Sunteți pe pagina 1din 8

« Plus discret, tu meurs.

-J’avoues… »

En partant, l’hélicoptère avait décollé de beaucoup plus loin, ne réveillant personne dans le
campement. Là, le pilote faisait atterrir son engin sur la plage, à côté des tentes, faisant voler
le sable. Tout le monde se levait pour voir ce qu’il se passait. Certains professeurs étaient
arrivés en avance alors que d’autre s’étaient vu donner l’ordre d’accompagner l’hélicoptère
afin d’éviter d’autre bavures. Les premiers étaient déjà changés et faisaient régner l’ordre
parmi les élève qui commençaient a ce demander ce qu’il se passait, évitant que des jeunes
trop curieux s’approchent et hurlant par-dessus le bruit des moteur pour se faire entendre.
L’hélicoptère se stabilisa sur la plage. Les deux élèves à l’intérieur de l’appareil sortirent de
l’habitacle et se dirigèrent vers l’infirmerie, conformément aux ordres qu’on leurs avait
donnés. Wolf boitait légèrement à cause de la botte qui avait explosé dans le surplus de
puissance. Malgré le bruit du moteur tournant encore à régime réduit, il captait très bien les
bribes de conversation des élèves. Les rumeurs allaient bon train. Fugue amoureuse et
désertion était en tête. Il leva les yeux vers le ciel. Il devait être minuit passé d’après la
position de la lune, mais il n’était pas vraiment sûr.

« Minuit dix, William.

-Merci m’dame, répondit-il sans sourire. »

Le major Aelrin se tenait adossée a coté de la porte de l’infirmerie, les bras croisé. Même de
nuit et sans éclairage, elle avait toujours cette impression d’être un prédateur, cette sorte
d’aura bizarre qui la rendait terriblement séduisante, mais terriblement carnassière. Et son
sourire n’arrangeait rien. Au premier regard, on savait pertinemment que cette femme, même
si elle paraissait douce dans le fond, était capable de bien pire que ce qu’une personne
normale pouvait imaginer. Évidement, Wolf était tout à fait capable d’imaginer. Elle ne
l’avait pas élevée pour rien. Il l’avait entendu dire une foi à qu’elle se revoyait quand elle était
jeune en le regardant. Il en était fier, elle avait établis la quasi-totalité des records de l’école.
La jeune femme se redressa et effectua un salut propre et net avant de leurs ouvrir la porte,
avec toujours ce même sourire qui mettait tout le monde mal a l’aise. Wolf passa la porte en
lui touchant légèrement la main, signe que tout allait bien et que même si ce n’était pas le cas,
ça allait bien quand même. A l’intérieur, ils aperçurent le professeur Simon, une jeune femme
aux cheveux roux coupé dans un carré impeccable. La voix du directeur résonnait contre les
murs.

« Expliquez-moi, criait-il, ce qu’un troll des forêts foutait dans un endroit comme une réserve
naturelle indexée depuis près de 105 ans ! Claire, une réponse !

-Monsieur ! Sursauta le professeur Simon, assise devant un ordinateur portable dernier cri, je
suis en train de me procurer les rapports, les contrats et toutes les formalités administrative,
j’aurais épluché le tout dans 10 minutes !

-Très bien. John, Avetis, Suzanne, Clément, s’il vous plaît, allez évacuer le reste des élèves !

-Ne hurler pas dans mon infirmerie ! dit une troisième voix.
Les regards se tournèrent vers madame Alimi, l’infirmière chargée de veiller sur la bonne
santé de tout l’établissement, élèves comme professeur. Elle était assez âgée et portait des
lunettes carrées et strictes. Certaines rumeurs disaient qu’elle avait été militaire en son temps.
Le directeur cessa de hurler.

« Serge, non seulement vous déstabiliser vos équipes, mais en plus, vous ne remarquez plus
rien. Les enfants, approchez s’il vous plaît. Ah, bonjour Sarah ! Vous allez bien ? Rajouta-t-
elle en voyant le major »

L’interpellée poussa les deux adolescents dans le dos, tout doucement, pour les forcer à
avancer. Elle adressa un sourire à l’infirmière.

