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Indication d une source de nectar située à 60° à droite par rapport à la direction
du soleil
Indication d une source de nectar située à 150° à droite par rapport à la directio
n du soleil.
La direction du diamètre indique celle de la source de la miellée. Imaginons un
cadran avec la ruche au centre, et le soleil placé au-dessus à la verticale. Sur
ce cadran, l abeille se dirige du centre vers la source de nourriture. Si la sour
ce de nourriture est dans la direction du soleil, l abeille va se diriger vertical
ement de bas en haut sur la ligne droite. Si la source se trouve à 30° à droite
par rapport à la direction du soleil, la ligne droite qu elle décrira sera incliné
e de 30° à droite par rapport à la verticale, elle la parcourra de bas en haut.
Si la miellée est à l opposé du soleil, son trajet se fera alors de haut en bas.
Quant à la distance de la source de nectar, elle est indiquée par le nombre de m
ouvements d'abdomen (de gauche à droite) lors d'une phase vibrante ou par la dur
ée de celle-ci (mesure équivalente): ainsi plus le nombre de mouvements est impo
rtant, plus la source de nourriture est éloignée.
La mémoire des abeilles [modifier]
L'utilisation de fleurs artificielles, délivrant une solution sucrée de façon co
ncomitante à une odeur a permis de mettre en évidence la « mémoire » olfactive d
es abeilles. L'odeur mémorisée permet à la butineuse de s'orienter sélectivement
vers les fleurs sur lesquelles elle a précédemment trouvé de la nourriture. Au
cours de la journée, les abeilles et les bourdons apprennent à mieux exploiter l
es fleurs qu'ils butinent. En revanche, leur mémoire décroît pendant la nuit. Ce
tte amnésie présente un avantage : les fleurs ayant une vie courte, le souvenir
de ce qui n'est plus pourrait inhiber, chez les ouvrières, la recherche de nouve
lles fleurs.
Production des abeilles [modifier]
Les abeilles produisent du miel, de la cire pour construire les alvéoles, de la
gelée royale pour nourrir les jeunes reines mais aussi de la propolis qui une fo
is mastiquée sert à colmater les ouvertures et à isoler la ruche.
Le miel [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Miel.
Le miel est élaboré par l abeille à partir de substances sucrées qu elle récolte dan
s la nature. Le miel est pour les abeilles, une réserve de nourriture pour les p
ériodes climatiques défavorables, saison sèche pour les Apis dorsata ou l'hiver
pour les Apis mellifera. Les principales sources d approvisionnement sont le necta
r, qui est produit par le nectaire des plantes à fleurs (angiospermes), et le mi
ellat, qui est une excrétion produite par des insectes suceurs comme le puceron,
la cochenille ou le metcalfa à partir de la sève des arbres. Du fait de leur an
atomie et en particulier de la longueur de leur trompe, les abeilles domestiques
ne peuvent récolter le nectar que sur certaines fleurs, celles-ci sont dites me
llifères. Le nectar sert à attirer les insectes pollinisateurs, afin d assurer la
fécondation des fleurs.
La composition des nectars varie avec les plantes qui les produisent, ils sont c
omposés principalement de glucides tels que saccharose, glucose, fructose et d eau
. Leur teneur en eau peut être importante, jusqu à 90 %. Les miellats sont plus ri
ches en mélézitoze.
L élaboration du miel commence dans le jabot de l ouvrière, pendant son vol de retou
r vers la ruche. L invertase, une enzyme de la famille des diastases, est ajoutée,
dans le jabot, au nectar. Il se produit alors une réaction chimique, l hydrolyse
du saccharose qui donne du glucose et du fructose.
Arrivée dans la ruche, l abeille butineuse régurgite le nectar à une receveuse (tr
ophallaxie), qui régurgitera et ré ingurgitera ce nectar riche en eau, ce qui a
pour effet d'ajouter encore des enzymes, et de commencer à déshydrater cette éba
uche de miel, qui doit encore être déshydraté pour assurer sa longue conservatio
n. Pour cela, la butineuse le dépose en fines couches sur la paroi des alvéoles.
Les ouvrières ventileuses entretiennent un courant d air dans la ruche qui provoq
ue l évaporation de l eau. Lorsque sa teneur en eau atteint 17 à 22 %, le miel est à
maturité ; il est alors emmagasiné dans d autres alvéoles qui seront operculés qu
and ils seront pleins.
Gelée royale [modifier]
De la Gelée royale
Icône de détail Article détaillé : gelée royale.
