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Cette communication s’inscrit dans le cadre d’une recherche sur les réformes de l’hôpi-
tal psychiatrique en France, après la Seconde Guerre mondiale. Dans cette étude, je
cherche à saisir les transformations qui ont affecté l’organisation du travail psychia-
trique à partir de 1945, et la manière dont les acteurs de la psychiatrie ont donné un
sens à ces transformations. Je m’intéresse en particulier à la façon dont le travail sur
les savoirs et le travail politique ont été liés au plus près des pratiques psychiatriques
dans le travail que les psychiatres réformateurs, et en particulier le groupe que j’appel-
lerai plus loin le groupe de l’Information psychiatrique, ont mené à partir de 1945 sur
leurs outils. Un aspect important des transformations de la psychiatrie après 1945 tient
en effet à la manière dont les psychiatres français ont lié les réformes qu’ils cherchaient
à promouvoir, en collaboration avec les fonctionnaires du ministère de la Santé, au
travail qu’ils menaient à l’intérieur des services ou des secteurs dont ils avaient la res-
ponsabilité. On pourrait citer ici le titre de l’ouvrage de Michel Audisio, qui est signi-
ficatif d’un esprit qui a marqué la psychiatrie française des années 1950 aux années
1970 : La Psychiatrie de secteur, une psychiatrie militante pour la santé mentale 1. Pour
ces psychiatres, le travail psychiatrique était lui-même traversé par les valeurs du militan-
tisme, de la mission ou de l’engagement. C’est cette liaison que je voudrais explorer
dans cette communication à partir du cas de l’émergence de la psychothérapie insti-
tutionnelle, et plus largement la redécouverte des techniques thérapeutiques sociales
en 1945 : l’utilisation du travail ou des activités de loisirs à des fins thérapeutiques.
Quelques remarques sont nécessaires pour commencer sur l’utilisation, dans les
hôpitaux psychiatriques après la guerre, de ce que l’on a appelé sans toujours beau-
coup de cohérence les « techniques sociales », la sociothérapie, ou encore la psycho-
thérapie institutionnelle, les thérapeutiques institutionnelles, etc. Si ces techniques
suscitent à la Libération, parmi les psychiatres, et en particulier les psychiatres du groupe
de l’Information psychiatrique, un engouement sans précédent, elles ne sont pourtant
pas véritablement une découverte pour les médecins des hôpitaux psychiatriques.
Après tout, on a toujours travaillé dans les asiles, et c’était là au demeurant l’un des
points qu’opposaient certains de leurs collègues aux projets des psychiatres de l’Infor-
mation psychiatrique lorsque, aux présentations que ceux-ci faisaient de leur travail,
1. Audisio 1980.
ils répondaient que telle ou telle de leur initiative ne faisait jamais que reproduire une
initiative identique d’un de leurs devanciers. L’utilisation thérapeutique du travail et
des loisirs n’a jamais été absente des préoccupations des aliénistes, même pendant
l’entre-deux-guerres. Quelques articles parurent ainsi dans les revues professionnel-
les et savantes dans les années 1920 et 1930 pour déplorer que l’organisation du travail
ne soit pas utilisée à la mesure de ses possibilités dans les asiles français 2. Leurs auteurs
citaient volontiers en exemple les réalisations de leurs collègues à l’étranger, et en par-
ticulier celles du psychiatre allemand Hermann Simon à l’asile de Gütersloh, dont un
article parut en 1933 dans une revue française 3. Il est vrai toutefois que pour la majo-
rité des psychiatres avant la Seconde Guerre mondiale, ce n’était pas le travail théra-
peutique qui permettrait à la psychiatrie de réaliser sa « destinée médicale » 4. Il n’est
qu’à voir en effet la place que celui-ci tenait dans la doctrine élaborée par les élites de
la profession : le travail ne devait en effet concerner que les malades chroniques en
état de contribuer utilement à l’économie de l’asile et il était justifié avant tout par un
souci comptable 5.
La Libération voit ainsi naître parmi les psychiatres un intérêt pour ces techniques
sans équivalent dans les années d’avant-guerre. Ce sont une prolifération de thèses,
de discussions passionnées au sein des sociétés savantes, ou encore de négociations
assidues avec le ministère, dont la circulaire du 21 août 1952 sur le fonctionnement de
l’hôpital psychiatrique et l’arrêté du 14 février 1958 sur l’organisation du travail thé-
rapeutique furent les aboutissements les plus notables. Pourquoi cet engouement ?
