Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
de la commune rurale de
MNIAÄ
Aout 2008
Sommaire
I- Habitat ...................................................................................................................................... 11
V- Santé : .......................................................................................................................................... 17
I- L’institution communale.......................................................................................................... 29
Le Maroc a, depuis les dernières années, commencé à donner une importance particulière
au développement local à travers le long processus de décentralisation engagé depuis les
années 60, consolidé par diverses révisions des chartes : communale, provinciale et
régionale. D’autres politiques sont venues soutenir ce processus dont essentiellement les
divers plans de développement socio-économique et les dispositifs d’aménagement de
territoire (plans de développement, schéma régionaux, schéma national d’aménagement de
territoire,…).
Ce diagnostic a été réalisé grâce à la participation des élus, des autorités locales, des
cadres de la commune, des groupements professionnels, des agriculteurs, des responsables
du secteur de l’éducation et de la santé ainsi que des autres services extérieurs, des
associations, des coopératives et de la population locale que nous remercions tous pour leur
contribution et leur disponibilité.
3
Partie I : présentation générale et physique de la commune
Hydrogéologie
Qualité de la nappe moyenne
4
Partie II : l’analyse démographique
Selon les données de RGPH de 2004 la population de la commune Mniaa s’élève à 11249
personnes. Ce nombre représente 1,18% de la population provinciale, 6,5% de celle de
l’ensemble des communes rurales du cercle Ben Ahmed et 18,6% de la population totale de
cinq communes rurales de la caidat ouled M’rah1.
20 000
18 000
16 000
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
j
ch naa
Si bi
e
ul d N la
aa
a
uh
ou as re s
ja
ga ne
to
e d na
a
kh b
M ig
Si rim
M ain
ed
b d mn
zr
ah
La za
ua hi
H
z
ar
ni
ou b a
ba
La r go
Fa
ri
am
za
'k
M
ka
di
D
M
'g
a
l
M
or
di Sg
el
di
af
'h
D
hl
ul
ed
e
R
O
A
in
O
B
le
A
Si
Par rapport au nombre d’habitants des communes rurales que comporte le cercle Ben
Ahmed, la commune Mniaa figure parmi les communes les plus peuplées.
11 249
1
Données du RGPH 2004
5
2. Evolution du nombre d’habitants
Taux de croissance
nette moyen annuel : + 1,18 % - 0,51
- 0,52
- 1,5 %
Province : +1,6 Province : +1,2
Région : +1,2 Région : +0,9
Constats :
Taux de croissance naturelle faible, (inférieur à 2%3) expliqué par le recul
des naissances dû aux facteurs de planification familiale et l’ajournement
de l’âge au premier mariage.
La croissance nette est nettement inférieure à la croissance naturelle
(1,80% de différence)
La croissance naturelle constatée ne permet pas le renouvellement de la population, ce
qui met en évidence un risque éminent de déclin démographique dans la commune. En
outre le décalage entre la croissance nette et naturelle démontre l’importance de
l’immigration à Mniaa. Ce qui reflète la caractéristique d’un territoire de qualité
répulsive
2
D’après les enquêtes menées auprès des cheikhs et moukadams de la commune Aout 2008.
3
Jean Lapèz
6
La carte de la croissance démographique
dans les communes de la province de Settat
Croissance nette de la population pendant
La lescommune
périodes dans
1982-1994
le et 1994-
2004. contexte provincial :
1982-1994
RGPH 1982, 1984, 2004
<-1%
-1% à 0%
0% à 2%
2% à 4%
> 4%
82-94
Province : +1,2
1994-2004
La commune
Mniaa
La situation démographique de
Mniaa est la même que la plupart
des communes rurales de la
moyenne Chaouia, caractérisée par
la régression démographique.
7
En moyenne, la commune perd 59 habitants chaque année depuis 1994. Le phénomène se
stabilise depuis 2004.
-Déclin démographique
Densité de la population
Commune 2004 : 74
Province 2004 :
hab/Km²
98 hab/Km²
Parmi les communes à
densité moyenne
I. La structure de la population
D’après les enquêtes de terrain et selon l’analyse supra sur les taux de croissance, les
tranches d’âges et leurs évolutions, il apparaît que les flux migratoires sont importants dans
la commune Mniaa.
