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SDRR

BUREAU CONCOURS Décembre 2008


Section Recrutement Semi-direct
CNE HORTER : 821.941.3448
MAJ GRANDMAIRE : 821.941.3424

Objet :
BILAN DES CONCOURS
E.M.IA. & CTA/SD 2008

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I. BILAN DES CONCOURS EMIA et CTA/SD


II. BILAN DES ÉPREUVES COMMUNES D’ADMISSIBILITÉ
III. BILAN DES ÉPREUVES D’ADMISSION DES CONCOURS EMIA
IV. BILAN DES ÉPREUVES D’ADMISSION DES CONCOURS CTA/SD
V. PRÉSENTATION DES CONCOURS 2009

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Textes de référence des concours 2008 :

EMIA : - arrêté du 27 septembre 2005 ;


- instruction ministérielle n° 1444/DEF/EMAT/PRH/PG du 10 octobre 2005 ;
- circulaire n° 7332/DEF/CoFAT/DF/BC/RSD du 19 juillet 2007.

CTA/SD : - arrêté du 6 janvier 2003, modifié ;


- instruction n° 155/DEF/EMAT/EP/P du 02 février 2004, modifiée ;
- circulaire n° 7332/DEF/CoFAT/DF/BC/RSD du 19 juillet 2007.

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I. BILAN DES CONCOURS EMIA et CTA/SD
(les annales des épreuves sont disponibles sur le site du CoFAT)

Bilan du Président du jury EMIA : enseignements généraux

Les concours EMIA 2008 étaient identiques quant à leur déroulement à celui de l’année précédente. Cette année
globalement, 100 places étaient offertes. 51 candidats ont été admis en sciences, 25 en sciences économiques et
sociales et 24 en lettres.
En termes de résultats globaux, les moyennes générales sont proches de celles de l’année 2007 avec une petite
amélioration. Sans que cela soit encore très probant, il semble que les moyennes en langues vivantes soient
également en légère hausse.

Le niveau des candidats admis est satisfaisant mais pour garder en fin de liste d’admission une qualité acceptable, il
a fallu ouvrir des places en sciences au détriment de la filière sciences économiques qui ne présentait pas
suffisamment de candidats de qualité acceptable.
Les épreuves d’admissibilité des concours EMIA 2008 n’appellent pas de remarques particulières. Cependant, et
comme pour les années précédentes, il est constaté un manque de préparation chez de nombreux candidats. Pour les
langues, si le niveau en filière lettre est acceptable, il est mauvais dans les autres filières.

Les épreuves d’admission ont permis de retenir des candidats de niveau général satisfaisant. Comme les années
précédentes, il est probant de constater que les candidats ayant reçu une bonne préparation dans leur formation
d’appartenance ont de grandes chances d’intégrer. Enfin, il semble que cette année les candidats se soient mieux
préparés pour les épreuves sportives mais encore trop d’entre eux sont éliminés pour une ou plusieurs notes
éliminatoires dans cette discipline.

Bilan chiffré des concours EMIA en 2008

SCIENCES
SCIENCES ÉCONOMIQUES ET LETTRES TOTAL
SOCIALES

PLACES OFFERTES 49 30 21 100


Inscrits 158 149 68 375
Ayant composé 145 136 65 346
Admissibles 91 39 44 174
ADMIS en liste principale 51 25 24 100
Admis en liste complémentaire 0 0 0 0
Désistements 2 0 0 2
INTÉGRATION 49 25 24 98

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Bilan du Président du jury CTA/SD :

A paraître.

Bilan chiffré des concours CTA/SD en 2008

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II. BILAN DES ÉPREUVES COMMUNES D’ADMISSIBILITÉ

1. ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE

A. Concours EMIA

Rappel sujet SCI: « L’écologie est-elle une science ou une politique ? ».

Rapport des correcteurs

1 - UN SUJET A DEFINIR ET A DEBATTRE :

Formulé sous la forme d’une question opposant, trop simplement, une écologie scientifique présentée comme une
vérité et une idéologie environnementaliste se posant comme une réponse politique, le sujet méritait d’abord une
analyse des origines de l’écologie. A cet égard, plusieurs voies pouvaient être étudiées :
- une réaction au scientisme (idéologie contestataire venant des USA depuis 1960),
- une idéologie mondialiste (replaçant l'Homme dans un écosystème politique global),
- une conscience de l'épuisement des ressources (depuis le premier choc pétrolier de 1974),
- une réaction scientifique (développement durable depuis le rapport Brundtland de 1987),
- ou encore une peur du progrès incontrôlé (en ce début de XXIème siècle).

Les développements pouvaient ensuite apprécier des alternatives :


- l'écologie est-elle l'affaire des scientifiques, des politiques ou des citoyens ?
- l'écologie favorise-t-elle, freine ou nuit-t-elle au développement économique, notamment à celui des pays
émergents (cf. Sommets) ?
- l'écologie est-elle une arme au main des pays les plus industrialisés ?
- enfin, l'écologie servie par les nouvelles technologies peut-elle engendrer une nouvelle forme d'économie ?

Pour ce faire, il convenait, bien sûr, de faire appel à de nombreux exemples :


- épuisement des matières premières,
- nucléaire et énergies renouvelables,
- développement durable et politiques mises en place,
- "Verts» et Altermondialistes face aux lois du marché,
- OGM et pénurie alimentaire,
- principe de précaution et ses limites,
- catastrophes naturelles et technologiques et leurs conséquences,
- grandes « consciences » et porte-paroles de l’écologie.

2 - DES APPROCHES CONVENUES MAIS STRUCTUREES :

De nombreux candidats ont eu du mal à dépasser l’alternative Science/Politique proposée par le sujet. Si cette
alternative était envisageable, il n’en demeure pas moins que des approches transversales étaient souhaitables sur le
thème d’une science qui accouche d’une politique dans le cadre d’un mouvement du « tout-scientifique » ou d’une
politique qui se pare d’attributs scientifiques sous prétexte de mieux justifier ses choix voire masquer les intérêts
défendus. Des points communs pouvaient également être comparés : la place de l’Homme comme individu et
comme membre de la collectivité qui sont des composantes dosées par l’écologie comme par le politique. Ainsi,
selon les périodes, la défense des intérêts individuels ou collectifs est successivement mise en avant. Comme la
politique, l’écologie doit concilier la défense de ces deux types de libertés ce qui s’avère difficile.

Force est de constater que les candidats n’ont pas hésité à céder à un certain conformisme pour souligner, plus qu’il
ne le fallait, les méfaits de la démographie, du développement industriel et d’une agriculture productiviste auxquels
ils ont opposé une réponse écologiste cohérente. Ceci étant, le sujet a stimulé les exemples, nationaux et
internationaux, ce qui a permis aux candidats d’argumenter, même quand le contenu restait très général.

