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Trouver une idée, valider son idée

• Quelle entreprise démarrer ?


• Evaluer son idée de création
• Choisir l’entreprise qui vous convienne.
• 3 étapes pour choisir l’entreprise à démarrer.
• 5 règles pour créer une affaire qui gagne

Faire son bilan personnel

• Pouvez-vous vraiment entreprendre ?


• Check list pour le démarrage d’une entreprise
• Vaincre la peur d’entrepreneur
• 10 conseils pour ceux qui se lancent en affaires
• Se tenir prêt, vérifier votre liste, faire le point

Faire son étude de marché

• Conduire son étude de marché : Ce que vous avez à faire.


• Les techniques d’étude de marché
• Etude de la concurrence : comment faire une analyse compétitive?
• Connaître et comprendre son marché cible
• Elaborer un questionnaire pour le recueil d’information
• Constituer un focus-group pour les entretiens
• Secrets pour réussir votre étude de marché

Bâtir son business plan

• Pourquoi un business plan ?


• Utiliser les données de l’étude de marché
• Définir votre clientèle idéale
• Faire une prévision de vente
• Faire une analyse de rentabilité
• Comment élaborer un dossier financier ?
• Check-list pour la rédaction du business plan
• Les secrets pour réussir votre business plan

Trouver du financement

• 6 étapes essentielles obtenir un financement


• Financement d’entreprise : les options que vous avez.
• Cinq astuces pour accroître vos chances d’obtenir un prêt.
• Obtenir rapidement du financement pour votre entreprise?
• Comment convaincre le banquier de vous financer ?
• Comment choisir un partenaire financier ?

Organiser ses ressources

• Recruter les personnes adéquates pour son entreprise


• Choisir ses fournisseurs
• Choisir ses partenaires professionnels
• Organiser son espace et ses outils de travail
• Etablir un planning de lancement

Lancer son entreprise

• Créer la sensation autour de son nouveau produit ou service


• Réussir sa publicité de lancement
• Procéder aux réajustements de démarrage
• Assurer son équilibre financier de démarrage
Notions de gestion pour le créateur

• Connaître les basics de la comptabilité


• Connaître les basics du marketing
• Gérer l’organisation de son entreprise
• Gérer les rapports avec ses collaborateurs.
• Gérer de la liquidité pour son entreprise

CARRIERE

20/07/2005

Se mettre à son compte


Les clés pour créer son entreprise
Du statut de la société au dépôt du nom de domaine du site Internet en passant par le
choix de la banque, cinq principes généraux pour ne pas rater sa création d'entreprise.

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Jacques Cathancoopen Sommaire Le portage salarial

Vous avez longuement mûri votre projet, vous avez défini un Sommaire
modèle économique et un plan de financement qui vous semble Lire les témoignages
tenir la route. Vous avez réalisé une étude de marché et soumis Cinq conseils clés
Le portage salarial
votre idée à votre entourage qui vous a assuré de sa pertinence Ouvrages et sites utiles
et vous disposez d'un minimum de connaissances en
comptabilité, démarches administratives et techniques
commerciales. Avant de vous lancer, voici cinq conseils généraux pour partir du bon pied.

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Choisir le bon statut et définir précisément son activité sont les deux premières règles à observer
quand on veut se mettre à son compte. Selon le statut juridique que vous choisissez (PDG salarié ou
gérant majoritaire, par exemple), le taux d'imposition et les charges sociales varient. Pour faire le bon
choix, la chambre de métiers du Jura a listé les sept formes juridiques d'entreprise les plus usitées et en
détaille les principales caractéristiques. 80 % des personnes morales immatriculées sont soit des
SARL, soit des EURL. Trois grandes formes juridiques sont principalement utilisées pour la création
d'entreprise : l'entreprise en nom propre (formalités réduites, pas de capital requis mais le
patrimoine personnel du dirigeant n'est pas à l'abri), la SARL qui est utile dans le cas où vous devez
investir et embaucher pour créer votre activité car votre patrimoine est protégé ou la SA, à retenir si
vous tablez sur un chiffre d'affaires important (plusieurs centaines de milliers d'euros dès la première
année) mais qui demande un capital initial minimum de 37.000 euros et implique une structure très
formalisée comme la constitution d'un conseil d'administration.
Pour ce qui est de la définition de l'activité, il faut choisir avec soin l'intitulé de la profession. Celui-ci
doit couvrir l'ensemble des prestations qui vous facturerez dans le cadre de cette activité.

2 Les démarches administratives


Le système de la mise en place des Centres de formalités des entreprises (CFE) ou "guichet
unique" permet d'éviter la multiplication des démarches auprès des interlocuteurs administratifs
(Insee, services fiscaux, greffe du Tribunal de Commerce, caisses sociales, inspection du travail, etc.).
Marie-Claude Gérard, fondatrice de Nexialis Consultants, société de conseil en organisation,
management et conduite du changement, pointe cependant le
Pratique
doigt sur quelques tracasseries : "Après avoir fait la queue,
une personne regarde le dossier que vous voulez déposer. S'il Toutes les fiches conseils
remarque une erreur ou un manque, il vous demande de
revenir une fois cela corrigé (et donc de refaire la queue). La fois suivante, une autre personne
analyse votre dossier... et trouve une autre erreur, et ainsi de suite. Il est rare qu'une personne
regarde votre dossier en totalité pour lister l'ensemble des erreurs une bonne fois pour toute." Si vous
êtes dans ce cas, n'hésitez pas à demander à ce que la personne au guichet prenne le soin de
regarder l'ensemble du dossier dans le détail, même s'il comporte une erreur.