Nombre
531 52 519 37
estimé
Italie et Espagne
Destination Sidi Hjaj Casablanca, Berrechid, Nador
Emplois insuffisants au niveau local
Proximité et attirance des grandes villes
Facteurs Crise de système de production dominant : agriculture pluviale et élevage.
Ressources disponibles insuffisantes.
9
L’exode touche principalement la population active, notamment les jeunes sans qualification
qui partent dans les agglomérations urbaines pour travailler dans les secteurs de bâtiment et
le commerce. Il s’agit généralement des emplois précaires.
Conséquences :
-Développement des classes à cours multiples dans les écoles, du coup la baisse de la
qualité de l’enseignement.
Quels sont les efforts qui doivent être déployés dans la commune de Mniaa pour les
jeunes en matière d’accès à l’éducation ?
Plus généralement, quels sont les efforts qui doivent être déployé pour toute la
population en matière d’amélioration d’accès aux services de base (raccordement
individuel à l’eau potable, santé …) ?
10
Partie III : l’analyse des services sociaux
I- Habitat
A ce jour, on compte :
46 bornes fontaines réparties sur 20 douars, avec un budget total de 14 000 000
Dhs,
4 douars ne dispose pas de bornes fontaines (Ouled Ghanem, Ouled Hddad,
Ouled Chaoui, Lkraâ);
Aucun foyer ne dispose de branchements individuels ;
Toutes les infrastructures scolaires ne sont pas desservies ;
2 dispensaires ne sont pas desservis, avec des conséquences néfastes en matière
d’hygiène.
156 puits privés et 5 puits collectifs.
o La qualité du service
On constate :
4
Estimation 2008
11
o Les efforts d’investissement dans le secteur
Les efforts de la commune dans le secteur sont considérables depuis 2004. Pour
financer ses projets, la commune a eu recours à son excédent budgétaire. Ceci a
permis de mise place de 46 BF sur le territoire de la commune,
Paiement des frais d’adduction en eau potable pour 374 ménages solvables par la
CR et le conseil provincial en partenariat avec une association locale,
12
III- Electricité :
A ce jour,
Tous les douars de la commune ont accès à l’électricité;
20 foyers ne sont pas encore électrifiés,
en plus de ces foyers, un secteur scolaire et deux dispensaires sont en attente
d’être alimentées,
60% de douars bénéficie de l’éclairage public6
Des efforts importants ont été accomplis dans ce secteur qui a été retenu comme une des
priorités d’investissement pour la commune au cours de ces dernières années.
Ces résultats représentent un point fort de la commune : celle-ci pourra désormais investir
dans l’éclairage public et dans d’autres secteurs sociaux.
Le niveau d’électrification est élevé dans la commune ; les efforts fournis par la commune
ces dernières années pour améliorer la couverture du réseau électrique sont remarquables.
L’alimentation de 20 foyers restants est programmée.
Des efforts particuliers doivent porter sur l’électrification les services publics non desservis
(école et dispensaires) pour assurer la qualité de l’enseignement dans la commune.
5
Calcul théorique à partir du nombre de foyers non électrifiés et du nombre de ménages.
6 De ce fait la population locale a été objet de vole
13
IV- Education :
On constate
Un faible niveau d’éducation de la population, bien que les taux soient supérieurs à
ceux de la province.
Une inégalité d’éducation de l’accès à l’éducation homme/femmes.
1. Le préscolaire :
2. Education primaire :
La qualité du service d’éducation est moyenne voire faible, en particulier à cause du manque
d’équipement et l’existence des classes multi niveaux ainsi que de l’absentéisme des
professeurs.
On constate une nette amélioration de la scolarisation des filles entre 1994 et 2004, avec un
taux largement supérieur à celui de la province.
En revanche, les taux d’analphabétisme, bien qu’ayant diminué, restent largement élevé,
ceci peut être dû à l’absence des cours d’analphabétisme au niveau de la commune et à la
pise de conscience par la population locale.
Il semble que dans cette commune rurale, des efforts sont menés en faveur de la
scolarisation des enfants depuis ces dernières années par la mise en place des structures
éducatives, portant le manque d’équipements (eau, électricité, sanitaires, cantine…), la
pauvreté des parents et l’éloignement des unité scolaire pour certains douars entravent
l’accès total des enfants de la commune au service d’éducation.
