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Synthèse.
Les
moresques
étaient
des
gens
qui
habitaient
les
territoires
arabes
de
la
péninsule
ibérique.
Le
protagoniste
est
arabe.
«
E l
Abencerraje
y
la
bella
Jarifa
»
(il
va
raconter
ses
amours
avec
sa
dame
lorsqu’il
est
cap:f.
Le
Chré:en
est
ému
et
le
libère
pour
trois
jours
mais
doit
revenir
après
?
C’est
un
mythe.
Il
ne
voulait
pas
seulement
retrouver
sa
dame
mais
l’épouser
aussi
après
avoir
quiBé
sa
femme).
Sujet
de
la
nouvelle
:
ami:é
du
Chré:en
et
du
Musulman.
Histoire
de
reconquête.
On
part
toujours
d’ennemis.
Ces
derniers
ont
des
valeurs
en
commun.
L’auteur
est
inconnu.
C’est
un
concept
flou,
un
phénomène
spécifique.
Le
corpus
n’est
pas
assez
homogène
pour
le
classer
dans
une
catégorie.
Le
roman
picaresque
(qui
fait
par:
du
roman
moderne)
reste
un
phénomène
espagnol.
Les
caractéris:ques
du
roman
picaresque
sont
que
le
héro
est
un
an:-‐héro
(a
travers
celui-‐ci,
toutes
les
couches
de
la
société
sont
représentées)
et
c’est
toujours
une
biographie.
Le
premier
roman
picaresque
est
un
roman
anonyme
(le
:tre
est
«
la
vida
de
Lazaro
de
T ormes
»).
Mais
le
premier
a
u:lisé
le
terme
picaro
(et
qui
va
donner
ce
nom
au
genre)
est
Mateo
Aleman.
Il
s’agit
d’un
topo
(un
sujet
typique
classique).
Le
lieu
est
aimable
et
présente
un
certain
nombre
de
caractéris:que
iden:que.
On
recherche
l’ombre
et
la
fraîcheur
propices
aux
dialogues
philosophiques.
Les
personnages
n’ont
qu’Les
personnages
n’ont
qu’à
chanter,
philosopher.
Le
lieu
est
caché.
Il
ne
doit
PAS
être
réaliste,
on
va
par
exemple
trouver
des
plantes
qui
n’existent
pas.
Le
locus
amoenus
va
être
interprété
différemment
suivant
les
auteurs.
C’est une nouvelle façon de faire du théâtre, c’est le nouveau théâtre.
Les
caractéris:ques
de
la
«
comedia
nueva
»
sont
:
trois
journées
(trois
actes,
pièce
divisée
en
trois
par:es),
versifica:on
polymétrique
(on
peut
varier
les
rythmes
des
vers),
deux
intrique
(principale
et
secondaire),
entremés,
présence
obligatoire
d’un
valet
comique
=
gracioso,
unité
d’ac:on.
D’autres
traits
propres
à
la
comedia
nueva
sont
de
flaBer
le
public,
des
situa:ons
confuses
qui
re:ennent
l’aBen:on
du
public.
La
comedia
nueva
peut-‐être
tragique
ou
comique
mais
généralement
c’est
un
mélange
des
deux
genres.
Dans
la
comedia
nueva
se
produit
un
mélange
social
grâce
aux
différentes
couches
représentées.
A
la
fin
«
happy
end
»
=
formule
de
la
comedia
nueva
qui
va
être
cul:vée
mais
aussi
modifiée.
“L’Arte
nuevo
de
hacer
comedias”=
comedia
nueva.
Le
premier
à
écrire
des
sonnets
est
Mendoza
( XVe),
mais
il
va
se
tromper
car
il
croyait
qu’il
fallait
juste
compter
les
syllabes
mais
il
faut
compter
aussi
les
accents…
Ensuite,
Garcilaso
de
la
Vega
va
écrire
des
sonnets.
Son
sonnet
est
parfais.
Le
schéma
est
ième
systéma:que
:
il
y
a
toujours
un
ictus
et
un
accent
sur
la
6
syllabe.
Les
sources
des
sonnets
sont
classiques.
Le théâtre est le genre le plus représenta:f, le plus marquant.