Comment et pourquoi les techniques sociales sont-elles devenues en quelques années
l’un des points de focalisation de la pratique psychiatrique ? Ce sont ces questions que
je voudrais examiner rapidement dans cette communication. Je voudrais argumenter
que l’intérêt pour les thérapeutiques actives à la Libération venait de ce que celles-ci
permettaient de résoudre simultanément des problèmes qui se posaient aux psychia-
tres à trois niveaux différents : la réforme des hôpitaux psychiatriques, l’élaboration de
techniques de soin efficaces, et l’organisation du personnel soignant dans les asiles.
Commençons par le problème de la réforme des hôpitaux psychiatriques et la
constitution du groupe de l’Information psychiatrique à la Libération. Il suffit ici de
retracer rapidement cette histoire, dont les principaux éléments sont connus 6.
2. Halberstadt 1929 ; Mans 1937. Voir aussi le rapport de Ladame et Demay au Congrès des aliénistes et neu-
rologistes de langue française de 1926, et celui de Legrain et Demay au Conseil supérieur de l’Assistance
publique en 1936 : Ladame et Demay 1926 ; Legrain et Demay 1936.
3. Simon 1933.
4. Pour reprendre le titre d’un article publié avant la guerre par deux jeunes aliénistes ambitieux : Doussinet
et Jacob 1939.
5. Raynier 1923.
6. Une histoire des mouvements de réforme du dispositif des asiles en France reste toutefois à faire. Sur les
premières tentatives de réformer la loi du 30 juin 1838 à la fin du Second Empire et dans les premières années
de la Troisième République, voir Goldstein 1997. Sur les mouvements de réforme des hôpitaux psychiatri-
ques dans l’entre-deux-guerres, voir les travaux suscités par Édouard Toulouse et sa Ligue d’hygiène men-
tale, en particulier : Huteau 2002 ; Thomas 2004 ; Wojciechowski 1997.
Réformer et soigner… 279
Réformer le dispositif des asiles et la loi de 1838 est devenu un problème public
dans le dernier quart du xixe siècle, et suscita des débats continus durant toute la pre-
mière moitié du xxe siècle. Dans les années 1920 et 1930, ces débats s’étaient concen-
trés autour de la question de l’ouverture des services libres et de ce que l’on appelait
alors les « petits mentaux ». Les services libres étaient des services psychiatriques qui
devaient permettre d’accueillir aussi librement que n’importe quel service hospitalier
des clientèles qui ne nécessitaient pas les procédures vexatoires de la loi de 1838. Pour
les psychiatres, ces malades, les « petits mentaux », bien que d’un profil difficilement
définissable, paraissaient constituer un continent inexploré de dimensions inappré-
ciables, et une opportunité stratégique de tout premier ordre pour la rénovation de
leur discipline.
La question de l’organisation des services libres suscitait toutefois un conflit de
juridiction, pour reprendre les analyses du sociologue des professions Andrew Abbott 7.
Si, de manière générale, il y avait consensus sur la nécessité de développer l’assistance
psychiatrique en dehors du cadre de la loi de 1838, deux positions se sont élaborées
dans les années trente. D’un côté, certains médecins, menés en particulier par Édouard
Toulouse, se prononçaient pour le développement des services libres et des consulta-
tions d’hygiène mentale à l’écart des hôpitaux psychiatriques, en argumentant que la
mauvaise réputation des asiles risquait d’empêcher les patients d’y avoir recours. De
l’autre côté, la plupart des médecins des asiles, et en particulier leur amicale, revendi-
quaient l’installation de ces services à l’intérieur de leurs asiles et sous leur responsabi-
lité. L’un des arguments importants des médecins des asiles reposait sur les garanties
que donnaient les asiles et leur personnel : garanties de compétence, mais également
garanties en termes de protection des malades, grâce aux mesures contenues dans la
loi de 1838, et garanties de moyens enfin, pour les cas qui pouvaient présenter des com-
plications.
Lorsqu’en 1945 les discussions sur la réforme de la loi de 1838 furent relancées
sous la houlette du ministère de la Santé, un nouvel acteur était apparu, le groupe que
j’appelle le groupe de l’Information psychiatrique, d’après le nom de la revue qui allait
devenir leur principale arène de discussion. Ce groupe était constitué d’une partie de
la nouvelle élite des médecins des hôpitaux psychiatriques, des jeunes psychiatres issus
de la filière de l’internat des asiles de la Seine, dont la guerre avait accéléré les carriè-
res, et qui se retrouvaient à des postes de responsabilité de premier plan, que ce soit
au sein des organisations professionnelles ou auprès du ministère de la Santé.
