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1.
L'horreur des "tournantes" de nouveau devant une cour d'assises fran aisefPAPIER JOURNEE) Aaence France
Presse, 2 mai 2001 mercredi, INFORMATION GENERALES, 623 mots, par Pierre LANFRANCHI
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Ces chiffres ne portent videmment que sur des crimes et d lits ayant fait l'objet d'une plainte. Dans ce
domaine, en effet, nombreuses sont les victimes qui n'osent pas porter plainte. Par honte, mais aussi,
souvent, par crainte de repr sailles de la part des voyous ou de leur entourage, soulignent l'unisson
magistrats et policiers.
L'hebdomadaire Le Point r v le cette semaine que la fille, g e de 16 ans, d'un capitaine de police de la r gion
parisienne affirmant avoir t viol e sur un parking par sept gar ons, dont deux fr quentant son lyc e, avait gard
le silence pendant dix jours avant de se confier l'un de ses professeurs.
Le se nario de Trappes ressemble tristement ceux des affaires d j trait es par la police et la justice.
De retour d'un entra nement d'athl tisme, l'adolescente avait crois dans l'entr e de son immeuble six jeunes
de la cit qui lui avaient dit que son petit ami l'attendait dans la cave du b timent. L'un des membres de la
bande l'emmenait alors vers l'entr e des caves o se trouvait bien son petit ami, avant de la conduire dans un
local am nag en sous-sol.
Enferm e avec celui qui l'y avait pouss e, pendant que les autres attendaient derri re la porte, elle tait viol e
une premi re fois. La se ne se r p tait quelques jours plus tard avec un autre gar on. Puis, le mercredi
suivant, son premier agresseur la contraignait rejoindre son petit ami, qui la violait son tour en pr sence d'un
autre membre de la bande.
Quelques jours plus tard, cinq gar ons se succ daient pour abuser d'elle.
Onze jeunes, accus s d'avoir particip deux viols collectifs en 1993, ont t condamn s vendredi dernier Paris
des peines de 4 5 ans d'emprisonnement largement assorties de sursis.
Durant ce proc s --l'un premiers pour des auteurs de "tournantes"--, les accus s avaient t d clar s
responsables de leurs actes par les psychiatres.
Mais, l'avocat g n ral, constatant que sept huit ans s'taient coul s depuis les faits et que les accus s avaient t
lib r s apr s un trois ans de d tention, avait estim qu'il ne convenait pas de les renvoyer en prison et que la
partie ferme des peines devait tre limit e la dur e d j effectu e.
DATE-CHARGEMENT: 3 mai 2001
LANGUE: FRENCH; FRANAIS
TYPE-PUBLICATION: Dpche
Copyright 2001 Agence France Presse