« Et bien, ces jeunes gens nous donnes quelques sueurs froides, voyez vous, mais je serais
terriblement déçue si ça n’était pas le cas. Mais merci, je vais bien. Je vais aider la demoiselle
à enlever son armure. William sais le faire tout seul. »

Elle posa un regard critique sur le pied partiellement détruit de l’armure. Wolf pris un air
penaud, boitilla jusqu'à un lit drapé de blanc et s’installa dessus dans un grincement. Le major
fit s’asseoir Melinda sur le lit a coté du sien, souris a l’assemblée et a Wolf en particulier,
puis tira le rideau de séparation d’un coup sec. Wolf, coupa les moteurs de l’armure et tout le
poids de cette chose qui paraissait légère se reporta sur ses épaules. Les armures
d’entrainement étaient sacrément lourdes. Il commença défaire les attaches tout en écoutant.

« J’ai des informations pour vous, Serges. Trois en fait. Lança le professeur Simon. Elle
venait de rompre le silence. Elle remonta ses lunettes sur son nez et continua sans attendre. La
totalité des élèves est arrivée à bon port. Tous on réussit l’examen, même les plus jeunes,
aucun n’es sérieusement blessé et aucun n’as croisé une chose plus grosse qu’une Salamandre
géante. Ensuite, j’ai fini de fouiller les dossiers, et il en ressort que ce troll des forêts se
prénomme Albert et qu’il est là depuis plus de 70 ans. C’était l’une des clauses du contrat
avec l’état quand le précédent directeur a fait acquisition du terrain, par ce que c’est une
espèce protégée. Le problème est que son lieu de résidence habituel est à 150 Km plus au sud.

Le directeur s’arrêta de faire les cent pas. Il caressa son crane chauve quelques seconde en
fermant les yeux.

-Choisissez deux hommes et allez faire une enquête la bas, Claire, s’il vous plait. Vous quatre,
fit-il en se tournant vers les personnes nommées précédemment tandis que le professeur
Simon sortait de la pièce a toute vitesse, je vous charge de la récupération du matériel laisser
sur place. »

Les quatre personnes sortirent. Wolf était soulager que personne n’ai croisé l’horrible troll. Ils
avaient eu beaucoup de chance d’en sortir indemne, Melinda et lui. Et tous les autres allaient
bien. C’était un soulagement. Une foi que l’armure fut enlevée et les examens médicaux
terminés, les deux élèves furent autorisés à prendre une douche.

« William ? Fit Melinda par-dessus le bruit de l’eau. Tu sais ce qu’il vient de se passer, au
juste ?

-On a faillit mourir dans d’atroces souffrance, plaisanta-t-il. On a rencontré un gentil troll du
nom d’Albert, et il a voulu nous inviter à son diner.
-Un barbecue, vu la quantité de bois qu’il a ramassé. Je suis vraiment désolée pour lui de ne
pas y avoir assisté. »

Ils partirent tout les deux dans un grand fou rire après un silence de quelques secondes. La
conversation leurs avait permis de se détendre un peu, d’évacuer le trop plein de pressions.
C’était un autre moyen que de se crier mutuellement dessus. Ils se dépêchèrent de se changer
et partirent au trot vers l’infirmerie.

« Je vous dois des explications, commença le proviseur tandis qu’il entrait à peine. Il les laissa
s’installer sur les lits et continua. Je vais vous expliquer le pourquoi du comment de cette
mascarade. Vous devez vous demander pourquoi nous avons pris la pris la peine de jouer la
comédie. Nous voulions vous tester, fit-il après un instant de silence. Vous êtes… La future
élite, si je peu dire. Vous êtes doués dans ce que vous faites. Tout ce que vous faites. Les
professeurs on donc votés a l’unanimité qu’il fallait vous tester plus profondément. Ce test n’a
pas été réalisé depuis…

-20 ans, Serges, répondit le Major Vous étiez professeur de tactique, à l’époque.

