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Structure de l’atome
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A - Histoire
I - Introduction
A-tome : ne peut être divisé
Philosophes grecs antiques
Pas de preuve ni d’application
Fin 18e et 19e siècles
Lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée »
Proust (proportion définie)
Dalton (théorie atomique moderne)
1
4
2
7
Lorsque deux corps simples peuvent former plusieurs composés, les masses
de l'un des constituants s'unissant à une même masse de l'autre sont toujours
dans des rapports de nombres entiers.
Loi des proportions multiples
c - Dalton
1 - L’hypothèse atomique de Dalton
Toute matière est constituée de particules
élémentaires indivisibles lors des
transformations chimiques.
Ces particules microscopiques simples, qui
ne peuvent être fractionnées, indestructibles,
sont appelées les atomes.
3
10
c - Dalton
2 - La vision atomique de la matière
Les atomes sont désignés par des symboles et ont
des propriétés.
Une molé
molécule est une association d'atomes liés
Un corps pur est un ensemble de molécules ou
d’atomes identiques
Corps simple : molécules constituées d’atomes de même
nature
Corps composé
composé : molécules constituées d’atomes de
nature différente
Un mélange est un ensemble de molécules de
nature différente
11
c - Dalton
3 - La matière
Matière
Hétérogène Homogène
Séparation physique
mélange Corps purs
des phases
Séparation
chimique Atome
Isotope
12
c - Dalton
4 - Masse atomique relative
Comment peser des atomes au 18e s ?
4
13
c - Dalton
4 - Masse atomique relative
Comment peser des atomes au 18e s ?
gaz hydrogène = 2 atomes d’hydrogène
gaz oxygène = 2 atomes d’oxygène
Si MH = 1 u alors
MO = 2 * MH * (88.8/11.1) = 16 u
14
Neutron : Chadwick
15
- V +
gaz
- +
cathode anode fluorescence du verre
5
16
a – L’électron
2 - Thomson
Champs
électrique ou
Cathode Anodes magnétique
17
a – L’électron
3 - Le « pain au raisin » de Thomson
L'atome est une sphère de densité uniforme.
L'atome est fait de particules
négatives et de particules
positives.
Le nombre de particules
négatives est égal au
nombre de particules
positives, donc
l'atome est neutre.
18
a – L’électron
4 - Millikan – la charge des électrons
6
19
a – L’électron
5 - Propriétés
q/m = 1,76 X 108 C/g
q = 1,6 10-19 C
m = 9 10-31 kg
20
21
b – Le noyau
2 - Rutherford et les radiations
7
22
b – Le noyau
3 - Rutherford et le noyau
23
b – Le noyau
3 - Rutherford et le noyau
24
b – Le noyau
3 - Rutherford et le noyau
8
25
b – Le noyau
4 – Les neutrons de Chadwik
26
b – Le noyau
5 - L’atome vu par Rutherford
Un noyau est constitué de Z protons et de N
neutrons
La charge totale vaut +Ze. Z est le numéro
atomique
Z + N = A est le nombre de masse de l'atome
Z électrons assurent la neutralité électrique de
l'atome. Ils évoluent autour du noyau en formant
le nuage électronique
27
9
28
12 13 14
6 C C
6 6 C
29
30
Et surtout
La contradiction avec les
lois de l’électromagnétisme
10
31
V - Bohr
a - Vers le modèle de Bohr
1. Spectres lumineux
2. Théorie quantique
3. Niveaux d’énergies
32
λ
3km 30cm 3mm 30µm 300nm 3nm 3pm
ν = c/λ
33
Lumière Blanche
Prisme
11
34
1 - Spectres lumineux
α - Spectres atomiques
i - Émission
Prisme
Collimateur
35
α - Spectres atomiques
ii - Absorption
Gaz
Prisme
Collimateur
Film
enregistreur
36
1 - Spectres lumineux
β – Exemples de spectres d’émission
Na
Hg
12
37
1 - Spectres lumineux
H
γ - Spectre de l’hydrogène
i - Balmer (1885) - Visible
1 1
ν = k ⋅ 2
− 2 n = 3, 4, 5...
2 n
ii - Lyman – UV
1 1
ν = k ⋅− 2 n = 2, 3, 4, 5...