Sur la forme, il est à noter que la plupart des devoirs sont solidement construits : introduction opportune avec
cadrage et annonce du plan, plan tenu avec des sous-parties et conclusion. La formation dispensée ou les consignes

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données ont donc manifestement porté leurs fruits. Les plans plus personnels comme les annonces et les transitions
soignées ont été valorisés par les correcteurs.

En résumé, les copies corrigées, plus fournies qu’en 2007, montrent que les candidats ont apprécié le sujet (même
s’ils ont eu du mal à s’extraire de l’alternative suggérée), ont illustré leurs points de vue (sans pour autant que
celui-ci soit vraiment incisif) et ont bien structuré leurs approches. L’effort éventuel de formation 2008-2009 sera
donc à faire porter plutôt sur la Culture générale et l’actualité que sur la méthodologie qui semble assimilée.

Rappel sujet SES: « Quel avenir pour le développement durable ? ».

Rapport des correcteurs

Le développement durable est une notion qui a laissé peu de candidats sans inspiration. Et pourtant …

Sur la forme :
Si la quasi-totalité des candidats a pris soin de rédiger une introduction, annoncer un plan et développer le sujet en
2 ou 3 parties, nombreux sont ceux qui peinent à rédiger une introduction digne de ce nom.
Ainsi, le propos général n’aboutit pas à une redéfinition et donc à l’absence d’énoncé d’une idée maîtresse. Il s’en
suit un plan, plaqué en fin d’introduction, et bien sûr non justifié.
Par ailleurs, la syntaxe, la grammaire et l’expression sont en progression au regard de l’an passé.

Sur le fond :
Le principal écueil pour les candidats résidait dans la délimitation du sujet. Il était impensable de s’interroger sur
l’avenir du Développement durable sans prendre le soin de le définir. La moitié des candidats a en effet cru pouvoir
s’en dispenser. A l’opposé : l’un d’entre eux, à n’en pas douter au fait du sujet, a restitué la définition donnée par
rapport Brundtland : « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de
" besoins ", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus
grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la
capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

Le Développement durable implique donc de concilier l’économique, le social et l’environnement. Traiter du seul
aspect économique était trop réducteur.
Il était alors aisé de déduire de cette définition que le Développement durable ne pouvait qu’avoir un « avenir » (ou
un à-venir ?).
Ainsi, une première partie pouvait être consacrée à illustrer et à démontrer, à l’opposé de ce qui s’est fait ces
dernières décennies, que la survie de l’homme, et de l’humanité passe par un développement économique, social et
environnemental compatibles avec la préservation des ressources et de notre cadre de vie pour les générations
futures.
Dans un deuxième temps, on pouvait opposer à cette idée que, du moins de prime abord, le développement durable
risquait de ralentir la croissance des pays riches, voire la croissance mondiale, en raison de la prévalence du modèle
capitalistique tel qu’il est conçu aujourd’hui, notamment par l’attitude de prédateur (terme utilisé par les alter-
mondialistes) de certains des pays les plus riches sur les ressources des plus pauvres (ce qui, paradoxalement,
constitue leur richesse, …).
De même, comment empêcher la Chine ou l’Inde de « consommer » les matières premières et de polluer pour se
hisser, de la même manière qu’eux, au niveau de compétitivité des plus riches ? Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si
ces Etats n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto, ni que cet accord prévoit une « bourse » des droits à polluer en
faveur des pays les plus industrialisés.

Enfin, une dernière partie pouvait évoquer la question de la mondialisation, à la fois des échanges, mais aussi de la
notion de développement durable. A l’heure du « Village planétaire », la pollution, le développement économique
et ses inégalités, le développement social, ne sont plus l’affaire d’un seul Etat ou des seuls pays industrialisés.
L’action néfaste des uns sur la survie de la planète a nécessairement une incidence sur la vie des autres.

La notation des copies a tenu compte de la capacité des candidats à se positionner, et à faire vivre un raisonnement
structuré. Ont ainsi été pénalisés ceux qui se sont contentés d’énumérer des actions en faveur de la protection de
l’environnement (changement pour des attitudes « citoyennes ») ou du simple impact du développement durable
sur l’essor économique, ou enfin qui se sont centrés sur la pollution générée par les Etats-Unis, la Chine ou l’Inde.

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Rappel sujet LET: « Qu’est-ce qu’une société juste ? ».

Rapport des correcteurs

Le « cru 2008 » des 64 copies n’a pas été d’un très bon niveau. Sur un sujet de cette envergure, on a pu constater un
déficit général des connaissances. De ce fait, le sujet n’a souvent été qu’effleuré ou défini de manière insuffisante.
Les copies sont apparues trop orientées vers une conception strictement juridique de ce que peut-être une « société
juste » ; un devoir de culture générale ne saurait se confondre avec un devoir seulement inspiré par le Droit, cela
relève à l’évidence d’une autre conception.
Au plan positif, on relèvera que l’orthographe est de meilleure qualité que les années précédentes même si
l’ensemble recèle encore bien des lacunes à cet égard.

B. Concours CTA/SD

Rappel sujet SCI: « L’écologie est-elle une science ou une politique ? ».

Rapport des correcteurs

Sur la forme. Il existe un réel problème de méthode, ce qui explique la moyenne, relativement faible par rapport
aux deux autres sujets. La plupart des introductions sont mauvaises, les entrées en matière mal choisies.
L’expression est trop orale, l’orthographe et le style insuffisants dans la majeure partie des copies.

Sur le fond. Le sujet n’est quasiment jamais traité correctement. Rares sont les candidats à définir correctement les
termes du sujet : écologie, politique ou science, ce qui est pourtant la moindre des choses dans une dissertation. Les
plans choisis sont trop souvent binaires voire contradictoires ou manichéens : 1/ science, 2/ politique ou
inversement, ce qui ne permet pas de réfléchir aux articulations qui sont tout de même au cœur d’un tel sujet.
Enfin, les connaissances très limitées des candidats sur un sujet qui est aujourd’hui au cœur du débat politique sont
très préoccupantes. Les rares connaissances développées se limitent de surcroît au cas français, alors que l’on sait la
dimension européenne voire mondiale de ces questionnements.

Rappel sujet SHU option SES: « Quel avenir pour le développement durable ? ».

Rapport des correcteurs

Comme précisé ci-dessus, la question telle qu’elle était posée, dans un style très journalistique, rendait l’exercice
très difficile (d’où un effort dans la notation).

Sur la forme. Mêmes remarques de méthode, de style et d’orthographe que pour les deux sujets précédents.

Sur le fond. Le développement durable est rarement correctement défini. On note même plusieurs contre-sens qui
ont laissé les correcteurs perplexes, dont une copie qui assimile croissance économique et développement durable.
Seuls les aspects écologiques été quasiment toujours évoqués, très rarement ses dimensions économiques ou
sociales alors que la richesse (et les limites) du concept sont précisément contenues dans cette polysémie. Les
candidats peinent à mettre en perspective le développement durable (dans ses contextes économique et historique
récents, voire dans ses contextes géographiques puisque le développement durable ne prend pas le même sens au
Nord et au Sud), à concevoir une notion comme dynamique, à mettre en évidence un processus, avec ses moteurs,
ses résistances.

