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l’équation ergonomique
Do cu m e n t de prés en tatio n tec hn ique
Ava n t- pr o po s
À l’origine de la plupart des douleurs dont souffrent les utilisateurs d’ordinateurs, il y a souvent
un mauvais positionnement de l’écran d’ordinateur et des périphériques d’entrée (le clavier
ou la souris, par exemple). Cela peut paraître subtil, mais la gêne apparaît souvent lorsque ces
«
Le travail
périphériques sont placés trop haut, trop bas, trop près ou trop loin de l’utilisateur. Placer l’écran doit
trop haut ou trop bas oblige l’utilisateur à tendre ou à fléchir sa tête et son cou ; les garder dans s’adapter au
des positions tendues ou fléchies pendant des périodes prolongées conduit rapidement à une gêne. travailleur
En même temps, un écran d’ordinateur placé trop haut tend à exposer davantage la surface de
»
l’oeil, pouvant mener à un assèchement plus rapide de sa couche protectrice. L’ordinateur portable,
qui représente aujourd’hui plus de la moitié de toutes les ventes d’ordinateurs, peut se révéler
particulièrement problématique quant à la hauteur de positionnement de l’écran vis-à-vis du clavier,
qui reste fixe.
Une des règles de base de l’ergonomie veut que ce soit le travail qui s’adapte au travailleur, plutôt
que l’inverse. Des supports réglables permettent à l’utilisateur de personnaliser sa station de
travail de façon individuelle, pour un maximum de confort et de productivité. Parvenir aux réglages
adéquats avec un ordinateur portable peut être ardu, voire impossible, sans l’aide de périphériques
d’entrée ou d’écrans auxiliaires. L’utilisation de ces périphériques simplifie le positionnement
adéquat de l’ordinateur portable dans la station de travail, afin que le travail s’adapte au travailleur.
un ordinateur
ne devrait pas
être douloureux
»
C
e document de présentation technique combine
les principes ergonomiques basés sur des
recherches universitaires, et sur plus de 25 ans
d’expérience dans le domaine de la fabrication
d’ordinateurs, pour fournir des règles empiriques de
grande valeur, très faciles à appliquer une fois assimilées,
pour travailler sur ordinateur de manière confortable.
Les ordinateurs portables permettent aux gens de communiquer, d’étudier, de jouer et de travailler sans
aucune limite de temps et d’espace, avec une vitesse et une mobilité jamais égalées. Cela ne devrait
donc pas être une surprise si, avec un écart de prix et de performances toujours plus étroit, les ventes
d’ordinateurs portables en 2007 dépassent celles des ordinateurs de bureau1, et que de nombreux
ordinateurs portables soient utilisés comme ordinateur principal pour le travail. Les employés de bureau
ayant participé à une enquête concernant leurs habitudes de travail sur ordinateur estiment que la
mobilité apportée par les ordinateurs portables ajoutait presque huit heures de productivité2 à leur
semaine. De plus, si l’utilisation de portables pour le travail se faisait à la maison, à une échelle assez
large, cela pourrait contribuer à l’amélioration de l’environnement grâce aux économies d’essence,
à la décongestion du trafic et à une réduction du stress des navetteurs. Ces éléments, ainsi que
d’autres avancées dans le domaine des technologies de l’information comme l’audioconférence et la
vidéoconférence, permettent d’effacer les barrières géographiques qui ont toujours séparé les peuples.
»
offrent un certain niveau de fiabilité en termes de confort, et, dès lors, de productivité -le thème
central de toute discussion en rapport avec l’ergonomie. Pourtant, dans les comparaisons des
caractéristiques et des avantages respectifs des ordinateurs portables et des ordinateurs de bureau,
le problème du confort est rarement abordé. En d’autres termes, le consommateur moyen ne dispose
pas d’une bonne vue d’ensemble lorsqu’il achète un ordinateur portable ou un ordinateur de bureau.