3 Choisir sa banque

En dehors de tout besoin de financement éventuel, vous devez choisir une banque pour votre
nouvelle activité. C'est généralement le parcours du combattant car les banques sont souvent
frileuses vis-à-vis des créateurs d'entreprise. Avant de commencer à faire le tour des principales
banques du marché, assurez-vous d'avoir un dossier très complet avec un plan de développement,
une étude de marché, un plan de financement (sur trois ou cinq ans selon la taille du projet), etc. Si
malgré tout les principales banques se montrent réticentes (elles peuvent aller jusqu'à demander un
bilan de trois ans...), vous pouvez alors recourir à des structures alternatives telles que le Crédit
Coopératif, une filiale de la Banque Populaire, où vous trouverez des services identiques à ceux
proposés par une banque "classique". Enfin, sachez que si vous ne trouvez pas de banque vous
pouvez faire une requête auprès de la Banque de France qui vous en désignera une (voir le détail).

4 La chasse aux aides


Que ce soit un soutien de salaire par le biais des Assedic ou des aides au financement, il existe de
multiples possibilités d'aides à la création d'entreprise. "Après un licenciement et ayant plus de 50 ans,
je pouvais bénéficier d'une indemnisation par les Assedic pendant près de trois ans. Mais j'avais aussi
le droit de travailler, les Assedic complétant mon revenu. J'ai donc décidé de créer mon emploi",
indique Marie-Claude Gérard, fondatrice de Nexialis Consultants. Frédéric Mangin, gérant de Profit-
Conseil, société de conseil pour les affaires et la gestion, a lui reçu de nombreuses aides : "Après
avoir bénéficié d'un congé individuel de formation de préparation à la création d'entreprise, de l'aide
au chômeur créateur (exonération de charges sociales les 12 premiers mois et indemnisé par les
Assedic pendant 18 mois), d'une subvention Agefiph (fonds pour l'insertion professionnelle des
personnes handicapées , ndlr) de 10.675 euros et d'un prix au concours Entreprendre 2003, j'ai pu
démarrer dans de bonnes conditions financières." Pour voir un peu plus clair dans la jungle des aides
possibles à la création d'entreprise, vous pouvez effectuer une recherche via le moteur mis en place
par deficreations.com, site créé par des dirigeants et des universitaires.

5 Les petits détails qui comptent


- N'hésitez pas à vous faire aider. Que ce soit par la Chambre de commerce et d'industrie dont vous
dépendez (voir notre annuaire), que par l'APCE (Agence pour la création d'entreprises), l'ADIE
(Association pour le droit à l'initiative économique), le Réseau Entreprendre, Oséo (ex-Anvar et BDPME),
etc.
- Faites appel à des spécialistes (expert-comptable, fiscaliste, un conseiller en protection sociale,
etc.) et confronter votre expérience et vos projets à d'autres personnes du même secteur d'activité
que vous. Cela vous permettra de tisser un réseau.
- Déposez le nom de l'entreprise à l'INPI.
- Pensez à contracter une protection sociale adaptée.
- Pensez à la domiciliation de l'entreprise. Si c'est à votre domicile, demander l'autorisation au
propriétaire ou prévenir le syndic si c'est dans le règlement de la copropriété.
- Equipez-vous en matériel informatique et en logiciels avec une licence adaptée.
- Déposez le nom de domaine pour le site Internet de l'entreprise (en ".com" et ".fr").
- Formez-vous régulièrement. Si vous n'avez aucune compétence comptable, une formation est
nécessaire avant de vous lancer dans l'aventure. Il est également important de faire régulièrement des
formations dans votre domaine pour vous maintenir à la pointe de votre secteur.
COMMENT MONTER UN PROJET D’ENTREPRISE
Le lancement d'une entreprise - qu’elle soit d’économie sociale ou pas - est le résultat de
tout un processus qui suppose de franchir plusieurs étapes. En voici les huit plus
importantes :
1. trouver une idée de produit, de service à proposer
2. transformer l'idée en un projet par la réflexion et par l'information
3. s'assurer de la faisabilité du projet
4. exprimer le projet en un dossier (le plan d'affaire) indispensable pour obtenir des
financements extérieurs et pour baliser l’ensemble du projet
5. trouver, réunir, les moyens financiers
6. choisir une forme juridique
7.accomplir un certain nombre de démarches administratives, introduire les demandes
pour obtenir des aides financières publiques8. lancer et gérer son entreprise

« Entreprendre c'est créer une organisation correctement structurée dont les


produits offerts correspondent aux besoins de niches de marché dans des conditions
économiques qui assurent la pérennité et la progression de cette organisation. »

Trouver l’idée
La toute première étape pour monter un projet d’économie sociale est d’avoir une idée
et de réfléchir à la manière de la mettre en œuvre. L’économie sociale n’a pas pour but
de faire du profit mais bien de répondre à des besoins non rencontrés de la population.
Réaliser du bénéfice est toutefois indispensable à la survie de l’entreprise. Il s’agit donc
de trouver une idée qui allie ces deux exigences : être suffisamment rentable et
répondre à une finalité sociale, à un réel besoin de la société.
La finalité sociale peut être extrêmement multiple : développer l’agriculture biologique,
créer un habitat de qualité pour personnes âgées, recycler et revaloriser des déchets,
former et insérer des personnes en difficulté vers le marché de l’emploi, produire de
l’électricité verte, etc.
Cette « idée » peut évidemment ne pas être neuve et originale (des services d’aide
ménagère en économie sociale existent déjà mais en développer un dans une zone où le
besoin est réel répond clairement à une finalité sociale).
Il vous sera aussi plus facile de développer un bien ou un service en lien avec vos
compétences et vos passions ou celles de votre entourage.