La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique (g
landes hypo pharyngiennes et glandes mandibulaires) des abeilles ouvrières, entr
e le cinquième et le quatorzième jour de leur existence (ouvrières qui portent a
lors le nom de nourrices). C est une substance blanchâtre aux reflets nacrés, à co
nsistance gélatineuse, chaude et de saveur acide mais légèrement sucrée, qui con
stitue la nourriture exclusive :
* de toutes les larves de la colonie, sans exception, de leur éclosion jusqu a
u troisième jour de leur existence ;
* des larves choisies pour devenir reines jusqu au cinquième jour de leur exis
tence ;
* de la reine de la colonie pendant toute la durée de son existence à partir
du jour où elle quitte la cellule royale.
Les abeilles produisent juste la quantité nécessaire à l élevage du couvain et ell
e n est pas stockée.
Composition de la gelée royale
La gelée royale contient en moyenne :
* lipides : 4,6 % (dont le "10 HDA", caractéristique de la gelée royale)
* glucides : 14,5 %, du glucose et du fructose pour la plus grande partie, e
t en proportions nettement moindres du saccharose, du maltose, de l erlose, du tré
halose et du mélibiose.
* protides : 13 % (acides aminés à l état libre ou combiné)
* eau : environ 66 %.
On y trouve également des vitamines (la gelée royale est le produit naturel conn
u le plus riche qui soit en vitamine B5), des oligo-éléments, de l acétylcholine (
jusqu à 1 mg/g), des facteurs antibiotiques particulièrement actifs sur les proteu
s et escherichia coli B (plus connu sous le nom de colibacille).
Cire [modifier]
Icône de détail Articles détaillés : Cire d'abeille et Alvéole d'abeille.
Les alvéoles sont construites en cire.
Propolis [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Propolis.
L origine du mot propolis est associée au grec pro qui veut dire « devant, en avan
t de », et polis « la cité ». Cette matière est utilisée comme un mortier pour r
éduire ou ajuster la dimension des ouvertures de la ruche en fonction des condit
ions climatiques.
La propolis désigne toute une série de substances résineuses, gommeuses et balsa
miques, de consistance visqueuse, recueillies par les abeilles sur certaines par
ties de végétaux (essentiellement les bourgeons et les écorces de certains arbre
s), substances qu elles rapportent à la ruche et qu elles modifient vraisemblablemen
t en partie par l apport de certaines de leurs propres sécrétions (cire et sécréti
ons salivaires principalement).
Dans la ruche, la propolis a de multiples usages. C est un mortier qui sert au col
matage, à l étanchéité de la ruche, au renforcement de rayons ou parties défectueu
ses de la ruche. C est un vernis aseptisant déposé en fine couche à l intérieur des
cellules avant la ponte de la reine, ou pour lisser les parois intérieures de la
ruche. Elle sert aussi à momifier les animaux intrus et morts trop gros pour êt
re évacués par les abeilles évitant ainsi leur décomposition.
Composition de la propolis résines et baumes 50 à 55 %
cire 30 à 40 %
huiles volatiles ou essentielles 5 à 10 %
pollen 5 %
matières diverses 5 %
La propolis contient également beaucoup d autres éléments comme des acides organiq
ues, de très nombreux flavonoïdes, des oligo-éléments, de nombreuses vitamines.
Maladies et menaces des abeilles à miel [modifier]
Voir aussi l'article Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles
En Europe et aux États-Unis d'importantes et brutales mortalités ou non retour d
'abeilles à la ruche sont souvent constatées chez les abeilles domestiques, alor
s que les abeilles sauvages régressent aussi. Les causes de ce phénomène sont en
core mal comprises. Parmi les causes, on évoque les pesticides, mais aussi les p
lantes GM (génétiquement modifiées), dont le maïs Bt.
De nombreux prédateurs et maladies peuvent affecter les abeilles à miel.
Les maladies [modifier]
*
o L'ascosphérose est une mycose encore appelée maladie du couvain plât
ré ou couvain calcifié. Ascosphaera apis fait périr les larves qui se momifient
et deviennent dures et cassantes tout en ayant conservé leur forme.
o La loque américaine est causée par un bacille (Paenibacillus larvae,
[1]) qui infecte les larves. le couvain présente un aspect irrégulier, dit en m
osaïque, et dégage une odeur caractéristique de colle forte. Elle est aussi appe
lée loque gluante ou pourriture du couvain.
o La loque européenne ou loque bénigne est également causée par une ba
ctérie (Streptococcus pluton, [2]).
o La nosémose, [3] est causée par un protozoaire (Nosema apis et Nosem
a cerana[4]) qui parasite les abeilles adultes.
o L'acariose est provoquée par un acarien (Acarapis woodi) qui se nour
rit de l'hémolymphe de l'abeille et se localise dans les trachées thoraciques em
pêchant l'abeille de voler.
o La varroase est provoquée par un autre acarien externe (Varroa jacob
soni) qui parasite les larves et les adultes.
o En France, les loques, la nosémose, l'acariose et la varroase sont d
es maladies dites légalement contagieuses, soumises à des prescriptions légales
sous le contrôle des services vétérinaires.