Les
trois
caractéris:ques
du
théâtre
du
XVIe
sont
:
1)
l’émergence
d’un
public,
pas
une
seule
couche
sociale
comme
seulement
la
noblesse
ou
le
roi,
c’est
un
public
populaire.
2)
appari:on
d’acteurs
professionnels,
de
troupe.
3)
édifica:on
de
corrales,
on
va
édifier
des
salles
permanentes
aménagées
dans
les
corrales
(=
basse
cours
ou
cours
d’une
maison).
On
retrouve
toutes
les
couches
sociales
dans
un
théâtre.
L’économie
de
théâtre
-‐>
le
profit
permeBait
d’entretenir
les
hôpitaux
(les
débiles,
les
vieux).
(Lope de R ueda est l’auteur de théâtre le plus important).
C’est
la
forme
poé:que,
la
forme
péninsulaire
de
la
ballade.
Mais
ce
ne
sont
plus
des
vers
anisosyllabique
car
ce
sont
des
vers
à
rime
unique.
Romancero
vient
de
«
romance
»,
sens
original
:
œuvre
narra:ve
écrite
en
langue
vulgaire
(romane).
La
forme
des
ballades
diffèrent
selon
les
pays,
les
tradi:ons.
La
forme
espagnole
serait
le
«
romances
».
La
langue
est
plus
moderne,
chanson
médiévale.
Les
caractéris:ques
des
Romancero
sont
:
le
dialogue
(pas
de
narra:on
donc
discour
direct),
scène
drama:que,
monologue
drama:que
écrit
à
la
première
personne
(«
yo
»)
et
en
mélodie.
Quel est la différence entre le « romancero nuevo » et le « romancero viejo » tradiEonnel ?
Le
romancero
viejo
=
anonyme,
médiévale,
les
sujets
sont
les
cycles
épiques,
luBe
dans
la
fron:ère,
sujet
biblique
ou
classique
et
à
par:r
de
1580
imita:on
de
celui-‐ci
(par
exemple
par
Lope
de
V ega).
Le
romancero
nuevo=
vient
des
romances
moriscos.
On
écrit
sur
des
thèmes
pastoral
ou
morisque
(souvent
non
signé
et
sa:rique).
O n
les
écrits
en
imitant
la
forme
tradi:onnelle
et
la
façon
d’écrire
et
de
parler
du
Moyen
Age.
Erasme
de
RoBerdam
a
prôné
une
nouvelle
façon
de
comprendre
le
chris:anisme.
Alfonso
de
V aldés
était
le
plus
grand
représentant
de
l’humanisme
en
E spagne
(dû
à
E rasme).
Pourquoi
des
dialogues
?
Parce
que
le
dialogue
était
un
genre
prôné
par
E rasme.
Le
lecteur
apprend
via
les
dialogues.
Ils
se
sont
inspirés
des
dialogues
classiques.
On
cul:vait
le
dialogue
dans
l’Espagne
parce
qu’ERSAME
le
cul:vait.
C’est
un
genre
qui
coexiste
avec
le
théâtre
roman:que.
C’est
une
forme
courte,
pièce
qui
ne
dure
qu’une
heure.
Souvent
très
drôle,
avec
de
la
musique.
La
classe
moyenne
en
raffolait.
On
meBait
en
scène
les
mœurs
populaires
des
quar:ers.
C’est
un
mot
inventé
par
J uan
T imoneda
(éditeur
de
Lope
de
R ueda)
pour
désigner
un
genre
qui
existait
déjà
auparavant
mais
avec
un
autre
mot
(pasos
=
entremeses).
Pourquoi
avoir
inventé
ce
mot
?
Parce
que
durant
un
grand
repas
il
fallait
amuser
les
invités.
Ce
sont
donc
des
intermèdes
en
prose
mêlées
avec
les
comédies.
C’est
une
grande
nouveauté.
L’ac:on
était
très
importante.
On
imitait
les
auteurs
italiens.