-Oh. Le temps passe. Vous étiez la meilleure à l’époque. Enfin... Les enfants, ce test a pour
but de déterminer vos capacités sur le terrain. Le fait que vous ayez déjoué notre petit jeu
avant qu’on vous le dise prouve que vous n’utilisez pas que vos muscles, tout les deux. Savoir
réfléchir est le propre d’un meneur. Je vous informe donc officiellement que vous avez dès
maintenant la distinction officielle de Première Classe. Cette distinction vous confère le droit
d’être envoyé en mission de soutien avec les enquêteurs ou les militaires, un salaire de 150
unités par mois sans compter les primes de missions, et surtout le droit de porter une armure
officielle. Évidement, tout votre programme scolaire va être adapté en fonction de vos
capacités d’apprentissage. Vous serrez donc les deux premiers à pouvoir tester les armures
intermédiaires. Vous y aurez droit dès que nous les recevrons, fit-il alors que les deux jeunes
souriaient. Maintenant, je vous félicite grandement pour l’extrême sang froid que vous avez
eu lors de cette situation imprévue, et je m’excuse platement pour les traumatismes, les torts
ou autre choses plus ou moins graves qui aurait pus se passer. Le troll n’était pas sensé se
trouvé là. Ah. Et je vous offre ceci.

Le proviseur avait débité son discours d’une traite, sur un ton neutre sans presque jamais
reprendre son souffle. De cette façon, personne n’aurait pus l’interrompre même si les deux
jeunes avaient des questions. Le proviseur fouilla dans ses poches et leur tendit une petite
boite à chacun. Ils la prirent et découvrirent avec surprise ce qui se cachait à l’intérieur.

-Ce sont vos grades et vos insignes, fit le major. Ils vous identifient comme première classe
dans le sein de l’établissement. Elle montra son épaule afin d’illustrer ses propos. Un triple
chevron d’argent était fièrement exposé a la vue de tous. Il vous faudra les porter tout les
jours a partir de maintenant, je vous conseille donc de les poser tout de suite sur vos
combinaison actuelle. »

La boite contenait trois jeux de grades pour épaulettes et un insigne en bronze pour les
cérémonies officielles. Wolf regarda ses grades. Un simple chevron de couleur bronze. Il
connaissait la consistance des grades par cœur depuis qu’il était gamin. Les chevrons simples
de bronze, d’argent et d’or étaient destinés aux premières classes, aux caporaux et aux
caporaux-chefs, se récita-t-il de mémoire. Les chevrons doubles de bronze d’argent et d’or
aux sergents, sergents-chefs et adjudants, les triples aux adjudants-chefs, majors et aspirants.
Les officiers possédaient les trois chevrons d’or surmonté d’une étoile de bronze d’argent et
d’or pour les sous-lieutenants, lieutenants et capitaines, et de deux pour les commandant,
lieutenant colonel et colonel. Les Généraux, eux, avaient leurs propres grades surmontés de
trois étoiles d’or. Le plus connus était le Général Allard dont l’insigne, une silhouette d’aigle,
était repris dans tous les livres d’histoire. Wolf Plaça ses épaulette et admira d’un œil humide
l’insigne. Sa première promotion.

Le proviseur les salua et les félicita encore, puis les laissa en plan afin de régler une affaire
urgente de troll des forêts avec plusieurs autres personnes. Ca avait l’air urgent se dit Wolf en
souriant. Ils l’entendirent décoller juste devant la porte. Madame Alimi s’absenta pour allez
chercher leurs affaires personnelles laissées à l’entrepôt quand ils s’étaient changé, quelques
heures plus tôt. Le major se tourna vers eux.

« Vous avez des questions, je suppose ?

-Tout le monda va vraiment bien ? demanda très vite Wolf.

-Oui mon chéri, fit le Major en souriant. Quelques un ont abandonnés, mais tout le monde va
bien. Une cheville foulée, deux fièvres et rien d’autre. Ils on déjà été évacués, c’est impossible
de garder les malades ici.

