1/•
Les
échelles
de
lecture
en
fonction
des
informations
que
l’on
cherche
Il
existe
différentes
cartes
et
plans
à
différentes
échelles.
Selon
l’échelle
du
plan
on
obtient
des
niveaux
de
lecture
et
des
informations
différentes.
-‐
Si
l’on
cherche
à
connaître
le
site
dans
lequel
se
situe
l’immeuble
ou
le
logement
on
utilisera
une
carte
IGN
(1/25
000ème)
ou
une
photo
aérienne.
Ces
documents
nous
informerons
sur
l’environnement
(relief,
forêt,
…),
les
différents
mode
d’accès
(route,
autoroute,
SNCF…)
la
structure
urbaine
et
les
villes
environnantes.
-‐
Si
l’on
a
besoin
uniquement
de
se
repérer,
une
carte
de
ville
est
suffisante,
mais
ne
donnera
pas
d’indication
sur
l’environnement,
mais
par
contre
on
aura
un
tas
d’informations
sur
les
équipements,
les
sens
de
circulations
et
autres
informations
utiles.
- Si
l’on
souhaite
comprendre
davantage
la
morphologie
d’une
ville,
la
densité,
les
formes
urbaines
la
ème ème bonne
échelle
de
lecture
est
le
1/2000
ou
1/1000 ,
cette
échelle
permet
à
la
fois
de
visualiser
la
composition
urbaine
et
les
parcelles.
- Pour
une
lecture
plus
ciblée
d’un
quartier
ou
d’un
îlot
l’échelle
adaptée
sera
le
1/500.
ème ème ème -‐
Pour
aller
jusqu’à
l’échelle
du
logement
on
utilisera
des
documents
à
l’échelle
1/200 ,
1/100
ou
1/50
ème ème ème qui
permet
de
lire
les
détails
et
de
mesurer
et
calculer
les
surfaces.
Les
échelles
1/500 ,
1/200
et
1/100
sont
les
échelles
graphiques
pour
les
dossiers
de
PC,
DT
et
PD.
On
retiendra
que
la
parcelle
est
une
l’unité
réglementaire,
juridique,
administrative
mais
également
une
unité
morphologique
de
la
ville
au
sens
large
du
terme.
Les
caractéristiques
du
parcellaire
nous
informent
sur
l’histoire
du
développement
d’un
territoire
et
induisent
des
caractéristiques
morphologiques
des
villes
et
des
paysages.
2/
Le
marché
des
transactions
immobilières
s’inscrit
dans
un
marché
global
de
l’habitat
et
des
politiques
de
l’habitat
:
-‐
Le
Marché
de
l’Habitat
se
compose
de
différents
segments
:
- l’habitat
social
(dans
toutes
ces
composantes)
- l’habitat
privé,
(institutionnel,
d’initiative
privé,
en
copropriété…)
-‐
et
de
différents
«
produits
»
habitat,
-‐
ainsi
que
des
besoins
qui
diffèrent
en
fonction
de
l’âge
des
personnes,
de
leurs
revenus
et
de
la
localisation
géographique.
Ce
sont
ces
différents
besoins,
segments
et
produits
qui
interagissent
entre
eux
pour
former
le
marché
de
l’habitat
3/•
Quelques
points
de
repère
pour
juger
de
la
qualité
spatiale
d’un
logement
(en
dehors
de
ses
qualités
d’entretien,
propreté)
•
L’orientation,
les
vues
La
double
orientation
d’un
logement
est
un
point
important
dans
sa
qualité
spatiale.
Elle
permet
d’avoir
différentes
vues,
elle
permet
un
ensoleillement
différentié.
Dans
le
cas
d’une
double
orientation
l’orientation
EST/OUEST
est
la
plus
satisfaisante.
L’optimum
est
d’avoir
les
chambres
orientées
à
l’EST
soleil
levant
et
les
pièces
de
vie
à
l’Ouest
(couchant).
Dans
le
cas
d’une
simple
orientation
le
Nord
(à
l’exception
des
«
ateliers
d’artiste)
est
la
moins
bonne
orientation.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 2
Le
dégagement
de
la
ou
des
vues
est
un
autre
point
qualitatif
du
logement,
qui
est
indépendant
de
l’étage,
bien
que
souvent
plus
l’étage
est
élevé
plus
la
vue
à
des
chances
d’être
dégagée.
•
Les
perspectives
à
l’intérieur
du
logement
:
«
l’œil
qui
sort
du
logement
»
Le
sentiment
de
surface
va
de
pair
avec
la
possibilité
d’avoir
des
perspectives
dans
son
logement.
Il
faut
que
l’œil
puisse
percevoir
la
lumière
naturelle,
ainsi
un
long
couloir
de
distribution
qui
but
sur
une
porte
donnera
le
sentiment
d’un
espace
perdu
alors
que
ce
même
couloir
se
terminant
par
une
fenêtre
peut
être
perçu
comme
un
point
+
dans
le
logement.
•
Un
fenêtre
au
moins
dans
chaque
pièce
y
compris
la
salle
de
bain
-‐
Comme
on
n’a
pu
le
constater
dans
le
résultat
de
l’enquête,
les
habitants
souhaitent
le
plus
souvent
avoir
de
grandes
baies
vitrés.
Selon
l’organisation
du
plan
du
logement
mais
surtout
de
l’immeuble
il
est
rare
de
trouver
dans
des
plans
récents
des
salles
de
bains
avec
un
fenêtre.
La
fenêtre
dans
une
salle
de
bain
souvent
petite
(entre
4
et
6
m2)
dans
la
plupart
des
cas
est
un
plus
non
négligeable
qui
augmente
le
sentiment
de
surface
et
qui
valorise
cette
pièce.
•
Un
plan
évolutif
qui
permette
de
changer
l’organisation
de
l’aménagement
et
qui
offre
un
ou
des
espaces
+
En
effet,
le
plan
d’un
logement
est
celui
de
plusieurs
personnes
qui
se
succèderont
dans
ce
logement
ou
d’un
ménage
qui
évoluera
dans
le
temps.
Ce
logement
doit
donc,
dans
la
mesure
du
possible,
permettre
de
vivre
de
différentes
façons
dans
le
temps,
mais
en
même
temps
doit
pouvoir
plaire
au
plus
grand
nombre,
sauf
dans
le
cas
de
logements
très
typés
pour
une
clientèle
également
très
typée
(loft,
atelier
d’artiste
…).
Le
plan
doit
permettre
si
possible
d’offrir
des
espaces
non
déterminés
pouvant
accueillir
divers
fonctions
(coin,
chambre
d’amis/bureau,
bricolage
…)
•
La
surface
et
le
volume
des
pièces
Bien
sûr
plus
les
pièces
sont
grandes
plus
on
est
content
si
c’est
pour
le
même
prix
!
Davantage
que
la
surface
réelle
des
pièces
ce
qui
peut
compter
c’est
la
forme
qui
peut
mettre
en
valeur
ou
non
la
surface,
le
volume
(hauteur
sous
plafond)
qui
modifie
la
perception
de
la
surface,
les
possiblités
d’agencement
que
la
pièce
permet.
