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Étude IBGN sur le cours d'eau des

Noires Faignes à Arches

Présenté par :
ANIMOBONO Dorine
ARTISSON Mathieu
CASCALES Nicolas
CONSTANT Mel
DUMARGNE Emilien
NIVEAU Elsa
PERRAU Nicolas
POESY Bastien

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Sommaire
Liste Bibliographique...........................................................................................................................2

Glossaire...............................................................................................................................................3

I - Introduction......................................................................................................................................5

II – Analyse Bibliographique................................................................................................................6

Le milieu d'étude, le ruisseau des Noires Faignes...........................................................................6

Historique et évaluation des intérêts du site....................................................................................8

Choix des stations ainsi que de leurs lieux de prélèvement.............................................................9

Etude IBGN : Indice Biologique Global Normalisé......................................................................10

Normes AFNOR.............................................................................................................................11

ENS : Espace Naturel Sensible......................................................................................................11

Les Invertébrés...............................................................................................................................12

III - Matériel et méthode ....................................................................................................................12

Protocole.......................................................................................................................................12

Technique de prélèvement ............................................................................................................13

Détermination................................................................................................................................15

IV – Résultats.....................................................................................................................................16

Relevés...........................................................................................................................................16

Interprétation..................................................................................................................................18

Évolution de la note et de la faune le long du cours d'eau.............................................................20

Évolution du cours d’eau...............................................................................................................21

V - Discussion....................................................................................................................................22

VI – Conclusion..................................................................................................................................22

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Liste Bibliographique
1. De la maitrîse de l'espace financier à la préservation des espaces naturels d'après Christian
DEVLIEGER, août 2009.

2. Cours d'Hydrobiologie continental de Monsieur A.Salvi, IUT de Thionville-Yutz,


2001/2002.

3. Compte rendu du TP d'IBGN présenté par Pierre Bauschy ; Melanie Schneiber et Elisabeth
Petit, Université de Metz, IUT de Thionville-Yutz, 9 octobre 2009

4. Dossier sur l'installation d'un dispositif pédagogique de gestion de ripsylves sur le cours
d'eau des Noires Faignes (88) par V.Burgun ; A.Cherkaoui. M.Dantois ; C.Dubois ;
S.Kaupe ; A-L.Pecheur et P.Xeridat de l'école nationale du génie rural, des eaux et des forêts
(ENGREF), mai 2006.

5. Nos cours d'eau malades de l'environnement par P.P.A.F des Vosges (sous format Power
Point).

6. Présentation de l'espace naturel sensible du site les Noires Faignes à Arches, du patrimoine
naturel qu'il représente et du plan et de son plan cartographique, réalisé par le conservateur
des sites Lorrains et financé par le conseil général des Vosges.

7. Cours qualité des eaux de M.Goullaouic par A.Salvi, IUT de Thionville-Yutz, 2001/2002

8. Norme AFNOR sur la détermination de la qualité biologique des eaux courantes et de


l'indice biologique global normalisé, 1992.

9. Fascicule sur le site naturel des Noires Faignes par le conseil général des Vosges.

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Glossaire
• Aulnaie : Formation végétale dominée par l’aulne dont les racines renferment des
microorganismes symbiotiques fixant l’azote atmosphérique.

• Aval : Vallée, bas du cours d’eau. Partie du cours d’eau qui est du côté de l’embouchure, par
rapport à un point considéré.

• Crénons : Zone des sources (amont)

• Enrésinement : Provoque l’érosion des berges, la diminution de la lumière, la perte de la


biodiversité, attrait aux paysages amoindris à cause des épicéas.

• Facteurs biotiques : Ensemble des intéractions du vivant sur le non vivant dans un
écosystème (ressources alimentaires, prédation, commensalisme, parasitisme …).

• Lentique : Désigne les biotopes et les êtres vivants propres aux écosystèmes d’eaux douces
(calmes) à renouvellement lent (lacs, marécages, étangs…) par opposition aux milieux
d’eaux courantes qui correspondent aux écosystèmes lotiques.

• Limnétique : Désigne tout ce qui se rapporte à la zone d’eaux libres propres à un lac ou à
tout autre biotope limnique (milieux lacustres et autres biotopes lentiques d’eaux douces).

• Lotique : Désigne les biotopes et les êtres vivants propres aux écosystèmes d’eaux
courantes.

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• Marécage : Ecosystème limnique dans lequel la profondeur d’eau est faible, de sorte qu’il
n’existe pas de zone limnétique, mais seulement une zone littorale. Composé de plusieurs
types d’habitats.

• Méso climat : Climat d'une région particulière.

• Plante amphibie : Organisme végétal ou animal apte à la vie en milieu aérien et aquatique.

• Plantes hygrophiles : Organismes dépendant de biotopes caractérisés par une forte


hygrométrie atmosphérique.

• Prairies : Situées en bordure des zones humides ou dans la plaine d’inondation de cours
d’eau. Désigne une formation végétale principalement composée de plantes hygrophiles ou
amphibies (graminées).

• Ripisylve : Ecosystème forestier qui croissent le long des fleuves tant dans des régions
tempérées que tropicales.