-On commence les missions quand ? Interrogea Melinda pendant que Wolf soupirait.

-Après les vacances, dans dix jours, donc. D’ici là, nous aurons réceptionné les armures et
tout ce qui va avec. D’autres questions ?

-On va devoir se comporter correctement a partir de maintenant, je suppose ?

-Oui mon chou, vous allez même devoir faire équipe. Ne râler pas, vous n’aviez qu’à pas être
aussi efficace en mission. Vous avez prouvé que vous arrivez à ne pas vous crier dessus quand
c’est important, c’est tout ce qui compte. En dehors des missions, vous pouvez bien vous
détester, je m’en moque. Évitez d’en faire trop et de prendre des airs supérieur, vous êtes juste
première classe, pas de quoi en faire un fromage. Ensuite, le salaire qui vous sera versé sera
simplement retiré des frais scolaire que vous payez déjà. Vous avez le choix de continuer ou
non vos jobs en dehors de l’école, c’est un avantage. Et pour finir, vous ne pouvez pas choisir
les missions vous-même sur le tableau officiel, ce sont toujours vos professeurs qui prendrons
les décisions. L’armée à beau s’être privatisée il y a 200 ans, elle n’en reste pas moins
l’armée, pas un groupe de mercenaire. D’autres questions ?

Les deux élèves restèrent silencieux. Le major parus hésiter un instant. Finalement, elle les
enlaça tout les deux, a leurs grande surprise.

-Les enfants, la vraie vie commence maintenant. Si jamais tout va mal, venez me voir. Ne
laissez pas gloire vous monter a la tête et ne marchez pas sur les plates-bandes des autres.
Promettez.

-Madame… Vous venez de le dire vous-même, Première classe n’es même pas un grade, c’est
juste une distinction. Je ne pense pas que William ou moi puissions faire une chose aussi bête
que… ben, montrer une supériorité quelconque…
-Elle a raison, je crois, continua Wolf Et puis, je tiens trop a ma place dans cette école pour
rouler mécanique a tout bout de champs. On a beau énerver certain élèves et professeurs avec
nos attitudes, on les respecte quand même beaucoup. Sauf Éric, fit-il après un silence d’une
seconde. Lui, je risque de me le farcir un de ces quatre.

Il prit un air boudeur pendant que le Major éclatait de rire. Évidement, elle était l’un des sous
officier les plus respecté, elle avait donc tout les rapports qu’elle voulait sur ce qui se passait a
l’intérieur de l’école. Elle savait très bien que Wolf et Melinda faisaient souvent des
étincelles, mais ça restait une sorte de rituel, Alors que la haine qu’éprouvait Wolf pour un
certain Éric était bien réelle. Il n’y avait pas encore eu d’accrochage, mais ça n’allait pas
tarder à sauter. Elle se dégagea de leur étreinte et soupira.

-Bon. Melinda, garde un œil sur William, qu’il ne fasse pas de bêtises. Je sais que vos petites
prises de bec sont surtout destinée à calmer vos nerfs, alors faites un effort tout les deux. Ok ?

Ils acquiescèrent en cœur. Le major leur souris, un vrai sourire, doux et sincère, pas le rictus
dont elle avait le secret, puis salua. Elle posa un dossier d’un centaine de page sur la table de
l’infirmerie et se dirigea vers la sortie.

-C’est le contrat dans sa totalité, fit-elle en s’arrêtant sur le pas de la porte. Vous aurez tout le
temps pour le lire pendant les vacances. Elle retourna embrassa Wolf sur la joue et serrer la
main de Melinda. Au revoir, tout les deux fit-elle en sortant de la pièce tandis que l’infirmière
entrait.

-Voila vos affaires. Prenez-les et filez, il y a du monde qui vous attend au campement.

-Merci madame, fit Wolf en enfilant sa montre et sa chaine en argent. Désolé pour le
dérangement, fit-il en se dirigeant vers la sortie. Au revoir.

