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Hannah Arendt 1

Hannah Arendt
Hannah Arendt, née Johanna Arendt, à Hanovre (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975), est une philosophe
allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme et la modernité.
Elle ne se désignait pas elle-même comme « philosophe », mais plutôt d'après sa profession : professeur de théorie
politique (« political theorist »). Son refus de la philosophie est notamment évoqué dans Condition de l'homme
moderne où elle considère que « la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s'interpréterait aisément
comme une série d'essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d'une évasion
définitive de la politique. »[1]
Ses ouvrages sur le phénomène totalitaire sont étudiés dans le monde entier et sa pensée politique et philosophique
occupe une place importante dans la réflexion contemporaine. Ses livres les plus célèbres sont Les Origines du
totalitarisme (1951), Condition de l'homme moderne (1958) et La Crise de la culture (1961). Son livre Eichmann à
Jérusalem, publié suite au procès d'Eichmann en 1961, a suscité controverses et polémiques.

Biographie
Hannah Arendt est née à Hanovre en 1906. Son père était ingénieur de formation et sa mère pratiquait le français et
la musique. Des deux côtés, les grands-parents étaient des Juifs laïcs. Son père meurt en 1913 de la syphilis.
En 1924, après avoir passé son Abitur — équivalent du baccalauréat en Allemagne — en candidate libre avec un an
d'avance, elle étudie la philosophie, la théologie et la philologie classique aux universités de Marbourg,
Fribourg-en-Brisgau et Heidelberg où elle suivra les cours de Heidegger, de Husserl puis de Karl Jaspers. Elle s'y
révèle une brillante intelligence et un non-conformisme encore peu commun.
En 1925, sa rencontre avec Heidegger sera un évènement majeur de sa vie, tant sur le plan intellectuel que
sentimental. Elle est très jeune et voue une grande admiration à son maître, de dix-sept ans son aîné. Celui-ci,
pourtant habitué à conquérir ses étudiantes, tombe sous le charme. C'est le début d'une relation secrète, passionnée et
irraisonnée, qui laissera des traces chez Hannah toute sa vie. Après avoir interrompu leur relation, elle poursuit ses
études à Fribourg-en-Brisgau pour devenir l'élève de Husserl ; puis, sur recommandation d'Heidegger, à Heidelberg
pour suivre l'enseignement de Karl Jaspers sous la direction duquel elle rédige sa thèse sur le Concept d'amour chez
Augustin. Quelle que soit la position ambigüe de Heidegger à l'égard du judaïsme, elle restera fidèle à leur relation et
au souvenir du rôle de la pensée de Heidegger dans son propre parcours. Par-delà la guerre et l'exil, Hannah Arendt
se fera l'infatigable promoteur du philosophe, aussi éminent que controversé, aux États-Unis.
En 1929, elle épouse Günther Stern (nommé plus tard Günther Anders), un jeune philosophe allemand rencontré
dans le milieu universitaire. La même année, elle obtient une bourse d'études qui lui permet de travailler jusqu'en
1933 à une biographie de Rahel Varnhagen, une Juive allemande de l'époque du romantisme, qui ne paraîtra qu'en
1958. Sous l'influence de Kurt Blumenfeld, président de l'organisation sioniste, elle prend conscience de son identité
juive, alors que Karl Jaspers prétendait la faire adhérer à « l'essence allemande » de Max Weber. Chargée par
Blumenfeld de recueillir les témoignages de la propagande antisémite, elle est arrêtée par la Gestapo et relâchée faute
de preuve.
