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L’Imâm Al-Bukhârî

L’Imâm des musulmans, l’Exemple des pieux, le Savant du Hadîth et la Référence des
savants, Abû `Abd Allâh Muhammad Ibn Ismâ`îl Ibn Ibrâhîm Ibn Al-Mughîrah Ibn
Bardizbah, surnommé Al-Bukhâri, en référence à sa ville natale, Bukhârah.

Son père

Le père d'Al-Boukhâri était connu parmi les savants. Homme de piété, il était aussi riche; il
paraît qu'il avait un certain commerce. Homme de science, il avait des travaux sur la sounna:
Ibn Hibbân, dans son œuvre "ath-Thuqât", l'avait classé dans la quatrième génération des
rapporteurs. Il avait dit: "Il rapporte de Hammâd ibn Zayd et de Mâlik". Les Irakiens
rapportaient aussi de lui.

Ibn Hibban (‫ )رحمه ال‬a dit aussi: "'Ismâ'îl ibn lbrâhîm ibn al-Mughîra - II a rencontré
Hammâd et lbn al-Mubârak; il a aussi entendu Mâlik". (at-Târîkh al-Kabîr l/342)

Peu avant son décès, il avait confié à Ahmad b. Haf qui sétait rendu à son chevet: "Je nai
jamais gagné de toute ma vie un seul dirham de provenance douteuse".

Son grand-père

lbrâhîm ibn al-Mughîra, Al-Hafid ibn Hajar (‫ )رحمه ال‬écrit: "Nous n'avons pas trouvé
d'éléments racontant sa biographie". (Hadyu as-Sâry p. 478)

Son arrière grand-père

Al-Mughîra, le père d'ibrâhîm, fut le premier de la lignée d'Al-Boukhâri à embrasser l'Islam.

Sa conversion fut l'œuvre d'un de ses concitoyens, un auxiliaire de la tribu Dju'fy, du nom
d'al-Yamân, celui-là même qui est l'aïeul du traditionniste al-Hâfid 'Abd-ul-Lâh ibn
Muhammad ibn 'Abd-ul-Lâh ibn Dja'far ibn al-Yamân al-Masnady al-Dju'fy.

Il faut dire que la tribu Dju'fy avait le mérite d'être missionnaire pour la cause d'Allâh à
Bukhârâ et en Asie Mineure -, plus particulièrement durant la préfecture de Sa'id ibn Dja'far
à Khurasân.

Cette tribu, originaire du Yémen, remonte à Dju'fy ibn Sa'd al-'Achîra ibn Midhadj. Et ce
dernier est connu pour être le frère de Tayyle grand-père de Hâtim, ainsi que le frère
d'Al-'Ach'ar, le grand-père d'Abu Musa al-'Ach'ary.

La mission de cette tribu avait tellement porté ses fruits que nombre de Turks d'Asie Mineure
convertis à l'Islam se considéraient comme faisant partie d'elle en disant: "Nous sommes
comme ses propres fils". De plus, cette tribu pouvait s'enorgueillir davantage si elle savait que
de ses rangs était sorti l'imam Al-Boukhâri qui avait rendu de grands services pour l'Islam.
Il, s'est donné ce nom à titre de loyauté envers al Yamane al Ja'fi par la cause de qui il
embrassa l'Islam, par la volonté d'Allâh.

Son arrière arrière grand-père

Bardzaba, le père d'al-Mughîra, signifie selon quelques- uns, "cultivateur"; mais dans "al-
Adab al-Mufrad", avant les deux hadith de la première rubrique, il est cité sous le nom d'al-
Ahnaf. Le qadi lbn Khallikân, en se référant à Abu Nasr, avait aussi mentionné le nom d'al-
Ahnaf dans son livre "al- lkmâl". Il était zoroastrien. Il le resta jusquà sa mort.

Sa naissance (194 H)

Il est né après la prière du vendredi, le 13ème jour de Chawwâl de l'an 194 de l'Hégire (21
juillet 810) dans la ville de Boukhara en Iran (actuel Ouzbekistan).

Al-Mustanîr ibn 'Atîq dit que Muhammad ibn 'Ismâ'îl en personne lui avait montré sa date
de naissance écrite par la main de son père.