• Taxon : Toute unité systématique, indépendamment de son rang. Groupe d’organismes


vivants qui descendent d’un même ancêtre et qui présentent des caractères communs.

• Tourbière : Ecosystème d’eaux stagnantes caractérisé par un ralentissement du cycle du


carbone qui empêche ou ralentit considérablement la minéralisation des matières organiques
mortes.

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I - Introduction

Certains milieux naturels aquatiques présentent des caractéristiques environnementales


remarquables permettant le développement d'espèces végétales et animales rares. Il est donc
nécessaire de protéger ces espaces car ils sont souvent menacés de disparition à cause de différentes
pollutions et aménagements à l'encontre des principes écologiques. Des tests spécifiques doivent
être réalisés si l'on veut évaluer la qualité d'un tel milieu.

Dans le cadre des projets tuteurés, nous nous sommes intéressés à une technique de
détermination de la qualité biologique globale de l'eau. En effet, le but final de ce projet est
l'évaluation de l'indice biologique global normalisé ou IBGN d'un cour d'eau, les Noires Faignes
(Vosges). Ce biotope est pourvu d'une mosaïque d'habitats peu communs qui en fait un écosystème
complexe, c'est pourquoi ce milieu a été choisit. Il s'agit d'une rivière relativement petite que l'on
souhaite accréditer en ENS afin de le protéger. L'IBGN nécessite de réaliser des prélèvements de
macro-invertébrés en suivant la norme AFNOR T 90-350, 9 p., Décembre 1992. Cette norme
spécifie les conditions d'application des manipulations afin que le milieu soit classé en ENS. De
plus, la comparaison de l'IBGN en amont et en aval, permet constater les effets des facteurs
extérieurs sur le milieu. Pour expliquer ces perturbations, on doit coupler cette étude avec une
analyse des caractéristiques physico-chimiques.

Dans un premier temps, nous décrirons les caractéristiques du milieu et nous justifierons
notre choix du lieu d'étude. Puis nous expliquerons le protocole de capture des organismes
aquatiques ainsi que notre démarche d'identification permettant d'associer ces microorganismes à
des taxons bien précis. Pour finir, nous consignerons les résultats obtenus lors de la sortie dans des
tableaux que nous interpréterons à l'aide de calculs tirés des normes .

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II – Analyse Bibliographique

Choix du milieu d'étude

Le ruisseau des Noires Faignes constitue un véritable écocomplexe tourbeux, regroupant une
multitude d'habitats de natures différentes où cohabitent une faune et une flore particulière. En effet
on y trouve une tourbière acide active, une aulnaie sur tourbe, une boulaie ainsi qu'une multitude de
prairies humides.

C'est cette diversité de milieux impressionnante et peu fréquente accompagnée de nombreuses


espèces végétales rares ou peu communes qui nous pousse à réaliser une étude de l'indice
biologique globale normalisé . Par ce biais nous pourront mettre en valeur la qualité biologique de
ce site tout en incluant celui ci dans le système de classement ENS (espace sensible naturel). De ce
fait des mesures de protection du site pourront être mises en oeuvre afin de conserver au mieux un
site riche en biodiversité et en habitats tout aussi variés que peu fréquents.

Le milieu d'étude, le ruisseau des Noires Faignes

Ce ruisseau est affilié aux communes d'Arches et de Pourceux. Il s'agit d'un effluent de la
Niche remontant la Moselle se situant à une altitude de 380 à 400 mètres. Le statut géologique du
ruisseau s'apparente à l'étage collinéen avec des allusions récentes et des formations glaciaires. La
situation géographique du ruisseau est associée à un climat semi continental où les variations de
température entre la saison hivernal et estival sont très marquées.

Cet espace aquatique représente un habitat naturel riche en biodiversité, que se soit à l'échelle
de la faune et de la flore avec des micro-habitats aussi rares que variés. Ce milieu présente un grand
intérêt biologique, car il abrite des espèces végétales et animales peu communes et parfois même
rares pour la Lorraine. De plus les tourbières que l'on peut trouver à proximité du ruisseau sont d'un
grand intérêt naturaliste. Que se soit en aval ou en amont, ces espèces rares se trouvent à des
endroits spécifiques du ruisseau, des endroits où les conditions environnementales sont
exceptionnellement adaptées à leur métabolisme.
Tout d'abord, en aval du ruisseau, les prairies humides situées au bord abritent une espèce végétale
rare en Lorraine, la wahlenbergie (cf document ci dessous) :

Figure 1 : Photo de Wahlenbergie

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Du coté de l'amont, au niveau des friches humides, on constate la présence d'une autre espèce
végétale peu commune, l'hydrocotyle vulgaris (Figure 2).

Figure 2 : Photo de Hydrocotyle Vulgaris

Tout comme une espèce protégée au niveau national, Drosera rotundifolia (cf document ci
dessous) :

Figure 3 : Photo de Drosera Rotundifolia

Ces friches représentent un intérêt important pour la faune et l'entomofaune notamment. En effet,
elles sont bordées par des fossés où s'est installé une saulaie constituant un milieu favorable aux
amphibiens.