Rappel sujet SHU option LET: «Qu’est-ce qu’une société juste ? ».

Rapport des correcteurs

Sur la forme. Les copies contenant une introduction et une problématique ont été appréciées. Mais il y a toujours de
nombreux candidats qui ne se plient pas à cette exigence fondamentale et qui sont de se fait largement pénalisés.
Nombre d’entre eux continuent à choisir un plan thématique (société, politique, économique) qui dénote un manque
flagrant de réflexion. La plupart des copies continuent en outre à présenter de graves lacunes en orthographe et en
grammaire.

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Sur le fond. Dans l’ensemble, peu de candidats ont compris l’idée principale du sujet, à savoir qu’une société juste
est une utopie mais aussi une quête nécessaire des sociétés contemporaines. A partir de là, il fallait s’interroger sur
les enjeux et les outils de cette quête. Les candidats préfèrent pour la plupart citer des exemples ou des références
mal maîtrisées, voire exprimer des opinions personnelles, ce qu’il faut absolument éviter. Certaines copies,
assimilant justice et « justesse » sont inacceptables à ce niveau.

2. ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES « S »

Dans l’ensemble on constate une nette amélioration des copies de point de vue forme et contenu. Certaines copies
(pas très nombreuses malheureusement) sont même excellentes.

Le sujet se compose de trois exercices relatifs aux programmes du secondaire. Les exercices sont assez détaillés
avec plusieurs questions intermédiaires.

L’exercice 1 se divise en deux parties indépendantes ce qui a permis à certains candidats de pouvoir faire la
deuxième partie sans réussir la première. Néanmoins certains d’entre eux se sont contentés de tracer la figure
géométrique sans aucune démonstration : « On voit que le triangle est équilatéral »; genre de phrase qu’on
rencontre souvent. Le tracé d’une figure géométrique ne peut en aucune façon être une démonstration.

Comme cela a été signalé dans les rapports précédents du jury, le raisonnement par récurrence reste une démarche
souvent pas assez maîtrisée. Quant à l’exercice 3 portant sur les probabilités la majorité des candidats ne savent pas
utiliser la notion d’événement.

En conclusion, il ressort de la correction des copies que l’écart entre l’attendu de l’épreuve et ce que les candidats
ont fourni comme effort tend à s’amenuiser. Le niveau nous parait meilleur que les années précédentes.

3. ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES « S.E.S. »

Les remarques faites les années précédentes restent encore d’actualité. Il faut donc relire les rapports des années
antérieures.
Toutes les copies qui ne dépassent pas le seuil de la note éliminatoire témoignent de la non assimilation d’une
bonne partie du programme, même si une bonne utilisation du peu de connaissances aurait pu faire, parfois,
échapper au couperet de l’élimination. De nombreuses copies dépassent le seuil fatidique sans pour autant
témoigner d’un niveau satisfaisant !
Une liste de résultats, même exacts, n’apporte aucun point.

EXERCICE 1
Pour résoudre une équation il est inutile de chercher un illusoire domaine de définition.
Habituellement on remplace une équation par une autre qui lui est équivalente (il faut préciser pourquoi !)
Ceci n’est pas toujours possible ; on opère alors par conditions nécessaires (i.e. si x est solution de l’équation (1)
alors il est solution de (2)) ; quand on a obtenu un petit nombre de solutions possibles il suffit de regarder quelles
sont celles qui conviennent.
Ici les manipulations d’équations restent toujours très simples : c’est donc la rigueur de la démarche qui est notée.
Par ailleurs l’apparition d’une valeur absolue perturbe beaucoup les candidats.

En fait, à la lecture de nombreuses copies, on n’est pas persuadé que les candidats ont compris ce qu’était une
équation ! Ils en manipulent depuis le collège et on est en droit d’attendre d’adultes (mêmes non spécialistes de
mathématiques) une réflexion sur ce qu’ils font.

EXERCICE 2
En général bien traité par ceux qui savent. Sans espoir pour les autres.

EXERCICE 3
Ceux des candidats qui ont tenté d’utiliser les arbres n’ont, souvent, pas fait de démonstrations correctes. Il est
difficile de signifier une démonstration avec seulement un dessin !
Une fois encore je rappelle que l’utilisation d’événements, qui était fortement suggérée par le texte conduit à une
rédaction simple.
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Par exemple pour la question 1,d :

Soit D ="les deux boules tirées sont de la même couleur"

On a : D = ( N 1 ∩ N 2 ) ∪ ( N 1 ∩ N 2 )
Donc p ( D) = p ( N1 ∩ N 2 ) + p ( N1 ∩ N 2 ) car ( N 1 ∩ N 2 ) ∩ ( N 1 ∩ N 2 ) est l’ensemble vide
1
On a p ( N1 ∩ N 2 ) = (question1,b)
6
1 1 1
et aussi p ( N1 ∩ N 2 ) = p( N1 ) pN ( N 2 ) = × =
1
2 3 6
1 1 1
Donc p ( D ) = + =
6 6 3
Une telle rédaction, outre sa simplicité, permet de répondre à l’exigence de l’énoncé:
On notera N i l’événement : la ième boule tirée est noire et on exprimera soigneusement en fonction de des N i les
événements considérés.

Il est bien évident que (comme déjà signalé l’an dernier) toute démonstration utilisant l’union de deux réels ou la
somme de deux événements ne rapporte aucun point.
L’indépendance (ou la non indépendance) de deux événements ne se démontre pas par un discours, mais par la
comparaison entre le produit des probabilités des événements et la probabilité de l’intersection des événements

EXERCICE 4
De trop nombreux candidats ne trouvent même pas le domaine de définition. C’est mal augurer de la suite.
Certains écrivent sans autre justification lim f (x) = ∞ ;
x → ∞
le résultat est exact mais on ne peut pas lui attribuer de points : ou bien c’est une évidence et cela ne justifie aucun
point, ou ce n’est pas une évidence et peut mériter des points mais alors il faut le justifier.
Une rédaction satisfaisante pourrait être :
lim e x = ∞ ⎫⎪
x →∞ ⇒ lim f ( x) = ∞
lim ( x + 1) = ∞ ⎬⎪
(limite d’un produit de fonctions)
x→∞
x →∞ ⎭
De même pour la limite en − ∞
lim e x = 0 ⎫⎪
⎬ ⇒ xlim f ( x) = 0
x → −∞
(limite d’une somme de fonctions)
lim ( xe x ) = 0⎪ → −∞
x → −∞ ⎭
Au passage : la levée d’une forme indéterminée exige une justification (au moins l’évocation motivée de la
croissance comparée !)
Pour faire le calcul de la dérivée il faut savoir les formules !
J’ai été surpris du faible taux de réussite de la question 3) qui d’une part était indépendante des questions
précédentes et d’autre part se résolvait facilement par un tableau de signes.