Les
caractéris:ques
des
pasos
sont
que
l’ac:on
est
généralement
une
moquerie
ou
supercherie,
le
scénario
joue
sur
une
anecdote
de
la
vie
quo:dienne,
personnages
stéréotypés
souvent
avec
un
défaut
ou
un
vice
par:culier
(Cervantès
a
aussi
écrit
des
entremetes)
et
origine
folklorique
de
beaucoup
de
personnage
de
situa:on.
1948 : Samuel Stern découvre les premiers poèmes en langue romane péninsulaire
1421/1422
:
date
des
romances
les
plus
anciennes
qu’on
ait
retrouvées.
On
les
a
retrouvés
dans
un
cahier
d’un
étudiant.
1330/1350
:
plus
ou
moins
la
date
à
laquelle
le
livre
«
libro
de
buen
amor
»
a
été
écrit
par
Juan
R UIZ.
C’est
le
livre
le
plus
important
du
Mester
de
Clerecía.
1561
:
Madrid
devient
la
capitale
de
l’Espagne.
C’est
très
important
car
c’est
l’endroit
où
se
produisent
les
changements
liBéraires
les
plus
importants.
1609:
F.
Lope
de
Vega
crée
“l’Arte
Nuevo
de
hacer
comedias”.
Lope
de
Vega
u:lise
ceBe
“formule”
car
c’est
une
formule
qui
plait
et
qui
fonc:onne
(1609).
=
comedia
nueva.
1737
:
date
de
la
première
biographie
de
Cervantès
par
Gregorio
Mayans
y
Siscar.
C’est
également
le
début
du
18ième
siècle
liBéraire.
Il
y
a
aussi
l’édi:on
du
«
Diálogo
de
la
lengua
»
de
Juan
de
Valdés
(il
l’a
édité
en
quatre
volumes).
Ignacio
de
Luzán
écrit
«
Poé:ca
»
(il
se
fait
l’interprète
des
idées,
des
normes
classiques
qui
unissent
l’u:lité
et
la
vérité
et
qui
proposent
une
esthé:que
d’ordre
et
de
propor:on
à
l’instar
de
l’esthé:que
grecque
et
gréco-‐la:ne.
1737
est
une
année
où
il
se
passe
beaucoup
de
chose.
C’est
aussi
une
date
importante
pour
l’idée
esthé:que.
1450
:
preuves
abondantes
d’un
théâtre
liturgique
(par
rapport
à
l’église
?),
il
faut
exclure
ceBe
période
du
Moyen
Age.
C’est
le
début
de
l’Age
Moderne.
1550
:
c’est
l’apogée
des
romans
de
chevalerie.
C’était
une
révolu:on
quand
les
femmes
et
les
non-‐clercs
lisent.
C’est
un
fait
culturel
très
important.
1526
:
c’est
la
fête
des
noces
de
Charles
Quint.
On
va
proposer
a
Juan
de
Boscán
de
créer
une
nouvelle
poésie,
il
y
pense
et
c’est
le
début
de
la
révolu:on
lyrique
et
de
la
Renaissance
en
Espagne.
C’est
donc
une
date
décisive
pour
la
poésie
espagnole
car
ca
va
être
la
poésie
de
la
R enaissance.
1580 : date de la première édi:on annotée de G arcilaso qui est publié.
1627
:
mort
de
Luis
de
Góngora
y
Argote
(est
le
représentant
le
plus
célèbre
d’une
poésie
différente,
très
compliquée,
pleine
d’ornements
et
de
métaphores.
R echerche
de
la
forme,
il
u:lise
beaucoup
de
figures
de
style.
Ces
poésies
ont
déclenchées
la
plus
grande
controverse)
et
ouverture
d’une
généra:on
d’écrivains
du
XXème.
1898
:
indépendance
de
Cuba,
des
Philippines
et
de
Porto
Rico
(qui
étaient
les
dernières
colonies
espagnoles).
Cela
va
provoquer
une
crise
na:onale
et
des
ques:ons.
1927
:
c’est
le
tricentenaire
de
la
mort
de
Luis
de
Góngora
y
Argote
qui
dit
que
la
poésie
se
base
sur
la
métaphore
qui
est
l’ingrédient
fondamentale
de
la
poésie.
1931
:
c’est
la
deuxième
République
en
Espagne.
