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Morphologie [modifier]

abeille noire de face


abeille noire de profil
Le dard d'une abeille noire accroché à une tenue de protection suite à une piqûr
e
Faux-bourdon
trois yeux simples ou ocelles
Comme tous les insectes, le corps de l'abeille est divisé en trois :
* La tête qui porte :
* Deux grands yeux latéraux composés (4 000 facettes).
* Trois yeux simples ou ocelles.
* Deux antennes coudées comportant douze articles poilus.
* Un appareil buccal à la fois lécheur (possédant une langue) et suceur (for
mant un canal aspirateur).
* Le thorax formé de trois anneaux fusionnés, portant chacun une paire de pa
ttes. Les six pattes de l abeille se terminent par deux crochets, ainsi qu un organe
adhésif leur permettant de prendre prise sur de nombreux types de surfaces. L abe
ille utilise également une sorte de peigne, composé de poils rigides sur ses deu
x pattes avant, pour nettoyer ses antennes. Ce nettoyage s effectue lorsqu elle y gl
isse ses antennes et relève la tête. Les pattes postérieures sont particulièreme
nt adaptées à la récolte (brosse et peigne) et au transport (corbeille) du polle
n. Sur les anneaux du thorax s'attachent deux paires d'ailes membraneuses à nerv
ures peu nombreuses. (pendant le vol les postérieures, plus petites, sont reliée
s aux antérieures par une vingtaine de crochets chitineux, ce qui les rend solid
aires). Ce n'est pas tout, sur ces anneaux, s'ouvre une paire de petits orifices
pour la respiration : les stigmates servant à l'inspiration.
* L'abdomen formé de sept segments dont six sont apparents et composés de pl
aques rigides, une dorsale et une ventrale reliées latéralement par une fine lam
e chitineuse souple. Une lame du même type relie les segments successifs. Les se
gments 1 à 6 montrent des stigmates servant à l'expiration. Les segments 3 à 6 o
nt sous leurs plaques ventrales des glandes cirières. Chez les femelles, l'abdom
en présente à son extrémité un aiguillon venimeux (le dard).
Vol [modifier]
Des études montrent que de nombreux insectes bougent les ailes en un mouvement c
ontinu et large (145 à 165 degrés), environ 200 fois par seconde. En revanche, l
es abeilles dessinent des arcs plus restreints (environ 90 degrés) et doivent do
nc compenser par une vitesse plus élevée, jusqu'à 240 battements par seconde, so
it presque le double de ce que leur taille laisse prévoir.[1]
Biométrie [modifier]
La biométrie (au niveau des abeilles) est l'étude des différents caractères phys
iques afin de déterminer la race de l'abeille. Cette étude n'aurait pas été néce
ssaire il y a quelques siècles, les différentes races d'abeilles étant réparties
géographiquement, mais l'hybridation volontaire ou non, due à la pratique de l'
apiculture en tant qu'élevage a perturbé cette répartition.
Typologie [modifier]
La reine [modifier]
Butineuse
Cellule de reine
Cellule de reine, ouverte
La reine est le seul individu femelle fertile de la colonie. Elle provient d un uf
fécondé identique à celui d'une ouvrière, mais pondu dans une cellule spéciale (
cellule royale) plus vaste et ronde -- et non hexagonale comme celle des ouvrièr
es. Tout au long de son développement, la larve sera nourrie exclusivement à la
gelée royale, et c'est ce régime, et lui seul, qui lui permettra de devenir une
reine. Les reines sont produites exclusivement au printemps, soit pour remplacer
une reine vieillissante ou malade, soit pour un essaimage (qui n a lieu que si la
colonie est prospère et la météo favorable). Il semble que cela soit la transmi
ssion d'hormones par la reine, qui les dépose avec ses pattes en permanence dans
la ruche qui soit le facteur déterminant son remplacement par la construction d
e cellules royales. Peu de temps après sa naissance, la jeune reine va entrepren
dre des vols nuptiaux. Elle va rejoindre un point de rassemblement, où se réunis
sent les mâles du voisinage, assurant ainsi la diversité génétique. Elle va s acco
upler avec plusieurs mâles, en plein vol, jusqu à ce que sa spermathèque soit remp
lie. Les mâles qui l auront fécondée vont tous mourir peu de temps après l accouplem
ent, leurs organes génitaux ayant été arrachés (leur rôle est terminé). La reine
va conserver tout ce sperme dans sa spermathèque et restera ainsi fécondée pour
le restant de sa vie (de quatre à cinq ans).
Elle possède un abdomen plus allongé que celui des simples ouvrières. Ce même ab
domen possède moins de poils, lui permettant, de par sa taille, de pondre plus f
acilement dans chaque alvéole. Contrairement aux ouvrières, le dard de la reine
ne possède pas de crochets et ne reste ainsi pas accroché dans la peau d'un anim
al lors d'une piqûre (évitant à la reine de mourir).
Il est rare de pouvoir observer une reine à l extérieur, alors qu il est relativemen
t facile de la remarquer à l intérieur d une ruche : entourée de nombreuses ouvrière
s qui la protègent et la nourrissent.
Les ouvrières [modifier]
Une abeille sur une fleur de lavande
Ce sont les individus les plus nombreux de la colonie (plus de 40 000 en général
), et ce sont des femelles stériles dont le fonctionnement ovarien est bloqué là
aussi par la quantité d'hormones émise par la reine. Une ouvrière d'hiver vit q
uelques mois et une ouvrière d'été quelques semaines seulement. Les ouvrières fo
urnissent la nourriture pour toute la colonie.
Les faux-bourdons [modifier]
Les mâles, appelés aussi faux-bourdons ou encore abeillauds, sont plus volumineu
x que les femelles et ils sont produits du printemps au début de l été. Ils ne par
ticipent pas à la récolte du nectar ou du pollen, ayant une langue trop courte p
our butiner les fleurs. Ils n'ont pas de dards, donc ils sont sans défense. Ils
ne sécrètent pas de cire d'abeille, de venin ou de gelée royale. Pour certaines
espèces, on en compte environ 2 500 par colonie, ils proviennent du développemen
t d'ovules non fécondés : ils sont donc haploïdes et n'ont pas de père. Ils ne s
ortent habituellement que pour la période de reproduction.