Conseils aux futurs candidats :


- se persuader que l’épreuve est simple …pour qui sait le programme; mais elle ne s’improvise pas ;
- s’entraîner sur les devoirs des années précédentes, non seulement en cherchant les solutions mais
encore en les rédigeant intégralement ;
- apprendre à travailler sans calculatrice ;
- s’appliquer à rédiger avec précision ses idées.

4. ÉPREUVE DE PHYSIQUE

La correction de l’épreuve de physique du concours EMIA-EMCTA/SD 2008 conduit aux commentaires


principaux suivants :
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- Le niveau global est moyen à satisfaisant avec des moyennes de 5,21 et 5,11 sur 10 respectivement pour l’EMIA
et l’EMACTA/SD. Le sujet était très classique puisqu’il était composé de deux exercices portant sur les parties
essentielles du programme de Terminale S : la mécanique avec une étude de chute libre et l’électricité avec l’étude
d’un circuit RL, puis les oscillations libres d’un circuit RLC.
- Les niveaux des candidats sont toujours très hétérogènes comme en témoignent les écarts types : 2,52 et 2,06
(respectivement EMIA et EMCTA/SD). Certaines copies sont totalement ou presque totalement vierges alors qu’à
l’opposé, des candidats ont répondu à toutes les questions.
- La rédaction est satisfaisante dans l’ensemble.

L’exercice n°1, sur 05 points, concernait l’étude de chute d’un objet avec ou sans vitesse initiale sous le seul effet
du poids (actions de l’air négligées). Les moyennes pour cet exercice sont de 2,32/5 et 2,33/5 (respectivement
EMIA et EMCTA/SD). Un trop grand nombre de candidats ne connaît pas la définition d’une chute libre et écrit
que la chute n’est pas libre s’il y a une vitesse initiale, cette vitesse initiale étant assimilée à tort à une force.
Les équations du mouvement sont souvent correctement établies même si bon nombre de candidats ne tiennent pas
compte du repère indiqué dans le texte.
La seconde partie de l’exercice avec un bilan énergétique et l’utilisation du théorème de l’énergie cinétique a été
mieux traitée que la première.
De nombreux candidats oublient cependant la réaction normale du support dans le bilan des forces.

L’exercice n°2, sur 05 points également, se rapportait à l’étude d’un circuit RL soumis à une tension triangulaire
puis à l’étude des oscillations libres d’un circuit RLC. Les moyennes pour cet exercice sont de 2,72/5 et 2,62/5
(respectivement EMIA et EMCTA/SD).
Cet exercice très classique a donc été légèrement mieux réussi que le précédent.
Certains candidats ne savent pas comment effectuer les branchements pour mesurer une tension à l’aide d’un
oscilloscope.
La loi des mailles et la relation entre la tension aux bornes d’une bobine et l’intensité la traversant sont
généralement connues.
Le calcul de la fréquence du signal à partir de la détermination graphique de la période a posé problème à bon
nombre de candidats qui ne maîtrisent pas les puissances de 10.
Pour la seconde partie, quelques candidats ne reconnaissent pas l’oscillogramme d’un régime pseudo-périodique et
n’identifient pas le composant inconnu à savoir le condensateur, mais en général, cette dernière partie a été
correctement traitée.

La rédaction des copies est globalement satisfaisante, des efforts notables sont faits par les candidats. Attention
cependant à bien indiquer les unités des applications numériques.

5. ÉPREUVE DE CHIMIE

La correction de l’épreuve de chimie du concours EMIA-EMCTA/SD 2008 conduit aux commentaires


principaux suivants :
- Le niveau global est relativement moyen avec des moyennes de 4,05 et 3,55
sur 10 respectivement pour les concours EMIA et CTA/SD. Le sujet ne
présentait pas de difficultés majeures, les questions étaient des exercices de
niveau Terminale S.
- On dénombre 5 copies vierges ou assimilables pour le concours CTA/SD et 12
pour le concours EMIA. Plus de 50 % des candidats ont cependant traité
l’ensemble des questions.
- L’emploi des formules littérales est en général maîtrisé, la rédaction et la
syntaxe sont satisfaisantes dans l’ensemble.

L’exercice n°1, sur 5 points, concernait l’étude d’un acide faible, l’acide benzoïque. Il fallait en particulier, à partir
de calculs de taux d’avancement, examiner une propriété classique qu’est l’effet de la dilution sur la dissociation
d’un acide faible. Les moyennes sont respectivement de 2,85 et 2,41 sur 5 pour les concours EMIA et CTA/SD.
Le calcul de la concentration molaire volumique est en général bien mené. L’équation de la mise en solution de
l’acide est aussi en général correctement écrite. Par contre, les calculs d’avancement mènent souvent à des erreurs
de même que ceux relatifs à l’opération de dilution.

L’exercice n°2, sur 5 points, portait sur la synthèse d’un arôme, le propanoate de 2-méthylpropyle.
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Les moyennes respectives de 1,20 et 1,14 sur 5 pour les concours EMIA et CTA/SD montrent que cet exercice a été
moins bien traité que le précédent.
Dans l’ensemble les candidats écrivent correctement l’équation de la réaction d’estérification mais peu situent la
fonction ester comme demandé. Les formules semi-développées sont bien écrites par plus de la moitié des
candidats.
Beaucoup d’erreurs sont par contre commises pour calculer les quantités de matière faisant intervenir les densités,
amenant alors à des résultats erronés de la masse d’ester théorique. Les caractéristiques cinétiques et d’équilibre de
la réaction sont en général bien décrites. De même les rôles de l’acide sulfurique et de la pierre ponce sont bien
expliqués.

6. ÉPREUVE DE SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES

Rappel sujet: « Croissance économique et inégalités ».

A paraître.

7. ÉPREUVE D’HISTOIRE

Rappel sujet: « La politique africaine de la France de 1954 (début de la « guerre » en Algérie) à 1998
(Sommet de Paris). »

Pour les deux concours, la moyenne des notes des candidats est de 3.6/10 ; environ 1/3 des candidats n’obtiennent
qu’une moyenne honorable d’au moins 05/10. C’est donc un bilan mitigé pour un sujet relativement difficile à
cerner sous tous ses aspects.
Les meilleurs devoirs ont bien mis l’accent sur l’originalité du sujet : comment la France, ancienne grande
puissance coloniale, a-t-elle pu maintenir une influence déterminante sur une large partie du continent africain ?
Pour cela, la France a dû résoudre le formidable problème de l’Algérie et conduire globalement ailleurs la
décolonisation par la voie pacifique ; il lui a surtout fallu, par la suite, d’une part par la diplomatie et d’autre part
grâce à la valeur de son armée, conserver l’Afrique francophone dans sa sphère d’influence politique et
économique, tout en gardant son attractivité culturelle.
L’approfondissement de la « mondialisation » et la poursuite des la construction européenne sont cependant
porteurs de nouvelles difficultés et seulement un tout petit nombre de devoirs le soulignent en conclusion.

