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NOTRE SOLEIL NATUREL

SN CHAPITRE 40

- 4 octobre 1842 -

-l- Avant de passer aux règles importantes dont il a été fait mention, il est nécessaire
de mieux connaître certaines conditions que l'on rencontre sur la planète Jupiter, et certaines
particularités de ses habitants, ainsi que les règnes animal et végétal de la planète et de la
bande correspondante.
-2- Ici vous penserez : Si nous devons passer en revue, même seulement en passant,
l’abondant règne des plantes et des animaux de cette bande, il nous faudra du temps, avant de
pouvoir passer aux autres règles importantes communautaires encore restantes.
-3- Mais Je vous dis : Ne vous préoccupez pas, parce qu'en certaines occasions, Je suis
capable d'abattre un arbre d'un seul coup, et même ce sera l'un de ces cas. Avant de le faire
cependant, Je dois vous ramener encore un peu sur la planète même.
-4- Bien que cette planète soit quatre mille fois plus grande que votre Terre, en raison
du climat, et par conséquence donc en ce qui concerne la flore et la faune, elle a avec votre
Terre une ressemblance plus grande qu'avec n'importe quelle autre planète.
-5- Elle a des particularités qui sont complètement étrangères à d'autres planètes, tant
du point de vue Planétaire qu'animal ; toutefois, ces particularités que vous pourriez trouver
sur Jupiter, naturellement en mesure très agrandie, sont tout ce que votre planète Terre
renferme et porte sur elle.
-6- Une particularité concernant la flore, serait que sur Jupiter prédominent des
hommes sages et pleins d'une amoureuse crainte de Dieu, et qui possèdent une telle force de
volonté qui égale celle des hommes de la bande centrale du Soleil et ils peuvent faire naître de
leur sol, des arbres et des plantes d'espèce complètement nouvelle.
-7- Seulement ces plantes n'ont pas de graines et par conséquent elles ne peuvent se
reproduire, tandis que les plantes "positives", comme celles de votre Terre, portent en elles
une graine vivante.
-8- Les plantes "positives" sur Jupiter ne sont que celles qui se trouvent sur la Terre,
mais en mesure plus grande et plus raffinée. Et ainsi, vous découvrirez dans la zone chaude de
Jupiter toutes les plantes tropicales ; dans les zones tempérées, tous les arbres fruitiers et les
autres végétaux qui croissent chez vous ; il en est de même pour ce qui concerne la zone
froide.
-9- Par exemple, là, vous pourriez vous promener entre les tiges de l'herbe d'un pré,
comme sur la Terre dans un jeune bosquet. Mais à part ça, sur cette planète vous ne tomberiez
en aucun lieu sur ces arbres et sur ces animaux gigantesques dont vous avez fait connaissance
sur Saturne.
-10- Et ainsi également, même les hommes ne sont pas aussi grands que sur la planète
nommée à l'instant, et moins grands que les habitants de le bande solaire correspondante, mais
bien plutôt les hommes de Jupiter sont à peine trois ou quatre fois plus grands que vous,
hommes de la Terre.
-11- Maintenant que nous savons cela, nous pouvons oser donner le coup de hache
pré-annoncé, et vous pouvez être certains que nous réussirons à connaître aussi bien le règne
végétal que celui animal de notre quatrième bande.
-12- Observez la végétation et le monde animal de votre Terre ; représentez-vous les,
multipliés par cent, en tout et en chacun ; et alors vous aurez devant vous, toute la flore et
toute la faune de cette bande.
-13- Si vous aviez par exemple une de leurs mouches devant vous, cinq de vos
hommes auraient assez à manger pour se rassasier en cas de besoin.
-14- De même vous ne seriez pas en mesure de manger dix fraises, et deux hommes
assez robustes auraient à peiner, pour transporter une grappe de raisin d'un endroit à l'autre ; et
telles que sont les choses en ces exemples, elles le sont aussi pour tout le reste.
-15- Avec les animaux, le cas est le même, à l'exception du serpent qui ne se trouve ni
sur Jupiter, ni sur la bande solaire correspondante.
