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– Histoire du –

1. Vers le mouvement – Les ancêtres

- SPECTACLE D’OMBRES CHINOISES

- LE THAUMATROPE (1827) :
Basé sur le principe de persistance rétinienne

Thaumatrope
LE ZOOTROPE (1834) :
Egalement basé sur le principe de persistance rétinienne

Zootrope

En 1893, un certain Léon BOULY nomme un de ses appareils de projection CINÉMATOGRAPHE


2. Les premiers pas du cinéma

A. LES FRÈRES LUMIÈRE – Auguste (1862-1954) & Louis (1864-19480)


(1864
En 1895, Auguste et Louis LUMIÈRE
déposent le brevet d’un brevet d’un
appareil qui permettait à la fois la prise
de vue – enregistrement – et la projection,
grâce à une pellicule perforée.
En décembre 1895, ils projettent
projet une
série de dix films dans un grand café
parisien
arisien devant un public – 33 spectateurs :
Les Frères LUMIÈRE

La Sortie de l'usine Lumière à Lyon, Le


Débarquement du congrès de
photographie à Lyon, le repas de bébé,
L’arroseur arrosé…

En janvier 1896, ils présentent L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat.


Ciotat

Affiche d’une des premières projection des Frères LUMIÈRE

Parmi les spectateurs de la projection de décembre ’95 se trouvait G. MÉLIÈS


B. GEORGES MÉLIÈS (1861 - 1938)
Réalisateur de films français – Père des effets
spéciaux.

Avant l’apparition du cinéma, il apprend &


s’occupe de prestidigitation..
Dans les années 1890, après avoir vu la 1e
représentation des Frères LUMIÈRE, il s’achète
un projecteur & crée sa propre société de
Georges MÉLIÈS

cinéma, la STAR FILM & achète un studio en


1897 où il réalisera ses films en s’inspirant des
tours de magie.

De 1896 à 1914, MÉLIÈS réalisera environ 600 films, des courts métrages
qu’il projetait durant les foires et fêtes foraines.

ESCAMOTAGE D'UNE DAME AU THÉÂTRE


ROBERT HOUDIN
er
1 film utilisant un effet spécial.
MÉLIÈS arrête la caméra & remplace la
dame filmée par un faux squelette
donnant l’illusion d’une femme
transformée en squelette.
Escamotage d’une dame au Théâtre Robert
HOUDIN

LE VOYAGE DANS LA LUNE


Inspiré du roman de J. VERNE.
MÉLIÈS filme les aventures d’un groupe de
personnes se rendant sur la Lune.

Le voyage dans la Lune

L'HOMME À LA TÊTE DE CAOUTCHOUC


CA
Petite fiction humoristique dans laquelle
MÉLIÈS joue les rôles du « scientifique » et
de la l’homme à la tête de caoutchouc.
Le principe utilisé est un ancêtre du fond
vert (ou bleu) utilisé dans les effets
spéciaux actuellement.

… L’Homme à la tête de Caoutchouc


Les sombres années de MÉLIÈS

Malgré le succès de son Voyage dans la Lune (1902), MÉLIÈS n’arrivera


pas à rivaliser avec les plus grosses sociétés rivales qui apparaissent
et usent de plus de moyens financiers. Les années 20 sont noires
pour MÉLIÈS.

Il fait faillite et doit cesser successivement toutes ses activités : ses


studios sont transformés en salle de spectacles où il se produisait,
puis sont vendus ; ses bandes et son matériel sont vendus à des
forains ; certains de ses films sont vendus et transformés en
talonnettes de chaussures ; …
J. ROCHEFORT, voix de MÉLIÈS,
La Mécanique du Cœur, Dyonisos, 2007

MÉLIÈS finit sa vie au château D'ORLY – maison de retraite de la Mutuelle du Cinéma – en compagnie
de Jeanne D’ALCY – une ancienne comédienne qu’il avait
avait retrouvée & épousée dans les années 20.
20

MÉLIÈS multipliait les rôles sur ses films : producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste
ou encore acteur.

3. Les premiers pas du cinéma

A. LE CINÉMA MUET

Jusque 1927, les films produits n’ont pas

Affiche publicitaire
de son. Pourtant, l’idée avait déjà
parcouru la tête de plus d’un. Parmi
ceux
ceux-ci, Thomas EDISON avait déjà pensé,
fin du XIXe s., à produire le KINÉTOPHONE
qui unissait le système de projection
d’alors à un phonographe (ancêtre du
Affiche publicitaire

tourne
tourne-disque).
Plusieurs recherches eurent également
lieu en Europe, mais ne purent rarement
aboutir, faute de moyens financiers.

