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Mes chers concitoyens,
Je suis heureux de vous présenter ce trait d’union entre élus et population
qu’est le « LIENS », dans son édition 2010.
Par un premier envoi nous vous avons communiqué ce que les responsables
de l’impression, ont appelé le « PETITS-LIENS », vous présentant la liste mise à
jour des trente-quatre associations qui animent les activités sportives, sociales,
culturelles et de loisirs de notre commune, ainsi que les diverses manifestations de
l’année. Ce premier document élaboré avec nos amis du Comité des Fêtes qui nous
ont transmis la plupart de ses données, vous a permis d’attendre la rédaction et
l’édition du « LIENS » proprement dit. Je souhaite que ce dernier apporte à
chacune et chacun de vous les informations que nous vous devons et que vous
attendez sur la marche de notre commune, qui compte désormais, vous le lirez
dans les pages qui suivent, 2 500 habitants, et sur les activités de vos élus et des
associations. Je souhaite surtout qu’il vous apporte les sentiments de profonde
amitié que vos élus vous témoignent par son intermédiaire.
Ainsi que vous pouvez l’imaginer c’est un travail important qui a mobilisé
les membres de la Commission, dite du « LIENS », pour de nombreuses heures de
labeur et de réunions. Je tiens à les remercier ici très chaleureusement de leur
participation et plus spécialement, comme je l’ai déjà dit dans le « Petits Liens »,
Caroline Schnee et Valérie Thollon, qui assument la tâche très lourde de
synchronisation et de centralisation des différents articles pour leur mise en page.
Je voudrais aussi
rendre un vibrant hommage
aux animateurs et anima-
trices de toutes les
associations. Ce sont eux qui
permettent l’épanouis-
sement de notre collectivité
au fil des jours. Plus
particulièrement je vou-
drais, sans rien enlever au
mérite de tous, souligner à
l’issue de 2009, l’action des
membres de deux de ces Une simple image qui devrait devenir réalité en 2010, le nouveau
restaurant scolaire avec garderie périscolaire, jouxtant le gymnase.
structures, la Bibliothèque
municipale et la Banque alimentaire, qui ont relevé efficacement, avec beaucoup de
dévouement les défis auxquels ils ont été confrontés, notamment pour les
bibliothécaires, après le récent départ de Odile Delbecq, qui avait donné une
impulsion nouvelle à l’informatisation de la bibliothèque, dont le rôle de référante
a été repris concurremment par Carinne Morel et Arlette Lacroix. Tous et toutes
sont, dans le bénévolat, une richesse sociale au service de leurs concitoyens
utilisateurs de ces structures si importantes et si nécessaires.
C’est également à mes collaborateurs du conseil municipal et du CCAS et
aux membres du personnel communal que je rends hommage, chacune et chacun
d’eux apporte sa pierre à l’édifice, je les remercie de leur précieuse participation
à une tâche de plus en plus vaste.
En vous souhaitant « bonne lecture de ce document », je vous redis mes
sentiments de profonde amitié pour chacune et chacun de Vous. Joseph Veyret, maire.

2
TRAVAUX-EQUIPEMENTS-INVESTISSEMENTS REALISES EN 2009
L’année 2009 a été pour les élus une année chargée en réalisation de travaux et
investissements :
Acquisition du terrain de la MFR : Le Conseil Municipal a saisi l’opportunité d’ acquérir
ce terrain très bien situé qui était à la vente. D’une contenance de 7 373 m2, une partie
servira d’assiette au
bâtiment à usage de
restaurant et garderie
périscolaire dont la
construction est en projet.
Il jouxte le gymnase.
L’avant contrat ferme de
vente (compromis) a été
signé le 19 mai 2009.
C’est le plus gros
investissement prévu pour
2009. La signature de
l’acte notarié et le
paiement du prix n’ont
pas pu intervenir en 2009,
ainsi qu’il était prévu au
C’est sur ce terrain jouxtant le gymnase, que seront budget (c’est ce qui
édifiés les restaurant et garderie scolaires. explique la grande
différence entre le budgétisé et le réalisé (325 000 € et 19 292 €) aux dépenses
d’investissement « acquisitions ». Cette signature et le transfert de propriété sont intervenus,
par acte de Me Charles Baud,notaire aux Abrets, le 25 janvier 2010, moyennant le prix de
280 174 €, correspondant sensiblement à l’avis des Domaines légèrement supérieur.
S’ajoutent à ce prix, les frais d’acte
notarié d’un montant prévisionnel de
4 500 €, les frais de géomètre,
négociés à la charge de la commune
pour moitié de leur montant soit 645 €
et les frais d’ étude géotechnique du
sol, en vue de son utilisation pour la
construction du restaurant scolaire
2 179 €. D’où total de 287 498 €.
Acquisition d’un terrain de la
SAFER : De même le Conseil
Municipal a saisi l’opportunité qui
s’est présentée d’acquérir de la
SAFER, en vue de la constitution de
réserves foncières, dans des conditions Ici à l’angle est des rues Michelet et Montesquieu,
intéressantes, un terrain d’un hectare à le terrain d’un hectare acquis de la SAFER.
la sortie immédiate du bourg , en bordure nord de la rue Michelet tendant de la place du
village à Fitilieu par la Creuse, suivant acte reçu par Me Saramito notaire à Morestel, le 20
août 2009, moyennant le prix de 15 100 €, auquel s’ajoutent les frais d’acte notarié 648 €.
D’où un total de 15 747€.
Remplacement de la main courante du stade de foot-ball : En concours avec l’ASSA, qui

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a notamment assumé une large partie des travaux de main-d’œuvre. Main courante plus
installation 9 458 €.
Poteaux incendie : Remplacement de poteaux incendie obsolètes, dans les rues Docteur
Roux, Ampère, Lumière, Péguy
et impasse de la Rivoire, pour un
coût de 9 855 €.
Mise en conformité du tableau
électrique du clocher : Travaux
imposés par les normes de
sécurité pour le parafoudre et le
moteur de volée des cloches, coût
6 037 €.
Ecole Joliot Curie :Aménage-
ment de sols et réfection totale
des peintures des trois classes,
pour un coût de 12 191 €.
Création d’un puits perdu : en
vue d’assainir la cour de l’école
maternelle, pour un coût de Le mur sud de l’aire d’accès de l’actuel restaurant
2 799 €. a été démoli et reconstruit et le sol a été revêtu d’enrobé.
Panneaux de basket : rempla-
cement imposé par les normes de
sécurité, pour un montant de 5 249 €.
Démolition et reconstruction du mur d’accès de l’actuel restaurant scolaire : Ce mur sud
d’accès au restaurant menaçait ruine, en raison de la mauvaise qualité des matériaux utilisés
lors de sa construction. Coût 9 236 €.
Climatiseurs pour les classes en préfabriqué de l’école maternelle : Achat et installation
1 164 € ;
Desserte en eau du cimetière : Des
travaux ont été nécessaires en bordure
de la rue Péguy, pour un montant de
1 829 €.
Portail du stade (pour accès à la
terrasse) : Des travaux se sont avérés
nécessaires, suite à une réunion
quadripartite : Gendarmerie, Munici-
palité, ASSA et voisinage, 1 166 €.
Divers (liste non exhaustive) :
notamment coffret pour alimentation
en énergie électrique des installations
foraines à l’occasion de la fête
Mur de soubassement à proximité foraine (683€) ; volets roulants pour
de la propriété Christiane Guillet le local technique du personnel sur le
chantier de la commune rue Musset,
posés par le personnel (1 854 €) ; adoucisseur d’eau pour le restaurant scolaire (982€) ;
« désinsectiseur » pour le restaurant scolaire (514€) ; petit mobilier pour l’école maternelle
(303 €).
Honoraires du maître d’œuvre pour la mise aux normes du gymnase : Prévus au budget
2009, ils n’ont pas pu être acquittés à ce jour, pour défaut de production de leur facture
(21 936 €) ;

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Retenues de garantie : payées aux entreprises ayant participé à la mise aux normes du
gymnase (20 076 €) ;
Factures de travaux de mise aux normes du gymnase : (30 627 €) ;
Remboursement des annuités de la dette communale : (concernant uniquement la partie
capital remboursée par le budget d’investissement, les intérêts étant payés sur le budget de
fonctionnement) (58 481 €).
Restauration en enrobé des chaussées des voies communales : Par Communauté de
communes interposée, a été poursuivi le programme de restauration prévu pour toutes les
voies communales, par tranches annuelles successives, avec cette année les rues Dr Roux,
Anatole France, des Martyrs du 8 juillet 1944, plus l’allée d’accès au cimetière et juste avant
les fêtes de fin d’année, celle d’accès au restaurant scolaire à l’occasion de la réfection du
mur sud de clôture. (103 016 €).

Les futurs restaurant scolaire et garderie périscolaire.


Toujours par Communauté de communes interposée, réalisation d’un mur de soubassement à
proximité de la propriété Christiane Guillet ; mur que ni l’Etat lorsque la route était nationale,
ni le Département depuis qu’elle est devenue départementale (départementale 1006) n’ont
accepté d’assumer la charge, s’agissant de la
partie en agglomération de la voirie. Pour
couper court aux rumeurs, il est précisé que
la collectivité n’a supporté que le coût qui lui
incombait du mur destiné à retenir le
glissement des matériaux de la route.
Le riverain a profité de la réalisation de ces
travaux, pour s’entendre avec l’entreprise et
installer en même temps, mais à ses frais, la
clôture en piquets ciment et le grillage ( à
installer) surmontant le mur.
Rejointoyer dans le clocher les pierres des murs. PROJETS D’INVESTISSEMENTS 2010 :
Eviter ainsi des travaux plus
importants pour l’avenir.
Sans entrer dans le détail signalons ici les
grands projets :

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Restaurant scolaire avec garderie périscolaire : C’est un investissement indispensable,
mais particulièrement lourd 1 507 000 €, hors prix du terrain. Les travaux, si tout se déroule
comme souhaité, devraient débuter dès la deuxième quinzaine de juin.
Restauration de l’éclairage public : devenu suranné et obsolète si ce n’est dangereux.
La nouvelle installation orientée sur l’écologie, devrait permettre d’importantes
économies d’énergie sur l’éclairage avec un rendement amélioré. Coût prévisionnel 131 000
€ à réaliser en deux tranches sur deux années.
Plus, comme toujours, les imprévus : C’est ainsi que se révèle la nécessité d’entreprendre
des reprises de maçonnerie pour rejointoyer à l’intérieur les murs du clocher à hauteur des
cloches. Travaux qu’il faudra entreprendre si nous voulons éviter des dégradations plus
conséquentes.
LES NUISANCES DE TOUTE NATURE C’EST UN RAPPEL !
... toute personne utilisant, à l’occasion de chantiers de travaux publics ou privés et de travaux
intéressant les bâtiments et leurs équipements, des outils ou appareils susceptibles de causer une
gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore ou des vibrations transmises, doit
interrompre ces travaux entre 20 heures et 7 heures et toute la journée des dimanches et jours
fériés, sauf en cas d’intervention urgente. …

… Des dérogations exceptionnelles pourront être accordées par le Préfet, s’il s’avère nécessaire
que les travaux considérés soient effectués en dehors des heures et jours autorisés à l’alinéa
précédent.