1 n
iii - Pashen (3), Brackett (4) et Pfund (5) - IR
38
γ - Spectre de l’hydrogène
H
iv - Rydberg (1890)
1 1
ν = RH ⋅ c ⋅ − n1 = 1, 2... n2 = n1 + 1, n1 + 2...
n12 n 22
RH constante de Rydberg
RH = 109 677 cm-1 ~ 1,1 107 m-1
c = 299 792 458 m.s-1 ~ 3 108 m.s-1
39
Puissance
T1
émise
T1
T1
Longueur d’onde
13
40
2 - Corps noir
α - Loi de Stefan-Boltzmann
M = aT 4
41
2 - Corps noir
β - Loi de déplacement de Wien
T ⋅ λmax = 2900 µm.K
42
2 - Corps noir
γ - La solution de Planck : quantification
Seules certaines valeurs d’énergie sont
possibles dans les échanges
rayonnement/matière
E = n ⋅ hν
h = 6,626 10-34 J.s
n = 1, 2, 3…
14
43
44
3 - Effet photo-électrique
Einstein (Nobel 1921)
Métal
Photon
« grain de lumière »
E = h.ν
Ephoton = Eionisation + Ecinétique
45
V - Bohr
b - L’atome de Bohr (1913)
L’atome existe dans une suite discontinue
d’états stationnaires stables
1 - Conservation de l’énergie
Etotale = Ecinétique + Epotentielle
2
1 2 e e-
Etotale = mv − r
v
2 4πε 0 r p+
15
46
mv 2 e2
=
r 4πε 0 r 2
e-
v
r
p+
47
h
mvr = n où n ∈ N +*
2π
e-
v
r
p+
48
mv 2 e2 e2
= ⇒ mv 2
=
r 4πε 0 r 2 4πε 0 r
2
e2 n2 h n ²ε 0 h² o
= 2 ⇒r= = n ² a0 a0 = 0,53 A
4πε 0 r mr 2π πme²
16
49
4 - Conséquences
h h
mvr = n ⇒v=n = nv 0
2π 2mrπ
1 2 e2 me 4 A
Etotale = mv − =− =−
2 4πε 0 r n ²8ε 0 h ²
2
n²
me 4
E1 = − = − A = - 21,8 ⋅10-19 J = −13,6 eV
8ε 02 h ²
50
4 - Conséquences
Les électrons gravitent sur des orbites
circulaires :
de rayon a0*n²
d’énergie En = A/n²
n : nombre quantique
principal
51
∆E = En2 − En1
me 4 1 1
∆E = − 2
8ε 0 h ² n1 n 2
2 2
17
52
∆E = E finale − Einitiale
∆E = En2 − En1 > 0
∆E = E photon = h.ν
me 4 1 1
ν= −
8ε 02 h 3 n12 n 22
53
me 4 1 1
ν= − 2
8ε 0 h n1 n 2
2 3 2
1 1
ν = RH .c. − 2
n1 n
2
2
me 4
RH =
8ε 02 h 3c
54
18
55
∆E = E finale − Einitiale
∆E = En1 − En2 < 0
∆E = − E photon = − h.ν
me 4 1 1
ν= −
8ε 02 h 3 n12 n 22
56
}
-A/25 5
-A/16 4 Excités
supérieurs
-A/9 3
-A/4 2 Premier
excité
-A 1 Fondamental
absorption émission
ν}
{ν
Balmer Lyman
57
Cas général
1 1
ν = (Z − b )² R.c.