•
Le
logement
par
rapport
aux
autres
logements
de
l’immeuble
-‐
Tout
le
monde
rêve
de
ne
pas
avoir
de
nuisances
de
voisinage.
En
dehors
de
la
maison
individuelle,
les
logements
en
appartement
compte
des
voisins.
La
situation
la
plus
privilégié
est
de
se
situer
au
dernier
étage
sans
voisin
au
dessus,
mais
si
l’on
est
une
famille
avec
de
jeunes
enfants
on
risque,
dans
cette
situation,
de
devenir
le
«
gêneur
»
pour
les
voisins
du
dessous.
Cette
appréciation
est
donc
toute
relative
et
dépend
de
son
mode
de
vie.
Une
personne
âgée
souhaitera
plutôt
être
dans
les
bas
étages
par
exemple.
Le
nombre
de
logement
par
palier
est
un
point
important
dans
la
qualité
de
vie
du
logement,
ainsi
que
le
type
de
logement
présent
sur
ce
même
palier.
En
effet,
3
ou
4
Logements
de
types
T5
sur
un
même
palier
(cela
est
tassez
rare)
peut
donner
quelques
informations
sur
la
qualité
de
vie
future.
•
Des
appréciations
techniques
Le
niveau
de
confort
et
le
niveau
d’équipement
:
un
logement
aux
normes
de
confort
et
aux
normes
techniques,
cuisine,
salle
de
bains,
WC
séparé,
confort
thermique
(isolation,
double
vitrage
…),
ventilé,
,
pourvu
des
évacuations
réglementaires
(CF
normes
de
confort
et
normes
d’habitabilité).
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 3 •
Les
plus
d’un
logement
:
- balcons
- loggia
- terrasses
- cave
- cellier
- grenier
- garage
- ….
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 4
•
Modification
de
structure
à
l’intérieur
du
logement
:
Ouverture
de
baies
à
l’intérieur
d’un
logement
Les
cloisons
d’un
logement
ne
font
pas
toutes
parties
de
la
structure
porteuse,
dans
ce
cas-‐là
on
peut
les
démolir
sans
aucun
risque
pour
la
structure
du
bâtiment.
Certaines
des
cloisons
font
par
contre
partie
de
la
structure
du
bâtiment.
On
peut
dans
certains
cas
les
démolir
partiellement
moyennant
des
aménagements
de
la
structure.
On
peut
créer
une
ouverture
équivalente
à
la
dimension
d’une
porte,
pour
cela
il
faudra
mettre
un
linteau
en
béton
ou
un
IPN
métallique
.
Si
l’on
veut
créer
une
ouverture
plus
grande
il
faudra
créer
un
portique
(Poutre
et
poteau)
en
béton
ou
en
métal.
Ces
deux
types
d’interventions
ne
peuvent
être
réalisées
qu’avec
l’avis
d’un
architecte
et
d’un
ingénieur
qui
calculera
la
dimension
nécessaire
pour
les
poutres
(béton
ou
métallique).
Par
ailleurs,
ce
type
de
travaux
ne
peuvent
se
réaliser
qu’avec
l’accord
de
la
copropriété
dans
le
cas
d’un
immeuble,
car
la
structure
porteuse
fait
partie
des
parties
communes
dans
une
copropriété.
Ouverture
d’une
trémie
d’escalier
l’ouverture
d’une
trémie
d’escalier
pourra
s’effectuer
selon
le
type
de
structure
et
donc
de
plancher
.
Ici
encore
il
faudra
l’accord
de
la
copropriété
et
l’avis
d’un
architecte
ou
d’un
ingénieur
sur
la
faisabilité
de
ce
type
de
travaux.
Ouverture
d’une
fenêtre
L’ouverture
d’une
fenêtre
en
façade
ou
en
toit
est
possible
dans
le
respect
du
règlement
d’urbanisme
et
avec
l’accord
de
la
copropriété
ainsi
que
la
délivrance
d’un
permis
de
construire
ou
une
demande
de
travaux.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 5
Quelques
notions
d’architecture
•
Le
bâtiment
Les
différents
types
de
structure
La
structure
constructive
d’un
bâtiment
prédéfinie
sa
morphologie.
En
effet,
la
structure
porteuse
d’un
bâtiment
va
permettre
ou
non
un
certain
type
d’architecture
en
dehors
de
l’époque
dans
laquelle
se
situe
cette
construction.
Structure
de
type
poteau/poutres
•
Structure
bois
de
type
«
maison
normande
»
on
dit
maison
à
pan
de
bois
:
La
structure
porteuse
est
constituée
de
poteaux
et
de
poutres
en
bois
et
les
parties
pleines
sont
remplies
par
du
«
torchis
»
ou
de
la
brique
Ce
sont
des
principes
de
construction
datant
du
moyen
âge
et
ceux
jusqu’au
16
ème
siècle
environ.
•
Plus
récemment
fin
19
et
début
du
20
la
structure
acier
Un
peu
sur
le
même
principe
constructif
que
la
structure
bois
mais
l’acier
permettant
des
portées
plus
importantes.
Le
remplissage
entre
deux
poteaux
aciers
se
fait
soit
en
brique
(type
architecture
industrielle),
en
maçonnerie
avec
une
finition
extérieure
ou
en
béton
(architecture
des
années
30),
ou
encore
en
verre
(architecture
industrielle,
atelier).
Structure
de
type
«
tout
porteur
»
•
Structure
en
pierre
:
Bâtiments
ancien
construits
en
pierre
«
de
pays
»,
à
chaque
région
son
type
de
pierre
de
construction
:
-‐
Granit
en
Bretagne
-‐
Pierre
de
Paris
en
Ile
de
France
-‐
Meulière
dans
différentes
régions
de
France
-‐
Brique
pleine
dans
le
sud-‐ouest
Etc
….
Structure
permettant
soit
le
système
poteau/poutre,
soit
murs
porteur
•
Structure
béton
:
Structure
contemporaine
de
construction.
Le
béton
constitue
l’armature
porteuse
du
bâtiment.
L’aspect
extérieur
de
finition
sera
donné
par
un
revêtement
de
surface
qui
lui
donnera
sa
finition
extérieure,
soit
par
un
enduit,
soit
par
«
agrafage
»
d’un
revêtement
de
surface
type
pierre
agrafée
ou
brique
de
parement.
Le
béton
peut
être
utilisé
comme
structure
(comme
le
bois
ou
l’acier)
ainsi
entre
deux
points
porteur,
le
remplissage
sera
un
remplissage
maçonné.
•
Les
façades
Un
bâtiment
est
composé
de
différentes
façades
:
•
La
façade
principale,
généralement
celle
donnant
sur
l’espace
public,
c’est
la
façade
de
«
représentation
»,
c’est
la
façade
de
l’entrée
principale
du
bâtiment
•
La
façade
arrière
ou
façade
sur
cour,
généralement
plus
sobre
•
Les
pignons,
cotés
du
bâtiment.
