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GEJ8 C20

Des lois du Seigneur

1 Ils répondirent tous : « Seigneur et Maître, tout, de toute éternité, est Ton œuvre, et
le mérite en revient à Toi seul ! En tout temps et en toute chose, nous ne sommes rien
comparés à Toi ! Ton amour et Ta grâce seuls nous ont fait exister et veulent encore faire de
nous Tes enfants semblables à Toi ; nous sommes donc nous-mêmes en tout point Ton œuvre,
et c'est à Toi seul que revient le mérite de notre perfection ! O Seigneur et Maître, ne nous
abandonne jamais ; car sans Toi, nous ne sommes rien de rien ! Que saurions-nous par nous-
mêmes de toutes les choses spirituelles, de Toi et de Ta volonté toute-puissante ? Et nos
lointains descendants eux aussi Te devront tout, si, comme il est possible, ils comprennent
encore tout cela et conservent la pureté de notre foi. Mais Tu sauras bien, Seigneur et Maître,
veiller à ce qu'ils ne s'éloignent pas trop de la clarté qui nous illumine à présent ! »
2. Je dis : « A l'avenir comme jusqu'ici, le soin en sera confié aux ouvriers de Mon
champ et de Ma vigne ; et tout dépendra beaucoup de l'usage, bon ou mauvais, que vous ferez
de Ma volonté. Aussi, quand J'aurai quitté ce corps, prenez bien garde à ne pas laisser la
discorde surgir entre vous ; car, en vérité, elle serait mère de l'Antéchrist sur cette terre ! Je
vous dis cela par avance afin que vous vous en préserviez. Et vous le ferez sans doute - mais
quant à savoir si vos disciples successifs le feront aussi, c'est une autre question, parce que
leur libre arbitre doit être respecté tout autant que le vôtre.
3. Ma doctrine vous donne la plus grande liberté, et c'est pourquoi elle ne peut être
proclamée par le glaive et dans les sinistres chaînes de l'esclavage ; car ce qui peut et doit
donner aux hommes la liberté suprême doit aussi être reconnu et accepté par lui en toute
liberté. Et, de même que Je vous aurai donné tout cela pour rien, vous devrez le donner pour
rien à ceux qui voudront le recevoir de vous.
4. Ainsi, Je n'ai jamais usé de contrainte envers un seul d'entre vous, mais vous ai
appelés en disant : Que celui qui le veut vienne, entende, voie et Me suive ! Et, étant
parfaitement libres, vous l'avez fait de votre plein gré. Continuez d'agir ainsi en Mon nom, et
vous ferez bonne route !
5. Mais celui qui voudra en faire une contrainte ne sera pas Mon disciple, et son
chemin sera semé d'obstacles et d'épines. Vous tous, prenez exemple sur Moi ! Que Me
coûterait-il de contraindre en un instant tous les hommes de la terre, par Ma toute-puissance, à
embrasser Ma doctrine et à suivre Ma volonté, de même que Je peux dicter exactement à
toutes les autres créatures le chemin que Je veux qu'elles suivent ? Mais quelle liberté morale
ont-elles pour connaître le vrai bonheur de se déterminer elles-mêmes ? Je vous le dis
absolument aucune !
6. Car une intelligence restreinte, qu'une étincelle de Ma volonté en elle peut
contraindre à agir, est assurément bien autre chose qu'une conscience que rien ne limite dans
aucun domaine, alliée à une raison lucide, à un jugement éclairé, et en outre à une volonté
absolument libre à laquelle Je n'ai jamais dicté Mes commandements et Mes conseils
paternels sous la contrainte, mais uniquement sous la forme libre du devoir* ! Car les
commandements que J'ai donnés aux hommes n'ont jamais été des lois, mais des conseils
dictés par Mon amour et Ma sagesse éternels, et ce n'est qu'ensuite que les hommes ont cru
M'honorer davantage en faisant de ces conseils des lois difficiles à observer, dont ils ont
sanctionné la transgression par des châtiments temporels et éternels.
7. Moïse lui-même, et d'autres après lui, a beaucoup fait pour inspirer aux Juifs un plus
grand respect de la volonté révélée de Dieu. Mais les Pharisiens actuels ont atteint en cela le
summum non seulement de la bêtise, mais de la méchanceté qui en résulte nécessairement. Si
la cause des Juifs est aujourd'hui si compromise, c'est la conséquence inévitable de la
transformation en lois contraignantes de Mes conseils donnés en toute liberté. Comment la