... Les propriétaires d’animaux et ceux qui en ont la garde sont tenus de prendre toutes les mesures
propres à préserver la tranquillité des habitants des immeubles concernés et du voisinage, ceci de
jour comme de nuit, y compris par l’usage de tout dispositif dissuadant les animaux de faire du
bruit de manière répétée et intempestive.

Les chiens de garde doivent avoir subi un dressage tel qu’ils n’aboient qu’en cas de tentative
d’effraction. …

… les travaux de bricolage et de jardinage utilisant des appareils susceptibles de causer une gêne
pour le voisinage en raison de leur intensité sonore tels que tondeuse à gazon, motoculteur,
tronçonneuse, perceuse, raboteuse ou scie, ne sont autorisés qu’aux horaires suivants :

Ø Les jours ouvrables de 8h30 à 12 h et de 14h à 19 h 30 ;


Ø Les samedis de 9 h00 à 12h 00 et de 15h 00 à 19h 00 ;
Ø Les dimanches et jours fériés de 10h 00 à 12h 00.
Ce sont des extraits littéraux de l’arrêté n° 97-5126 de M. le Préfet de l’Isère en date du 31
juillet 1997.
Il faut aussi rappeler qu’en aucun cas les chiens ne doivent divaguer dans les rues où dans
les champs. Ce qui hélas n’est pas toujours strictement respecté.

ARRETE n° 2008-11470 de M. le Préfet de l’Isère, DU 15 DECEMBRE 2008


PORTANT REGLEMENTATION DU BRULAGE DES DECHETS VEGETAUX

Cet arrêté prévoit notamment que par dérogation à l’art. 84-1 du règlement
sanitaire départemental et afin de prendre en compte les contraintes locales, le brûlage du
bois provenant des débroussaillements, tailles de haies ou d’arbres, est autorisé, seulement
pour les particuliers et uniquement hors agglomération au sens du code de la route et à
l’exception des communes qui ont mis en place, à l’échelon communal ou intercommunal (
c’est le cas de la nôtre avec la déchetterie de Tapon), un dispositif de collecte et de
valorisation des déchets végétaux.
Il est à la disposition du public en Mairie où il peut être consulté aux heures
d’ouverture du secrétariat.

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NOTRE DIFFICILE COMBAT
POUR LE MAINTIEN DU SERVICE POSTAL
Vous connaissez le combat que nous (membres du conseil municipal) avons mené,
soutenus par les associations locales.
En suite de notre délibération pour la défense du service postal, du 8 septembre 2009,
prise à l’unanimité, j’ai été assigné par M. le Préfet de l’Isère, devant le Tribunal Administratif
de Grenoble, en annulation de cette délibération.
A partir de là, après en avoir à nouveau délibéré, le conseil municipal à l’unanimité n’a
pas souhaité entrer dans une bataille juridique devant les Tribunaux, le but recherché, alerté les
pouvoirs publics sur notre détermination, lui ayant paru atteint. D’autant plus que la relève était
assurée par les associations locales, pour la poursuite de ce projet de consultation. C’est ainsi que
par sa délibération du 29 septembre, le Conseil a retiré celle du 8 septembre, tout en mentionnant
son regret de ne pas pouvoir donner son avis par délibération.
C’est ce que j’ai exprimé devant le
Tribunal, en remettant ensuite à son président
une ampliation de la délibération du 29
septembre.
Le représentant de M. le Préfet
auquel la parole a été ensuite donnée a
rappelé la législation et a souligné notre
incompétence à soumettre au débat local une
question qui n’en relève pas. Bien que
manifestement, comme le soulignera le
Tribunal, sensible aux arguments développés
en ce sens, nous n’avions pas prévu un
« référendum » pour lequel nous n’étions pas
compétents, mais « une consulta- La distribution à domicile du courrier, par un ami de tous, « le
facteur », en l’occurrence « la factrice ». Sous la canicule, sous la
tion publique », permise aux communes. pluie ou la neige, qu’il fasse chaud ou qu’il fasse froid, il assure un
Le président du Tribunal m’ayant service auquel nous restons viscéralement attachés.
autorisé à reprendre la parole, si je le souhaitais, cela m’a précisément permis de conclure qu’en
résumé ce qui nous était reproché c’est de nous mêler de ce qui ne nous concernait pas. Sauf que,
si l’on venait à nous supprimer notre bureau de Poste local, ce n’est ni l’Etat, ni le Parlement, (qui
estimeraient alors que cela nous concerne seuls) , qui en assumeraient les conséquences et en
premier lieu les conséquences financières de création et de fonctionnement de ce que l’on appelle
une Agence postale. Quoiqu’il en soit, ai-je ajouté, la consultation publique aura bien lieu à St-
André-le-Gaz, avec ou sans le concours direct de la municipalité, la relève étant assurée. Et elle a
eu lieu avec un certain succès !
Je m’attendais bien sûr à cette réaction de la Préfecture. Je connaissais même la peine que
j’encourrais, et qui aurait plus affecté les adjoints que moi-même, six mois au plus de suspension
de mes fonctions de maire. Ce qui m’aurait permis de prendre des vacances. Mais je dois dire que
je ne l’imaginais pas aussi rapide et aussi spectaculaire, pensant au contraire qu’elle nous
laisserait le temps d’organiser nous-mêmes cette consultation qui n’avait pas d’autre but que
d’alerter les Pouvoirs publics sur notre attachement à la Poste et à son bureau local.
Le jugement a été mis en délibéré et il a été rendu le 1 er octobre. Il ordonne, compte tenu
de mes observations qu’il n’y a pas lieu de statuer sur la requête de M. le Préfet et ne prévoit pas
de sanction à mon égard.
Il n’empêche que nous ne sommes toujours pas rassurés sur l’avenir de notre bureau local
et que nous ressentons notre combat un peu comme celui du pot de terre contre le pot de fer.
Ainsi, comme je vous en ai informés, je n’ai pas pu éviter la fermeture de trois jours en août,
après de laborieux pourparlers qui envisageaient en leur début, la fermeture pure et simple pour la
période du 3 au 22 août. Je remercie néanmoins à nouveau M. le Directeur d’Etablissement,
René Cap, qui, chargé de cette négociation , l’a conduite avec compréhension. Joseph Veyret, maire.
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BUDGET 2009
(tous les chiffres sont en €uros)

I FONCTIONNEMENT
REALISE BUDGETISE
A. DEPENSES
Charges à caractère général 298 661,17 415 374,00
Charges de personnel 423 242,98 509 039,00
Autres charges de gestion courante (1) 208 487,99 217 569,00
Charges financières (intérets des emprunts) 32 372,09 40 000,00
Virement à la section d'investissement 200 000,00
ENSEMBLE 962 764,23 1 381 982,00

REALISE BUDGETISE
B. RECETTES
Excédent antérieur de fonctionnement reporté 239 245,00
Aténuation de charges 805,97 805,00
Produit des services 118 134,26 112 458,00
Impôts et taxes (2) 635 078,34 631 142,00 EQUILIBRE
Dotations et participations (3) 407 768,99 359 924,00
Autres produits de gestion courante (4) 61 982,87 38 000,00
Produits financiers et exceptionnels 944,46 408,00
ENSEMBLE 1 224 714,89 1 381 982,00

II INVESTISSEMENT
REALISE BUDGETISE
A. DEPENSES
Remboursement capital des emprunts 58 952,31 71 800,00
Acquisitions (5) 19 292,99 325 000,00
Travaux bâtiments et voirie (6) 86 682,16 204 534,00
Frais élaboration PLU - 10 000,00
ENSEMBLE 164 927,46 611 334,00

REALISE BUDGETISE
B. RECETTES
Solde d'exécution reporté 29 727,00
Dotation fonds divers réservés (7) 263 585,79 260 318,00
Subventions d'investissement (8) 86 289,98 91 289,00 EQUILIBRE
Emprunt - 30 000,00
Immobilisations financières - -
Virement de la section de fonctionnement 200 000,00
ENSEMBLE 349 875,77 611 334,00

8
COMPLEMENT D’INFORMATION SUR LE BUDGET

I BUDGET DE FONCTIONNEMENT

A. DEPENSES
(1) Dans 208 487.99 € : « autres charges de gestion courante », sont notamment compris :
- 50 595.35 pour indemnités maire et adjoints,
- 46 562.02 pour service incendie et secours,
- 59 269.78 pour subventions aux associations,
- 41 755.32 pour syndicats intercommunaux.
B. RECETTES

(2) Dans 635 078.34 € : « impôts et taxes », sont notamment compris :


- 362 281.00 pour contributions directes (impôts locaux),
- 211 294.34 pour attribution de compensation taxe professionnelle par
la Communauté de communes « La Chaîne des Tisserands »,
- 59 113.00 pour taxe additionnelle aux droits de mutation.