La perte de son père étant enfant

Il est quasiment certain que la mort du père était survenue alors qu'Al-Boukhâri était encore
petit. Ce fut alors la mère qui se chargea de l'éducation de son fils.

Le perte temporaire de sa vue

Ahmad Ibn Al-Fadl Al-Balkhî rapporte au sujet de l'Imâm Al-Bukhârî: "Dans son enfance, il
perdit la vue. [Un jour], sa mère vit le prophète Ibrahîm - - dans un rêve ; il lui annonça
la bonne nouvelle: "Allâh a rendu la vue à ton fils grâce à tes nombreuses prières et
invocations"." Ainsi Allâh exauça les prières de sa mère et l'Imâm recouvrit sa vue.

Son apprentissage dans sa ville natale

Il est probable qu'Al-Boukhâri avait, pour la première fois, entendu le hadith en 204 ou avant
cette date. A ce propos, son disciple Muhammad ibn Yûsuf al-Farabry rapporte que
Muhammed ibn Abu Hâtim, le copiste d'Al-Boukhâri, dit qu'il avait reçu le don d'apprendre
le hadith à l'école coranique alors qu'il avait dix ans ou moins.

Il commença à étudier les hadîths en mémorisant la compilation de hadîths de Ibn Al-


Mubârak (‫)رحمه ال‬.

Il finit la mémorisation du Coran avant l'âge de seize ans. On relate que dans sa jeunesse il
connaissait déjà par cœur soixante-dix mille hadiths de notre prophète Muhammad (‫صلى‬
‫)ال عليه و سلم‬.

Quand quelqu'un, en rapportant la tradition, se trompait dans la chaîne des rapporteurs, Al-
Boukhâri le corrigeait, car ce dernier connaissait les noms du rapporteur, de ses élèves, de ses
maîtres ainsi que leurs époques et leurs pays. Al-Boukhâri lui-même nous en donne un
exemple vécu durant sa vie d'élève: [A cette époque,] j'assistais aux cours dispensés par ad-
Dâkhily et d'autres maîtres. Un jour, ad-Dâkhily, alors qu'il lisait aux gens, avait dit: "Sufyân
a rapporté d'Abu az-Zubayr et ce dernier d'ihrâhîm" (c.-à-d., an-Nukha'y). Je lui avais alors
répondu: "Abu az-Zubayr n'a pas rapporté d'ibrâhîm". Il me demanda de me taire mais moi,
je repris: "Consulte l'original s'il est en ta possession!" Il rentra, vérifia puis revint et dit:
"Qui est-ce alors, ô jeune homme ?" Je lui répondis en ces termes: "C'est az-Zubayr (le fils
d'ibn 'Ady), d'ibn lbrâhîm". Il (ad-Dâkhily) prit donc la plume et corrigea en me disant: "tu
as raison". Al-Boukhâri avait alors onze ans.

A cet âge, notre imam écoutait les hadith rapportés par les savants de sa ville, comme
Muhammad ibn Salâm al-Baykandy, 'Abd-ul-Lâh ibn Muhammad al- Musnady al-Dju'fy et
leurs pairs.

Quand il eut atteint l'âge de seize-ans, il avait déjà appris par cœur les livres de Waqî' ibn al-
Djarrâh et assimilé les avis des faqîh (témoignage d'Al-Boukhâri).

Son voyage à la Mecque et son premier pèlerinage (210 H ; 16 ans)

A l'âge de seize ans, après avoir appris le Hadîth par les spécialistes de cette science à
Bukhârah, il voyagea avec sa mère et son frère Ahmad et s'installèrent à la Mecque.

Dans chaque ville, sur son chemin vers les lieux saints, il contactait les érudits et les faqîh pour
profiter de leur savoir religieux: il avait écouté de Makky Ibn 'lbrâhîm al-Balkhy al-Hâfid (à
Baikh), d'Abu 'Asim 'Amrû Ibn 'Asim al-Qays et Muhammad Ibn 'Abd-ul-Lâh Ibn al-
Muthannâ al-'Ansâry (à Basra), de 'Ubayd-ul-Lâh Ibn Musa al-'Abs (à Kûfa), de 'Abd-ul-Lâh
Ibn Zayd al-Muqri' (à La Mecque), de 'Affân Ibn Moslim al-Basry (à Bagdad), d'Abu al-
Yamân al-Hakam Ibn Nâfi' al- Bahrâny (à Emèse), d'Abu Mushar 'Abd-ul-'A'lâ Ibn Mushar
al-Ghassâny (à Damas) d''Adam Ibn lyyâs (à 'Asqalân), de Muhammad benYûsuf Ibn Wâqid
al-Firyâby (en Palestine).