Les positions que développait le groupe de l’Information psychiatrique s’inscri-
vaient dans la continuité de celles de leurs aînés, mais elles reposaient sur de nouveaux
arguments. Dans un article paru dans un volume intitulé de manière significative Le
Malade mental dans la société, Georges Daumézon, l’un des leaders du groupe et le
secrétaire du nouveau Syndicat des médecins des hôpitaux psychiatriques, qui pre-
nait la relève de l’amicale des aliénistes, demandait ainsi la création d’un organisme
7. Abbott 1988.
280 Nicolas Henckes
départemental, qui serait placé sous l’autorité d’un corps de psychiatres fonctionnai-
res – qui pour lui n’était autre que le corps des médecins des hôpitaux psychiatriques –
et rassemblant l’ensemble des formations nécessaires pour accueillir les malades men-
taux et en particulier les services libres et les dispensaires 8. L’asile, ou l’hôpital psychia-
trique puisque tel était maintenant son nom, devait toutefois désormais constituer le
cœur du dispositif. Ce plan reposait en effet sur une redéfinition du rôle des institu-
tions hospitalières, qui était synthétisé dans l’appellation de « centre de traitement – ou
de cure – et de réadaptation sociale » que les psychiatres de l’Information psychiatri-
que proposaient désormais. Alors qu’avant la guerre l’hôpital psychiatrique devait dis-
tinguer dans ses murs une section hôpital, active, et une section hospice, destinée aux
malades chroniques qui ne nécessitaient plus de traitements, les traitements actifs
devaient désormais pénétrer l’ensemble des quartiers.
Comment pouvait-on transformer en centre de traitement intensif une institution
dont une partie au moins de la clientèle ne réagissait guère aux traitements ? C’est là
qu’intervenaient les techniques sociales, et cela nous amène au deuxième élément qui
se greffe sur le travail réformateur des psychiatres de l’Information psychiatrique, la
question des savoirs et des traitements.
Dans une communication au Congrès de 1946 des médecins aliénistes et neuro-
logistes de langue française, G. Daumézon et L. Bonnafé ont fait le point de l’état
du mouvement de réforme qui avait pris corps à la Libération 9. Pour faire aboutir la
réforme dans le sens qu’ils désiraient, il fallait, disaient-ils, lancer une propagande de
grande envergure en direction du public. « Mais en même temps », poursuivaient-ils,
« un effort théorique et pratique doit être accompli par nous. Il consiste dans l’amé-
lioration progressive de nos moyens de travail ». Cette amélioration passait, dans la
logique de l’avant-guerre, par la création de services ouverts, et de manière générale
par le développement du potentiel thérapeutique de l’hôpital psychiatrique. L’utilisa-
tion des techniques de choc, et en particulier des électrochocs, dont la diffusion se géné-
ralisait depuis le début de la décennie, devait en être un axe important, mais, pour les
deux psychiatres, l’essentiel n’était pas là :
Nous devons surtout apprendre à penser notre action hospitalière d’une façon diffé-
rente de celle que nous a léguée la tradition. Nous savons qu’il ne suffit pas de garder
les aliénés, il ne nous suffit pas d’appliquer les méthodes biologiques les plus moder-
nes, mais il faut que l’établissement tout entier soit, selon l’expression d’Esquirol, un
« instrument » de traitement 10.
8. Daumézon 1946b.
9. Daumézon et Bonnafé 1946.
10. Ibid.
Réformer et soigner… 281
Dès mes premiers pas dans la vie asilaire, j’ai été frappé par un fait paradoxal et auquel
personne ne semblait attacher d’importance : l’asile, le vieil asile, guérit à lui seul des
malades, non pas des sujets qui eussent guéri spontanément au dehors, mais des sujets
qui, abandonnés, eussent sombré dans un état chronique. Il m’a paru fort important
de dégager les fondements de cette thérapeutique 11.
H. Simon était crédité en particulier de l’idée que les symptômes devaient être analy-
sés d’abord comme une conséquence des dysfonctionnements du groupe.