Les 2 espèces végétales étant rares, il est normal et nécessaire de mettre en valeur ce milieu
par l'intermédiaire d'analyses comme l'IBGN, ou les analyses classiques de qualité de l'eau, comme
la mesure du pH, du taux de nitrate, de la teneur en chlore, en potassium et en bien d'autres
éléments chimiques spécifiques. En les effectuant régulièrement l'on pourra justifier le classement
de ce milieu en ENS (Espace Naturel Sensible), mais aussi maintenir cette classification afin de
protéger au mieux ce milieu et faciliter les procédures d'aménagement et d'intervention écologiques.

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Historique et évaluation des intérêts du site

Cet espace était associé à des prairies de fauche jusqu'en 1975. Ces prairies étaient souvent
engorgées d'eau d'où la présence d'un sol humide et la formation de tourbe. On a constaté un
enrésinement continuel des nombreuses parcelles de vallée à cause de la filière industrielle du bois.
Depuis il y a eu création de nombreux drains afin d'assécher un minimum le milieu. De la tourbe a
été extraite pendant de nombreuses années par la filière du chauffage. Récemment, la création d'une
ligne électrique à moyenne tension ainsi que l'installation d'une conduite de gaz « Mulhouse-
Vesoul » on aggravé l'état général de ce milieu d'étude qu'est le ruisseau des Noires Faignes. Ces
dégradations ont débuté des les années 1970 avec la création d'un dépôt de déchets ménagers ainsi
qu'un dépôt de gravats par une ancienne entreprise de travaux public.
De plus l'implantation d'espèces étrangères ou invasives menaces réellement cet écosystème.
Par exemple les écrevisses américaines qui ont totalement investit le ruisseau provoquent un
déséquilibre majeur de la chaine alimentaire.
Le site ayant de nombreux intérêts écologiques et scientifiques, il est nécessaire d'entamer
un programme de protection face à ces aménagements de plus en plus nombreux.

Choix des stations ainsi que de leurs lieux de prélèvement

Une station est définie comme un tronçon de cours d’eau dont la longueur est sensiblement
égale à 10 fois la largeur du lit mouillé au moment du prélèvement.

Le choix de l’emplacement se fait en fonction de l’objectif d’étude. Pour évaluer la qualité générale
d’un milieu, on choisit une station "représentative" du segment du cours d’eau étudié. On peut
choisir une station informative correspondant à un site isolé, ou une station de comparaison servant
de témoin (avant et après une perturbation).
Nous avons donc choisi des stations à proximité ou situées dans des milieux bien distincts, par
exemple une tourbière ou une forêt de conifères. Par ce biais la qualité biologique globale du
ruisseau est mieux prise en compte que le fait de choisir des stations situées dans des milieux
identiques.

Pour une station, l’échantillonnage de faune benthique est constitué de 8 prélèvements élémentaires
effectués séparément dans 8 habitats distincts. Chaque habitat peut être caractérisé par le couple
vitesse de l’eau - substrat (nature du fond) mais aussi par la ripisylve et la largeur du lit. L’ensemble
des huit habitats doit être repéré avant leur échantillonnage. Cette méthode permet d’avoir une
bonne vision d’ensemble de la station et de choisir les habitats les plus représentatifs. Cela est
nécessaire si l'on veut prélever un maximum d'espèces de macroinvertébrés différentes et donc si
l'on veut obtenir les résultats les plus fiables possibles.

Pour toutes les stations :

– le cours d'eau sur lequel se trouve les stations est celui des Noires Faignes
– la nature des berges était naturelle, sans aménagements d'origine humaine
– le débit était normal pour la saison

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Station n°6 :

– milieu traversé : tourbière


– largeur du lit mouillé : moyenne de 2.75 mètres
– ensoleillement : fort
– environnement : forestier
– végétation rive droite : herbacée dense
– végétation rive gauche : herbacée dense

Station n°7 :

– milieu traversé : forêt de conifères dense avec tapis de mousses uniforme


– largeur du lit mouillé : moyenne de 2.9 mètres
– ensoleillement : faible
– environnement : forestier
– végétation rive droite : éparse et arbustive
– végétation rive gauche : arborée

Station n°8 :

– milieu traversé : milieu à proximité d'un étang avec une forêt de conifères tapissée
d'herbes hautes
– largeur du lit mouillé : moyenne de 2.8 mètres
– ensoleillement : moyen
– environnement : forestier
– végétation rive droite : herbacée dense
– végétation rive gauche : arborée

Station n°9 :

– largeur du lit mouillé : moyenne de 3 mètres


– milieu traversé : forêt de conifères avec tourbière très humide accompagnée de mousses
et de fougère en grand nombre
– ensoleillement : moyen
– environnement : forestier
– végétation rive droite : herbacée et arbustive
– végétation rive gauche : arborée

Ce milieu est menacé, il contient de nombreuses espèces rares et espaces en bon état mais en
danger. Il faut alors pour le sauvegarder réaliser un IBGN pour qu'ensuite il soit classé en ENS.

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Etude IBGN : Indice Biologique Global Normalisé

C'est une étude sur un site d'eau courante, qui va permettre d'établir la qualité biologique du
cours d'eau, en s'appuyant sur les populations de macro invertébrés benthiques, c'est-à-dire des
organismes vivant sur le fond, parce qu'ils sont les plus représentatifs et sont des bio indicateurs de
la qualité du fait de leur forte sensibilité à tous type de pollution. Par exemple nous avons les micro
polluants comme les produits phytosanitaires et les pesticides ainsi que la pollution d'ordre physique
comme la construction d'un barrage ou le recalibrage d'un cours d'eau.