Pendant leur séjour, il étudia le Hadith par d'éminents savants de la Mecque, notamment Al-
Humaydî qui lui enseigna aussi la jurisprudence de l'Imâm Ach-Châfi'i.

Il dit à Abou Ja'far Ibn Muhammad Abou Hâtim Al-Warrâq: "J'ai étudié les livres d'Ibn Al-
Mubârak et Wakî' et je connaissais déjà leurs écrits par cœur à l'âge de seize ans. A dix-huit
ans, j'ai commencé à compiler les comportements et les paroles des compagnons et des
Successeurs. C'était au temps de 'Ubayd Allâh Ibn Mûsâ. J'ai rédigé Kitâb At-Târîkh [i.e. Le
livre d'Histoire] près de la tombe du prophète - que la paix et les bénédictions d'Allâh soient
sur lui - les nuits de lune...".

Hachid Ibn Isma'il raconte: "Al Boukhari fréquentait avec nous les savants de Bassora alors
qu'il était encore impubère. Il n'avait pas l'habitude de noter ce qu'il écoutait et quand 16
jours ont passés sans qu'il ne change d'habitude, on lui fit des reproches à cet égard. Mais sa
réponse fut: "Vous m'avez trop blâmé, montrez moi ce que vous avez écrit ! Nous avons
montré à al Boukhari nos notes qui ont dépassé 15.000 Hadiths, puis il les a tous récités par
cœur, de sorte que nous avons corrigé nos notes d'après sa récitation".
Ses plus importants voyages

Ce sont ceux qu'il fît:

- à Baghdad (8 fois): à chaque voyage il rencontrait l'imâm Ahmad (‫ )رحمه ال‬qui ne cessait
de lui demander de s'installer dans cette ville et de lui reprocher de rester à Khurâsân.

- en Syrie, en Egypte et en Arabie (2 fois)

- à Basorah (4 fois)

- au Hidjâz où il avait séjourné pendant six ans

- à Kufa (nombre de fois indéterminées)

Son passage à Naysâbûr (250 H ; 56 ans)

Al-Boukhâri entra à Naysâbûr en 250 et il y resta quelques temps à enseigner les hadith avant
de le quitter contraint par les événements. Tout avait bien commencé pour lui si bien que les
gens se bousculaient devant la classe qu'il avait aménagée chez lui, les maîtres envoyaient
leurs élèves chez lui pour apprendre le hadith.

En témoigne cette recommandation de Muhammad Ibn Yahya adh- Dhuhaly à ses élèves:
"Allez à cet homme de bien et de science et écoutez-le!".

Son cours était constamment comble jusqu'au moment où certains cheikh s'étaient opposées à
lui par jalousie ; une rumeur s'était alors mise à circuler qui disait qu'Al-Boukhâri
soutiendrait la thèse suivante: "Ma parole, en récitant le Coran, est créée".

Cela avait suffi pour la levée des boucliers contre l'imam de Bukhârâ. Un homme s'était levé
dans le cours et lui avait demandé: "0 'AbdulLâh, qu'en dis-tu des paroles lors de la récitation
du Coran, sont-elles créées ou non-créées ?"
Al- Bukhâry n'avait pas répondu la première fois mais sur l'insistance de l'homme, il répondit
ceci: "Le Coran est la Parole d'Allah, les actes des hommes sont créés..." Et l'homme de
s'écrier: "Il vient de reconnaître que sa parole, en récitant le Coran, est créée!"

Là, Muhammad Ibn Yahya ad-Dhuhaly avait décrété le boycott de la classe d'Al-Boukhâri en
disant: "... On ne doit ni l'entendre ni lui parler. Celui qui va à Muhammad Ibn Ismâ'îl après
ce qui s'est passé, accusez-le ! Car celui qui assiste à sa classe soutient sa théorie ! Et il ne lui
est donc pas permis d'assister à notre cours".

