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CHAPITRE 4 : LE CONTENTIEUX DE LA SECURITE SOCIALE

La procédure est gratuite et l’assuré social peut bénéficier de l’aide juridictionnelle : quand les revenus
d’une personne sont trop bas, elle touche une aide pour employer un avocat.

I. Le contentieux général

C’est celui qui recouvre l’ensemble des litiges à caractère individuel, né de l’application des règles de
sécurité sociale et qui ne relève pas d’un contentieux spécialisé.

A. La commission de recours amiable

Etape préalable et indispensable, obligatoire. Toute réclamation contre une décision relevant du
contentieux général, prise par un organisme de sécurité sociale (CAF, CPAM, CRAM…) doit être portée
devant la commission de recours amiable.
Il y a une commission au siège de chaque organisme : c’est une émanation du conseil d’administration
de chaque organisme de sécurité sociale.
La commission doit être saisie dans un délai de 2 mois à compté de la notification de la décision que
l’assuré social veut attaquer. Quand un organisme notifie une décision, il doit marquer qu’il y a un délai
de 2 mois, si ce n’est pas inscrit, le délai de court pas.
La commission donne son avis au conseil d’administration qui statut et notifie la décision à l’intéressé.
Cette décision doit être motivée car en l’absence de recours judiciaire (une fois que le conseil a rendu sa
décision, personne ne va devant le juge) les décisions de la décision ont l’autorité de la chose décidée.
Après la saisine de la commission, si l’intéressé ne reçoit pas de décision au bout d’un mois, il peut
considérer que sa demande est rejetée (décision implicite de rejet), il a donc le droit de saisir le TASS.
Une fois rendu, la décision de la commission, celle-ci se substitue à l’avis préalablement donné par
l’organisme. L’intéressé peut saisir le TASS dans un délai de 2 mois.
Les décisions de la commission sont soumises avant communication à l’intéressé, au préfet de région.
Pourquoi ? Car c’est celui qui a le pouvoir de tutelle sur les organismes. Qui dans les faits délègue ce
pouvoir à la DRASS (direction régionale des affaires sanitaires et sociales).
Les décisions de la commission peuvent être suspendues ou annulées par le directeur de la DRASS
lorsqu’elles lui paraissent contraire à la loi ou lui semble de nature à compromettre l’équilibre financier
de la sécurité sociale. En cas d’annulation de la décision, la commission doit en prendre une nouvelle,
conforme à celle d’annulation.

B. Le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS)

Le TASS est une juridiction civile spécialisée c'est-à-dire qu’il n’est compétent que pour les litiges
relatifs à la sécurité sociale. Compétence territoriale : le TASS compétent est celui dans le ressort duquel
se trouve le domicile de l’assuré ou de l’employeur. Exceptions :

- En cas d’accident du travail, c’est le TASS du lieu d’accident qui doit être saisi.

- On va saisir le TASS de l’établissement de l’employeur où travaillent les salariés en cas de litige


portant sur le paiement des cotisations

Le TASS est présidé par un magistrat du siège du TGI, il siège avec deux assesseurs : un représentant
des salariés et un représentant des employeurs et travailleurs indépendants.
Le président du TASS peut statuer en référé : procédure d’urgence, quand on souhaite aller vite. Il ne va
pas trancher le fond de l’affaire, il va prendre une première décision très vite.
Procédure simple : le TASS est saisie par simple requête déposée ou adressée au secrétariat qui va
envoyer une convocation aux parties pour se présenter à l’audience. A l’audience, la représentation par
un avocat n’est pas obligatoire et les parties peuvent se faire représentées ou se faire assistées par :
- Un salarié ou un employeur exerçant la même profession