De simples analyses physico chimiques ne suffisent donc pas à évaluer la qualité global d'un tel site,
il faut accompagner ces mesures avec une étude d'IBGN. En effet ces analyses physico chimiques
ne prennent ni en compte la compétition intra-inter spécifique ni la nature du substrat de l'habitat.
De ce fait on peut affirmer que les macro invertébrés benthiques sont de biens meilleurs indicateurs
de la qualité biologique globale d'un ruisseau que le sont les analyses physico chimiques classiques.

L'IBGN est compris entre 1 et 20, avec 20 pour la plupart des milieux non perturbés.
Il se calcule selon la formule suivante :
IBGN = GI + (Σ t - 1)
avec St le total des taxons présents présent au moins une fois pour un site
et GI le numéro du groupe faunistique indicateur, qui est un ordre qui contient les taxons
indicateurs, soit les familles présentes au moins 3 fois sur le site.
La variété taxonomique dépend de la diversité de l'habitat et de sa qualité d'où l'importance du
choix des lieux de prélèvement.
Les différents groupes indicateurs sont classés selon le degré de sensibilité à la pollution : un ordre
peu présent sera sensible et donc aura un classement élevé (un grand numéro); le groupe le plus
présent sera le premier groupe indicateur.

Cette étude nécessite une bonne connaissance du lieu, dépend de certains paramètres physiques,
comme la hauteur de l'eau ou la largeur du lit, et peut varier selon les saisons : les conditions ne sont
pas les mêmes, donc peuvent être favorables ou non au développement des invertébrés.
Elle peut être complétée par des analyses physico-chimiques, comme le pH et la mesure du taux de
nitrate.

Cependant il y a des limites a l'IBGN :


– la profondeur ne doit pas être supérieure à 80 cm
– la vitesse du courant ne doit pas être excessive
– la turbidité de l'eau ne doit pas empêcher de visualiser les supports
– quelques milieux exclus : sources et ruisselets, grands cours d'eau et estuaire

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Normes AFNOR

Les études doivent être faites hors de la source, d'un canal et de l'estuaire.

Les prélèvements dépendent du type de rivière:


- en cas de faciès lentique, le prélèvement se fait au troubleau, en le tractant sur 50 cm.
- en cas de faciès lotique, il se fait avec un Surber de 1/20 m², qui a des vides de maille de
500 micromètres.

Les prélèvements doivent être réalisés en période de débit stabilisé depuis au moins 10 jours, en
période de rejet ou aux basses eaux et aux fortes températures, mais ici ces facteurs ne peuvent pas
être pris en compte. Il y a 8 prélèvements par station choisie doivent être effectués, du support le
plus hospitalier vers le plus hostile.

ENS : Espace Naturel Sensible

Un ENS est un espace comme les forêts, les rivières etc, qui est mieux protégé, géré et
ouvert au public que les autres espaces. Le site des Noires Faignes n'est pas répertorié dans ces
espaces, mais le Conservatoire des Sites Lorrains voudrait l'y classer.

En effet, cela permettrai surtout de maintenir le ruisseau en bon état de conservation, de réduire
l'impact des épicéas sur le milieu, et de protéger 3 espèces végétales relativement rares :
- l'Hydrocotyle, peu commune ;
- la Walhenbergie (protégée en Lorraine) ;
- le Drosera rotundifolia (protégée en France).

En le classant ENS, cet espace serait mieux entretenu et le milieu y gagnerait en qualité, ce qui
permettrait à de telles espèces de subsister.
Les drains pourraient ainsi être obstrués, les rejets contrôlés, un débroussaillage effectué, et
l'enrésinement contrôlé. Ensuite, ce milieu est soumis à un risque d'envahissement par l'écrevisse
américaine, qui est une espèce invasive proliférant à une vitesse alarmante dans ce milieu depuis
plusieurs années.

Les Invertébrés

Dans ce milieu ils sont situés surtout au fond du cours d'eau, dont la plupart sont des larves
d'insectes. Les macro invertébrés ont une taille de l'ordre du centimètre et colonisent les supports
organiques ou minéraux des milieux aquatiques.
Ils ont l'avantage d'être relativement stables dans le temps, et leur détermination est relativement
aisée.

Les trichoptères, les plécoptères et les éphéméroptères sont les plus représentatifs et les plus
indicatifs généralement : ils comportent de nombreuses espèces bioindicatrices, qui nécessitent des
exigences particulières, et sont donc sensibles à la qualité de l'eau.
La mise en valeur de leur présence peut permettre d'évaluer efficacement la qualité biologique
globale d'un milieu aquatique.

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III - Matériel et méthode

Protocole

L’IBGN permet d’évaluer la qualité hydrobiologique d’un site aquatique, par l’intermédiaire
de la composition des peuplements d’invertébrés benthiques vivants.
En premier lieu nous présenterons notre démarche d'étude sur le terrain, c'est à dire le ruisseau des
Noires Faignes. Par la suite nous expliquerons la manière dont nous avons précédé aux analyses des
échantillons. Enfin nous verrons comment la réalisation d'un tableau faunistique à partir des
résultats obtenus va nous permettre de déterminer l'IBGN du milieu étudié.