Le
roi
est
chassé
et
doit
par:r
en
exil
en
France,
à
par:r
de
ce
moment
là
:
démocra:e
en
Espagne,
gouvernement
de
droite
de
1933-‐1936.
A
par:r
de
1936
le
front
populaire
de
gauche
gouverne.
Mais
les
militaires
qui
n’étaient
pas
d’accord
avec
ont
fait
un
coup
d’état.
La
guerre
va
durée
trois
ans.
Ou
la
chanson
de
geste.
La
chanson
de
geste
est
un
poème
narrant
les
faits
d’un
membre
laïc
de
l’aristocra:e,
dépassant
le
cercle
des
leBrés
et
objet
d’une
diffusion
principalement
orale.
Il
y
a
trois
théories
pour
la
chanson
de
geste
en
Espagne.
La
première
serait
avec
la
chanson
de
Roland
et
donc
influence
française.
La
deuxième
serait
qu’il
y
a
surement
eu
une
poésie
épique
mozarabe.
Et
la
troisième
serait
que
ça
vienne
des
Wisigoths
(on
sait
qu’il
existait
parmi
eux
des
chansons
historiques).
En
Espagne,
il
n’existe
que
2chansons
et
demi
de
geste.
«
Poema
de
mio
Cid
»,
«
Las
mocedades
de
Rodriguo
»
et
un
fragment
de
«
Cantar
de
R oncesvalles
».
C’est
une
poésie
cul:vée
en
Espagne.
Les
caractéris:ques
sont
:
la
manière
très
stricte,
le
style
formel,
fixe
et
c’était
fait
pour
le
public
-‐>pas
individuel
car
ils
étaient
lus
et
chantés
dans
des
espaces
publics.
Mester= mé:er, quelqu’un qui sait faire quelque chose. Ici = manière.
Le
livre
le
plus
important
par
rapport
à
ceBe
«
période
»
c’est
«
libro
de
buen
amor
»
écrit
par
Juan
Ruiz.
C’est
un
ensemble
apparemment
assez
chao:que,
avec
des
par:es
dispropor:onnées.
On
peut
diviser
le
livre
en
7par:es
totalement
différentes.
Prologue
en
prose,
exemple,
composi:ons
lyriques,
digression
(quelque
chose
de
hors
sujet),
paragraphe
du
Pamphilus
deamore
(comédie
la:ne),
version
de
la
bataille
entre
Carême
et
Carnaval
et
pour
finir
composi:on
sur
le
sujet
de
la
Consultado
sacerdotum.
José
M.
Ruiz
(Azorín)
a
inventé
ceBe
é:queBe
de
«
généra:on
98
»
(car
il
voulait
avoir
un
pres:ge
intellectuelle
qu’il
avait
perdu).
(A
la
fin
du
siècle
les
écrivains
de
la
généra:on
de‘98,
se
concertèrent
pour
revitaliser
la
vie
culturelle
en
Espagne.
Miguel
de
Unamuno,
en
tant
qu'essayiste,
poète,
romancier,
et
éducateur,
a
souligné
l'aspect
donquichoBesque
des
valeurs
espagnoles
et
a
exercé
une
grande
influence
sur
la
jeunesse
espagnole.
Azorín
créa
des
croquis
impressionnistes
mémorables.
Ramón
del
Valle
Inclán
a
apporté
un
sens
poé:que
du
fantas:que
et
de
l'étrange
à
ses
romans
et
ses
rôles.)
Qu’est-‐ce
que
le
«
modernismo
»
?
Modernismo
est
un
terme
péjora:f.
Il
était
perçu
comme
trop
moderne.
L’histoire
du
modernisme
commence
en
1888
quand
le
livre
«
Azul
»
sort.
Les
sujets
sont
trop
flous.
L’inspira:on
est
française.
C’est
surtout
un
mouvement
poé:que.
Du
point
de
vue
narra:f
:
usage
de
sujets
éloignés
de
la
réalité
quo:dienne,
fuite
dans
l’espace
et
dans
le
temps
(passé
idéalisé).
Du
point
de
vue
métrique
:
on
cherche
une
virtuosité
métrique,
la
perfec:on
formelle,
formes
tradi:onnelle
(modifie
le
sonnet),
inven:on
de
nouvelle
strophe.
