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Lo Everaert
Le cours
Lire essai sur la fiction : syllabus
Résumé sur le site
La dramaturgie de Lavandier (ne pas lire, imprimer le résumé du site)
Nom dʼutilisateur : fiction
Mdp : fiction09
Lʼexamen
Examen écrit
Harry Potter
Le premier récit :
Cʼest un réel hors de portée, seul Harry est
témoin de ce qui sʼest passé dans le
cimetière. Maugrey a besoin de Harry pour le
savoir.
Le récit peut être un événement.
Le deuxième récit :
Maugrey Fol Oeil est Barthy Croupton junior, le fils du ministre de la Magie.
Récit sous la contrainte dʼune drogue (serum de vérité)
Dumbledore :”La magie cʼest chouette mais la plus grande des magies cʼest raconter le récit”
Réalité-> compréhension->acceptation->guérison
Différents niveaux de vérité
Le double et lʼillusion
On est toujours frustré, on voudrait toujours que le réel soit conforme à nos rêves.
Le troisième récit
Sirius Black attend Harry dans le bureau et Dumbledore va exiger de Harry de raconter une fois
encore ce quʼil sʼest passé.
Dumbledore insiste.
Tentation de lʼoubli
Confrontation entre ce quʼon prévoit et ce qui se produit (Sirius)
Ne pas attendre pour raconter.
Le rapport à autrui se construit à travers les discours : “ Pour qui tu te prend?” les réponses nʼont
aucune importance. Ca nʼa aucune valeur. La vrai question : “ Pour qui tu me prends?”
La vérité est préférable au mensonge
Fidélité et mémoire: Sans discours il nʼy a pas de mémoire. Cʼest la fiction, le discours qui construit
la mémoire.
On est p-e manipulé, on croit Harry Potter mais p-e quʼon a tort et que Fudge a raison.
Le réel
Tout ce quʼon imagine est en lien avec le réel.
Le réel ne va pas de soi, il nʼest pas spécialement naturel.
On fait un tri continuellement.
Le réel est chaotique
2) Le réel est idiot. Idiot : unique. Le réel est idiot parce que ce qui est ne peut pas ne pas être. Et
ce qui est ne peut pas être autrement.
Le réel correspond très rarement a son désir. Dʼoù la tentation fréquente dʼimaginer un meilleur
réel.
2 types de romancier
- Roman familial du névrosé -> la névrose : tous les petits tracas, complexes que lʼon traine... On
est tous passé par là
- Lʼenfant trouvé
- Un bâtard réaliste
Pour Marthe Robert il y a deux façons dʼécrire un roman, celle de lʼenfant trouvé et celle du batard
réaliste (affronter la réalité pour tenter de la changer et dʼen faire ce que lʼon veut)
Lʼévénement : Un fait, quelque chose qui se passe, qui mʼimplique dans un concept spatio-
temporel que lʼêtre humain est le seul a pouvoir déterminer.
Exemple: un arbre qui tombe dans la forest est un fait, si un être humain est impliqué dʼune
manière ou dʼune autre cʼest un événement.
Exemple: Je me promène dans un couloir et jʼarrive devant une porte qui est fermée a clé.
Raconter ...
2- Le mot : ce nʼest pas encore la phrase. Un bête mot peut être mal interprété et avoir de grâve
conséquences.
3- Le discours : cʼest le fait dʼarticuler les images et les mots dans un discours et dont la fonction
sera de transmettre un événement à quelquʼun qui ne lʼa pas vécu.
La question du mal de lʼinimaginable à lʼintransmissible
Des expériences douloureuses, traumatiques représentent lʼensemble du discours quʼon aura. On
dit souvent que les gens heureux nʼont pas dʼhistoire. Dans les contes, toute lʼhistoire est faite
dʼévénements mauvais mais la fin se termine en une ligne : ils vécurent heureux et eurent
beaucoup dʼenfants. On ne le raconte pas parce quʼon sʼen fout!
3 phase de refus Situation : Jules avec qui on a passé la soirée hier est mort
Lʼinimaginable : “ Jules nʼest pas mort”
Lʼindicible : Ce nʼest pas possible dʼimaginer ca.-> Piétinement
Lʼintransmissible : Je peux pas transmettre ca. “ ceux qui nʼont pas vécu vous ne pouvez pas
comprendre” “je ne peux pas vous raconter parce que ca dépasse lʼimagination” cʼest faux !