Afin de réaliser cette étude nous avons sélectionné une portion du ruisseau présentant des intérêts
écologiques majeurs et ayant une longeur de 2 km. Cette portion a par la suite été divisée en
différentes zones d'études. Ces zones ont été choisies de manière à étudier des environnements
différents que le ruisseau traverse. Par ce biais il nous sera possible de comparer les résultats des
différents relevés avec les milieux environnant comme une tourbière par exemple.
D'un point de vue des normes de l'IBGN on nomme ces zones des stations qui ne doivent pas
dépasser en longueur 10 fois la largeur du ruisseau.
L'étude se fera en 2 groupes, le premier s'occupera de la partie aval du ruisseau tandis que l'autre
devra s'intéresser à la partie amont. Chaque groupe choisira 4 stations réparties méthodiquement en
fonction des milieux et réalisera 8 prélèvements par stations. Au final nous procéderons à la
réalisation de 32 prélèvements qui nous permettrons de déterminer l'IBGN après identification
faunistique et de mettre en évidence l'influence du milieu environnant le ruisseau.

Les prélèvements sont effectués de l’aval vers l’amont afin de ne pas perturber l’eau des
échantillons prélevée en contre bas ruisseau. Pour les prélèvements d’invertébrés on utilise un
échantillonneur de type Surber, présenté ci-dessous :

Figure 4 : Schéma du Surber

La technique consiste à gratter et retourner le substrat qui se trouve dans le cadre horizontal du
surber, les échantillons sont emmenés par le courant dans le filet. Une fois que toute la surface à été
ratissé on retire le surber du cours d’eau et on verse son contenu sur un tamis afin de récupérer
méthodiquement le tout dans un flacon contenant de l'éthanol.

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Technique de prélèvement
Cette technique est décrite ci-dessous, précédée du matériel utilisé :

o Bottes (une paire par personne)


o 2 Waders
o 2 subers
o 32 Bidons de 500mL
o 3,75L d’éthanol
o Eau de la rivière
o Pinces molles
o Tamis composé de 3 compartiments (un tamis à mailles larges 2 mm, un à mailles
plus étroites de 500µm et un réceptacle)
o Bacs à dissections
o Thermomètre
o Mètre
o Chronomètre
o Carte du terrain

• mise du filet dans l'eau (surber) pendant 40 à 60 secondes et on gratte la surface délimitée
par le carré du surber :

Figure 5 : Prélèvement du substrat

• On relève le surber plusieurs fois pour l'égoutter


• On verse le contenu dans une série de blocs composés de 2 tamis avec des maillages de plus
en plus petits :

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Figure 6 : Tamisage
• On récupère les insectes de chaque bloc :

Figure 7 : Récolte des macroinvertébrés du premier tamis

> 1er tamis : on prélève les insectes avec une pince molle et on place les macro-
invertébrés dans un flacon avec de l'alcool. Pour nous permettre de mieux les repérer on peut placer
le contenu du tamis dans un bac a dissection blanc où l’on rajoute de l’eau.

> 2ème tamis : on incline le bac pour récupérer tout dans le même flacon qui
contient déjà les insectes du premier tamis tout en ajoutant l'eau du ruisseau pour récupérer tout.

• On jette le contenu du 3eme bloc dans le ruisseau et on rince le tout :

Figure 8 : Lavage du tamis

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• On refait la même manipulation pour tous les prélèvements

Pour les prélèvements on fait varier trois critères sur la station : le substrat, la vitesse et la
profondeur. On mesure la profondeur, la largeur du ruisseau et la vitesse. Pour cette dernière on
évalue le temps que met un morceau de feuille de l’environnement pour parcourir la distance
déterminée par le mètre.
Dans chaque station on effectue un prélèvement d’eau que l’on récupère dans un petit bidon
d’environ 500 mL et on mesure la température.

Nous avons représenté la zone de prélèvement par un schéma descriptif de l’environnement sur une
feuille blanche, c'est-à-dire la ripisylve, la composition du substrat de l’eau, la présence ou non de
racine dans l’eau etc...

Le schéma de chaque station est reporté en annexe 1, 2, 3, 4 et la légende en annexe 5

Détermination
De retour au laboratoire on procède de la manière suivante, l’aide du matériel suivant :

o réfrigérateur
o Loupe binoculaire
o Pinces molles
o 32 bidons + échantillons prélevés sur le terrain
o Eau de javel
o Éthanol
o Pissettes d’eau
o Lampes
o Bacs à dissections
o Boite de pétri
o Piluliers
o Trousses à dissection
o Clé de détermination faunistique (macroinvertébrés des cours d’eau)
o pH-mètre
o Cahier de laboratoire

On place les prélèvements au frais lorsque l’on ne procède pas à leurs observations en
laboratoire. On place nos macroinvertébrés relevés dans un bac à dissection avec de l’eau du
robinet. On retire les macroinvertébrés à l’aide d’une pince molle. On les place dans un petit
récipient (boîte de pétri dans notre cas) afin d'effectuer une identification par l'intermédiaire d'une
loupe binoculaire et à l'aide d'une clé de détermination. Par exemple pour la détermination d’un
insecte on révèle le nombre de parties dont est divisé son corps, combien de pattes il possède, s’il a
une paire d’antennes (avec de nombreux segments intermédiaire), des branchies visibles sur le flanc
de son thorax…

Chacune de ces données serviront à calculer l’IBGN dans une autre partie.

