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P.P.-P.B.
5000 NAMUR
BC10515
Le Chaînon
Ligue des Usagers des Services de Santé, LUSS ASBL
Trimestriel
Juillet - Septembre 2010
n°19
Editeur responsable : Micky Fierens, Av S. Vrithoff 125, 5000 Namur
La LUSS
Claude Sterckx
Président de la LUSS
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Le Dossier
u Dossier pharmaceutique
L’enregistrement des médicaments prescrits est une obligation légale que le patient n’est pas
en mesure de refuser, par contre l’enregistrement des données complémentaires n’est pas
imposé par la loi. Pour le faire, le pharmacien se repose sur l’accord implicite du patient en
partant du principe que le patient marque son accord tacitement. Le pharmacien peut donc
sans l’accord écrit ou verbal du patient indiquer dans son dossier qu’il est atteint de telle ma-
ladie, qu’il a pris tel médicament sans prescription, etc. Si le patient ne souhaite pas l’enre-
gistrement des données complémentaires, il doit le signaler explicitement à son pharmacien
qui lui remettra un formulaire à compléter et à signer pour confirmer le refus.
Les seules informations contenues dans le dossier pharmaceutique sont celles que le patient
transmet à son pharmacien et celui-ci ne peut, par exemple, contacter un médecin pour com-
pléter le dossier.
Dans un premier temps, le dossier pharmaceutique ne sera établi que dans la pharmacie de
référence du patient mais il est prévu que dans deux ans les pharmacies soient interconnec-
tées et le dossier pharmaceutique sera dés lors disponible en réseau.
Ces données sont conservées et sécurisées chez le pharmacien attitré du patient et ne peu-
vent être transmises à un tiers, le pharmacien est tenu au secret professionnel.
Le dossier peut être consulté à tout moment par le patient qui peut en obtenir une copie.
La LUSS a été consultée sur la question du dossier pharmaceutique et une réunion a été orga-
nisée avec XXX. Cette réunion avait pour but de …
Lors de cette rencontre, le LUSS a exprimé ses réticences face à l’enregistrement de ces
données.
La LUSS a également soulevé la problématique de l’accord tacite au niveau des données com-
plémentaires. Saviez-vous que les données complémentaires, les médicaments non prescrits,
votre état de santé général, vos allergies sont enregistrées et que vous pouvez vous y opposer
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Le Dossier
La LUSS a également soulevé le manque d’information destinée aux patients sur la tenue du
dossier pharmaceutique. Les usagers sont-ils au courant de la mise en place de ce dossier
pharmaceutique ? Quels sont les usagers au courant ? Des positions qui questionnent aussi les
travers d’un dossier pharmaceutique pour le moment tenu chez le pharmacien de référence
mais bientôt en réseau.
Ces mesures sont présentées comme n’ayant pas de conséquences au niveau du coût pour le
patient, celui-ci pourrait même être inférieur en ce qui concerne les médicaments généri-
ques. Les tickets modérateurs vont être recalculés selon une nouvelle formule qui garantira
qu’aucun ticket modérateur n’augmentera et l’intervention personnelle du patient reste
inchangée.
Le changement est cependant perceptible sur le ticket de caisse qui mentionne le ticket
modérateur mais aussi le montant de prise en charge par l’assurance maladie et les honorai-
res complémentaires du pharmacien.
L’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) qui est l’autorité com-
pétente en matière de médicaments et de produits de santé en Belgique et dont la mission
est de veiller à la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments et des produits de
santé a développé un site internet destiné aux professionnels de la santé mais aussi aux
citoyens qui se posent des questions sur le sujet.
Ce site vous permet, par exemple, de consulter la notice d’un médicament et d’accéder au
résumé de ses caractéristiques.
Pour ce faire, il vous suffit d’aller sur le site www.afmps.be, de cliquer sur « Notices pour le
public et résumés des caractéristiques du produit (RCP) » et d’encoder le nom du médica-
ment.
Ce site aborde également des thématiques telles que le bon usage des médicaments, la
notification des effets indésirables liés à l’utilisation d’un médicament, les médicaments
génériques ou encore la vente des médicaments par internet.
Alors, n’hésitez pas, notice de médicament égaré, ou envie d’en savoir plus, rendez-vous
sur www.afmps.be
Le Chaînon / page 4
Le Dossier
Le Chaînon / page 5
A épingler
Cette rubrique nous permet de vous communiquer les informations susceptibles de vous intéresser : un
nouveau guide, des changements importants au niveau législatif, une info incontournable,…
C’est ici que vous les trouvez !