La suite des événements avait précipité le départ de Al-Boukhâri qui retourna dans sa ville où
il fut triomphalement accueilli. Mais avant de quitter Naysabûr, il avait tenu à insister sur
ceci: "Celui qui, de Naysabûr, prétend que j'ai dit que ma parole, en récitant le Coran, est
créée, celui-là est un menteur. Je n'ai pas dit cela ; cependant j'ai dit que les actes des hommes
sont créés".
Il avait dit aussi: "La foi se traduit par des paroles et des actes ; elle lesquels augmente et
diminue ; le Coran est la Parole d'Allâh qui est non-créée. Les meilleurs compagnons du
Messager d'Allâh (‫ )صلى ال عليه و سلم‬sont Abu Bakr puis 'Omar puis 'Othmân puis 'Ali.
Sur cela j'ai vécu, sur cela je mourrai et sur cela je serai ressuscité, par la volonté d'Allah".
Al-Boukhâri et l'émir Khâlid

Ce dernier, l'émir Khâlid Ibn 'Ahmad az-Zuhaly, le gouverneur de Bukhârâ, avait par
l'intermédiaire d'un émissaire, demandé à Al-Boukhâri de se présenter avec ses livres "al-
Djami'" et "at-Târîkh", afin d'être écouté par ses fils (les fils de l'émir).

Mais Al-Boukhâri avait refusé d'aller au palais en signifiant à l'émir que s'il voulait
apprendre, il n'avait qu'à se déplacer chez lui. Dans une autre version, al-Bukhâry avait tenu
ces propos: "Dis-lui que je ne me permets pas de rabaisser la science ni de la porter devant les
portes des sultans. S'il en a quelque besoin, il n'a qu'à venir dans mon oratoire ou chez moi.
Et, si cela ne te plaît pas, tu es un sultan et tu peux m'interdire de professer. [J'espère] que
cela me soit une excuse devant Allâh le jour de la Résurrection...".

La mésentente avait pris alors forme et s'était compliquée jusqu'au point ou elle se termina
par l'exil à Al-Boukhâri à Baykand.

Mais, un mois plus tard, le règne de l'émir chuta et Al-Boukhâri parvint à regagner Kartank,
une petite agglomération non loin de Samarkand.

Ses ouvrages

- L'authentique [As-Sahîh]

Al-Boukhâri dit: "Chaque hadith écrit dans le livre du Sahih, je ne l'y ai porté qu'après avoir
fait mes ablutions et prié deux rak'a... J'ai disposé dans al-Djâmi' parmi six cent mille hadith
en seize ans [de recherche] pour le prendre comme un argument qui me sauverait du
châtiment d'Allah... J'ai établi mon ouvrage al-Djami' dans la Mosquée sacrée. Chaque
hadith inclus ne l'a été fait qu'après que j'ai fait la prière a 'istikhâra, deux rak'a et que je me
suis assuré de son authenticité...".

Il dit aussi "Me trouvant chez lshâq Ibn Râhaway, il m'a dit: "Si vous reprenez dans un
recueil succinct la sunna du Messager d'Allâh (‫")صلى ال عليه و سلم‬. Ces mots m'ont
beaucoup influencé, me poussant alors à rassembler dans ce livre que ce qui est
authentique..."

Quant à Abu Dja'far Mahmûd Ibn Amrû al-'Uqayly, il dit: "Quand al-Boukhâri avait fini la
rédaction du Sahih, il le présenta à l'imam Ahmad Ibn Hanbal, à Yahya Ibn Mu'în, à Ali Ibn
al-Madîny et à d'autres (qu'Allâh les agrée tous) afin qu'ils émettent leurs avis. Le résultat fut
concluant: ils avaient approuvé le Sahih dans sa totalité à l'exception de quatre hadith". Mais,
concernant ces quatre hadiths, Al-Boukhâri avait aussi raison. (lbn Hajar dans son
introduction à "Fath al-Bari" et Ibn Kathîr dans "al-Bidâya wa an-Nihâya")

Al-Boukhâri dans sa rédaction du Sahih, s'était imposé l'authenticité. Comme il avait aussi
enrichi son œuvre de précisions savantes et de points de vue dans le domaine du fiqh. Grâce à
son intelligence peu coutumière, il avait su comment puiser dans les textes les différentes
nuances qu'il répartissait ensuite sur les rubriques de son œuvre et sans qu'il ait oublié
d'attacher une importance particulière aux versets du fiqh, d'où il tirait, en plus, les
significations en usant de plusieurs méthodes d'explication.
Dans nombre de rubriques de son œuvre, on trouve de nombreux hadith, dans d'autres, on
trouve un seul hadith, dans d'autres encore, on trouve un verset coranique, dans d'autres
enfin, il n'y a aucune indication.