Et
du
point
de
vue
lexique
:
vocabulaire
par:culier,
pleins
de
néologismes,
mots
savants…
On
peut
voir
une
opposi:on
entre
l’art
pour
l’art
qui
part
d’une
réalité
éloigné
de
la
vie
quo:dienne
(modernisme)
et
l’art
engagé
qui
parle
de
sujets
réels,
de
la
vie
sociale
(généra:on
98).
Les
premiers
textes
en
cas:llan
que
l’on
retrouve
ne
sont
pas
liBéraires.
Ce
sont
des
gloses.
Les
gloses
sont
des
notes.
A
par:r
des
livres
la:ns,
on
créait
des
gloses
pour
expliquer
les
textes,
c’était
le
but
des
gloses.
Les
moaxajas
sont
des
poèmes
arabes
classiques.
La
par:cularité
des
moaxajas
était
qu’elles
avaient
toujours
quelques
vers
en
langue
romane
péninsulaire.
Ces
vers
étaient
toujours
à
la
fin.
CeBe
par:cularité
s’appelle
le
«
jarcha
».
La
moaxaja
se
propage
dans
la
Romania
sous
une
autre
forme
appelée
«
zéjel
».
Le
zéjel
est
composé
de
trois
par:es.
Ces
caractéris:ques
(du
zéjel)
sont
qu’il
est
toujours
écrit
en
arabe
vulgaire
ou
en
roman,
qu’il
a
un
nombre
plus
grand
de
strophe,
qu’il
est
plus
narra:f
que
la
moaxaja
et
que
le
sujet
est
plus
bizarre
(connota:on
éro:que).
Les
caractéris:ques
de
la
jarcha
sont
que
ce
sont
des
poèmes
romans
d’Al-‐Andalus,
c’est
toujours
une
fille
qui
parle,
il
y
a
toujours
la
présence
silencieuse
d’une
interlocutrice
qui
est
la
mère
ce
ceBe
fille,
beaucoup
de
diminu:fs,
il
n’y
a
pas
de
référence
aux
paysages,
on
nomme
toujours
les
par:es
du
corps
et
le
«
je
»
poé:que
masculin
s’oppose
au
«
je
»
poé:que
féminin.
L’amour
courtois
est
le
sujet
favori
des
troubadours
(au
cours
du
XIIIème).
C’est
la
traduc:on
analogique
des
rapports
féodaux
entre
le
seigneur
et
le
vassal.
A
la
fin
du
poème
récompense
donné
par
la
femme
du
chevalier.
L’amour
courtois
est
opposé
à
l’amour
goliard
(ces
poésies
ne
sont
pas
sen:mentales
mais
matérialistes.
Poésie
épicurienne.).
Les
troubadours
ont
assurés
le
pres:ge
liBéraire
des
langues
vernaculaires
face
au
la:n.
C’est
quelqu’un
qui
invente,
qui
trouve
l’expression
de
l’amour,
de
la
violence
poli:que.
Ils
vont
se
servir
de
la
langue
d’occident
pour
l’expression
lyrique.
Leur
sujet
de
prédilec:on
:
l’amour
courtois.
Les
troubadours
ont
assurés
les
pres:ges
liBéraires
des
langues
vernaculaires
face
au
la:n.
Les
vilains
avaient
leur
propre
liBérature
:
les
villancicos
(les
«
juglars
»
ou
jongleurs
jouaient
pour
les
vilains,
ils
sont
un
peu
comme
des
troubadours).
Les
caractéris:ques
sont
qu’ils
n’ont
que
2
ou
3
vers
avec
une
métrique
variable.
C’est
d’abord
la
liBérature
des
vilains,
une
poésie
cul:vée
qui
u:lise
les
trois
vers
du
villancicos
tradi:onnel
et
c’est
aussi
une
chanson
que
l’on
chante
à
l’occasion
d’une
fête
religieuse.
La
fabla
s’est
le
faite
de
faire
semblant
d’écrire
comme
avant.