Les conséquences néfastes sont ressenties en termes de santé et de coût4 , car la conception d’un
ordinateur portable classique est défaillante du point de vue ergonomique : le clavier et l’écran sont
aussi proches l’un de l’autre que les deux moitiés d’une coquille d’huître, tandis qu’une configuration
ergonomique positionnerait le clavier au niveau des coudes et le haut de l’écran à proximité du
niveau du regard. Ironiquement, la taille et la flexibilité, les deux principaux atouts de l’ordinateur
portable -et les caractéristiques qui le différencient le plus d’un ordinateur de bureau- sont
également ses principaux défauts ergonomiques. La situation est encore exacerbée par la tendance à
s’éloigner du format d’image 4:3 en faveur du format 16:9, réalité créée par les fabricants des vitres
utilisées dans la conception d’écrans d’ordinateurs.5
Si, aujourd’hui, vous êtes convaincu que la fiabilité informatique et l’ergonomie ne sont pas faits pour
vivre ensemble, cela devrait vous rassurer d’apprendre que les graphiques de ce document ont été
réalisés, et le texte que vous êtes en train de lire, rédigé confortablement et dans leur intégralité sur
un ordinateur portable, en appliquant les principes de base de l’ergonomie, une dose de bon sens et
un peu d’imagination.
L’objectif de ce document est de démontrer que les ordinateurs portables peuvent être utilisés
de manière productive et confortable, en respectant des principes ergonomiques basés sur
une compréhension de la façon dont nos corps interagissent avec les ordinateurs et notre
environnement immédiat.
PR EM I È R E PA RT I E
La science de l’ergonomie
Le terme « ergonomie6 » signifie littéralement « lois du travail ». L’idée derrière ces « lois du travail »
est de maintenir la productivité en garantissant le confort et le bien-être du travailleur, un terme
fourre-tout qui s’applique par extension à toute personne impliquée dans l’accomplissement de
tâches : parents, athlètes, artistes, musiciens, spécialistes, etc.
Idéalement, les éléments utilisés dans les tâches quotidiennes (équipements de sport, outils de
construction, matériel de jardin, claviers et souris pour ordinateur) devraient être conçus pour
prolonger les dimensions et la forme de notre corps, et devraient nous servir dans l’environnement
adéquat, sans risque injustifiable. En réalité, nous nous exposons souvent aux risques, que ce soit
par « pêché volontaire » (en retirant la sécurité d’une scie électrique, par exemple), ou par « pêché
d’omission » (en ne lisant pas correctement le manuel d’instruction de la scie, par exemple). Chaque
jour, nous prenons des risques conscients et inconscients. Les signaux de danger et les panneaux
« stop » sont devenus presque invisibles à cause de leur omniprésence. L’ergonomie est un sujet
»
qu’aujourd’hui, 70 % de tout le travail effectué en Amérique se fait assis à un poste de travail.9 En
soi, ces statistiques sont inoffensives, mais lorsque l’on considère que la position assise multiplie
par cinq la pression exercée dans le bas du dos par rapport à la position debout,10 les implications
sont vraiment alarmantes. Par exemple, on estime que trente et un millions d’Américains souffrent de
douleurs constantes dans le bas du dos ; qu’un tiers des Américains de plus de 18 ans ont souffert de
problèmes de dos au cours de ces cinq dernières années, problèmes assez graves pour qu’une aide
professionnelle soit nécessaire, dont le coût global est estimé à 50 milliards de dollars par an. 11
Les ergonomes et les médecins impliqués dans le diagnostic et la gestion clinique de troubles
neuromusculosquelettiques ont depuis longtemps reconnu la corrélation entre les facteurs de
risque et une variété de syndromes douloureux et souvent temporairement incapacitants. Toutefois,
les signaux d’alerte, qu’ils soient moyens ou graves, sont facilement écartés ou mal interprétés.