Le projet
Dans un deuxième temps, il vous faudra valider votre idée, vous assurer de sa valeur
économique et la transformer ainsi en projet.
L’étape du passage de l’idée au projet consiste à définir les contraintes techniques et
opératoires du projet, trouver si nécessaire les matières premières, imaginer les
processus de production, etc. Il s’agit en quelque sorte de réaliser le prototype de votre
produit ou de votre service. Cette étape est évidemment inutile dans le cas d’un service
déjà existant et que vous souhaiteriez simplement dupliquer.

S’assurer de la faisabilité du projet


Il s’agit ensuite d’évaluer si le projet est réaliste. Le produit ou le service répond-t-il à
un réel besoin ? Le marché est-il suffisant que pour assurer une viabilité à l’entreprise ?
Il n'est pas question à ce stade de s'assurer que le projet ne comporte aucun risque. Tout
projet comporte effectivement des risques. Ce qu'il faut vérifier lors de cette étape,
c'est la possibilité de continuer à développer le projet. Si le prototype n’est pas solide ou
si les coûts de production du bien ou du service sont excessifs, il y a de fortes chance que
le marché soit très limité voire même inexistant. Dans le cas de l’économie sociale
d’insertion, il est important de considérer déjà à ce stade l’Etat comme un client
potentiel du service rendu.

Le plan d’affaire
Le plan d’affaire est un document essentiel qui représentera la carte de visite du projet
auprès de personnes extérieures (financiers, partenaires potentiels, etc). Il est
également un outil interne important puisqu’il oblige à analyser de manière précise
toutes les facettes du projet.
Le plan d’affaire doit en effet reprendre les éléments suivants : définition du projet,
présentation de l’entreprise et de ses fondateurs, objectif de l’entreprise, étude de
marché, plan marketing, organisation interne (plan du personnel, processus de
production, etc) et plan financier.
Comment élaborer un plan d'affaires?

Trouver et réunir les moyens financiers


Les sources de financement ne manquent pas. Ce qui manque par contre selon les
financiers, ce sont des « bons projets », des projets qui tiennent la route et inspirent la
confiance des investisseurs. On comprend donc toute l’importance d’avoir un plan
d’affaire détaillé qui présente bien le projet, avec des évaluations de marché solides,
etc. Il est également nécessaire pour le porteur de projet qu’il soit préparé à présenter
et défendre son projet.
Pour toute entreprise, quel que soit l’organisme financier, ce dernier exigera un
minimum de fonds propres avant d’y investir des capitaux. Ces fonds propres peuvent
venir d’une structure porteuse ou d’un appel à coopérateurs dans le cas des
coopératives. L’économie sociale est rarement le fait d’un individu isolé. Elle suppose en
effet d’entreprendre collectivement et de réunir des partenaires (personnes privées,
asbl, etc) prêts à soutenir le projet et la finalité sociale qu’il se donne.
En dehors des banques traditionnelles, il existe des organismes financiers alternatifs qui
offrent des conditions adaptées aux projets d’économie sociale et des taux d’intérêts
intéressants. Ces organismes sont surtout outillés pour analyser les projets à finalité
sociale et en connaissent bien le fonctionnement.
Le premier est Credal, une coopérative de crédit alternatif située à Louvain-la-Neuve
mais active sur l’ensemble de la Wallonie et à Bruxelles. La SOWECSOM est un organisme
para-public qui finance les projets d’économie sociale marchande et/ou y prend des
parts de participation. La banque Triodos est une banque de référence au service du
développement durable et plus particulièrement des actions menées en matière
environnementale, culturelle ou sociale.

Choisir une forme juridique


Chaque formule juridique a ses avantages et ses inconvénients. Elle doit d’abord être
bien adaptée au projet. Le site portail www.econosoc.be explique clairement les
différentes particularités des statuts d'asbl, de coopérative et de société à finalité
sociale. Vous pourrez également trouver des renseignements sur des sites tels que ceux
de l’Agence bruxelloise pour l’entreprise ou le portail de création de PME wallon.

Accomplir un certain nombre de démarches administratives,


Si elles ont déjà été largement simplifiées, les démarches administratives restent
nombreuses. Elles vont de l’ouverture du compte bancaire à l’inscription au registre de
la TVA en passant par la publication au moniteur belge.
La liste et l’explication des différentes démarches à effectuer sont détaillées et très bien
expliquées sur les deux sites Internet suivant : le site « Création PME » en Wallonie et le
site de l’Agence Bruxelloise pour l’Emploi pour Bruxelles.