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A épingler
Le Chaînon / page 7
Sujets en cours à la LUSS
u Se former à la LUSS
Comme annoncé dans le dernier Chaînon du mois de mars 2010, vous trouverez, ci-après,
le programme des formations organisées par la LUSS ASBL.
Celles-ci ont débuté ce mois de mai par le module intitulé «Gérer une réunion ou aller vers
plus d’efficacité dans le plaisir» qui a remporté l’enthousiasme des participants.
Le témoignage suivant illustre notre propos : «Ces deux journées de formations se sont dé-
roulées sous le signe de la convivialité, de la confiance et du respect, j’ai pu décortiquer et
expérimenter les différentes étapes nécessaires à la bonne gestion d’une réunion.
Un climat serein dans lequel on se sent en confiance m’a permis de m’exprimer librement ;
j’ai apprécié l’aspect professionnel de la formation ; l’aspect découverte de nouvelles tech-
niques sans oublier les rencontres et échanges d’expériences avec les autres participants. »
Un deuxième module portant sur le même thème est prévu ces 22 et 29 juin 2010. Il reste
encore quatre places. N’hésitez pas à nous contacter!
Pour rappel, toutes nos formations sont gratuites et se déroulent dans nos bureaux Avenue
Sergent Vrithoff 123 à 5000 NAMUR de 9h à 17h.
Nous vous laissons découvrir le calendrier et réaliser votre choix …
Emmanuelle Paternostre
Téléphone : 081/74.44.28 (lundi, mercredi et jeudi de 9h à 16h30)
ae.paternostre@luss.be
Au plaisir de vous rencontrer prochainement!
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Sujets en cours à la LUSS
u eHealth
La plate-forme eHealth a fait l’objet d’un article dans un numéro précédent, pour rappel,
cette plate-forme permet l’échange électronique de données relatives à la santé.
Cette note ne sera pas détaillée dans cet article mais l’intégralité de son contenu est dispo-
nible auprès de l’équipe de la LUSS. En voici néanmoins, quelques mots …
Par ailleurs, la plate-forme n’établit pas de sanctions à l’égard d’un usage abusif des don-
nées circulant sur la plate-forme. Une véritable menace de diffusion de certaines informa-
tions santé à des fins non souhaitées par le législateur et par le patient n’est donc pas à
exclure. Il s’agit donc de s’entourer de toute la vigilance possible, qu’elle soit préventive
ou répressive. Or, les garanties offertes pour éviter ce type d’abus sont assurées par un Co-
mité qui octroie des autorisations de principe dont on ne connaît pas le fondement. Quant
au système de « login » , il n’est actuellement pas accessible aux patients. En outre, une
fois celui-ci accessible, le patient ne pourra que constater les usages abusifs déjà effectifs.
Enfin, la LUSS pointe aussi que la plate-forme eHealth est en inadéquation avec la réalité.
Ainsi, la plate-forme prévoit un accès du patient à son dossier conformément à ce qui est
prévu dans la loi sur le droit des patients. Or dans la pratique, les patients n’ont pas ou peu
accès à leur dossier papier et ce n’est pas la plate-forme eHealth qui va faciliter cet accès.
Pour terminer, un de nos membres nous a fait très justement remarquer que la santé est
une affaire intime. L’informatisation des données à caractère personnel relatives à sa santé
lui fait perdre cette intimité. Pourtant les patients, premiers concernés par cette plate-
forme, n’ont pas été entendus dans les différences instances de création de celle-ci.
[…] .
Malgré ces quelques remarques, la LUSS précise qu’elle est consciente des efforts réalisés
par la Commission de la Protection de la vie privée en vue de garantir la protection du pa-
tient et de ses données.
La LUSS ne rejette pas les aspects positifs que peut avoir ce système pour le patient, en ga-
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Sujets en cours à la LUSS
rantissant la bonne circulation des informations utiles à une bonne gestion de sa santé. L’in-
formatisation des données fait partie des avancées technologiques inéluctables. Il est entre
autres intéressant d’avoir les informations médicales précises en cas d’accident à l’étranger
ou pour des personnes arrivant inconscientes à l’hôpital.