3. Education secondaire
15
Certaines familles ne peuvent pas assurer à leurs enfants les frais de scolarisation
(transport, logement…)
Au niveau de la commune :
Aucun programme d’alphabétisation des adultes n’est mené.
Un projet d’alphabétisation programmé par une association locale,
Aucune structure de formation professionnelle n’existe dans la commune.
Le taux d’analphabétisme dans la commune reste très élevé, ce qui nécessite une
intensification des interventions par une implication de l’ensemble des acteurs (Ministère de
l’éducation, Ministère des Habous, associations,…).
On note :
2 associations de parents d’élèves (1 par groupement scolaire)
Une faible implication des parents dans les écoles,
Ces APE réalisent des activités culturelles et sportives (fêtes de fin d’année,
compétition sportives…);
Ces APE ont mis des gardiens à la disposition de toutes les unités scolaires en
partenariat avec le conseil communal ;
Un manque de compétences en gestion, montage de projets et recherche de
fonds.
Les associations de parents d’élèves jouent un rôle déterminant pour contribuer à améliorer
la qualité de l’éducation, mais également pour favoriser la prise de conscience par les
parents de l’importance de suivre la scolarité de leurs enfants. Les 2 associations sont
moins actives, elles pourraient renforcer leur rôle à travers la formation et l’appui
financier et technique.
Malgré l’existence de 2 groupements scolaires dans la commune, et les efforts fournis par la
commune dans ce secteur, l’accès à l’éducation reste encore loin des objectifs escomptés
qui est d’arriver à un taux de scolarisation de 100% pour 2015. On constate qu’un 42% des
enfants de la commune ne vont pas à l’école ainsi que 68% n’arrive plus à continuer leurs
études
Il semble en effet que les efforts en matière d’éducation devraient être portés dans un
premier temps sur l’encouragement de l’enseignement primaire, et sur l’amélioration de l’état
des écoles notamment en termes d’électrification, d’adduction d’eau, de construction de
sanitaires, des cantines et d’équipements pédagogiques
16
Les principaux facteurs de l’abandon scolaire sont :
- l’absence de toilettes dans les écoles en particulier pour les filles ;
- au secondaire, l’éloignement du collège (ouled M’rah) ;
- le faible pouvoir d’achat des familles : difficultés à payer le transport scolaire, l’inscription,
les fournitures ;
- les mentalités rurales qui ne voient pas l’utilité, à long terme, d’investir dans l’éducation de
leurs enfants. A court terme, un enfant contribue directement au revenu du foyer grâce à son
travail en tant que main d’œuvre familiale ;
- le travail dans les champs pendant les périodes de récolte, ainsi que le transport de l’eau
ont pour conséquence l’absentéisme des élèves ou le manque de travail extra scolaire ;
- le manque d’implication des parents.
V- Santé :
Couverture sanitaire :
Distance entre les douars et l’unité sanitaire Part de la population concernée
Moins de 3Km 20%
Entre 4 et 8 Km 50%
Plus de 8 Km 30%
o La qualité du service :
Commune :
Commune : 0,18 personnel de
0 médecin santé pour
pour 5000 hab Norme OMS :
2,3 personnels 1000 hab
Norme OMS : de santé pour Province 2006 :
1 médecin 1000 hab Objectif Maroc 0,13 personnel
pour 5000 hab Province 2006 : 2020 : de santé pour
0,24 médecin 3 personnels de 1000 hab
pour 5000 hab santé pour 1000 hab
17
Le personnel de santé est insuffisant au regard des normes internationales,
La couverture sanitaire est faible sur cette commune, des efforts doivent être entreprendre
afin d’assurer l’accessibilité au service de santé par toute la population locale ainsi
qu’améliorer la qualité de service.
La commune est avancée sur certains points en matière de services sociaux (électrification,
piste aménagées..). Les enjeux s’articulent donc autour des points suivants :
L’amélioration de l’accès à l’eau potable (branchement individuel)
L’équipement des établissements scolaires.
L’amélioration du service de santé.
18
Partie IV : l’analyse économique
Généralité
Hommes Femmes
7
D’après les données de RGPH 2004.
19
RP 3626 Tlat Loulad – ouled Route aménagée
Mrah – Ouled Aâifif
Routes 17 Pistes Liaisons inter douars Pistes aménagées.