En 1933, elle quitte l'Allemagne pour la France où elle participe à l'accueil des réfugiés fuyant le nazisme. Depuis
Paris, elle milite pour la création d'une entité judéo-arabe en Palestine. Elle facilite l'immigration des jeunes Juifs
vers la Palestine. Divorcée en 1937, elle se remarie le 16 janvier 1940 avec Heinrich Blücher un réfugié allemand,
ancien spartakiste.
En mai 1940, en raison de l'avancée éclair de la Wehrmacht en France, elle est internée au camp de Gurs
(Basses-Pyrénées[2] ) avec d'autres apatrides. Elle parvient à s'enfuir à Montauban, puis à gagner Marseille où elle
obtient, grâce au Centre américain d'Urgence de Varian Fry, un visa pour le Portugal qu'elle rejoint en train. Elle vit
alors quelque temps à Lisbonne dans l'espoir d'embarquer pour l'Amérique, ce qui sera rendu possible en mai 1941,
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par l'intervention du diplomate américain Hiram Bingham IV, qui lui délivre illégalement un visa d'entrée aux
États-Unis, en même temps qu'à 2500 autres réfugiés juifs environ. À l'issue d'une traversée éprouvante, elle
s'installe à New York. Dans une situation de dénuement total, elle doit absolument gagner sa vie, et trouve un emploi
d'aide à domicile dans le Massachusetts et envisage de devenir assistante sociale. Mais elle décide finalement de
regagner New York et y collabore à plusieurs journaux, dont l'hebdomadaire Aufbau.
Après la Seconde Guerre mondiale, elle retourne en Allemagne, travaillant pour une association d'aide aux rescapés
juifs. Elle reprend contact avec Heidegger, témoignant en faveur du philosophe lors de son procès en dénazification.
Elle renoue également avec le couple Jaspers dont elle devient une amie intime. En 1951, naturalisée citoyenne des
États-Unis d'Amérique, elle entame une carrière universitaire comme conférencière et professeur invitée en
philosophie politique dans différentes universités : Berkeley, Princeton (où elle devient la première femme nommée
professeur), Columbia, Brooklyn College, Aberdeen, Wesleyan... C'est également en 1951 qu'elle publie son livre
Les Origines du totalitarisme, puis Condition de l'homme moderne en 1958, et le recueil de textes intitulé La Crise
de la culture en 1961.
Après ces trois livres fondamentaux, elle couvre à Jérusalem le procès du responsable nazi Adolf Eichmann, en qui
elle voit l'incarnation de la « banalité du mal ». Les articles qu'elle écrit alors, réunis dans un livre publié en 1963,
nourrissent une importante polémique. La même année, elle publie également Essai sur la révolution. À partir de
1963, elle devient titulaire de la chaire de science politique à l'université de Chicago, avant d'être nommée professeur
à la New School for Social Research (New York) en 1967, où elle restera jusqu'à sa mort. En 1966, elle apporta son
soutien à la pièce de théâtre de l'allemand Rolf Hochhuth, Le Vicaire, œuvre qui déclencha une violente controverse
en critiquant l’action du pape Pie XII face à la Shoah.
En 1973, elle commence une série de conférences à Aberdeen sur « La pensée », et « Le vouloir » : ce sont les deux
premières parties de son livre posthume La Vie de l'esprit, dont elle n'a pas eu le temps d'écrire la troisième et
dernière partie, « Juger ». Elle meurt le 4 décembre 1975 à New York. Elle est enterrée au Bard College
d'Annandale-on-Hudson, où son mari avait enseigné pendant de nombreuses années. Lors des obsèques, son ami
Hans Jonas après avoir prononcé le kaddish lui dira : « Avec ta mort tu as laissé le monde un peu plus glacé qu'il
n'était. »