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IV – Résultats

Relevés

Nous avons répertorié les résultats des différents relevés effectués sur le terrain dans les
tableaux A,B,C et D ci dessous. Chaque tableau correspond à une station bien précise. Nous y avons
inséré les caractéristiques physiques du ruisseau comme la largeur du lit ainsi que la profondeur. De
plus nous avons ajouté la vitesse de l’eau (exprimée en m/s), la température et la ripisylve au niveau
des berges ainsi que la forme générale du ruisseau et le substrat présent. Chacune de ces mesures ou
relevés ont été effectués pour chaque prélèvement, qui sont au nombre de huit par station.

Tableaux répertoriant les résultats de chaque relevés et mesures effectués au niveau des différentes
station : Annexe 12

On remarque que la température de l’eau pour chaque station reste constante, elle varie de 12°C à
13°C.

Les observations de la ripisylve montrent une très grande variété des espèces végétales présentes.
En effet cela va des multiples espèces de mousses aux fougères, le tout accompagné d’herbes de
morphologies très variables et d’arbres allant du chêne à l’épicéa.

En ce qui concerne les substrats, on remarque qu’il y a une concordance avec la vitesse de l’eau. En
effet là où le courant est faible, les formations sableuses et vaseuses sont plus fréquentes. Tandis
qu’au niveau des zones de courant important symbolisées par le cygle sur les schémas des
stations, on ne trouve que des rochers accompagnés de cailloux de grandes tailles.
Pour finir la forme du ruisseau est plus ou moins aléatoire, elle n’influe pas sur les résultats des
prélèvements, sauf peut être au niveau des endroits sinueux où le courant est plus faible et où les
substrats sont donc spécifiques.
Après avoir identifié et compté chacun des organismes macro invertébrés prélevés dans les
différentes stations, nous avons répertorié les résultats obtenus dans les tableaux 6;7;8 et 9 ci-
dessous. Chaque tableau correspond à une station bien précise, ils contiennent une liste complète de
macro invertébrés pouvant être présents dans le type de ruisseau étudié. Ces macro invertébrés sont
regroupés par ordre et classe afin de faciliter l’interprétation. Tous les prélèvements des stations y
sont répertoriés, ils sont au nombre de huit par station. La colonne GI (groupe indicateur) nous
permettra de déterminer la note d’IBGN à attribuer pour le ruisseau des Noire Faignes.

Tableaux répertoriant les résultats d’identification et de comptages pour les prélèvements des
différentes stations : Annexe 6,7,8 et 9

Les tableaux de relevés faunistiques étant effectués, nous avons désormais réalisé un tableau
récapitulatif de ces dernièr nous amenant à la détermination d’une note d’IBGN pour chaque
station. Ce dernier tableau met en valeur la richesse du peuplement ainsi que la sensibilité globale
des différentes espèces observées. La richesse est évaluée en fonction du nombre de taxon présent,
et la sensibilité est caractérisée par le taxon indicateur le plus sensible ainsi que par le groupe
indicateur déjà identifié dans les relevés faunistiques.

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Grâce à ce tableau tiré des normes d’IBGN, nous pouvons calculer une note finale pour la portion
du ruisseau des Noire Faignes étudiée.

Tableau de détermination de la note d’IBGN : Annexe 11

Interprétation

Les prélèvements effectués dans chacune des quatre stations, au nombre de 32, ont été
choisis de façon représentative de la profondeur, de la vitesse du cours d’eau en cet endroit et
encore du type de substrat (cailloux, sables…) (cf. Tableau a, b, c et d).
De fait, nous pouvons témoigner de l’impact de ces trois paramètres sur la faune aquatique du cours
d’eau des Noires-Faingnes, en fonction de l’endroit étudié (prélevé) dans le sens où un habitat
constitue un couple « substrat-vitesse-profondeur ».

Les résultats montrent des différences, d’un point de vue de la diversité des macros invertébrés et de
leur nombre pour chaque famille. C’est pourquoi il semble trop compliqué d’interpréter les résultats
pour chaque prélèvement, en prenant en compte toute les combinaisons des paramètres. De façon
plus générale, nous étudierons chacune des stations en procédant tout d’abord par le calcul de
l’IBGN de la manière suivante, afin de déterminer la qualité du milieu, dans le but d’une
reconnaissance à l’ENS (espace naturel sensible)

Après avoir déterminé le nombre de taxons, puis la classe de variété, on a répertorié tous les taxons
représentatifs, c'est-à-dire présents au moins trois fois dans chaque station.