Des symptômes tels que l’engourdissement, une réduction de la mobilité des articulations, des
tuméfactions, des brûlures, des douleurs, des rougeurs, des faiblesses, des maladresses, des
picotements ou des craquements des articulations ne sont pas toujours la source de douleurs. Une
partie du corps stressée mais négligée peut être à l’origine d’une dégradation généralisée et de
douleurs chroniques. La conscientisation est toujours plus importante parmi les fournisseurs de
soins, qui prennent des mesures pour éduquer les patients sur la façon de communiquer l’intensité,
la durée et la localisation de leurs douleurs pour un diagnostic plus rapide et plus précis.
Tableau 1
Tout comme la couleur des cravates ou la longueur
des jupes, certains « troubles » deviennent à la mode,
tandis que d’autres s’effacent. Tellement d’acronymes12 Diagnostics spécifiques
(comprenant souvent un « R » pour répétitif) ont été Désignés par « microtraumatismes répétitifs »
utilisés pour expliquer un grand nombre de douleurs :
RMI, RMD, LMR, RSI, OOS, WRMSD– que nous risquons Troubles liés aux tendons Inclusion du nerf périphérique
Téno-synovite bicipitale Syndrome du canal carpien
d’encourager l’abattement plutôt que de conscientiser Kyste ganglionnaire Syndrome canalaire du
les patients. En outre, malgré une littérature scientifique Épicondylite latérale (coude du tennisman) nerf cubital
abondante établissant un lien entre une mauvaise Épicondylite interne (coude du golfeur) Syndrome du canal de Guyon
Péritendinite (tensions) Syndrome de pronator terres
position de travail et les troubles cités ci-dessus, ces Tendinite de la coiffe des rotateurs Syndrome du canal radial
troubles ne révèlent pas entièrement les nombreux Ténosynovite sténosante des doigts (doigt à ressort)
Ténosynovite sténosante du pouce (de De Quervain) Musculaire
facteurs associés à leurs symptômes, car, en vérité, les Ténosynovite Dystonie focale
hommes sont des êtres incroyablement complexes. Pour Fibromyosite
ajouter une nouvelle tournure au vieil adage, les humains Articulation / Capsule articulaire Myosite
Bursite Syndrome de tension du cou
sont bien plus qu’une somme d’éléments distincts : les Ostéoarthrite
ergonomes ne le savent que trop bien. Synovite Vasculaire
Syndrome des vibrations
Le tableau n°1, sur la droite, divise les troubles Neurovasculaire (phénomène de Raynaud)
Syndrome du défilé thoraco-brachial Thrombose de l’artère cubitale
consécutifs aux traumas cumulatifs en six groupes
données fournies par le
distincts, en pointant le diagnostic là où il apparaît
National Institute for Occupational Safety and Health
vraiment, plutôt que la façon dont il survient. La Center for Disease Control and Prevention,
différence est de taille. Le terme « répétition » est US Department of Health and Human Services
souligné comme étant la source de la douleur, alors
Le truc, c’est de partir de ce dont vous disposez : votre propre corps. Lorsque vous travaillez sur un
ordinateur, observez la façon dont votre corps interagit avec les divers éléments impliqués dans vos
tâches, ainsi que la façon dont ces éléments interagissent entre eux : le siège, le bureau, le clavier et
la souris, la température et l’éclairage de la pièce, l’ambiance sonore, l’épaisseur et la hauteur des
murs, etc. Tous ces éléments ont été conçus pour garantir votre confort. Avec quelle réussite, cela
dépend d’une bonne conception basée sur de bonnes recherches : des données anthropométriques,
triées par genre, taille et âge (tableau 2 ci-dessous), souvent présentées dans de tableaux comme
celui ci-dessous. Les ingénieurs et les concepteurs prennent ces dimensions humaines en
considération lorsqu’ils conçoivent des meubles, des appareils, des outils, des chambres et même
des espaces de restauration rapide.
Tableau 2
Dans le tableau n°2 , sur la droite, les dimensions
13
Des recherches scientifiques ont prouvé qu’à peu près 70 à 80 % de l’énergie humaine sont
consacrés au maintien de la masse corporelle dans l’espace et aux mouvements de cette masse
Figure 2
dans l’espace. Un mécanisme de survie instinctif pousse les êtres humains à préserver leur énergie.
