Sunteți pe pagina 1din 4

Correction de la question de synthèse

A. Travail préparatoire

1.
La première phrase du texte résume bien les similitudes des entreprises : « produire et vendre sa production en
réalisant un profit est la raison d'être de l'entreprise qui, pour ce faire, a besoin de travail de capital ». Toutes les
entreprises cherchent donc :
• à faire du profit
• en créant des richesses
• en utilisant deux facteurs de production : travail et capital

2.
Pour produire l'entreprise a besoin de deux facteurs de production qu'elle va combiner, c'est-à-dire qu'elle utilise une
certaine proportion de travail de capital pour créer une unité de bien. Le choix de la combinaison productive dépend
de deux grandes variables :
• des contraintes techniques : selon les biens, il peut y avoir une seule combinaison productive (les facteurs de
production sont alors complémentaires), on ne peut alors remplacer du travail par du capital. Il peut aussi
exister plusieurs combinaisons productives ; les facteurs de production sont dits substituables car l'entreprise
peut remplacer l’un par l'autre.
• Dans le cas de facteurs de productions substituables, les contraintes économiques vont influencer le choix de
la combinaison productive. Comme l’objectif de l’entreprise est de faire le maximum de profit, deux variables
vont jouer sur le calcul de l’entreprise. Le premier est le coût des facteurs de production : si le travail est
relativement moins cher que le capital, l’entreprise utilisera une combinaison riche en travail. L’entreprise
étudiera alors un second élèment : ce que rapporte chaque facteur de production, c’est-à-dire la productivité
qui mesure la quantité produite d’une unité de facteur de production

3.
• La valeur ajoutée des industries agroalimentaires représente 20,07 % du chiffre d'affaires :
VA x 100
CA

• la productivité par tête dans les activités immobilières est de 238 000 € en moyenne par an.
VA
Nombre de salariés

• 65 % des salariés de l'énergie travaillent dans une entreprise publique


Salariés de l’énergie dans une entreprise publique x 100
Salariés dans l’énergie

4.

 Une entreprise publique est une société dont le capital ou la majorité du capital appartient à l’Etat.

 Une entreprise privée est donc possédée par des personnes privées ; On distingue :
o L’entreprise individuelle : Elle se compose uniquement de l'entrepreneur individuel
(Celui-ci peut, bien évidemment, embaucher des salariés). Il n'y a pas de notion de capital social, l'entreprise
et l'entrepreneur ne formant juridiquement qu'une seule et même personne

o La SARL : 2 associés minimum - 100 maximum. La SARL est dirigée par un ou plusieurs
gérant(s), obligatoirement personne(s) physique(s).
o La SA : 7 associés minimum - pas de maximum La SA est dirigée par un Conseil
d'administration, comprenant 3 à 18 membres, obligatoirement actionnaires.

5.
Pour obtenir un chiffre d'affaires élevé, c'est-à-dire une valeur de la production vendue importante, deux moyens sont
possibles :
• utiliser beaucoup de facteurs de production, ici du travail : un grand nombre de salariés permet ainsi de
produire une grande quantité de biens. C'est le cas du secteur des services aux entreprises qui ont le chiffre
d'affaires le plus élevé (409 427 millions) et le nombre de salariés le plus grand (3,2 millions). Son chiffre
d'affaires est trois fois plus élevé que celui de la construction et son nombre de salariés est aussi trois fois plus
grand.
• avoir une productivité élevée : les entreprises utilisent alors peu de salariés mais chaque salarié à une
efficacité importante. Ainsi le chiffre d'affaires des entreprises des activités immobilières et celui des services
aux particuliers est proche (103 572 millions contre 121 700 millions) mais il y a cinq fois plus de salariés
dans les services aux particuliers que dans les activités immobilières, car la productivité y est aussi quatre fois
plus grande (130 000 € par tête contre 42 000 € par tête en moyenne)

6.
Les entreprises les plus nombreuses en France, quel que soit le statut juridique se trouvent dans le secteur des
services : 658 346 dans le commerce, 516 687 dans les services aux entreprises, 781 819 dans les autres services.
Ainsi plus de 60% des entreprises sont dans les services.

7.
En France, en 2007, la moitié des entreprises sont sous statut d'entreprise individuelle, l'autre moitié sous forme de
société (SA ou SARL). Cependant selon le secteur d'activité , un statut juridique prédomine. Ainsi le statut
d'entreprise individuelle est majoritaire dans les industries agroalimentaires (à peu près 50 %), la construction (à peu
près 60%) et les autres services. En revanche le statut de société prédomine dans l'industrie (70 % des entreprises de
l'industrie sont des sociétés), dans le commerce , les activités financières , l'immobilier et les services aux entreprises.
Cette corrélation peut s'expliquer à la fois par les caractéristiques du statut juridique et celles des secteurs d'activité :
• dans une entreprise individuelle il n'y a qu'un seul apporteur de capitaux alors que dans une société on en
trouve plusieurs ; ainsi une société peut accumuler beaucoup plus de capital qu'une entreprise individuelle et
peut donc avoir une plus grande taille
• tous les secteurs d'activité n’ont pas besoin de la même quantité de capital : l'industrie nécessite une grande
quantité de moyens de production (bâtiments, machines) alors que dans le secteur de la construction par
exemple la production peut se faire à plus petite échelle.