Introduire les demandes pour obtenir des aides financières publiques


Comme présenté plus haut, certaines entreprises d’économie sociale bénéficient d’une
reconnaissance des pouvoirs publics (ou agrément) pour la finalité sociale qu’elles
rencontrent. Il est ici nécessaire de bien clarifier les choses.
Les subventions publiques accordées aux entreprises agréés (que ce soit des ETA, des EI,
des EFT ou AFT ou des ILDE) ne sont en aucune manière une aide gratuite ou comme
certains le pensent, une avantage concurrentiel. Elles représentent le prix que paient les
pouvoirs publics pour le service que rendent ces entreprises à la collectivité : formation
et remise à l’emploi de personnes peu qualifiées ou handicapées, etc. L’Etat est donc un
« client » de ces entreprises, qu’il rémunère pour le travail effectué.
Ces subventions peuvent aussi être vues comme une manière de compenser le manque de
productivité des travailleurs qui, au sein des entreprises d’économie sociale d’insertion,
connaissent soit un handicap, soit une très faible qualification et une situation sociale
difficile.
La subvention ne doit donc certainement pas être une motivation à se lancer dans un
projet d’économie sociale. Si par contre la finalité de l’entreprise correspond à l’un des
agréments mis en place en Région wallonne ou en Région bruxelloise, il est alors possible
de rentrer une demande de reconnaissance qui permettra d’obtenir certains fonds. Il
faut toutefois savoir que les demandes de reconnaissance et d’agrément peuvent prendre
un certain temps avant d’aboutir.
Les formulaires nécessaires à ces demandes d’agrément se trouvent pour la Wallonie sur
le site suivant : http://formulaires.wallonie.be/p004387.jsp
Pour Bruxelles, les informations sont reprises à l’adresse
http://www.bruxelles.irisnet.be/fr/entreprises/maison/creer_son_entreprise/
economie_sociale.shtml

Des aides à l’emploi réservées aux entreprises d’économie sociale (SINE) ou aux
entreprises et associations du secteur non-marchand (APE) existent également pour les
deux régions.

Lancer et gérer son entreprise


Vous êtes fin prêt à vous lancer ? Félicitation ! La partie la plus difficile mais aussi la plus
motivante commence. Il vous faudra engager votre personnel, le former si nécessaire,
trouver des clients, développer votre stratégie marketing, etc. Il s’agit donc de rendre
concret votre plan d’affaire. Pour ce faire, il vous sera indispensable de vous donner dès
le départ des tableaux de bord pour pouvoir suivre de près l’évolution de votre
entreprise. Des outils existent déjà et ont été développés par d’autres entreprises
d’économie sociale. Vous pourrez trouver ces outils sur le site www.pointexpertises.be .
Vous y trouverez également une liste d’agences-conseil et d’experts qui pourront vous
accompagner dans la création et le développement de votre entreprise.
[ Comment monter son projet ? ][ Comment se former, se faire accompagner ? ][ Comment financer
son projet ? ]

Des étapes à respecter


1. Clarifier ses envies
Le nombre croissant d’initiatives en faveur du patrimoine rural ne doit
pas cacher les réalités parfois éloignées des rêves de départ et les
difficultés effectives sur le terrain. Il est donc impératif de se fixer des
objectifs de départ, de clairement les identifier, de les évaluer et de
dégager des priorités pour ne pas se tromper…
2. Diagnostiquer son environnement
L’état des lieux de son environnement (de ce qui entoure la création du
projet) permet d’analyser son territoire, le patrimoine et de connaître le
paysage des acteurs au niveau national ou local, et les actions déjà
existantes. Faire un diagnostic du territoire permet ainsi d’adapter son
projet pour qu’il se situe dans un environnement favorable à sa création.
3. Formaliser un premier projet
Une fois les objectifs clarifiés et les notions sur le patrimoine rural
acquises il est utile de confronter le projet imaginé avec le projet qu’il est
possible de réaliser (en fonction des moyens financiers, humains, des
délais...). Mais pour cela, les contours d’un premier projet doivent être
définis.
4. Trouver des partenaires et créer son réseau
Le réseau tissé avec les professionnels locaux et les habitants est un
atout indéniable pour un projet et son avenir (vecteurs de communication
et porteurs d'un avis). La présence de projets n’est donc pas à
considérer de manière négative, car en plus, la concentration de projets
(si elle n’est pas excessive) peut se révéler bénéfique pour l’attractivité
du territoire.
Agir de manière collective peut aussi être un moyen de pallier ses
propres manques. S’adjoindre les services d’une personne compétente
peut être ainsi un gain dans le sérieux de l’activité mais aussi un gain de
temps pour permettre la réalisation d’autres activités.
5. Elaborer un budget prévisionnel
« L’argent, c’est le nerf de la guerre ». Tout ce qui y a trait est donc
important. Et le budget prévisionnel est l’élément du dossier par lequel
les interlocuteurs jugeront du sérieux, de la motivation et de la rigueur de
la démarche.
6. Planifier son action
Maintenant que la dimension et le contenu du projet sont à peu près
clarifiés, une « feuille de route » est nécessaire pour organiser, dans le
temps, les moyens, les activités et les tâches à mettre en place pour
aboutir à la réalisation du projet. Le plan d'action est ainsi le tableau de
bord du projet : il est bâti sur mesure, par étape, en fonction de ses
objectifs, de ses moyens d'action et de ses contraintes.
7. Réaliser son projet
Et maintenant, la pratique ! Plusieurs aspects sont à cibler : juridiques,
financiers, les partenariats. Il s'agit aussi d'ores et déjà d'anticiper sur les
évolutions du projet et de son environnement.
8. Communiquer
Un projet créé pour les seuls créateurs n’est pas un projet viable : il est
nécessaire d’élargir le cercle des personnes qui connaissent le projet
pour le rendre viable. Et à l’inverse, un projet connu mais qui n’a pas de
contenu n’est pas viable non plus : les personnes viennent une seule
fois. Savoir-faire et faire savoir sont donc indissociables.
9. Evaluer, suivre et rendre compte
Pourquoi les objectifs ont été ou non atteints ? Qu’est-ce qui a conduit à
ces résultats ? Qu’est-ce qui aurait pu être évité ? Le premier péché de
jeunesse dans le montage de projet est souvent de ne voir QUE la
conception et la réalisation du projet. L’évaluation du projet est ainsi
régulièrement mise de côté. Pourtant, elle :
- rend compte des forces et des faiblesses du projet, des personnes
impliquées dans ce projet ;
- permet de se remettre en cause et d’enrichir le projet : comprendre les
erreurs, trouver les solutions, identifier les points clés du projet.
10. Et après ?
Deux cas de figure se présentent à cette étape :
- le projet n’est pas à la hauteur des attentes du porteur de projet, ou
- le projet est une réussite selon les critères du porteur de projet.
S'en suivent des décisions de réorientation ou bien de renforcement des
actions.
[ Comment monter son projet ? ][ Comment se former, se faire accompagner ? ][ Comment financer
son projet ? ]