Ces
derniers
peuvent
être
«
aveugles
»
ou
percés.
Dans
les
bâtiments
plutôt
anciens,
et
particulièrement
en
milieu
urbain,
les
pignons
sont
«
aveugles
».
En
effet,
les
cotés
des
bâtiments
ont
été
conçus
sur
une
parcelle
et
d’autres
bâtiments
sont
construits
sur
les
parcelles
voisines
avec
des
réglementations
ne
permettant
pas
la
mise
en
place
d’ouvertures
(CF.
Règlement
d’urbanisme).
Les
façades
d’un
bâtiment
sont
composées
de
plusieurs
parties
distinctes.
Ces
distinctions
donnent
lieu
à
un
traitement
architectural
particulier.
Ces
traitements
différentiés
sont
davantage
présents
sur
des
bâtiment
«
classique
».
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 6
- Le
soubassement
:
partie
comprise
entre
le
sol
et
le
premier
niveau,
qui
donne
l’assise
du
bâtiment
.
Cette
partie
est
souvent
percée
par
des
grilles
de
ventilation
(ventilation
des
sous-‐sols)
et
par
des
boîtes
techniques
(gaz,
électricité…).
Elle
est
généralement
traitée
de
façon
différentiée
du
reste
de
la
façade.
Dans
certains
cas,
le
soubassement
peut
comprendre
le
RDC
d’un
bâtiment
et
recevoir
les
commerces.
- Les
étages
:
dans
certaines
compositions
classiques
de
type
«
Haussmannien
»
les
étages
sont
différentiés.
Les
étages
«
nobles
»
R+2
et
R+3
qui
sont
souvent
pourvus
de
balcons
et
les
étages
moins
nobles,
les
autres
étages,
généralement
dépourvus
de
balcon.
Il
est
très
rare
de
trouver
des
balcons
sur
les
façades
arrière
ou
sur
les
cours
dans
ce
type
de
bâtiment.
- L’attique
:
C’est
le
dernier
étage
avant
la
toiture,
il
termine
le
bâtiment,
il
est
généralement
moins
haut
que
les
autres
niveaux.
Sur
des
bâtiments
de
type
«
Haussmannien
»
le
dernier
étage
pourra
se
terminer
par
une
balcon
filant
s’appuyant
sur
la
dernière
corniche.
Dans
les
constructions
plus
contemporaines
l’attique
classique
sera
remplacé
par
un
étage
en
retrait
avec
terrasse
ou
balcon.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 7
4•
Logement
Décent
Décret
du
30
janvier
2002
Application
de
l’article
187
de
la
loi
SRU
•
Taille
minimum
des
logements
Le
logement
dispose
au
moins
d’une
pièce
principale
ayant
soit
:
- une
surface
habitable
au
moins
égale
à
9
m2
et
d’une
hauteur
sous
plafond
au
moins
égale
à
2,20m,
ou
- un
volume
au
moins
égal
à
20
m3
Qu’est-‐ce
qu’un
logement
décent
au
regard
de
ce
nouveau
Décret
?
•
Le
logement
doit
satisfaire
aux
conditions
suivantes
au
regard
de
la
sécurité
physique
et
la
santé
des
locataires
:
1•
Il
assure
le
clos
et
le
couvert
:
- Le
gros
œuvre
du
logement
et
de
ces
accès
est
en
bon
état
d’entretien
et
de
solidité
- Les
menuiseries
extérieures
et
la
couverture
assurent
la
protection
contre
les
infiltrations
d’eau
dans
l’habitation
2•
Il
assure
la
sécurité
(retenue)
des
personnes
:
- Les
gardes
corps
des
fenêtres,
les
escaliers,
loggias
ou
balcons
doivent
être
en
état
conforme
à
leur
usage
3•
La
nature
et
l’état
de
conservation
et
d’entretien
des
matériaux
de
construction,
les
canalisations
et
les
revêtements
du
logement
ne
doivent
pas
représenter
de
risques
manifestes
pour
la
santé
physique
des
locataires
(Plomb,
amiante
…)
4•
Les
réseaux
et
branchements
d’électricité
et
de
gaz
ainsi
que
les
équipements
de
chauffage
et
de
production
d’eau
chaude
doivent
être
conforme
aux
normes
de
sécurité
5•
La
ventilation
des
logements
(fenêtres
ou
gaines
de
ventilation)
doivent
permettre
le
renouvellement
d’air
adapté
aux
besoin
d’une
occupation
normale
du
logement
6•
Les
pièces
principales
au
sens
du
code
de
la
construction,
doivent
bénéficier
d’un
éclairement
naturel
suffisant
et
d’au
moins
une
fenêtre
donnant
à
l’air
libre
•
Le
logement
doit
comporter
les
éléments
de
confort
suivants
:
1•
Une
installation
permettant
un
chauffage
normal
et
aux
normes
2•
Une
installation
d’alimentation
en
eau
potable
assurant
à
l’intérieur
du
logement
la
distribution
avec
pression
et
un
débit
suffisant
3•
Des
installations
d’évacuation
des
eaux
usées
et
des
eaux
vannes
empêchant
le
refoulement
des
odeurs
et
munies
de
siphon
4•
La
cuisine
ou
le
coin
cuisine
doit
pouvoir
recevoir
un
appareil
de
cuisson
et
doit
comprendre
un
évier
raccordé
à
une
installation
d’alimentation
en
eau
chaude
et
froide
et
d’une
installation
d’évacuation
des
eaux
usées.
5•
Les
WC
doivent
être
intérieur
au
logement,
séparés
de
la
cuisine
et
de
la
pièce
ou
sont
pris
les
repas.
Le
logement
doit
comprendre
un
coin
toilette
aménagé
de
manière
à
garantir
l’intimité
personnelle.
Il
doit
être
alimenté
en
eau
chaude
et
froide
et
muni
d’une
évacuation
des
eaux
usées.
Dans
le
cas
d’un
logement
constitué
d’une
seule
pièce,
le
WC
peut
être
extérieur
à
condition
que
ce
WC
soit
situé
dans
le
même
bâtiment
et
facilement
accessible.
6•
Le
réseau
électrique
doit
permettre
un
éclairage
suffisant
de
toutes
les
pièces
ainsi
que
l’installation
des
appareils
ménagers
courants,
indispensables
à
la
vie
quotidienne
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 8
•
Le
logement
non
«
décent
»
est
un
logement
qui
peut
faire
l’objet
d’un
arrêté
d’insalubrité
ou
de
péril
Ne
sont
pas
considérés
comme
«
logements
»
et
donc
interdit
à
l’habitation
:
- les
caves,
ou
combles
non
éclairés
(art
L
43
du
CSP
–
code
de
la
santé
public)
et
les
pièces
de
hauteur
inférieur
à
1,80
m
mais
rien
n’interdit
légalement
de
louer
ou
de
vendre
pour
habitation
des
«
logements
»
de
6
m2
ou
à
1,80
m
sous
plafond.