(3) Dans 407 768.99 € : « dotations et participations », sont notamment compris :


- 257 266.00 dotation de l’Etat,
- 37 599.00 attribution de compensation de la taxe professionnelle par le
Département au profit des communes défavorisées,
- 33 310.41 remboursement par la communauté de communes pour travaux
dont elle a la compétence, assumés par la commune (fauchage, élagage,
participation CAF reversée pour le Contrat Temps Libre),
- 20 340.00 remboursement par le Foyer Logement des frais de personnel municipal
mis à sa disposition.

(4) Dans 61 982.87 € : « autres produits de gestion courante », sont notamment compris :
- 43 685.97 location immobilière par la commune.

II BUDGET D’INVESTISSEMENT

A. DEPENSES

(5) Dans 19 292.99 € : « acquisitions » sont notamment compris :


- 16 424.98 achat terrain SAFER et honoraires géomètre vente MFR,
- 2 868.01 mobilier école maternelle, climatiseurs mairie et école maternelle,
désinsectiseur et adoucisseur restaurant scolaire.
(6) Dans 86 682.16 € : « travaux bâtiments et voirie » sont notamment compris :
- 15 873.07 main courante stade de foot, panneaux de basket, portillon
et barrière terrasse bâtiment foot.
- 30 627.43 travaux au gymnase,
- 12 873.81 travaux écoles (sanitaires et peintures des classes - groupe Joliot Curie,
puits perdu - école maternelle), divers travaux bâtiments,
- 6 037.78 travaux au clocher : parafoudre, moteur de volée des cloches,
mise en conformité du tableau électrique,

9
- 2 179.11 étude géotechnique terrain futur restaurant scolaire,
- 9 235.82 mur de soutènement vers le restaurant scolaire,
- 9 855.14 divers poteaux incendie
B RECETTES

(7) Dans 263 585.79 € : « dotation fonds divers, réserves » sont notamment compris :
- 200 000.00 pour excédent de fonctionnement.

(8) Dans 86 289.98 € : « subventions d’investissement » sont notamment compris :


- 76 370.98 subvention gymnase (Département, Région, réserve parlementaire, DGF)
- 9 919.00 subvention du Département pour travaux cimetière.

TAUX
D’IMPOSITION
DES
Les Différentes taxes PRODUIT 2009
PRINCIPALES
TAXES
Taxe d’habitation 6.78 % 114 446
Foncier bâti 14.80 % 228 364
Foncier non bâti 42.67 % 15 873
Total produit 2009 des 3 358 683
taxes
Taxe professionnelle 1 546 725
(encaissée par la communauté 11.29 %
de communes La Chaîne des
Tisserands pour l’ensemble des
5 communes dont 211 294 €
reversés à SAINT-ANDRE-LE-
GAZ)
Endettement de la Commune : Le taux d’endettement de la commune est actuellement de 7,46 % . Il était au
début du précédent mandat de 20,79 %. Le Dauphiné Libéré a rappelé récemment le montant de l’endettement
par habitant dans chaque commune du canton : Les Abrets 631 € ; Aoste 1 338 € ; La Bâtie-Montgascon 438
€ ;Chimilin 256 € ; Fitilieu 520 € ; Granieu 418 € ; Corbelin 585 € Le Pont-de-Beauvoisin 768 € ; Pressins
211 € ; Romagnieu 27 € ; St-Albin-de-Vaulserre 345 € ; St-André-le-Gaz 330 € ; St-Jean-d’Avelanne néant ;
St-Martin de Vaulserre 99 €. Cela n’est évidemment pas très significatif de la bonne ou mauvaise santé
financière des communes, car il faut bien sûr tenir compte de leur capacité de désendettement. Par exemple, des
communes comme Aoste (1 338 €) et Les Abrets (631 €), auront plus de facilité à rembourser leur dette,
compte tenu de leurs ressources, que notamment St-André-le-Gaz (330 €). De plus si nous avons, au cours des
dernières années, réduit de façon très significative notre dette, c’est précisément en prévision des emprunts
élevés que nous devrons envisager pour la construction du restaurant scolaire et garderie périscolaire, qui
feront exploser notre taux d’endettement.

Population – Nous sommes maintenant deux mille cinq cents : Nous avons été récemment informés par le
Directeur de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques que notre commune compte
désormais, à quatre unités près, une population légale totale d’après les dernières enquêtes entrées en vigueur
à compter du 1er janvier 2010 de 2 500 habitants (exactement 2 496 hab.). Mais, depuis ce courrier, nous
avons accueilli plus de quatre nouveaux résidants, en sorte que nous sommes fondés à faire état de 2 500
habitants pour notre commune qui n’en comptait que 1 300 il y a un demi-siècle. En fin d’année 1999 nous en
comptions 2 087, soit une progression de 409 habitants en dix ans.

10
NOUS LES AVONS BEAUCOUP APPRECIEES !
MAIS ELLES VONT NOUS QUITTER COURANT 2010
Au cours de cette année 2010 ce sont deux personnages, et non des moindres, du
personnel communal, qui feront valoir leurs droits à la retraite :
v D’une part, Annie Metken, que nous considérons tous comme un élément
exceptionnel, secrétaire générale
très appréciée de notre Mairie. Et
en premier lieu par le Maire, qui
regrette cependant, au cours de
ces huit années de collaboration
de ne pas avoir pu améliorer sa
notation, puisque ses trois
prédécesseurs, lui avaient déjà
attribué son élogieux 20/20
récurrent, se passant de tous
commentaires. Elle envisage de
quitter ses fonctions fin juin 2010.
Nous nous sommes déjà
préoccupés de lui trouver un Annie à droite, elle s’en va ! Marie-Paule à gauche, elle
successeur, en la personne de arrive ! Une même passion pour ce beau métier de
Madame Marie-Paule Lanfrey, secrétaire générale de mairie, chef du personnel par
actuelle secrétaire générale de délégation du maire.
mairie à Ste-Blandine, dont la compétence, la rigueur, et le dévouement sont bien
connus et ont triomphé de trente et un autres excellents candidats.
v D’autre part, Jocelyne Taillefer, responsable du fonctionnement du restaurant
scolaire. Elle est aussi un élément très apprécié des élus et des parents d’élèves. Son
remplacement s’effectuera au moyen d’une promotion interne. Huguette Annequin, qui
travaille depuis de nombreuses années à ses côtés, a accepté cette promotion et sera
responsable sur place du fonctionnement du restaurant. Elle sera secondée par Evelyne
Noël qui lui succédera à son actuel poste d’adjointe et qui, embauchée depuis peu de
temps, s’est très bien intégrée à l’équipe. Restait donc à pourvoir le poste actuel de 26
heures de Evelyne Noël. Proposition a été faite au conseil, qui l’a acceptée, d’engager à
ce poste, la personne qui venait en deuxième position dans le choix de la commission
qui avait été constituée lors du récent recrutement d’Evelyne Noël, en l’occurrence,
Céline Després, résidant sur notre commune, impasse du Fiardaz.
Annie Metken et
Jocelyne Taillefer ont été des
collaboratrices exceptionnelles.
Et même si, comme on le dit
souvent, nul n’est irremplaçable,
il n’empêche que c’est avec
infiniment de regret que nous les
voyons quitter prochainement
leurs fonctions. Des regrets que
seule atténue la qualité de celles
qui vont leur succéder.
Nous leur disons un
grand merci pour la tâche
accomplie !
A gauche Jocelyne, elle s’en va ! A droite Huguette,
elle succède ! Des cordons bleus impeccables !

11
HOMMAGE A NOS DOYENS MASCULIN ET FEMININ !
Tous deux résident à la maison de retraite des Pérolines, aux bons soins de Magali
Guillot, notre collègue adjointe, directrice de cette Maison, et de ses collaboratrices, qui veillent
sur eux avec une tendresse particulière. Nous leur avons rendu visite tout récemment et ils nous
ont reçus avec beaucoup d’amabilité.
M. Louis BON, doyen des messieurs de notre commune, est né à Dampierre en Bresse
(Saône & Loire), le 17 août 1915. Il faut savoir qu’il revient de loin ! Il est l’un des trois rescapés
de la tuerie de Reculfort à Pont-de-Beauvoisin, du 11 juin 1944.
Entré en Gendarmerie en 1942, il a, le 1er juin
1944, épousé l’une de nos concitoyennes,
Solange Veyret, aujourd’hui disparue et à
laquelle il voue un véritable culte, soulignant sa
beauté, son intelligence, son charme,. Le 11 juin
suivant (dix jours après son mariage) ayant
décidé avec sept de ses collègues gendarmes
d’entrer dans la Résistance, il attendait, avec eux
et deux cantonniers, dans un bâtiment rural,
d’être pris en charge par un réseau de Résistance
du Vercors. Au lieu de cela, sur dénonciation,
ce furent les Allemands qui vinrent les cueillir.
« -Il en grouillait de partout ! » Il prit la fuite, M. Bon, a tenu à ce que Magali pose avec lui !
fut tiré comme un lapin et blessé au bras gauche, mais, en excellent sportif qu’il était, il parvint
néanmoins à échapper à ses poursuivants, parce que, dit-il, « -je courrais plus vite qu’eux ! » . Et
lorsque l’on évoque la peur qu’il a dû ressentir, il répond : « -On n’a pas le temps d’avoir peur !
Tout cela s’est passé si vite ! » Ses sept compagnons gendarmes furent immédiatement abattus.
Les deux cantonniers purent échapper au massacre. J’étais jeune, mais je me souviens très bien
que, durant un certain temps après cette tragédie, il passa pour mort. Car bien entendu il ne
réapparut pas immédiatement. Sa toute jeune épouse qui vivait, actuelle rue La Fontaine, fut
seule informée qu’il était vivant, avant qu’il ne vienne la rejoindre de nuit, quelques semaines
plus tard. Après la libération, son épouse et lui-même, travaillèrent quinze ans au Consulat de
France à Genève. Ses facultés intellectuelles sont intactes et ne manquent pas de surprendre et de
soulever l’admiration.
Mme GALTIER, doyenne toutes catégories de notre commune et par conséquent
doyenne des dames, est entrée le onze février dernier dans sa centième année. Née Paule
Terrier à Annecy, le 11 février 1911, elle a
épousé le 16 février 1939, M. Paul Galtier,
aujourd’hui disparu. Elle a connu la vie
particulièrement rude des gens de sa génération.
Elle est entrée très jeune dans le monde du
travail après obtention de son certificat d’études
en 1924. Elle est maman d’une fille, Michelle
Galtier , qui lui rendait visite deux fois par
semaine le mercredi et le dimanche. Elle n’a
malheureusement actuellement plus de visites
extérieures, depuis que sa fille se trouve
immobilisée à Hauteville, en rééducation à la
Mme Paule Galtier vient d’entrer
dans sa centième année.
suite d’un accident vasculaire cérébral.