Un troisième ensemble de discussions me paraît toutefois avoir été décisif pour
que prenne le mouvement en 1945. Il réside dans l’émergence de ce que l’on pourrait
appeler, en reprenant cette notion à la sociologue des sciences américaine Joan Fuji-
mura, le bandwagon des psychothérapies de groupe 13. Le concept de bandwagon caracté-
rise selon Fujimura la manière dont des groupes de scientifiques décident à un moment
donné d’engager l’ensemble de leurs ressources dans une approche unique d’un pro-
blème. Dans une certaine mesure, c’était en effet la situation dans laquelle se trouvaient
les psychothérapies de groupe dès le milieu des années 1940. Lorsque, à partir de 1944,
les psychiatres français eurent enfin accès aux travaux qui s’étaient développés dans ce
domaine durant la guerre dans les pays anglo-saxons, les psychothérapies de groupe
constituaient un champ cohérent de discours et de pratiques. Elles comprenaient un
ensemble de techniques allant du psychodrame aux différentes techniques de réunions,
utilisées par des professionnels d’origines diverses – des psychiatres d’institution aux
thérapeutes de ville, en passant par les psychiatres militaires –, et reposant sur un noyau
conceptuel unique, au centre duquel se trouvait l’analyse des phénomènes d’identifica-
tion entre participants à un collectif. Deux synthèses parues simultanément aux États-
Unis en 1946 achevaient de structurer l’ensemble de ces travaux 14.
Les voies par lesquelles, dès la Libération, les psychiatres français prirent connais-
sance de ces travaux furent nombreuses. Le professeur Rees, psychiatre général con-
sultant de l’armée britannique, fit dès août 1944 une conférence à la Sorbonne, où il
présenta le rôle qu’avaient joué les psychiatres au sein de l’armée britannique, et notam-
ment la manière dont ils avaient utilisé les psychothérapies de groupe dans les centres
de réadaptation militaire. Les livres arrivèrent rapidement dans les bagages des alliés.
Plusieurs psychiatres français firent le voyage en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Lacan, de retour d’un voyage en Grande-Bretagne, présenta ainsi le travail de deux
psychanalystes engagés dans l’armée britannique, Bion et Rickman, à une conférence
de la société de l’Évolution psychiatrique en 1946 15. Un article fut traduit l’année sui-
vante dans l’Information psychiatrique 16. Dès 1946, Jean Delay, Mireille Monod et Pierre
Fouquet firent un voyage au Moreno Institute à New York pour observer les techni-
ques que développaient Moreno et son équipe. Mireille Monod fonda à son retour un
groupe de psychothérapies de groupe au centre Claude Bernard et Serge Lebovici en
créa un presque simultanément dans le service de George Heuyer – groupes d’abord
destinés à des populations d’enfant 17.
18. Cette expérience est rapportée dans la thèse de B. Ridoux : Ridoux 1950.
19. Bernard 1948.
20. Bernard 1947.
21. Koechlin 1951.
22. Daumézon 1948b.
23. Daumézon lui-même n’en publie que quatre dans ses différents articles, en particulier dans Daumézon
1952.
24. Daumézon et Cassan 1941 ; Daumézon 1946a. Le travail le plus abouti dans cette veine est peut-être dû au
psychiatre et psychanalyste Paul-Claude Racamier : Racamier 1957.
284 Nicolas Henckes
Le plan d’exposition pratique que nous suivrons consiste à imaginer les divers stades de
l’action d’un médecin qui, prenant en charge un service, désire y créer une vie sociale
utile à ses malades 26.
Le médecin doit d’abord étudier le mécanisme même de la vie de son service, en déter-
miner les personnalités essentielles, leur « rôle social », en inventorier les facteurs
régressifs et les facteurs utiles (en général, il s’agira des éléments techniques solides :
infirmiers spécialement qualifiés, techniciens de tous ordres, de l’économe au chef
jardinier). Sur un autre plan le médecin devra se pénétrer des types de sociabilité
spécifique du milieu dont ses malades sont issus : traditions culturelles locales, tra-
vaux régionaux, rythmes particuliers d’activité, de repos, etc 27.
Cette analyse débouchait sur la critique des relations sociales à l’intérieur de l’hô-
pital, critique qui allait constituer un genre en soi dans les années 1950 et 1960 – et dont
Asiles du sociologue Erving Goffman allait être, dans les années 1960, l’un des exem-
ples les plus aboutis 28. Dans un article de 1952, publié avec Koechlin, Daumézon arri-
vait ainsi à une description très sombre des conditions de vie asilaires, qu’il n’hésitait
pas à comparer avec les conditions de vie dans les camps de concentration allemands 29.
Deuxième étape, le médecin devait s’efforcer de faire évoluer son image dans l’es-
prit des infirmiers : asseoir son autorité sur son identité de thérapeute et non plus
un pavillon d’agités qui travaillent est plus vivable pour les malades et le personnel
qu’un pavillon d’agités en pleine turbulence, souvent même nous insisterons auprès
du personnel sur les aspects très matériels, les revendications de salaires qui seront
plus facilement prises en considération si vous cessez d’être des gardiens 31.
Nicolas Henckes 33
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