Les virus [modifier]
On ne connaît pas le nombre exact de virus chez l'abeille mais 20 ont été découv
erts. Certains mutent même en fonction de la zone géographique ou ils se trouven
t.
*
o Le plus connu est celui du couvain sacciforme, appelé Sacbrood Bee V
irus (SBV). Il se caractérise en infectant les larves d'abeilles qui sont ensuit
e enlevées par les abeilles provocant ainsi ce couvain « à trous ». On retrouve
ce virus également chez l'abeille adulte principalement en présence de varroas.
o Si on le retrouve également dans des colonies saines, le Virus du Ca
chemire (KBV) est particulièrement virulent chez A. cerana en présence de varroa
s provoquant même des épidémies importantes. Ce virus ressemble très fort au vir
us de la paralysie aiguë.
o Virus très connu également, le virus de la paralysie aiguë (ABPV) et
présent chez l'abeille adulte de façon inapparente mais semble provoquer des mo
rtalités importantes également en présence de varroas.
o Le Slow Paralysis Virus (SPV) a une même pathologie qu' ABPV
o Le virus dont ont parle le plus en ce moment est le virus des ailes
déformées (DWV) qui est fortement liée à la présence de Varroa. Les symptômes ty
piques des abeilles naissantes avec des ailes déformées apparaissent lorsque les
larves ont été touchées par le Varroa.
o Le Black Queen Cell Virus (BQCV) provoque la mort des larves de rein
es avec noircissement des cellules. Si des adultes sont parasitées par Nosema ap
is, le BQCV raccourcit leur durée de vie.
o En absence généralement de nourriture, Le virus de la paralysie chro
nique (CBPV) peut apparaître. Celui-ci n'est autre que l'agent de la « maladie n
oire ou mal de mai ». Caractérisé à l'entrée de la ruche par des abeilles noires
, sans poils et tremblantes, incapables de voler et aux ailes écartées.
Moins connu comme virus, on trouve aussi :
*
o Virus de l'abeille de l'Arkansas (ArkBV), Responsable de la mort d'a
beilles âgées de 15 à 25 jours.
o Virus X de l'abeille (BVX), localisé dans le tube digestif qui provo
que des mortalités hivernales.
o Virus Y de l'abeille (BVY), est associé au printemps à la nosémose.
o Cloudy Wing Virus (CWV) ou Virus des ailes opaques, se développe dan
s les trachées et les muscles thoraciques provoquant ainsi l'opacité des membran
es alaires. Il est un des virus les plus communs des pays nordiques.
o Egypt Bee Virus (EBV) ou Virus égyptien (au Japon on parle de JEBV),
provoque la mortalité du couvain juste avant la nymphose.
o Virus filamenteux de l'abeille (FBV), peut donner un aspect laiteux
à l hémolymphe lorsqu il y a mortalité hivernale due à Nosema apis.
Les prédateurs [modifier]
* en hiver, des rongeurs comme les lérots pénètrent dans les ruches et détru
isent les rayons.
* les lézards, les oiseaux insectivores (hirondelles, guépiers, bondrées api
vores)
* Les cétoines, à partir de mai, s'introduisent dans les ruches et dévorent
la cire et le miel en creusant des rigoles sinueuses dans les rayons.
* Le sphinx tête de mort (Acherontia atropos), un gros papillon nocturne, en
plein été, pénètre dans les ruches et se nourrit de miel.
* Les chenilles des fausses teignes rongent la cire, se nourrissent du couva
in et même du bois de la ruche.
* les larves de Meloe proscarabaeus (triongulin)
* les araignées, ainsi que certains insectes comme les guêpes ou les frelons
capturent les butineuses, l'actualité parle du frelon asiatique apparu en Franc
e en 2005-2006.
Une étude a montré que les abeilles chypriotes utilisent un comportement collect
if pour se défendre contre les frelons : elles forment une boule de 150 à 250 ab
eilles autour du prédateur provoquant sa mort par asphixie[2]. Un comportement s
imilaire avait déjà été montré chez les abeilles asiatiques, formant une telle b
oule pour augmenter la température à un niveau mortel pour le frelon.