Nous leur rendons hommage à tous deux et nous formons des vœux pour que longtemps
encore ils gardent leur bonne santé ! J.V.

12

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FESTIVAL : L’HISTOIRE en histoires

LES HISTORIALES
( 1° spectacle historique de Rhônes Alpes)

GAVROCHE,
l’enfance d’une République ( 1848-1871)
Cette année, nous rejouons ce spectacle qui a connu un immense
succès. Le spectacle commence par la révolution de 1848, la fuite
du roi, par Gavroche, le petit héros de Victor Hugo qui meurt sur
les barricades. Le spectacle vous entrainera dans cette période
avec 2 héros, deux frères que tout oppose, Urbain et Clément,
Rose qu’ils aiment tous deux, avec Louise Michel, une femme
remarquable et engagée, avec Napoléon III, empereur à la
personnalité ambiguë, avec Thiers et Mac-Mahon, 2 futurs
présidents de la République, et surtout avec La Guêpe, une
chanteuse de caf’conc, Emile l’anarchiste et grande gueule .
Un spectacle où parlera la poudre noire, où Gambetta s’envolera
en ballon,
Un spectacle pour tout public

SPECTACLE les 14, 15, 16 17 juillet


les 20, 21, 22, 23et 24 juillet

PRE EN BULLES, spectacle pour jeune


public

Après le grand succès de la 1° édition, nous reprenons ce festival sur 4 jours


avec de nouveaux spectacles en journée.

Jeudi 29, vendredi 30, samedi 31 juillet


et dimanche 1° août de 10h à 18h

Pour tous renseignements, tél : 04 76 32 81 13

26
UNE PAGE D’HISTOIRE LOCALE.
LE SITE DE LA MFR LE VILLAGE
L’année dernière notre bulletin vous a présenté l’histoire du site de la MFR le
Chalet. Cette année vient le tour de la MFR le Village. Il ne s’agit pas de retracer
seulement l’histoire de la Maison Familiale, elle-même, mais également celle de son
site, c’est-à-dire l’histoire des résidants qui se sont succédé sur son sol. Si je me suis
proposé pour l’établir, c’est précisément parce que, pour une partie, la partie nord, c’est,
sur plus de cent ans, l’histoire de ma famille, dont ces lieux furent le cadre de vie. Je
vous demande de bien vouloir m’excuser de faire ainsi état de ma généalogie. J’ai
hésité à le faire, car c’est quelque part un peu gênant. Mais en définitive j’ai pensé qu’au
travers de ce passé, c’est un peu l’histoire des familles de St-André de cette époque que
l’on percevra et que je ferai revivre avec leurs bonheurs et hélas leurs malheurs. Les
anecdotes que je vais vous conter, vous permettront notamment d’apprendre que les
habitants de St-André ne furent pas exclus mais au contraire impliqués dans des faits
marquants de l’histoire de France, tels notamment les guerres napoléoniennes, le retour
triomphal de l’Elbe, la ruée vers l’or au dix-neuvième siècle et d’autres encore. Elles
vous permettront aussi de constater combien la vie, surtout celle des enfants, était alors
d’une grande fragilité.
Peut-être enfin feront-elles naître chez les jeunes le désir de se livrer à la
recherche de leur propre
généalogie, cette passion-
nante quête de nos racines,
de plus en plus prisée et
qui permet de faire de
multiples découvertes.
Pour une bonne
compréhension de mon
texte et éviter toute
confusion entre les
personnages aux prénoms
souvent identiques, je ferai
suivre l’énoncé de leur
nom de deux dates, celle
de leur naissance et celle
de leur décès.

AVANT LA REVO-
LUTION DE 1789
Les dames de Barral
L’ensemble du site, qui allait par la suite être divisé en deux parties, partie nord
et partie sud, appartenait à une très ancienne famille dauphinoise, la famille de Barral,
dont l’origine et le point d’ancrage sont à Montferrat.
Les Barral de Montferrat, étaient de grands et riches propriétaires terriens. Ils
étaient, entre autres domaines, possesseurs du tiers environ du lac de Paladru , qu’ils
durent n’ayant pas émigré, sacrifier sur l’autel de la Révolution, consécutivement à la
nuit du 4 août 1789, au cours de laquelle furent abolis les privilèges allodiaux. Lac
qu’ils se partageaient, détail anecdotique, par tiers en superficie, avec les chartreux de
la Silve Bénite d’Oyeu et la famille de Clermont Tonnerre, d’Ancy le Franc dans
l’Yonne, dont l’un des berceaux est l’ancien château fort sur la colline de Clermont à
Chirens. On ne sait que peu de chose sur les membres d’une branche de cette famille de

27
Barral qui vécurent sur ce site, sur la place de l’église à St-André-la-Palud, (ancienne
dénomination de St-André-le-Gaz) appelés « les dames de Barral » (mère, fille et tante),
sinon qu’elles avaient pour protégée une jeune et charmante orpheline, prénommée
Claudine, unique enfant de Jean Bert la victime d’un mot barbare, « asiento »,
spécialement créé pour désigner le contrat par lequel la couronne d’Espagne octroyait
un monopole commercial, notamment pour la traite des esclaves.
Claudine Bert, Cosette avant la lettre
Jean Bert, dont la maison a disparu, mais qui existait alors dans ce qui est
aujourd’hui le jardin de la famille Damezin, rue Gambetta, à l’ouest de la propriété de
Pascal Payen, fut enlevé sur le chemin de Verel, qui n’est autre que l’actuelle
départementale 1006 (ex RN 6), par des soldats espagnols qui, est-il précisé par mes
sources, passaient fréquemment sur cette voie, alors que Philippe V, petit-fils de Louis
XIV, régnait à Madrid. Ceci pouvant expliquer cela. Ses voisins l’aperçurent dans son
champ, en bordure de chemin, s’entretenant avec un groupe de soldats, qui lui
demandait sa route.
Après quoi, on ne
le revit jamais !
Des années plus
tard, Claudine, alors âgée
de 22 ans, contre la
volonté de ses protectrices
qui prévoyaient à son
intention un parti plus
brillant, lui reprochant
d’avoir porté son choix
sur un noceur –ce qui était
exact, mais n’était qu’un
péché de jeunesse, dont il
se guérira définitivement
avec son mariage- fut
contrainte à son regret de
les quitter pour affirmer
son indépendance et la
liberté de son choix, pour
défendre son amour et
épouser dans l’ancienne La MFR le Village (ancienne propriété des dames de Barral) vue du ciel.
église de St-André-la-Palud, le 5 février 1715, Claude Rostang, l’homme de sa vie,
originaire de Montagnieu, avec lequel elle connut le bonheur. Il exerçait la profession
de laboureur. Une profession enviée parmi le monde rural d’alors. Ses membres étaient
des entrepreneurs possédant matériel et cheptel. Ils pratiquaient en même temps que le
labourage, le négoce des grains. C’est d’ailleurs cette catégorie relativement aisée qui
est montrée du doigt par l’historien Alain Decaux, lorsqu’il traite de la vente des biens
nationaux, précisant que les pauvres ne seront pas les bénéficiaires de cette mesure.
Seuls les bourgeois et les riches laboureurs, dit-il, agrandiront encore leurs propriétés.
Lorsque plus tard l’on se sera réconcilié et que les dames de Barral, constateront le
bonheur de Claudine, elles reconnaîtront que : « -Cette petite a eu plus de bon sens que
nous-mêmes ! »
Je suis fier de cette charmante jeune femme, très volontaire, née à St-André-la-
Palud le 26 janvier 1693, qui vécut une partie de son enfance et de son adolescence chez

28
les dames de Barral, sur ce qui est aujourd’hui le site de la MFR, sorte de Cosette avant
la lettre, réduite à la mendicité dans sa prime jeunesse, après l’enlèvement de son père.
Elle est ma six fois arrière-grand’mère ! Ou plus simplement mon ascendante au
huitième degré.
Plusieurs de nos concitoyens descendent également d’elle, entre autres, Josette
Queyron, née Hugonnard ; Paule Journet par son père Marcel Guigal ; Henri Rostang ;
Jean Claude Demeure et ses sœurs par leur grand ‘mère paternelle ; Charles Sicaud,
par son grand-père
maternel, etc…
Descendent
également d’elle, mes
très lointains parents
collatéraux, les
Rostan(d) de Paris,
dont le nom a muté de
« Rostan(g )» en
« Rostan(d) » et pour
lesquels je ferai une
digression sur mon
sujet du site de la
MFR, pour parler
d’eux en fin de texte,
sous le titre « Les
Il arrive qu’en s’adonnant à la recherche généalogique, on fasse des Rostand de Paris» en
découvertes inattendues, tel ce lointain et malheureux collatéral, Benoît
Perrin (1750-an V) condamné au bagne (10 ans de galère). Petit-fils
raison de l’intérêt
d’Antoinette Veyret, elle-même fille de l’un de mes ancêtres Me André- qu’offrent pour
César Veyret, notaire royal et greffier dont je parle dans mon texte. l’histoire locale leur
Document difficilement lisible dont on trouve ci-après la transcription ascension dans
littérale : N° 24682 Benoît Perrin. Fils de feu Joseph et de feue Marie l’échelle sociale et les
Poncet, marié à Marie Guillot, cordonnier âgé de 37 ans natif de la
paroisse du Montagneux en Dauphiné Diocèse de Vienne taille moyenne,
traces qu’ils ont
cheveux, barbe et sourcils noirs visage allongé les yeux bruns le nez long laissées tant dans
et gros du bout, ayant la fossette au menton et un signe près la naissance l’église et le clocher du
du nez. Condamné à Grenoble par arrêt du Parlement du 21 août 1786 village que dans le
pour avoir sonné quelques coups de cloche en passant devant l’église Ste cimetière.
Blandine, se retirant chez lui ce qui fit courir et assembler les gens du
village aux Galères à dix ans cy 10 Ans. Mention marginale :
Marqué G.A.L. ( ce qui signifie « Galérien », sur l’épaule et au fer rouge) APRES LA
Libéré à Toulon le 21 mars 1792 par ordre et par brevet de grâce du 12 REVOLUTION DE
d______ Fac similé avec l’aimable autorisation des Archives Maritimes 1789
de Toulon. Un crime qui aujourd’hui vaudrait sans doute à son auteur, Le domaine des de
père de huit enfants, au pire, un rappel à la loi. Circonstance bien sûr
aggravante, il s’agissait en fait de prévenir les fermiers de l’arrivée des
Barral est scindé en
huissiers venant saisir leurs biens. deux :
1)La partie
nord devient propriété de la famille VEYRET ;
2)La partie sud devient propriété de la famille BERTET ;