- Un représentant des organisations syndicales de salariés ou d’employeurs

- Un avocat

- Un employé d’un organisme de sécurité sociale

- Le conjoint, les ascendants et descendants

La procédure est orale. Toutefois les parties peuvent déposer des observations écrites mais il faut aussi
les convoquer à la partie adverse, avant l’audience afin qu’il puisse préparer une réponse.
Le tribunal peut ordonner une enquête, une expertise, consulter le directeur de la DRASS ou encore le
directeur de la direction régionale du travail.
Le taux de compétence en dernier ressort du TASS est le même que celui prévu pour le tribunal
d’instance. En dessous de 4000€ on pense qu’il n’y a pas besoin d’une double compétence.
Une fois que le TASS a rendu un jugement, la partie qui n’est pas satisfaite a le pouvoir d’aller devant
une deuxième juridiction, elle peut interjeter appel.

C. Les voies de recours

1. La cour d’appel

Les parties peuvent interjeter appel après décision rendue du TASS, elles ont un mois pour le faire.
L’appel est suspensif, ce qui signifie qu’il suspend l’exécution du jugement. Cet appel est porté devant
la chambre sociale de la cour d’appel dont dépend le TASS.
Ce sont des magistrats professionnels, au nombre minimum de 3. Ce sont les mêmes règles de procédure
: on peut se faire assister ou représenter par les mêmes personnes, l’avocat n’est pas obligatoire, la
procédure est orale….
Les parties ne peuvent pas ajouter de nouvelles demandes devant la cour d’appel. La cour d’appel va
rendre un arrêt qui sera lui aussi sujet à un recours.

2. La cour de cassation

On pourvoi en cassation, le délai est de 2 mois à compté de la notification de l’arrêt de la cour d’appel.
Le pourvoi n’est pas suspensif. L’assistance d’un avocat est obligatoire sauf pour les directeurs de la
DRASS qu’il soit demandeur ou défendeur. Une fois que la cour de cassation rend son arrêt : arrêt de
rejet (ce qui veut dire que la cour est d’accord avec la cour d’appel) ou arrêt de cassation (elle casse
l’arrêt de la cour d’appel, elle n’est pas d’accord donc soit elle renvoie devant la cour d’appel soit elle
renvoie devant une autre cour plus spécialisé).
Le contentieux de la sécurité sociale ressort de la deuxième chambre civile de la cour de cassation qui
est compétent.

II. Les contentieux spéciaux

A. Le contentieux technique : invalidité, incapacité, inaptitude


Concerne l’invalidité, l’incapacité et l’inaptitude. Pourquoi a-t-il été crée ? Car beaucoup plus de
questions de l’ordre médical que juridique.
Ce contentieux concerne puisqu’elle est particulière sa compétence matérielle est bine définie par la loi :
contestation qui porte sur l’existence, la gravité d’une invalidité ; également les contestations sur le taux
d’incapacité permanente en cas d’accident du travail ; et enfin ce contentieux concerne l’état
d’inaptitude au travail pris en considération par l’assurance vieillesse.
Ce contentieux technique n’est pas de la compétence des affaires de sécurité sociale ni de la cour
d’appel.
Ce contentieux technique ressort de la compétence des tribunaux de contentieux de l’incapacité (pour
les premiers litiges) et pour l’appel, de la cour national de l’incapacité et de la tarification de l’assurance
des accidents du travail. Il y a un tribunal dans chaque département des affaires sanitaires et sociales.
Chaque tribunal est composé de 5 membres :

- Un président qui est un magistrat de l’ordre judiciaire ou administratif

- Et 4 assesseurs : 2 qui représentent les travailleurs salariés et 2 qui représentent les employeurs et les
travailleurs indépendants.