- Peuvent
être
interdit
à
l’habitation
des
locaux
déclarés
insalubres
irrémédiablement
ou
menaçant
de
ruine
- Les
règlements
sanitaires
Départementaux
(RSD)
prévoit
des
règles
minimales
de
propreté
et
d’entretien
des
locaux
d’habitation
existants,
de
leurs
équipements
et
de
leurs
abords
:
- Absence
d’humidité
- Eclairage
naturel
- Règles
d’entretien,
d’hygiène
et
de
sécurité
concernant
l’évacuation
des
eaux,
des
ouvrages
d’assainissement,
des
conduits
de
fumée
et
de
ventilation
Le
respect
de
ces
règles
permet
les
injonctions
de
travaux
d’entretien
et
de
réparation
des
bâtiments
et
équipements
existants,
mais
n’oblige
pas
à
en
créer
s’ils
n’existent
pas.
En
dehors
de
ces
points
de
base,
on
peut,
aujourd’hui,
habiter
ou
louer
(et
à
peu
près
à
n’importe
quel
prix)
n’importe
quelle
surface
et
pour
n’importe
quel
nombre
de
personne.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 9
5
•
Les
aides
de
l’ANAH
en
secteur
diffus
ou
OPAH
Depuis
le
1/01/2002,
l’ANAH
est
le
seul
organisme
qui
dispense
des
aides
publiques
à
l’amélioration
de
l’habitat
privé
pour
les
propriétaires
occupants
et
les
propriétaires
bailleurs
•
Les
aides
de
l’ANAH
sont
destinées
à
l’habitat
privé
•
Pour
des
propriétaires
occupants
(PO)
et
pour
des
propriétaires
Bailleurs
(PB)
•
Pour
des
bâtiments
d’au
moins
15
ans
(PB)
et
(PO)
Ces
aides
sont
destinées
à
améliorer
l’habitat
en
matière
de
:
-‐
Sécurité,
de
salubrité
ou
d’équipement
des
immeubles
et
des
logements
-‐
Travaux
d’accessibilité
de
l’immeuble
et
de
l’adaptation
du
logement
-‐
Travaux
favorisant
le
développement
durable
(économies
d’énergie
et
économies
d’eau,
isolation
acoustique)
-‐
Des
plafonds
de
subventions
différents
pour
les
PO
et
les
PB
-‐
l’obtention
de
subventions
implique
la
location
ou
l’occupation
du
bien
pour
9
ans,
au
moins.
•
Pour
les
PB
:
pas
de
plafond
de
revenu
mais
des
aides
fonctions
du
loyer
de
sortie
:
Le
logement
locatif
en
loyer
libre
est
le
moins
subventionné.
Les
loyers
plafonds
(tous
les
ans
dans
le
journal
officiel)
En
euros
par
m2
annuel
de
surface
corrigée
:
Pour
les
PO
:
Aides
dépendantes
des
revenus
du
ménage
:
Le
calcul
du
plafond
de
travaux
est
fonction
:
-‐
De
la
surface
du
ou
des
logements
- de
la
situation
géographique
- et
des
modes
de
calcul
réglementaires
Le
résultat
défini
un
plafond
de
travaux
subventionnés
L’OPAH
/
Opération
Programmée
d’Amélioration
de
l’Habitat
dites
OPAH
ou
OPAH
RR
est
une
procédure
impliquant
plusieurs
acteurs
institutionnels,
finalisée
par
la
signature
de
conventions
sur
3
à
5
ans.
Chaque
OPAH
est
différentes.
C’est
une
opération
à
vocation
opérationnelle
visant
à
améliorer
le
confort
des
logements,
la
sécurité,
l’accessibilité,
et
les
travaux
favorisant
le
développement
durable.
•
Les
autres
organismes
d’aide
ou
d’information
du
logement
ANIL
:
Agence
Nationale
pour
l’Information
sur
le
Logement
L’ANIL
a
été
crée
pour
concourir
à
l’information
de
tous
les
partenaires
de
l’habitat
et
notamment
les
usagers
du
logement.
Les
Départements
et
les
Régions
aides
également
à
l’amélioration
de
l’habitat
dans
une
moindre
mesure
que
l’ANAH
Ils
sont
cependant
partenaires
du
montages
financiers
de
certaines
opérations
et
d’autant
plus
quand
il
d’agit
d’une
OPAH
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 10
6
•Les
4
grands
objectifs
de
la
loi
SRU
en
matière
d’urbanisme
et
d’habitat
1•
"Reconstruire
la
ville
sur
la
ville",
traiter
des
quartiers
dégradés
2•
L'adaptation
des
outils
juridiques
et
financiers
d'intervention
des
pouvoirs
publics.
3•
Ces
nouveaux
moyens
concernent
en
particulier
l'action
contre
la
mise
en
location
de
logements
insalubres
pour
garantir
le
droit
des
habitants
à
un
logement
décent.
4•
Ils
visent
également
à
améliorer
les
capacités
d'intervention
dans
les
copropriétés
en
difficulté
et
à
adapter
les
règles
de
financement
de
l'urbanisme.
Les
conséquences
sur
les
documents
d’urbanisme
Nouveau
code
de
l’urbanisme
La
Loi
SRU
(documents
d'urbanisme)
se
caractérise
par
un
triple
souci
:
Création
de
3
nouveaux
documents
d'urbanisme
- les
S.C.O.T.