Des pistes à explorer


> La formation
Quelques acteurs s’organisent pour transmettre un savoir-faire
indispensable à la conservation, à la restauration et à la préservation du
patrimoine en milieu rural.
> Les chantiers
Les chantiers sont une autre possibilité de se former aux techniques de
protection, conservation, ou restauration du patrimoine. Ils sont très liés
au patrimoine mais ils permettent aussi dans le même temps une
insertion professionnelle, voire sociale.
> L’accompagnement
La fonction de l’accompagnement n’est pas de donner des réponses au
porteur de projet mais de l’aider à réfléchir à trouver ces réponses.
> L’accompagnement en pratique
Attention dans le choix de la structure d’accompagnement. Ces
structures ne couvrent pas toutes l'ensemble des étapes du montage de
projet. De plus, elles sont inégales dans leurs pratiques : l’expérience
dans le secteur du projet et le lien au territoire sont deux points sur
lesquels il convient d’être attentif.
> Des dispositifs d’accompagnement
Dispositif local d'accompagnement (DLA), Cap'actif... De nombreux
dispositifs d'accompagnement existent : au niveau local ou national,
thématique, etc. chacun avec leurs spécificités.
> Des « réseaux » et « fédérations »
Les réseaux et les fédérations sont susceptibles de donner des pistes
pour les montages de projets et de les appuyer grâce à leur expérience,
la mutualisation de leurs compétences et grâce à un carnet d’adresses
fourni sur tout le territoire national.
> Les cabinets de consultants
Le montage de projet dans le patrimoine rural peut demander une
certaine expertise, que ce soit dans l’étude de faisabilité, dans le
montage du projet, ou dans la recherche de financement. Faire appel à
un cabinet d’étude peut être une solution. Attention toutefois au choix du
cabinet : leur nombre est très élevé et tous ne produisent pas la même
qualité de travail.
> Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE)
Une Coopérative d'activités et d'emploi (CAE) est une Société
coopérative de production (SCOP) qui propose une alternative à la
création d'entreprise classique : l'idée est de créer son emploi salarié au
sein d'une entreprise partagée avec d'autres entrepreneurs.
Mais aussi les aides à l’emploi
Travailler par le patrimoine peut nécessiter une aide quant au salariat
des personnes. Le patrimoine peut en effet être un bon support pour
l’insertion de personnes en difficulté. Les contrats aidés sont alors une
possibilité temporaire de combiner : action de professionnalisation ou
accompagnement, aide à l’employeur, et travail en entreprise,
association ou collectivité territoriale.

[ Comment monter son projet ? ][ Comment se former, se faire accompagner ? ][ Comment financer
son projet ? ]

Des pistes pour financer son projet


> Les financements publics
La baisse générale des financements de l’Etat à l’attention des
associations est une réalité. Il est donc désormais nécessaire de
repenser les sources de ses financements et de trouver des
financements "de proximité", et ainsi de se rapprocher des collectivités
locales. La décentralisation des compétences de l’Etat vers les
collectivités locales et la territorialisation des politiques européennes,
rendent en effet ces collectivités les premiers interlocuteurs pour le
financement d’un projet en milieu rural.
> Les financements publics-privés
Les financements publics-privés peuvent être des alternatives à des
financements classiques. Les structures qui les proposent
accompagnent également dans la démarche de montage de projet. La
Caisse des Dépôts et Consignations et le Fonds France Active sont
deux exemples de financement qui allient apport public et privé.
> Les fondations
Leur nombre est de plus en plus important rendant leur champ d'action
et de financement très vaste.
> Les finances solidaires
Généralement, les projets liés à ce type de financement sont de
dimension humaine, porteurs d'intérêt général, rencontrent des difficultés
pour trouver des financements dans le secteur classique et viables
financièrement.
> Le parrainage, le mécénat et le don
Le mécénat et le parrainage sont deux autres formes de soutien
financier aux actions patrimoniales :
- Le parrainage (ou "sponsoring") est une opération de publicité
- Le mécénat est un acte "gratuit" sans aucune contrepartie
> Les dispositifs fiscaux
L’évolution de la fiscalité (les réductions, exonérations ou incitations)
peut être une aide importante pour la réalisation d’un projet et plus
particulièrement en ce qui concerne les propriétés bâties et non bâties,
les objets de collection et œuvres d’art, les entreprises ou fondations qui
font des dons et legs aux associations…
> Les labels
Tous ne donnent pas lieu à des financements, mais ils garantissent a
minima une reconnaissance à une échelle locale voire nationale. Cette
reconnaissance peut par la suite faciliter l’obtention de prêts et aussi être
génératrice de retombées, directes ou indirectes, réelles, notamment
liées à la fréquentation touristique.
> Les concours et les prix
Les concours et les prix peuvent compléter un projet financier de
manière plus aisée pour les associations : constituer un dossier de
candidature pour ces concours est en effet plus facile que rédiger un
dossier de demande de subvention. Par contre, les délais pour obtenir
les gains peuvent être assez longs.
Les 60 questions à se poser pour l’élaborer
Pour créer votre activité, vous allez avoir besoin d'argent. Pour en trouver, il vous faudra convaincre votre banquier ou des
investisseurs en leur présentant un business plan crédible. Non une simple compilation de chiffres, mais le résumé de votre
réflexion qui atteste de votre préparation et de votre capacité à relever le défi. Pour l'établir, pose--vous les bonnes questions.
Définissez le marché sur lequel vous allez intervenir. Analysez votre offre, appréciez votre environnement concurrentiel,
déterminez les ressources dont vous aurez besoin pour atteindre vos objectifs. Notre check-list établie avec l'aide des experts
de KPMG vous aide à évaluer votre projet.