Par-là, Al-Boukhâri avait dans ces rubriques repris les traditions sans isnâd ou à isnâd
incomplet, même s'il n'y avait pas trouvé de hadith authentique selon ses conditions ou selon
les conditions d'autres auteurs.

Enfin, la numérotation des hadith et des rubriques a été décidée à l'image de celle suivie dans
"Fathou-l-Bari fi Charhi Sahîh Al-Boukhâri" de l'imâm lbn Hadjar al-'Asqalâny, lequel avait
été numéroté par Muhammad Fu'âd 'Abd-ul-Bâqy et ***çue par Muhib ad-Dîn al-Khatîb.

Dans l'étude des chaînes de transmission, il ne disait jamais d'un homme "c'est un menteur !
", il disait "telle personne l'a démenti", "telle personne l'a traité de menteur", "non digne de
confiance". Lorsqu'Al-Boukhâri qualifiait un homme de "non digne de confiance", il ne
narrait pas de hadîth de lui.

Il est à noter qu'il y a juste un savant, en l'occurrence Ad-Dârqoutni (‫)رحمه ال‬, qui a émis
des critiques quant à l'authenticité de certains Hadiths contenus dans les Sahih Boukhâri et
Mouslim, mais Ibn Hajar (‫)رحمه ال‬, dans son introduction au commentaire qu'il a fait du
"Sahîh Al-Boukhâri" a réfuté de façon brillante toutes ces critiques.

- [Adab Al-Moufrad]

- La Grande Exégèse.

- A 18 ans il a rédigé: Questions des compagnons et des Suivants Puis l'Histoire. La grande
Histoire mentionne toutes les personnes passées pour maîtres de la science. Quant à l'Histoire
Médiane et la Petite Histoire, Ils révèlent la connaissance des biographies et des événements
célèbres.

- Fadhail Al-Madîna.

- Al-Fitan.

Ses professeurs

Dans l'espoir d'acquérir le savoir et de compiler des hadiths exacts (ou intègres) [en arabe :
sahîh], il parcourut la terre à la recherche des savants du hadîth. Il fut le disciple de
nombreux savants de la Mecque, de Médine, de Damas, de 'Asqalân, de Hims, du Caire, de
Baghdâd, de Bassora, de Kûfah et de nombreuses autres villes.

Il receuillit les traditions chez plus de 1000 maîtres, dans un témoignage, ces professeurs ont
atteint le nombre de 1080.

Comme cité par lbn Hajar al-'Asqalâni , les professeurs d'Al-Boukhâri se


répartissent en cinq générations.

1) Ceux qui lui ont rapporté des hadith donnés par les compagnons des compagnons du
Prophète (‫ ;)صلى ال عليه و سلم‬comme Muhammad Ibn 'Abd-ul- Lâh al-'Ansary, Abu
'Asim an-Nabîl, Abou Nou'aym, Khalâd, Ali Ibn Ayyâch Makky Ibn lbrâhîm, 'Ubayd-ul-Lâh
Ibn Mûsâ, et leurs pairs.

2) Réunissant ceux qui ont vécu dans la même époque mais qui n'ont pas écouté directement
des compagnons des compagnons, comme : Adam Ibn Abu lyyâs, Sa'îd Ibn Abu Mariyam,
Ayyûb Ibn Sulaymân, et leurs pairs.

3) C'est la génération moyenne caractérisant les cheïkh qui n'ont pas rencontré les
compagnons des compagnons mais ont rapporté des célèbres disciples de ces compagnons,
comme Sulaymân Ibn Harb et Na'îm Ibn Hammâd.