Leur rôle se limite strictement à la fécondation des jeunes reines (vol nuptial)
. Ceux qui ont la « chance » de s accoupler à une reine meurent peu de temps après
. Quant aux autres faux-bourdons, les ouvrières cessent à la fin de l été de nourr
ir ces bouches inutiles et, de plus en plus affaiblis à mesure que l automne appro
che, ils finissent par être impitoyablement rejetés de la ruche et par mourir, é
puisés. Ils ont des yeux qui comportent 7000 facettes.
Les larves [modifier]
L' uf fécondé est pondu par la reine au fond d une cellule. Il éclot trois ou quatre
jours après la ponte. La larve est d abord nourrie avec de la gelée royale, liqui
de sécrété par les glandes nourricières des ouvrières, puis par un mélange de po
llen et de miel. Dix jours après la ponte, la larve a fini sa croissance, la cel
lule est operculée avec de la cire. La larve s enveloppe d un cocon. Douze jours plu
s tard, une jeune abeille sort enfin de sa cellule, elle a sa taille et son aspe
ct définitifs. Trois semaines environ se sont écoulées depuis la ponte.
Vie sociale : la Colonie [modifier]
Organisation [modifier]
Le système d'organisation [modifier]
L observation de nombreux faits et phénomènes liés à la vie des abeilles montre qu
e leur organisation obéit à des principes d économie sans faille, et qui seraient
sûrement jugés parfaitement totalitaires s ils étaient appliqués à des sociétés hu
maines !
Quelques exemples :
* les ouvrières sont entièrement dévouées à la communauté et meurent toutes
à la tâche ;
* les mâles également, dont le rôle est strictement limité à celui de reprod
ucteurs (effectifs ou potentiels) ;
* lorsque la reine est trop vieille pour pondre correctement (ponte limitée,
ou absence de fécondation de la reine qui entraîne la ponte exclusive d'individ
us mâles), les abeilles la tuent pour en élever une autre, afin de permettre à l
a colonie de survivre ;
* les gardiennes de la ruche n hésitent pas à se sacrifier en attaquant des en
nemis mieux armés qu elles ; elles meurent généralement quand elles piquent, car e
lles ne peuvent survivre à la perte de leur dard ;
* une jeune reine à peine sortie de son alvéole tue immédiatement ses s urs pl
us jeunes, la ruche ne pouvant pas se permettre, pour sa survie, de nourrir deux
colonies en même temps ;
* lorsqu une jeune reine va éclore, c est la vieille reine qui, avec l'aide des
ouvrières qui l accompagnent, prend tous les risques en quittant la ruche, l essaima
ge se produisant sans aucune garantie de relogement décent ;
* tout individu improductif est éliminé sans délai : mêmes les larves sont é
jectées de la ruche si, après un épisode de printemps précoce qui a encouragé le
s vieilles ouvrières (qui ont survécu au long hiver) à démarrer l élevage de print
emps, survient un retour du froid qui condamne à terme la viabilité des larves a
insi mises en route ;
* quand la saison est trop avancée pour que ne soient pas compromises les ch
ances de survie d une colonie qui, venant à perdre sa reine, devrait pour la rempl
acer élever sans délai une nouvelle reine (qui doit être élevée pendant seize jo
urs puis fécondée avant de pouvoir redémarrer au plus vite la ponte et l élevage d
e nouvelles générations d ouvrières destinées à la protéger pendant le prochain hi
ver), les ouvrières cessent de nourrir les mâles dont l utilité en tant que reprod
ucteurs disparaît ;
* la forme hexagonale de la section des alvéoles est optimale quant à la qua
ntité de cire nécessaire pour en élever les parois ;
* dès les années 1712, il a été établi (par l astronome Maraldi, neveu de Jean
-Dominique Cassini) que le fond des alvéoles, qui n est pas plat mais composé de t
rois losanges égaux juxtaposés, présente des losanges dont les angles ne font pa
s respectivement 120° et 60°, mais 109° 28' et 70° 32', les alvéoles situées sur
l une des faces des rayons n étant pas placées en face de ceux de la face opposée m
ais de façon décalée (l axe d une alvéole d une face est toujours situé dans le prolon
gement de l intersection de la paroi commune à trois alvéoles contiguës de l autre f
ace). Or on peut démontrer que cette propriété correspond pour les alvéoles à un
volume maximum pour une surface donnée : la quantité de cire utilisée est donc
parfaitement minimisée {le cosinus de l angle optimal vaut 1/3 et correspond bien
à 70° 32' !}.
La reine [modifier]
Abeille noire (Apis mellifera mellifera)
Dans une cavité naturelle ou dans une ruche, toute la vie de la colonie s'articu
le autour de la reine. Une colonie sans reine est condamnée à disparaître; cepen
dant, une reine seule ne peut rien, car elle est incapable d'assurer l'élevage d
es larves. Par sa présence, la reine empêche le comportement de construction d'a
lvéoles royales et bloque le fonctionnement ovarien des ouvrières. Dans le cas d
e la mort d'une reine, les ovaires de certaines ouvrières (appelées ouvrières po
ndeuses), dont les phéromones de la reine empêchaient jusque-là le développement
(« castration chimique »), vont commencer à produire des ufs ; mais, comme ce so
nt des femelles non fécondées, leurs ufs ne donneront que des mâles (c'est un cas
particulier de parthénogenèse). On aura donc une ruche « bourdonneuse » qui fin
ira par mourir en l'absence de nouvelle reine.
Les ouvrières [modifier]
Ouvrières, ufs et larves
couvain
Ouvrières et faux-bourdons sur alvéoles fermées
Des plaques de cire
Les abeilles produisent du miel grâce au nectar qu'elles récoltent sur les fleur
s. Pour cela, elles le portent dans leurs jabots en attendant qu'elles arrivent
à la ruche.