La question du mal
Récit et mémoire
La structure de base
- Personnage
- Objectifs
- Obstacles
Conflits et émotions
Tout drame recèle un conflit par rapport
- au protagoniste
- au spectateur
Le conflit = le spectaculaire
Le conflit = facteur dʼidentification
Le confit = moyen de connaissance de lʼhumain.
=> Préférer le conflit psychologique.
Mécanisme du conflit
Personnage - objectif - obstacle - conflit - émotion : recette pour faire un film qui marche
Protagoniste et objectifs
Protagoniste :
- Le personnage qui vit le plus de conflit
- Celui avec lequel on sʼidentifie le plus
- Vecteur essentiel entre lʼauteur et le spectateur
- Souvent le personnage central ou titre (pas toujours : ex : Salieri dans Amadeus)
- 1 seul protagoniste et 1 seul objectif principal
- Parfois “groupe protagoniste”
- Ceci répond à lʼunité dʼaction et de temps et au besoin dʼordre.
Déterminer lʼobjectif
-Peut être inconscient pour le protagoniste mais ...
Doit être :
- Bien choisi
- Précis
- Concret
Autres notions
- Lʼenjeu : ce quʼon peut perdre ou gagner
- Sympathique ou antipathique ( le public préfère les objectifs sympathique!)
- Objectifs locaux, secondaire et moyens
- Objectifs de substitution
Lʼart et la fiction
Lʼarticulation du réel à lʼêtre
Astérix et le chaudron magique
Lʼobjectif : 4 conditions
- Connu ou perçu rapidement par le spectateur
- Motivé (enjeu)
- Difficile a atteindre mais pas trop
- Intensément désiré par le protagoniste.
Classification originelle
Classification relationnelle
3 types de relations conflictuelles :
- Avec soi-même (= +- interne)
- Avec autrui (= +- externe dʼorigine interne)
3 actes
Annonce ou téléphone ?
Lʼironie dramatique
Amadeus
Ironie dramatique : Mozart demande le pardon a Salieri qui lui a pour objectif sa mort.
Grimm
•
Prologue
•
Description de caractère
Différences :
•
Vision négative / vision positive
•
Le prince charmant : grande différence entre les deux que Disney apporte au conte.
•
Blanche-Neige au bord du puit fait des vœux autour du puit (et cʼest ce quʼelle lui
proposera en lui offrant la pomme).
4. Lʼordre au chasseur
Ce qui change entre les deux cʼest lʼattitude du chasseur. Dans le conte il reste indifférent à la
demande de la reine alors que dans Disney il a un mouvement de recul. Ensuite la marâtre lʼoblige
à le faire. Dans le conte elle demande quʼil lui rapporte le poumon et le foi et dans Disney elle
demande de lui ramener le cœur.
•
Lʼabandon oedipien
Différences :
•
Lʼattitude du chasseur : dans Disney cʼest le chasseur qui ne peut pas le faire. Dans le
conte cʼest le Blanche-Neige qui le supplie. Le couteau est un symbole phalique, le
chasseur veut posséder Blanche-Neige mais elle nʼest pas encore sexuellement mature
donc il la laisse partir. Dans Disney il y a un oiseau qui est tombé du nid et elle le remet
dans le nid. Cʼest une illustration de Blanche-Neige sauf que, elle, personne ne la remettra
dans le nid. Dans le film la reine va mettre le cœur au frais dans un coffre et ne va pas le
manger.
•
Approfondissement des personnages.
•
Découverte de la maison
Différences :
•
qui trouve la maison
•
la fée du logis
Dans le conte initial la maison nʼest absolument pas un todis. Et ici blanche neige devient femme
de ménage avec lʼespoire de pouvoir rester. Dans le conte original elle entre dans la maison, le
diner est prêt, elle en prend un peu chez chacun (ce nʼest pas de nourriture dont on parle ici),
ensuite elle essaye les 7 lits et elle fini par sʼendormir dans le 7ème qui lui convient parfaitement.
•
Les nains
Ici il y a une bonne illustration dʼune adaptation cinématographique dʼune
fiction. Ici il faut ajouter des scènes de remplissage qui sont construites à
partir de rien. Il y a ici une personnification. Dans Disney les nains sont
personnifiés alors que chez Grimm les nains nʼont pas dʼidentité.