Schéma
de
COhérence
Territoriale
- Les
PLU
-‐
Plan
Locaux
d'Urbanisme
- Les
Cartes
Communales
•
Ces
3
documents
sont
destinés
à
remplacer
respectivement
- Les
SD
-‐
Schéma
Directeur
(pas
toujours)
- Les
POS
-‐
Plan
d'Occupation
des
Sols
- Les
Modalités
d'application
des
RNU
Le
S.CO.T
-‐
Schéma
de
cohérence
(L.122-‐1
à
L.122-‐18
du
nouveau
code
de
l'urbanisme)
territorial
qui
remplace
le
S.D
Objectifs
:
Ils
n'ont
plus
la
seule
vacation
à
déterminer
la
destination
des
sols
mais
ils
doivent
présenter
un
projet
durable
d'aménagement
:
- Fixer
les
objectifs
et
les
orientations
générales
en
matière
:
-
-‐
d'habitat
-
-‐
de
développement
économique
-
-‐
de
loisirs
-
-‐
de
déplacement
des
personnes
et
des
marchandises
- Définir
des
projets
de
grands
équipements
et
services
Périmètre:
Le
SCOT
est
élaboré
au
niveau
de
l'agglomération
et
son
périmètre
doit
porter
sur
un
territoire
d'un
seul
tenant
et
sans
enclave
Principales
caractéristiques
A
compter
du
1/01/2002
les
communes
péri-‐urbaines
dotées
d'un
PLU
mais
non
couvertes
par
un
SCOT
ne
pourront
pas
ouvrir
à
l'urbanisation
des
zones
naturelles
(N)
et
les
zones
d'urbanisation
future
(AU2)
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 11
Le
PLU
-‐
Plan
Local
d'Urbanisme
(L.123-‐1
à
L.123-‐20
du
nouveau
code
de
l'urbanisme)
qui
remplace
le
POS
Objectifs
:
- Fixer
les
règles
générales
et
les
servitudes
d'utilisation
des
sols
- Délimiter
les
zones
urbaines
ou
à
urbaniser
et
les
zones
naturelles,
agricoles
ou
forestière
à
protéger
- Définir
les
règles
d'implantation
des
constructions
Le
PLU
exprime
le
projet
urbain
de
la
commune
:
Il
définit
le
droit
des
sols
(comme
le
POS)
Il
exprime
le
projet
d’aménagement
et
de
développement
durable
de
la
commune
=
cadre
de
référence
comprenant
un
projet
global
sur
toute
la
commune
(obligatoire),
des
projets
particuliers
facultatifs
Les
4
objectifs
essentiels
du
PLU
:
1•
Protection
ou
sauvegarde
des
espaces
naturels
(agriculture,
sites,
forêts
…)
2•
Organisation
des
milieux
urbains,
en
définissant
notamment
la
destination
des
constructions,
les
formes
urbaines
et
les
densités
applicables
aux
terrains
3•
Localisation
des
emplacements
nécessaires
aux
équipements
futurs
sous
forme
d’emplacements
réservés
4•
La
définition
complète,
claire
et
la
plus
objective
possible
des
droits
attachés
à
chaque
terrain
Périmètre
et
élaboration:
Le
PLU
couvre
l'intégralité
du
territoire
d'une
ou
plusieurs
communes.
Il
délimite
des
zones
urbaines
«
U
»
ou
à
urbaniser
«
AU
»
des
zones
agricoles
«
A
»
et
des
zones
naturelles
«
N
»
Principales
caractéristiques
Le
PLU
:
définition
Document
d’urbanisme,
en
général
communal,
fixant
les
règles
générales
d’utilisation
du
sol,
qui
s’impose
à
tous
(opposables
aux
tiers).
Il
convient
d’en
définir
les
objectifs,
le
contenu,
l’élaboration
et
les
effets.
Il
comprend
:
- un
rapport
de
présentation
- les
documents
graphiques
- le
règlement
- des
annexes
Ce
qui
est
obligatoire
:
Tout
PLU
doit
comporter
un
zonage
délimitant
des
zones
urbaines
et
plus
largement
fixant
une
affectation
dominante
des
sols,
par
zone.
Il
comporte
des
règles
concernant
l’implantation
des
constructions
par
rapports
:
- aux
voies
- aux
limites
séparatives
- aux
autres
construction
L’ensemble
de
ces
règles
s’appellent
:
le
prospect
Ce
qui
est
facultatif
:
- la
fixation
d’un
COS
n’est
pas
obligatoire,
- les
règles
concernant
l’aspect
extérieur
des
constructions,
- les
emplacements
réservés.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 12
Les
plan
d’occupation
des
sols
vont
distinguer
les
zones
urbaines
et
les
zones
naturelles
selon
le
principe
suivant
:
•
Les
zones
urbaines
désignées
par
la
lettre
U
UA,
UB
…,
généralement
la
zone
UA
correspond
au
centre
de
la
commune.
Un
règlement
particulier
s’applique
à
l’intérieur
de
chacune
d’entre
elles.
Ce
document
est
accessible
à
tous.
Il
peut
être
modifié
ou
révisé.
Les
14
articles
du
POS
valable
pour
le
PLU
Article
1
Relatif
aux
occupations
et
utilisation
du
sol
admise
Article
2
Relatif
aux
occupations
et
utilisation
du
sol
interdites
Article
3
Relatif
aux
accès
et
à
la
voirie
Article
4
Relatif
à
la
desserte
par
les
réseaux
Article
5
Traite
des
caractéristiques
des
terrains
(surf
max
ou
mini
pour
construire)
Article
6
Concerne
l’implantation
des
constructions
par
rapport
aux
voies
et
emprises
publiques
(alignement
notamment)
Article
7
Concerne
l’implantation
des
constructions
par
rapports
aux
limites
séparatives
Article
8
Concerne
l’implantation
des
constructions
les
unes
par
rapport
aux
autres
sur
une
même
propriété
Article
9
Relatif
à
l’emprise
au
sol
des
constructions
(%)
Article
10
Porte
sur
la
hauteur
maximum
des
constructions
Article
11
L’aspect
extérieur
des
constructions
(prescriptions
architecturales
qui
peuvent
concerner
les
volumes,
les
matériaux,
les
couleurs.
(Article
facultatif)
Article
12
Concerne
les
stationnements
(nombre
de
places
de
stationnement
qui
doit
être
prévu)
Article
13
Relatif
aux
espaces
libres
et
plantations,
et
aux
espaces
boisés
classés
Article
14
Définition
d’un
COS
(article
facultatif)
C’est
à
l’intérieur
du
PLU
que
sont
indiqués
les
autres
types
de
zonages.
- Secteurs
sauvegardés
- ZAC
- Zones
de
préemption
- Emplacements
réservés
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 13
La
Carte
Communale
(L.124du
nouveau
code
de
l'urbanisme)
qui
remplace
les
documents
graphiques
élaborés
dans
le
cadre
des
MARNU
Le
Règlement
National
d’Urbanisme
(RNU)
Il
s’agit
de
l’ensemble
des
dispositions
à
caractère
législatif
et
réglementaire
applicables,
en
matière
d’utilisation
des
sols
sur
une
commune
ne
disposant
pas
de
document
d’urbanisme.
Ces
règles
concernent
la
localisation,
la
desserte,
l’implantation
et
l’architecture
des
constructions,
le
mode
de
clôture,
etc…
(articles
R
111-‐1
à
R
111-‐27
du
code
de
l’urbanisme).
Ce
règlement
s’applique
dans
toutes
les
communes
qui
ne
sont
pas
dotées
d’un
document
d’urbanisme.
Les
décisions
d’urbanisme
sont
prises
par
le
Préfet
au
nom
de
l’État.
En
France
la
carte
communale
est
un
document
d'urbanisme
simplifié
dont
peut
se
doter
une
commune
qui
ne
dispose
pas
d'un
plan
local
d'urbanisme.
Cependant
une
commune
de
petite
taille
mais
soumise
à
une
forte
pression
foncière
(commune
littorale
par
exemple)
a
tout
intérêt
à
se
doter
d'un
PLU.
Objectifs
:
•
Permettre
aux
petites
communes
de
se
doter
d'un
document
d'urbanisme
simplifié.
Elle
détermine
les
secteurs
ou
les
constructions
seront
autorisées
et
les
secteurs
où
les
constructions
ne
seront
pas
admises.