CONNAITRE SON MARCHE

1. Quelle est la taille de votre marché ? Est-il local, national, mondial ?

2. Combien de clients pouvez-vous espérer ?

3. Sur ce marché, y a-t-il pénurie ou excès d'offre ?

4. De nouveaux acteurs peuvent-ils apparaître à brève échéance ?

5. Votre activité est-elle B to B (business to business) - sous-traitance, en relation avec la grande distribution - ou B to C
(business to consumer) - en relation directe avec le consommateur final ?

6. Votre offre est-elle en phase avec les attentes du marché ?

7. Quels sont les critères d'achat de vos clients ? Sont-ils loyaux et captifs ?

8. Quels sont les bénéfices clients de votre produit ou service ?

9. Etes-vous en concurrence, frontale ou partielle, avec une offre existante ?

10. Pouvez-vous facilement vous différencier et trouver une position de « niche » ?

11. Combien d'années d'expérience du secteur faut-il pour être crédible auprès de vos clients ?

12. Qui sont vos concurrents ?

13. Votre savoir-faire vous donne- t-il un réel avantage ?

14. Où se crée la valeur ajoutée dans la filière ?

15. Quel est le poids des différents acteurs (clients, fournisseurs, sous-traitants, autorités réglementaires...) ?

16. Comment évoluent les prix ?

17. Les changements réglementaires et les normes risquent-ils de rendre plus complexes et plus coûteux le démarrage et
l'exercice de votre activité ?

18. Qui sont vos fournisseurs ? Sont-ils nombreux ? Concentrés ?

19. Est-il facile d'en changer ?

20. Auront-ils un pouvoir d'influence sur la qualité et le coût de votre offre ?

Etes-vous prêt à passer à l'étape suivante ?

> Feu vert pour l'étape suivante :


Votre savoir-faire, l'originalité de votre offre, son adéquation avec les attentes (nouvelles) des clients doivent vous permettre
de vite vous imposer à l'échelon local, voire national. Même si vous ne maîtrisez pas tous les paramètres, lancez-vous !

> Feu rouge pour l'étape suivante :


Enthousiasmé par la réussite de certains, vous voulez les imiter. Aller sur un marché très concurrentiel, où l'offre est
pléthorique et les prix tirés à la baisse, est une mauvaise idée. Vous aurez beaucoup à perdre et peu à gagner.

AVOIR LE PROFIL ADAPTE ET LE SOUTIEN DE SES PROCHES


21. Avez-vous déjà dirigé une entreprise ou un centre de profit ?

22. Etes-vous formé au management ?

23. Votre environnement familial peut-il faciliter la réalisation de votre projet ? Avez-vous le soutien de votre conjoint ?

24. Combien de contacts « activables » contient votre carnet d'adresses professionnel et personnel ?

25. Connaissez-vous une personne avec qui vous pouvez faire régulièrement le point sur l'avancement de votre projet ?

26. Avez-vous rencontré une association de créateurs et d'accompagnement ?

27. Etes-vous prêt à faire des sacrifices financiers par rapport à votre rémunération actuelle ?

28. Quels seront vos besoins financiers dans les prochaines années (emprunts, scolarité des enfants...) ?

Etes-vous prêt à passer à l'étape suivante ?

> Feu vert pour l'étape suivante :


Vous avez suivi des formations à la création d'entreprise. Vous savez décider vite, choisir un cap et vous y tenir. Vous êtes
prêt à travailler (beaucoup) plus et à gagner moins (dans un premier temps tout au moins ). Vous disposez d'une source de
revenus complémentaires pour faire vivre votre famille (salaire du conjoint, revenus du patrimoine), lancez-vous !

> Feu rouge pour l'étape suivanteLes problèmes de fin de mois difficile vous angoissent, vous n'avez jamais dirigé
d'équipe. Vous voulez des week-ends et partir en vacances. Restez salarié ! Pour devenir patron, il faut savoir prendre des
risques.

FORMER UNE EQUIPE

29. Pouvez-vous vous appuyer sur une équipe « soudée », complémentaire, expérimentée ?

30. Les compétences clés pour la réussite de votre projet y sont-elles représentées ?

31. A défaut, pouvez-vous compter sur des partenaires extérieurs ?

32. Vos objectifs sont-ils compris et partagés par tous ?

33. Avez-vous prévu et organisé la fidélisation de vos « hommes clés » ?

Etes-vous prêt à passer à l'étape suivante ?