Présentation de sa pensée

L'action politique et le rôle de


la pensée
La pensée d'Hannah Arendt est avant
tout une nouvelle conception de
l'action politique, développée dans
Condition de l'homme moderne et La
Crise de la culture. Loin des
traditionnels liens établis entre théorie
et pratique, selon lesquels il s'agirait de
comprendre le monde pour ensuite le
transformer, elle pense l'espace public
comme un lieu fait de fragilité car
Hannah Arendt sur un timbre allemand à sa mémoire tiré en 2006
continuellement soumis à la natalité,
c'est-à-dire à l'émergence de nouveaux
événements.
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Elle a tout à la fois étudié les conditions historiques de disparition d'un tel espace public (en particulier dans
Condition de l'homme moderne avec la question de la sécularisation et de l'oubli de la quête d'immortalité), et les
événements qui indiquent de nouvelles possibilités (en particulier dans son Essai sur la révolution). Son analyse de
l'espace public repose sur la distinction conceptuelle entre le domaine privé et le domaine public, chacune des
principales activités de l'homme devant être bien localisée :
• Le travail doit rester dans le domaine privé, sous peine que la vie de l'homme devienne une quête d'abondance
sans fin. Cette critique de la société de consommation et cette invitation à l'auto-limitation du travail préfigure
l'écologie politique et les notions de simplicité volontaire et de décroissance[3] .
• L'œuvre doit être créée en privé avant d'être exposée publiquement : c'est ainsi qu'elle crée un monde dans lequel
l'action peut prendre place. Ce point, développé dans Condition de l'homme moderne, explique qu'Hannah Arendt
dénonce la massification de la culture et la transformation de l'art en objets de consommation dans son célèbre
essai sur La crise de la culture.
• Les actes et les paroles méritent d'apparaître en public pourvu que l'auteur les laisse dévoiler qui il est. Il ne faut
pas concevoir la liberté comme une souveraineté : il ne faut pas chercher à maîtriser toutes les conséquences de
ses actes. Hannah Arendt invite au contraire à assumer la fragilité de l'espace public, à rester sensible à la natalité,
aux événements qui surgissent. D'où l'intérêt d'Hannah Arendt pour les révolutions spontanées (Essai sur la
révolution) comme La Commune ou la révolution hongroise : « Dans les conditions de vie modernes, nous ne
connaissons donc que deux possibilités d’une démocratie dominante : le système des partis, victorieux depuis un
siècle, et le système des conseils, sans cesse vaincu depuis un siècle »[4] .
Ses réflexions sur l'action ne l'ont pas empêchée de s'interroger sur le rôle de la pensée, en particulier dans La Vie de
l'esprit : il ne s'agit plus d'une vita contemplativa, censée permettre d'accéder à la vérité avant de décider comment
agir. La pensée a un rôle purgatoire : elle est l'occasion de se retirer du monde, de s'en rendre spectateur. C'est en
restant ainsi dans le domaine privé qu'il est possible d'utiliser la volonté pour décider ce qui est bien et ce qui est mal
(ce qui peut donner lieu à la méchanceté, au mal radical). Mais c'est surtout par cette purgation par la pensée, qu'il est
possible face à un événement dans le domaine public de faire preuve de discernement, de juger ce qui est beau et ce
qui est mal (et c'est faute d'un tel jugement que peut apparaître la banalité du mal comme dans le cas d'Eichmann).
Pour Hannah Arendt, la pensée la plus haute n'est pas celle qui se réfugie dans la contemplation privée, mais celle
qui, après la pensée purgatrice et la volonté légiférante, s'expose dans la domaine public en jugeant les événements,
en faisant preuve de goût dans ses paroles et ses actions.

Les thèmes polémiques


La réflexion politique d'Hannah Arendt, appuyée sur la question de la modernité, c'est-à-dire de la rupture du fil de la
tradition (cf. La Crise de la culture), l'a amenée à prendre position sur le monde contemporain, notamment sur des
sujets très polémiques, comme le totalitarisme et le procès d'Adolf Eichmann. Ces prises de position l'ont rendue très
célèbre, au risque parfois d'occulter le fond de sa pensée.

La question du totalitarisme
Arendt souhaitait penser son époque, et elle s'est ainsi intéressée au totalitarisme. Son analyse continue à faire
autorité, à côté de celle, différente et plus descriptive, de Raymond Aron. Dans le livre Les Origines du totalitarisme
elle met sur le même plan stalinisme et nazisme, contribuant ainsi à systématiser le nouveau concept de «
totalitarisme ».
Certaines de ses analyses seraient un peu dépassées par l'avancée des recherches ou souffriraient de contradictions et
d'un manque de cohérence, comme par exemple celles sur la « république plébiscitaire », sur le rôle de la « populace
», sur la « société de masse » comme vivier du totalitarisme, sur le fascisme, de sorte que sa typologie des systèmes
totalitaires est aujourd'hui contestée par l'historiographie actuelle. Ainsi, pour Ian Kershaw, « [...] elle ne parvient pas
à élaborer une théorie claire ou une conception satisfaisante des systèmes totalitaires. Enfin, son argument essentiel
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pour expliquer le développement du totalitarisme — la disparition des classes et leur remplacement par une « société
de masse » — est à l'évidence erroné. »[5]
N'étant pas historienne de formation, elle aurait jugé « le passé et le présent avec beaucoup d'aplomb, à partir d'une
conception irréductible de la liberté qui l'honore mais ne l'immunise pas forcément contre les erreurs d'analyse.
»[réf. nécessaire]