À l'intérieur d'une colonie, il y a division du travail et ces différentes activ
ités sont effectuées par des ouvrières d'âges différents. Au cours de sa vie, un
e ouvrière change de tâche.
En été, la vie d'une ouvrière est brève (5 à 6 semaines) et elle occupe les post
es suivants au cours de sa vie :
* nettoyeuse : 24 heures après sa « naissance » (mue imaginale), elle nettoi
e les alvéoles libérées à la suite des éclosions.
* nourrice : à partir du 4e jour, elle nourrit les larves âgées ; au 6e jour
, elle nourrit les larves jeunes avec la gelée royale qu'elle est capable de rég
urgiter.
* travailleuse d'intérieur : du 10e au 18e jour, l'ouvrière s'occupe indiffé
remment :
o de la mise en réserve des récoltes (pollen et nectar), elle est maga
sinière,
o de la ventilation de la colonie, elle est ventileuse et contribue à
l'évaporation de l'eau contenue dans le nectar qui se transforme en miel
o de l'operculation des alvéoles,
o de l'entretien : nettoyage, rejet à l'extérieur des corps étrangers,
des individus morts et mal formés, calfeutrage des fentes avec de la résine réc
oltée sur certains bourgeons : la propolis. Pendant cette période, les jeunes ou
vrières apprennent à s'orienter à l'extérieur et à retrouver leur colonie.
* cirière : les glandes situées sous l'abdomen peuvent sécréter de la cire à
partir du 21e jour. La cire apparaît sous forme de petites plaques entre les qu
atre derniers segments de l'abdomen. Les ouvrières cirières la malaxent à l'aide
de leurs mandibules et travaillent alors en groupe à l'édification des nouvelle
s alvéoles.
* gardienne et rappeleuse : c'est aussi vers le 18e jour que l'ouvrière devi
ent capable de défendre l'entrée de la colonie ou bien d'assurer l'expulsion des
mâles devenus inutiles. C'est à ce moment qu'elle peut en relevant son abdomen
et en battant des ailes, émettre des odeurs (grâce aux glandes de Nassanov) qui
assurent l'orientation des plus jeunes ouvrières, elle assure alors la fonction
de rappeleuse. Ce sont également des ouvrières âgées de trois semaines qui soign
ent et nourrissent la reine.
* butineuse : à partir du 20e jour et jusqu'à sa mort, l'ouvrière participe
à la récolte du nectar et du pollen. Elle visite les fleurs, suce le nectar qu'e
lle transporte dans son jabot avant de le régurgiter. Dans le jabot, le nectar s
ubit un début de digestion qui contribue à le transformer en miel.
Il faut butiner environ 5 500 000 fleurs pour obtenir un kilogramme de miel.
Suivant les besoins, elle récolte aussi du pollen. Avec ses mandibules, elle br
oie alors les anthères des étamines puis, grâce à l'adaptation de ses pattes pos
térieures, avec ses brosses, elle rassemble les grains de pollen en une grosse p
elote qu'elle place dans la corbeille où de longs poils la maintiennent. À son r
etour, la butineuse dépose elle-même sa récolte ou la confie à une magasinière.
C'est aussi à son retour qu'elle indique à ses compagnes, par des danses, la
distance et la direction de sa zone de récolte. D'autre part, l'odeur dont l'ab
eille est imprégnée renseigne les autres sur l'espèce des fleurs butinées.
Une observation attentive d'une colonie montre cependant qu'en temps normal
un grand nombre d'abeilles ne font rien de spécial, comme une main d' uvre en rése
rve procurant à la colonie une faculté d'adaptation.
Reproduction sociale : l'essaimage [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Essaimage.
Un essaim sur le point de se poser
Les colonies les plus prospères se reproduisent par essaimage. Au début du print
emps, quelques cellules à reine sont produites. Peu de temps avant la naissance
des reines, l ancienne reine quitte la ruche avec la moitié des effectifs de toute
s les catégories d ouvrières pour former un essaim : au moment du départ, toutes l
es ouvrières se sont gavées le jabot de provisions et elles ne peuvent donc pas
piquer : un essaim est donc inoffensif et le reste en principe tout le temps de
son voyage. Avec le premier essaim partira la reine fécondée. L'essaim cherchera
a trouver un autre abri pour établir sa ruche ou, plus rarement en créera une e
x nihilo sur les branche d'un arbre, sur une falaise
Un essaim fixé sur une branche
Dans la ruche, la première reine qui naît tue immédiatement toutes ses rivales q
ui sont encore dans leurs cellules (sauf dans les colonies très importantes ou l
es abeilles doivent préserver les jeunes reines afin d'essaimer encore deux fois
). Il ne peut en effet y avoir qu une reine par colonie. Une semaine plus tard, el
le effectue son premier vol nuptial.
Une colonie peut produire, entre le début du printemps et le début de l été, jusqu à
trois essaims, ils sont dits respectivement primaire, secondaire et tertiaire.
Régulation et communication dans la colonie [modifier]
La communication revêt une importance particulière chez les insectes sociaux, el
le est un facteur de cohésion et de coordination des actions du groupe. Les abei
lles communiquent par contacts antennaires, par voie chimique via des phéromones
émises par la reine et par des danses qui permettent aux ouvrières de s'informe
r sur les sources de nourriture.
La communication entre la reine et les ouvrières [modifier]
La reine entourée d'un groupe d'ouvrières
Il s'agit d'une communication chimique qui assure la cohésion de la structure fa
miliale de la colonie. La reine émet des phéromones royales qui sont transmises
à toutes les ouvrières par l'intermédiaire des contacts d'antennes ou par les éc
hanges de nourriture. Celles-ci régulent le comportement des ouvrières et bloque
nt leur fonction ovarienne.
