; Tout 2 lei, Ia vionde dS a 22 lei, le sucre 33 lei, lee chaussures 400 lei et le ‘complet 5.000 lei, La moyenne se ‘situe pour les produits agraites de 5 4 10 foit les prix de 39; pour Tes produits industrels, de 25 & 40 foie et plus, les prix de 39, Cependant les salaires restemt & un niveau extrémement bas, et Faggravation des con- dition de vic est dauiant plus acceatuée que dés ayant [a guerre Ts situation des ts laborienses des villes” comme des campagnes éisit proprement intenable, Le: petit payian devenu «prop réforme agraire de 1920-1921 a até venda Vesclave des banques et des usuriers, Pendant lenire-deos -guerres, les sculs prodhils industrials qui pénétidient dans let campagaes furent non let batteuses, mais Jes tonneau i alcool, Le probléme de l'émancipa- fiom de la paysannrie roumdine n'eal pas tant ape dant du partage de Ix terre que de expropriation de Bemquees ot de lel secnliaien de Madi ue et sociale pour In dis- tile — dant tous lex Balkans et particulizrement en, Hongiie — la solution i 1a mistre des campagnes ne nt dans une « réforme ag s'affecte que les tenses de cer touche pas IEglise et la Couronne, et dont le repartage est assuré par-dessus la t6te des paysans. Cos mesures, déji appliquées par bourgeoisie a Visrwe de Vautre guerre, ne sont en séalité quo des demi-mesures destinges & ouvrir une soupape de sireté a Teffecvescence des campapnes, économique de ia paysanneric sera aussi sombre que le chapitee qu'on vient de clore. » Et Te Economist » précise avec justesee +1 non sans humour : « Une note iranique dans la présente série de riformes ngeaires, poursuivies sons les auspices des Russes, est que lea Exlises en ont été exemptes. En Roumanis le roi Michel et la famille reyale ont éga- Tement 618 exempts. Les historions marxist uaient les monarqees des pays [eed dasx comme 2 dex repréventants, eouro: réfomics € profondes > sous la tulelle du Kremlin, Gn n'a apporté aux classes travailleuses des -villes et des campagnes en guise de changement, qu'une épu- de set une rAiétition du bluff de le 5. — « Ah! si les Américains ne nous tombaient pas dessus! » ‘On entend souvent les bureatcrates stabiniens expli- quer en Occident qu'on ne peut feire la révolution maintenant parce que « lea Américsins nous tombe- ralent dessus 9. Ce faux argument montte seulement que les burcaucrates n'ont aucune confianee dans exemple et In force de In révolution prolétaricane, quis om oablié ce gue clest que la. fraternisation dans tous Tes pays, Mais on pourrait mews rétorquer ces mimes bureavcrates la question : pourquoi les is ne sontils, au moins cuz, pour révolution prolétarienne? Peut-étre parce qu'ils igneat que Staline ne lear « tombe > dessus quil ca soit, au Gouvernement comme dans le pays, les néo-< démocrates > staliniens ne so flent. mot-contre le roi, pour Ia République. Au con- , leur premier ministre Gioza se vante do monic qui existe entie la courgane et le nou ‘eau eabinel 5 west pas communiste quoique los communistes détien- Iv! INTERNATIONALE 2 neat des positions clés», note I'c Observer» da Tomars 45. Len nEo-démoceates se peuvent résoudre In-ques- ties de In paysannerie par ‘expropriation des ban: ques: au controire, les banguters ont trouvé secours, tL abri dane le ¢ Front national > et dans le cabinet. Pas un mot n'est dit pour la rupture dea € com- ‘munistes ef des socialistes » avec les mandates des traits, Jes popes et les militaires, pour Ja constitutron dium gouvernement ouviier ef paysin ¢ au contraite, Ta collaboration Ja plus intime avec les capitaines Gindustrie, les métropolites et lex olftciers du: roin ‘est affichée et proslamée avee force. Cependant, Is crise révoluticnnaire continue & ron~ Sfondements cu régime bourgesis, maberé la ide que Stoline ténoigne & ce dermier, Le le « Zacher Zeitung > porlat due situa tion similaire & celle de In Grice avant la guerre civile, — ef T'agence de presse londonienne Reuter affirmait (I** mars) que le maintien de Radesco aurait ¢ jcté le pays dans la guerre civile x. L'effer- vescence révolutionnaire n'est pas éteinte dans les masses; malgré "absence d'une organijation réve- Tafionsaire, la poussée des masses remettra. rapide ment