Les insecticides [modifier]
Les insecticides peuvent causer :
* des intoxications aiguës, provoquant des mortalités massives, en particuli
er si l'insecticide est employé en présence de pollinisateurs. En France, les re
strictions d'emploi des produits phytosanitaires dans ce domaine sont précisées
par l'arrêté du 28 novembre 2003 relatif aux conditions d'utilisation des insect
icides et acaricides à usage agricole en vue de protéger les abeilles et autres
insectes pollinisateurs.
* des effets sublétaux.
Les OGM ? [modifier]
On soupçonne depuis longtemps un impact des pesticides sur les abeilles. Les Éta
ts-Unis semblent particulièrement touchés depuis les années 2000 par des effondr
ements de colonies d'abeilles domestiques (phénomène de la maladie de la dispari
tion ou « Colony Collapse Disorder » (CCD)).
Une étude[3] de l Université de Jena a porté (de 2001 à 2004) sur l effet des pollen
s GM exprimant la toxine Bt sur les abeilles. Comme annoncé par les fabricants,
sur les individus sains, aucun effet toxique du pollen n a été démontré, mais les
abeilles affectés par un parasite s'y sont montrées beaucoup plus sensibles, la
mortalité étant alors beaucoup plus élevée chez les abeilles expérimentales nour
ries au pollen GM (durant 6 semaines). Les chercheurs supposent que le pollen GM
pourrait affecter l'immunité de l'abeille, le Pr Hans-Hinrich Kaatz, de l'Unive
rsité de Halle (Allemagne) estime que la toxine Bt produite par le pollen de pla
ntes OGM consommée par l'abeille pourrait altérer les parois de l'intestin (affe
ctant surtout les jeunes larves) et ainsi favoriser le passage de certains paras
ites dans son organisme, mais par manque de budget, l étude a dû être interrompue
en 2004.
En 1996, des essais en confinement de coton Bt entrepris par l'entreprise Monsan
to ont provoqué la mort de 40% des abeilles présentes. [4] Aucune mesure n'a été
prise en conséquence.
Controverse en France sur l'imidaclopride et le fipronil... [modifier]
Au sujet de l'impact des insecticides, un lien est soupçonné en France entre l'e
mploi d'imidaclopride et de fipronil, qui sont les substances actives respective
ment du Gaucho et du Régent, employés comme insecticides systémiques en traiteme
nt de semences, et des mortalités et désorientations de butineuses observées ces
dernières années. La démonstration de ce lien fait débat entre les associations
d'apiculteurs, les semenciers, les firmes phytosanitaires, les services de l'Ét
at et la justice.
Concernant les produits à base de fipronil, il a été décidé en France :
* par un avis publié au Journal officiel du 27 février 2004 :
o le retrait des autorisations provisoires de vente pour tous leurs us
ages des produits Régent TS et Régent 5 GR,
o la suspension des autorisations de mise sur le marché des produits S
chuss, Jumper, Métis, Texas, Zoom pour tous leurs usages, jusqu à ce que la décisi
on communautaire relative à l inscription de la substance active fipronil intervie
nne,
o pour les semences traitées avec les produits Régent TS, Jumper, Méti
s, Texas, Zoom : la distribution et l'utilisation sont interdites depuis le 1er
avril 2004,
* par un arrêté du 19 avril 2005, publié au Journal officiel du 24 avril 200
5 :
o l'interdiction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques co
ntenant du fipronil ayant des usages en traitement du sol dans le cadre de la lu
tte contre les taupins et les charançons,
o l'interdiction des semences traitées avec des produits contenant du
fipronil.
Concernant les produits à base d'imidaclopride, il a été décidé en France :
* pour le Gaucho : l'utilisation des semences de maïs traitées est interdite
depuis le 1er juillet 2004 (avis au Journal officiel du 2 juin 2004). De plus,
l'autorisation d'emploi du Gaucho pour le traitement de semences de tournesol es
t suspendue depuis 1999.
* pour le Confidor : la vente et l'utilisation sont interdites depuis le 1er
juillet 2004 pour les usages sur pommier, poirier et melon (avis au Journal off
iciel du 4 mai 2004).
Une abeille récoltant du pollen
... et le thiaméthoxam [modifier]
Depuis janvier 2008[5], le Ministère de l'Agriculture a autorisé l'utilisation d
u Cruiser comme insecticide d'enrobage du maïs. Le Cruiser contient une substanc
e active différente du Gaucho et du Regent, appelée thiaméthoxam, signalée "dang
ereuse pour les abeilles" par le Ministère[6].