Eichmann et la banalité du mal


Bien qu'elle ait travaillé de nombreuses années au sein d'une organisation sioniste (lors de son séjour à Paris),
Hannah Arendt évolua progressivement au sujet d'Israël, et exprima son opposition constante à tout enfermement
nationaliste. Elle était favorable à un État fédéral mixte judéo-arabe.
Elle entra en conflit avec la presse israélienne lors de sa couverture du procès d'Eichmann à Jérusalem au début des
années 1960.
Après avoir suivi pendant dix mois, pour le journal américain The New Yorker, le procès d'Adolf Eichmann, Hannah
Arendt publia, en effet, Eichmann à Jérusalem, compte rendu du procès de celui qui fut considéré par la hiérarchie
nazie comme le « spécialiste de la question juive ». Cette œuvre est, en fait, bien plus qu'un simple compte rendu de
procès, il s'agit en réalité d'une étude sur le mal, ou plutôt sur les ressorts du mal qui ont rendu les camps de
concentration possibles. Hannah Arendt décida d'ailleurs pour cette raison de donner à cette œuvre, le sous-titre
d'Étude sur la banalité du mal.
La polémique qui se fit jour au lendemain de la parution de Eichmann à Jérusalem portait sur les déclarations de
Hannah Arendt sur, d'une part, les « sympathies » supposées d'Adolph Eichmann pour le sionisme et, d'autre part, sur
le comportement des populations juives déportées à l'endroit de leurs bourreaux. Il fut, en effet, injustement reproché
à Hannah Arendt d'avoir non seulement présenté Adolf Eichmann comme un sioniste mais aussi, et surtout, d'avoir
fait le reproche aux populations déportées de ne pas s'être suffisamment révoltées contre le sort terrible que les
dirigeants nazis leurs réservaient. Ces critiques infondées, qui résultent d'une lecture erronée de l'œuvre de Hannah
Arendt, furent largement rejetées par l'auteur.
Hannah Arendt ne reproche, en effet, dans Eichmann à Jérusalem à aucun moment aux déportés de s'être montrés
passifs. Elle dénonce d'ailleurs à plusieurs reprises dans son œuvre le comportement du procureur du tribunal de
Jérusalem, Gideon Hausner, qui de manière répétée lors du procès d'Adolf Eichmann demanda aux témoins
survivants des camps de concentration nazis, pourquoi ils ne s'étaient pas révoltés. Soulignant « l'ignominie et la
bêtise » d'une telle question, elle démontre, d'ailleurs, dans Eichmann à Jérusalem que l'horreur du système nazi
résidait, entre autres, dans son aptitude à détruire la volonté des individus.
Quant à la seconde critique faite à Hannah Arendt lors de la parution de Eichmann à Jérusalem, qui portait sur le «
sionisme » d'Adolf Eichmann — qu'elle était censée avoir voulu mettre en avant — il s'avère que, comme la
précédente, cette critique était infondée. Hannah Arendt ne fait jamais, dans son compte rendu du procès d'Adolf
Eichmann, un sioniste du « spécialiste de la question juive ». Elle s'efforce au contraire, à de multiples reprises, de
tourner en ridicule la sympathie déclarée d'Adolph Eichmann pour le sionisme, alors que celui-ci, individu
intellectuellement médiocre, en ignorait les fondements, les principes et la portée.
Sur la base d'un important travail de documentation, Hannah Arendt, qui a toujours revendiqué une réelle
indépendance d'esprit, dénonça dans Eichmann à Jérusalem le comportement des membres de certains Judenräte
(conseils juifs), en particulier celui de Theresienstadt, qui furent amenés à collaborer avec les autorités nazies. Ces
accusations, qui avaient déjà été formulées par d'autres, provoquèrent une importante polémique.
Hannah Arendt fut blessée par les accusations auxquelles elle eut à faire face au lendemain de la parution de
Eichmann à Jérusalem d'autant qu'à ses yeux lesdites accusations relevaient du procès d'intention.
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Sur les droits de l’homme


Dans son chapitre de L’Impérialisme sur les « perplexités des droits humains », elle démontre le processus qui
identifia les droits de l’homme à l’identité nationale, les États excluant de ces droits les non-nationaux.