Par
exemple
:
«
Le
Romancero
nuevo
»
on
les
écrits
en
imitant
la
forme
tradi:onnel
ainsi
que
la
façon
d’écrire
et
de
parler
du
Moyen
Age.
C’est
donc
de
la
«
fabla
».
C’est
le
diminu:f
de
romancero
avec
un
texte
contenant
moins
de
8
syllabes.
Présence
de
métaphore.
C’est
une
forma
par:culière
de
prose.
C’est
une
forme
brève
qui
doit
beaucoup
à
la
liBérature
périodique.
Costumbre
=
mœurs,
tradi:on
d’une
région
ou
d’un
pays.
Ce
genre
est
né
d’une
anecdote,
d’un
incident
dans
la
rue,
d’une
rencontre.
O n
représentait
donc
des
situa:ons
de
mœurs,
de
types
sociaux
car
le
but
était
de
faire
rire,
effet
comique
ou
piBoresque.
Ce
genre
a
aujourd’hui
disparu.
L’auteur
le
plus
célèbre
des
costumbrismos
est
Ramón
de
Mesonero
R omanos.
C’est
tout
d’abord
un
progrès
technique.
C’est
un
nouveau
genre
qui
met
en
scène
des
fééries,
de
la
magie.
Ca
a„re
beaucoup
de
public,
car
il
y
a
aussi
des
changements
de
décors,
des
appari:ons
et
dispari:ons
grâce
aux
trappes.
On
se
croyait
vraiment
dans
la
ville
grâce
aux
décors
superposés,
c’est
«
photographique
».
les
caractéris:ques
par
rapport
à
ce
nouveau
genre
sont
qu’il
y
a
des
autres
machines,
des
inven:ons
techniques
et
des
jeux
de
lumière
qui
permeBait
de
jouer
des
scènes
de
magie.
Le
cinéma
va
hériter
de
tous
ces
trucs
techniques.
Il
y
a
une
con:nuité
entre
les
«
comedias
magia
»
et
les
premiers
films
(même
au
niveau
théma:que).
C’est
un
livre
que
l’on
achète
la
première
semaine
de
janvier
et
où
l’on
trouve
des
pronos:cs
de
l’année,
des
conseils…
ils
ont
toujours
la
même
structure
:
dédicace,
prologue,
introduc:on,
4
pronos:cs
pour
l’année
(un
par
saison)
et
des
éphémérides
(anniversaire
commémora:fs)
et
conseils.
La
«
lyra
»
est
un
type
de
strophe.
Sa
forme
métrique
est
:
deux
formes
de
vers
(des
courts
et
des
longs),
des
vers
en
décasyllabes
et
heptasyllabes,
ce
sont
des
rimes
consonantes,
et
il
faut
essayer
de
comprendre
ce
que
l’auteur
voulait
faire
passer
dans
le
poème
pour
avoir
la
bonne
prononcia:on
(la
prononcia:on
est/a
un
rapport
avec
le
sens
!).
Quels sont les traits typiques des poèmes de la R enaissance ?
Il
apparaît
entre
1440-‐1550.
Il
s’adresse
à
un
autre
public
:
les
bourgeois.
Ce
n’est
pas
un
genre
populaire.
Il
n
y
a
pas
d’histoire.
C’est
juste
une
histoire
allégorique
<>
aux
romans
de
chevaleries.
Il
y
a
trois
éléments
typiques
:
1)
héroïne,
2)
pénitence
sen:mentale
:
l’homme
doit
montrer
qu’il
souffre
pour
mériter
l’amour
de
la
dame,
3)
conflit.
Juan
de
Segura
avec
«
Processo
de
carta
»
(1548)
fait
le
dernier
roman
sen:mentale
et
le
premier
roman
épistolaire
(qui
est
le
premier
roman
épistolaire
de
la
liBérature
européenne).
Le
scénario
se
passe
toujours
dans
l’Arcadie
=
terre
mythique
quia
un
rapport
avec
l’âge
d’or
(=âge
mythique).
C’est
un
monde
sans
propriété,
sans
travail,
sans
hivers,
on
peut
y
voir
des
aventures
sen:mentales.
C’est
un
monde
parfait,
idéal.
