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I- Démarche initiale
6- Définir le plan.
Il est, à ce stade, possible de commencer à penser au plan qui va permettre
d’organiser les idées pour traiter le sujet de façon cohérente. Le plan doit répondre à
la problématique de façon structurée et démonstrative.
- structurée, c'est-à-dire organisée en parties et sous parties.
- démonstrative, c' est-à-dire en répondant à la question soulevée par la
problématique.
On trouve de façon classique le plan « oui/non » (existe-t-il une taille optimale pour la
firme ?) qui consiste, par rapport à une réponse possible à la problématique, à
présenter les arguments qui l’appuient puis ceux qui la contestent et inversement.
L’ordre des parties n’est généralement pas neutre. En général, c’est la deuxième
partie qui est mise en exergue car elle prend inévitablement plus d’importance dans
l’esprit du lecteur puisque c’est par là que se termine la démonstration. Un autre plan
possible est pourquoi/comment (peut-on innover dans les services ?). La réponse
est, a priori, oui. Le plan précédent est donc inadapté. En revanche il est nécessaire
de justifier pourquoi la réponse est oui, et surtout comment on peut le faire.
Enfin lorsque le sujet invite à s‘interroger sur le lien entre deux concepts A et B
(structure et stratégie), le plan peut être du type A implique B puis B implique A. Là
encore, l’ordre des parties n’est pas neutre.
Ces trois exemples de plan ne sont qu’un support pour aider à la réflexion et aider à
envisager d’autres plans possibles, car ils restent réducteurs, pour ne pas dire
simplistes. Il faut donc s’efforcer d’aller au-delà, notamment en développant des
plans plus ambitieux, dans lesquels la question sera traitée de façon plus transverse
(deux sous-aspects d’une même question) et avec plus de nuance (oui, mais… non,
mais).
2. Rédiger l’introduction.
Celle-ci peut commencer par une accroche faisant référence à l’actualité des
entreprises ou à un débat d’idées en cours. Cette accroche doit évidemment en lien
avec le sujet et permet d’en souligner l’intérêt, ce qui donne d’ailleurs l’occasion d’en
rappeler l’intitulé.
Le moment est alors venu de mettre « au propre » le résultat de la démarche initiale
ci-dessus (définir les termes, cerner le sujet, formuler les questions soulevées par le
sujet, présenter la problématique et annoncer le plan). L’introduction peut être
relativement longue (d’une longueur comparable parfois à celle de chacune des
parties)
La réussite de l’introduction conditionne la réussite du développement.
3. Rédiger le développement.
Il s’agit à présent de bien suivre le plan. Celui-ci doit clairement apparaître à la
lecture, ce qui peut être facilité par la mise en évidence des titres. Le rédacteur doit
intégrer les éléments prévus (exemples, références) et éviter de dériver vers des
improvisations qui s’écarteraient du sujet. Il convient d’intégrer la perception des
différents acteurs et de veiller à nuancer ses prises de positions, qui, si elles sont
utiles, ne doivent néanmoins pas apparaître trop catégoriques. Compte tenu des
délais impartis, il est illusoire de vouloir rédiger l’ensemble du développement au
brouillon.
4. Conclure.
Il doit y avoir une conclusion et celle-ci doit faire ressortir sans ambiguïté qu’on est
arrivé au terme du développement. Il n’est pas nécessaire qu’elle soit longue.
Elle ne doit en aucun cas prolonger le développement en donnant des arguments qui
auraient dû trouver leur place dans ce dernier.
Elle peut être l’occasion de synthétiser brièvement les idées essentielles que l’on a
développées et/ou de montrer que le sujet pourrait s’intégrer dans une perception
plus large qui soulève de nouvelles problématiques.
5. Relire.
La copie doit être rédigée dans un style soigné (faire des phrases correctes, ce qui
est plus facile si elles sont plutôt courtes), éviter les familiarités, les abréviations, et
les fautes d’orthographe. Il est indispensable de se ménager un temps suffisamment
long pour une relecture rigoureuse. En relisant on n’est jamais certain de supprimer
toutes les fautes, mais en ne relisant pas on est sûr d’en laisser.