Au moment de l'essaimage, la reine ne produit pas suffisamment de phéromones au
regard du nombre d'ouvrières. Certaines se mettent à construire quelques alvéole
s royales (plus grandes) et vont nourrir la larve uniquement à base de gelée roy
ale, ce qui provoque le développement d'une ou plusieurs jeunes reines. La premi
ère éclose tue les autres larves en développement. Si deux reines éclosent en mê
me temps, elles se combattent à mort. La survivante entreprend quelques jours pl
us tard son vol nuptial, se fait féconder par les faux bourdons. C'est en généra
l la vieille reine qui quitte la colonie avec une partie des ouvrières en forman
t un essaim.
Les phéromones de Nassanov [modifier]
La glande de Nassanov est située sur la face dorsale abdominale des abeilles, el
le produit une phéromone aux fonctions multiples. Elle sert à marquer l entrée de
la ruche, un lieu intéressant comme une source de nectar, une source d eau ou un l
ieu d arrêt provisoire lors de l essaimage. Pour diffuser la phéromone, les abeilles
exposent leur abdomen et ventilent en battant des ailes. L odeur de la phéromone
guide les autres ouvrières.
Les phéromones royales [modifier]
La reine émet un nombre important de phéromones ayant un rôle capital dans la vi
e de la colonie. Elles ont plusieurs origines, on distingue celles produites par
les glandes mandibulaires, les glandes abdominales et celles émises par l extrémi
té des pattes. La phéromone mandibulaire est constituée de cinq composés qui ne
sont actifs qu ensemble.
La phéromone mandibulaire est répartie sur tout le corps de la reine par contact
avec les ouvrières. Elle est rapidement dispersée dans la ruche par échange de
nourriture, contact entre individus et par sa volatilité. Le rôle principal de l
a phéromone mandibulaire est d inhiber l élevage royal. Lorsque la reine vieillit, e
t que sa production de phéromone mandibulaire diminue, ou lorsqu elle meurt, les o
uvrières construisent des cellules royales en vue de la remplacer.
Les échanges d'information entre ouvrières [modifier]
Les contacts d'antennes et des déplacements appelés « danses » jouent un grand r
ôle dans la communication entre ouvrières au sein d'une colonie et leur permette
nt d'exploiter au mieux les ressources en nourriture de leur environnement. La d
écouverte de nourriture est d'abord le fait de quelques butineuses. Une butineus
e qui a trouvé une source de nourriture intéressante est capable, à son retour,
d'informer d'autres abeilles sur la nature et la localisation de sa découverte.
Cette transmission d'informations élaborées sur le milieu est l'une des caractér
istiques remarquables de la vie sociale des abeilles à miel.
Exemple : « La danse en 8 »
Les contacts antennaires [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Antenne de l'insecte.
C'est au cours des échanges de nourriture qu'interviennent principalement les co
ntacts antennaires. Le nectar collecté par une butineuse est stocké dans son jab
ot social. Une fois rentrée à la colonie, une butineuse est capable de régurgite
r son nectar et de le transmettre à une autre abeille, c'est la trophallaxie. Ce
s échanges sont très fréquents. L'abeille solliciteuse déplace l'une de ses ante
nnes entre les mandibules de la donneuse, puis étend sa langue. La donneuse répo
nd à la sollicitation par des mouvements d'antennes bien précis et régurgite des
gouttes de nectar. Par d'autres mouvements d'antennes, elle indique la fin de l
'échange.
La danse des abeilles [modifier]
Icône de détail Article connexe : Zoosémiotique.
C'est à l'éthologiste autrichien Karl von Frisch (1886 - 1982), dans son ouvrage
Vie et m urs des abeilles, que l'on doit la description et la compréhension des «
danses » des abeilles. Ces découvertes de Karl von Frisch ont pu être confirmée
s en 1986 à l'aide d'un robot miniature capable d'exécuter cette danse des abeil
les. Grâce à ces mécanismes de communication, les colonies peuvent s'adapter et
trouver efficacement les sources de nourriture disponibles. L'intensité plus ou
moins grande des danses renseigne sur les plantes qui cessent d'être productives
et sur celles qui le deviennent.
Aux autres ouvrières restées dans la colonie, l'abeille découvreuse indique la d
irection des fleurs particulièrement intéressantes à butiner par des danses. Sel
on la proximité de la source de nourriture, elle effectue deux types de rondes d
ifférents.
Elle émet également avec ses ailes un son particulier et transmet l'odeur du nec
tar dont elle veux transmettre la position. Les réceptrices restent en contact a
vec la danseuse. Ces danses exécutées sur les rayons d'alvéoles sont d'autant pl
us vives et de longue durée que le nectar est abondant et riche en sucre. Alerté
es, les abeilles jusque-là inactives s'envolent à la recherche de la nourriture.
Lorsque l'exploratrice effectue une danse en rond, cela indique que la source de
nectar est proche (dans un rayon d'environ 40 m). La découvreuse décrit un cerc
le en tournant sur elle-même à un rythme très rapide (8 à 10 tours en 15 seconde
s) puis fait un demi-cercle en sens inverse. Les autres abeilles qui suivent la
danseuse en la palpant avec leurs antennes détectent le parfum de la source de n
ectar dont son corps est imprégné et quittent alors la colonie à la recherche de
la source de nourriture, guidées par l'odeur des fleurs à exploiter.
Une danse frétillante indique une ressource en nourriture située à plus longue d
istance. Dans ce cas la butineuse s oriente par rapport à la direction du soleil.
En plus de ses deux yeux composés, elle dispose sur le haut de la tête de 3 ocel
les : ce sont des yeux simples qui, sensibles à la lumière polarisée, permettent
de repérer le soleil à travers les nuages.
L'abeille découvreuse décrit une courte ligne droite puis un demi-cercle pour re
venir à son point de départ, parcourt à nouveau le diamètre, effectue un nouveau
demi-cercle mais de l'autre côté et recommence. Pendant les trajets en ligne dr
oite, le corps de la danseuse est porté en avant, les pattes fermement en contac
t avec le support et elle frétille rapidement à la manière d'un pendule. En suiv
ant la danseuses, les autres abeilles reconnaissent l'odeur de l'espèce de fleur
à explorer, mais obtiennent aussi des informations sur la direction de la resso
urce et sa distance par rapport à la colonie. La danse frétillante est d'autant
plus rapide que la source de nourriture est proche et l'angle formé entre la ver
ticale et l'axe de la danse rectiligne est le même que celui formé entre la dire
ction du soleil et celle de la nourriture. Au fur et à mesure que le soleil tour
ne, la danseuse modifie l'angle de sa danse.