4) Ses collègues qui ont le même intérêt porté à la Tradition et ceux qui ont recueilli les hadith
par audition les hadith quelque peu avant lui comme Abu Hâtim ar-Râzi.

5) Ce sont ceux qui entrent dans le cadre de disciples, comme 'Abd-ul-Lâh Ibn Abu Al-'As al-
Khawârizmy et Husayn Ibn Muhammad al-Qabbâny.

Il a egalement appris de 'Abdou r-Razzâq, Ibn Abi Chayba...

Ses élèves

Nombre de personnes ont fait appel à Al-Boukhâri pour rapporter des hadith, telles qu'Abu
Nasr Ibn Mâkûlâ, lbrahîm Ibn Ma'qal al-Nusafy, Hammâd Ibn Châkir an-Naswy,
Muhammad Ibn Yusuf 'Abd-ul-Lâh Ibn Muhammad al- Masnady, 'AbdulLâh Ibn Munir,
Abu Zura'a, Mouslim Ibn al-Hajâj, lbn Khouzama, al-Marûzy, An-Nasâi, al-Bazzâr, at-
Tirmidhi, lbn Abou ad-Dunyâ, al-Baghawi, an-Naysâbûry...

Al-Khatîb al-Baghdâdy rapporte ceci d'al-Firabry : "Avec moi, près de soixante-dix mille
hommes ont recueilli par audition le Sahîh de la bouche d'al- Bukhâry, mais à part moi, aucun
d'eux n'est resté".

Sa maladie et sa mort (256 H. ; 62 ans moins 13 jours)

Quand il s'installa à Kartank, chez de proches parents, il ne cessa de prier Allâh afin d'être
rappelé à Lui - Dans ces prières, il ne cessait de répéter : "Ô Allah, la terre m'est devenue
insupportable. Rappelle-moi à Toi".

Le jour où il tomba malade, il s'apprêta à prendre sa monture pour aller donner des
conférences aux habitants de Samarkand (Ouzbékistan, Asie centrale) qui l'avaient invité. Au
moment où il allait prendre sa monture, il ressentit une certaine faiblesse ; il demanda de
l'aide et on l'aida effectivement. Il pria alors, s'allongea sur le côté, puis s'éteignit.

Sa mort était survenue la nuit qui précéda la Fête de la rupture du jeûne. C'était la nuit du
samedi 30 ramadan 256 (31 août 870) après la prière du 'ichâ, à Hartanak, localité située à
deux parasanges de Samarcande.

A sa mort, Al-Boukhâri (‫ )رحمه ال‬avait 62 ans moins 13 jours.


Son enterrement

Le lendemain, après la prière du duhr, on pria sur sa dépouille, alors ensevelie dans trois
pièces d'étoffé blanches. Quand il fut enterré, une odeur agréable se dégagea de sa tombe et se
répandit dans les alentours durant des jours.

Son apparence physique

On sait peu de choses sur son apparence physique, sinon que cétait un homme de corpulence
mince et de stature moyenne, ni grande, ni petite.

Ses qualités morales et Son Savoir

Son ardeur à l'étude dépassait limagination. Au cours de l'un de ses voyages, l'un de ses
disciples le vit se lever en une seule nuit de quinze à vingt fois, allumer un feu pour faire de la
lumière, afin de compiler des hadiths.

Une fois, à Samarkand, quatre cents traditionnistes le mirent à l'épreuve en mélangeant les
isnâd des hadith et les hadith aussi. Al-Boukhâri réussit sans la moindre erreur à tout
remettre en ordre, isnâd et hadith, au grand étonnement du public. Il fit de même à Baghdad.

On disait aussi de lui qu'il lui suffisait de lire une seule fois un livre pour qu'il l'apprenne par
cœur.

On le connaissait respectueux des règles religieuses. Al-Boukhâri (‫ )رحمه ال‬accomplissait


toujours treize prières chaque nuit; et durant ramadan, il achevait chaque nuit la lecture du
Coran.

Sur le plan social, il avait une situation aisée, ce qui lui permettait de donner l'aumône et de
faire bonne œuvre.