nécessité pourrait-elle se concilier avec le libre arbitre, et avec un jugement également libre,
que rien ne doit borner ?
8. Avec son libre arbitre, l'homme admettra certes volontiers, comme une grâce d'en
haut accueillie avec gratitude, que l'on éclaire son jugement ; mais sa volonté et son cœur
maudiront toujours la contrainte. C'est pourquoi tout homme soumis à une loi contraignante
est pour ainsi dire sous l'effet d'un jugement permanent qui est une sorte de malédiction.
9. Ainsi, ceux qui donneront aux hommes en Mon nom des lois contraignantes leur
infligeront le joug et le fardeau de la malédiction en place de Ma bénédiction, et ils en feront
de nouveau les esclaves du péché et du jugement.
10. Aussi, quand vous répandrez au loin Mes commandements, veillez avant tout à ne
pas imposer aux hommes un nouveau joug lourd à porter, mais au contraire à les délivrer de
l'ancien !
11. Quand les hommes reconnaîtront et comprendront librement la lumineuse vérité de
Ma doctrine et de Ma très bonne volonté paternelle, ils s'en feront d'eux-mêmes
volontairement une loi de nécessité librement consentie à laquelle ils se conformeront, et cela
seul pourra contribuer au vrai salut de leur âme, mais jamais, ou très difficilement, une loi
imposée, d'abord parce que soumettre le libre arbitre à une loi est contraire à Mon ordonnance
et ne fait que rendre l'homme plus ignorant au lieu de l'éclairer, ensuite parce que ceux qui
dictent une telle loi usurpent une autorité supérieure qu'ils accaparent, deviennent rapidement
fiers, orgueilleux et tyranniques et, en vertu de l'autorité divine qu'ils se sont arrogée et devant
laquelle les fidèles doivent trembler plus que devant Dieu même, ajoutent aux règles déclarées
purement divines leurs propres mauvais préceptes, qu'ils prétendent être une volonté divine
nouvellement révélée et qu'ils font observer bien plus rigoureusement que les commandement
purement divins.
12. Viennent alors la superstition et l'idolâtrie, la haine et la persécution des dissidents,
les meurtres et les guerres dévastatrices. Dans leur ignorance, les hommes justifient cela par
toutes sortes d'absurdités, au point qu'ils finissent par croire qu'ils rendent à Dieu un service
agréable en commettant les pires iniquités contre ceux qui ne partagent pas leurs croyances. Et
la faute en revient uniquement à ceux qui ont dicté ces lois contraignantes !
13. Mais cela leur vaudra assurément les premières places, et sous la contrainte la plus
inflexible, dans cet enfer dont ils auront été les serviteurs zélés : car dans Mon ciel règne seule
une suprême liberté, et de là l'harmonie suprême rendue possible par l'amour pur et par la
suprême sagesse.
14. A présent que Je vous ai bien montré et clairement expliqué tout cela, vous savez
ce que vous aurez à faire librement, sans la moindre contrainte intérieure, quand vous
propagerez Mon évangile. Si l'un de vous ou de vos disciples veut agir autrement, il sera mis
en garde, mais pour autant, Je ne le contraindrai pas intérieurement. Mais les hommes de bien
reconnaîtront bien vite, à ses mauvais fruits, ce qu'est vraiment un tel disciple.
15. Cependant, vous ne devez pas croire qu'en vous disant cela, J'abolis la loi , donnée
à Moïse ; au contraire, c'est la même loi que Je vous restitue dans sa pureté originelle, et Je
n'abolis que l'ancienne contrainte, devenue caduque, pour vous rendre la liberté première :
c'est précisément en cela que consiste essentiellement l’œuvre de rédemption de vos âmes que
Je délivre du joug cruel du jugement et du vrai Satan, le prince bien connu de la nuit et des
ténèbres, afin que vous n'ayez plus jamais à être soumis en Mon nom à aucune loi
contraignante.
16. Et faites en Mon nom à vos frères ce que Je fais à présent en vous rendant de Moi-
même toute votre liberté. Baptisez-les au nom de Mon amour éternel, qui est le Père, du
Verbe, qui est le Fils incarné du Père, et de Son esprit de toute vérité, et effacez par là en eux
le vieux mal originel, qui est l'aspect contraignant de la loi, dont vous savez à présent qu'il
faut le condamner. - Et maintenant, dites-Moi tous si vous avez compris cela. »