Pourquoi des nains ? Il y avait à lʼépoque dans le sud de lʼItalie une
légende sur les fgens qui travaillaient dans les mines. On disait
également que lorsquʼune mine produisait moins il fallait faire venir une
jeune fille vierge afin de relancer la mine.
•
Le retour des nains
Dans le conte de Grimm, la découverte de blanche neige par les nains est assez rapide. Ils
constatent que quelquʼun est venu, ils la découvrent dans le lit. Le septième se voyant privé de
sont lit il décide de dormir avec ses frère une heure avec chacun de ses frères (encore de la
consomation partielle).
Chez Disney il y a le comique de situation et une belle illustration de la fiction et du réel. On envoit
simplet parce quʼil ne parle pas et toute la construction du discours. Simplet monte mais ne voit
pas grand chose, il voit juste que « ça » dort. Ils vont tous faire la construction dʼun récit avec un
monstre cracheur de feu qui dort.
•
Rencontre et présentations
Dans Grimm on se fou de savoir qui elle est, on lui fais un offre pour quʼelle reste. Chez Disney ils
arrivent au pied du lit de blanche neige, ils la découvrent et ils lʼidentifient directement à une jeune
fille. Elle a un geste extraordinaire quand elle découvre les nains, elle se couvre la poitrine dans un
geste de pudeur. Grincheux est beaucoup plus averti que les autres, il sait ce quʼest une femme et
il sait quʼen plus elle est recherchée par la reine. Les autres ont la langue pendante devant cette
gentille Blanche Neige. Ici cʼest elle qui négocie son embauche. Elle les convainc, elle leur
propose de faire le ménage, et la cuisine (consommation sexuelle). Et le plat qui les attire les plus
est la tarte aux prunes. La prune dans les chansons grivoises illustre le sexe de la femme.
La gestion du temps nʼest pas la même. Chez Disney cela se passe assez vite, elle se perd
pendant la nuit et le lendemain soir ils la découvrent chez eux. Chez Grimm ils la découvrent au
matin.
•
Tentatives infructueuses
Différences :
•
absence chez Disney
•
remplacée par la scène du bain
Première foi la marâtre essaye de lʼétrangler avec un lacet, ensuite il y a le peigne empoisonné.
Les objets utilisés par la marâtre sont intéressants. Ce sont deux objets de la féminité, de la
coquetterie. Mais elle manque de mourir à chaque foi et donc on peut dire quʼelle nʼest pas mûre
sexuellement, elle ne peut pas accéder à la maturité. Et cette double scène est remplacée chez
Disney par la scène du bain des nains.
•
La pomme empoisonnée
Différences ;
•
absence de répétitions
•
magie noire pour se transformer
Couleurs de blanche neige : blanc, rouge, noir. La pomme est blanche est rouge et la mort cʼest le
noir. Chez Grimm elle ne perd pas de temps pour se transformer en vieille dame. La pomme
représente le fruit défendu du jardin dʼEden.
La transformation est paradoxale, pour être la plus belle, elle doit devenir la plus laide. Dans les
ingrédients quʼelle utilise il y a les trois couleurs. Avec aussi chez elle beaucoup dʼallusion au
désir : la passion, la tempête. Le grimoire dit que cʼest un SOMMEIL de mort. Ici cʼest le miroir qui
lui annonce quʼil sʼagit dʼun cœur de biche. Ici elle nʼa pas mangé le cœur.
Pour ne pas dormir près de blanche neige, chez Disney ils font tout pour ne pas dormir avec
blanche neige.
•
La reine
Encore une séquence qui nʼest pas dans le conte de Grimm. Il y a encore ce
paradoxe quand elle dit « je serai la plus belle » alors quʼelle est hideuse. Le
rouge = la pomme, le noir = le corbeau, le blanc = blanche neige et les
cheveux de la vieille.
Ici on parle dʼun antidote, un troisième conte vient parasiter lʼhistoire : la belle
au bois dormant. La vieille veut que blanche neige soit enterrée vivant, mise
en abîme lorsque la vieille dit ça en descendant à la cave.
Quand elle est dans la barque cela symbolise la mort. La traversée du Styx.