Dès
lors
ou
une
commune
sera
dotée
d'une
Carte
Communale
ou
d'un
PLU,
la
compétence
pour
délivrer
les
autorisations
d'urbanisme
et
les
certificats
d'urbanisme
reviendra
au
Maire.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 14
7
•
Les
différents
types
de
calculs
de
surface
Tableau
des
différents
types
de
surface
«
réglementaires
»
Type
de
Définition
Mode
de
calcul
Exemples
surface
Le
terrain
Il
est
l’îlot
de
propriété
Il
s’exprime
généralement
en
m2
il
Un
terrain
de
25
de
large
ou
de
constitué
par
la
parcelle
ou
est
donc
égal
à
la
superficie
du
façade
et
de
100
mètres
de
par
l’ensemble
de
parcelles
terrain
ou
des
terrains
contiguës
profondeur
ou
de
longueur
=
2
contiguës
appartenant
à
un
500
m2
même
propriétaire
ou
à
La
ou
les
parcelles
se
demandent
au
une
même
indivision
service
du
cadastre
,
ce
document
est
généralement
à
l’échelle
1/500
(soit
1
mètre
égal
5
mm)
La
S.H.O.B.
La
SHOB
des
constructions
Elle
s’exprime
également
en
m2
Une
construction
de
type
R+2
est
égale
à
la
somme
des
comprenant
un
sous-‐sol
et
une
surfaces
de
plancher
de
On
compte
l’ensemble
des
toiture
terrasse
compte
chaque
niveau
de
ces
planchers
y
compris
les
balcons,
5
niveaux
de
plancher
constructions
loggias,
toitures-‐
terrasses,
les
combles
et
les
sous-‐sols
aménageables
ou
non
En
conclusion
les
m2
de
SHOB
=
toutes
surfaces
de
planchers
construits,
on
ne
retire
rien
La
S.H.O.N.
La
SHON
des
constructions
On
part
de
la
surface
SHOB
exprimé
Même
exemple
que
«
supra
»
on
est
égale
à
la
SHOB
de
ces
en
m2
auquel
on
soustrait
:
retirera
donc
la
surface
:
mêmes
constructions
après
Les
locaux
ou
partie
de
locaux
d’une
- du
sous
sol
s’il
est
de
déduction
des
surface
de
hauteur
inférieur
à
1,80
m
hauteur
inférieur
à
1,80m
ou
plancher
hors
œuvre
(les
combles
et
les
sous-‐sols
non
qu’il
n’est
pas
aménageable
en
aménageables
pour
l’habitation
ou
une
pièce
d’habitation
(absence
La
SHON
est
la
surface
prise
pour
des
activités
à
caractère
de
fenêtre
notamment)
en
compte
pour
le
calcul
professionnel,
artisanal,industriel
- de
la
toiture
terrasse
des
M2
autorisés
par
le
COS
ou
commercial)
- des
balcons
(s’il
y
en
a)
- du
local
chaufferie
Exemple
:
avec
un
cos
de
1
les
locaux
techniques
(chaufferie,
- la
machinerie
sur
un
terrain
de
500
m2
on
machinerie
d’ascenseur)
d’ascenseur
(s’il
y
en
à
une)
aura
le
droit
de
construire
Les
caves
- de
la
500
m2
de
plancher
de
véranda
en
rez
de
chaussée
non
SHON
Les
toitures-‐terrasses,
balcons,
loggia
close
(s’il
y
en
a
une)
ainsi
que
les
surfaces
non
close
en
rez
- du
garage
de
chaussée
Les
bâtiments
ou
parties
de
bâtiments
aménagées
en
vue
du
stationnement
des
véhicules
Les
bâtiments
agricoles
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 15
Type
de
Définition
Mode
de
calcul
Exemples
surface
La
Surface
La
SH
des
constructions
est
Elle
se
déduit
de
la
SHON
en
Le
même
logement
que
Habitable
ou
SH
égale
à
la
somme
des
soustrayant
:
précédemment
:
surface
dite
«
habitables
»
- les
murs
et
les
cloisons
On
retirera
:
- les
gaines
techniques
-‐
La
surface
des
cloisons
et
des
(ventilation,
conduits
de
cheminée,
murs
cablerie
en
gaine
…)
-‐
Les
gaines
techniques
- et
les
espaces
communs
à
-‐
Et
puisqu’il
s’agit
d’une
maison
plusieurs
logements
(palier,
cage
individuelle
on
retirera
la
surface
d’escalier,
ascenseur)
ou
pour
une
de
l’escalier
soit
la
surface
seule
habitation,
(la
cage
d’escalier
d’occupation
de
l’escalier
à
et
la
cage
d’ascenseur
s’il
y
en
a
chaque
niveau.
une)
Surface
Loi
Carrez
La
surfaces
des
parties
Ne
sont
pas
pris
en
compte
:
Loi
du
18
privatives
«
Loi
Carrez
»
ne
- Les
superficies
des
parties
décembre
1996
doit
pas
être
confondue
communes
dans
le
cas
de
entrée
en
vigueur
avec
la
SH
du
code
de
la
copropriétés
le
19
juin
1997
construction
et
de
l’habitation
-‐
les
pièces
de
hauteur
inférieur
à
1,80
m
Calcul
des
parties
privatives
dans
le
cas
de
cession
d’un
Sont
pris
en
compte
dans
le
calcul
bien
existant
(seuil
légal
des
parties
privatives
:
permettant
d’intenter
une
- la
superficie
des
démarche
juridique
<
à
5
%)
planchers
des
locaux
clos
et
couverts,
après
déduction
après
(CF
document
joint
détaillé)
déduction
des
surfaces
occupées
par
:
•
les
murs
et
cloisons
•
marches
et
cages
d’escalier
•
gaines
techniques
•
embrasures
de
portes
et
fenêtres
- Les
balcons
privatifs
fermés
par
un
claustra
ou
par
des
vitrages
- Le
dessous
d’un
escalier
privatif
pour
sa
partie
>
à
1,80m
- La
superficie
d’une
mezzanine
si
H
>
1,80
•
Le
COS
:
définition
Le
COS
influe
directement
sur
la
morphologie
urbaine
des
quartiers.
(sur
une
même
zone
le
COS
peut
être
différents
selon
l’affectation
de
la
construction).
Le
COS
n’est
pas
un
article
obligatoire,
en
effet
d’autres
articles
sont
susceptibles
d’encadrer
la
densité
de
construction
sur
une
parcelle.
Coefficient
d’occupation
des
sols
:
préalable
- il
est
défini
au
PLU
:
Le
PLU
comporte
différents
documents
–
- Le
rapport
de
présentation,
qui
définit
les
axes
et
les
orientations
de
développement
du
PLU
- Le
PADD
qui
définit
le
projet
de
développement
durable
de
la
collectivité
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 16 - Le
plan
de
PLU
associé
au
document
réglementaire
qui
affecte
pour
chacune
des
zones
une
réglementation
(14
articles)
-‐
il
défini
la
densité
de
construction
autorisé
à
l’intérieur
d’une
même
zone
d’un
PLU
Que
représente–il
?
- il
exprime
la
SHON
susceptible
d’être
construite
sur
un
terrain.