De Montagnieu à St-André-la Palud


1814 Revanche du destin ! Ce sont Louis Veyret, (1782-1868) (veuf en 1er
mariage, sans enfant, de Dorothée Rey, fille du propriétaire au Gua du Relais des
Postes), et Marie Rostang, (an II- de la République-1842), sa deuxième épouse, arrière-

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petite-fille de Claudine, mes ascendants au cinquième degré, qui après leur mariage à
St-André-la-Palud, le 17 février 1814, achètent cette propriété (qui sera plus tard
l’assiette des anciens hôtel de ville et école de garçons et de la propriété Gonon), que
Claudine dut quitter naguère pour affirmer sa personnalité à l’encontre de ses
protectrices, afin d’y installer leur résidence, dans laquelle naîtront leurs douze enfants
(dont sept seulement atteindront 20 ans), parmi lesquels, Louis Veyret ( 1816-1904) et
Cyrille Veyret, ( 1829-1912) dont je vais reparler ci-après, ainsi que mon ancêtre
Benoît Veyret, ( 1818-1874). Ce dernier est le seul des douze à avoir aujourd’hui une
descendance vivante. Il a passé sa vie entière sur ce site, où il est né et où il est
décédé. Site sur lequel est venu vivre pour un temps, de mai 1814 à mars 1815, après
la première abdication de Napoléon 1er, Ennemond Veyret, (1788-1823), frère et beau-
frère des époux Veyret/Rostang, né à St-André-la-Palud le 10 septembre 1788. Tout
comme ses frères et sœurs, parmi lesquels Louis ( 1782 -1868) et Benoît (1784-1858),
époux de Anne Marie Guilloud, dont je reparle ci-après, il est né dans ce qui est
aujourd’hui le domicile des familles Arnaud, actuelle impasse Aragon, qui appartenait
alors à leurs parents, Angélique Guillot et Louis Veyret (1744-1823). Celui-ci est le
premier Veyret ayant résidé à St-André-la-Palud, où il s’est installé à l’occasion de
son mariage, le 20 septembre 1774, étant originaire de Montagnieu où son grand-père,
Me André César Veyret, son arrière-grand-père Me Michel Veyret, son arrière-arrière-
grand-père Me Jacques Veyret, étaient notaires. L’était aussi l’un de ses oncles Me
Clément Veyret, notaire à La Tour-du-Pin, l’un des prédécesseurs médiats de Me Pic,
dont les minutes sont maintenant détenues par les notaires associés de La Tour-du-Pin.
Ennemond Veyret, officier du 1er Empire
Ennemond Veyret est officier du premier Empire, d’abord dans l’Armée
d’Espagne, puis dans la Grande Armée. Il a participé à cette atroce guerre que fut la
guerre d’Espagne, qui entre 1808 et 1814, a coûté à la France, en pure perte, la vie de
cinq cent mille de ses fils, par laquelle Napoléon entendait river sur le front de son frère,
Joseph Bonaparte, peu apte à la défendre, sa funeste couronne d’Espagne. Guerre faite
d’escarmouches et de surprises où le soldat tombe aux détours des routes, au flanc des
ravins, frappé par les balles des guérillas, et au cours de laquelle il connut lui-même,
une longue et dure captivité de trois années sur les navires anglais du général
Wellington, le futur vainqueur de Waterloo. Ces sinistres « pontons » , navires prisons,
mouillant dans l’Atlantique sur les côtes espagnoles, après sa capture le 19 juillet 1808,
alors qu’il n’a que 20 ans, à l’issue de la bataille de Bailén, (parfois orthographiée
Baylen) en Andalousie, non loin des rives du Gadalquivir, en amont de Cordoue,
conséquence de la capitulation du général Dupont de l’Etang, du commandement duquel
il dépend. Tombé en disgrâce en avril 1814, après l’abdication de Napoléon 1 er ,
Ennemond Veyret, est mis, par la Restauration des Bourbons, en disponibilité de
l’Armée et devient ce que l’on a appelé un « demi-solde », en raison de sa fidélité à
l’Empereur, alors que son chef hiérarchique le général Dupont de l’Etang, deviendra,
lui, ministre de la Guerre du roi Louis XVIII. Ce qui, devant l’Histoire, fera
soupçonner ce général de félonie quant à sa capitulation à Bailén.
L’invraisemblable nouvelle du retour triomphal de l’île d’Elbe
Vivant de sa demi-solde, Ennemond Veyret vient résider chez son frère d’où,
en l’attente de jours meilleurs qu’il espère, il participe aux travaux des champs et d’où,
par un beau matin de printemps, il abandonne sur le terrain, c’était au hameau de
Matruit, attelage et charrue, parce qu’il vient d’apprendre l’invraisemblable nouvelle du
retour triomphal de l’Empereur de l’île d’Elbe. Cette épopée napoléonienne à laquelle il
court prendre part et au cours de laquelle, selon l’une des envolées lyriques de
l’Empereur : « -les Aigles impériales voleront de clocher en clocher jusqu’aux tours

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de Notre-Dame ! » ; moment splendide de délire et d’illusion qui, en Cent Jours, allait
nous conduire jusqu’à Waterloo. Après la deuxième abdication de l’Empereur et la
deuxième Restauration des Bourbons, en 1815, il est à nouveau mis en disponibilité de
l’Armée, en demi-solde et vient à nouveau vivre à St-André-la-Palud, jusqu’au 10 mai
1823, date à laquelle il est réintégré dans l’Armée dite « Armée d’Espagne » par lettre
ministérielle qui ne lui
parviendra que le jour du
décès de son père, Louis
Veyret (1744-1823)
survenu le 17 mai et qu’il
est venu lui-même déclarer
au maire, qui était alors
Claude Bel fils. Le
lendemain dans l’ancienne
église du village les St-
Andréens vivront une
cérémonie très
certainement émouvante,
devant deux cercueils
placés côte à côte, celui du
grand-père et, un autre, plus
poignant, de plus petite
taille, celui du petit-fils,
Joseph Veyret (1818-1823),
enfant des époux Benoît
Veyret (1784-1858) et
Anne Marie Guilloud,
décédé à l’âge de cinq ans,
L’auteur de cette lettre est Julie Veyret, fille de Louis Veyret (1816- quelques heures après son
1904) écrite au temps où son oncle Cyrille Veyret ( 1829-1912) était grand-père. Ennemond,
en Australie. Document difficilement lisible en raison de son dont le départ a été retardé
ancienneté, on en trouve ci-après la transcription littérale : Lyon le
30 janvier 1865, Mon cher oncle, Nous avons reçu la semaine
par ces deuils, rejoint son
dernière une petite caisse de mon oncle Cyrille, il prie mes parents unité à Toulouse où
de vous faire parvenir quelques morceaux d’or trouvés quelques mois plus tard, le
naturellement dans les mines ; les deux petites épingles ainsi que la 26 septembre 1823, il entre
clef qui a été fabriquée par son associé sont pour Vous, la grosse à l’hôpital militaire, pour y
épingle est pour l’oncle de Corbelin, vous aurez l’obligeance de la
lui faire parvenir , il donne vingt francs aux petites de la tante Marie
décéder ( 3ème décès dans la
(Marie Marguerite Veyret ( 1824-1915) épouse Claude Lyobard ma famille en cette année
deux fois arrière-grand’tante et deux fois arrière-grand’tante par 1823) le 5 décembre
alliance de Simone Gonnet née Lyobard du Gua) et dit bien des suivant, dans des conditions
choses à toute la famille. Mon père est à Paris depuis vendredi restées mystérieuses dont
dernier. Ma mère vous dit mille choses aimables ainsi qu’à la tante
Marie. Nous embrassons de tout notre cœur la gentille Louise.
son acte de décès ne fait
Croyez, mon cher oncle, à la respectueuse affection de votre nièce pas mention, se bornant à
Julie Veyret. indiquer « par suites de
fièvres ». Il n’a que 35 ans.
(principales sources d’information sur Ennemond Veyret (1788-1823) : les registres de
l’état-civil et son dossier d’officier conservé aux archives du Fort de Vincennes).
Le partage des biens de Louis Veyret et Marie Rostang
18 décembre 1850 Louis Veyret, (1784-1868) par acte reçu par Me Rossat,
notaire à St-Ondras, procède à la donation et au partage de ses biens et de ceux