La dépense d’énergie est la plus faible lorsque la masse corporelle est maintenue en position
d’équilibre sur son support (figure 2). Les structures de soutien mécanique servant au maintien de la Tête et nuque mal équilibrées Tête et nuque bien équilibrées
position de la tête dans l’espace, qu’elle soit en mouvement ou immobile, sont la colonne vertébrale Menton en avant Position neutre
Pour les travailleurs assis, la tête est en position optimale lorsqu’elle est centrée dans le
prolongement du corps, quand on la regarde de face ou de profil, ou alors avec un léger avancement
d’à peu près quatre degrés. La tête humaine pèse entre 3,6 et 6,3 kilos environ (ce poids est
proportionnel à la masse corporelle totale). Si la tête n’est pas en position neutre (par exemple
lorsqu’on avance le menton pour discerner une image de petite taille à l’écran, ou lorsqu’on le relève
pour éviter les reflets), la pression exercée sur la colonne est augmentée d’un facteur de 10 à chaque
fois qu’elle dévie du centre de 2,5 cm.
Si « y » représente 5 centiles des femmes dont la distance entre les yeux et les 15°
coudes est de 49 cm (voir le tableau 1 de ce document), la logique voudrait que :
Les équipements avec tubes cathodiques et les terminaux à écran originaux introduits à la fin des
années 1960 étaient très pauvres d’un point de vue ergonomique, même s’ils représentaient une
nouvelle technologie intéressante. Ils étaient simplement incorporés dans des boîtiers avec clavier.
La figure 6 à droite ci-dessus, montre le support pour ordinateur portable ergonomiquement correct
conçu pour permettre l’inclinaison et la rotation de l’écran avec moins de 5,1 livres-force (2,32 kilos)
- force pouvant être appliquée sans problème par le bras gauche d’une femme de 50 ans, et qui, en
outre, ne dépasse pas la force requise autorisée par l’ADA.
DEU X I È M E PA RT I E
L’équation ergonomique
Les recommandations ergonomiques pour l’utilisation d’un ordinateur consistent en une panoplie
de tableaux de données, comme ceux présentés dans la première partie. Les faits et les chiffres
sont exacts, mais la tâche fastidieuse de les appliquer à l’environnement informatique dans la vie
de tous les jours incombe à l’utilisateur. Cela peut amener des frustrations et des erreurs, ce qui est
dommage, lorsqu’on réalise qu’une bonne santé au travail commence par son propre corps.
«
statistiques de l’ergonomie. Créer un bon équilibre entre le corps, l’ordinateur et l’environnement
peut être simplifié en regroupant et en ordonnant par type les concepts ergonomiques majeurs.
Le résultat est un processus novateur en trois étapes, appelé équation ergonomique :
»
à préserver la courbe vers l’avant normale des vertèbres du cou. Les quatre courbes d’équilibre
avant et arrière de la colonne vertébrale sont conçues pour absorber les chocs, et réduire le stress
structurel et gravitationnel imposé à la colonne, dont la mission est de protéger le cerveau, la moelle
épinière, le réseau de nerfs rachidiens ainsi que leurs fonctions.
Ne pensez pas que la position neutre signifie rester en place. Les données anthropométriques
définissent aussi une « gamme de mouvements » acceptables - l’espace tri-dimensionnel entourant
la position neutre, au sein duquel vous vous mouvez. Idéalement, il ne faudrait laisser aucune partie
du corps « figée » pendant plus de quelques minutes. Rester immobile est aussi une charge statique
de muscles produisant des déchets toxiques, ce qui peut occasionner une fatigue. La gamme de
mouvements fait le lien entre la première et la deuxième étape de l’équation ergonomique : le
mouvement volontaire.
À la première étape, vous avez disposé votre ordinateur afin d’obtenir la meilleure interface avec la
position neutre de votre corps. L’objectif de la deuxième étape est d’assurer le mouvement volontaire
sans effort dont notre corps a besoin pour maintenir son équilibre et éviter l’accumulation des
toxines, conséquence d’une position statique.