A l’intérieur de cette liste, on repère le taxon le plus polluo-sensible, appelé « taxon indicateur »,
qui fait lui-même parti d’un groupe indicateur. Le taxon indicateur est repéré d’après le Tableau 5,
sachant que le plus sensible à la pollution est le groupe indicateur 9. D’après ce taxon, on en déduit
le groupe indicateur (de 1 à 9). On peut donc définir la note de l’IBGN soit par le Tableau 5 en se
référant à la fois, au GI (Groupe Indicateur) et au nombre de taxons, symbolisé par Σ t.

Soit par le calcul d’après la formule :

IBGN=GI+(Σ t-1)

Il est important de signaler que cette méthode sera la même pour chaque station.

En ce qui concerne la station 6, la famille Taeniopterygidae est assez bien représentée, notamment
sur des substrats composés de cailloux et de graviers, avec un courant de vitesse moyenne (0.7 à 0.9
m/s). Sur cette station ont été répertoriés 28 taxons, ce qui correspond à une classe de variété 8 (cf.
Tableau 5). Ce milieu présente alors une assez grande richesse de peuplement. Le taxon indicateur 1
est « Taeniopterygiae » qui se situe dans le groupe indicateur 9. Étant présents au nombre de 21,
nous obtenons une note IBGN de 16. Nous vérifions ce résultat à l’aide de la formule
précédemment rappelée.

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On a donc :

IBGN=9+(8-1)
=16/20

Quant à la station 7, les espèces les plus représentées sont les Taeniopterygidae, (perledidae),
baetidae, des annélides (oligochètes et achètes) entre autres. De la même manière que l’on à fait
pour la station 6, nous déterminons la note IBGN=35 taxons sont comptées. D’après le Tableau 5,
nous obtenons une classe de variété 10. Perlodidae et Taeniopterygidae, de nouveau, sont les deux
taxons appartenant au groupe faunistique indicateur le plus sensible à la pollution, le numéro 9. La
note IBGN est donc de 18. Nous obtenons, de nouveau, le groupe indicateur le plus polluo-sensible,
ce qui est une bonne chose, mais la note est différente de la première station étudiée.

Cela est dû aux aux nombres de taxons répertoriés, plus important dans la station 7 que dans la
station 6.

Les stations 8 et 9, au contraire des deux autres stations, présentent un nombre identique de
taxons (24), mais un groupe faunistique indicateur différent du fait que Perlodidae,
Taeniopterygidae, Chloroperlidae et Perlidae (dans la station 9) notamment soient présents mais de
façon minime, puisque ces taxons ne constituent pas un taxon (présentant un moins trois individus).
Ainsi, nous devons descendre bas dans le tableau, jusqu’au quatrième groupe faunistique indicateur
comprenant notre taxon indicateur, Leptoceridae.

La note obtenue pour la station 9, à quelque hectomètre d’une ferme, est 10. Cette note témoigne
d’une qualité passable du cours d’eau.
Pour ce qui concerne la station 8, on obtient une note d’IBGN de 15 grâce à la présence de
Perlodidae et Taeniopterygidae.

Pour vérifier qu'il n'y a pas de surestimation trop importante de la qualité biologique, on suit la
même méthode pour déterminer l'IBGN en prenant pour taxon indicateur non pas le taxon le plus
polluosensible, mais celui qui vient juste après.
Par exemple pour la station 6 le deuxième groupe le plus sensible à la pollution est Sericostomidae,
et en se référant au tableau 5 on obtient une note de 13, donc cette station reste de bonne qualité
même s'il y a une baisse de la note. Pour la station 7 et 8, la note ne change pas, puisque les 2
taxons les plus polluosensibles appartiennent au groupe indicateur 9. Pour la station 9, La note
passe de 10 à 8 : la station passe en qualité médiocre (tableau X), il y a une légère surestimation.

Ces notes reflètent la qualité biologique du cours d'eau, qui sont interprétées pour la plupart des
rivières comme dans ce tableau :

Tableau 5 : Correspondance entre indice IBGN et qualité biologique

Légende : > 17 Qualité très bonne 16-13 Qualité bonne 12-9 Qualité passable
8-5 Qualité médiocre <4 Qualité mauvaise

19/22
Pour la station 7, nous obtenons donc une très bonne qualité biologique (IBGN = 18). Ceci peut
s'expliquer par le fait que nous trouvons une plus grande diversité taxonomique que pour les autres
stations, car le milieu est plus favorable au développement des macroinvertébrés benthiques. Pour
les stations 6 et 8, la qualité est bonne, puisque les notes d'IBGN obtenues sont respectivement de
16 et 15. En revanche la station 9, la plus en amont des stations étudiées, obtient un indice qui est
seulement de 10, soit une qualité passable.

Évolution de la note et de la faune le long du cours d'eau

Nous pouvons témoigner de la variation de la note de l'Indice Biologique Global Normalisé dans les
4 stations étudiées.
La station 9, qui possède le plus bas IBGN, a une qualité moyenne, et ceci peut s'expliquer par la
présence d'une ferme à proximité. Celle-ci peut rejeter des matières nutritives en trop grande
quantité qui engendre une baisse de la diversité localement.
Quant à la station 8, nous pouvons constater un enrichissement de la biocénose benthique en taxons
puisque le cours d'eau apparaît à l'état "bonne qualité", probablement car on s'éloigne de la zone de
pollution.