Sur les rayons, disposés verticalement, la butineuse se comporte comme précédemm
ent mais entreprend une danse différente. Elle commence par décrire un demi-cerc
le, puis elle revient vers son point de départ en suivant une ligne droite (diam
ètre) ; de retour à son point de départ, elle parcourt l'autre demi-cercle (dans
l autre sens), puis parcourt à nouveau en ligne droite le diamètre précédent (mêm
e sens de parcours). Ce cycle dont la forme rappelle celle d'un huit est parcour
u de nombreuses fois. Lorsqu elle parcourt le diamètre, l'abeille frétille en agit
ant son abdomen à droite et à gauche.
Danse en « huit », les ondulations symbolisent le frétillement (déplacement selo
n les flèches)

Indication d une source de nectar située à 60° à droite par rapport à la direction
du soleil

Indication d une source de nectar située à 150° à droite par rapport à la directio
n du soleil.
La direction du diamètre indique celle de la source de la miellée. Imaginons un
cadran avec la ruche au centre, et le soleil placé au-dessus à la verticale. Sur
ce cadran, l abeille se dirige du centre vers la source de nourriture. Si la sour
ce de nourriture est dans la direction du soleil, l abeille va se diriger vertical
ement de bas en haut sur la ligne droite. Si la source se trouve à 30° à droite
par rapport à la direction du soleil, la ligne droite qu elle décrira sera incliné
e de 30° à droite par rapport à la verticale, elle la parcourra de bas en haut.
Si la miellée est à l opposé du soleil, son trajet se fera alors de haut en bas.
Quant à la distance de la source de nectar, elle est indiquée par le nombre de m
ouvements d'abdomen (de gauche à droite) lors d'une phase vibrante ou par la dur
ée de celle-ci (mesure équivalente): ainsi plus le nombre de mouvements est impo
rtant, plus la source de nourriture est éloignée.
La mémoire des abeilles [modifier]
L'utilisation de fleurs artificielles, délivrant une solution sucrée de façon co
ncomitante à une odeur a permis de mettre en évidence la « mémoire » olfactive d
es abeilles. L'odeur mémorisée permet à la butineuse de s'orienter sélectivement
vers les fleurs sur lesquelles elle a précédemment trouvé de la nourriture. Au
cours de la journée, les abeilles et les bourdons apprennent à mieux exploiter l
es fleurs qu'ils butinent. En revanche, leur mémoire décroît pendant la nuit. Ce
tte amnésie présente un avantage : les fleurs ayant une vie courte, le souvenir
de ce qui n'est plus pourrait inhiber, chez les ouvrières, la recherche de nouve
lles fleurs.
Production des abeilles [modifier]
Les abeilles produisent du miel, de la cire pour construire les alvéoles, de la
gelée royale pour nourrir les jeunes reines mais aussi de la propolis qui une fo
is mastiquée sert à colmater les ouvertures et à isoler la ruche.
Le miel [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Miel.
Le miel est élaboré par l abeille à partir de substances sucrées qu elle récolte dan
s la nature. Le miel est pour les abeilles, une réserve de nourriture pour les p
ériodes climatiques défavorables, saison sèche pour les Apis dorsata ou l'hiver
pour les Apis mellifera. Les principales sources d approvisionnement sont le necta
r, qui est produit par le nectaire des plantes à fleurs (angiospermes), et le mi
ellat, qui est une excrétion produite par des insectes suceurs comme le puceron,
la cochenille ou le metcalfa à partir de la sève des arbres. Du fait de leur an
atomie et en particulier de la longueur de leur trompe, les abeilles domestiques
ne peuvent récolter le nectar que sur certaines fleurs, celles-ci sont dites me
llifères. Le nectar sert à attirer les insectes pollinisateurs, afin d assurer la
fécondation des fleurs.
La composition des nectars varie avec les plantes qui les produisent, ils sont c
omposés principalement de glucides tels que saccharose, glucose, fructose et d eau
. Leur teneur en eau peut être importante, jusqu à 90 %. Les miellats sont plus ri
ches en mélézitoze.
L élaboration du miel commence dans le jabot de l ouvrière, pendant son vol de retou
r vers la ruche. L invertase, une enzyme de la famille des diastases, est ajoutée,
dans le jabot, au nectar. Il se produit alors une réaction chimique, l hydrolyse
du saccharose qui donne du glucose et du fructose.
Arrivée dans la ruche, l abeille butineuse régurgite le nectar à une receveuse (tr
ophallaxie), qui régurgitera et ré ingurgitera ce nectar riche en eau, ce qui a
pour effet d'ajouter encore des enzymes, et de commencer à déshydrater cette éba
uche de miel, qui doit encore être déshydraté pour assurer sa longue conservatio
n. Pour cela, la butineuse le dépose en fines couches sur la paroi des alvéoles.
Les ouvrières ventileuses entretiennent un courant d air dans la ruche qui provoq
ue l évaporation de l eau. Lorsque sa teneur en eau atteint 17 à 22 %, le miel est à
maturité ; il est alors emmagasiné dans d autres alvéoles qui seront operculés qu
and ils seront pleins.
Gelée royale [modifier]
De la Gelée royale
Icône de détail Article détaillé : gelée royale.