Balmer généralisé
−
n12 n 2
2
µe 4
R= 2 3
8ε 0 h c
19
58
V - Bohr
c - Modèle de Bohr-Sommerfeld
1 - Nombre quantique secondaire
l < n où l ∈ N +
l =0
n=1 =>
n=2 => l = 0 et l = 1
Î Orbite elliptique
Même nombre de niveau énergétique En
Orbites possibles plus nombreuses (dépend de n)
59
c - Modèle de Bohr-Sommerfeld
2 – Nombre quantique magnétique
Effets Zeeman et Starck
H
Levée de dégénérescence
60
- l ≤ m ≤ l où m ∈ N
20
61
c - Modèle de Bohr-Sommerfeld
3 - Nombre magnétique de spin
H
62
s=-1/2 s=1/2
63
c - Modèle de Bohr-Sommerfeld
4 - Les 4 nombres quantiques
21
64
65
1,0,0 Sous-couches : l
Sous-
1s
66
c - Modèle de Bohr-Sommerfeld
5 - Atome pluri-électronique
Schéma des niveaux d’énergie et des orbites
(cases quantiques) de H globalement
conservé
µe 4 1 1
ν = Z∗²⋅ ⋅ −
8ε 02 h 3 n12 n 2 2
22
67
5 - Atome pluri-électronique
α - Constante d’écran
Z* =Z–b
+1e +1,7e
+2e +1,3e
+3e
68
5 - Atome pluri-électronique
β - Règles de Slater
b= Σ bi
Sous- Contribution des autres e-
couche
e- des e- de la Autres e- de la couche n e- des
de l’e-
couches couche s, p d f couche
< n-1 n-1 >n
s, p 1 0,85 0,35* 0 0 0
d 1 1 1 0,35 0 0
f 1 1 1 1 0,35 0
*Exception pour e- 1s : bi = 0,31
69
β - Règles de Slater
i – Exemple de l’oxygène
1s2,2s2, 2p4
b pour un électron 2s
Z-b = 8 – 0,85*2 – 0,35*1 – 0*4 = 4,55
23
70
β - Règles de Slater
i – Exemple de l’oxygène
1s2, 2s2, 2p4
b pour un électron 2s
Z-b = 8 – 0,85*2 – 0,35*1 – 0*4 = 4,55
71
β - Règles de Slater
i – Exemple de l’oxygène
1s2,2s2, 2p4
b pour un électron 2s
Z-b = 8 – 0,85*2 – 0,35*5 = 4,55
72
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2,2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 4s
Z-b = 30 – 1*10 – 0,85*18 – 0,35*1 =4,35
24
73
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 4s
Z-b = 30 – 1*10 – 0,85*18 – 0,35*1 =4,35
74
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2,2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 4s
Z-b = 30 – 1*10 – 0,85*18 – 0,35*1 =4,35
75
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2,2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 4s
Z-b = 30 – 1*10 – 0,85*18 – 0,35*1 =4,35
25
76
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 3d
Z-b = 30 – 1*18 – 0,35*9 – 0*2 = 8,85
77
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 3d
Z-b = 30 – 1*18 – 0,35*9 – 0*2 = 8,85
78
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2,2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 3d
Z-b = 30 – 1*18 – 0,35*9 – 0*2 = 8,85
26
79
β - Règles de Slater
ii – Exemple du zinc
1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s2
b pour un électron 3d
Z-b = 30 – 1*18 – 0,35*9 – 0*2 = 8,85
80
5 - Atome pluri-électronique
γ - Capacité d’accueil des niveaux
Règle de Klechkowsky
Les électrons remplissent d’abord les niveaux
d’énergie les plus bas
Principe d’exclusion de Pauli
Dans un atome, 2 électrons ne peuvent pas avoir
leurs 4 nombres quantiques identiques
Règle de Hund
Le spin total d’une sous-couche doit être maximal
81
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f
27
82
i - Klechkowsky
1 2 3 4 5 6 7
s s s s s s s
p p p p p p
d d d d d
f f f f
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f
83
84
Sous-couche Couche
28
85
1s
86
S=½-½=0
S=½-½=0
S=½+½=1
87
1s
29
88
5 - Atome pluri-électronique
δ - Configuration électronique
i - Convention typographique
H :1s1
He : 1s2
Li : 1s2 2s1
3s 3px 3py 3pz
Be : 1s2 2s2
B : 1s2 2s2 2p1
C : 1s2 2s2 2p2
N : 1s2 2s2 2p3 2s 2px 2py 2pz
89
i - Convention typographique
Na : 1s2 2s2 2p6 3s1
Na : K L 3s1 3s 3px 3py 3pz
Na : [Ne] 3s1
1s
90
δ - Configuration électronique
ii - Exceptions
Exemple : Chrome - 24Cr
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d4
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5
30
92
V - Bohr
d - Classification des éléments
1 - DOBEREINER Johann
1817 : rapport entre la masse atomique des
éléments et leurs propriétés (triades)
2 - NEWLANDS Alexander
1865 : loi des octaves ; «...le huitième élément qui
suit un élément donné ressemble au premier … »
3 - MENDELEÏEV Dimitri Ivanovitch
1869 : classement périodique par masse atomique
croissante
93
3 - MENDELEÏEV
Les éléments disposés d'après la grandeur de leur poids atomique
présentent une périodicité des propriétés.
Les éléments qui se ressemblent par leurs fonctions chimiques présentent
des poids atomiques voisins (Pt, Ir, Os), ou bien croissant uniformément (K,
Rb, Cs).
La disposition des éléments ou de leurs groupes d'après la grandeur du
poids atomique correspond à leur valence.
Les corps simples les plus répandus sur la terre ont un poids atomique
faible et tous les éléments à poids atomiques faibles sont caractérisés par
des propriétés bien tranchées. Ce sont des éléments typiques.