Vous est-il déjà arrivé de concentrer votre attention sur l’écran à un point tel que vous en avez
oublié ce qui se passait autour de vous ? C’est la même chose avec votre corps : les mâchoires
serrées, les coudes bloqués, les genoux croisés et les yeux qui ne clignent plus sont les causes de
bien des maux que nous espérons éviter. Si nos outils ou nos appareils de support découragent le
mouvement volontaire (par exemple, les jambes engourdies à cause d’un siège provoquant une
mauvaise circulation, le cou tordu afin de voir l’écran que le support empêche d’ajuster, un clavier
trop instable pour permettre d’atteindre un verre d’eau), nous ne faisons que détériorer une situation
déjà précaire.
Les gens occupés qui partagent un ordinateur avec d’autres personnes sont particulièrement
exposés aux risques, s’ils ne prennent pas le temps, ou n’ont pas la possibilité d’ajuster leur
ordinateur à leur propre convenance. Pour toutes ces raisons, il est primordial de choisir des
systèmes de soutien (bureaux, sièges, supports et bras pour ordinateur, chariots, etc.) conçus pour
Adaptabilité ou ajustabilité
Flexibilité ou universalité
Intuition ou sécurité intégrée20
Parmi les trois étapes de l’équation ergonomique, la valeur du mouvement volontaire est la plus à
même d’être mal interprétée, voire ignorée, rendant la dernière étape, le temps de repos, beaucoup
plus difficile.
3. Temps de repos : La dernière étape de l’équation ergonomique prescrit une période de repos,
pour compenser les périodes d’activités contraignantes ou répétitives. Les positions de travail
anormales provoquent une compression asymétrique des disques intervertébraux, ainsi qu’un
stress causé par une pression excessive sur les ligaments de soutien et les capsules articulaires.
Lorsqu’une pression déséquilibrée sur des muscles statiques est éprouvée de façon répétitive et
pendant des périodes prolongées, des déchets toxiques sont accumulés à l’intérieur de ces muscles,
avec comme résultat une fatigue et une perte d’efficacité. De simples mouvements et des étirements
aident le corps à se débarrasser des sous-produits du métabolisme des muscles.
D’un point de vue réaliste, les douleurs physiques ne seront jamais éliminées de tout type de tâche
humaine ; cependant l’étape 3 de l’équation ergonomique se concentre sur le rôle essentiel du
temps consacré à l’équilibre entre les activités stressantes et les activités restauratrices : pour deux
heures d’utilisation active d’un ordinateur, votre corps a besoin de 15 minutes de repos. Lorsque
vous travaillez sur un ordinateur, faites une pause de deux à trois minutes au moins toutes les
«
demi-heures, et gardez à l’esprit que le repos peut se décliner sous bien des formes, tant passives
qu’actives. Pour vous aider à vous détendre et à revitaliser les parties de votre corps qui interagissent
avec un ordinateur et des éléments de support, établissez une routine réparatrice comprenant des
étirements, le repos des yeux, une respiration profonde, une nutrition sensée et l’absorption de
grandes quantités d’eau.
Si les ordinateurs portables ont été conçus pour être utilisés hors du bureau, beaucoup d’entre nous environnement
semblent l’avoir oublié ! Les entreprises achètent de plus en plus d’ordinateurs portables comme informatique pour savoir
outils principaux d’un ou de plusieurs employés au sein du même établissement. Pour ceux-là, s’il est correct du point
ainsi que pour ceux qui utilisent leur ordinateur portable à la maison ou sur le terrain, la meilleure
stratégie est de mettre sur pied une station de travail ergonomique, avec le portable connecté à un de vue ergonomique,
mode d’affichage (écran cathodique ou écran plat), un clavier et une souris séparés. Si possible, une commencez par la tête et
station d’accueil (duplicateur de port) est une option de grande valeur, puisque les câbles du matériel progressez vers les pieds
et les cordons d’alimentation ne doivent pas être réorganisés et connectés à chaque mouvement
»
de l’ordinateur. Établir une station de travail semi-permanente centrée sur l’ordinateur portable
est synonyme de dépenses en équipements supplémentaires, mais l’investissement est modeste
comparé au coût d’une station de travail avec un ordinateur de bureau classique, et il permet
d’augmenter la productivité en autorisant le travail de plusieurs personnes sur le même ordinateur,
à divers endroits.