8. ÉPREUVE DE GÉOGRAPHIE

Rappel sujet : « Mondialisation et migrations de travailleurs. »

- Les NOTES
Le sujet permettait à tous d'avancer des arguments et tranchait avec "la population japonaise" du concours 2007.
Les candidats du concours de l'EMCTA n'y ont cependant pas trouvé le moyen d'en tirer profit, au contraire de
ceux de l'EMIA, dont les résultats en géographie se situe supérieur de plus d'un point en moyenne par rapport à l'an
passé : 7,8 contre 6,5 (totalhist-géo).
Près de la moitié des notes de géographie restent en dessous de 3/10. Car il ne suffit pas de dire que "les pauvres
quittent le Sud" pour s'estimer libéré ! L'épreuve révèle - par la RARETE des EXEMPLES étayés - le temps de
préparation de l'épreuve géographique. Le candidat qui se limite à un travail de fiches part bien mal armé...

- La FORME s'est améliorée, grâce à la lecture des recommandations du correcteur. La carte constitue un élément
essentiel de l'épreuve, qui permet de bâtir un plan en lien avec la légende. Bien des candidats auraient gagné à aller
dans ce sens au lieu de se contenter du (I) les MIGRATIONS / (II) la MONDIALISATION. Pour ce concours
2008, l'expression paraît mieux maîtrisée : il s'agit de s'en inspirer pour 2009 ! Le candidat doit cependant
comprendre qu'en absence de démonstration logique, sa note restera modeste : les faits, rien que les faits...
Le 'bla-bla' ne sert à rien.

- Le FOND. Que les candidats s'extraient des lieux communs du moment : la mondialisation ne peut être réduite à
une sorte de grande catastrophe mondiale, et les travailleurs de pays pauvres ne sont pas les seuls à migrer ! Faute
d'avoir un peu travaillé sur un brouillon, beaucoup de candidats en arrivent finalement à un NON-SENS et donc à

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une note qui l'handicape. S'ils ont démontré qu'il n'y a 'plus de travail dans le Nord' à cause des délocalisations,
comment peuvent-ils affirmer qu'il n'y a 'pas de travail dans le Sud' (ce qui déclencherait les migrations vers le
Nord...) ?
Les meilleurs (deux obtiennent 10/10) ont au contraire montré l'importance des moyens de transports et de l'énergie
: multiplication des échanges, division du travail, différenciation entre extraction et transformation. Des lieux
s'avèrent dans ces conditions essentiels, les ports et les aéroports en particulier. Partant de cette première idée, ils
ont montré la complexité du rapport entre migrations et mondialisation, la croissance de l'économie mondiale. Mais
des peurs apparaissent concernant l'emploi, qui favorisent une restriction des quotas migratoires dans les pays
développés.

9. ÉPREUVES DE LANGUE VIVANTE

ANGLAIS

Rapport correcteur n°1

Quels que soient l'option et le document, les candidats avaient à traduire en français un passage tiré d'un article de
la presse anglophone, et à répondre à deux questions.

Si l'épreuve de traduction n'a pas présenté de grandes difficultés pour les textes "too good to be bad" et "smoking
ban...", hormis des blocages sur certains mots et un rendu souvent trop littéral, elle s'est faite avec plus ou moins de
bonheur pour le texte "happy Parisians...", dans lequel des mots simples, voire des passages entiers, n'ont pas été
compris, ce qui a conduit de très nombreux candidats à raconter une autre histoire ; où il était certes question de
vélos et de Paris, mais dans laquelle les contresens rivalisaient avec les non-sens.
Une grave méconnaissance du système des temps anglais ainsi que de petits mots grammaticaux tels que
"however" ou "already" ajoute par ailleurs à ce flou qui fausse le message. Une mauvaise maîtrise du lexique
entraîne également des aberrations : "short for free" est devenu "des shorts gratuits", "pedal-friendly" "des fans de
la pédale" et "showers" "les douches" au lieux d'"averses". A vouloir retomber dans leur propre logique, ces
candidats brodent sur des termes et des structures mal perçus, et s'enlisent dans un délire étranger au document.
L'orthographe de son côté joue des tours dans les deux langues, et l'on parle du "Pays de GALE" (où l'on se
gratte?), du "parti des VERS" (de terre?) et de "HUNGRY drivers" alors qu'ils sont "ANGRY".

Les réponses aux questions amènent les remarques suivantes :


Pour la première question, il s'agit de reformuler des idées qui se trouvent DANS le texte, en général en dehors du
passage à traduire. Vous n'avez pas à exprimer d'opinion ici, mais à montrer que vous avez compris le texte dans sa
totalité. Par contre, si vous citez des passages trop longs, le correcteur pourra difficilement vous noter car vous
n'aurez pas fourni grand chose de personnel.
La deuxième question, elle, est plus personnelle et permet d'élargir le débat, de montrer un intérêt pour les faits de
société qui nous préoccupent, et d'exprimer une opinion personnelle sensée. Veillez cependant à ne pas transformer
l'exercice en un catalogue d'expressions idiomatiques qui, certes, sont utiles au débat, mais sont difficilement
notables si elles n'encadrent rien.
Certains candidats, sans doute trop absorbés par leurs activités du quotidien, semblent bien peu préparés à ce
concours. Si vous comptez vous présenter, prenez de l'avance. Et l'année AVANT de vous inscrire, plongez déjà le
nez dans d'anciens manuels d'anglais, faites-vous des listes de vocabulaire, revoyez la grammaire de base, lisez la
presse anglo-saxonne, regardez des films en V.O., amusez-vous à traduire des petits textes ou à formuler en anglais
une idée qui vous passe par la tête. Vous parviendrez mieux à cerner les difficultés rencontrées, et à évaluer vos
forces et vos faiblesses. Travaillez régulièrement, sur la durée. Un effort intensif 15j. avant le concours n'est pas
payant. Préparez-vous lentement, mais sûrement.

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Rapport correcteur n°2

« PUBLIC SUPPORT FOR SMOKING BAN »

TRADUCTION
Un paragraphe était à traduire.
Beaucoup de candidats se sont heurtés au piège du calque. Ils ont donc trop souvent produit un « franglais » sans
souci de la correction du français. D’autre part ils n’ont pas maitrisé la traduction du prétérite et du conditionnel
Nous avons rencontré trop de productions dans un français incorrect et approximatif.

REPONSE AUX QUESTIONS


1 : La première question visait à vérifier la compréhension d’un point important. Dans beaucoup de copies le
candidat a cherché à masquer sa difficulté en se contentant de reprendre des phrases du teste. Il fallait bien sur
reformuler les informations contenues dans le texte.
2 : La deuxième incitait le candidat à s’exprimer spontanément sur un sujet d’actualité et de santé publique.
Ceux qui possédaient les outils linguistiques ont pu le faire convenablement. Mais la majeure partie d’entre eux a
rencontré les mêmes difficultés que pour la version, à savoir la méconnaissance de la syntaxe des temps et du
lexique.