La grandeur du poids atomique détermine le caractère de l'élément.
Il faut attendre la découverte de plusieurs corps simples encore inconnus,
ressemblant, par exemple, à Al et Si et ayant un poids atomique entre 65 et
75.
La valeur du poids atomique d'un élément peut quelquefois être corrigée si
l'on connaît ses analogues. Ainsi, le poids atomique de Te n'est pas 128,
mais doit être compris entre 123 et 126.
Certaines analogies des éléments peuvent être découvertes d'après la
grandeur du poids de leurs atomes.
94
3 - MENDELEÏEV
α - Le tableau original
31
95
3 - MENDELEÏEV
β - Le tableau de 1869
96
3 - MENDELEÏEV
γ - Le tableau de 1871
97
32
98
99
5 - Classification actuelle
α - Famille chimique
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
IA IIA IIIB IVB VB VIB VIIB VIII IB IIB IIIA IVA VA VIA VIIA 0
1
Gaz rares (nobles)
2
Halogènes
Alcalino-terreux
3
Alcalins
5
Éléments de transition
6
100
5 - Classification actuelle
β - Métaux et non-métaux
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
IA IIA IIIB IVB VB VIB VIIB VIII IB IIB IIIA IVA VA VIA VIIA
1 Métaux Non-métaux
Gaz rares (nobles)
2 Semi-métaux (semi-conducteurs)
Halogènes
Alcalino-terreux
3
Alcalins
5
Éléments de transition
6
33
101
5 - Classification actuelle
γ - États physiques des éléments
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
IA IIA IIIB IVB VB VIB VIIB VIII IB IIB IIIA IVA VA VIA VIIA
1 H He
Gaz
2 Solide Liquide N O F Ne
3 Cl Ar
4 Br Kr
5 Xe
6 Rn
7 Fr Hg
102
2*r(cov)
cov)
2*r(vdw)
vdw)
103
6 - Propriétés et classification
β - rayon de covalence
0,25 Rayon atomique
en nm
K
0,2
Na
0,15
Li
Br
0,1 Cl
F
0,05
Z
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
34
104
6 - Propriétés et classification
β - rayon de covalence
0,25 Rayon atomique
en nm
K
0,2
Na
0,15
Li
Br
0,1 Cl
F
0,05
Z
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
105
6 - Propriétés et classification
γ - Le potentiel d’ionisation
Le potentiel d’ionisation est l’énergie
nécessaire pour arracher un électron à un
atome
A → A+ + e- (EI) A+ → A2+ + e- (EI’)
L’affinité électronique est l’énergie qui se
dégage lorsqu’un électron est ajouté à l’atome
A + e- → A- (EAE) A- + e- → A2- (EAE’)
106
6 - Propriétés et classification
γ - Le potentiel d’ionisation
PI
25 He
Ne
20
15 Ar
Kr
O
10
S Se
B
5 Al
Li Na Ga
K
Z
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
35
107
6 - Propriétés et classification
γ - Le potentiel d’ionisation
PI
25 He
Ne
20
15 Ar
Kr
O
10
S Se
B
5 Al
Li Na Ga
K
Z
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
108
6 - Propriétés et classification
γ - Le potentiel d’ionisation
PI
25 He
Ne
20
15 Ar
Kr
O
10
S Se
B
5 Al
Li Na Ga
K
Z
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
109
6 - Propriétés et classification
γ - Le potentiel d’ionisation
PI
25 He
Ne
20
15 Ar
Kr
O
10
S Se
B
5 Al
Li Na Ga
K
Z
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
36
110
6 - Propriétés et classification
δ - Electronégativité (Pauling)
C’est la capacité d’un atome à attirer vers lui
les électrons
E(AB) = [E(AA).E(BB)]1/2 + 96.48(χA - χB)2