Ensuite, le cours d'eau, traversant la station 7, passe à une "très bonne qualité". Cela peut être dû à
un apport en substances nutritives important sans être pour autant excessif, provenant des mousses.
De fait, les taxons pouvant utiliser ces substances sont capables de proliférer. D'autre part, la
composition des eaux du barage artificiel, présent peu avant la station 7, peut avoir des effets
favorables au développement de communautés benthiques, car il permet une accumulation de la
matière organique telle que les feuilles mortes (Annexe 2).

De la station 7 à la station 6, nous avons le passage d'une qualité biologique "très bonne" à "bonne",
du fait de la présence d'une tourbière sur le lieu .On observe donc une légère diminution de la
richesse en biodiversité dûe à l'obstruction du substrat par les algues ou la vase. D'autre part, la
présence d'arbres constitue un apport bénéfique de matières organiques.
Reste à savoir quel est l'impact des différents milieux traversant le cours d'eau sur la quantité
d'individus des taxons les plus présents.

Nous avons pu constater que les taxons dominants sont les suivants :
Taenioptérygidea : ceux-ci sont de plus en plus nombreux au fil du cours d'eau. Il semble
que moins le milieu est pollué, plus cette famille est présente.
Elmidae : Ces coléoptères est propice aux milieux contenant un surplus de matière
organique. Par exemple, ils sont au nombre de 94 dans la station 9, qui a la plus mauvaise
qualité biologique.
Gammaridae : Peu de ces crustacés ont été prélévés dans le milieu où la qualité est la
meilleure (station 7). Une qualité passable ne semble pas les avoir une grande influence sur
leur développement.

20/22
Évolution du cours d’eau

A la station 9, c'est-à-dire au plus prêt de la source, la note de l’IBGN est de 10 donc la


qualité de l’eau est passable. Il est possible que la qualité de cette eau soit dût à la ferme, situé à
proximité du cours d’eau, qui pourrait rejeter certaine substances provenant des animaux.
Plus en aval, la qualité de l’eau remonte progressivement de la station 8 à la station 7 grâce à la
mousse et aux hautes herbes présentent qui amènent de la matière organique au cours d’eau.
La qualité de l’eau diminue à nouveau de la station 6 à la station 4, il est possible que la tourbe
présente tout au long du cours d’eau à ce niveau soit à l’origine de cette diminution.
En passant dans la prairie, de la station 3 à la station 2 la qualité de l’eau remonte car le sol de la
prairie est riche en matières organiques donc il y a plus d’apport en substances nutritives dans le
cours d’eau.

La qualité de l’eau, à la station 1, diminue parce que la forêt d’épicéa acidifie l’eau donc le milieu
devient moins favorable au développement des macro invertébrés.

Tableau 6 : Résultat du calcul de la note d'IBGN

Numéro de Richesse du peuplement Sensibilité Note IBGN


Nombre de taxon Classe Taxon indicateur Groupe indicateur
La station Σt de variété le plus sensible Présence Gl (sur 20)
9 24 7 Leptoceridae 3 4 10
Taeniopterygidae
8 24 7 Perlodidae 10 9 15
Taeniopterygidae
7 35 10 Perlodidae 17 9 18
6 28 8 Taeniopterygidae 21 9 16
4 NC NC Capniidae 5 8 12
3 NC NC Taeniopterygidae 28 9 15
2 NC NC Perlodidae 1 9 17
1 NC NC Taeniopterygidae 1 9 15

V - Discussion

Les prélèvements ont été effectués le lendemain d'un orage, et nous ne respectons pas sur ce
point la norme AFNOR, qui indique qu'il faut un débit stabilisé du cours d'eau depuis au moins 10
jours. Cela peut influer sur la répartition des organismes, du fait que celle-ci dépend surtout de la
vitesse d'écoulement, qui augmente avec de fortes pluies.

Egalement, lorsque la vitesse du cours d'eau était lente, les macroinvertébrés benthiques mis en
suspension lors du prélèvement n'ont probablement pas tous été emportés vers le filet du Surber.

De plus, les Taeniopterygidae sont moins sensibles à la pollution que les autres macroinvertébrés du
groupe indicateur 9, mais ont été classé dans ce groupe parce que sinon, les potamons ne pourraient
pas obtenir la note maximale, qui est de 20. Ils ont donc été surestimés. Ce facteur n'influe pas sur
la note des stations 7 et 8, puisque il y a un autre taxon présent dans le groupe indicateur 9
(Perlodidae). En revanche, pour la station 6, la note de 16 serait surestimée.

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VI – Conclusion

L'IBGN réalisé nous permet de déduire que le cours d'eau des Noires Faignes est en bon état
de conservation dans son plus grand ensemble. Cependant les endroit plus proche de la source le
son moins. Il nous permet de voir aussi pourquoi il faut protégé ce milieu et le classé en ENS, de
nombreuses espèces ne sont présentent que si il y a une qualité de l'eau suffisante, de même pour les
plantes, ces espèces deviennent de plus en plus rare aujourd'hui a cause de tout sorte de pollution,
c'est en cela que le classement en ENS permettra la sauvegarde de ce milieu de vie dans un bon état.

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