en jeu la stabilité du nouveau cabinet. Staline avdd déplaccr vers la gauche ses Equipes ministé- fielles de Roumanie afin d'accorder une soupape au ‘imécoftentement des masses: ce processus ncat pas terminé. Lo aouvelle coalition est, elle aust, ga'une solution de transition. Ill. — CONCLUSIONS _Pattant de cet examen rapide et forcément incom plet — putsque limite chaque f = on peut cependaat, deg ristiques qui ferment Tessentiel du bilan de la © Hbé- Om peut résumer dans les deux 1 lex buts imimédiats de In coali- ‘ion allie + a) Asurer dés avant, pendant et aprés I'éeroule- ment du fascisme, le pasiage sans secousses A la. p= riode suivante de restabilisation des appareils eta tiques bourgecie b) Pour ce faire, briser sur_n'mporte quel point Méclatement de la crite révolutionnaire o Oulre tine longve occupation militaire, quels sont lees instrameats politiques et les moyens qui doivent asaurer eeite politique? 2° Les indtruments « palifiques ». — Lisnpési é de longue dite par des liens rnul ples avee toutes ler monarchies encore cxistantes Europe, tente de les sauvegarder (ow de les imposes. ‘non seulement comme un instrument dont tx servilit ‘tt la docilité ont fait depuis longtemps leurs preuves, mais aussi comme élément essentiel qui peut acsurer In atabilité of l'esprit de continuité dans chaque a teil Gtatique (Italie, Yougeslavie, Gréce, Roumanic). Jimpériatieme américain s'etsocie. directement une autre viellle ct éprouvée force réactionnaire, le Vali- San — gui retrouve ainsi Ia possibilité de jouer un rele important i [échelle mondiale. L'association de la République puritaine du dollar avec les Congré- ations do Jésus n'est pas une association négligeable. En Yougoslavie (Croatie), en Italie, en Autriche, en Hoogtie, en Allemagne méme comme partiellement en France aussi, ce lcvier jote et joueta ua réle impor- la politique de renforcement de V'hégémonie mpérialiste yankee, S'eppuyant avjourdbea sur le Vatican et le centre catholique, s'appayant & gauche sur le réformisme, qui fui aussi émerge des ruines fans pouvoir trouver en Europe un achetcur salva, Vimpérialisme américain vest assuré des. instruments. intervention politique qui peuvent, pendant toute tune période, jayer un xéle important, i de Staline sur let partis € communistes > pitionanx teste Fonction, non dex intététa de la xéve~ lution prolétarienne, man des intéréts immédiate de tique. Les partis < comimunis- tes 2; devenuis partout les chefs de file de la collabo ration des classes, aiden! les impeériali euro- péene'& se remeltee sur de nouvelles béqu fiquent une politique de dosage savant de ct de Ia preision envers les bourgeoisies respective Sin dlorienter leur politique. extéricure vere « Yam tié ave TURSS. ay ct i celle fin, en vite de s'sene- rer des positions ¢ clés 2 dans les apparels étatiqucs bourgeois (Italie, France, Balkans). En méme teraps lea partis « communistes > tentent Ye fuiionnsr aver ley reformistes af leur maincmise sur l'enserable de | — ou cssayent simpleineat délarsir le influence en supprimont (oute fronlitre entre leur idgologie polit petite bourne aqui sont fous son coptrdle, Le processus dlintégration des B.C. dans les © Fronts mationaux > n'est par un sithple camouflage organisatioanel ; il ext & Ia. fois expression de In eapitulation devant le capitalienc, tine porte ouverte & une véritable liquidation future organique des PC. ‘A ces facteurs essenlicl, la bureaucratic & ajouté un nouvel élément politique qu'elle comme par basard de an tombe Ce facteur peut jouer un réle non négligeable dane les Balkans 1 dans Te Proche Oreo 3° Les moyens, — De méme qu'une différencie- tion se manifeste entre Jes impérialinmes et TURSS. quant aux, eres politiques, de méme une diffé- rene profonde se manifeste entre le camp impé- alitte et FURSS, qoant aux moyens qui peuvent ‘assures le passage du cap de Ia crise révolutionna — La politique angle-amérieaine converge : dans du maimien de [appareil étatique poli- ratif Ho plas intset possible, avec les démenis qui ont servi’ sous’ le fasclame: — dans Vhostilité envera toute réforme, tout dépla- cement pourant menacer le fragile équilibre sur Tequel te maintient V@difice