111
6 - Propriétés et classification
δ - Configuration électronique
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
IA IIA IIIB IVB VB VIB VIIB VIII IB IIB IIIA IVA VA VIA VIIA
4 Bloc s Bloc p
5
Bloc d
6
Bloc f
112
6 - Propriétés et classification
δ - Configuration électronique
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
IA IIA IIIB IVB VB VIB VIIB VIII IB IIB IIIA IVA VA VIA VIIA
Bloc f
37
113
6 - Propriétés et classification
δ - Configuration électronique
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
IA IIA IIIB IVB VB VIB VIIB VIII IB IIB IIIA IVA VA VIA VIIA
Bloc f
114
V - Bohr
e - Les limites du modèle de Bohr
1 - Positives
Très bonnes correspondances énergétiques pour
l’atome d’hydrogène et pour les hydrogénoïdes,
modèle acceptable pour les autres
2 - Négatives
Ce modèle « planétaire » ne peut pas expliquer la
géométrie des molécules parce qu’il est, par
définition, de symétrie centrale
La condition de quantification est arbitraire
115
B - Le modèle ondulatoire
I - Dichotomie Onde/particule
a - Modèle de Bohr-Sommerfeld
Quantique (E = A/n²)
Corpusculaire (protons, électrons…)
Application de la mécanique classique
38
116
B - Le modèle ondulatoire
II - Onde associée de De Broglie
a - Photon
Relativité
E = p ²c ² + m 20 c 4
Effet photo-électrique
hc
E = h ⋅ν =
λ
hc h
E = pc = ⇒λ =
λ p
117
118
39
119
B - Le modèle ondulatoire
III - Onde sinusoïdale
Équation de propagation sur un axe
x
Ψx ,t = Ψ0 ⋅ sin 2π ν ⋅ t −
λ
Ψ0 : amplitude de l’onde
ν : fréquence
λ : longueur d’onde
∂²Ψ ∂²Ψ
= λ ²ν ² ⋅
∂t ² ∂x ²
120
B - Le modèle ondulatoire
IV - Équation de Schrödinger (1926)
Application à une particule de masse m
∂ ² Ψ ∂ ² Ψ ∂ ² Ψ 8π ² m
+ + = (V − E )Ψ
∂x ² ∂y ² ∂z ² h²
V : énergie potentielle de la particule
E : énergie totale de la particule
121
IV - Équation de Schrödinger
Postulat
L’équation de Schrödinger décrit l’onde de
De Broglie associée aux électrons dans le
système atomique
40
122
IV - Équation de Schrödinger
a - Interprétation de Born
Ψ n’a pas de signification physique
Probabilité de présence de e-
dP = |Ψ|².dv
z
Densité de probabilité
|Ψ|² =dP / dv y
123
IV - Équation de Schrödinger
b - Condition de validité de Ψ
1. Ψ a une valeur finie en tout point de
l’espace
2. Si on cherche la particule dans tout l’espace
on est certain de la trouver donc
∞ ∞ 2
P = ∫ dP = ∫ Ψ ⋅ dv = 1
0 0
124
IV - Équation de Schrödinger
c - Énergie totale, E
Seules certaines valeurs de E conduisent à
des solutions répondant aux conditions de
validité de Ψ
elles sont appelées « valeurs propres »
ces valeurs de l’énergie, E, sont quantifiées
Exemple : hydrogéoïdes
1 Z ⋅ µ ⋅ e 4 E1
En = − ⋅ =
n ² 8ε 02h ² n²
41
125
IV - Équation de Schrödinger
d - Composantes radiale et angulaire
1 - Coordonnées cartésiennes : x, y, z
126
θ
r
y
x ϕ
127
2 - Coordonnées sphériques : r, θ, ϕ
Ψ (r , θ , ϕ ) = R(r ) ⋅ Y (θ , ϕ )
42
128
B - Le modèle ondulatoire
V - Hydrogénoïdes
a - Valeurs propres
1 Z ⋅ µ ⋅ e 4 E1
En = − ⋅ =
n ² 8ε 02h ² n²
b - Orbitales atomiques
Ψ = f (n, l , m )
n∈ l < n (∈ N+) ; -l ≤ m ≤ l (∈ N)