C’est
un
locus
amoenus
=
il
s’agit
d’un
topo
(un
sujet
typique
classique).
Le
lieu
est
aimable
et
présente
un
certain
nombre
de
caractéris:que
iden:que.
On
recherche
l’ombre
et
la
fraîcheur
propices
aux
dialogues
philosophiques.
Les
personnages
n’ont
qu’Les
personnages
n’ont
qu’à
chanter,
philosopher.
Le
lieu
est
caché.
Il
ne
doit
PAS
être
réaliste,
on
va
par
exemple
trouver
des
plantes
qui
n’existent
pas.
Le
locus
amoenus
va
être
interprété
différemment
suivant
les
auteurs.
Le
personnage
typique
est
le
berger
typique.
C’est
d’ailleurs
le
seul
personnage
que
l’on
retrouve
dans
ce
roman.
Sa
vie
est
une
vie
de
loisir.
Le
premier
roman
pastoral
espagnol
et
qui
est
le
roman
le
plus
célèbre
:
«
Los
siste
libros
de
D iana
»
(1558/1559).
La
chanson
de
geste
est
un
poème
narrant
les
faits
d’un
membre
laïque
de
l’aristocra:e,
des:né
à
un
public
dépassant
le
cercle
des
leBrés
et
est
objet
d’une
diffusion
principalement
orale.
En
Espagne,
il
n
y
a
que
2chansons
et
demi
de
geste
:
«Poema
de
moi
çid
»,
«
Las
mocedades
de
R odrigo
»
et
un
fragment
de
«
Cantar
de
R oncesvalles
».
C’est
une
œuvre
écrite
par
Fernando
de
Rojas.
Celes:na
est
une
entremeBeuse.
Elle
est
la
figure
principale
du
récit.
Elle
a
une
mauvaise
vie.
Son
nom
a
un
rapport
ironique
avec
le
ciel.
Il
lui
arrive
des
choses
bizarres.
Il
y
a
eu
plusieurs
versions.
La
deuxième
version
est
plus
longue
et
a
été
écrite
3ans
après
et
le
langage
est
plus
familier.
Les
livres
de
chevaleries
:
Les
livres
de
chevaleries
sont
à
cheval
sur
les
deux
époques,
les
deux
siècles.
Ce
sont
des
œuvres
hybrides,
il
n’y
a
pas
de
conscience
de
genre.
Dans
ces
livres,
tout
est
très
simple,
très
linéaire.
L’ac:on
suit
une
courbe.
On
a
hérité
de
toutes
ces
histoires.
(Harry
PoBer,
Don
QuichoBe
sont
des
livres
de
chevaleries).
L’apogée
des
romans
de
chevaleries
est
en
1550.
C’est
une
nouvelle
époque.
C’est
le
nom
donné
a
une
grandeur
économique
et
culturelle.
Il
y
a
beaucoup
de
représenta:on
symbolique.
La
défini:on
temporelle
du
siècle
d’or
est
assez
floue.
Elle
ne
commence
pas
avant
1492.
La
Renaissance
et
le
Baroque
font
par:e
de
ceBe
époque.
Le
Siglo
de
O ro
est
un
synonyme
de
la
R enaissance
espagnole.
L’humanisme :
Le plus grand représentant de l’Humanisme en E spagne est Alfonso de V aldès.
C’était
la
figure
mythologique
qui
faisait
passer
les
âmes
de
l’autre
coté
du
Styx
(=fleuve
des
enfers).
Il
faisait
ça
grâce
à
sa
barque.
Les
âmes
oublient
leurs
vies
quand
elles
arrivent
dans
l’autre
monde.
Seuls
les
hommes
simples
et
honnêtes
peuvent
passer.
La
cita:on
mythologique
est
u:lisée
pour
faire
une
cri:que
sociale.
(Dans
le
livre
de
Alfonso
de
Valdés).
C’est
un
mouvement
de
liBérature
qui
voulait
introduire
toutes
les
nouveautés
liBéraires
de
l’Europe.
(en
1918).
« Platero y yo » ?
C’est
écrit
par
Juan
R.
Jiménez.
C’est
de
la
prose
poé:que.