-Au revoir, » fit Melinda qui se débâtait avec un bracelet.

Ils sortirent de l’infirmerie et furent frapper par l’air frais mais revigorant de la nuit. Wolf
s’arrêta sur le palier et regarda sa montre. Il était maintenant 1h du matin et il n’avait pas du
tout envie de dormir. Il s’avança un peu en direction du campement ou le feu qu’il avait
allumé brulait toujours. Il sentit une petite traction dans son dos et se retourna pour voir que
Melinda le tenait par la manche, un peu penaude.

« Quoi ? demanda t-il.

-Hm. Et bien, ta m… Le major à raison, je crois. On va devoir faire équipe et se supporter


pendant un moment, apparemment…

-Oui. Et ?

-Et bien, je pensais qu’on pourrait peut-être faire un accord tout les deux… Pas pour arrêter
nos disputes, non, ça me manquerai de passer mes nerfs sur toi, mais… de modérer nos
propos… »
Wolf parus réfléchir un instant. Il fronça les sourcils en passant et repassant cette idée dans sa
tête. Finalement, il se décida à répondre.

« Bon, très bien. On va modérer nos propos. Ca me parait un bon début. Et j’imagine qu’il va
falloir se parler un peu plus souvent et modérer aussi le taux de prise de tête ?

-Je pense, oui, fit Melinda, fataliste. Et puis maintenant, on se doit de montrer un peu
l’exemple. Ou d’essayer du moins.

-Montrer l’exemple… Merde. Je déteste qu’on me cite, Râla Wolf. Et du coup, on a plus le
droit a la moindre erreur.

-T’en fais jamais. Enfin bref. Elle tendit la main. Va pour l’accord ? »

Wolf lui serra la main avec un sourire. Ils se dirigèrent en parlant un peu vers le campement
tout à fait silencieux. En arrivant dans la lumière du feu, ils purent voir que tous les regards
étaient braqués sur eux.

« Heu ? Fit Wolf. »

-Les professeurs nous on dit que vous nous expliqueriez, lança quelqu’un d’un ton boudeur.

-Les salauds, marmonna Wolf. C’est toi qui raconte.

Finalement, ils parlèrent chacun à leurs tours en répondant aux questions de leurs camarades,
jusqu'à la fin de l’histoire.

« …Finalement, on nous a donné la distinction de première classe et on nous a laissé filler.


Termina Melinda.

-Sérieux ? S’étonna Henri, un jeune homme qui avait le même âge que Wolf. P’tain, mais
fallait l’dire plus tôt !

Il se leva et salua. Tout le monde suivi l’exemple.

-Nan, mais… fit Wolf

-La ferme, faux modeste ! Cria quelqu’un.

-Parfaitement ! Ca mérite une punition divine ! Je propose qu’on les balance a la flotte, tien,
ça leurs feras les pieds ! fit quelqu’un d’autre.

-Et merde, fit Wolf quelque seconde plus tard, assis dans l’eau. Traitres! hurla-t-il en faisant
une grimace, provoquant l’hilarité générale.

-Non, un traitre, c’est ça, fit un garçon nommé Henri en poussant la fille devant lui.

-C’est une mutinerie mon capitaine ! » Hurla une autre personne en poussant Henri
Tout le monde termina à l’eau, le grand gagnant étant Stephan. Il plongea quand même pour
rejoindre ses camarades et rajouter au chaos ambiant. Les étudiants fêtaient dignement
l’arrivée de 10 jours de vacances et de la promotion de leurs amis. L’océan se vida peu à peu
ne laissant plus qu’un petit groupe. Isabelle se rapprocha de Wolf à la nage.

« Wolf, encore félicitation ! fit-elle en souriant. Enfin, ça devrait être quelque chose comme :
Premières classes Melinda Debray, William Rosace, Vous avez toutes les félicitations de la
princesse D’Anjorangre, Capitale du pays de Pelgrend, Membre permanent du conseil
d’Amenis, membre de l’ordre de l’étoile bleu, Gardienne du…

-Les félicitations de mon amie me suffisent. Coupa Wolf. Recommence encre une foi à
énumérer tes titres et je t’appellerai « Princesse » pour le restant de tes jours. Il sourit.