Communales communales
Source : Service technique de la commune
Le réseau routier est bien développé dans la commune. Avec une route régionale, 2 routes
provinciales et 17 pistes aménagées, la commune se situe en première classe par rapport
aux autres communes du cercle.
La majorité des pistes rurales ont été aménagées ces dernières années par la
commune.
Pour ce faire, la commune a eu recours au budget communal,
Le conseil communal a programmé à court terme un projet d’entretien et
réaménagement de quelques pistes.
On note un effort d’investissement très important dans l’infrastructure routière
(Aménagement de pistes).
Le secteur des transports dans la commune est peu développé par rapport aux autres
communes rurales du cercle.
La commune ne dispose pas d’une station de taxis (Point de départ), de ce fait, c’est
les taxis provenant d’Ouled M’rah et Ouled Fares qui assure le déplacement des
personnes vers le chef lieu de la commune et vers les autres communes
avoisinantes,
L’insuffisance de taxis et de moyens de transport formels a donné naissance au
secteur du transport informel de personnes et de marchandises,
Au total Le secteur de transport regroupe 78 véhicules et transporteurs des
personnes et des marchandises.
20
population locale. Les charrettes s’utilisent aussi pour l’approvisionnement en eau à
partir des puits et bornes fontaine,
Caractéristiques générales :
On note :
Une zone en Bour moyen voir défavorable.
Un climat semi-aride avec une pluviométrie moyen de 250 m/m défavorable à
l’agriculture
Faiblesse des ressources hydriques de surfaces et souterraines, les forages
atteignent un moyen de 120 mètres sans jamais avoir les quantités suffisantes
d’eau8.
Une dominance statut Melk (92.03%) de la superficie de la commune, suivi par terres
collectives (5.21%) et domaine d’état (2.75%).
Les terres collectives sont concentrées dans le Machiakhat Jmouha12. et elles sont
réparties entre les ayants droits à raison de trois à Quatre hectares chacun.
Le domaine d’état se trouve au machiakhat Swalem, il contient 5 fermes
récupérées,13
La taille moyenne des exploitations est 6,7 hectares et 1,1 hectares pour les
parcelles14. Ces dimensions dépassent largement les tailles observées au niveau
provincial (9,3 hect pour les exploitations et 1,7 pour les parcelles). Aujourd’hui, nous
pensons que ces tailles moyennes ont diminué suite au morcellement des terres
entrainé par la décohabitation familiale. Du coup un nombre important des
exploitations est devenu non viable.
8
D’après les enquêtes auprès de la population locale.
9
Idem
10
D’après les données fournies par le CT de Ben Ahmed 2008
11
Données fournies par le centre des travaux agricoles de Ben Ahmed.
12
Les noms de ces terres sont : Tawnza, Kribssat, Blad Lgtaâ, Fddane Eddoume, El hafra, El hamri baba Ali,
Natim, Rmel, lhrcha, El ghaba, Dar zite El hawd
13
Guayo, Kirsode, Mirate Lhrech, Mirate El Hawd, Michel Guaston
14
RGA 1996
21
la majorité des exploitants de la commune de Mniaâ possèdent des exploitations dont
la taille est inférieure à cinq hectares.
Le mode d’exploitation principal dans la commune est le faire valoir direct à hauteur
de 91,5%, tandis que 8,5% des exploitants louent leurs terres à 1000dh/an,
On constate :
Une majorité de main d’œuvre permanente familiale (86% de la main d’œuvre
permanente en 1996).
une rareté de la main d’œuvre agricole, lié à l’émigration temporaire des hommes,
La mécanisation de travail du sol et de la moisson a atteint dans la commune 90%,
selon le RGA 96. Aujourd’hui le travail du sol et de la moisson atteigne 100%,
Céréales Légumineuses
15
Selon les données procurées par le CT Ben Ahmed relatives à la période 1998-2004. voir les annexes.
16
idem
22
200 1000 400 8400 4200 1000 2200 1100 900
Selon les données de 2007 la part des céréales dans la SAU s’élève à 82,85%. Il s’agit
principalement de l’orge et du blé (dur et tendre).
Blé tendre
Blé dur
Fevre
lentilles
Pois
Fourages
Fait à partir des données fournies par le CT Ouled M’rah
9 10 11 4 4
Bien que les années d’observation aient été considérées comme bonnes, les rendements
moyens pour les différentes cultures restent faibles. En effet selon la population locale ces
rendements peuvent atteindre 30 quintaux par hectare pour les céréales et 20 quintaux pour
les légumineuses.