Rôle dans l'écosystème [modifier]
L'abeille joue un rôle important dans la nature à travers la pollinisation. Un r
ôle particulièrement rappelé depuis les craintes de disparition de l'espèce expr
imées au milieu des années 2000.
La pollinisation [modifier]
Consommatrice de pollen et de nectar les abeilles participent au transport du po
llen des fleurs qu'elles visitent et assurent ainsi la pollinisation de nombreus
es espèces de plantes à fleurs sauvages ou cultivées. Elles sont particulièremen
t utiles dans les vergers ou même parfois pour assurer la pollinisation dans des
cultures sous serres. Étant des insectes, elles sont parfois sensibles aux trai
tements phytosanitaires utilisés pour lutter contre certains ravageurs. À ce tit
re, leur bonne ou mauvaise santé peut être considérée comme un bon témoin de la
qualité des pratiques agricoles et de leurs conséquences sur le milieu naturel.
« Si l'abeille venait à disparaître, l'homme n'aurait plus que quelques années à
vivre ». Cette citation attribuée à Albert Einstein illustre l'interdépendance
des espèces. L'ensemble des pollinisateurs (essentiellement les insectes mais au
ssi certains mammifères et oiseaux) assurent la reproduction de 80% des espèces
végétales, parmi lesquelles se trouvent près de 35% des ressources alimentaires
mondiales.
Piqûre d'abeille [modifier]
Piqûre d'abeille après 24 heures.
Gonflement de la lèvre supérieure suite à une piqûre d'abeille
La piqûre d'abeille est généralement sans danger, mais certaines personnes peuve
nt présenter une intolérance au venin[5] de l'abeille ; cette intolérance peut a
ller jusqu'au choc anaphylactique et peut donc causer la mort. En cas de doute e
t symptôme important, ne pas hésiter à consulter un médecin.
Après la piqûre, l'abeille, ayant laissé son dard planté sur son « agresseur »,
meurt ; en effet, lors de la désolidarisation du dard de l'abeille, cette opérat
ion entraîne un déchirement interne de l'abdomen.
En essayant de retirer le dard, il ne faut surtout pas presser la glande venimeu
se, car cela a pour effet d'injecter le venin.
Le jus d'oignon (oignon fraîchement coupé) est assez efficace contre les piqûres
d'abeille.[réf. nécessaire]
La piqûre d'abeille peut aussi être utilisée pour l'apithérapie.
Intérêt comme modèle épidémiologique ? [modifier]
L'abeille est comme la fourmis parfois utilisée comme modèle, ou pour tester des
modèles. Des chercheurs américains ont proposé[6] d'utiliser l'abeille comme mo
dèle en épidémiologie humaine, non pour simuler une maladie en particulier, mais
pour mieux prospectivement comprendre certains phénomènes de diffusion de malad
ies infectieuses ou environnementales en tenant compte des niveaux de diversité
génétique, la densité et de promiscuité de population, et des mécanismes de leur
rétrocontrôle, à des coûts raisonables. En effet les colonies d'abeilles ont ce
rtains points communs avec les populations humaines ; diversité génétique, densi
té de population, sensibilité à certaiens maladies ou à des agents chimiques. Ch
aque reine s'étant accouplée avec une trentaine de mâles, plus de 30 patrilignée
s constituent une même ruche. On peut étudier une colonie dans un réseau de quel
ques ruches à quelques centaines de ruches. Les abeilles circulent (jusqu'à 7 km
de leur ruche) et certaines ruches sont régulièrement déplacées par les apicult
eurs. On pourrait ainsi modéliser l'équivalent d'une grande famille à plusieurs
grandes villes. Les ruches sont naturellement en interaction avec ces arthropode
s, bactéries, champignons et virus pathogènes. Les ruches sont manipulables à de
s coûts bien moindres que les lignées de rongeurs. Comme l'homme, l'abeilles aff
iche différents mécanismes de défense maladie (dont la fièvre en cas d'infection
), l'utilisation d'antibiotiques, et l'élimination des cadavres. Mieux comprendr
e les comportements hygiéniques des apiculteurs, mais aussi des abeilles (rôle d
e la propolys et du miel) pourrait aider à mieux modéliser certains problèmes to
uchant l'Homme, même si les réponses physiologiques des abeilles sont très diffé
rentes de celles de l'homme.
Rôle culturel [modifier]
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nvenue !
L'abeille est un symbole de royauté depuis l'Égypte ancienne. C'est devenu un mo
tif récurrent en héraldique. Napoléon Bonaparte a aussi repris ce symbole lorsqu
'il e