Œuvres
Ouvrages publiés de son vivant (ordre chronologique de publication de l'édition originale)
• Le concept d'amour chez Augustin, Rivages, 1999 (Der Liebesbegriff bei Augustin, Springer, Berlin, 1929)
• Hannah Arendt et Günther Anders, Les Élégies de Duino de Rilke, in Rainer Maria Rilke, Élégies de Duino,
Rivages, 2007 (article initialement paru en 1930)
• Les Origines du totalitarisme (The Origins of Totalitarianism), 3 volumes (Antisemitism, Imperialism,
Totalitarianism), 1951 ; nouvelles éditions en 1958, 1966, 1973. Traduction française en trois ouvrages séparés :
1. Sur l’antisémitisme, traduction par Micheline Pouteau (1973) révisée par Hélène Frappat, Le Seuil (collection
« Points / Essais », no 360), 2005 (ISBN 2-02-086989-6)
2. L’Impérialisme, traduction par Martine Leiris (1982) révisée par Hélène Frappat, Le Seuil (collection « Points /
Essais », no 356), 2006 (ISBN 2-02-0798905)
3. Le Système totalitaire, traduction par Jean-Louis Bourget, Robert Davreu et Patrick Lévy (1972) révisée par
Hélène Frappat (2002), Le Seuil (collection « Points / Essais », no 307), 2005 (ISBN 2-02-0798905)
• Condition de l’homme moderne, traduction française G. Fradier, Calmann-Lévy, 1961, 1983, réédité avec une
préface de Paul Ricœur – Pocket, 1988, 1992 (The Human Condition, London, Chicago, University of Chicago
Press, 1958).
• Rahel Varnhagen. La vie d'une Juive allemande à l'époque du romantisme, traduction par Hanri Plard, Tierce,
1986 ; réédition Pocket, 1994 (Rahel Varnhagen : The Life of a Jewess, 1958)
• La Crise de la culture, traduction française P. Lévy, Gallimard, 1972, 1989 (Between Past and Future : Six
Exercices in Political Thought, New York, 1961, augmenté de deux essais en 1968)
• Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal, traduction française A. Guérin, Gallimard, 1966 ; Folio,
1991 (Eichmann in Jerusalem : A Report on the Banality of Evil, New York, The Vinking Press, 1963) —
Ouvrage compte rendu du procès du responsable nazi à l'occasion duquel elle inventa l'expression « banalité du
mal » et met en question l'action des Conseils juifs dans la déportation.
• Essai sur la révolution, traduction française M. Chrestien, Gallimard, 1967 ; Tel, 1985 (On Revolution, New
York, Viking Press, 1963)
• Vies politiques, traduction française E. Adda, Gallimard, 1974 – Tel, 1986 (Men in Dark Times, 1968, édition
augmentée en 1971)
• Du mensonge à la violence. Essais de politique contemporaine, traduction française G. Durand, Calmann-Lévy,
1972 – Pocket, 1989 (Crise of the Republic, 1972)
Ouvrages publiés à titre posthume
• La Tradition cachée. Le juif comme paria, traduction française S. Courtine-Denamy, Christian Bourgois, 1987 –
10/18, 1997
• La Vie de l'esprit : I. La pensée, II. Le vouloir, traduction française L. Lotringer, PUF, 1981 (1992) et 1983
(1999) [The Life of the Mind (1 Thinking ; 2 Willing), New York, Harcourt Barce Jovanovich, 1978-1981] ; éd.
PUF, coll. « Quadrige », 571 p.
• Considérations morales, 1970, traduit de l'Anglais par Marc Ducassou, Rivages Poche, 1996
• « L’Intérêt pour la politique dans la pensée philosophique européenne contemporaine », Les Cahiers de
Philosophie, no 4, Lille, 1987
• Juger, Seuil, 1991 (Lectures on Kant's Political Philosophy)
• Penser l’événement, traduction française Cl. Habib, Belin, 1989
• La nature du totalitarisme, traduction française Michelle-Irène Brudny de Launay, Payot, 1990
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• Responsabilité et jugement, traduction de Jean-Luc Fidel, éd. Payot — texte sur le devoir de juger entendu
comme principal garant de la liberté.
• Qu'est-ce que la politique ?, texte établi et commenté par Ursula Ludz, traduction de Sylvie Courtine-Delamy, Le
Seuil, Paris, 1995.
• La philosophie de l'existence et autres essais, Payot, Paris, 2000.
• Journal de pensée (1950–1973), publié en 2005 : il s'agit de la transcription de 23 cahiers manuscrits de
réflexions et non destinés à une publication, écrits entre 1950 et 1973 (ISBN 2-02-062061-8)
• La philosophie n'est pas tout à fait innocente, Hannah Arendt, Karl Jaspers, Briefwechsel (correspondance),
traduit de l'allemand par Éliane Kaufholz-Messmer, lettres choisies par Jean-Luc Fidel, Paris, éd. Payot et
Rivages, 2006, Coll. « Petite bibliothèque Payot », no 608 (extrait : seulement les lettres depuis 1945)
• Édifier un monde, Interventions 1971-1975, Seuil, coll. « Traces écrites », Paris, 2007
• Idéologie et terreur, Hermann, Paris, 2008 (introduction et notes par Pierre Bouretz, traduction de Marc de
Launay)
Correspondances
• Correspondance 1949-1975, Hannah Arendt et Mary McCarthy, Stock, 1996 (2004)
• Correspondance Hannah Arendt - Karl Jaspers, 1926-1969, Payot, 1995
• Hannah Arendt - Heinrich Blücher, Correspondance 1936-1968, Calmann-Lévy, 1999
• Hannah Arendt - Kurt Blümenfeld, Correspondance 1933-1963, Desclée de Brouwer, 1998
• Hannah Arendt - Martin Heidegger, Lettres et autres documents, Gallimard, 2001