La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique (g
landes hypo pharyngiennes et glandes mandibulaires) des abeilles ouvrières, entr
e le cinquième et le quatorzième jour de leur existence (ouvrières qui portent a
lors le nom de nourrices). C est une substance blanchâtre aux reflets nacrés, à co
nsistance gélatineuse, chaude et de saveur acide mais légèrement sucrée, qui con
stitue la nourriture exclusive :
* de toutes les larves de la colonie, sans exception, de leur éclosion jusqu a
u troisième jour de leur existence ;
* des larves choisies pour devenir reines jusqu au cinquième jour de leur exis
tence ;
* de la reine de la colonie pendant toute la durée de son existence à partir
du jour où elle quitte la cellule royale.
Les abeilles produisent juste la quantité nécessaire à l élevage du couvain et ell
e n est pas stockée.
Composition de la gelée royale
La gelée royale contient en moyenne :
* lipides : 4,6 % (dont le "10 HDA", caractéristique de la gelée royale)
* glucides : 14,5 %, du glucose et du fructose pour la plus grande partie, e
t en proportions nettement moindres du saccharose, du maltose, de l erlose, du tré
halose et du mélibiose.
* protides : 13 % (acides aminés à l état libre ou combiné)
* eau : environ 66 %.
On y trouve également des vitamines (la gelée royale est le produit naturel conn
u le plus riche qui soit en vitamine B5), des oligo-éléments, de l acétylcholine (
jusqu à 1 mg/g), des facteurs antibiotiques particulièrement actifs sur les proteu
s et escherichia coli B (plus connu sous le nom de colibacille).
Cire [modifier]
Icône de détail Articles détaillés : Cire d'abeille et Alvéole d'abeille.
Les alvéoles sont construites en cire.
Propolis [modifier]
Icône de détail Article détaillé : Propolis.
L origine du mot propolis est associée au grec pro qui veut dire « devant, en avan
t de », et polis « la cité ». Cette matière est utilisée comme un mortier pour r
éduire ou ajuster la dimension des ouvertures de la ruche en fonction des condit
ions climatiques.
La propolis désigne toute une série de substances résineuses, gommeuses et balsa
miques, de consistance visqueuse, recueillies par les abeilles sur certaines par
ties de végétaux (essentiellement les bourgeons et les écorces de certains arbre
s), substances qu elles rapportent à la ruche et qu elles modifient vraisemblablemen
t en partie par l apport de certaines de leurs propres sécrétions (cire et sécréti
ons salivaires principalement).
Dans la ruche, la propolis a de multiples usages. C est un mortier qui sert au col
matage, à l étanchéité de la ruche, au renforcement de rayons ou parties défectueu
ses de la ruche. C est un vernis aseptisant déposé en fine couche à l intérieur des
cellules avant la ponte de la reine, ou pour lisser les parois intérieures de la
ruche. Elle sert aussi à momifier les animaux intrus et morts trop gros pour êt
re évacués par les abeilles évitant ainsi leur décomposition.
Composition de la propolis résines et baumes 50 à 55 %
cire 30 à 40 %
huiles volatiles ou essentielles 5 à 10 %
pollen 5 %
matières diverses 5 %
La propolis contient également beaucoup d autres éléments comme des acides organiq
ues, de très nombreux flavonoïdes, des oligo-éléments, de nombreuses vitamines.
Maladies et menaces des abeilles à miel [modifier]
Voir aussi l'article Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles
En Europe et aux États-Unis d'importantes et brutales mortalités ou non retour d
'abeilles à la ruche sont souvent constatées chez les abeilles domestiques, alor
s que les abeilles sauvages régressent aussi. Les causes de ce phénomène sont en
core mal comprises. Parmi les causes, on évoque les pesticides, mais aussi les p
lantes GM (génétiquement modifiées), dont le maïs Bt.
De nombreux prédateurs et maladies peuvent affecter les abeilles à miel.
Les maladies [modifier]
*
o L'ascosphérose est une mycose encore appelée maladie du couvain plât
ré ou couvain calcifié. Ascosphaera apis fait périr les larves qui se momifient
et deviennent dures et cassantes tout en ayant conservé leur forme.
o La loque américaine est causée par un bacille (Paenibacillus larvae,
[1]) qui infecte les larves. le couvain présente un aspect irrégulier, dit en m
osaïque, et dégage une odeur caractéristique de colle forte. Elle est aussi appe
lée loque gluante ou pourriture du couvain.
o La loque européenne ou loque bénigne est également causée par une ba
ctérie (Streptococcus pluton, [2]).
o La nosémose, [3] est causée par un protozoaire (Nosema apis et Nosem
a cerana[4]) qui parasite les abeilles adultes.
o L'acariose est provoquée par un acarien (Acarapis woodi) qui se nour
rit de l'hémolymphe de l'abeille et se localise dans les trachées thoraciques em
pêchant l'abeille de voler.
o La varroase est provoquée par un autre acarien externe (Varroa jacob
soni) qui parasite les larves et les adultes.
o En France, les loques, la nosémose, l'acariose et la varroase sont d
es maladies dites légalement contagieuses, soumises à des prescriptions légales
sous le contrôle des services vétérinaires.
Les virus [modifier]
On ne connaît pas le nombre exact de virus chez l'abeille mais 20 ont été découv
erts. Certains mutent même en fonction de la zone géographique ou ils se trouven
t.
*
o Le plus connu est celui du couvain sacciforme, appelé Sacbrood Bee V
irus (SBV). Il se caractérise en infectant les larves d'abeilles qui sont ensuit
e enlevées par les abeilles provocant ainsi ce couvain « à trous ». On retrouve
ce virus également chez l'abeille adulte principalement en présence de varroas.
o Si on le retrouve également dans des colonies saines, le Virus du Ca
chemire (KBV) est particulièrement virulent chez A. cerana en présence de varroa
s provoquant même des épidémies importantes. Ce virus ressemble très fort au vir
us de la paralysie aiguë.
o Virus très connu également, le virus de la paralysie aiguë (ABPV) et
présent chez l'abeille adulte de façon inapparente mais semble provoquer des mo
rtalités importantes également en présence de varroas.
o Le Slow Paralysis Virus (SPV) a une même pathologie qu' ABPV
o Le virus dont ont parle le plus en ce moment est le virus des ailes
déformées (DWV) qui est fortement liée à la présence de Varroa. Les symptômes ty
piques des abeilles naissantes avec des ailes déformées apparaissent lorsque les
larves ont été touchées par le Varroa.
o Le Black Queen Cell Virus (BQCV) provoque la mort des larves de rein
es avec noircissement des cellules. Si des adultes sont parasitées par Nosema ap
is, le BQCV raccourcit leur durée de vie.
o En absence généralement de nourriture, Le virus de la paralysie chro
nique (CBPV) peut apparaître. Celui-ci n'est autre que l'agent de la « maladie n
oire ou mal de mai ». Caractérisé à l'entrée de la ruche par des abeilles noires
, sans poils et tremblantes, incapables de voler et aux ailes écartées.
