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Sichar
Le traitement des âmes malades
Les conséquences d'une sévérité excessive
La condamnation à mort
La vengeance des morts
L'expiration des ennemis
1. Le Commandant, pénétré par la vérité des paroles de Jonaël, dit : «Oui, je suis tout à
fait au clair, je renonce à mon intention. Je ne le ferai que si tu me l'ordonnes et, puisque Dieu
t'a établi responsable de cette communauté, c'est à toi que j'obéirai et je ne ferai rien sans ton
conseil.»
2. Jonaël dit : «Plaire à Dieu, c'est bien ; si quelqu'un est malade, il faut venir en aide à
son corps ; si l'âme de quelqu'un est malade, il faut aussi lui donner une aide spirituelle selon
la maladie en question !
3. Les maladies spirituelles de l'enfant se soignent avec de bonnes corrections, sans
oublier le fouet ! Mais les maladies spirituelles de l'adulte se soignent avec de sages conseils
pleins d'amour, avec de solides enseignements et par des exhortations procédant de l'amour, et
des remarques sur les conséquences néfastes pouvant résulter des faiblesses continuelles de
l'âme. Mais si cela ne suffit pas, quand l'âme est butée, sourde et aveugle, il est temps alors
d'éduquer sévèrement, avec amour bien sûr, mais avec plus de fermeté.
4. Mais si l'on agit avec colère ou avec l'esprit infernal de vengeance, c'est peine
perdue. Au lieu d'apprendre à l'âme à devenir un être humain, on en fait un démon qui ne
pourra jamais étancher sa soif de vengeance !
5. Satan peut être tenu en bride un certain temps par le ciel, mais si les hommes
orgueilleux croient par leur pouvoir et leur sagesse, qui n'est qu'une rigueur tyrannique
inexorable, être en mesure de conserver l'ordonnance qu'ils aiment, Dieu se retire et défait les
liens qui retiennent Satan ; c'en est alors fait de ceux qui se croient puissants, car ceux qu'ils
auront trompés deviendront de vrais diables et s'abattront sur eux comme un fleuve qui
déborde et les anéantiront.
6. Le pire est la condamnation à mort ; à quoi sert-il en effet de tuer quelqu'un si l'on
ne peut se saisir de l'âme et de l'esprit où réside en fait la véritable force d'agir et d'œuvrer ?
7. Qui croit s'être défait de son ennemi, parce qu'il l'a tué, est dix fois plus aveugle
qu'il ne le pense car, d'un faible ennemi qu'il pouvait voir, il en a fait mille qui sont invisibles
et le poursuivent jour et nuit, affligeant son corps et son esprit de maux infinis.
8. Dans les guerres, où les gens sont tués par milliers, le vainqueur croit s'être défait de
ses ennemis, qu'il a anéantis à cause de son aveuglement, mais il se trompe lourdement ; les
âmes et les esprits des morts errent pendant des années, influençant directement les
intempéries pour anéantir les récoltes, engendrer la disette, la hausse des prix, la famine et
finalement les maladies contagieuses et la peste, qui en peu de temps déciment plus de monde
que n'en a tué le vainqueur vindicatif ; ainsi affaibli, dans son pays, ce dernier doit, pour
subsister, acheter des mercenaires, s'endetter lourdement quand il a épuisé toutes les
ressources de son pays et de son peuple. Tôt ou tard, ne pouvant plus payer la solde de ses
mercenaires, il se trouve acculé ; le peuple qu'il aura opprimé se soulève contre lui ; ses
ennemis ne manquent alors pas l'occasion de se dresser contre lui, et lui, le vainqueur porté en
triomphe, connaît des luttes où le doute et le désespoir l'assaillent et le déchirent comme les
griffes du tigre, jusqu'à ce qu'il soit à bout.