-16- Il y a bien sûr des lézards, mais qui sont dans l'ensemble d'espèce bénigne. Ils se
tiennent généralement sur les rivages des mers et les rives des fleuves, toujours loin des
hommes.
-17- Et maintenant nous pouvons poursuivre avec nos règles communautaires. Il y a
une règle, selon laquelle, à l'exception des poules et des colombes domestiques, aucun autre
animal ne doit être gardé à la maison, et l'on peut y ajouter cet autre animal dont nous nous
sommes déjà entretenus.
-18- A ce moment vous demanderez : afin que cette règle communautaire puisse être
complètement opérante, ne faudrait-il pas pouvoir compter aussi sur l'intelligence des
animaux ? Mais Moi, je vous dis : Cela n'est pas nécessaire, car, en cette même règle il est
encore dit que les habitants de cette bande doivent clore de haies leur terrain, qui souvent
mesure plusieurs milles carrés, de sorte qu'il ne puisse être envahi par les animaux.
-19- Et ici vous ferez observer ; Mais une telle clôture donnera à ces habitants un
énorme travail ! En effet, s'ils faisaient ce travail comme vous devriez la faire vous, ils
auraient certainement beaucoup à faire, étant donné qu'une haie de ce genre embrasse souvent
une circonférence de plusieurs centaines de milles.
-20- Comment se règlent-ils alors avec ce travail ? Ils prennent la quantité nécessaire
de graines d'arbres divers, creusent autour de leur terrain un sillon avec un outil semblable à
votre charrue, tiré par les hommes et non par les animaux.
-21- En ce sillon, la graine est placée par une femme ; et une autre, qui la suit,
recouvre le sillon avec un instrument adapté. Ce travail avance si rapidement, que les trois
personnes qui sèment la haie ne pourraient même pas être suivies par un oiseau dans son vol
rapide.
-22- Grâce à la grande fertilité de ce terrain, les arbres ainsi semés atteignent en peu de
temps une hauteur de vingt toises ; et en trois ans, selon votre calcul de temps, une telle
clôture vive est déjà bel et bien complète.
-23- Vous plairait-il de connaître aussi l'espèce de ces arbres ? Eh bien, ces arbres,
pour la majeure partie, sont semblables aux cèdres, aux pins et aux sapins. Les troncs
croissent si serrés l'un près de l'autre, qu’ils en sont au point de former une vraie muraille,
pour atteindre une hauteur pas inférieure à mille toises.
-24- Comme vous pourrez constater, au-delà d'une pareille muraille, aucun animal ne
peut pénétrer dans le terrain marqué ; et c'est là justement la raison pour laquelle la règle
indiquée spécifie clairement la façon dont chaque terrain doit être régulièrement clos de haies.
-25- Si quelqu'un devait demander pourquoi les habitants de cette bande craignent tant
les animaux, on pourrait seulement ajouter que cela est fait en fonction de leur sagesse
intérieure, c’est-à-dire :
-26- "Les animaux ont tous, autant qu’ils sont indistinctement, des âmes encore
impures qui pourraient, par leur comportement, contaminer l'âme de l'homme, étant donné
qu'ils accomplissent tous leurs actes et toutes leurs fonctions, librement en tant qu'être jugés.
-27- "Si donc, l'homme devait imiter l'un ou l'autre animal, ce faisant, il passerait de sa
liberté spirituelle à une liberté animale et jugée ; ce qui avec le temps, pourrait causer des
dommages à son âme.
-28- "C'est le motif pour lequel il est de notre devoir réciproque, suggéré par l'amour,
de tenir loin de nous les animaux, et d'avoir plutôt peur d'eux et non un excessif attachement.
-29- "L'amour pour les animaux engendre avec le temps un cœur impur et animalise
même l'âme. Mais personne ne doit maudire les animaux, et moins encore ne doit consacrer
son cœur béni à l'un ou l'autre animal."
-30- Voici qu'en cela seulement la loi communautaire indiquée a sa raison
fondamentale et principale ; d’ailleurs l'habitant de cette bande a pour chacune de ses lois, une
raison sage et élevée. A ce moment quelques-uns demanderont :
-31- "Ces hommes peuvent-ils mettre un obstacle aussi aux mouches et aux insectes
volants, comme aussi aux oiseaux non domestiques ?" - En ce qui concerne les mouches et
autres insectes volants, ils sont tenus éloignée très facilement, avec la seule volonté de ces
hommes ; et de plus, ces animaux vivent pour la plus grande partie le long des rives des mers,
des fleuves et des lacs.