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dépendant de la succession de Marie Rostang, son épouse décédée. La partie nord du
site qui leur appartenait est à nouveau subdivisée en deux lots :
-La partie ouest donnant sur la place du village est attribuée à son deuxième fils
Louis Veyret, (1816/1904) horloger bijoutier à Lyon, où il exploite la prospère
horlogerie bijouterie en gros qu’il a créée, 36 rue Royale, (qui deviendra rue Impériale
et actuelle rue de la République), après sa formation professionnelle à Paris.
Cette partie ouest comprenait une belle maison, celle des dames de Barral, que
la commune fera néanmoins démolir lorsqu’elle en deviendra propriétaire, parce que
sans doute sa distribution intérieure ne convenait pas à l’usage auquel elle allait être
destinée et parce que, tout comme beaucoup des maisons de l’époque, elle ne
comportait pas de fondations, pour reconstruire à sa place, le bâtiment qui sera affecté
à l’hôtel de ville et l’école de garçons ;
-La partie levant (plus tard domicile Gonon), est attribuée à son troisième fils
Benoît Veyret, (mon ancêtre), ( 1818 -1874) qui a épousé en 1842 à St-Ondras, Pauline
Monin. Cette partie levant comprenait les bâtiments agricoles ainsi qu’une autre
maison d’habitation attenante à ceux-ci, construite par la famille Veyret et qui sera plus
tard habitée par la famille Gonon. Parmi les sept donataires copartageants se trouve
Cyrille Veyret ( 1829-1912), qui nous a laissé quelques précieux documents qui me
permettent de conforter le présent récit.
Cyrille Veyret au temps de la ruée vers l’or
Cyrille Veyret (1829-1912), était horloger. Il a été formé à sa profession par
son frère Louis Veyret (1816-1904). Il créa sa propre affaire d’horlogerie-bijouterie à
Grenoble sur cette charmante place aux Herbes, près de l’ancien palais de Justice, dans
un immeuble dans lequel est aujourd’hui exploitée la populaire boucherie musulmane
Boudoudou, alors qu’il n’avait que 20 ans. Quelques années plus tôt a-t-il entendu,
compris et voulu exploiter la fameuse formule lancée en pâture aux Français de sa
génération, sous la Monarchie de Juillet, par le très libéral ministre Guizot :
« Enrichissez-vous ! » ? Toujours est-il qu’assez rapidement il renonça à l’exploitation
de cette bijouterie, pour se lancer dans le négoce des métaux précieux en s’expatriant à
Sydney, pour exploiter en Australie une mine d’or, au temps de la ruée vers l’or. De nos
jours encore, on trouve les traces de son passage dans une bijouterie Veyret sur York
Street à Sydney. Il revint d’Australie en août 1867, fortune faite, et quelle fortune !
S’appuyant sur la stabilité de l’inaltérable franc germinal, créé par le ministre des
finances Gaudin, sous le Consulat, qui ne subira pas la moindre dévaluation jusqu’en
1914, sa fortune lui permettra à 38 ans de ne plus exercer que la profession de rentier
jusqu’à son décès à 83 ans, en bénéficiant à titre posthume du qualificatif de
« bienfaiteur des Hospices Civils de Lyon ». Il a, à son actif, quelques autres exploits,
notamment d’avoir probablement fait découvrir l’automobile à la plupart des St-
Andréens de son temps, puisqu’il serait venu le premier à St-André en automobile. Il
nous a laissé la plus ancienne photographie, jusqu’à preuve contraire, tirée à St-André-
le-Gaz , le 18 août 1867 dans l’actuelle cour de la Maison Familiale Rurale. Bien que
très patinée cette photographie a résisté à l’outrage des ans.
La commune de Saint-André-le-Gaz entre en jeu
1853 Louis Veyret (1816-1904) cède et vend à la commune de St-André-le-Gaz,
représentée par son maire Félix Billard, le lot ouest donnant sur la place du village dont
il a été attributaire dans le partage de 1850. Sur lequel sera construit après démolition de
la maison de Barral, le bâtiment qui sera destiné à devenir les école de garçons et hôtel
de ville. La tuberculose et l’extraordinaire mortalité infantile de l’époque
20 novembre 1885 suivant acte reçu par Me Joseph Badin, notaire aux
Abrets, il est procédé au partage des successions de Benoit Veyret (1818-1874) et de

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Pauline Monin, son épouse, décédée le 5 février 1879, mes trisaïeuls. De leur mariage
sont également nés douze enfants, dont à nouveau sept seulement atteindront l’âge de
20 ans et participeront au partage de ces successions. La tuberculose, principale cause
de l’extraordinaire mortalité infantile de l’époque dont les archives de l’état-civil
conservent le triste souvenir en mairie, fait alors des ravages.

En souvenir d’un banquet donné en l’honneur de Cyrille Veyret (1829-1912) à l’occasion de son retour
d’Australie le 18 août 1867 (sans doute la première photo tirée à St-André-le-Gaz, dans la cour de
l’actuelle MFR le Village) et de la présentation de sa fiancée à son père. Fiancée qui ne deviendra jamais
une épouse, puisqu’il est décédé célibataire 45 ans plus tard. 3 ème personne assise en partant de la droite
Louis Veyret (1816-1904), qui vendit à la commune en 1853, le site des anciens hôtel de ville et école de
garçons ; 9ème personne assise, tjrs en partant de la droite Louis Veyret ( 1782-1868) assis à sa droite
Cyrille Veyret (1829-1912), assise à la droite de ce dernier, sa fiancée devant laquelle est posé un bouquet
de fleurs et à la suite les mère et père de celle-ci, tjrs à la suite, Benoît Veyret (1818-1874) ; au 2ème rang
debout 2ème personne en partant de la droite, avec une coiffe sur la tête, Marie Marguerite Lyobard, née
Veyret (1824-1915), sœur de Cyrille ; tenant la branche de l’arbre, en haut de la photo, mon bisaïeul
Louis-Cyril Veyret (1845-1913). En avant de la photo les chiens de Cyrille Veyret, importés de Sydney.
On comprend par là ce qu’a pu être la souffrance des femmes, des mamans de cette
époque. Le partage intervient entre les sept survivants, au nombre desquels Louis-Cyril
Veyret (1845-1913) mon bisaïeul, demeurant à Tapon, Alexandre-Joseph Veyret
(1852-1903) qui vit alors à Paris, et pour lequel en son absence à l’acte, ses frères
Louis-Cyril Veyret (1845-1913) et Benoît Veyret (1847-1928) se sont portés forts. (
Louis-Cyril et Alexandre-Joseph, plus tard, mourront, eux aussi, victimes de la
tuberculose) et Louis-Félix Veyret (1866 -1932), le plus jeune, alors mineur sous la
tutelle dative de son oncle Louis (1816-1904), également en formation à la profession
d’horloger chez ce dernier qui le représente à l’acte. Il créera, lui aussi, sa bijouterie
horlogerie à Lyon, 56 rue de l’Hôtel de Ville, actuelle rue Edouard Herriot, que ses
descendants exploitent toujours sous une forme différente (fourniture d’outillage pour
horlogerie). C’est ce dernier qui sera attributaire de la partie du site autrefois attribuée à
son père dans le partage de 1850. S’il est né et a grandi sur ces lieux, il ne les a jamais
habités après en être devenu propriétaire. Ce domicile est alors habité par l’un de ses
frères Benoît Veyret (1847-1928), qui sera un temps maire de St-André-le-Gaz, veuf en

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1er mariage de Pauline Ferrard, mère de ses enfants et en 2ème mariage, sans enfant, de
Olympe Monin, sa cousine germaine.
Après l’élargissement des forçats du bagne de l’île de Nou près de Nouméa
Alexandre-Joseph (1852-1903) a aussi été formé par son oncle à la profession
d’horloger. Après une tentative d’installation infructueuse à Alger, et après avoir résidé
quelque temps à Paris, il a fait ensuite une longue escale en Australie, avant de créer à
Nouméa en Nouvelle-Calédonie une bijouterie horlogerie, que ses descendants
exploitent toujours, rue de l’Alma et une fabrique de montres, horloges et réveils,
exploitée principalement à l’aide, après leur élargissement, des anciens forçats du bagne
existant alors sur l’île de Nou proche de Nouméa.
Après cent quinze ans de présence, l’abandon du site par les Veyret
17 juillet 1892 suivant acte reçu par Me Michallet, notaire à St -Ondras, Louis
Félix Veyret, cède et vend à son frère, Benoît Veyret (1847 -1926), qui l’habite, le
domicile qui lui fut attribué dans le partage de 1885.
24 septembre 1928 suivant acte reçu par Me Jean Baud, notaire aux Abrets,
contenant la donation partage de ses biens au profit de ses trois enfants par Benoît
Veyret (1847-1928) , cette propriété fut attribuée à l’une de ses filles Pauline Veyret,
épouse puis veuve de Hippolyte Auger. Elle était mère de trois enfants, Louis Auger,
Marcel Auger, qui s’est illustré dans la Résistance du Vercors, dont le fils Guy a été
fusillé par les allemands et la fille Eliane, lieutenant FFI, fut secrétaire du général
Delattre de Tassigny, commandant de l’Armée d’Afrique qui participera à la libération
de la France en 1944 et Emile Auger (1901-1944). Ce dernier exploitait avec elle un
fonds de commerce, d’épicerie-café-restaurant sur la place du village, dans l’immeuble
actuellement occupé par les activités de pizzeria-coiffure-infirmiers. Emile Auger, sera
l’une des victimes de la tragique journée du 8 juillet 1944 et mourra en déportation au
camp de Nuengamme le 12 décembre 1944.
5 juin 1929 c’est, après une présence de cent quinze ans sur les lieux, le départ
définitif de ce site de la famille Veyret. Suivant acte reçu par Me Jean Baud, Pauline
Auger, née Veyret, vend ce domicile à Antoine Bovagnet et à son épouse née Girerd-
Potin.
L’arrivée de la famille Gonon
5 février 1933, Décès sans enfant de Antoine Bovagnet, laissant comme seule
ayant droit à sa succession son épouse née Girerd-Potin, donataire en toute propriété de
tous ses biens, suivant acte reçu le même jour par Me Jean Baud.
24 et 25 octobre 1934, suivant acte reçu par Me Jean Baud, Mme Bovagnet,
vend à son tour ce domicile à Claude Marie Chevalier et Marie Othenin-Girard, son
épouse.
3 avril 1937, c’est l’arrivée à St-André-le-Gaz de la famille Gonon, suivant acte
reçu par Me Bizollon, notaire à Corbelin, Emile Jean Gonon, demeurant alors à Chélieu,
acquiert des époux Chevalier/Othenin-Girard ce domicile. Des trois enfants vivants
d’Emile Gonon, c’est Emile fils qui en sera attributaire et qui transformera les anciens
bâtiment agricole et maison d’habitation en atelier, dans lequel il exercera jusqu’à son
décès sa profession de talentueux mécanicien agricole, très apprécié d’une clientèle qui
viendra à lui de loin à la ronde.
Ce sont ses ayants droit qui ont cédé à la MFR la partie de ce domicile qu’elle
occupe actuellement.
Après cent quarante et un ans de présence, le départ de la Commune
25 juillet 1994, après cent quarante et un ans de présence sur les lieux, au cours
desquels, ceux-ci abritèrent l’hôtel de ville et des générations d’élèves dans l’école de
garçons, la commune de St-André-le-Gaz, représentée par son maire en exercice, M.

