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Applications à la dérivée.
Etude de fonctions.
Preuve :
x ∈ I, et h un réel tel que x+h ∈I.
Si h > 0, alors x+h > x. Or f est croissante donc f(x+h) > f(x).
Si h < 0, alors x+h < x. Or f est croissante donc f(x+h) < f(x).
f(x+h)-f(x)
Dans les deux cas, f(x+h) - f(x) et h sont de même signe, donc ≥ 0.
h
f(x+h)-f(x)
f est dérivable en x, donc a une limite réelle f’(x) lorsque h tend vers 0.
h
f(x+h)-f(x)
Si on donne à h des valeurs proches de 0, alors prend des valeurs positives et
h
sa limite en 0 est donc positive, c’est à dire f’(x) ≥ 0.
Exemples :
1) f(x) = 2x² - 5x + 3
x −∞ 1 +∞
f’(x) + 0 −
f
1
-
8
1−x 1
2) g(x) = sur ] – ; +õ[
2x + 1 2
3
g’(x) =
(2x + 1) 2
1
tableau de signes et tableau de variations sur ] – ; +õ[
2
Preuve :
Si f admet un maximum en a, alors si a+h ∈ I, alors f(a+h) ≤ f(a) et f(a+h) – f(a) ≤ 0.
f( a + h) − f( a)
Si h > 0, ≤ 0 …. D’où f’(a) ≤ 0.
h
f( a + h) − f( a)
Si h <0, ≥ 0 …. D’où f’(a) ≥ 0.
h
On a donc f’(a) = 0.
Attention ! ! !
La réciproque est fausse ! ! !
f(x) = x3
Théorème :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert. Pour que f admette en a un extremum
local en a, il faut et il suffit que f’ s’annule en a en changeant de signe.
f
f(a)
f(a) minimum
x −∞ a +∞
f’(x) - +
f(a)
f
f(a) maximum
Remarque :
Si l’intervalle n’est pas ouvert, on peut avoir un extremum sans que la dérivée s’annule.