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Sujets en cours à la LUSS
Ensuite, l’équipe a identifié les différents objectifs que nous vous rappelons ici, décrits par
les statuts de l’asbl :
1. Défendre les intérêts et les droits des usagers des services de santé et de leur entou-
rage, toutes pathologies confondues;
2. Collaborer avec tous les milieux concernés par la santé afin d’améliorer et faire res-
pecter les droits des usagers des services de santé;
3. Informer, assister et/ou représenter les usagers des services de santé afin de faire
respecter leurs droits;
4. Former les usagers des services de santé à une prise en charge optimale de leur
santé, en citoyens responsables, conscients de leurs droits et obligations en rapport avec la
santé;
5. Fédérer ces associations et établir une collaboration suivie entre les associations
de patients et de proches en Wallonie et à Bruxelles, afin d’assurer, comme interlocuteur
officiel, une représentativité des usagers des services de santé, notamment dans des débats
publics et privés et dans les prises de décisions concernant la santé, tant au niveau commu-
nautaire, régional que fédéral;
Dans un deuxième temps, l’équipe a identifié divers pôles d’activités. Chacun de ces pôles
poursuit des objectifs déterminés. Afin de remplir ces objectifs, des propositions d’activités
concrètes à poursuivre ou à mettre en place ont été émises et discutées.
L’équipe de la LUSS vous invite cordialement à cette réflexion, contactez-nous si vous sou-
haitez être prévenu de la date de la prochaine réunion.
Le Chaînon / page 11
Sujets en cours à la LUSS
La Charte européenne des droits des patients a été rédigée en 2002 par le réseau européen
d’associations actives (ACN) en collaboration avec des groupes d’organismes européens de
citoyens, la Belgique y était représentée par la Fédération Belge contre le cancer.
Cette charte a été élaborée en vue d’harmoniser les systèmes nationaux de santé et de con-
tribuer à la reconnaissance des droits des citoyens et des patients.
En effet, les systèmes nationaux de santé de chaque pays de l’UE présentent des réalités
différentes en ce qui concerne les droits du patient, non seulement dans la pratique, mais
aussi au niveau théorique. Ainsi, certains pays disposent de lois nationales « Droits du pa-
tient », d’autres ont des lois spécifiques ou des règlements administratifs et d’autres encore
n’ont rien.
Face à cette situation hétérogène, la charte européenne veut renforcer le degré de protec-
tion du patient.
Avant l’apparition de cette charte, les services médicaux étaient considérés comme une
compétence exclusivement nationale ce qui aboutit à de fortes inégalités entre les diffé-
rents pays de l’Europe. Des droits fondamentaux sont négligés dans certains Etats d’où l’in-
térêt de les mettre sous la responsabilité de l’Union Européenne.
Selon l’ACN, depuis la création de cette Charte, on constate une amélioration assez specta-
culaire au niveau du débat public sur les droits du patient en Europe, cette amélioration se
traduit notamment par une reconnaissance et une utilisation de la charte comme référence
pour les différentes parties prenantes y compris pour les institutions européennes.
La Charte européenne des droits du patient semble déjà constituer une avancée positive
cependant des efforts sont encore à poursuivre.
En effet, deux obstacles majeurs semblent se dessiner, d’une part le fait que les politiques
de santé publiques soient essentiellement concentrées sur le domaine économique et finan-
cier et pas sur les droits du patients et d’autre part, on constate que les sources, les don-
nées officielles, peu disponibles en ce qui concerne les conditions concrètes du patient, sont
le signe d’un manque de transparence qui amène à penser que les droits ne sont pas appli-
qués sur le terrain.
Selon l’ACN, pour continuer à développer une politique des droits du patient en Europe, il
est indispensable d’aborder ces conditions concrètes dans le système de santé.
La charte reconnaît 14 droits aux patients. Ceux-ci découlent de la charte des droits fonda-
mentaux de l’UE et des droits universels de l’homme. Ils ont pour but de garantir « un ni-
veau élevé de protection sanitaire humaine » ainsi qu’une haute qualité des services fournis
sur les différents territoires nationaux de l’Europe.
Les 14 droits de la charte européenne des droits du patient sont également liés à des docu-
ments et déclarations internationaux émanant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
et du Conseil de l’Europe.
L’Active Citizenship Network organisait ces 4 et 5 mai derniers deux journées consacrées
à former des représentants de chaque pays de l’UE à une méthodologie visant à évaluer le
respect des droits du patients dans leur pays. Toutes les données récoltées ont pour objectif
de faire un état des lieux du respect des droits du patient en Europe.
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Sujets en cours à la LUSS
Ces informations ont pointé l’étendue du travail à fournir sur les Droits du patient qui sont
affirmés en théorie mais déniés en pratique souvent en raison de limites financières. Les
droits sont établis par des lois mais ne sont pas respectés.
Toutes les données récoltées seront traitées, analysées et rassemblées dans un rapport de
l’ACN. Il est prévu que chaque pays présente ses résultats nationaux à l’occasion de la 5ème
journée européenne des droits du patient le 18 avril 2011. A vos agendas !!!