8.
Pour connaître les secteurs d'activité des entreprises publiques, on peut utiliser comme indicateur la part des salariés
des entreprises publiques dans chaque secteur d'activité ; on remarque alors :
• Qu’elles sont inexistantes dans le secteur de l'automobile le commerce ou l'éducation. Dans ce cas ce sont des
administrations publiques qui produisent des services non marchands.
• elles sont minoritaires dans la construction et les activités financières : moins de 2 % des salariés du secteur
sont dans une entreprise publique
• importantes ou majoritaires dans trois secteurs : les services aux entreprises (10 % des salariés du secteur
travaillent dans des entreprises publiques), les transports (20 % des salariés du secteur) l'énergie (65 % des
salariés du secteur travaillent dans une entreprise publique).
Les entreprises publiques sont ainsi concentrées dans les activités considérées comme stratégiques pour le pays : pour
créer des richesses, l'énergie et les transports sont indispensables. Le contrôle par une entreprise publique permet ainsi
d'assurer un approvisionnement continu et d'éviter que ce secteur primordial passe aux mains d'intérêts étrangers.

B. Question de synthèse

En France en 2007, il y avait 2 925 124 entreprises . Une entreprise est une unité de production qui utilise et rémunère
travail et capital, pour produire des biens et des services sur le marché, dans un but de profit . Malgré ces points
communs, les entreprises sont très différentes : elles n'ont pas le même statut juridique, ne produisent pas les mêmes
biens n'adopte pas la même stratégie de production.. Ainsi après avoir étudié les points communs des entreprises ,
nous étudierons en quoi elles se différencient.
A. Les points communs à toutes les entreprises

« Produire et vendre sa production en réalisant un profit est la raison d'être de l'entreprise qui, pour ce faire, a besoin
de travail et de capital » (document 1)

a. l'objectif de toute entreprise : faire du profit (q1)

Toute entreprise a pour objectif de faire du profit c'est-à-dire que son chiffre d'affaires (la valeur de la production
vendue) doit être supérieur à ses coûts de production. En France c'est le secteur de services aux entreprises qui ont le
chiffre d'affaires le plus important : 409 427 millions d'euros. Grâce à ce profit l'entreprise va rémunérer ces
apporteurs de capitaux et pouvoir financer ces investissements pour rester compétitive.

b. Elle crée alors de la richesse

Pour avoir du profit, l'entreprise produit et crée la richesse. La création de richesse se mesure par la valeur ajoutée que
l'on obtient en soustrayant au chiffre d'affaires des consommations intermédiaires qui sont les biens et services détruits
et incorporés lors du processus de production. En France le secteur des services aux entreprises est le secteur dont la
création de richesse a été la plus importante en 2006 (40 ,4 % de 409 milliards d'euros) et le secteur des industries
agroalimentaires celui qui a eu la valeur ajoutée la plus faible (20 % de 150 milliards d’euros)

c. pour créer cette richesse, elle utilise des facteurs de production (q2)

Pour produire l'entreprise a besoin de deux facteurs de production qu'elle va combiner, c'est-à-dire qu'elle utilise une
certaine proportion de travail et de capital pour créer une unité de bien. Le choix de la combinaison productive dépend
de deux grandes variables. Il y a d’abord des contraintes techniques : selon les biens, il peut y avoir une seule
combinaison productive (les facteurs de production sont alors complémentaires), on ne peut alors remplacer du travail
par du capital. Il peut aussi exister plusieurs combinaisons productives ; les facteurs de production sont dits
substituables car l'entreprise peut remplacer l’un par l'autre.
Dans le cas de facteurs de productions substituables, les contraintes économiques vont influencer le choix de la
combinaison productive. Comme l’objectif de l’entreprise est de faire le maximum de profit, deux variables vont jouer
sur le calcul de l’entreprise. Le premier est le coût des facteurs de production : si le travail est relativement moins cher
que le capital, l’entreprise utilisera une combinaison riche en travail. L’entreprise étudiera alors un second élément :
ce que rapporte chaque facteur de production, c’est-à-dire la productivité qui mesure la quantité produite d’une unité
de facteur de production

B. Les différences

Cependant, pour obtenir une même valeur de la production vendue, deux moyens sont possibles.