CONCLUSION
Le problème majeur rencontré par les candidats à propos d’un texte de presse accessible à tous par son contenu est
la connaissance insuffisante de la langue. On ne saurait trop renouveler les conseils de lecture de presse,
notamment, surtout avec les moyens actuels dont ils peuvent disposer.

ALLEMAND

Nature et niveau des épreuves :


- Les textes proposés étaient extraits de la presse nationale allemande quotidienne ou périodique (Die Welt et
Spiegel) et traitaient pour la plupart de problèmes d’actualité récente.
- Ce genre d’épreuves réclamait de la part des candidats un bon niveau linguistique et une bonne capacité
d’expression écrite, en particulier pour répondre au questionnaire.
- Au niveau des délais, le temps imparti (3h) devait en revanche permettre aux candidats de traiter l’ensemble
de l’épreuve sans difficulté particulière.

Observations du correcteur :
- Par rapport à l’année précédente, le nombre de candidats ayant choisi l’allemand en 2008 est globalement
en baise sensible.
- S’agissant de la version, il apparaît que les lacunes en vocabulaire sont souvent importantes. Ce déficit
lexical, souvent allié à la méconnaissance de la syntaxe, a conduit quelques candidats à réaliser
pratiquement un contresens par phrase.
- Il est également regrettable que beaucoup de candidats ne soignent pas leur style et que certains ne
s’efforcent même pas de rédiger correctement en français.
- Pour ce qui concerne le questionnaire, la correction a fait apparaître que certains candidats, par manque de
bagage lexical, ont des problèmes de compréhension des questions et répondent alors « hors sujet ». Par
ailleurs la méconnaissance de la syntaxe et des règles grammaticales fait que le sréponses aux questions
tournent souvent au charabia difficilement compréhensible.

ESPAGNOL

Le niveau plutôt satisfaisant de certaines copies cette année confirme que les candidats bien préparés ont
été mis en valeur par l’épreuve. L’épreuve d’espagnol joue totalement son caractère discriminant : les écarts de
note sont importants, même s’ils semblent moins importants que les années précédentes, et le jury est obligé de
constater que les écarts de niveau sont grands entre ceux des candidats qui semblent avoir sérieusement préparé
l’épreuve et ceux qui choisissent de passer les épreuves d’espagnol pour des raisons vraiment mystérieuses. En
particulier, pour les candidats scientifiques, le niveau linguistique est en général très faible : rappelons qu’une note
de langue vivante très basse peut constituer un réel handicap dans le concours, qui constitue une addition de points ;

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des notes trop faibles plombent la moyenne, et peuvent même être éliminatoires. Il n’y a pas eu de note
éliminatoire, cependant, cette année en espagnol
D’une façon générale, peu de copies sont vraiment remarquables, même si l’on constate moins de copies
vraiment indigentes que les années précédentes ; un grand nombre de travaux sont médiocres (entre 7 et 10): les
résultats, même s’ils continuent de progresser, montrent que les candidats pourraient tirer un parti beaucoup plus
grand de cette épreuve. Nul doute, en effet, qu'une préparation plus assidue de l'écrit de langue vivante en espagnol
permettrait aux candidats motivés de cumuler des points bien utiles à leur admissibilité.
Une épreuve de langue se prépare, en effet, comme une autre, et l'on est bien forcé de constater que trop
nombreux sont les candidats qui ont omis de consacrer à la révision systématique de la langue espagnole le soin
minimal qu'elle aurait mérité. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit avant tout d’une épreuve de langue et d’expression
et de compréhension en langue étrangère. La qualité de l'expression écrite en espagnol est centrale dans cette
épreuve: conjugaison et accentuation doivent être systématiquement révisées, sans parler de la syntaxe des
propositions subordonnées et de la concordance des temps.
La technique de la traduction doit être révisée avec méthode par certains candidats : il ne s’agit ni
d’interpréter ni de réécrire le texte, mais simplement de le transposer en un texte français autonome qui reste le plus
proche possible non seulement du sens, mais aussi de la forme du texte espagnol d’origine. La réponse aux
questions posées doit être rédigée en un ensemble de paragraphes cohérents. Quelques phrases maladroitement
jetées sur le papier ne suffisent pas. En ce sens, le jury se réjouit d'avoir lu un certain nombre de copies où la
réponse aux questions posées comportait une introduction et une conclusion organisées.
Des connaissances fondamentales sont attendues sur la culture de l’Espagne contemporaine. Cette année, le
problème de l’eau et de la sécheresse, de l’évolution des mœurs propres à l’Espagne, des transports etc. ne pouvait
pas être ignorés des candidats.

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10. MOYENNES GÉNÉRALES AUX ÉPREUVES D’ADMISSIBILITÉ EMIA 2008

11. MOYENNES GÉNÉRALES AUX ÉPREUVES D’ADMISSIBILITÉ CTA/SD 2008

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III. BILAN DES ÉPREUVES D’ADMISSION EMIA

1. ÉPREUVE D’APTITUDE GÉNÉRALE


(présidée par le président du jury des concours)

Cette épreuve consiste en un entretien avec le président du jury, une personnalité universitaire et un officier
supérieur. Les examinateurs apprécient les qualités d’expression du candidat, sa culture générale et son aptitude à
devenir officier.
Les candidats sont évalués successivement dans les trois domaines suivants :
• courte présentation du candidat permettant au jury de connaître les temps forts de sa carrière et l’expérience
acquise ;

• restitution d’un sujet tiré au sort portant sur un problème d’actualité se rapportant à la défense (10 minutes) ;

• question de culture générale se rapportant à la défense et à l’état militaire (12 minutes) ;

• questions relatives aux motivations et à l’éthique du candidat (à disposition du président du jury pendant 5
minutes).

Au bilan, les résultats sont satisfaisants avec une très légère hausse par rapport à l’année dernière.
Le niveau des candidats retenus est acceptable et la plupart d’entre eux ont retenu les observations ou critiques
émises par les jurys des années précédentes : les exposés sont dans la forme conforme à ce qui est demandé et les
candidats respectent leur temps de parole.
Les motivations des candidats manquent souvent d’originalité. Dans certains régiments qui ont préparé leurs
candidats, une présentation type de motivations a été donnée aux candidats qui la restituent scrupuleusement sans
l’avoir adapté à leur personnalité au risque d’agacer le jury qui entend exactement la même présentation plusieurs
fois de suite !
Certains points faibles restent encore à souligner :
• certaines formations n’ont pas préparé leurs candidats : ceux-ci livrés à eux-mêmes, sont en général très
peu armés pour présenter le concours avec succès ;

• la plupart des candidats attendent la parution de la liste d’admissibilité pour préparer les oraux alors qu’une
préparation continue leur permettrait d’aborder plus sereinement les épreuves ;

• bien que certaines questions du jury soient connues et posées pratiquement à chacun des candidats,
beaucoup visiblement ne les ont pas préparés en amont des épreuves et perdent ainsi quelques points faciles
à obtenir. Ainsi en est-il de la présentation des candidats, de leur lecture ou encore de leurs activités de
loisir.