Dans les premiers temps, une personne faisait office


office de narrateur et lisait, dans la salle, les
dialogues. Certaines salles pouvaient également engager des musiciens ou des bruiteurs.
Apparurent
urent plus tard les intertitres :
Ecran intermédiaire sur lequel peuvent être écrits des éléments de narration (3 jours
j plus
tard, …), des dialogues, des bruitages, …
Logo PATHÉ

Dès les premières années du XXe s., l’INDUSTRIE DU CINÉMA nait


(créations successives des Empires PATHÉ & GAUMONT en 1901 et 1905).
PATHÉ & GAUMONT profitent des avancées techniques (dans et en
dehors du cinéma) pour se développer rapidement.

GAUMONT & PATHÉ s’occupent aussi bien D’INFORMER (actualités


projetées dans leurs salles), de PRODUIRE des films et de les DIFFUSER
par la création de salles à travers la France et l’Europe (1904 :
Pathé distribue la moitié des films produits en France, en Europe et en
Amérique - 1907 : Pathé passe du système de vente des bandes au système
de location  une même bande peut être utilisée dans plusieurs salles et
faire plus de profit). De pareils phénomènes se passent aux USA .
Logo GAUMONT

Les frères LUMIÈRE sont également obligés de passer à la vitesse supérieure. Ils envoient
des opérateurs dans le monde entier dans le but de filmer des scènes dans les
différentes grandes villes du Globe et de les projeter sur place. L’invention des deux
Frères fait ainsi le tour du monde.

Lors d’un tournage à Venise, un opérateur des frères LUMIÈRE, PROMIO, laisse la caméra sur une
gondole en mouvement. Le premier plan mobile, en l’occurrence un travelling, est créé par accident
durant le printemps 1896.

Les années ’10 voient l’apparition


des STARS. Aux Etats-Unis, les
premières stars du comique crèvent
l’écran : Charlie CHAPLIN, Buster
KEATON, … Certains de ces acteurs
touchent un salaire de 100.000 $
par an (somme énorme à l’époque) ! Les
futurs grands réalisateurs
américains font également leurs
débuts : David W GRIFFITH (Naissance
d'une nation, muet, NB, 187min, 1915) ou
Cecil B DEMILLE (qui réalisera plus tard
Les 10 Commandements ou encore Samson
et Dalila).
Charlie CHAPLIN, The Kid (1921) Buster KEATON
Fantomas
En Europe, les années ’10 voient le même
phénomène s’opérer : en France, Abel GANCE
(Napoléon, muet, NB, 330min, 1927) débute comme
réalisateur, et Louis FEUILLADE donne vie pour la
première fois au personnage de FANTOMAS dans
une série de 5 films (Fantomas
Fantomas, muet, NB, 5h, 1913).
En Italie, Enrico GUAZZONI réalise Quo Vadis (NB,
muet, 120min, 1912) racontant les persécutions
d’un groupe de Chrétiens sous Néron (1er s.).

B. LE SON À L’ÉCRAN

Le cinéma continue, dans les années ’20, sur la


lancée engagée durant la décennie précédente.
En URSS, il est au service du pouvoir et les films

Nosferatu
qui peuvent sortir
en Russie ne sont
Le Cuirassé Potemkine

que des films de


propagande. LÉNINE
ira jusqu’à
déclarer : « De tous
les arts, le plus
important pour nous, c'est l'art cinématographique ». EISENSTEIN
réalise, pour le pouvoir, en 1925, le Cuirassé Potemkine (muet,
NB, 126min) – dont la scène des escaliers d’Odessa sera repris plus d’une
fois.En Allemagne, le roman de Bram STOKER, Dracula, inspire
MURNAU qui réalise en 1922 Nosferatu (NB, muet, 94min) ; en 1927,
Fritz LANG adaptera au cinéma Metropolis (NB, muet, 150min).

Metropolis – Un des premiers blockbusters

Budget : env. 7 millions de Marks (15 millions de francs (1926)


Long. pellicule : env. 620 Km
Figurants :
25.000 hommes
11.000 femmes
Metropolis

250 enfants
Total : plus de 35.000, la plupart chômeurs
Même si la première projection publique d’un film parlant à lieu en 1900 – à Paris – Il faut
attendre les années 20 pour que la synchronisation devienne satisfaisante. Le 6 octobre
1927 sort Le Chanteur de Jazz (The Jazz Singer) qui sera considéré comme le premier film
parlant – ainsi que la 1e comédie musicale.