Comme pour les juridictions de première instance, les tribunaux du contentieux de l’incapacité, statuent
en dernier ressort si le taux d’incapacité reconnu est inférieur à 10%. Dans les autres cas, on va pouvoir
faire appel devant la cour nation de l’incapacité dans un délai d’un mois. Cette cour est composée d’un
président qui est un magistrat du siège de la cour d’appel, des présidents de section et d’assesseurs
représentants les travailleurs salariés et d’un autre coté les employeurs et travailleurs indépendants. Ces
derniers sont nommés par arrêté du ministre de la justice sur une liste établi par le premier président de
la cour de cassation, qui lui-même va chercher ces noms sur proposition des organisations
professionnelles les plus représentatives.
La procédure est gratuite. L’avocat n’est pas obligatoire et les parties peuvent présenter leur observation
à l’oral ou par écrit. Une fois que la cour a rendu cet arrêt, il est possible de se pourvoir en cassation.

B. Le contentieux du contrôle technique ou contentieux disciplinaires des praticiens

Le contentieux va être demandé pour les médecins qui auraient fraudés avec la sécurité sociale.
Différentes infractions peuvent être sanctionnées. Elles sont énumérées dans le code de la sécurité
sociale : il s’agit des fautes, abus et fraudes relevés auprès des médecins, chirurgiens-dentistes et sage-
femme à l’occasion de soin dispensé aux assurés sociaux (il y a fraude à la sécurité sociale). Ce
contentieux du contrôle technique est confié aux juridictions des ordres (ordre des médecins, ordre des
sages-femmes…) alors composé (chaque ordre à sa propre juridiction) avec des représentants des
organismes de sécurité sociale.
En première instance, la sécurité sociale saisit la section des assurances sociales des conseils régionaux
de discipline des médecins, présidé par le président du tribunal de juridiction administrative et composé
de 2 représentants de la profession et de 2 représentants des organismes de sécurité sociale (qui seront 1
administrateur ou un agent de direction et 1 médecin conseil).
L’appel est de la compétence de la section sociale du conseil national de l’ordre des médecins (de même
pour les autres), présidé par un conseiller d’Etat et composé de la même manière que la première
instance.
Ces différentes institutions vont apprécier les différentes formes des médecins, sages-femmes et
chirurgiens-dentistes, et vont prononcer des sanctions : du simple avertissement à l’interdiction
temporaire ou définitive de donner des soins à des assurés sociaux.

III. La compétence des autres juridictions

A. La compétence des juridictions répressives

Les infractions pénales sont classées selon leur gravité, la plus grave étant le crime. En matière de
sécurité sociale, il n’y a pas de crime, juste des contraventions et des délits. Pour être une infraction, il
faut que le délit soit inscrit dans le code pénal.
Ce sont les tribunaux de police (contraventions) et les tribunaux correctionnels (pour les délits) qui
sanctionnent les infractions pénales au droit de la sécurité sociale.
Deux types d’infractions principales :

- Les infractions aux obligations administratives ou financières :

o Le travail dissimulé : ne pas déclarer un travailleur dans son entreprise

o Entrave à l’exercice du contrôle : empêcher l’organisme d’accéder à certains papiers.

o Le défaut de paiement des cotisations

– Les fraudes ou fausses déclarations destinées à obtenir des prestations indues. Ex : se déclarer
seul pour toucher une pension de parent isolé alors que la personne est en couple.

B. La compétence des juridictions administratives

Les tribunaux administratifs vont être compétents pour connaitre des recours pour excès de pouvoir
formés par un organisme de sécurité sociale contre les décisions de l’autorité de tutelle.
Ils sont également compétents pour les recours formés contre certains actes des organismes de sécurité
sociale. Il faut distinguer les décisions de caractère individuel qui sont de la compétence du TASS et les
actes réglementaires qui relèvent de la compétence du tribunal administratif.
Ils sont également compétents pour connaitre des recours formés contre le tiers responsable d’un
accident causé à un assuré social lorsque ce tiers est une personne morale de droit public.
Enfin les tribunaux administratifs sont compétents dans le contentieux de l’aide sociale.

C. La compétence des juridictions civiles.

Les juridictions civiles de droit commun (TGI) sont compétentes d’une part lorsqu’une disposition
express de la loi le prévoit, et d’autre part, pour les actions en responsabilité civile.

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