La figure 7 (page suivante) fournit les instructions spécifiques à l’implémentation d’une station de
travail sur ordinateur portable en accord avec l’équation ergonomique. Les détails chiffrés de la
colonne de gauche, sous « Position naturelle » correspondent aux lettres de la colonne de droite, sous
« Mouvement volontaire ». Ce diagramme est conçu pour renforcer les liens entre les trois étapes de
l’équation ergonomique. Sur la page d’après, vous trouverez des conseils sur les étirements et des
exercices de respiration (figure 8). Attention, il ne s’agit que de recommandations ; consultez toujours
votre médecin avant d’essayer ces exercices, afin de vous assurer qu’ils sont compatibles avec votre
état de santé.
Avant d’effectuer tout mouvement d’étirement représenté à la figure 8, à la page suivante, consultez votre médecin afin de vous assurer qu’ils sont
compatibles avec votre état de santé. Ne passez pas brusquement de l’une à l’autre position illustrées ci-dessous. Ces mouvements doivent être effectués
lentement et maintenus pendant quelques secondes. De même, vous devrez ressentir des contractions, mais jamais de douleurs (si vous ressentez des
douleurs, arrêtez immédiatement et consultez votre médecin). Répétez les mouvements de l’autre côté. Faites trois séries de chaque étirement.
Respiration profonde : Respirez par le nez, pas par votre bouche. Utilisez votre diaphragme pour expulser la totalité de l’air hors de vos poumons, faites une pause, puis prenez
une longue et profonde inspiration, jusqu’à remplir vos poumons au maximum. Une respiration profonde régule vos battements de coeur et augmente l’apport d’oxygène à votre
cerveau et à vos muscles, tout en dissipant les éléments toxiques produits par le métabolisme de vos muscles : le gaz carbonique, l’acide lactique et l’acide urique. Plusieurs fois
par jour, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration, afin de vous détendre et d’améliorer votre concentration.
Repos des yeux : Détournez les yeux de l’écran d’ordinateur, regardez en direction du mur opposé ou par la fenêtre, en vous concentrant sur un objet distant pour entraîner
les muscles de vos yeux. Regarder un écran d’ordinateur pendant des périodes prolongées peut affecter le clignement des yeux, ce qui peut provoquer un assèchement, des
démangeaisons et d’autres troubles plus graves encore. Faites examiner vos yeux régulièrement. Si vous portez des lunettes de lecture, vous pourrez peut-être obtenir des
lentilles spécialement conçues pour l’utilisation d’un ordinateur.
Restez hydraté et nourrissez votre cerveau : Buvez beaucoup d’eau, de jus ou de tisanes au cours de la journée, et évitez la caféine et les boissons gazeuses. Alimentez votre
cerveau d’hydrates de carbone, comme des fruits, des légumes, des noix ou des graines.
Roulement inverse
Respiration – bas, avant, haut, arrière
profonde
Repos des yeux
Portée des bras Courbure
Roulement vers –l’avant
inverse bas, avant, haut, arrière
des épaules
Utilisation d’un ordinateur portable sur le terrain Figure 9
« Trouver la bonne distance de positionnement par rapport aux périphériques d’entrée est très
simple : les coudes doivent être proches des côtés du torse de l’utilisateur, la partie supérieure des
bras à la verticale ou légèrement inclinés. »21
«
figure 12. Voyez-vous les différences entre les deux personnages ? Le personnage de gauche montre
des signes de fatigue et de douleurs. Pourquoi ces symptômes n’apparaissent-ils pas sur le dessin
de droite ? La solution tient dans le simple changement de position de l’ordinateur portable, avec
comme conséquence un angle différent des coudes et des poignets. Replacer ces derniers dans une
position plus neutre contribue au confort de l’utilisateur, et lui permet de travailler plus longtemps.