bourgeois en Europe 2 de fla politique dia le début brutale, [a manitre ‘© forte > contre lex premicre remous de In classe ene (Italie, Gréce, Belgique méme) : Veppel aux Picslot, Papandséou et le rmaintien de tous les < hidrargues 9 faycinter & tous les. rouages de l'appareil Giatique en Italie comme fn Allemagne occupée méme. Cos moyehs immédiats n'excluent pas Ia possibilité 30 IV" INTERNATIONALE de « concessions: > démocratiques wltéviewres devanl Ja profonde vague de fond révolutioansire qui ror- tira inévitablement de Vébranlement cause par cing années de guerre, Cependant) dis & présent, Ia for me type de la c’Hbération Férvle. impérialiste voudr aux Bonomi et aux Bri méme de goinemement bonapa La pletique de In bureaucratic sa par la nature méme des instruments p ‘ctsenticllenent différents de changer I in instruments (création des E.N. élargistemeat par la fusion organique avec les courante petits-bo West absolument eiseux de stinigresser ‘cratic croit vraunent & la chimére’d” fique stable dans le cadre: du: ca Ce qui cst certain ce talisme pourissant, fF que toute son action y tend formation comme des ¢ réormes » agraires ou des ¢ nalts: ome >-en général, sont mon seulement une expres: conservation te eptézontée. par let élément Cependant cette palitique niexclat pas des accords temporair (Finlande, Roumanie, Comité von Paulus); de mitime [a politique envers Ia monarchie ne prend une forme 'oppatitiopn vilente que Ii of se heurtent de front des intérdts opposés 4 cous dea « Alliés > (Gréce); de meme encore In politique asti-vaticane ne prend Pa euall tun earactire aigw que 1B ol se heurtent de front les ” intéréis- de Ia bureaucratic sovistique et celle de l'm- périalisme améric Consciente de Ia fragilté de Médifice Rourgeois en la buteaucratée n'avance dans les voies. de des nationalisations, de la Tutte xati- manarchique, ou des 2 refer que d'une fagon inégele, variable de pays & p de dépasser Ia sésultante qui # jroment entre sei objectify immédiats et lintensité immédiate de la pression des masses, 25 avril 1945. Note, — On peat dice en definition que da poll tgue dev Heergvien,caropfence tend naire: & saligner sur celle des ang Cependant elle «aligns Pues de ketene dee mewre of TURSS. représente un. Alément re contre Mhégémonic anglo-saxonne Ja mesivo de la pression exersée par la. radic fion es masses (Gpuration, amalgame “des partirans et de Vemée, tc.) # pourtant cet « alignement. > cat Wautent plus transiteire que se5 conséquences peuvent, ila langue, avoir des effets di les assises méme du rézime bourgeois (de rapide de ‘T'épuration cu ds Vamalgame dans une armée « poptlaire », —~ avant méme qu'Ercoli et Thorez sonnent Ia retraite). ieagt auasvaroce dene Ux oricloralté-icar-Iee crmae= et de la montée révolutionnaice — en par fant, & cet effet, de Tanalyse gle Veffondrement de [Allemagne et de tek canséquences IV* INTERNATIONALE “at Le nouveau Versailles et la révolution allemande article suivant nous a été enveué pac.an-vieux communiste afle- mand jadis membre dirigeant du P.C.A. Il est intéressant dé voir comment Fexpérience acqutise par fes éléments les plus saina de la vieille garde communiste allemande, depuis lavénement dHitler er Allemagne, et surtout pendant cette gs Typogee de la politique chauvine et t re impérialiste qui a marque tee du stalintsme, les conduit vers les position: progeanmatiques de ta IV" Internationale. Ce fait constitue deja une promesse importante que fe nouveau Pastt révolutionnair: en Allemagne ne se consteuira définitivement que sous le drapeau de In TV" internationale, cf que le stalinisme rencom- rora les plas grandes difficaltés & eprendre racine en Allemagine. Ecrit en mars 1945, il continue a ttre d'une beilante actualite, Quelle que soit Is fagon dont Ta guetre se termine, un fait eot sii diaprés les plans ct les jialentions que dés avjourdhui, le traite de Versailles n‘ &é, en comparaison avec la © paix > qu’va prépare, qu'un veritable jeu d’enfants Il est vrai qu’en lance cles menaces a Vadresse des fascistes allemands, maia ‘les mesures décisives sur le plan social et politique, lelles que le démefabrement de Allemagne, les réparations et les