23
-l’irrégularité de la pluviosité et la sécheresse ;
-les intrants utilisés c'est-à-dire les semences sélectionnés, les engrais et les traitements
phytosanitaires.
On constate :
Une dominance des cultures céréalières, notamment l’orge qui sert de base à
l’alimentation des animaux.
La production des légumineuses est très faible à cause de l’aléa pluviométrique et la
cherté de la Maine d’œuvre.
L’agriculture irriguée est très peu pratiquée (seulement 6 Ha selon nos enquête).
Une très forte variabilité de la production agricole.
Généralement la production n’est pas vendue immédiatement après la récolte. Elle est
stockée dans des sacs ou dans les silos traditionnels appelés « Matmora ». Le stock est
utilisé en fonction des besoins alimentaires de la famille et du cheptel et permet de subvenir
aux besoins en années sèches.
L’orge et le petit pois séchés sont rarement vendus car ils constituent la base d’alimentation
du cheptel.
Par contre, une partie du blé et de lentille peut être écoulée lorsque les prix sont
rémunérateurs ou en cas de besoins financiers. La vente se fait dans les souks
hebdomadaires locaux (Sidi Hjjaj, Ouled Fares)
o L’élevage :
Généralités :
La répartition du cheptel selon l’espèce démontre bien l’importance des petits ruminants
dans la commune.
On constate :
Une nette dominance des ovins 80% du cheptel global. Ils sont globalement de race
Sardi.
Le nombre d’ovins par exploitation est, selon le RGA 96, de 23 têtes. Ce nombre est
largement supérieur à la moyenne de la province (14 têtes par exploitation). D’après
nos entretiens ce moyen a connu une régression dans les dernières années en
raison de succession de sécheresse et cherté des aliments pour bétail ;
Faible proportion des bovins. 1,9 bovin par exploitation dans la commune contre 2,3
au niveau provincial.
24
Faible production du lait et inexistence de coopératives du lait au niveau de la
commune,
Baisse de la production
agricole
Normalement, l’essentiel des aliments de base du cheptel est produit sur les
exploitations. Mais, en années sèches le recours au marché, devient systématique pour
combler le déficit alimentaire des troupeaux. L’approvisionnement se fait au souk
hebdomadaire locaux ou auprès des commerçants à Ouled M’rah ;
Juil Aout Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jui
Ovins/Caprins
Parcours
Jachère
Chaume
Supplémentation
Bovins
Jachère
Chaume
Supplémentation
Source : enquêtes auprès des agro-pasteurs CR Mniaâ - Aout 2008
La production animale :
25
On constate :
L’absence des ressources fourragères en même temps que la hausse des prix des
aliments du bétail,
Le manque d’encadrement technique des agriculteurs,
La faible structuration du secteur (Manque d’organisations professionnelles),
Le manque de main d’œuvre à cause d’émigration.
o L’aviculture :
C’est une activité qui commence à prendre sa place dans la commune dans les
dernières années, ceci pour des raisons multiples à savoir : la position stratégique de la
commune à la proximité des pôles de commercialisation et des marchés
d’approvisionnement en aliments et en poussins (Casablanca, Berrechid ...) mais aussi à
cause des conditions climatiques favorables.
On constate :
Cependant, pour relancer et développer l’élevage, certaines mesures doivent être prises par
le biais de :
26
La création de partenariats avec les centres de recherches (INRA, DPA, CT, …..)
afin de bénéficier des expériences et des techniques réalisés au niveau régional et
national;
Le développement des petits élevages surtout l’aviculture traditionnelle qui est plus
sûre et plus rentable.
Commerce e:
27
La commune compte un certain nombre des éleveurs qui pratique le commerce du
bétail dans les souks hebdomadaires de toute la province, et aussi des commerçants
de légumes (au particulier les habitants des douars Ouled Lhddad, Ouled Ghanem,
Lakriaâ..)
28
Partie V : l’analyse institutionnelle
o Fiche de caractéristiques
+ 18%
Figure1 : représentation graphique de budget annuel moyen des CR cercle de Ben Ahmed
relatif à la période 2004-2007.