La figure 12 est un bon exemple de la façon d’adapter l’ordinateur à votre corps, plutôt que de forcer
votre corps à s’adapter à l’ordinateur !
la position debout
Debout, mais de manière correcte et confortable encourage
de sains
Jusqu’à maintenant, notre discussion sur les ordinateurs portables s’est limitée aux situations
assises ; or, les ordinateurs portables sont aussi souvent utilisés en position debout, particulièrement mouvements
dans les environnements médicaux et industriels. Les nombreux avantages du travail en position du dos
debout (ou même marché sur un tapis de course) sont appuyés par une recherche récente et
»
semblent gagner un nouvel élan comme nouvelle position de travail recommandée. Se tenir debout
encourage les mouvements bénéfiques du corps, l’une des doctrines de l’équation ergonomique, et a
même un effet positif sur le métabolisme.
À la figure 14, nous voyons le même champ de vision avec deux bras articulés verticaux,
lesquels peuvent être repositionnés facilement, en ne dépensant pas plus de forces que celles
recommandées au tableau 2 (page 5). Remarquez que les bras supportant l’ordinateur et le clavier
sont fixés à la même hauteur ; pourtant, la station de travail peut être disposée pour satisfaire la
majorité des utilisateurs en termes d’inclinaison, de panorama et de hauteur, qu’ils choisissent
de travailler assis ou debout. Dans cette interface ordinateur/opérateur, l’utilisateur dispose d’un
contrôle total.
Le chariot et le bras de support illustrés ici offrent de grands avantages dans les situations où
plusieurs utilisateurs partagent un même ordinateur. De même, les besoins d’un utilisateur unique
sont comblés, puisque ce matériel est conçu pour s’adapter rapidement et sans effort à l’opérateur.
Les ordinateurs portables offrent de nombreux avantages aux utilisateurs de chaque groupe
démographique. Au vu de leur prédominance toujours croissante, il est plus important que jamais
d’éduquer les gens et de les inciter à être pro-actifs quant à l’assimilation des principes d’ergonomie
«
Dans l’interface homme/
machine, la machine DOIT
au bureau, chez eux ou sur le terrain. Les fabricants d’ordinateurs et de systèmes de support
s’adapter à l’homme,
d’ordinateurs sont dans une position unique pour promouvoir les principes d’ergonomie à leurs
clients, et pour démontrer la façon dont des produits de conception irréprochable soutiennent ce défi. et non l’homme à la
machine
L’équation ergonomique, introduite dans les pages de ce document, initie les utilisateurs
»
d’ordinateurs aux lois de l’ergonomie avec une approche tout à fait novatrice. Elle assimile les
recherches les plus actuelles sur le sujet dans le but d’améliorer la façon dont les humains
interagissent avec les ordinateurs, pour prévenir la fatigue, la douleur et les troubles cliniques
pouvant se développer avec le temps à cause d’une position statique et incorrecte.
Les tableaux anthropométriques, les appareils de mesure, les calculatrices et les évaluations
sont les outils des ingénieurs, des concepteurs industriels et des ergonomes, mais à la fin, une
bonne ergonomie dépend de la volonté de chacun à faire du travail sur ordinateur une expérience
confortable et productive.
Comprendre que le point de départ de l’ergonomie est votre propre corps, et que vous devez
contrôler votre relation avec les ordinateurs pour qu’ils s’adaptent à vos besoins, plutôt que l’inverse,
est un concept fondamental derrière l’équation ergonomique.
Si vous appliquez les trois étapes de l’équation ergonomique - position neutre, mouvement volontaire
et temps de repos - vous parviendrez à l’équilibre entre vous, votre ordinateur et l’environnement !