déportations, se dirigent contre te peuple allemand lui-méme. Ces utes prouvent sans équivoque possible qu’on veut payer les masses allemandes pour let crimes @Hitler. Hitler, tne fois att sur Te plan. militaire, Gisparaitea comme négnier du peuple allemand au service du-capital financier allemand, mais sera immeé- Giatemenl remplocé de Veatéricar pas les nouveaux négriers impériatistes. Un changement de négticr, c'est ce qu’apportera la nouvelle ¢ paix 2 au peuple allemand Dans [a “préparation ‘propsgendiste de cette paix >, il est devenu courant de présenter le peuple allemand comme ntiérement contaminé par le nazisme, Pour s'assurer d'avance une ji pation, on Gi ine be pean lkeinl eon desis les crimes Fascisles. De telles pratiques, du cSté imperia dianormal. Beaucoup ples impartant et le fait que ler partix eommunistes officels et I'Unéon roviétique, sous Ia direction de Stalinc, ne font plus de distinction entre Hitler et le peuple alleriand et se détintéressent de la révolution allemande. ‘Au temps du Traité de Versailles, il y avait au moins une Internationale communiste qui obligeait les my oma he eee tat ler sans artét contze lexploitation finpérialste que contenait ce t Mais aujourd'hui, pow ier bes prolétaires, il faut soutenir une latte difficile contre Je courant chauvin des partis communists officicls, Il faut que Ja classc ouriere intesnationale comprenne tentitrement [importance formidable d'un mouvement antifasciste allemand ct d'une. sévolution allesande, malgré Ie ssbstage communiste officiel. If le prolétariat international en état de fraterniser avec Je prolétariat allemand, nofi seulement contre Hitler. mals aussi contre les négriets impérialites de dem: Contre les maftres da deusiéme traite super-Ver- aulles en. préparation. Rappel de quelques vérités élémentaires Tl cnt néceddnire pote Ia suite de eet article de rappeler certains faits historiques. Il ne faut pas oublier tout dabord que le pralétariat allemand a leinblement anigné dans tes multiples essaie hérorques de révélution,’ pendant la période entre les deux suerres mondiales, ct né pat chercher A présen tin peuple allemand homogene, qii se confond avec Thilérisme. ; Ce sont les'militants allewmapds gui ont conny avant tour les horreurs de la domination hitlésienne. Ignores, par exemple, les milliers de révolution- aires qui ont £1 fusillés, guillotinés, toda dans les camps de concentration par let {ascites ce serait insulter les mori Ges innombrables martytss qui ont frit — et font encore aujourdhui — lear devoir prolétarien jusqu'ea bout, aveat-ce pas la meilleure prewve quil y a eu 14s mouvenient populaire antifatciste en Allemagne, ‘guiflller et le peuple allemand ne se confondent pat? ‘On pourrait évidemment, en toute sympa: fyser les fautes ct les faiblesses du mouvement ouvricr. allemand, dany intention de faire mieux, et de découvrir les motifs qui ont conditionné la victoire dy fascisme. On pourrait reprocher a la, secial-demo- cratie les méthodes de Noske et ses coalitions avec la bourgeoisie, ms qui furent une (rahison de Ta classe ouvrigre, On pourrait reprocher au com= munisme allemand de n’avoir pax su éviter la_scis— sion de la elaste ouvritee:allemande, par un Front “unique vraiment en état de combattre le fasciume, Mais ignorer taut simplement Te mouvement anli- fasciste des ouvriers allemands et imaziner un peuple allemand influencé tout entier par Hiller, cest aides Gerbbels, chef menteur du Reiche = _- 2 IV" INTERNATIONALE On ne saurail vraiment faire ‘auteur de lignes de te trouver dans [obligation, devant une tion, de rappeler dabord quelques vé ‘Agmentaines du marxisme, anglais dans leur semi-colonie grecque le prouve. ee te tos i ernebieoee allemand s'est que l'enfant le capi bien que, cette foinci, le fasciame allemand spa: ‘aise comme Tagrenieur, comme le principal reepen- sable raliame qui exgeadre le Fascisnve aussi oerre, Par consequent, ce serail une ‘lusion dangereuse de peater qu’ Tavenit il n'y aurait plys de danger de guerre, si seulement le faseisme allemand abat Les querres ne di paraitront qu’avec Ia diuparition de Tordye capita. Tiste, Aussi longtessps que , visant iaant a provequer lt chute