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Sujets en cours à la LUSS
Quand « l’usager des services de santé » devient sujet d’un colloque Lillois
Quelques représentants de l’équipe et du Conseil d’Administration de la LUSS se sont rendus
au 2eColloque International Francophone organisé par le Csis (Communication - Systèmes,
Interactions, Santé) sur le thème : « Patient, Personne, Citoyen, Client … Usager ? Places,
rôles et figures mouvantes dans le champ de la santé » qui se tenait à Lille ces 25 et 26 mai
derniers.
Ces deux journées se sont focalisées sur « l’usager des services de santé », thématique
qui a été abordée au travers travaux de recherches et de quelques expériences de terrain,
présentés par des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues,… travaillant en
France, Belgique, Canada et Bénin.
Le premier intervenant, un anthropologue béninois, nous a exposé la place, ou la non-place
pourrait-on dire, des gestantes (femmes enceintes) ou parturientes (femmes qui ont ac-
couché) au sein de la politique de santé du Bénin. Cette étude épingle la distance entre les
soignants et les femmes enceintes ou accouchées, une distance qui se crée par la barrière
de la langue, par un rapport d’instruit/non-instruit et par une culture qui prône l’exclusion
des femmes enceintes de la sphère publique.
Ces pratiques qui nient complètement les besoins fondamentaux des femmes enceintes ou
accouchées sont tellement ancrées dans la culture que les femmes elles-mêmes n’ont pas
conscience que l’on pourrait apporter des améliorations au niveau de leur santé, de leur
grossesse ou de leur accouchement et pourtant, au Bénin, la grossesse tue plus que certai-
nes pathologies.
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Sujets en cours à la LUSS
Les conclusions présentaient un usager en manque d’outils face à des professionnels, un usa-
ger dont le discours n’est pas suffisamment construit pour être considéré comme légitime
de la part des différentes parties prenantes.
Ce colloque a également été l’occasion de se pencher sur la question des différents mots
utilisés pour nommer la personne qui utilise les services de santé.
Que veut dire malade, soigné, client, consommateur, citoyen, patient, usager du système
de santé ? Tant de façons différentes de désigner et qui ont à un impact réel sur le déroule-
ment du parcours de soins. Selon que l’on soit désigné malade ou usager, une identification
au nom et une intériorisation du terme va se jouer et va faire en sorte que la personne sera
plus ou moins active, plus ou moins partie prenante de son parcours de soin. L’utilisation
d’un terme plutôt qu’un autre va peut-être induire des conséquences sur la suite de la prise
en charge et particulièrement dans le secteur de la santé mentale.
Plusieurs intervenants ont abordé la question du « savoir expérientiel ». Il s’agit d’un sta-
tut de patient-expert qui tente de valoriser et de faire reconnaître un savoir développé par
l’expérience de la maladie. Un statut allant de pair avec un droit du patient qui passerait
par le partage des décisions, la possibilité de participer au processus d’argumentation et au
choix d’orientation des politiques de santé publique.
Comment valoriser son expérience face au stéréotype du « vrai scientifique » ?
Questions largement développées pour aller dans le sens d’une reconnaissance des ces sa-
voirs développés par l’expérience vécue de la maladie, un statut qui revendique de plus en
plus le partage des décisions et le droit à l’autonomie.
Il est à noter que les organisateurs du colloque n’avaient eux-mêmes pas mis à l’honneur ce
savoir expérientiel puisque le manque de représentants d’associations de patients aussi bien
parmi les intervenants que parmi le public était manifetse.
Gageure que la LUSS entend bien mener de front avec vous !!!
Le deuxième : Les Rencontres Prescrire plaidant « Pour des Soins de Qualité accessibles
».
Quatre journées de rencontres avec des professionnels de la santé et plus de 450 parti-
cipants.
Ces journées ont donné de belles occasions à la LUSS pour exprimer le point de vue des
associations de patients et pour faire connaître ce que signifient pour les patients «
des soins de qualité accessibles ». Ce fut également l’occasion de susciter l’intérêt des
professionnels en vue d’une collaboration plus étroite avec les associations de patients.
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Focus - Association
Principaux symptômes :
- Rotation involontaire au niveau de la nuque ou tension importante en cas de grande
fatigue.
- Le graphisme qui devient de plus en plus mauvais après quelques phrases d’écriture.
- Les yeux sont fatigués et sujet aux picotements.
- Rotation interne d’un pied lorsque la jambe est soulevée.