GEJ8 C21
Agricola demande des directives pour l'éducation de la jeunesse

1. Tous répondirent par l'affirmative ; cependant, Agricola s'avança vers Moi en disant
: « Seigneur et Maître, à présent, je reconnais aussi au fond de moi la très pure vérité divine de
Tes propos lumineux, et je comprends que cette contrainte à jamais maudissable de la loi est
l’œuvre de l'aveuglement humain, qui prive fatalement l'homme de toute lumière supérieure,
parce qu'il bouche toutes les sources par lesquelles la pure lumière spirituelle des cieux
pourrait se déverser en lui, et pousse ainsi son âme avec une force irrésistible dans la matière
ignorante qui l'oppresse. Mais aujourd'hui, ce mal suprême est devenu si grand qu'il sera
difficile de jamais le faire disparaître tout à fait de la surface de la terre !
2. Prenons par exemple l'attirail de nos lois romaines, que plus de huit cent mille
guerriers ignorants et brutaux et un nombre tout aussi grand de prêtres païens aveugles à
l'autorité sans limites font rigoureusement observer, en fidèles chiens de garde. Même avec la
meilleure volonté, la plus grande intelligence et la plus grande énergie du monde, les forces
humaines sont autant dire impuissantes à briser cet obstacle funeste pour l'âme.
3. Je ne parle là que de l'État romain, connu comme le plus civilisé à ce jour, et non
des autres empires, où les hommes ne se distinguent guère des bêtes sauvages. Mais si l'on se
heurte déjà chez nous, Romains, à des difficultés jusqu'ici insurmontables, que pourra-t-on
faire avec des peuples tout à fait barbares ?
4. Bien sûr, des individus comme moi et sans doute quelques autres accepteront
l'entreprise avec joie : mais, quand des communautés commenceront à se constituer dans cette
pure connaissance spirituelle, les prêtres en appelleront à l'empereur et le tourmenteront
jusqu'à ce qu'il accepte de tirer l'épée contre ces communautés. C'est alors que les crochets et
les chaînes d'airain de l'ancienne loi se refermeront pour de bon sur les malheureux peuples.
Alors, malheur à qui osera encore répandre Ta doctrine parmi les hommes, d'où qu'ils soient !
5. Je dois encore mentionner une question qui me paraît d'une grande importance, à
savoir l'éducation de la jeunesse depuis le berceau. Déjà, des milliers de milliers d'enfants sont
complètement gâtés, que ce soit par l'amour insensé des parents, ou au contraire par leur
pouvoir tyrannique et leur aveuglement en toute chose. De plus, pour ceux que l'on nomme
gens de bien, il y a dans les villes des écoles où les enfants apprennent certes à lire, à écrire et
compter, mais où, en matière spirituelle, tout ce qu'ils entendent relève de la plus noire
superstition.
6. Je le demande, premièrement, comment s'y prendra-t-on pour expliquer et faire
entendre aux parents comment ils doivent éduquer leurs enfants à la maison ? Et, si l'on
parvient à atteindre ce premier résultat, comment faire ensuite pour organiser les écoles
publiques en sorte qu'elles apportent véritablement aux hommes le salut de leurs âmes selon
Ta doctrine ? Seigneur et Maître, autant Tes conseils sont en soi extraordinairement bons et
véridiques, et le seraient encore davantage s'ils étaient vraiment mis en pratique par le plus
grand nombre, autant il paraît quasiment impossible que les hommes se convertissent dans des
proportions conséquentes par des voies entièrement naturelles. Pour cela, il faudra bien que
Ta toute-puissance intervienne largement et avec suffisamment d'évidence, car si les hommes
demeurent tels qu'ils sont aujourd'hui, on n'en tirera rien jusqu'à la fin des temps.
7. Je ne suis certes pas prophète, mais mes fonctions politiques m'ont donné une
grande expérience, et, connaissant la machine de l'État et les peuples, je puis pronostiquer à
coup sûr comment cette cause sera reçue et ce qui en résultera si on la fait connaître par des
moyens humains ordinaires.
8. Aussi, en plus de la vraie doctrine très purement spirituelle dont je suis désormais
tout imbu moi-même, comme assurément, dans l'avenir, toute ma maison, indique-nous des
voies sûres pour la faire connaître avec succès, malgré notre faiblesse humaine, à une
humanité si nombreuse. Car sans cela, les hommes, à peu d'exceptions près, resteront jusqu'à
la fin des temps terrestres ce qu'ils sont à présent : rien d'autre que des animaux pourvus d'un
peu de raison et d'intelligence matérielle, auxquelles s'ajoute une liberté sensuelle et mauvaise
de la volonté. »