> > Feu vert pour l'étape suivante :


Vous avez une équipe motivée, compétente, prête à tenter l'aventure, un entourage qui accepte les risques (y compris
financiers). Avec les savoir-faire (techniciens, commerciaux, gestionnaires) indispensables au démarrage du projet. Ce
collectif crédibilise votre projet. Lancez-vous !

Feu orange pour l'étape suivante :


Vous êtes seul avec votre idée. Vous n'avez pas encore trouvé les compétences complémentaires dont vous aurez besoin.
Prudence. Si votre projet ne suscite pas l'adhésion de vos proches, c'est peut-être qu'il n'est pas encore mûr.

BLINDER SA STRATEGIE MARKETING ET COMMERCIALE

34. Savez-vous à quels types de clients vous allez vous adresser ?

35. Votre marché est-il segmenté ?

36. Avez-vous défini des cibles prioritaires ?

37. Ferez-vous face à un réseau de prescripteurs actifs ?

38. Quels sont les moyens commerciaux à mettre en oeuvre pour atteindre votre objectif de chiffre d'affaires ?

39. Votre processus de commercialisation est-il défini ?

40. Comment allez-vous organiser votre force de vente ?

41. Avez-vous prévu un système de prévision et de reporting ?

42. Vous faut-il une fonction marketing ?

43. Avez-vous chiffré votre budget de communication ?

44. De quels outils de communication disposez-vous ?


Etes-vous prêt à passer à l'étape suivante ?

> Feu vert pour l'étape suivante :


Vous connaissez le profil de vos clients. Vous avez défini le nombre de commerciaux dont vous aurez besoin, leur statut,
chiffré votre budget de communication, défini les cibles, les moyens à mettre en oeuvre. Vous avez compris que vendre est le
concept clé dont dépend la réussite de votre entreprise. Lancez-vous !

> Feu rouge pour l'étape suivante :


Vous êtes un brillant technicien, un génie de l'informatique ou des biotechnologies. Mais vous n'avez pas la moindre idée de
la façon dont vous allez commercialiser votre produit ni même s'il est vendable. Renoncez ou trouvez un associé qui saura
mettre sur les rails votre réussite.

PPROTEGER SON SAVOIR-FAIRE ET PRODUITE

45. Votre savoir-faire technologique peut-il faire l'objet d'une protection juridique ?

46. Votre solution peut-elle s'imposer comme un standard dans le secteur ?

47. Allez-vous devoir convaincre d'autres acteurs technologiques ?

48. Votre innovation risque-t-elle d'être rapidement dépassée ?

49. Avez-vous chiffré vos besoins de recherche-développement ?

50. Votre outil de production de départ sera-t-il suffisamment « calibré » ?

51. Savez-vous arbitrer entre production interne et sous-traitance ?

Etes-vous prêt à passer à l'étape suivante ?

> Feu vert pour l'étape suivante : Vous avez déposé des brevets pour protéger votre invention. Votre capacité à innover et à
trouver des partenaires technologiques renforce la dimension opérationnelle de votre projet. Lancez--vous !

> Feu rouge pour l'étape suivante : Votre invention peut être facilement copiée, améliorée. Laissez tomber ! Vous ne
pourrez jamais convaincre un banquier de vous suivre sur ce terrain miné.

TROUVER DES FINANCEMENTS

52. Quel est votre besoin financier global ?


53. Avec quelle répartition entre capitaux propres et endettement ?

54. Votre business est-il générateur ou consommateur de cash ?

55. Quels seront vos besoins de trésorerie en première année d'activité ?

56. Quel sera le délai d'encaissement des clients ? Pourrez-vous obtenir des fournisseurs des délais de paiement ?

57. Au bout de combien de mois vos flux de trésorerie seront-ils, de manière récurrente, positifs ?

58. Quel est le montant prévisionnel de votre besoin de financement cumulé avant d'atteindre le point mort en trésorerie ?

59. Quand pensez-vous atteindre le seuil de rentabilité ?

60. La rentabilité dégagée à l'horizon de trois à cinq ans est-elle suffisante ?

Etes-vous prêt à passer à l'étape suivante ?

> Feu vert pour l'étape suivante :


Votre business nécessite peu d'investissement de départ et sera immédiatement générateur de cash avec du chiffre d'affaires
récurrent. Vous avez les fonds propres pour votre capital et votre compte courant. Vous trouverez des financements
complémentaires une fois votre activité lancée. Lancez-vous !

> Feu rouge pour l'étape suivanteVous prévoyez le premier euro de recettes à échéance de plusieurs mois, vous n'avez pas
assez de fonds propres pour créer la société et financer vos besoins de trésorerie jusque-là. Vous aurez du mal à trouver
l'argent qui vous fait défaut. Pensez-y !

FAITES LE POINT SUR VOS MOTIVATIONS

Vous voulez être votre propre patron... Avant de faire le grand saut, faites le point. D'abord sur vos motivations. On crée sa
boîte pour gagner plus, pour assouvir une passion en en faisant son métier, pour défendre un idéal ou obtenir de la
reconnaissance sociale. Mais aucun projet n'est jamais à 100 % passionnel, sociétal ou financier.
Envisagez l'avenir. Décrivez votre projet à échéance d'un an, de trois ans, à plus long terme pour fixer votre cap. Puis revenez
à cette feuille de route régulièrement pour vérifier que les bonnes options ont été prises et respectées, au besoin pour corriger
la route. Mesurez avec précision les risques que vous allez prendre.
« Combien de temps vais-je attendre avant de me verser mon premier salaire ? Puis-je me permettre de ne pas être payé
pendant trois mois, six mois ? Quel investissement en fonds propres suis--je prêt à engager sur mes biens personnels ou
familiaux ? » A vous de tracer la ligne blanche qu'il ne faudra pas franchir. Trop de porteurs de projet, faute d'avoir su
s'arrêter au bon moment, sont ensuite incapables de rebondir.