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Roger Gallien, à son tour les quitte définitivement, au moyen d’un acte d’ échange,
reçu par Me Charles Baud,notaire aux Abrets et Me Joseph-Henri Escallier, notaire
associé à Voiron, intervenu entre elle cédante de sa propriété et la Maison Familiale de
St-André-le-Gaz, représentée par Mme Josette Berger sa présidente adjointe, qui en
contre échange, lui cède un terrain sis rue Victor Hugo, lieudit « Pierre Sarrazin » d’un
hectare 27 ares et 21 centiares, moyennant une soulte, au profit de la commune, de cent
cinquante-huit mille francs, payée comptant et quittancée dans l’acte.

Marie Françoise Bertet fait don de sa propriété aux religieuses


Cette partie sud est devenue, après la Révolution de 1789, la propriété d’une
famille originaire de Pont-de-
Beauvoisin, Joseph Bertet et
Marie Monavon, son épouse,
parents d’un prêtre, chargé de la
paroisse de St-André-la Palud de
1821 à 1826. Il a pour vicaire
Jean Raison, qui lui succédera
jusqu’en 1870, et qui résidait sur
la place du village dans une
maison qui plus tard deviendra la
boulangerie Vallin, qui sera
incendiée par les allemands le 8
juillet 1944, héritée de son père
Jean Raison, qui était vétérinaire, Les bâtiments donnés aux religieuses par Melle Bertet et
avec au-devant de cette maison, la chapelle désaffectée à ce jour siège de la MFR le Village.
une grange, grand bâtiment rural, dont l’assiette était sur l’actuelle place du village,
ainsi qu’en témoigne le plan cadastral napoléonien. Joseph Bertet et Marie Monavon,
ont fait don de cette partie sud du site à une date voisine de 1815 à leur fille Melle
Marie Françoise Bertet, rentière, domiciliée sur les lieux à St-André-la-Palud. Faits qui
ont vraisemblablement été constatés dans des actes notariés dont il est aujourd’hui
difficile de retrouver trace.
3 novembre 1821, par acte notarié Melle Marie Françoise Bertet, fait donation
à la Congrégation des Religieuses Trinitaires de Valence de plusieurs biens immobiliers
situés à St-André-la-Palud, et notamment de la partie sud du site dont il s’agit.
Cette donation a été faite sous les conditions suivantes :
v Melle Bertet s’est réservé, pendant sa vie, l’entière jouissance ou usufruit des biens
donnés ;
v La Congrégation des Religieuses Trinitaires devra fonder, dans le mois, une maison
composée constamment de quatre sœurs au moins, chargées d’instruire les jeunes filles
de la commune dans les principes de la religion et de la vertu et de visiter et porter à
domicile, secours et consolation aux malades indigents. Enfin de concourir « par tous
les moyens que la Providence fournira à la Congrégation », au succès et à la
conservation du susdit établissement dans la commune de St-André.
Marie Françoise BERTET, devient supérieure des religieuses
Novembre 1821 Melle Bertet, femme d’une grande culture, a effectué sa
profession religieuse et est devenue sœur trinitaire à la maison mère de Valence.
Quelques années plus tard elle est nommée supérieure de la communauté de
St-André-le-Gaz.

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18 septembre 1841, mère Marie Françoise Bertet est décédée au couvent des
religieuses à St-André-le-Gaz. Avec elle s’est éteint l’usufruit dont elle bénéficiait sur
le site. Et les religieuses ont ainsi acquis la toute propriété, de ce site, par réunion entre
leurs mains, de l’usufruit à la nue propriété.
Laïcisation de l’école de filles et de la maternelle
14 décembre 1902, le maire Benoît Veyret,( 1847-1928) donne lecture au
conseil municipal d’une lettre de M. le Sous-Préfet de La Tour-du-Pin l’informant que
la commune doit prévoir la laïcisation voulue par les lois de la 3ème République de
l’école de filles et de la maternelle, dont l’enseignement était jusque-là dispensé par les
religieuses trinitaires. A l’unanimité le conseil, constatant que les locaux servant à ces
écoles sont la propriété des religieuses et qu’il n’y a aucun immeuble communal
pouvant être approprié à cet usage, considère que la commune se trouve dans la
nécessité absolue de construire le bâtiment nécessaire à cette laïcisation. Mais il va par
la suite se diviser profondément sur ce qui peut nous paraître aujourd’hui comme
secondaire, le choix du site. Jusqu’à en arriver à une situation de blocage, qui entraînera
sa dissolution par décret du 25 juillet 1903 du Président de la République Emile
Loubet, qui, bien qu’originaire de la Drôme, connaît très bien notre commune, puisqu’il
a fait une partie de ses études au lycée de Bourgoin, et de nouvelles élections.
3 décembre 1903 le nouveau conseil avec à sa tête M. Eugène Gros, propriétaire
exploitant de l’hôtel de la Gare, le nouveau maire, se rend à l’évidence et constate que
l’on a pris du retard. Tout en regrettant de ne pas pouvoir laïciser les écoles
immédiatement, le Conseil demande par délibération à ce qu’elles soient laissées aux
soins des religieuses jusqu’à ce que la construction de l’école (actuelle Ecole Joliot
Curie) soit complètement achevée. Ce qui portera à 1905. L’école des religieuses
continuera durant encore quelques années à fonctionner en institution libre, jusqu’à ce
qu’elles décident de mettre définitivement fin à leurs fonctions d’enseignantes sur les
lieux. Après cent soixante-quatorze ans de présence, les religieuses s’en vont
Jusque vers 1995, les autres conditions indiquées par l’acte notarié du 3
novembre 1821, ont pu être accomplies conformément à la volonté de la donatrice.
Par suite d’un changement de circonstances, (notamment la rareté des vocations
dans cet ordre religieux), l’exécution de ces autres conditions est devenue impossible
pour la congrégation. Dès lors elle s’est trouvée recevable et fondée en vertu des articles
900-1 à 900-8 du code civil, à demander l’autorisation de vendre l’établissement avec
son terrain.
23 mars 1995 En l’absence d’héritier connu de Mme Bertet, par exploit
d’huissier de Justice, la Congrégation des Religieuses Trinitaires de Lyon (ex
Congrégation de Valence), a fait donner assignation au Procureur de la République près
le Tribunal de Grande Instance de Lyon, lieu dont dépend son siège, à comparaître
devant ce Tribunal, pour voir faire droit à ses demandes.
Le Procureur de la République, après avoir pris connaissance des pièces
communiquées par la Congrégation des Religieuses, indique ne pas avoir d’opposition
de forme ou de droit à formuler.
7 juillet 1995, le Tribunal de Grande Instance de Lyon autorise les religieuses à
vendre les biens immobiliers objet de la libéralité du 3 novembre 1821.
2 octobre 1995 suivant acte reçu par Me Hermann, notaire à VOIRON, la
Congrégation des Sœurs Trinitaires de Lyon (anciennement Congrégation des Sœurs
Trinitaires de Valence (Drôme), ) vend à la Maison Familiale de Saint-André-le-Gaz, la
partie sud de l’ensemble d’origine lui appartenant.

36
La Maison Familiale Rurale dite du Village, occupe actuellement les lieux.
Cette structure liée à l’apprentissage des jeunes, fut créée en 1948. Elle était installée à
l’origine sur la commune de Le Pin, l’une des cinq communes du tour du lac de Paladru,
Charavines, Bilieu, Montferrat, Paladru et Le Pin, d’où elle s’est délocalisée pour
arriver à St-André-le-Gaz, à l’origine dans le site du Chalet uniquement.
L’explosion en 1991 de l’effectif des élèves,
due à l’ouverture des niveaux 4, Bac pro et BP, allait
nécessiter un essaimage sous d’autres cieux, d’une
partie de son enseignement, en l’occurrence d’abord
dans l’ancien hôtel de ville et dans l’école de garçons
sur la place du village à partir des années 1992-93, puis
dans l’ancien couvent des religieuses, après son
acquisition comme indiqué plus haut et, par bail, avant
leur acquisition, dans les ateliers de la famille Gonon,
au départ de la société Dic. Dans les premiers temps,
durant les travaux de mise en conformité, ce furent les
religieuses, avant leur départ de St-André-le-Gaz, qui
assurèrent le service des repas.
En janvier 1999, la Maison Familiale jusque-là
structure unique sur les deux sites du Chalet et du
Daniel Guillaud, directeur de la MFR le Village, se scinde en deux maisons distinctes, l’une sur
village, nous a cordialement reçus, pour
évoquer avec nous la MFR.
chaque site. Celle dite du Village objet de notre
attention, est placée sous l’égide
du Ministère de l’Agriculture
avec actuellement environ 300
élèves qu’elle forme dans
l’apprentissage des professions
d’électricien et dans
l’électrochimie.
Elle a récemment créé
pour les élèves, très
majoritairement féminines, de
4ème et 3ème, une filière élevage
canin et félin. (tandis que la
MFR le Chalet, environ 250
élèves, forme ceux-ci dans
l’apprentissage de la mécanique
et de la menuiserie ébénisterie). A gauche le bâtiment des anciens hôtel de ville et école de garçons
Et, alors qu’elle a édifié à la place de la maison de Barral. A droite bâtiment des anciens
ateliers Emile Gonon , ex ferme Veyret. A l’arrière, à l’ouest, le tilleul
abandonné un bâtiment- et les platanes de la place du village.
résidence, dont elle était
locataire, avec son entrée rue George Sand, repris par la société Pluralis qui l’a
transformé en logements sociaux locatifs, dans un ensemble aujourd’hui dénommé
« Parc des Religieuses », construit en 1995-96 pour le logement des élèves, elle vient
d’achever la construction d’un vaste bâtiment abritant trois salles de classe et un dortoir
de quarante-neuf lits destiné à ces demoiselles, élèves de la section filière canine féline.
Cette Maison Familiale du Village est actuellement placée sous la direction de
M. Daniel Guillaud, qui est dans les lieux en qualité d’enseignant depuis 1986, et qui a

37
succédé à la direction en septembre 2006 à M. Bourdaret, l’actuel maire de Dolomieu,
qui venait de faire valoir ses droits à la retraite.

