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4.2.

Consommation et mode de vie


Problématique : Quels facteurs influencent notre façon de consommer ?

Mots clés : consommation, consommation collective, culture, mode de vie

4.2.1. Pourquoi des consommations différentes ?


Activité A – Pour commencer …

Observez les images suivantes et répondez aux questions.


1. Quelles différences pouvez-vous observer dans les consommations alimentaires de
ces familles ?
2. Comment expliquez-vous ces différences ?
Activité B – Le marché des seniors

Vous êtes responsable d'une agence de publicité. Vous devez envoyer de la publicité
ciblée à différentes catégories de la population. Pour chacun des profils suivants, imaginez
de quels types de produits serait constituée votre sélection publicitaire. Sur quels critères
avez-vous fait votre choix ?

Nathan G. 52 ans, luxembourgeois. Il est généreux, sportif, moderne, en activité. Il


s'intéresse aux technologies et aux avions. Il joue au tennis. Il aime bricoler.

Josette B. 79 ans, belge. Elle est calme et aime recevoir. Elle aime la lecture, les
promenades et le jardinage.

Laurent M. 68 ans, canadien. C'est un jeune retraité qui aime rire, partager et découvrir. Il
aime s'occuper de ses petits-enfants, rencontrer ses amis, voyager. Il adore la cuisine
indienne.

Activité C – Une culture qui conditionne les consommations

On pourrait, à propos des classes populaires, parler de franc-manger populaire, comme


on parle de franc-parler. Le repas est placé sous le signe de l'abondance (qui n'exclut pas
les restrictions et les limites) et surtout de liberté : on fait des plats « élastiques » qui
« abondent », comme les soupes et les sauces, les pâtes ou les pommes de terre et qui,
servies à la louche ou à la cuillère, évitent d'avoir trop à mesurer ou à compter, à l'opposé
de ce qui se découpe comme les rôtis. On tend à ignorer le souci de l'ordonnance stricte
du repas : tout peut être mis sur la table à peu près en même temps (ce qui a pour vertu
d'économiser des pas), en sorte que les femmes peuvent en être au dessert, avec les
enfants, qui emportent leur assiette devant le télévision, pendant que les hommes finissent
le plat principal ou que le « garçon », arrivé en retard, avale sa soupe. On peut ainsi, au
café, se contenter d'une cuillère à café que l'on passe au voisin, après l'avoir secouée,
pour qu'il « tourne son sucre » à son tour. De même, on ne change pas les assiettes entre
les plats.
Au « franc-manger » populaire, la bourgeoisie oppose le souci de manger dans les
formes. Les formes, ce sont d'abord des rythmes qui impliquent des attentes, des retards,
des retenues ; on n'a jamais l'air de se précipiter sur les plats, on attend que le dernier à
se servir ait commencé à manger, on se sert et se ressert discrètement. On mange dans
l'ordre et toute coexistence de mets que l'ordre sépare, rôti et poisson, fromage et dessert,
est exclue : par exemple, avant de servir le dessert, on enlève tout ce qui reste sur la
table, jusqu'à la salière, et on balaie les miettes.
Pierre Bourdieu, La Distinction,
coll. Le sens commun, Editions de Minuit, 1979

Questions
1. Remplissez le tableau suivant en vous appuyant sur le texte

Classe populaire Bourgeoisie


Quels sont les plats
consommés ?
Comment sont organisé les
repas ? Qui est à table ?
Ordre des plats
Rythme du repas
Quelles manières doit-on
respecter ?
Quel est le nom donné par
Bourdieu à chaque type de
repas ?

2. Estimez-vous que cette distinction est-elle toujours valable ?

Activité D – On ne mange pas la même chose à tous les âges

L'alimentation peut servir de révélation dans les cycles de la vie. Ainsi, l'alimentation des
jeunes s'inscrivant dans une phase de transition entre la vie à la charge des parents et la
formation d'une nouvelle famille, est marquée par un ensemble de contraintes spécif iques
(de temps, d'argent, de place dans le logement) se traduisant par une forme particulière
de cuisine, associant de manière combinatoire des éléments connus et jouant sur la
variété des assaisonnements et des épices pour renouveler les plats. L'allègement des
contraintes au fil du temps et l'apparition de nouvelles injonctions 1 liées à la vie de couple
et à la naissance des enfants transforment peu à peu les façons de cuisiner. A l'autre
extrême, les personnes âgées disposent de revenus souvent réduits, mais de temps
accru , par le passage à la retraite.
Faustine Régnier, Anne Lhuissier, Séverine Gojard,
Sociologie de l'alimentation, coll. Repères, La Découverte, 2006

Questions
1. Pourquoi les jeunes ne mangent-ils pas comme les adultes ?
2. Le revenu est-il le seul critère qui différencie les pratiques alimentaires ?

1 Obligations
Entraînement à la synthèse de documents

A l'aide des notions apprises au cours de cette séance de travail, élaborez un


conceptogramme sur les variables qui influencent la consommation.

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