- Jambe qui traîne.
- Les pieds qui traînent après une course ou une longue promenade.
- Tremblements.
- Le changement de voix et/ou des difficultés de parole.
La dystonie focale:
C’est une forme de dystonie qui touche une partie du corps, comme par exemple, les yeux,
le cou, un des membres ou les muscles de la gorge ou encore les muscles qui participent
activement à certaines activités professionnelles ou sportives.
Les formes courantes sont:
- Dystonie cervicale - Torticolis spasmodique
- Blépharospasme
- Dystonie oromandibulaire
- Dysphonie spasmodique
- La crampe de l’écrivain
- La crampe du joueur de golf
La dystonie segmentaire:
C’est une dystonie qui touche différentes parties du corps qui sont voisines, comme par
exemple le torticolis et la dystonie du bras.
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Focus - Association
Hemi-dystonie:
Une moitié du corps est touchée.
La dystonie généralisée:
Le tronc et les membres sont touchés.
La dystonie multifocale:
Les muscles non attenants de différentes parties du corps sont touchés.
La dystonie myoclone:
Provoque des crampes persistantes et des mouvements saccadés, rapides et involontaires.
La dystonie Paroxysmique:
Provoque des attaques brèves de désordre du mouvement et des attitudes dystoniques.
Les résultats de recherches n’étant pas encore disponibles en Belgique, nous nous tournons
vers les résultats obtenus par les chercheurs américains.
Ainsi, on le constate, certaines formes de dystonie apparaissent plus fréquemment dans cer-
tains groupes ethniques plutôt que d’autres. Cependant, à ce jour, il n’y a aucune indication
qui permet de faire une relation de causalité entre les formes de la maladie et les différents
pays et les continents.
Il a été constaté que la dystonie idiopathique (sans cause connue) survient chez 33 person-
nes pour 100.000 habitants. Cela signifie 5.000 patients pour la Belgique. A ce nombre il faut
ajouter les patients souffrant d’une dystonie symptomatique dont le nombre total ayant
l’une ou l’autre forme de dystonie est estimé à 10.000. Vous penserez que ce nombre est
faible, mais ces chiffres ne reprennent pas les personnes ayant une forme de dystonie indui-
te par une autre maladie. Le nombre total de malades serait nettement plus élevé si nous
connaissions tous les cas. La dystonie est environ 6 fois plus rare que la Maladie de Parkin-
son, mais en tout cas aussi fréquente que les multiples scléroses (MS).
Les membres sont également invités aux activités de l’ association, comme par exemple, la
journée des membres, (une fois par an) où des orateurs renommés comme des professeurs,
des neurologues, des médecins et des kinésithérapeutes sont invités pour expliquer certai-
nes formes de dystonie et les évolutions au niveau des traitements.
Chaque année, un week-end de détente à la mer ou dans les Ardennes est organisé. Quel-
ques fois par an, il y a des contacts plus informels. Ici les membres peuvent s’entretenir
avec d’autres patients, partager leurs expériences, parler de leur vie avec la dystonie et
apprendre des autres comment ils acceptent et assimilent leur maladie.
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Focus - Association
Dans cet objectif, l’ASBL Dystonie a souhaité s’entretenir avec la LUSS et une
première rencontre entre les membres néerlandophones et la LUSS a été organi-
sée.
Cette rencontre a abouti à la conclusion que de nombreuses conditions pour le
développement de l’antenne en Wallonie sont déjà réunies. En effet, l’associa-
tion compte déjà une centaine de membres francophones, elle dispose de maté-
riel en français et une demande réelle existe bien. Ce qu’il manque pour concré-
tiser l’antenne wallonne, c’est une personne ou une petite équipe qui prendrait
le projet en main. La LUSS a été à la rencontre des membres francophones lors
de l’Assemblée Générale de l’asbl Dystonie afin de leur proposer son soutien.
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Focus - Association
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Les carnets de la LUSS
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Les carnets de la LUSS
Le cycle de conférences
Cotisations!!!
Nous vous rappelons que la cotisation est fixée à 1 euro minimum par an.
Elle est à verser sur le n° 001-3302042-44
C’est l’occasion pour les associations de patients de soutenir la LUSS en tant que
fédération, et de s’inscrire dans un mouvement de défense des intérêts des patients!
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Les carnets de la LUSS
BUREAU à louer
Au 1er étage, location d’un bureau de 25m² équipé des connexions Inter-
net et téléphone
Commun : cuisine, salle de réunion, wc.
Loyer (charges locatives comprises) 500€.
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