12¾ 13,1”¾
Angle maximal par rapport au centre de l’écran
(sous le niveau de vision horizontal) = 30°
Distance de vue minimum (ANSI/HFES 100-2007) = 50 cm¾
En admettant que la base de l’écran se situe à hauteur de coudes
10 Ibid.
11 Trente et un millions d’Américains souffrent de douleurs dans le bas du dos à chaque instant (1).
La moitié des travailleurs américains admettent souffrir de problèmes de dos chaque année (2).
Un tiers des Américains au-dessus de 18 ans ont eu des problèmes de dos assez graves au cours
des cinq dernières années pour demander une aide professionnelle (3). Le coût de ces soins est
estimé à 50 milliards de dollars par an - uniquement pour les coûts facilement identifiables ! (4).
13 Pour plus d’informations, reportez-vous aux tableaux de hauteurs de montage ergonomique, page
18, comprenant les mesures du système métrique.
15 Ibid.
H
être de 0,35 cm
y y (.007 x 50 cm). Dès
lors, une taille de
police de 12 avec
D = distance de vue une distance de vue
y = hauteur du caractère de 50 cm est en
accord avec la règle.
vue de face vue latérale
18 L’unede ces « jeunes sociétés audacieuses » est Ergotron, Inc., fondée par Harry Sweere,
visionnaire créatif, dont la passion pour le bien-être de ses clients et de ses employés était un
modèle pour tous ceux qui l’ont connu.
22 Letableau 2 illustre les différences entre la hauteur des yeux et des coudes pour un large éventail
d’utilisateurs d’ordinateurs. Ce tableau souligne la nécessité de la fonction d’ajustement des
supports d’écrans et de périphériques d’entrée. Bien que l’ajustement des supports d’écrans ait
été une tâche fastidieuse par le passé, en raison du poids et du volume des écrans cathodiques,
cela n’est plus un problème grâce au poids allégé des écrans plats actuels.
Tom Albin, PE, CPE, High Plains Engineering Services, LLC
POUCES
Données anthropométriques* Pour un éventail normal d’opérateurs (en pouces)
Variance entre la
Hauteur des yeux Hauteur des coudes hauteur des yeux et
des coudes
Debout Assis Var. Debout Assis Var. Debout Assis
Moyenne féminine 59,4 44,0 15,4 38,8 23,0 15,8 20,6 21,0
Moyenne 61,7 46,1 15,6 40,4 24,9 15,5 21,3 21,2
Moyenne masculine 64,4 48,5 15,9 42,5 27,0 15,5 21,9 21,5
Variance
5,0 4,5 3,7 4,0
hommes/femmes
Données anthropométriques* Pour l’éventail d’opérateurs : 95 % des femmes
et 95 % des hommes (en pouces)
Debout Assis Var. Debout Assis Var. Debout Assis
5 % des femmes 55,7 40,8 14,9 36,5 20,8 15,7 19,2 20,0
95 % des hommes 68,6 52,1 16,5 45,4 29,5 15,9 23,2 22,6
Variance
12,9 11,3 8,9 8,7
hommes/femmes
*Anthropométrie : étude des mensurations du corps humain. Données basées sur des études sur la population américaine
MIL L IMÈTR ES
Données anthropométriques* Pour un éventail normal d’opérateurs (en mm)
Variance entre la
Hauteur des yeux Hauteur des coudes hauteur des yeux et
des coudes
Debout Assis Var. Debout Assis Var. Debout Assis
Moyenne féminine 1509 1118 391 986 584 401 523 533
Moyenne 1567 1171 396 1126 632 394 541 538
Moyenne masculine 1636 1232 404 1080 686 394 556 546
Variance
127 114 94 102
hommes/femmes
Données anthropométriques* Pour l’éventail d’opérateurs : 95 % des femmes
et 95 % des hommes (en mm)
Debout Assis Var. Debout Assis Var. Debout Assis
5 % des femmes 1415 1036 378 927 528 399 488 508
95 % des hommes 1042 1323 419 1153 749 404 589 574
Variance
328 287 266 221
hommes/femmes
*Anthropométrie : étude des mensurations du corps humain. Données basées sur des études sur la population américaine
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