Bibliographie

Biographies
• Laure Adler, Dans les pas de Hannah Arendt, Gallimard, Paris, 2005 (ISBN 2-07-076263-7)
• Michelle-Irène Brudny, Hannah Arendt, Essai de biographie intellectuelle, Grasset, Paris, 2006 (ISBN
978-2-246-67411-5)
• Martine Leibovici, Hannah Arendt, Desclée de Brouwer, Paris, 2000 (ISBN 978-2-220-04778-2)
• Elisabeth Young-Bruehl, Hannah Arendt. Biographie, trad. de l’anglais par Joël Roman et Étienne Tassin, Paris,
Anthropos, 1986, rééd. Calmann-Lévy en 1999.(ISBN 2-7021-3037-2)
• Antonia Grunenberg, Hannah Arendt et Martin Heidegger : Histoire d'un amour, Payot, 2009.

Études
• Miguel Abensour, Hannah Arendt contre la philosophie politique ?, Sens & Tonka, Paris, 2006, 260 p. (ISBN
2-84534-101-6)
• Anne Amiel, La non-philosophie de Hannah Arendt. Révolution et jugement, PUF, coll. « Pratiques théoriques »,
Paris, 2001, 284 p. (ISBN 2-13-051473-1)
• Anne Amiel, Hannah Arendt. Politique et événement, PUF, coll. « Philosophies », Paris, 1996, 124 p. (ISBN
2-13-047810-7)
• Sylvie Courtine-Denamy, Le souci du monde. Dialogue entre Hannah Arendt et quelques uns de ses
contemporains contemporains : Adorno, Buber, Celan, Heidegger, Horkheimer, Jaspers, Jonas, Klemperer, Levi,
Levinas, Steiner, Stern-Anders, Strauss, Voegelin, coll.« Pour demain », Vrin, Paris, 1999. (ISBN 978-2-7116-1402-8)
• Édouard Delruelle, Le consensus impossible. Le différend entre éthique et politique chez H. Arendt et J.
Habermas, Ousia, Bruxelles, 1993, 317 p.
• Julia Kristeva, Le Génie féminin, tome 1 : Hannah Arendt, Fayard, Paris, 1999
• Arno Münster, Hannah Arendt – contre Marx ? Réflexions sur une anthropologie philosophique du politique,
Hermann, Paris, 2008, 412 p. (ISBN 2-7056-6773-3)
Hannah Arendt 7