Moins connu comme virus, on trouve aussi :
*
o Virus de l'abeille de l'Arkansas (ArkBV), Responsable de la mort d'a
beilles âgées de 15 à 25 jours.
o Virus X de l'abeille (BVX), localisé dans le tube digestif qui provo
que des mortalités hivernales.
o Virus Y de l'abeille (BVY), est associé au printemps à la nosémose.
o Cloudy Wing Virus (CWV) ou Virus des ailes opaques, se développe dan
s les trachées et les muscles thoraciques provoquant ainsi l'opacité des membran
es alaires. Il est un des virus les plus communs des pays nordiques.
o Egypt Bee Virus (EBV) ou Virus égyptien (au Japon on parle de JEBV),
provoque la mortalité du couvain juste avant la nymphose.
o Virus filamenteux de l'abeille (FBV), peut donner un aspect laiteux
à l hémolymphe lorsqu il y a mortalité hivernale due à Nosema apis.
Les prédateurs [modifier]
* en hiver, des rongeurs comme les lérots pénètrent dans les ruches et détru
isent les rayons.
* les lézards, les oiseaux insectivores (hirondelles, guépiers, bondrées api
vores)
* Les cétoines, à partir de mai, s'introduisent dans les ruches et dévorent
la cire et le miel en creusant des rigoles sinueuses dans les rayons.
* Le sphinx tête de mort (Acherontia atropos), un gros papillon nocturne, en
plein été, pénètre dans les ruches et se nourrit de miel.
* Les chenilles des fausses teignes rongent la cire, se nourrissent du couva
in et même du bois de la ruche.
* les larves de Meloe proscarabaeus (triongulin)
* les araignées, ainsi que certains insectes comme les guêpes ou les frelons
capturent les butineuses, l'actualité parle du frelon asiatique apparu en Franc
e en 2005-2006.
Une étude a montré que les abeilles chypriotes utilisent un comportement collect
if pour se défendre contre les frelons : elles forment une boule de 150 à 250 ab
eilles autour du prédateur provoquant sa mort par asphixie[2]. Un comportement s
imilaire avait déjà été montré chez les abeilles asiatiques, formant une telle b
oule pour augmenter la température à un niveau mortel pour le frelon.
Les insecticides [modifier]
Les insecticides peuvent causer :
* des intoxications aiguës, provoquant des mortalités massives, en particuli
er si l'insecticide est employé en présence de pollinisateurs. En France, les re
strictions d'emploi des produits phytosanitaires dans ce domaine sont précisées
par l'arrêté du 28 novembre 2003 relatif aux conditions d'utilisation des insect
icides et acaricides à usage agricole en vue de protéger les abeilles et autres
insectes pollinisateurs.
* des effets sublétaux.
Les OGM ? [modifier]
On soupçonne depuis longtemps un impact des pesticides sur les abeilles. Les Éta
ts-Unis semblent particulièrement touchés depuis les années 2000 par des effondr
ements de colonies d'abeilles domestiques (phénomène de la maladie de la dispari
tion ou « Colony Collapse Disorder » (CCD)).
Une étude[3] de l Université de Jena a porté (de 2001 à 2004) sur l effet des pollen
s GM exprimant la toxine Bt sur les abeilles. Comme annoncé par les fabricants,
sur les individus sains, aucun effet toxique du pollen n a été démontré, mais les
abeilles affectés par un parasite s'y sont montrées beaucoup plus sensibles, la
mortalité étant alors beaucoup plus élevée chez les abeilles expérimentales nour
ries au pollen GM (durant 6 semaines). Les chercheurs supposent que le pollen GM
pourrait affecter l'immunité de l'abeille, le Pr Hans-Hinrich Kaatz, de l'Unive
rsité de Halle (Allemagne) estime que la toxine Bt produite par le pollen de pla
ntes OGM consommée par l'abeille pourrait altérer les parois de l'intestin (affe
ctant surtout les jeunes larves) et ainsi favoriser le passage de certains paras
ites dans son organisme, mais par manque de budget, l étude a dû être interrompue
en 2004.
En 1996, des essais en confinement de coton Bt entrepris par l'entreprise Monsan
to ont provoqué la mort de 40% des abeilles présentes. [4] Aucune mesure n'a été
prise en conséquence.
Controverse en France sur l'imidaclopride et le fipronil... [modifier]
Au sujet de l'impact des insecticides, un lien est soupçonné en France entre l'e
mploi d'imidaclopride et de fipronil, qui sont les substances actives respective
ment du Gaucho et du Régent, employés comme insecticides systémiques en traiteme
nt de semences, et des mortalités et désorientations de butineuses observées ces
dernières années. La démonstration de ce lien fait débat entre les associations
d'apiculteurs, les semenciers, les firmes phytosanitaires, les services de l'Ét
at et la justice.
Concernant les produits à base de fipronil, il a été décidé en France :
* par un avis publié au Journal officiel du 27 février 2004 :
o le retrait des autorisations provisoires de vente pour tous leurs us
ages des produits Régent TS et Régent 5 GR,
o la suspension des autorisations de mise sur le marché des produits S
chuss, Jumper, Métis, Texas, Zoom pour tous leurs usages, jusqu à ce que la décisi
on communautaire relative à l inscription de la substance active fipronil intervie
nne,
o pour les semences traitées avec les produits Régent TS, Jumper, Méti
s, Texas, Zoom : la distribution et l'utilisation sont interdites depuis le 1er
avril 2004,
* par un arrêté du 19 avril 2005, publié au Journal officiel du 24 avril 200
5 :
o l'interdiction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques co
ntenant du fipronil ayant des usages en traitement du sol dans le cadre de la lu
tte contre les taupins et les charançons,
o l'interdiction des semences traitées avec des produits contenant du
fipronil.