•
lʼempoisonnement
Différence :
•
arguments pour faire manger la pomme
•
la prophétie deviendra réalité
•
mort immédiate de la reine
Chez Disney, blanche neige, emportée par le désir, en croque un bout. Chez Grimm la reine
mange le coté blanc (virginité) et blanche neige le coté rouge (la passion). Dans Disney cʼest la
première foi quʼelle voit la vieille. Et justement ici elle fait une tarte aux prunes (sexe de la femme)
pour Grincheux (elle se dit que finalement…). Ici Blanche Neige est vraiment gourde. La vieille
ajoute le vœu, si elle mange la pomme, le vœu se réalisera. Elle souhaite vivre heureuse dans le
château du prince. La prophétie crée ce quʼelle annonce mais pas de la manière donc elle sʼy
attend. Elle va devoir mourir pour que cela se réalise.
Les nains comprennent ce qui se passe et le plus preux chevalier est Grincheux. Le forfait de la
reine réussi, Blanche Neige tombe raide morte. Les vautours on les trois couleurs. Les vautours
nʼont aucun état dʼâme et à défaut de manger Blanche Neige ils mangeront la vieille qui meurt
immédiatement suite à la poursuite avec les nains.
•
Mort et résurrection
Différence ;
•
« un » prince ou « le » prince
•
mode de résurrection
Chez Grimm le prince veut emporter la cadavre de blanche neige (nécrophile ?). Difficile de
mettre ça en scène pour Disney. Chez Grimm il y a aussi une indifférenciation des nains. Ce qui
est important bien entendu cʼest la fin. Il faut du temps aux choses et enfin Blanche Neige accède
à la maturité sexuelle, elle peut partir avec lui et faire ce quʼon fait en couple. Chez Grimm le conte
nʼest pas tout à fait fini.
La sexualité est en arrière fond de tous les contes : témoigne de la part la plus animal en nous.
La peur la plus viscérale dans les contes cʼest la peur de la dévoration (le loup qui dévore le
personnage)
La peur dʼêtre mangé.
La mort est toujours lié a la sexualité : petite mort : jouissance.
Dans le désir : il y a la négation de lʼautre. A un moment lʼautre ne devient plus quʼun objet.
Dans son écriture Angela joue avec cette violence là.
Les couleurs
Lʼenfant adopté
- Premières versions
- Oedipe et inceste
- Conte pour enfant, conte pour adulte
- Omnipotence du désir des mâles
Vêtements et nudité
La rose
La jeune fille est un objet passif du désir. Elle est tuée par le désir. Une fois que le désir est
assouvi, elle peut disparaître, elle peut fondre et on a plus besoin dʼelle.
Victoire de la comtesse
Le rêve
Fantasme, désirs et peurs ou la fiction à la portée de tous.
Cela a toujours intrigué lʼhumain. Quʼest ce quʼil se passe dans notre tête lorsque lʼon perd le
contrôle de la conscience. Pq rêvons nous de certaines choses ?
- Expérience à la fois universelle et singulière (car nos rêves nʼappartiennent quʼà nous)
- Apparente absurdité de ce qui est raconté
On rêve toutes les nuits mais le plus souvent on ne se souvient pas.
Rêve et mythe
- “Il(s)” parle(nt)
- La forme type du récit avec narrateur et récepteurs absents
- Le rêve comme la folie attestent les pouvoirs cosmologiques présentés dans le mythe et la
personnifiés par les sages
- Les rêves des sages signifient, au contraire de ceux des gens ordinaires
- 2 interprétations :
- Symbolique (le rêve est un tout)
- Déchiffrement (on ne reprend que des éléments)
Discours de savoir
Non-discours : Dyonisos
Lʼinterprétation freudienne
Nécessaire interprétation
Le rêve, symptôme
Mécanisme
- Le reste diurne
- Le déplacement
- La condensation
- La figuration (prise en considération de la figurabilité) : cʼest quand on raconte notre rêve et on va
le structurer, lui donner une forme particulière.
Le titre (1925)
Schnitzler et le rêve
- Liens épistolaires avec Freud et lecture de ses essais mais ne se rencontrent pas
- Sensibilité aux rêves - les retranscrit et sʼen sert.
Principaux éléments
- Protagoniste : Fridolin / Bill (dans le film)
- Objectif dramatique : se venger de lʼexposé sincère par sa femme, de ses désirs
- Objectif thématique : consolider leur amour
- Obstacles internes : son orgueil et sa fatuité (: la suffisance) ; ses lâchetés
- Obstacles externes : la confusion entre le rêve et la réalité : des cercles secrets impénétrables.