Cela
exprime
des
droits
à
construire,
des
m2
de
planchers.
- La
surface
Hors
Œuvre
Nette
:
SHON
On
l’obtient
en
déduisant
de
la
SHOB
les
combles
(non
aménageable,
les
toitures-‐terrasses,
les
balcons,
les
surfaces
non
closes
en
rez-‐de-‐
chaussée,
les
garages
et
les
locaux
affectés
à
des
activités
agricoles.
C’est
la
SHON
qui
intervient
dans
le
calcul
du
COS.
On
peut
appliquer
un
coefficient
qui
permet
de
passer
de
la
SHOB
à
la
SHON
d’environ
20
à
25
%
soit
la
SHON
=
20
à
25%
de
moins
que
la
SHOB
-‐
La
Surface
Hors
Œuvre
Brut
:
SHOB
La
SHOB
est
la
somme
de
tous
les
plancher
d’un
bâtiment.
On
l’obtient
en
additionnant
la
surface
des
différents
planchers
sans
aucune
déduction
exemple
:
un
terrain
de
500
m2
de
surface
auquel
est
affecté
un
COS
de
1
signifie
qu’il
est
possible
de
construire
500
m2
de
SHON.
Ces
500
m2
représentent
le
maximum
de
m2
de
SHON
constructible
sur
ce
terrain
sur
une
emprise
au
sol
donnée
par
le
%
d’occupation
au
sol
de
la
parcelle.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 17
8
•
Les
demandes
administratives
Il
existe
différentes
demande
de
permis.
Ces
demandes
sont
obligatoires
et
réglementées
administrativement.
Différents
formulaires
existent
selon
le
type
de
demandes.
La
réforme
du
permis
de
construire
et
des
autres
autorisations
d’urbanisme
entre
en
vigueur
au
1er
octobre
2007.
L’ordonnance
n°2005-‐1527
du
8
décembre
2005
relative
au
permis
de
construire
constitue
le
premier
acte
de
cette
réforme.
•
Les
Fondamentaux
de
la
réforme
•
Des
procédures
regroupées.
Face
à
la
multiplication
des
régimes
d’autorisation
ou
de
déclaration
dans
le
code
de
l’urbanisme,
le
décret
a
pour
effet
de
fusionner
les
11
autorisations
et
5
régimes
de
déclarations
existants
en
3
permis
et
une
déclaration
préalable
:
-‐
permis
de
construire,
-‐
permis
d’aménager,
-‐
permis
de
démolir.
•
Des
délais
d’instruction
garantis
et
un
contenu
précis
des
dossiers
de
demande.
Un
"délai
de
base"
sera
fixé
par
le
décret.
Il
figurera
sur
le
récépissé
remis
au
demandeur
lors
du
dépôt
de
son
dossier
en
mairie.
•
Une
plus
grande
responsabilité
des
constructeurs
et
de
leurs
architectes.
Lors
du
dépôt
de
la
demande,
de
nombreux
éléments
deviennent
déclaratifs,
et
le
service
instructeur
n’a
pas
à
assurer
de
vérification
préalable.
Lors
de
l’achèvement
des
travaux,
la
réforme
modernise
le
régime
du
contrôle
de
la
conformité
des
travaux.
Les
autorisations
de
construction
Tous
les
travaux
qui
peuvent
être
qualifiés
de
construction
nécessitent
:
•
Soit
une
déclaration
de
travaux
•
Soit
un
permis
de
construire.
Les
trois
principales
demandes
:
1
•
Le
Permis
de
Construire
2
•
Le
Permis
de
Démolir
3
•
La
Déclaration
de
Travaux
1
•
Demande
de
permis
de
construire
•
Quand
doit-‐on
faire
une
demande
de
Permis
de
Construire
(PC)
?
Tous
les
travaux
sur
existant
ou
neuf
doivent
faire
l’objet
d’une
demande
de
permis
de
construire
….
-‐
Les
constructions
neuves
-‐
Les
travaux
sur
des
immeubles
existants
quand
ceux-‐ci
:
-‐
Entraîne
un
changement
de
destination
de
l'immeuble
-‐
Modifient
l'aspect
extérieur
ou
le
volume
;
-‐
Permet
la
création
de
niveaux
supplémentaires
;
-‐
Les
travaux
de
réfection
entrepris
suite
à
un
incendie.
NB.
Le
changement
d’affectation
d’un
bâtiment
ou
d’un
logement,
exemple
:
un
atelier
(anciennement
en
activité)
transformable
à
usage
d’habitation
doit
obligatoirement
faire
l’objet
d’une
demande
de
Permis
de
Construire
(PC),
il
en
va
de
même
pour
des
bureaux
qui
seraient
transformés
en
habitation
etc
…
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 18
•
L'intervention
d'un
architecte
est
obligatoire
lorsque
la
surface
hors
œuvre
nette
est
supérieure
à
170
m2.
…..
sauf
les
travaux
exemptés
du
permis
de
construire
- Édification
des
terrasses
dont
la
hauteur
au
sol
n'excède
pas
0,60
m,
- Des
murs
de
moins
de
2
m,
- Des
poteaux
et
polygones
de
moins
de
12
m,
- Des
antennes
de
moins
de
4
m
(et
dans
le
cas
où
celle-‐ci
comporte
un
réflecteur,
lorsque
aucune
dimension
de
ce
dernier
n'excède
1m)
et,
d'une
manière
générale,
- Des
ouvrages
dont
la
surface
au
sol
est
inférieure
à
2
m2
et
dont
la
hauteur
est
inférieure
à
1,50
m.
Travaux
soumis
à
la
déclaration
préalable
de
construction
(voir
question
suivante).
2•
Le
permis
de
Démolir
L'autorisation
de
démolition
La
destruction
volontaire
totale
ou
partielle
du
bâtiment
nécessite
un
permis
de
démolir
quand
il
existe
sur
la
commune
:
•
Un
PLU
•
Un
secteur
sauvegardé
;
•
Un
périmètre
de
restauration
immobilière
(PRI)
;
•
Une
zone
de
protection
du
patrimoine
architectural,
urbain
et
paysager
(ZPPAUP)
;
une
zone
où
s'applique
la
loi
sur
les
monuments
historiques
et
sites
classés
;
•
Des
espaces
naturels
sensibles.
3•
La
déclaration
de
travaux
Cette
autorisation
de
construction
concerne
:
•
Les
ravalements,
clôtures
;
•
Les
travaux
sur
immeubles
classés
;
•
Les
châssis
ou
serres
•
Les
habitations
légères
de
loisirs
(inférieures
à
35m2)
;
•
Les
piscines
non
couvertes.
La
déclaration
de
travaux
se
fait
en
mairie.
Le
délai
d'instruction
est
suivant
les
cas
de
1
à
2
mois.
L'absence
de
réponse
du
service
instructeur
au-‐delà
de
cette
période
vaut
autorisation
des
travaux.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 19
9
•
DPU
et
DIA
Le
droit
de
préemption
applicable
en
France
aujourd'hui
est
le
résultat
d'une
évolution
longue
(trente
ans).