du fasclame allemand, ne sont ca réalité qu'un moyen de combat pour ta xéalisation de Feurs propyes bits rlitavates , extce fqaune eemblable organisation, totalement. démuée dc Principes et cemprenant des générawx et der maré- chaux qui prétendent avoir découvert leurs sent ments aniifarcites pendant lac irouver uh Geho parmi les masses populaires. ant + en Allemagne méme? Ilva de soi qu’ faut réponcre négalivement 4 colle question. Mais n'y a-til’pas cn, Alleroagne plusieurs “mil- ouvriers déportés de tous les pays? Eux au moins, on ne ler surpectera pas d'avoir un penchant 1 millions ne pas contre Te Tasciame? Parce que, 1 pis dama Ie mame sonal de fp, ‘Cent en premitre ligne le gigantesque apparci nme i © jusqu qaintenant toujours en meme tempe jouer le Ble de (9 joue teza dang am dale mur de non-compreh: | mur quion ctsaie systématiquement dérig realises Geieae fll iaed tad fanoes) popaivor” dex autres, pays. Les projets impérialistes Voici comment la situation se présente aujourd'hui: indépendamment dea tentatives de révolte coptee Hitler qu'il pourrait y avoir eneoze av dernier moment fen Allemagne inéme, les impérialiate « alliés > veu- lent en finir avec cette affaire uniquement par les smoyens milters. Leurs plana sont: Tes apres une reddition sans conditions, ila voudraient Gabord dearter Te peuple allemand de toutes possibi- lites de gouvernement et exercer euxoméimes le pour voir gouvernemental par Tintermédiaire d'un régime rilitsie ou pluist dune dietature de généraux, ls nvinagent actuellement le pariage de VAllemagne en uate moyen — une Zane rue B TER, we sone Gans le Nord-Ousl, une zone amnérieaine dans le Sud-Oues Test d'une fagon Je phe important : ot une zone frangaise dane le Sud. Je noler qu'on ne sait pas encore live A qui est réservé te: mercean la Rhu. Pour ce qui est des plans concernant Ja. structure tocile et €eonomique de |'Allemagne vaincae, les x0- lotions proposées, aussi monstrucutes Tea unes que lex ‘autres, sont ler suivantes + L’Anglais Vans demande le démembrement complet de: IAllemagn [Américain Morgenthau préconiee In tranaformation de V'Etat industriel allemand en pays purement agri- cole: et Varga, l'< éninent > économiste de Staline, hpropose Vensemble de ces mesures: démembrement du testitolte, désindustrialsation, paiement de pla- sicura_ milli ns et déportation dau moins 10 1 Et quien esteil de Mabolition. des lois raciales, de la punition des Bourreaux SS. de le dissclution des ‘organisation: national-socialisies, du chitiment des innombrables criminelt de gueire? On entend encores mais 3a moins fort, de tele bruils de propagande, at Iv" INTERNATIONALE fe des notivelles nous parvienpent & ls ‘et francais sui vant desquelles il est a€vérerment défcndu aux roldats de tépondre aux tentatives de solidarisation de la population, c'estea-dire & toute activité antifascist communique que lex cuvticrs de Haute-Silsie ayant donné Facsaut aux palais des jes russes te sont emprestés de xétablic ication cet & peu pits eelle-ci ¢ la dui peuple contre les, bourreaux it quiune manceuvic des. Allenianda fe A la reaponaabilite de Tentemble te, mS ol fascistes ne #1 pour to south des crimes fase situation & venic. Mais des aujourd’hui, on peut stater qui n'y aura fas extermination du pre de punition des bourreaux aris et des crimirels de gucrie, pas de destruction de la Gestace. ci des SS. si lex forces antifaccister du peuple allemand uisméme ne tomt pap mobilisées et oxpanisées. Et cea tune tiche bien dificile, Sang aucune équivaqee, taus les plane iowpértalises giseal au dénenbrement dépertaion, peiment de ions, ele, «'y opposent. Cee plans exigent un peuple cresclaver sans pouvoir et volonté et tun peuple fier et libre, capable de se dl sméme du Fascism one sattesire, apres quelques mesuses eatinges & jeter de la poudre aux yeux, i ce que les nouveaux aégriets de peuple allemand enploent a nouveau whe grande partie du viell apparell feavste de TEtat et de la police pour opprimer les masses populaires antifasciates, S' eat exact, comme il a été Aannoncé ces jours derniers dans Ia les Américains 8S, on peut déji se faire vine opinion aur ce qui va az passce. On veira ca (ont eas, sous les nouveaux denteurs impecialistes du pouvoir comme sous Hit- ler, le danger principal dane linternationaliame os prelétariat qui lutte conscicmnscnt pour le peur tchappet, spree Leafer hilérien, W Tener di nouveau supei-Vernailes, On peut deja aujoure hui prévoir ce que donnera alors au monde la propagande mensongére. On havar- déra tut les influences néo-fascistes, on ‘ouvtiers allemands de racine. Ce ne sera mls Ta fants) des ve alliées >, si beaucoup de fa Shatiment et Vachent_méme de vintroduite dans let range du profétariat.