9. Vois-tu, tout cela n'est dû qu'aux ennemis abattus !
10. Voilà pourquoi il est de règle et de coutume que les proches pardonnent au
mourant et lui demandent sa bénédiction car, s'il meurt en ennemi, celui qui reste est le plus à
plaindre, l'âme dégagée ne cessant de venir sous la forme de remords tourmenter celui qui est
resté sur terre, cherchant à lui provoquer toutes sortes d'embûches qui ne lui rendront pas la
vie facile !
11. Mais le Seigneur permet cela, pour que les âmes offensées obtiennent réparation
comme elles l'exigent. C'est également un bien incommensurable pour les vivants d'être punis
dans cette existence matérielle pour les actes qu'ils ont commis par orgueil, plutôt que de
tomber après la mort physique aux mains de cent mille esprits hostiles, qui malmènent celui
qui est encore inexpérimenté dans l'autre monde !
12. C'est pourquoi il est si nécessaire en ce monde d'exercer l'amour et l'amitié
véritables et de rendre à son ennemi le bien pour le mal, de bénir ceux qui vous maudissent,
car on ne sait quand le Seigneur les rappellera de cette terre, et, une fois mort, un ennemi
devient en esprit cent fois plus dangereux qu'il n'a été de son vivant.
13. David, dès sa jeunesse, fut un homme selon le cœur de Jahvé, mais, conséquence
inévitable de l'acte hostile commis envers son unique ennemi, contre la volonté de Dieu,
comme il fut péniblement poursuivi par l'esprit d'Urie !
14. C'est une chose si le Seigneur t'ordonne Lui-même, comme Il l'a demandé à David
à propos des Philistins, de battre violemment et d'anéantir celui qui est devenu l'ennemi de
Dieu et du genre humain. De tels êtres passeront par un terrible jugement dans l'Au-delà, sans
pouvoir jamais se dresser contre le bras de Dieu, car le Seigneur les privera de toute puissance
!
15. Mais c'est tout autre chose, si tu te fais des ennemis en ce monde sans que Dieu te
l'ait ordonné, uniquement poussé par ton animosité, ton arrogance continuelle, ou par la façon
débile qu'ont les hommes de croire qu'il faut exercer la justice, alors que le droit suprême est
devenu suprême injustice, comme dit le proverbe ; - tes ennemis, une fois qu'ils auront quitté
leur corps, te seront plus hostiles encore.
16. Je te donnerais mille vies si je les avais, pour que tu me montres l'heureux homme
sur cette terre dont l'ennemi a pu lui devenir favorable dans l'autre monde ! Je n'en ai jamais
rencontré ! Par contre, je connais le cas où la vengeance d'un esprit, devenu hostile à une
maison, s'est étendu jusqu'à la dixième génération ; ou, lorsque des êtres humains ont été
durement offensés par tout un peuple ou tout un pays, ils reviennent en esprit tourmenter ce
peuple, ce pays pendant des années, parfois pour toujours, en le dévastant, jusqu'à ce qu'il n'y
subsiste plus personne ! Ami, aussi incroyable que cela puisse te paraître, ce que je te dis là
est incontestablement vrai, et si cela n'était pas vrai, comment aurais-je osé te dire cela en face
du Seigneur et de Ses anges ? Et si tu as encore quelques doutes, adresse-toi au Seigneur,
l'origine éternelle de toute chose ; Son témoignage te prouvera si j'ai trahi la vérité d'une seule
syllabe !»
GEJ1 C80
Sichar
La vie terrestre est-elle compatible avec l'Évangile ?
Quand viendra le Royaume de Dieu ?
Vivez dans la paix et l'unité des anges gardiens et de l'ordre divin
Quand viendra le Royaume de Dieu sur cette terre
1. Le Commandant, les yeux tout grand ouverts, comme beaucoup d'hôtes, dit «Si c'est
ainsi, la vie sur cette terre est une chose terrible, qui saura subsister ? »
2. Je dis : «Qui suivra Mon enseignement résistera, mais qui vit dans l'orgueil et la
suffisance, n'aimant que soi, ne pouvant pardonner de bon cœur, ni bénir dix fois plus qu'il n'a
été offensé, goûtera tôt ou tard les conséquences inévitables de l'inimitié ; il ne pourra
s'attendre à aucune protection de Ma part, et devra payer jusqu'au dernier centime le tort qu'il
aura causé à son ennemi. Vivez donc avec chacun, dans la paix et l'unité. Il vaut mieux subir
une injustice que de faire le plus petit tort à autrui ; vous n'attirez alors aucune vengeance et
les esprits de ceux qui auraient été vos ennemis, deviendront vos anges gardiens, éloignant de
vos têtes beaucoup de malheurs.