Le Chanteur de Jazz
Le chanteur de Jazz – les talkies

Le Chanteur de Jazz devait être un film seulement


chanté, le public n’aurait dû entendre que 5 chansons.
En effet, les producteurs voulaient à tout prix éviter que
l’on parle dans le film. Cependant, Al Jolson, le rôle
principal, décida d’improviser lors d’une chanson &
ouvrit la voie au cinéma parlant.

A l’époque, le terme talkies – qui désignait un film parlant –


était péjoratif & il faudra attendre les années 30 pour
que le cinéma parlant soit accepté et se popularise.

Les Américains seront les premiers à accepter le cinéma parlant. Le cinéma hollywoodien
prendra alors la place de leadership du cinéma qu’il occupe depuis – véritable envol de la WARNER
ou de PARAMOUNT. En Europe, le monde du cinéma craignait que les dialogues l’emportent sur
l’esthétique du film & il faudra attendre plus de temps pour entendre des répliques au
cinéma.

4. La Couleur à l’écran

La couleur à l’écran, à l’instar du son,


occupe l’esprit des cinématographes dès
le début du XXe siècle. MÉLIÈS, par
exemple, avait fit mettre en couleurs
entièrement à la main la bande du
Manoir du Diable (1897). Les Studios
PATHÉ ouvrirent des studios de
colorisation dès 1906. Les tentatives
Becky Sharp

sont courantes, mais il faut attendre les


années ’30 pour qu’apparaissent – une
fois de plus – aux Etats-Unis les premiers
films colorés. En 1935 sort Becky Sharp, considéré comme le premier long-métrage (84min)
colorisé.
Contrairement à l’arrivée du son – passer du muet au sonore – la couleur n’opèrera pas la
révolution que l’on attendait. Il faudra attendre les années ’60 pour que la couleur s’impose
définitivement. L’usage du noir & blanc deviendra même un choix esthétique et sera repris
plus d’une fois.

Affiche de Pi
Des NB esthétiques…

Raging Bull, M. SCORSESE, 1980,


Affiche de La Liste de Schindler

C’est arrivé près de chez vous, R. BELVAUX, 1992,


La Liste de SCHINDLER, S. SPIELBERG, 1993,
Ed WOOD, T. BURTON, 1994,
Pi, D. ARONOFSKY, 1998,
Sin City, R. RODRIGUEZ, 2005,
The Good German, S. SODERBERGH, 2006,
Renaissance, C. VOLCKMAN, 2006,

Les grands films des années 30 seront ainsi aussi bien en


couleurs qu’en noir & blanc : Autant en emporte le vent
(couleurs, 1939, V. FLEMING), Scarface (NB,, 1933,
193 H. HAWKS), King
Kong (NB, 1933, M.C. COOPER), Les Temps Modernes (NB, 1936,
dernier film muet de C. CHAPLIN), Les Aventures de Robin des
Bois (couleurs, 1938, M. CURTIZ, E. FLYNN dans le rôle-titre)
rôle , Le Quai
des Brumes (NB, 1938, M. CARNÉ)…
Affiche de Quai des brumes

Aux Etats-Unis, Walt DISNEY profite de l’arrivée de la


couleur et présente en 1932 le premier dessin-animé
dessin en
couleurs, Des Arbres et des Fleurs, court-métrage
court inscrit
dans la série des Silly Symphonies – série de
d courts-métrages
réalisés par les studios DISNEY entre 1929 et 39, et tirés de contes
européens et américains.
Cinq ans plus tard, les studios
DISNEY sortent Blanche-Neige nains le premier long-métrage
Neige et les 7 nains, métrage d’animation en
couleurs.

Pat Nixon (1912-1993), qui interpréta le rôle d’une danseuse dans Becky Sharp (1935)
1935), fut l’épouse de
Richard NIXON (37e président américain) et fut ainsi la Première Dame des USA de 1969 à 1974.
5. Des premiers effets spéciaux au cinéma en 3D

A. LES PREMIERS EFFETS SPÉCIAUX


PÉCIAUX

Les effets tels que nous les connaissons aujourd’hui tirent leurs origines aux premiers temps
du cinéma. Comme nous l’avons déjà vu, MÉLIÈS utilisa un certain nombre de techniques qui
évoluèrent pour devenir les effets spéciaux de notre époque.