• la grande majorité des candidats présente des lacunes importantes en histoire ou en géographie. Ils ont ainsi
beaucoup de mal à situer sur une carte des lieux géographiques simples comme le détroit de Behring ou à
situer dans le temps des événements historiques même récents (certains situent par exemple la révolution
au XIX siècle et beaucoup sont incapables de parler des guerres de Vendée)

2. ÉPREUVE DE CONNAISSANCE MILITAIRES

Commentaire : cette épreuve (sans préparation initiale, coef.15) consiste, à partir du CV du candidat, à apprécier
pendant 30 mn ses connaissances militaires (formation militaire générale, métier, armée de terre et interarmes), tout
en mesurant sa capacité à structurer les réponses aux questions posées. L’expression, l’attitude et l’aisance du
candidat sont également jugées au cours de l’entretien..

On observe une baisse de la moyenne générale de 1,2 point par rapport à 2007, le nombre de notes éliminatoires
reste faible (5).

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Connaissances : il ressort des entretiens que les candidats possèdent de bonnes connaissances de leur métier et de
son environnement immédiat, mais présentent des connaissances souvent approximatives du domaine interarmes.
Lacunes constatées : le statut général des militaires, la fonction personnel en général (cursus des EVAT, SO et
OFF, le recrutement, la reconversion, …), les différents services des armées, l’organisation générale de la défense,
divers sujets (interarmisation, externalisation, plan égalité des chances…).
Capacité à raisonner et argumenter : les réponses aux questions posées ne sont généralement pas argumentées et
révèlent un manque d’ouverture d’esprit.
Préparation à l’épreuve : Un réel manque de travail de fond a été constaté chez de nombreux candidats.
CV et lettre de motivation : les cv sont souvent incomplets (fonction, âge, situation familiale…), les lettres de
motivation sont stéréotypées et manquent de personnalité.

3. ÉPREUVE DE LANGUE VIVANTE

ANGLAIS

Concours LET
L’épreuve d’anglais de la série « Lettres » du concours d’accès à l’EMIA en 2008 a permis de mettre en évidence
de fortes disparités entre les candidats. Si une minorité n’a manifestement pas le niveau requis pour cette épreuve,
du fait du choix « par dépit » de l’option, la majorité a un niveau satisfaisant voire – pour certains – est la
traduction de vrais aptitudes de linguistes par la facilité avec laquelle ils s’expriment et mettent en valeur leurs
connaissances pour communiquer. Ainsi les notes comprises entre 15 et plus sanctionnent le niveau d’un candidat
apte à s’exprimer couramment dans la langue. La détention de CML, si elle coïncide logiquement avec un bon
niveau notamment pour les CML 2; ne constitue pas une garantie absolue. Ainsi, quelques rares individus, du fait
de réelles carences en expression, ne sont pas à la hauteur de l’épreuve en dépit des qualifications affichées et
inversement.

Le sentiment général qui émerge est une relative impréparation des candidats. En dépit de l’énoncé de l’épreuve qui
porte sur des connaissances générales non spécialisées, très peu de candidats se sont intéressés aux médias
emblématiques en la matière comme Time magazine ou Newsweek. Faciles d’accès dans la plupart des
bibliothèques publiques, par Internet ou par abonnement, ces revues devraient être lues l’année de préparation du
concours afin d’évaluer le niveau attendu et progresser par la lecture. De plus, l’emploi de médias vidéos
facilement accessibles par la possibilité de sélectionner la langue offerte sur la plupart des supports DVD devrait
permettre de faire progresser le niveau de compréhension orale relativement facilement. Cela se justifie d’autant
plus que l’accent de nombreux candidats tient souvent de la caricature. Or une juste prononciation permet non
seulement de valoriser le candidat mais permet également, de façon plus prosaïque, de se faire comprendre.

Si l’emploi d’expressions idiomatiques constitue une réelle preuve de motivation et fait l’objet d’une notation en
conséquence, ce n’est pas forcément jugé indispensable. En revanche la maîtrise de la 3è personne du singulier
ainsi que la conjugaison sont jugés indispensables pour une épreuve du niveau baccalauréat. De même, dans un
autre registre, être au minimum en mesure d’expliquer son emploi ou de commenter son CV ne devrait pas soulever
de difficultés. Ce n’est pas toujours le cas.

Enfin, la finalité d’une épreuve de langue est de montrer son aptitude à communiquer. Ce n’est d’ailleurs pas
forcément corrélé avec le niveau technique. Ainsi, un candidat faible techniquement mais qui fournira les efforts
appropriés pourra, dans une certaine mesure, compenser une partie de ses faiblesses. Il faut donc chercher à
convaincre sans tomber dans l’excès.

Concours SCI
83 candidats ont composé à l’oral d’anglais du concours sciences de l’EMIA. Le nombre de candidats est suffisant
pour que l’on puisse tirer des conclusions générales.

Notes chiffrées :
Les épreuves ont été suffisamment discriminantes, les notes comprises entre 05 et 19 :
48 candidats (57%) ont une note supérieure ou égale à 10, ce qui dénote une maîtrise suffisante de la langue pour
progresser pendant la scolarité de l’EMIA, compétence à compléter ultérieurement par l’anglais professionnel.
Parmi eux, 14 candidats (17 %) obtiennent des notes comprises entre 20 et 14 inclus. Ils ont déjà le niveau minimal
d’anglais général requis pour un jeune officier.
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35 candidats (42%) obtiennent une note inférieure à 10 et n’ont pas le niveau d’anglais attendu d’un concours
d’officiers.

Performances :
Les lacunes repérées sont identiques à celles du concours précédent.
Les meilleurs candidats (14) construisent un résumé présentant une introduction, un plan développé et une
conclusion, communiquant l’impression qu’ils ont compris l’essentiel, voire les détails du texte. Leur conversation
est spontanée. Ils veulent communiquer.
Les phrases sont construites, voire complexes, enchaînées par des mots de liaison, et comportent un vocabulaire
nuancé. Ils utilisent judicieusement les articles (« the », « a »), les modaux, les temps (present, preterit, present
perfect) et les marqueurs qui y sont associés (« -s », « -ed »).
L’accent français est peu marqué.
Les autres candidats présentent des lacunes sur ces points. Les moins bons (notes inférieures à 10) seraient
difficilement compris par des locuteurs anglophones.