Ibn 'Udayy dit : "Un nombre de savants apprirent qu'Al-Boukhâri serait prochainement de
passage à Baghdâd. Ils choisirent cent hadiths dont ils brouillèrent les chaînes de transmission
et les textes, donnant ainsi à chaque Hadîth une chaîne de transmission autre que la sienne.
Chaque savant prit dix de ces hadiths et s'apprêta à mettre Al-Boukhâri à l'épreuve durant
leur rencontre. Les gens s'assemblèrent et l'un des savants confronta Al-Boukhâri avec le
premier de ses dix hadîths. Il répliqua "Je ne le connais pas". Le savant lui cita un autre
hadîth. Il répondit "Je ne le connais pas." et ainsi de suite jusqu'au dixième hadîth. Les gens
avertis [initiés à la science du hadith] parmi l'audience se regardèrent et dirent : "L'homme
s'y connaît.", les autres pensèrent que c'est un ignorant. Puis un autre savant exposa à son
tour ses dix hadîths, puis un autre, jusqu'au centième hadîth et Al-Boukhâri répondait
invariablement "Je ne le connais pas.". Quand il vit qu'ils avaient terminé, il se retourna vers
le premier savant et dit "La chaîne authentique de ton premier hadîth est ceci, celle de ton
deuxième hadîth est ainsi etc." puis il fit de même avec le deuxième savant, puis le troisième,
et il poursuivit avec chacun d'eux jusqu'au centième hadîth. A ce moment, tout le monde eut
la certitude qu'il était un Hâfidh [i.e. ils reconnurent la qualité de sa mémorisation]."
Al-Warrâq dit "j'ai entendu Sâlim Ibn Mujâhid dire : "Je rendais visite à Muhammad Ibn
Sallâm Al-Bikandi et il me dit : "Si tu étais venu plus tôt, tu aurais vu un garçon qui connaît
par cœur soixante-dix mille hadîths.". Je suis sorti à sa recherche. Lorsque je l'ai trouvé, je
demandais "Est-ce toi qui dit connaître par cœur soixante-dix mille hadîths ?", il [i.e. Al-
Boukhâri] répondit "Oui, et plus encore, et jamais je ne te citerai un hadîth d'un Compagnon
ou un Successeur sans que je sache la date et le lieu de leur naissance et de leur mort, et là où
ils vécurent. Et je ne narre [de leurs hadîths] que ce qui est certain et fondé sur un principe de
la religion d'Allâh, dans le Livre d'Allâh et La Sunnah de Son Messager". Ainsi Al-Boukhâri
fut non seulement un muhaddith d'exception [un spécialiste du Hadith] mais également un
grand juriste (faqîh).

Ibn 'Udayy dit : Muhammad Ibn Al-Qumîsi me rapporta : j'ai entendu Muhammad Ibn
Hamdawayh dire : j'ai entendu Muhammad Ibn Ismâ'îl [Al-Boukhâri] dire : "je connais par
cœur cent mille hadîths intègres [i.e. hadîth sahîh] et 200 000 hadîths d'authenticité
questionnable."

Les éloges à son sujet

Ahmad Ibn Hanbal : "Khurâsân n'a pas donné de pareil"

lbn Abi Chayba : "Nous n'avons pas vu de semblable à lui".

Ahmad Ibn Hamdûn al-Qassâr : "J'ai vu Mouslim Ibn al-Hadjâdj embrasser Al-Boukhâri sur
le front puis lui dire : "Laisse-moi embrasser tes pieds, ô maître des maîtres, ô seigneur des
traditionnistes et connaisseur des défauts venant altérer le hadith". Puis il l'a interrogé sur un
hadîth. Après la réponse à Al-Boukhâri , Mouslim lui a dit : "Il n'y a que le jaloux qui te porte
haine; et j'atteste qu'il n'y a pas d'homme pareil à toi dans le monde"".

At-Tirmidhi : "En Irak comme à Khurâsân, je n'ai pas vu d'homme qui connaît mieux que
Bukhâry l'histoire et la chaîne".

lbn Khuzayma : "Sous ce ciel, je n'ai pas vu d'homme connaissant et retenant dans sa
mémoire les hadith du Messager d'Allâh ( ) mieux que Muhammad Ibn Ismâ'îl Al-
Boukhâri".

prochaine biographie: celle de l'imam Mouslim incha Allah

wa Allahou a'lem

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