La
poésie
poursuit
un
idéal
de
simplicité,
dépouillé
d’ornements.
C’est
de
la
poésie
pure
(très
facile,
pas
de
métaphore,
trouver
le
nom
exacte
des
choses).
C’est
l’éloignement
du
modernisme.
C’est
le
fait
d’aller
du
cas
général
au
cas
par:culier.
C’est
un
genre
poé:que
très
répandu
dans
le
Moyen
Age.
La
Mort
venait
comme
un
cadavre
et
prenait
les
gens
au
milieu
de
leur
tâche.
C’était
une
façon
de
faire
une
énuméra:on
des
couches
sociales.
Ce
n’est
pas
un
café
mais
c’est
le
nom
donné
a
une
réunion
de
personne
dans
un
café.
La
plupart
des
avant-‐gardistes
espagnols
ont
fait
par:e
de
la
tertulia
un
jour
ou
l’autre.
Ca ne commence pas avant 1909 qui est la date de la traduc:on du manifeste du tourisme.
« Niebla »:
Ecrit
par
Miguel
de
Unamuno.
C’est
une
histoire
sen:mentale.
L’auteur
se
met
dans
le
roman.
C’est
un
jeu
liBéraire.
On
peut
percevoir
aussi
son
angoisse
religieuse
:
idée
d’être
un
personnage
inventé
par
quelqu’un
(par
Dieu).
Ana
a
le
caractère
roman:que
de
Bovary
de
Flaubert,
et
tout
comme
un
roman
de
Zola
(la
faute
de
l’abbé
Mouret)
ils
traitent
tout
de
la
sexualité
des
prêtres.
C’est
un
roman
épistolaire
écrit
par
J uan
V alera.
Le
récit
nous
parvient
comme
un
recueil
de
leBres.
Le
roman
s’intéresse
à
la
psychologie
des
personnages
et
parfois
ces
derniers
agissent
comme
dans
la
vie
réelle.
La
première
fois
que
ce
mot
apparait
c’est
dans
la
revue
espagnole
«
E l
Europeo
».
L’image
du
roman:sme
était
une
image
réac:onnaire,
extrêmement
conseratrice
dans
le
domaine
des
idées
poli:ques.
Le
problème
des
premiers
roman:ques
espagnols
c’est
qu’ils
sont
des
réac:onnaires.
Le roman:que espagnol par excellence est Mariano J osé de Larra qui va devenir un mythe.
« Juan José » ?
De
Joaquín
Dicenta.
Mise
en
scène
d’ouvriers
espagnols.
CeBe
pièce
a
été
comprise
comme
une
pièce
socialiste.
C’est
le
début
d’une
longue
série
de
théâtre
à
thèse
poli:que.
Le
contenu
n’est
pas
révolu:onnaire
en
soi
car
il
renvoie
à
la
morale
tradi:onnelle
(idée
d’honneur).
C’est
une
autre
façon
d’écrire
la
poésie
qui
fait
très
aBen:on
au
rythme.
S’il
manque
une
syllabe
au
début
d’un
vers,
c’est
normal
car
il
y
a
une
pause
à
la
fin
du
vers
du
dessus.
On
fait
une
pause
et
on
garde
le
rythme.
C’est
toujours
un
schéma
régulier
:
un
ictus
puis
2
syllabes.
Il
y
a
toujours
une
césure
qui
est
très
forte
et
qui
peut
parfois
compter
comme
une
syllabe.
Quels sont les traits typiques des poèmes de la R enaissance ?
(La culture de la R enaissance s’est développée autour de la religion).
A
par:r
de
1780,
les
entremeses
sont
remplacés
par
des
tonadillas,
ce
sont
des
chansons
courtes.
A
par:r
de
celle-‐ci,
un
nouveau
théâtre
se
développe.
O n
second
entracte
on
jouait
une
sainete
(=
forme
plus
élaborée
de
l’entremeses).
O n
développe
un
genre
de
cabaret.
« La Tribuna » :
C’est
le
premier
roman
écrit
sur
le
prolétariat,
c’est
l’histoire
de
femmes
qui
travaillent
dans
une
fabrique
de
tabac.
E crit
par
E milia
Pardo
B azán.