-Chas pSvoEateuTa NE peut fire goe l'cuvie d'un prolétaziat organise sachant tmanier Farme de linternationalisme. Mais ce_proléta ‘en ne aaurait trop tevenir sur ce ‘point! capitol — side et assistance auprés de Is classe buvridte internationale elle-nséme, rites occupants échappeat au La question du Parti Réyolutionnaire De méme que. aprés Ie premitie guerre. mondiale, Ie teil de Verse o Bacay eines ment Hiller, n'auraient pe ete empéchés que par tune révolution prolétarienne allemande, de méme Je deuxitme (Versailles aves ses germe: d'une autres rerre mondiale ne peut étre é Ticteces dla roltaniat et fa’ federation es peoples socibstes, OW en antrmes-nous en ce qui concerne les coacitions prcliminaires menant yers co but? Ete quelles. perspectives y7 a-t-il spécialement pour te prolétadtat allemand dans sx doable lutte, pour Vexzes- thinition du fasciane allemand d'une pat, et cootse Ia nouvelle exploitation wapévialists 'auire part ? En: général, on peut tout d"abord constater que lex données objectives pour une révolution.allemande sont absolument propices, peul-Etre méme trop mires, Ceci cat valable & tour les points de vue, soit que Ton cenvisage lee crises inévitables de économie d'aprés- guerre sous Vére d'un nouveau super-Versailles, soit que Ton Henne compte du fait que lx recicaliaation fe fait aujourd"but beaucoup plus rapidement qu'en 1918, et cela a l'échelle mondiale, o que Ver tout simplement au développement technique- ‘ganisatiorinel du copitalisme allemand px ler que Ia concentration du capital menopofeur alle- and et eee rapports étioils avec les orgaes Etat 3 poet ley premiers fends dune ciation generale. ti Crest tiriblement le facteur subject qui est le plac cen retard, Noa pas quill y ait encore ea Allemagne wae me une Foite tinorité foscise, Ml eat ores et deja abvolument az que Vexpirience ides masses sous In domination fasciste et surtout les. aoaffrances formicables provoquéer par une guere totale, ont isclé Hitler “ct sa clique une fou pour foutes ct pour toujours de fa majorite derasante: du poeple allemand: Par facteur sbjectif, il faudrait plate come preadre les forces organisationnelles ot lee démenl> ingeants, qué aueaient [a capacité de mener un mot> vement de masses vers un but socialist. Ti ext stir que, dans !"Allemagac de demain, aprés une elle saigncc, régnera une, apathie profonde. et tne fatigue non moine grande, malt qo‘ausst parfois éclatcront des révoltes de désespoir, qui auront pour poist de départ les conaéquences vocales du deusiime “Versailles. est possible qu’ ces surtauts de déses- poiz se mélent méme des tendances néo-fascistes, Par consequent il eit d'autant phos es forces qui sachent imme ents auisibles ct aul de plus, sache Tet Juttes isolées et leur donner un sens ane direction soci fordenner je classe et En d'autres termes : [a situation de demain‘ en Allemagee exigers la création dun veritable parti évoluionnaire de cozespondan ice un vat parti ‘comumbnisie, un parti qui anche’ hater dans le sens de Liebknecht ct de Luxembourg et qui puisse appliquer Jes cnscignements ‘et les expérichees d'un Lénine, Quite qui Hite encore de ce parti ew Alle magne? Il est vrai quill y a toujours de petits groupes qui travaillent suivant [a méthode de la décentrali- sation totale, comrespondant & V'lléguliié Ja plus eom- plete. Mais ne nous faisons pos dillus magne, Je Parti Commimuniste doit Les viewx cadres révolutionnaites «xpé eat Ils sont morte tous Ii hache du baarreau, ss ont péri dans les camps de concentration, ile ont dispara dans Ia boucherie sénérale de cetie igucere, A l'extermination physique

S-ar putea să vă placă și