3. Pourquoi est-ce donc ainsi ? Pourquoi doit-il en être ainsi ? Je le dis - c'est ainsi,
parce que telle est Ma volonté et telle est Mon ordonnance immuable.»
4. Le Commandant dit : «Oui, Seigneur, je ne reconnais que trop clairement Ton
amour infini et Ta sagesse illimitée, mais dis-moi, lorsque tous les hommes seront pénétrés de
Ton enseignement, la terre sera transformée en un véritable paradisquand cela arrivera-t-il ?
5. Si je pense à la grandeur de la terre dont personne n'a encore découvert où elle
commence et où elle finit, si je songe au nombre incalculable de gens qui habitent la terre
immesurable, de tous mes membres j'attrape le vertige. La méchanceté crue et grossière de la
plupart des habitants de cette terre semble être le trait principal de leur caractère.
6. La plupart des hommes sont aigris par un égoïsme bestial et menés par un furieux
orgueil.
7. Quand une peuplade pacifique s'établit quelque part sur cette vaste terre, dès qu'elle
parvient, grâce aux efforts de chacun, à un certain bien-être, elle finit vite par être repérée par
les loups et les hyènes humaines qui viennent la démolir ; et ces pauvres réfugiés se
retrouvent mille fois plus démunis qu'ils ne l'étaient auparavant dans leur état de nature.
8. Mais lorsque ces peuplades pacifiques et cultivées se défendent courageusement, les
armes à la main, avec toute la sagesse et l'énergie de leur esprit, pour abattre leur ennemi, les
esprits des ennemis abattus deviennent pour eux de pires ennemis ; je demande alors
ouvertement comment, quand, et sous quelles conditions, Ton enseignement salutaire
s'enracinera sur cette terre, et déterminera le comportement et l'action des hommes.
9. Si les doux rayons de Ton enseignement insurpassable n'illuminent que quelques
nations, celles-ci seront assaillies d'ennemis chaque jour plus nombreux. Si elles se rendent à
leurs ennemis, ne deviendront-elles pas leurs esclaves et ne finiront-elles pas, sous
l'oppression, à ne plus pouvoir suivre et pratiquer cet enseignement ?
10. Mais si elles se rendent maîtres de leurs ennemis, les esprits et les âmes de ces
ennemis tués au cours du combat deviendront plus que jamais leurs ennemis les plus
invincibles et, à mon avis, certes peu valable, je ne vois pas comment le Royaume des cieux
s'établira sur terre !
11. Rendre le bien pour le mal, et je le dis pour la bonne cause, est une chose à
discuter. Si c'est le moyen de se faire un ami d'un ennemi, la cause est valable. Je n'en doute
pas ; mais, face à des ennemis en grand nombre, Seigneur, pardonne ma faible
compréhension, et permets-moi d'en douter ! Cette règle n'est plus bonne à appliquer.
12. Les malheureux Charybde et Scylla me reviennent toujours à l'esprit : quand on
échappe à l'un, on se heurte toujours à l'autre ! Seigneur, encore un petit éclaircissement et
j'embrasserai tous mes ennemis et je ferai sortir tous les prisonniers de leurs cellules, le
voleur, le bandit, et l'assassin, aussi méchants soient-ils !»
GEJ1 C81
Sichar
Le traitement de la délinquance
La condamnation à mort et ses effets
Finalité principale de l'incarnation du Christ
Etablissement d'un pont entre ici et l'Au-delà !