-T’es pas drôle. Je voulais me donner une peu d’importance, moi aussi, mais puisque c’est
comme ça, et ben je me tais.

-Isa, arrête de bouder, lança Ben en se rapprochant. Tu perds toute crédibilité sinon.

-Je ne suis pas une princesse, merde, je suis Isabelle d’Anjorangre. C’était juste pour donner
un petit air officiel à la chose, c’est tout. Mais puisque c’est comme ça, j’vais dormir.

-Je me suis toujours demander, fit Melinda, pourquoi la princesse royale était dans une école
militaire. »

Isabelle lui souris de toutes ses dents en lâchant Wolf. Elle fit quelques brasses en direction de
Melinda et s’arrêta, l’œil rêveur. Wolf savait à l’avance ce qui allait se passer. Isabelle sauta
sur Melinda à la vitesse de l’éclair. Elle n’avait rien vu venir. Les deux jeunes filles coulèrent
à pic.

« La curiosité est un vilain défaut, tu sais ! Lança Isabelle après être remonté à la surface.

-Elle fugue, souffla Wolf avec un sourire torve.

Isabelle lui tira la langue et repartit en direction de la plage.

-Je t’explique, repris Wolf. Elle est l’ainée de la famille royale, mais comme ils sont encrés
dans les traditions, une femme ne peu pas gouverner, alors depuis qu’elle a 8 ans, ils essaient
de lui trouver un mari. Elle en a eu mare, elle a laissé un mot et elle est partit pour laisser le
trône a son frère.

- Il a 15 ans, il ne pourra pas gouverner sur grand-chose, Objecta Ben. Tout le monde le
regarda d’un air bizarre. Hey, me regardez pas comme ça, je suis pas dans l’armée pour rien.
Mon père est le chef de la garde du palais. Il m’a envoyé ici pour espionner Isabelle, mais j’ai
pas envie de mourir, alors j’espionne rien du tout.

-On en apprend de bonnes, tien, lança Henri. Je serais muet comme une tombe, ne vous en
faites pas.

-S’il vous plaît ! Cria un professeur de la plage. Il est plus de 2h du matin, les Hélicoptère de
rapatriement arrivent demain a 8h, alors allez vous coucher.
-Oui madame, répondirent-ils en même temps.

Tout le monde se sécha devant le feu pour bavarder encore un peu avant de partir se coucher.
Wolf et Melinda restèrent un peu plus longtemps pour lire le contrat de travail qu’on leurs
proposait, puis une foi signé, ils allèrent se coucher aussi. Wolf se pointa devant la tente 6
place qu’il avait monté au petit matin et ouvrir la fermeture éclair. Isabelle, Stephan et ben
dormaient comme des loirs. Il s’installa a côté d’Isabelle. Comme à son Habitude, elle
chahutait dans son sommeil. Wolf était le seul à pouvoir la faire tenir en place, Il l’enlaça
doucement et la maintint en place, le temps que les mouvements se terminent.

« William ? fit la voix de Melinda devant l’entrée de la tente. Il reste de la place ? Elle avait
l’air gênée.

-Ouais, chuchota-t-il.

-Génial, j’entre alors. C’est la seule tente de libre, j’suis désolée de m’incruster. »

Wolf lui fit un sourire qu’elle ne vis pas et l’aida à s’installer derrière lui, contre la paroi de la
tente. Isabelle recommença son manège et marmonna des choses incompréhensibles.

« T’inquiète pas, c’est comme ça toute les nuit, fit-il a Melinda. Faut juste qu’elle se calme et
je pourrais peut-être dormir un peu.

-… Désolé de te pourrir la nuit, mais je bouge beaucoup aussi. »

La nuit allait être longue, songea Wolf.

S-ar putea să vă placă și