Il
a
connu
de
nombreux
changements
de
forme
et
de
fond.
En
matière
d'urbanisme,
les
deux
volets
essentiels
en
sont
le
droit
de
préemption
urbain
(dans
les
zones
U
et
AU
des
PLU)
et
la
zone
d'aménagement
différé
en
l'absence
de
PLU.
Son
usage
est
de
plus
en
plus
répandu.
Il
peut
viser
des
objectifs
variés.
Il
est
empreint
de
formalisme.
L'usage
qui
en
est
fait
est
souvent
critiqué.
Il
reste
relativement
mal
connu.
Répandu.
De
nombreuses
villes
importantes
l'utilisent
activement,
mais
aussi
des
communes
petites
et
moyennes
en
nombre
croissant.
Le
fait
qu'il
ait
été
rendu
optionnel
et
non
plus
automatique
depuis
la
loi
du
23
décembre
1986
n'a
pas
ralenti
ce
développement.
Diversifié
dans
son
usage.
Il
est
utilisé
pour
préparer
une
future
opération,
saisir
une
opportunité
foncière
ou
récupérer
des
plus
values
d'urbanisation,
mais
aussi
pour
peser
sur
le
choix
de
l'opérateur,
négocier
une
non-‐ préemption
ou
filtrer
les
nouveaux
habitants.
-‐
Formaliste.
Des
règles
formelles
abondantes
(énoncé
des
objectifs,
suivi
des
biens
préemptés,
règles
de
rétrocession),
non
assorties
de
sanctions
pour
certaines,
alourdissent
la
procédure
sans
pour
autant
offrir
les
garanties
pour
lesquelles
elles
avaient
été
instaurées.
-‐
Critiqué.
Émanant
d'horizons
divers,
mais
surtout
des
professionnels
de
l'aménagement,
ces
critiques
portent
principalement
sur
les
entraves
à
la
fluidité
du
marché
et,
plus
encore,
le
détournement
de
cet
outil
au
service
de
finalités
réelles
étrangères
aux
objectifs
d'urbanisme.
Trois
usages
légaux
1.
Assurer
la
maîtrise
foncière
d'une
future
opération
publique
2.
Récupérer
les
plus-‐values
d'urbanisation
3.
Saisir
une
opportunité
foncière
La
connaissance
des
transactions
Un
certain
nombre
de
maires
semblent
avoir
institué
le
DPU
dans
leur
commune
sans
avoir
la
volonté
explicite
de
faire
usage
du
droit
de
préemption,
mais
uniquement
dans
le
but
d'être
ainsi
informé
des
transactions
et
des
mutations
pouvant
affecter
leur
territoire
communal.
Mais,
en
pratique,
ce
dispositif
ne
permet
qu'une
information
très
tardive
nécessitant
un
recueil
d'informations
auprès
des
services
fiscaux
environ
un
an
après
la
vente
alors
que
la
DIA
est
au
contraire
en
avance
sur
l'événement.
Coût
de
la
DIA
Le
notaire
qui
souscrit
une
déclaration
d'intention
d'aliéner
pour
son
client
réalise
un
travail
qui
doit
se
payer
d'une
façon
ou
de
l'autre.
Il
engage
aussi
sa
responsabilité
puisque
s'il
néglige
de
le
faire,
la
vente
peut
être
annulée
et
il
court
alors
le
risque
de
voir
son
client
se
retourner
contre
lui.
Le
notaire
doit
donc
organiser
aussi
son
information.
Un
droit
de
préemption
peut
avoir
été
institué
entre
la
date
du
certificat
d'urbanisme
et
la
date
de
la
vente.
Interrogés,
plusieurs
notaires
évaluent
ce
coût
aux
alentours
de
cinq
cents
francs
par
DIA.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 20
10-‐
SRU
–
Transactions
immobilières
et
nouvelles
mesures
sur
les
copropriétés
•
La
protection
de
l'acquéreur
immobilier
1/
la
prohibition
du
versement
des
sommes
d'argent
dans
les
offres
unilatérales
d'achat
(art
1589-‐ 1
du
nouveau
code
civil)
Le
texte
déclare
nulle
toute
offre
d'achat
faite
en
vue
de
l'acquisition
d'un
bien
dès
lors
que
celui-‐ci
est
accompagné
d'argent.
Les
"offres
d'achat"
restent
licites
mais
ne
peuvent
être
accompagnées
d'un
versement.
2/
Le
délai
de
réflexion
ou
de
rétractation
dans
les
promesses
de
vente
(art
L.271-‐1
et
L.271-‐2
du
nouveau
code
civil)
Un
délai
de
rétractation
de
7
jours
est
donné
à
l'acquéreur
non
professionnel
d'un
bien
immobilier.
Ce
délai
de
7
jours
court
à
la
remise
officielle
de
l'acte
de
vente
ou
du
projet
d'acte
authentique.
L'intermédiaire
professionnel
peut
recevoir
un
versement
sans
attendre
le
delai
de
rétraction,
mais
en
cas
de
rétraction
de
l'acquéreur
dans
ce
délai
de
7
jours,
le
dépositaire
professionnel
des
fonds
doit
le
restituer
dans
les
21
jours,
à
compter
du
lendemain
de
la
date
de
rétraction
(soitj+7+21).
•
La
copropriété
(SRU)
1/
L'information
et
la
protection
des
copropriétaires
et
des
futurs
copropriétaires
- Interdiction
de
diviser
certains
immeubles
en
appartements.
Avant
la
SRU,
seuls
les
immeubles
frappés
d'interdiction
d'habiter
ou
d'arrêté
de
péril
ne
pouvaient
pas
être
divisé
en
copropriété.
•
La
division
d'immeubles
en
vue
de
créer
des
logements
d'un
volume
inférieur
à
14
m2
et
33
m3
ou
dépourvus
d'une
arrivée,
d'une
évacuation
d'eau,
d'un
accès
à
un
fournisseur
électrique
ainsi
qu'un
diagnostic
amiante
ou
plomb.
- Le
diagnostic
préalable
à
la
mise
en
copropriété
La
Mise
en
copropriété
d'un
immeuble
construit
depuis
plus
de
15
ans
doit
être
précédé
d'un
diagnostic
technique
Mise
en
évidence
:
- état
apparent
de
solidité
du
clos
et
du
couvert
- état
apparent
des
réseaux
L'acquéreur
pourra
consulter
sur
demande
ce
document
diagnostic
- Le
carnet
d'entretien
Afin
d'assurer
un
meilleur
suivi
dans
la
gestion
des
immeubles,
toutes
les
copropriétés
devront
disposer
d'un
carnet
d'entretien
de
l'immeuble
consultable
sur
demande
par
l'acquéreur.
La
mise
à
jour
de
ce
carnet
est
de
la
responsabilité
du
syndic.
IFOCOP – NEIM – Module urbanisme et environnement – L. Rist Urbaniste consultant - 21