-32- En ce qui concerne les oiseaux, ils ne sont avec leur vol dangereux pour
personne ; même quand ils se posent, ils ne restent pas très longtemps, et le dommage qu'ils
apportent, chacun le supporte facilement, étant donné qu'il est compensé par la destruction de
toutes sortes de vers impurs, ce qui apporte une utilité très supérieure.
-33- Voilà pourquoi il existe aussi une seconde loi communautaire sur ce sujet :
Personne ne doit chasser un oiseau de la place où il s'est posé. Sur ce point ils disent aussi :
"Ce qui peut s'élever au-dessus de notre haie, et ne veut pas respecter la frontière, signifie
qu'il est guidé pour notre bien, par une Volonté Supérieure.
-34- "C'est pourquoi nous ne devons jamais mettre en fuite ce qui descend d'En-Haut,
mais bien plutôt nous devons nous laisser servir par lui, selon la volonté de Dieu, selon la
manière en laquelle il est destiné à nous servir pour notre bien."
-35- Et ainsi, les habitants de cette bande laissent souvent que des groupes entiers
d'oiseaux se nourrissent sur leur terrain, et ils ajoutent : "Celui qui travaille mérite d'être
nourri."
-36- "Laissons donc aussi manger ces travailleurs, puisqu'ils ne viennent pas sans la
Volonté de Dieu, et ne peuvent même pas repartir au loin sans une telle Volonté."
-37- Comme vous le voyez, même cette règle communautaire a sa bonne raison.
Cependant, vous allez demander par la suite : Mais si les habitants de cette bande dressent
réciproquement des haies entre leurs terrains, où vivent alors les nombreux et grands
animaux ?
-38- Ne vous en préoccupez pas, puisque les propriétés de ces habitants ne confinent
pas si étroitement l'une à l'autre, comme chez vous. Mais entre un terrain et un autre, il y a des
espaces libres qui atteignent parfois cent milles, et qui sont laissés à la disposition des
animaux ; de sorte que, tout compte fait, les animaux disposent d'un plus grand espace que les
hommes.
-39- Vous pourriez demander s'il y a des dangers pour l'homme qui voyage, à
rencontrer peut-être un animal féroce ; mais, voyez-vous, les animaux en cette bande sont
doux, et puis ils craignent l’homme ; et ensuite, grâce à leur force spirituelle et physique, les
hommes sont les vrais maîtres de leur monde.
-40- Vous voyez, ceci est aussi une règle communautaire, qui consiste justement dans
cette élévation des haies limitant leurs terrains, pour laisser libre champ aux animaux.
-41- Seulement le terrain clôturé a sept sorties dans son pourtour. Ces sorties ont à peu
près l'aspect des sentiers de vos haies, seuls ces grands hommes peuvent y mettre les pieds,
mais absolument aucun animal, car les espaces sont pour la majeure partie plantés de
bosquets ; seulement là où sont les sentiers le fourré s'arrête, et c'est le chemin qui conduit
d'une propriété à l'autre : sur ce chemin l'homme entreprend ses voyages.
-42- En ce qui concerne le bon entretien de ces routes, il y a aussi une règle, suite à
laquelle, chacun est tenu de nettoyer la moitié de la route.
-43- En effet ils disent : "Les animaux impurs se déplacent sinueusement dans les bois,
mais l'homme doit suivre la voie directe et ouverte à la lumière du ciel ; et celle-ci doit être
déblayée de toute entrave sous ses pieds ; c'est pourquoi il doit la tenir propre, afin qu'il puisse
parfaitement marcher sur elle ; et l'on distingue les effets bénéfiques de la ligne droite, en
comparaison des directions errantes au cœur des bois.
-44- Donc, celles-ci seraient les plus importantes règles communautaires concernant
l'administration des propriétés.
La prochaine fois nous en observerons quelques autres, et puis nous passerons à la
religion ; c'est pourquoi maintenant nous arrêtons.

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