• Jean-Claude Poizat, Hannah Arendt, une introduction, Pocket, coll. « Agora », Paris, 2003, 370 p. (ISBN
2-266-11223-6)
• Anne-Marie Roviello, Sens commun et modernité chez Hannah Arendt, Ousia, Bruxelles, 1987, 238 p. (ISBN
2-87060-020-8)
• Jacques Taminiaux, La fille de Thrace et le penseur professionnel. Arendt et Heidegger, Payot, 1992, 246 p. (ISBN
2-228-88483-9)
• Étienne Tassin, Le trésor perdu. Hannah Arendt. L'intelligence de l'action politique, Payot, Paris, 1999, 591 p.
(ISBN 2-228-89258-0)
• Dana R. Villa, Arendt et Heidegger. Le destin du politique, Payot, Paris, 2008, 494 p. (ISBN 2-228-90367-7)

Annexes

Articles connexes
• Théories du fascisme
• Totalitarisme

Liens externes
• (fr) Conférence d'Angèle Kremer-Marietti : Une éducation européenne entre les deux guerres et ses conséquences
philosophiques [6]
• (fr) Hannah Arendt et Martin Heidegger [7]
• (fr) Hannah Arendt, Heidegger et le nazisme: video [8]
• (fr) À propos des Conseils Ouvriers en Hongrie [9]
• (fr) 4 décembre 1975 : mort de Hannah Arendt [10]
• (fr) « Une philosophe face à l’histoire » [11], par Sylvie Braibant, Le Monde Diplomatique, décembre 1999
• (ru) On Revolution. H. Arendt Portal [12]
• (fr) Interviews vidéos de Hannah Arendt [13]

Références
[1] Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne, Calmann-Lévy, 1983, p. 285.
[2] Actuelles Pyrénées-Atlantiques
[3] Hannah Arendt est citée par Yves Frémion parmi les pionniers et penseurs de l'écologie dans son Histoire de la révolution écologiste
(Hoëbeke, 2007, p. 50). Ses concepts, et notamment le travail, sont aussi utilisés par des penseurs de la décroissance, par exemple : Michel
Dias (Un idéalisme politique, in La Décroissance, no 1, automne 2006), Bernard Guibert (B. Guibert et S. Latouche (dirs.), Antiproductivisme,
altermondialisme, décroissance, Parangon/Vs, 2006), etc.
[4] [pdf] Hannah Arendt, « À propos des conseils ouvriers en Hongrie » (http:/ / www. geocities. com/ nemesisite/ arendt. conseils. ouvriers.
pdf)
[5] Qu'est-ce que le nazisme, chap. 2, page 61
[6] http:/ / dogma. free. fr/ txt/ AKM-HannahArendt. htm
[7] http:/ / www. republique-des-lettres. fr/ hannah-arendt. php
[8] http:/ / www. dailymotion. com/ video/ xblokk_emmanuel-faye-hannah-arendt-et-heid_news/
[9] http:/ / www. geocities. com/ nemesisite/ arendt. hongrie. htm
[10] http:/ / terresdefemmes. blogs. com/ mon_weblog/ 2005/ 12/ 4_dcembre_1975m. html
[11] http:/ / www. monde-diplomatique. fr/ 1999/ 12/ BRAIBANT/ 12791
[12] http:/ / onrevolution. narod. ru/ arendt/ index. html
[13] http:/ / paris4philo. over-blog. org/
Sources et contributeurs de l'article 8

Sources et contributeurs de l'article


Hannah Arendt  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=53834110  Contributeurs: (:Julien:), 090845N, ADM, Aaton77, Abrahami, Actorstudio, Addacat, Adeimantos, AlbertM,
AlexTocaToca, Alexh, Amitié, Aoineko, Apollon, Aroya, Badmood, Bahlsen, Baronnet, Beffroi, à onze heures, Bibi Saint-Pol, Bob08, Buzz, Caton, Chaussette, Christophe Dioux,
CommonsDelinker, Cyberugo, Daniel*D, Dauphiné, DocteurCosmos, DonCamillo, Dwarfpower, EDUCA33E, EdC, Eisbaer44, Elyseleth, Erdrokan, Estèphe, Finnegans o'brien, Frank Renda,
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Girardin, Josephplichart, Jérome Bru, Karin Laakes, Kelson, Keriluamox, Kimdime, KungFuMonkey, Le bibliographe, LeBarMarân, Linan, Lincher, Lolz, LucBriffaud, Lucadeparis, Luk,
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