En 1915 fut inventé le ROTOSCOPE qui permettait, après la prise de vue, de dessiner sur la
pellicule en accentuant, par exemple, les contours. A l’heure actuelle, le même principe est
toujours utilisé, que ce soit pour donner un côté esthétique (comme dans A scanner darkly, R.
LINKLATER, 2006) ou pour supprimer/ajouter des éléments (acteurs, décors, …).

Les décennies passant, les effets spéciaux

King Kong
évoluèrent. En 1933, sortirent King-Kong
(COOPER) et L’homme invisible (WHALE) qui
révolutionnèrent le monde par des
techniques innovantes : le premier par
l’utilisation de marionnettes de singes
(ancêtre de l’animatronique, que l’on retrouve dans
certaines scènes de Jurrasic Park) ; le second par
l’utilisation d’un système d’incrustation qui
permettait que l’acteur aient les parties
souhaitées invisibles. D’autres effets
spéciaux virent aussi leur naissance durant la même décennie (ex. : l’utilisation de fils « invisibles »
permettant de faire voler un acteur).

Un autre type d’effets spéciaux qui a fait ses preuves est l’UTILISATION DE MAQUETTES. Celles-ci
devaient remplacer certains éléments (comme, par exemple, la Maison Blanche qui explose dans
Independance Day) ou figurer certains éléments n’existant pas. Dans les années 70, 2001,
l’Odyssée de l’Espace (KUBRICK) et Star Wars : A new hope (LUCAS) marquèrent leur époque (et les
effets spéciaux ultérieurs) par l’utilisation combinée de maquette et d’une caméra montée sur
une espèce de grue, le Dykstraflex. La caméra pouvait se mouvoir autour des maquettes,
immobiles, donnant ainsi l’impression que celles-ci étaient en mouvement. Ce procédé
permet à la société ILM (Industry Light & Magic) de se développer & de prendre ses lettres
de noblesse.

Bien que les techniques aient évolué, le recours à la marionnette se fait toujours au cinéma. Aux USA,
Jim HENSON & Frank OZ en firent leur marque de fabrique par la création de personnages mythiques
comme ceux du Muppet Show, de YODA dans la Guerre des Etoiles, …
B. LES EFFETS SPÉCIAUX NUMÉRIQUES
NUMÉRIQUES

Les premiers effets spéciaux numériques apparurent


vraiment dans les années 80, grâce à la
multiplication des ordinateurs, leur évolution, ainsi
que la réduction de leur coût. En 1982, sortit Tron
(LISBERGER). Ce film, racontant l’histoire d’un héros
happé par un jeu vidéo, fut le premier à mêler
images de synthèse et prises de vue réelles. Avec les
années, les effets évoluèrent et les films
présentèrent de nouvelles techniques :

- le morphing,
- l’animation 3D,
- l’effet bullet time,
- …
Tron

Vidocq
Le recours au numérique s’est multiplié durant les
deux dernières décennies et il est quasi impossible,
aujourd’hui, de voir un film sans un seul effet. Le
numérique a permis également de réaliser des films
aux scènes impossibles (ou très coûteuses) auparavant :
les scènes de combat dans la trilogie du Seigneur des
Anneaux (JACKSON) ou encore les scènes
impressionnantes de la trilogie Matrix (WACHOWSKI).

En 2000, PITOF, responsable des effets spéciaux de


JEUNET dans, entre autres, Alien Resurrection, réalise
Vidocq. Ce film est le premier film entièrement filmé
grâce à une caméra numérique. Par la même occasion,
il arrive également à devancer l’américain G. LUCAS
dont le deuxième épisode de la nouvelle trilogie de la
Guerre des Etoiles (L’attaque des clones) longtemps
pressenti pour être le premier film 100 % numérique…
C. ET DEMAIN ?

Avatar
La dernière grande révolution que vient de connaître le
cinéma est la 3D. Bien que l’utilisation de la 3D se fasse
depuis les années ’90 dans certaines rares salles équipées
(Imax, parcs d’attraction, …), il faut attendre presque 20
ans pour que les films « grand public » optent pour cette
nouvelle technique (Avatar, Toy Story 3, …).

Quant au cinéma de demain ? Certains procédés sont déjà


en cours d’élaboration depuis quelques temps (même si les
expériences n’ont pas toujours été fructueuses…) tel
l’odorama. Seul l’avenir nous dira de quoi le cinéma sera
fait & quel sera le prochain pas du 7e art.

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