" La seule façon de réussir, c'est de trouver une niche "

En 1997, DESS d'ingénierie financière en poche, Yariv Abehsera entre dans une banque d'affaires parisienne. Un an plus
tard, il a déjà l'impression de tourner en rond et quitte l'entreprise. « L'ambiance était trop feutrée. » Un temps associé dans un
tour-opérateur, il décide en 1999 de prendre le large seul, pour fonder Travelfactory. Son idée : proposer sous la marque
Golden Voyage des séjours et des week-ends organisés spécialement pour les étudiants. Le capital de 8 000 euros de la SARL
est réuni grâce à la vente de ses parts dans son ancienne société. Foisonnant de projets, Yariv Abehsera multiplie les
expériences. « On a un paquebot qui avance, autant le charger. »

Travelfactory et de Golden Events


Yariv Abehsera (37 ans), créateur de Travelfactory et de Golden Events
Activité : tour-opérateur et agence de marketing opérationnel
Date de création : 1999
Statut : SARL
Effectifs : 28 salariés à temps plein, 60 saisonniers

En 2002, il crée Golden Events, une agence de marketing opérationnel spécialisée sur la cible étudiante. Trois ans plus tard, il
lance le portail internet Travelski. En 2006, son groupe a réalisé 13 millions d'euros de chiffre d'affaires. Pour continuer sur
sa lancée, Yariv Abehsera envisage de s'ouvrir aux financements extérieurs.

" Une philosophie de vie peut se manifester dans l'entreprise "


Inki
Jean-Yves Louarn (53 ans), président d'Inki
Activité : réseau de magasins franchisés spécialisés dans le recyclage des cartouches d'encre.
Date de création : 2004
Statut : SAS
Effectifs : 7 salariés

Consultant pour de grands réseaux bancaires, Jean-Yves Louarn décide à l'approche de la cinquantaine de changer de cap. «
Faire du conseil, c'est intéressant, mais on voit rarement le résultat... » En naviguant sur le Net, il trouve la bonne idée, celle
qui lui permettra de concilier ses aspirations personnelles et son envie de devenir entrepreneur. Son ambition : ouvrir des
magasins permettant de récupérer les cartouches d'encre d'imprimante usagées et de les recycler ou de les recharger. « Des
magasins de ce type existaient déjà dans d'autres pays européens. Il suffisait d'adapter le concept à la France. » Ailleurs, le
succès du modèle repose sur les économies réalisées par les clients - les cartouches rechargées coûtent 40 à 60 % moins cher
qu'une cartouche neuve - et sur la bonne conscience écologiste qu'elles procurent.

« La France était à la traîne, j'ai décidé d'en profiter », confie Jean-Yves Louarn, qui mène une étude de marché durant deux
ans, puis fonde avec son associé, Marc Laiolo, Inki, une SAS au capital de 200 000 euros. Dans la foulée, les deux
entrepreneurs développent un réseau de franchises baptisé Cub'Ink. Le premier magasin, ouvert à Tours en janvier 2005, a
généré un chiffre d'affaires de 185 000 euros. Depuis, sept autres commerces ont levé le rideau. En 2007, Cub'Ink s'est fixé
comme objectif d'être plus offensif sur le marché des entreprises.

Le retour sur investissement est immédiat et personnel "


Wine & Cooking ProMotion (WCPM)
Pierre-Benoît Perard (34 ans), Thierry Welschinger (42 ans) et Jérémy Cukierman (32 ans), cogérants
Activité : caviste
Date de création : 2006
Statut : SARL
Effectifs : 3 associés

A priori, rien ne les prédestinait à ouvrir une cave à vins. Pourtant, après avoir travaillé tous les trois dans les médias et la
publicité, ils ont tout lâché pour assouvir leur passion. Les heures passées à déguster les productions de petits vignerons leur
ont donné envie de partager leurs connaissances accumulées au fil des caves. Et de simplifier le choix des consommateurs.
Grâce à leurs économies et à leurs indemnités de chômage, ils créent en janvier 2006 WCPM, une SARL au capital de 10 200
euros. Six mois plus tard, les trois jeunes associés ouvrent une boutique rue Bridaine, dans le XVIIe arrondissement de Paris,
sous l'enseigne Mes accords mets-vins. Les crus y sont présentés non pas par appellation ou zone de production, comme c'est
habituellement le cas dans ce genre de commerce, mais en fonction des plats qu'ils peuvent accompagner : apéritifs, vins de
viande - rouge, blanche -, vins de légumes, de poisson, de fromage, de dessert...

Parallèlement, grâce à leur carnet d'adresses et à un bouche-à-oreille efficace, ils développent une activité de conseil pour les
organisateurs d'événements et les ventes privées. Leur première année d'exercice devrait se conclure par un chiffre d'affaires
de 350 000 euros. Un succès qu'ils attribuent au capital de sympathie et de confiance que leur passion fait naître chez les
clients.

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