Concernant les produits à base d'imidaclopride, il a été décidé en France :
* pour le Gaucho : l'utilisation des semences de maïs traitées est interdite
depuis le 1er juillet 2004 (avis au Journal officiel du 2 juin 2004). De plus,
l'autorisation d'emploi du Gaucho pour le traitement de semences de tournesol es
t suspendue depuis 1999.
* pour le Confidor : la vente et l'utilisation sont interdites depuis le 1er
juillet 2004 pour les usages sur pommier, poirier et melon (avis au Journal off
iciel du 4 mai 2004).
Une abeille récoltant du pollen
... et le thiaméthoxam [modifier]
Depuis janvier 2008[5], le Ministère de l'Agriculture a autorisé l'utilisation d
u Cruiser comme insecticide d'enrobage du maïs. Le Cruiser contient une substanc
e active différente du Gaucho et du Regent, appelée thiaméthoxam, signalée "dang
ereuse pour les abeilles" par le Ministère[6].
Rôle dans l'écosystème [modifier]
L'abeille joue un rôle important dans la nature à travers la pollinisation. Un r
ôle particulièrement rappelé depuis les craintes de disparition de l'espèce expr
imées au milieu des années 2000.
La pollinisation [modifier]
Consommatrice de pollen et de nectar les abeilles participent au transport du po
llen des fleurs qu'elles visitent et assurent ainsi la pollinisation de nombreus
es espèces de plantes à fleurs sauvages ou cultivées. Elles sont particulièremen
t utiles dans les vergers ou même parfois pour assurer la pollinisation dans des
cultures sous serres. Étant des insectes, elles sont parfois sensibles aux trai
tements phytosanitaires utilisés pour lutter contre certains ravageurs. À ce tit
re, leur bonne ou mauvaise santé peut être considérée comme un bon témoin de la
qualité des pratiques agricoles et de leurs conséquences sur le milieu naturel.
« Si l'abeille venait à disparaître, l'homme n'aurait plus que quelques années à
vivre ». Cette citation attribuée à Albert Einstein illustre l'interdépendance
des espèces. L'ensemble des pollinisateurs (essentiellement les insectes mais au
ssi certains mammifères et oiseaux) assurent la reproduction de 80% des espèces
végétales, parmi lesquelles se trouvent près de 35% des ressources alimentaires
mondiales.
Piqûre d'abeille [modifier]
Piqûre d'abeille après 24 heures.
Gonflement de la lèvre supérieure suite à une piqûre d'abeille
La piqûre d'abeille est généralement sans danger, mais certaines personnes peuve
nt présenter une intolérance au venin[5] de l'abeille ; cette intolérance peut a
ller jusqu'au choc anaphylactique et peut donc causer la mort. En cas de doute e
t symptôme important, ne pas hésiter à consulter un médecin.
Après la piqûre, l'abeille, ayant laissé son dard planté sur son « agresseur »,
meurt ; en effet, lors de la désolidarisation du dard de l'abeille, cette opérat
ion entraîne un déchirement interne de l'abdomen.
En essayant de retirer le dard, il ne faut surtout pas presser la glande venimeu
se, car cela a pour effet d'injecter le venin.
Le jus d'oignon (oignon fraîchement coupé) est assez efficace contre les piqûres
d'abeille.[réf. nécessaire]
La piqûre d'abeille peut aussi être utilisée pour l'apithérapie.
Intérêt comme modèle épidémiologique ? [modifier]
L'abeille est comme la fourmis parfois utilisée comme modèle, ou pour tester des
modèles. Des chercheurs américains ont proposé[6] d'utiliser l'abeille comme mo
dèle en épidémiologie humaine, non pour simuler une maladie en particulier, mais
pour mieux prospectivement comprendre certains phénomènes de diffusion de malad
ies infectieuses ou environnementales en tenant compte des niveaux de diversité
génétique, la densité et de promiscuité de population, et des mécanismes de leur
rétrocontrôle, à des coûts raisonables. En effet les colonies d'abeilles ont ce
rtains points communs avec les populations humaines ; diversité génétique, densi
té de population, sensibilité à certaiens maladies ou à des agents chimiques. Ch
aque reine s'étant accouplée avec une trentaine de mâles, plus de 30 patrilignée
s constituent une même ruche. On peut étudier une colonie dans un réseau de quel
ques ruches à quelques centaines de ruches. Les abeilles circulent (jusqu'à 7 km
de leur ruche) et certaines ruches sont régulièrement déplacées par les apicult
eurs. On pourrait ainsi modéliser l'équivalent d'une grande famille à plusieurs
grandes villes. Les ruches sont naturellement en interaction avec ces arthropode
s, bactéries, champignons et virus pathogènes. Les ruches sont manipulables à de
s coûts bien moindres que les lignées de rongeurs. Comme l'homme, l'abeilles aff
iche différents mécanismes de défense maladie (dont la fièvre en cas d'infection
), l'utilisation d'antibiotiques, et l'élimination des cadavres. Mieux comprendr
e les comportements hygiéniques des apiculteurs, mais aussi des abeilles (rôle d
e la propolys et du miel) pourrait aider à mieux modéliser certains problèmes to
uchant l'Homme, même si les réponses physiologiques des abeilles sont très diffé
rentes de celles de l'homme.
Rôle culturel [modifier]
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bie
nvenue !
L'abeille est un symbole de royauté depuis l'Égypte ancienne. C'est devenu un mo
tif récurrent en héraldique. Napoléon Bonaparte a aussi repris ce symbole lorsqu
'il e

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