Revanche de fortune d’une petite mendiante !


Ainsi que je l’ai indiqué plus haut, je reviens ici sur les Rostand de Paris. Ils sont
les descendants de Louis Rostang, ( an XII de la Rép.-1885). Louis Rostang, est l’un
des frères de Marie Veyret,née Rostang (an II de la République-1842), dont j’ai parlé
plus haut. Il résidait dans le
domicile situé à l’angle des rues
Lamartine et Jean Jacques
Rousseau, aujourd’hui domicile
de M. et Mme Videlier, qui
comprenait alors l’assiette des
villas de l’impasse du Clos
Bernard plus celle des villas
Orcelet, Frasse-Mathon, Guillaud
Béjuis et Annequin, hérité de ses
parents Claude Rostang ( 1760-
1835) et Marie Marguerite
Rostang,(1774-1862), cousins
germains entre eux, tous deux
petit-fils et petite-fille de
Claudine Bert. Les Rostand de
Paris, font aujourd’hui partie de
ce qu’il est convenu d’appeler la
grande bourgeoisie parisienne.
Quelle revanche pour leur
emblématique petite mendiante
d’ancêtre ! L’un d’entre eux, Lettre adressée par Louis Rostang (1839-1919) à ses parents à son
arrivée à Paris, dont voici la transcription littérale : « Paris le 6
Claude Rostand, proche parent décembre 1854 Chers parents Aussitôt arrivé, je m’empresse de
par Elisabeth Couriot sa mère, de satisfaire à la recommandation que vous m’avez faite de vous écrire
Paul Reynaud, le dernier aussitôt que je serai arrivé chez M. Million. M’y voici donc enfin,
en bonne santé ; ma malle est aussi rendue. Le bon M. Million m’a
président du Conseil des ministres reçu avec beaucoup d’amitié, en arrivant il m’a fait dîner.
de la troisième République, dont Aujourd’hui je me repose, et demain il me conduira chez mon
elle était cousine germaine, fut un patron ; c’est un magasin de drap. Je ne vous en dis pas plus long
pour aujourd’hui, au commencement de la semaine prochaine je
grand critique musical au Figaro vous écrirai une longue lettre. Votre fils qui vous aime. Rostang L
Littéraire, auteur de plusieurs
ouvrages, dont le dictionnaire de
la musique contemporaine, édité
et publié par Larousse en 1970.
Un autre Paul Rostand, était
commissaire priseur à Paris. Son
fils Michel Rostand, lui a succédé
dans sa charge et a été durant dix
ans le président de la Chambre
des commissaires priseurs de
Paris et à ce titre a attaché son
nom, en qualité de maître
d’ouvrage à l’édification dans son
architecture futuriste, du nouvel

38
hôtel Drouot, temple de la vente mobilière, aux salles multiples avec leurs expositions
permanentes d’œuvres d’art, aux allures de cavernes d’Ali Baba, qu’il faut avoir visité
au moins une fois et si possible un jour de vente. Tandis que plus près de nous, le fils
de ce dernier Stéphane Rostand a épousé Pauline Thibierge, avec laquelle j’entretiens
une correspondance épisodique, ayant pour thème principal la généalogie, fille de Me
Claude Thibierge, aujourd’hui disparu, qui était connu de tous les notaires français de
ma génération, titulaire à Paris de la plus
prestigieuse étude notariale de France, fer
de lance de cette profession, dont l’office
compte plusieurs centaines de clercs et
employés.
Les traces laissées par les Rostand dans
notre cité qui leur reste chère
Si je reviens ici sur cette famille,
qui a quitté St-André-le-Gaz depuis plus
d’un siècle et demi, c’est parce qu’elle a
laissé des traces dans notre cité,
notamment l’une des trois cloches de
notre église, nous a été offerte en 1895
par Hélène Rostand, grand’mère de
Claude et Paul. Quelque trois ou quatre
ans après la construction de l’actuelle
église de 1886 à 1892, pour laquelle elle
et son mari furent de généreux donateurs,
plus spécialement pour le financement
des vitraux dont un certain nombre
portent leur nom. Hélène et Louis
Rostand (1839-1919) (le mari -ce qui
paraît invraisemblable de nos jours- a
Le nouvel hôtel Drouot, temple de la vente mobilière, quitté St-André-le-Gaz pour partir à
construit sous la maîtrise d’ouvrage de Michel Rostand,
président de la Chambre des commissaires priseurs de
l’aventure à 15 ans, en 1854 à Paris où il
Paris. fera fortune dans le commerce des tissus
et où il fera souche), couvriront seuls
une nouvelle souscription ouverte et par conséquent immédiatement refermée, pour le
financement de cette cloche destinée à remplacer la seule provenant de l’ancienne
église, prénommée Sancta Maria, datant de 1536 qui venait de rendre l’âme. En
hommage à leur philanthropie, elle fut prénommée Hélène, prénom de Mme Rostand
donatrice qui fut choisie comme marraine. Indications que l’on peut lire, frappées en
relief sur le bronze, au-dessus de la devise de la cloche, qui est : « Je dis à tous dans la
joie comme dans la peine Sursum corda ! », c’est-à-dire « Haut les cœurs ! » . Elle
cohabite dans le clocher avec sa grande sœur prénommée « Eléonore Léonie Marie » et
sa petite sœur « Jeanne Clémence Marie », fondues toutes deux en 1888.
On trouve trace d’eux également dans le cimetière où ils continuent d’entretenir
le monument funéraire de leurs ancêtres, l’un des plus anciens, contigu au mur ouest.
Monument qui souvent intrigue les visiteurs attitrés des lieux, dont les plus nombreux
ignorent tout de cette famille et se demandent qui entretient le monument.

Je termine ainsi cette rétrospective ou saut dans le temps, de l’un des sites de
notre commune, qui nous vient d’un lointain passé, en vous remerciant de l’attention
que vous m’avez prêtée, en me lisant jusqu’ici. Joseph Veyret, maire. 28 nov. 2009.

39



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Le Comité de l’Isère, fidèle aux trois missions de la
Ligue Contre le Cancer, poursuit avec détermination :
L’Aide à la Recherche : attribuant des subventions aux
Laboratoires de Recherche en cancérologie, aux jeunes
chercheurs, aux équipes de recherche labellisées « Ligue » après
sélection nationale…
L’Aide à l’Equipement de Diagnostic et de traitement qui permet d’équiper des Services
Hospitaliers en appareils innovants et importants pour une meilleure prise en charge du patient.
L’Aide aux malades qui comprend :
- l’Aide financière avec des subventions attribuées aux malades dans le besoin. En 2008,
334 familles en ont bénéficié.
- L’Aide Psycho oncologique avec des consultations offertes gratuitement dans quatre
centres du département. Ces consultations assurées par des Psycho oncologues
spécialisés sont réalisées pour les malades et pour les familles de malades. 1807
consultations ont ainsi été réalisées en 2008.
L’Aide au Dépistage, à la Prévention, à l’Information du Public qui se traduit par :
- des subventions à l’ODLC Office de Lutte contre le Cancer, qui pratique le dépistage du
cancer du sein, du col de l’utérus et du colon-rectum.
- de nombreuses conférences sur les différents types de cancer et leur prévention.
- de nombreuses conférences auprès des classes terminales des lycées et chez les
étudiants, ainsi qu’en grand public et concernant la campagne anti-tabac.

Toutes ces actions sont réalisées grâce au dévouement des bénévoles. Dans le canton de PONT
DE BEAUVOISIN, nombreux sont les bénévoles qui travaillent sans relâche pour organiser des
manifestations afin de soutenir les actions du Comité de l’Isère :
Au printemps dernier, fleurs et brioches ont été vendues aux habitants du canton et une somme
de 31 211,56 € a ainsi été récoltée dont 3 170 € à ST.ANDRE LE GAZ grâce aux fleurs vendues
aux habitants de la commune. Le 3 octobre 2009, à AOSTE, LUNA, jeune chanteuse de talent,
animait une Soirée Variétés qui a eu un grand succès. C’est aussi tout au long de l’année que les
bénévoles se rendent disponibles pour soutenir les familles qui font appel à eux. Plusieurs d’entre
elles ont pu ainsi être dirigées vers les consultations de psycho-oncologie proposées par le
Comité de l’Isère au Centre Hospitalier de PONT DE BEAUVOISIN, certaines ont pu bénéficier
d’une aide de la commission sociale du comité.

TOURNEE DE FLEURS LE SAMEDI 6 MARS 2010

Bénévoles sur la commune de ST.ANDRE LE GAZ :

Mme. Monette TAULELLE Mme. Aline ASTIER Mme. Eliane PAVIOT


22 rue George SAND 29 rue Dr SCWEITZER 5 T rue St Exupéry
Tél : 04 74 88 72 35 tél : 04 74 88 13 01 tél : 04 74 97 13 87

COMITE DE L’ISERE, 8 rue Gal FERRIE, 38 100 Grenoble


Tél : 04 76 47 63 63
e.mail : cd38@ligue-cancer.net
CCP 334-28 T GRENOBLE

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