4000000
3500000
3000000
2500000
2000000 Série2
1500000
1000000
500000
0
U MG UH
RG E
I A AF NA
IH S
IZ A
N IM
FA I
M D
H UE
EL AB
SG RA
IN
A
A
D HB
M TO
EL J
SI R E
N
E
M NA
AS JA
IL
IA
N
ED AR
A
O
BA
M
SI HL BA
LK I G
Z
LE A
M
IN KH
N
A
M
ZA
A
A
D
K
R
LA CH
O ED
N
R
D
A
D
G
D
D
I
D
R
U
D
B
U
LE
LE
U
SI
O
O
A
U
B
D
O
Fait à partir des données obtenues des services finances des CR 2008
Le budget de la commune est en nette progression sur les 4 dernières années. Il se situe à
un niveau élevé comparé aux autres communes de cercle.
29
Situation particulière
Dotations TVA 91 % 94 % 95 % 95 %
Impôts locaux 9% 6% 5% 5%
Figure2 : Autonomie financière annuelle moyenne par commune cercle de Ben Ahmed
relative à la période 2004-2007
LKH ZAZRA
OU LED FAR ES
AIN DORBANE
OULED MHA MED
NKHILA
MGARTO
SIDI ABDELKARIM
SGAMNA
RAS EL AIN
MNIAA
SID I HJAJ
Part TVA
Autres recettes
Fait à partir des données obtenues auprès des services financiers communaux 2008
30
La commune est située à un niveau très faible par rapport aux autres communes rurales de
cercle. Ce qui reflète une situation de l’absence d’une stratégie d’amélioration des finances
de la commune.
Par rapport aux dépenses de fonctionnement, la commune présente des proportions très
avantageuses en comparaison au reste des communes de cercle.
Sur les quatre dernières années la commune Mniaa a investi plus que n’importe quelle autre
commune de cercle de Ben Ahmed. Elle dispose encore de ressources lui permettant la
diversification de l’investissement de manière à améliorer ses ressources propres.
Infrastructures sociales :
Réhabilitation de 3 unités scolaire (centrale ouled Chaoui, centrale Swalem, annexe
Chraga) : Source de financement (FEC),
Construction de logement pour enseignants (annexe Jbala),
Infrastructures routiers :
Construction et aménagement de 17 pistes inter douars
31
On voit clairement que la politique de la commune consiste à investir dans le secteur social
(eau, électricité, piste, éducation, santé). Ceci, dans le but notamment d’améliorer les
conditions de vie de la population locale et assurer leur accès aux services sociaux.
Grâce à sa cohésion interne et sa vision, le conseil communal semble vouloir être l’initiateur
d’une dynamique d’acteurs tant au sein du territoire (par son engagement à vouloir
développer le tissu associatif) qu’en dehors, en particulier avec les communes voisines
(projets intercommunaux) et les services extérieurs.
V- Dynamique d’acteurs
o Le conseil communal
Compte tenu du niveau d’instruction des élus, on constate une forte mobilisation autour des
questions liées au développement territorial de la commune.
32
Ass. de bénéficiaires du 2006 Machiahkat Eau potable
projet d’adduction en eau Jmouha
potable
33
- Réhabilitation de la mosquée du
douar Ouled Khamliche
Ass parents d’élèves de 2 - Activités culturelles et sportives, - Conseil communal
secteurs scolaires - Fêtes de fin d’année
- Mise à disposition de gardiens au
niveau de toutes les écoles de la
commune
Il existe des prémices favorables pour initier une dynamique d’acteurs autour d’un
projet de territoire avec des axes stratégiques forts.
L’enjeu consiste donc ici à pouvoir, à travers l’animation du territoire, accompagner le conseil
communal et les acteurs du territoire à créer cette dynamique de développement territoriale
afin d’engager des réflexions concertées sur les problématiques et les enjeux soulevées tout
au long du présent diagnostic, pour aboutir à une stratégie et à une planification du
développement de la commune.
34
Partie VI : synthèse du diagnostic
VII- Les principales forces et faiblesses
Forces Faiblesses
Démographie Démographie
Habitat Habitat
Education Education
35
* Insuffisance d’équipements (eau,
électricité, sanitaire, cantine, habitat
fonctionnel…)
Santé Santé
36
aléatoire.
Institutionnel Institutionnel
37