Le pitch
Fridolin, un jeune médecin à succès et sa jolie femme Albertine se livrent a des confidences sur
leurs désirs cachés. Blessé dans son orgueil , Fridolin décide de se venger en trompant sa femme
pour pouvoir lui raconter ses aventures par après.
Du livre au film
Bill : egocentrisme absolu “look at me” “open your eyes” a la droguée/prostituée de luxe de Ziegler.
Ziegler nʼexiste pas dans la nouvelle.
Lendemain de la soirée : ils reviennent chez eux et font lʼamour (on voit a travers le miroir)
La journée : Bill sʼoccupe de ses patients et Alice sʼoccupe de sa fille et elle sʼapprête : son statut
cʼest dʼêtre belle. Et elle apprend a sa fille à faire la même chose.
On rentre dans le rêve (page 77-81) => Bill perd le lien avec la réalité.
Irresponsabilité quʼoffre le rêve.
Kubrik -> Il est minuit 10 : on passe au délà du milieu du rêve
Alice sʼemmerde dans sa cuisine. Cliché complet : la femme qui attend au foyer, mange des
biscuits, mange des biscuits et son mari aux putes.
La pute sʼappelle Domino.
Scène de lʼorgie : carnavalesque dans la nouvelle et dans le film cʼest une scène dʼun ennui
profond, tout est toc : chateau ou tout pue le fric.
On commence par une scène de rituel pseudo
religieux.
Scène de sexe qui sont très machinales, on est dans
un musée de cire. Cʼest une danse (ce sont des
danseurs dans les scènes de sexe)
Il nʼy a aucune expression et on entend rien, la
musique domine. On a lʼimpression dʼêtre dans un
rêve.
On est dans lʼimposture complète.
Dans la nouvelle on est dans la tête des gens. Dans
le film tout est dans la distance.
Bill dit : Venez avec moi : cʼest la phrase que Alice dit
“si il mʼavait dit “venez avec moi, je lʼaurais suivi”
donc il y a un miroir.
Comment est-il reconnu? Cʼest le seul qui vient en taxi et cʼest le seul qui a loué un costume
(souche de location avec son nom dans sa veste)
Partouze imaginaire dʼAlice : on est dans le miroir de ce que lui vient de vivre dans la soirée.
La nudité, la gène.
Cʼest le miroir parfait. Très troublant pour Bill. Sauf que lui nʼa rien fait et elle sʼen est “farci” un
paquet.
Elle raconte, elle parle directement sans prendre de précaution. Lui ne dit rien.
Scène miroir qui refait tout le parcours de la veille : il cherche a revoir, la scène de lʼorgie, la
prostituée, la fille du magasin, ...
Page 146-147
Pour retrouver nightingale : il ment, il dit quʼil doit lui donner des analyses.
Il se fait draguer par un mec (à lʼhotel) : il touche le fond.
Bill : lʼaddition
Maddie meurt. Mis à mort du désir. Confrontation au cadavre -> peur de la mort
La nudité est importante dʼun point de vue sociologique. La répulsion au plus bas de lʼéchelle.
Bill reste menteur, il arrive et dit quʼil à trouvé la soirée extraordinaire alors quʼils se sont plutôt
ennuyé et il reste menteur en faisant semblant de pas comprendre de quoi Ziegler lui parle.
Ziegler (riche homme -> a organisé la grosse soirée) et Bill ont vécu les même événements mais
où est la vérité ?
Ziegler propose une histoire, il explique ce quʼil sʼest passé : suppose que tout ca cʼétait du
théâtre, une mascarade, du bluff => une fiction
Je vais te donner une explication : “on tʼa fais peur pour que tu ne remettes plus jamais ton nez
dans ce genre dʼaffaire”.
Ziegler dit : “pour être tout a fait franc, arrêtons les conneries” => attention il faut être critique
quand on insiste tellement sur la franchise -> louche.
Quand Bill rentre dans lʼappartement il éteint le sapin de Noël : signe que tout est fini.
DIA
Conclusion:
La différence essentielle reside dans le transfert du psychologique au sociologique.
Ziegler en sait beaucoup trop pour quelquʼun qui supposé être parfaitement honnête. Il construit un
récit pour sauvegarder les apparences sociales.