N*+ ;
Exemple : Ψ(2,1,+1) : orbitale 2pz
129
b - Orbitales atomiques
1 - Orbitales s
α - Fonction d’onde : 1s 3
Z ⋅r
1 Z
2
−
Ψ1s = ⋅ e a0
π a0
a0 = ε0.h²/(πme²)
0,3
|Ψ1s|²
Z.r (nm)
0 0,1
130
α - Fonction d’onde : 1s
i - Surface d’iso-densité
0,3
|Ψ1s|²
Z.r (nm)
0 0,1
43
131
α - Fonction d’onde : 1s
ii - Densité radiale
S=4πr²
r
dV = S.dr =4πr²dr
r + dr
dP = Ψ (r ) ⋅ dV = Ψ (r ) ⋅ 4 ⋅ π ⋅ r 2 ⋅ dr
2 2
132
α - Fonction d’onde : 1s
ii - Densité radiale
dP
= Ψ (r ) ⋅ 4 ⋅ π ⋅ r 2
2
D=
dr
D
0,5
Z.r (nm)
0 a0 = 0,053 (rayon de Bohr) 0,2
133
α - Fonction d’onde : 1s
iii - Enveloppe de l’orbitale
r r
P = ∫ dP = ∫ Ψ 2 ⋅ 4 ⋅ π ⋅ r 2dr
0 0
D
0,5
0,95
Z.r (nm)
0 a0 = 0,053 0,167 0,2
44
134
α - Fonction d’onde : 1s
iii - Enveloppe de l’orbitale
135
1 - Orbitales s
β - Fonction d’onde : 2s
3
Z ⋅r
Z 2 1 Z ⋅r − 2a0
Ψ2s = ⋅ ⋅ 2 − ⋅ e
a0 32 ⋅ π a0
0,03
|Ψ2s|²
Z.r (nm)
0 0,1= 2.a0 0,3
136
β - Fonction d’onde : 2s
i - Densité radiale
dP
= Ψ (r ) ⋅ 4 ⋅ π ⋅ r 2
2
D=
dr
0,2
Z.r (nm)
0 2.a0= 0,106 0,6
45
137
β - Fonction d’onde : 2s
ii - Enveloppe de l’orbitale
r r
P = ∫ dP = ∫ Ψ 2 ⋅ 4 ⋅ π ⋅ r 2dr
0 0
0,2
0,95
Z.r (nm)
0 2.a0= 0,106 0,6
138
b - Orbitales atomiques
2 - Orbitales p
α – Fonction d’onde : 2pz
5
Z ⋅r
1 Z 2 −
Ψ2 pz = ⋅ r ⋅ e 2⋅a0 ⋅ cos θ
32 ⋅ π a0
z
θ
r
y
ϕ
x
139
Ψ2pz /(Z/a0)3/2
46
140
2 - Orbitales p
β – Densité de probabilité : |Ψ2pz /(Z/a0)1.5|²
z
141
2 - Orbitales p
γ – Enveloppe des orbitales 2p
⇒
Représentation
142
2 - Orbitales p
δ – 3 orbitales 2p : 2px, 2py, 2pz
z
47
143
b - Orbitales atomiques
3 - Orbitales d
5 orbitales 3d
3dxy, 3dyz, 3dxz
y y z
x z x
144
3 - Orbitales d
3dx²+y², 3dxz²
z
y
145
b - Orbitales atomiques
4 – Orbitales f
7 orbitales 4f
48
146
B – Le modèle ondulatoire
VI - Atomes poly-électroniques
a - L’équation de Schrödinger insoluble
Simplification du système par approximation
+1,3e
+3e
147
VI - Atome poly-électronique
b - Capacité d’accueil des niveaux
1 - Règle de Klechkowsky
Les électrons remplissent d’abord les niveaux
d’énergie les plus bas
2 - Principe d’exclusion de Pauli
Dans un atome, 2 électrons ne peuvent pas avoir
leurs 4 nombres quantiques identiques
3 - Règle de Hund
Le spin total d’une sous-couche doit être maximal
148
VI - Atome poly-électronique
c - Cases quantiques
49
149
VI - Atome poly-électronique
d - Niveaux électroniques
0
5p
4d
5s
4p
3d
E 4s
3p
3s
2p
2s
1s
150
VI - Atome poly-électronique
e - Rayon X
5p
4d
λ ~ Å (10-10m) ; ν ~ 1018 Hz
5s
hν
4p
3d 1 1
4s
ν = (Z − b )²R.c. −
n12 n 2
3p
3s
2
2p Si Z grand et n2 >> n1
=> ν RX
2s
1s
151
e - Rayon X
Exemple 5p
4d
5s
Ephoton=hν=E3s-E1s
4p
3d
4s
3p
3s
2p
2s
1s
50
152
e - Rayon X
1 - Spectre de RX : caractéristique d’un
élément
P
Raie
Kα
Fond continu
Kβ
Lα
153
e - Rayon X
2 - Nom des raies
Sous-couche Couche
5p
4d O
5s
4p
3d N
4s
3p M
3s
2p
2s L
1s K
154
(n1=2)
γ: couche de départ L
L+3 = O (n2=5)
K
51
155
e - Rayon X
3 - Loi de Moseley
ν = a ⋅ (Z − b )
a ~ constant pour une raie quel que soit
l’élément (Kβ par exemple)
b ~ constant pour une série quel que soit
l’élément (série L - α, β, γ… - par exemple)
⇒ détermination de Z
52