GEJ8 C22
Des lois de l'évolution spirituelle

1. Je dis : « Tu viens de parler fort sagement, en honnête politique, et il en est bien


comme tu l'as montré très clairement et sans réserve ; mais Je te le dis, bien que nous en
soyons assurément capables, nous ne devons pas changer l'état présent des choses.
2. Car il en est de la progression spirituelle des hommes de cette terre comme du jour
terrestre, qui ne vient pas d'un seul coup, mais commence par poindre presque
imperceptiblement, puis croît très progressivement jusqu'au lever complet du soleil. Car si Je
déversais d'un seul coup sur tous les hommes le grand jour de l'esprit, ils deviendraient
paresseux pour tout le temps où ils auraient encore à supporter le poids de leur corps et ne se
livreraient plus guère à la méditation ni à l'introspection. Ils observeraient certes les
commandements et agiraient selon la vérité qui les éclairerait, mais ils le feraient assurément
d'une manière plus mécanique que vraiment vivante ; aussi vaut-il bien mieux que les
hommes ne voient que graduellement le jour spirituel se lever en eux, parce qu'ils l'auront
eux-mêmes cherché intérieurement et dans l'action, et qu'ils éprouveront en outre la joie
d'instruire leurs frères encore dans la nuit et de les exhorter à chercher eux aussi la lumière,
toutes choses qui n'arriveraient pas si Ma toute-puissance donnait d'emblée à chaque être
humain, sans qu'il ait rien à faire, la plénitude du jour spirituel.
3. Surtout en ces temps de ténèbres, les disciples qui répandront Ma doctrine seront
munis de tous les pouvoirs qui n'appartiennent encore qu'à Moi ; ils pourront accomplir de
grands signes en Mon nom chaque fois que ce sera nécessaire pour le vrai bien des hommes :
pourtant, les signes auront toujours une bien plus grande valeur là où les hommes seront déjà
convertis, croiront en Moi et se conformeront à Ma doctrine.
4. Car la parole seule ne contraint pas l'âme, mais la laisse absolument libre de penser
et d'agir, tandis que les signes, lorsqu'ils précèdent Ma doctrine, contraignent à l'évidence
l'âme à la croyance et ne valent donc pas mieux que la contrainte par la loi.
5. Quant aux lois extérieures de l'État elles doivent subsister pour la chair ; car, tant
qu'il n'est pas pleinement régénéré en esprit, l'homme a besoin de lois extérieures qui
l'entraînent à l'humilité et à la patience, indispensables pour atteindre la vraie régénération, et
en outre, ces lois empêchent les hommes vraiment méchants de faire trop de mal à autrui en
définissant clairement les devoirs de chacun et en punissant ceux qui les transgressent
délibérément.
6. Je vous dis cela afin que vous demeuriez soumis à l'autorité de ce monde, même si
elle ne vous paraît guère bonne, voire tout à fait mauvaise car son pouvoir lui a été conféré
d'en haut. Et, lorsque vous serez nés à nouveau en esprit, vous ne serez pas plus troublés que
Moi-même par les lois de ce monde.
7. Quant aux enfants, il faut les traiter et les éduquer avec un amour authentique, mais
ferme. Des parents trop accommodants et qui choient trop les enfants font grand tort à leur
âme, et ils en seront tenus pour responsables.
8. Des parents sages auront la joie d'avoir de sages enfants.
9. Pour éduquer les enfants, la contrainte* est nécessaire aussi longtemps qu'ils
n'obéissent pas de leur plein gré et avec joie à ce que les lois ont de bon. Quand cela se
réalise, c'est que l'enfant a aboli en lui la contrainte de la loi pour devenir un être libre.
10. Conformez-vous à ce que vous venez d'entendre, et tout ira bien ! - Que celui qui a
encore une question la pose, et Je l'éclairerai, afin qu'il puisse marcher au grand jour. »

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