But : apaiser la conscience
Dans la nouvelle : conscience psychologique : il faut mettre un terme à ce delire qui repose sur un
besoin psychologique : des fantasme, il veut tromper sa femme parce que sa femme a avoué
quʼelle avait failli le tromper.
Dans le film cʼest une conscience de classe social qui est enjeux !
Ziegler ajoute la menace qui nʼest pas dans la nouvelle. La menace arrive aussi petit à petit avec
la musique.
Ziegler : “La vie continue jusquʼau moment où elle sʼarrête”
Sociologie
DIA
DIA
Ziegler : ”tu nʼas pas idée des gens qui étaient là, je ne te le dirais pas mais si tu le savais tu
dormirais mal”
Ce sont des gens amoraux (: ne pas avoir de moral)
Ils nʼont plus grand chose pour sʼamuser. Ils en ont besoin pour sʼémoustiller un petit peu. Ils sont
indifférent aux transgressions. Lʼinfidélité est la plus petite des transgressions pour eux. (cf : Le bal
de Ziegler : Alice danse avec un homme qui lui propose lʼadultère comme si ce nʼétait rien)
Lʼinfidélité est la première étape, la 2e est le meurtre (quʼil soit direct ou indirect).
Scène du miroir : vous êtes venu voir ce film parce que vous pensiez que cʼest un film de cul
(critiques de lʼépoque) => sale coup au public de la part de Kubrick.
Film qui raconte lʼhistoire dʼun meurtre et non une histoire de sexe.
DIA
Ziegler et ses amis sont très cultivé mais ca ne change rien au fait que ces gens sont des
crapules.
Ce sont des gens qui ont de lʼargent de manière totalement disproportionné (des milliards de
dollars) et ils ont la sensation de pouvoir tout acheter => plus de limite, on peut tout acheter càd
acheter aussi des êtres humains (le plus souvent des femmes). Ce ne sont plus des individus mais
des marchandises. (cf esclaves)
Alice est à la fois une pute et une épouse et elle est présente à travers toutes les autres femmes
du film.
Exemple :
Mandie (la prostituée) : à vécu lʼorgie de sexe dont Alice a rêvé (après quʼelle se soit sacrifié pour
Bill).
Alice est un pur objet sexuel. Quʼelle ai tenu une gallerie dʼart nʼy change rien.
Elle apprend à sa fille à faire exactement la même chose => apprendre à se faire désirable, se
maquiller, choisir son mari, etc.
Leçon de calcul : choisir celui qui à le plus dʼargent.
DIA
Il nʼy a pas que Alice qui est réduite à un statut dʼobjet, il nʼempêche que Bill est un inférieur. Cʼest
un laquet.
Effectivement il a ses inférieurs: une pute, une femme, une fille, une babysitter (dont il oublie le
nom). Cʼest un plouc : il vient en taxi, il loue un costume, etc.
Il a des pudeurs de jeune vierge : “non on ne mʼachète pas” Ziegler propose de lui offrir une caisse
de whisky 25 ans dʼâge. Paradoxe car il se fait acheter depuis le début.
DIA
La scène finale
Il y a deux masque dans le lit conjugal dʼAlice et Bill.
Dans la nouvelle cʼest Albertine qui a retrouvé le masque et qui lʼa mis sur le lit à côté dʼelle, ici
cʼest beaucoup moins sur. Ca peut être aussi un dernier avertissement de la part de Ziegler.
“On sait tout et on peut tout faire, on peut même venir dans ta chambre déposer quelque chose à
côté de ta femme”
Si dans la nouvelle ca peut être une manière de dire que tout nʼa été quʼun rêve et quʼil nʼa jamais
quitté le lit, dans le film la menace est beaucoup plus explicite et quand il se met à pleurer cʼest a
la fois la honte mais aussi la peur . “On pourrait toucher à ma famille”
La dernière scène nʼest pas vraiment présente dans le livre. Albertine sourit dans la nouvelle et
Alice pleurt dans le film.
Dans le centre commercial => on revit tout le chemin de Bill.
La poussette : la poussette se retrouve dans le hall chez domino
Ours en peluche : sur le lit de la prostituée
La barbie : la femme objet : Alice
The magic cercle : Reference à la céremonie
DIA
Alice à Bill : “On a eu de la chance” => on a échappé a la mort comme Mandie. Ca aurait pu être
pire.
DIA