1. Une stratégie économique différente (q 5)

La première est d’utiliser beaucoup de facteurs de production, ici du travail : un grand nombre de salariés permet ainsi
de produire une grande quantité de biens. C'est le cas du secteur des services aux entreprises qui ont le chiffre
d'affaires le plus élevé (409 427 millions) et le nombre de salariés le plus grand (3,2 millions). Son chiffre d'affaires
est trois fois plus élevé que celui de la construction et son nombre de salariés est aussi trois fois plus grand.
La seconde est d’avoir une productivité élevée : les entreprises utilisent alors peu de salariés mais chaque salarié à une
efficacité importante. Ainsi le chiffre d'affaires des entreprises des activités immobilières et celui des services aux
particuliers est proche (103 572 millions contre 121 700 millions) mais il y a cinq fois plus de salariés dans les
services aux particuliers que dans les activités immobilières, car la productivité y est aussi quatre fois plus grande
(130 000 € par tête contre 42 000 € par tête en moyenne)

2. des secteurs économiques différents (q6)

Cette stratégie économique dépend du secteur d'activité. Certains secteurs d'activité nécessitent beaucoup de travail,
d'autres peu de travail très productif. Une autre différence entreprise française est donc leur secteur d'activité (q 6) .
Les entreprises les plus nombreuses en France, quel que soit le statut juridique se trouvent dans le secteur des
services : 658 346 dans le commerce, 516 687 dans les services aux entreprises, 781 819 dans les autres services.
Ainsi plus de 60% des entreprises sont dans les services
3. Des statuts juridiques différents

Or le secteur économique de l’entreprise est corrélé avec son statut juridique

a. Les entreprises publiques (q 4 et 8)

Une entreprise publique est une société dont le capital ou la majorité du capital appartient à l’Etat. Pour connaître les
secteurs d'activité des entreprises publiques on peut utiliser comme indicateur la part des salariés des entreprises
publiques dans chaque secteur d'activité ; on remarque alors quelles sont inexistantes dans le secteur de l'automobile,
le commerce ou l'éducation. Dans ce cas ce sont des administrations publiques qui produisent des services non
marchands. Elles sont minoritaires dans la construction et les activités financières : moins de 2 % des salariés du
secteur sont dans une entreprise publique ; en revanche, elles se rélèvent importantes ou majoritaires dans trois
secteurs : les services aux entreprises (10 % des salariés du secteur travaillent dans des entreprises publiques), les
transports (20 % des salariés du secteur) l'énergie (65 % des salariés du secteur travaillent dans une entreprise
publique).
Les entreprises publiques sont ainsi concentrées dans les activités considérées comme stratégiques pour le pays : pour
créer des richesses l'énergie et les transports sont indispensables. Le contrôle par une entreprise publique permet ainsi
d'assurer un approvisionnement continu et d'éviter que ce secteur primordial passe aux mains d'intérêts étrangers

b. Les entreprises privées (q4 et 7)

A contrario, une entreprise privée est donc possédée par des personnes privées. On distingue 3 grands types
d’entreprises. La première est l’entreprise individuelle : elle se compose uniquement de l'entrepreneur individuel
(Celui-ci peut, bien évidemment, embaucher des salariés). Il n'y a pas de notion de capital social, l'entreprise et
l'entrepreneur ne formant juridiquement q'une seule et même personne. Il y a ensuite la SARL qui se compose de 2
associés minimum et 100 au maximum. La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérant(s), obligatoirement
personne(s) physique(s). La troisième forme est la SA où il y a 7 associés minimum. La SA est dirigée par un Conseil
d'administration, comprenant 3 à 18 membres, obligatoirement actionnaires.
En France, en 2007, la moitié des entreprises sont sous statut d'entreprise individuelle, l'autre moitié sous forme de
société (SA ou SARL). Cependant selon le secteur d'activité, un statut juridique prédomine. Ainsi le statut d'entreprise
individuelle est majoritaire dans les industries agroalimentaires (à peu près 50 %), la construction (à peu près 60% ) et
les autres services. En revanche le statut de société prédomine dans l'industrie (70 % des entreprises de l'industrie sont
des sociétés) , dans le commerce, les activités financières, l'immobilier et les services aux entreprises.
Cette corrélation peut s'expliquer à la fois par les caractéristiques du statut juridique et celles des secteurs d'activité ;
dans une entreprise individuelle il n'y a qu'un seul apporteur de capitaux alors que dans une société on en trouve
plusieurs ; ainsi une société peut accumuler beaucoup plus de capital qu'une entreprise individuelle et peut donc avoir
une grande taille. Tous les secteurs d'activité n’ont pas besoin de la même quantité de capital : l'industrie nécessite une
grande quantité de moyens de production (bâtiments, machines) alors que dans le secteur de la construction par
exemple la production peut se faire à plus petite échelle.

Le statut d'entreprise confère ainsi un grand nombre de similitudes à toutes ces unités économiques : l'entreprise crée
la richesse en combinant travail et capital. Mais ces points communs ne doivent pas faire oublier les différences : la
stratégie économique, le statut juridique, le secteur économique différencient les entreprises les unes des autres.

S-ar putea să vă placă și