Il existe une corrélation entre la détention d’un DCL et la note obtenue à l’oral : tous les candidats (sauf 3) détenant
un DCL2 et au dessus ont eu une note supérieure ou égale à 10.
Par contre, il n’existe pas de corrélation entre le niveau et la durée des études après le bac et les résultats – bons ou
mauvais – de l’oral.

Préparation :
Les conseils de préparation donnés dans les années précédentes sont inchangés et reposent sur un travail personnel
méthodique et prolongé, sous les conseils d’un officier guide.
En effet, les performances ne semblent pas directement liées au type d’unité d’appartenance (écoles et états-majors
par rapport aux régiments), mais plutôt au suivi individuel des candidats qui diffère considérablement selon les
unités. En général, la préparation ne semble pas avoir été intensive.
Un bilan doit être établi en début de préparation et un effort particulier porté sur l’expression orale. Les ressources
accessibles sur Internet sont très utiles, notamment pour améliorer la compétence linguistique et la compréhension.
Pour l’expression il est suggéré aux candidats de travailler ensemble et de se corriger mutuellement ou avec un
cadre ayant le CML2 ou plus.

ALLEMAND

Nature et niveau des épreuves


Conformément aux textes en vigueur, l’épreuve consistait, après un temps de préparation de 30 minutes, en une
interrogation d’une durée de 30 minutes également, comprenant :
- l’explication en allemand d’un texte n’excédant pas un recto de page extrait d’un article de journal (d’une
longueur comprise entre 150 et 180 mots) ;
- la lecture et la traduction d’une partie de ce même texte (environ un tiers du texte) ;
- un échange avec le candidat portant soit sur le texte lui-même, soit sur un sujet d’ordre plus général.

En début d’épreuve, il était demandé aux candidats de se présenter succintement en allemand. Cette partie, non
notée, devait permettre aux candidats de se mettre dans l’ambiance, avant d’aborder le vif du sujet. Cette pratique
est maintenant bien connue des candidats, qui s’y préparent d’ailleurs.

Les 6 textes en allemand proposés à chacune des deux séries de 4 candidats étaient tous extraits du site Internet du
périodique Der Spiegel et traitaient de problèmes d’actualité récente.

Le niveau de difficulté des textes proposés était équivalent à celui de sujets de CMLP1.

Niveau des candidats


- Concours LET
Les trois candidats ayant composé en LV1-allemand à l’écrit du concours y avaient obtenu de bonnes notes.
Tous trois déclarés admissibles, ils ont confirmé à l’oral leur très bon niveau avec une moyenne de 15,33 sur 20.
- Concours SCI
Deux candidats sur quatre avaient été déclarés admissibles à l’issue des épreuves écrites.
A l’oral, ils ont montré un très bon niveau et leur moyenne était de 16,00 sur 20.
17/25
- Concours SES
Le niveau des trois candidats déclarés admissibles (sur les cinq candidats ayant composé à l’écrit) était assez bon et
la moyenne se situait à 13,00 sur 20.

Observations de l’examinateur
L’ensemble des candidats ayant présenté l’allemand à l’oral a montré un bon, voire très bon niveau linguistique.
Leur choix de l’allemand comme LV1 (LET) ou LV (SCI et SES) n’était donc pas dû au hasard.
Paraissant tous sans exception particulièrement motivés, ils s’étaient visiblement préparés avec sérieux à l’épreuve
orale de langue.
A l’évidence, il s’agissait cette année d’un excellent cru de germanisants au niveau des trois concours.

4. MOYENNES GÉNÉRALES AUX ÉPREUVES D’ADMISSION EMIA 2008

18/25
IV. BILAN DES ÉPREUVES D’ADMISSION CTA/SD

1. ÉPREUVE ORALE D’ENTRETIEN


(présidée par le président du jury des concours)

A paraître

2. MOYENNES GÉNÉRALES AUX ÉPREUVES D’ADMISSION CTA/SD 2008

19/25
V. PRÉSENTATION DES CONCOURS EMIA ET CTA/SD 2009
. Concours d’admission à l’EMIA
Les concours sont au nombre de trois, tous sur épreuves :
. un concours « sciences » (SCI),
. un concours « sciences économiques et sociales » (SES),
. un concours « lettres » (LET). Les candidats ne peuvent se présenter qu’à un seul concours la même année.

. Concours d’admission aux CTA/SD


Les concours sont au nombre de trois :
- deux concours sur épreuves :
. un concours en « sciences humaines » (SHU), comprenant deux options au choix : « sciences économiques et
sociales » (SES) ou « lettres » (LET) ;
. un concours « scientifique » (SCI) ;
- un concours « sur titre », ouvert uniquement aux candidats ayant été admissibles aux concours d’entrée à l’école
spéciale militaire de Saint-Cyr, à l’école navale ou à l’école de l’air. Les candidats au concours sur titre ne
subissent que les épreuves d’admission.
Les candidats ne peuvent se présenter qu’à un seul concours la même année.

1. ÉPREUVES D’ADMISSIBILITÉ 2009

Les épreuves d'admissibilité des concours EMIA et CTA/SD sont mutualisées. Elles comprennent cependant des
épreuves spécifiques à chaque concours et option. Elles se dérouleront, aux dates ci-dessous, au Fort Neuf de
Vincennes.

- les 26 et 67 janvier 2009 : . EMIA : concours Sciences (SCI) ;


. CTA/SD : concours Scientifique (SCI) ;

- les 28 et 29 janvier 2009 : . EMIA : concours Sciences Economiques et Sociales (SES) ;


. CTA/SD : concours Sciences Humaines (SHU), option Sciences
Economiques et Sociales (SES) ;

- les 28 et 29 janvier 2009 : . EMIA : concours Lettres (LET) ;


. CTA/SD : concours Sciences Humaines (SHU), option Lettres (LET).

11. Nature des épreuves : EMIA et CTA/SD : concours SCI.


a) Épreuve de culture générale : l'épreuve consiste en une dissertation portant sur les grands problèmes politiques,
économiques, sociaux et éthiques du monde contemporain. Elle n'exige pas de connaissances techniques
particulières. Les acquis du baccalauréat complétés par l'effort personnel de lecture de la presse quotidienne, des
magazines et d'ouvrages divers doivent permettre aux candidats de traiter le sujet proposé. Cette épreuve a pour but
de juger la capacité du candidat à structurer son exposé et à s'exprimer en français.

b) Épreuve de mathématiques : elle comporte plusieurs exercices ou problèmes de difficulté croissante portant sur
le programme de mathématiques de terminale S en vigueur au moment de la date limite des inscriptions au cours
par correspondance préparant aux concours, programme de l'enseignement de spécialité non compris.

c) Épreuve de physique et de chimie : elle comporte plusieurs exercices de physique et de chimie de difficulté
croissante portant sur le programme de terminale S en vigueur au moment de la date limite des inscriptions au
cours par correspondance préparant aux concours, programme de l'enseignement de spécialité non compris. La note
globale, sur 20 points, est répartie à raison de 10 points pour la physique et de 10 points pour la chimie.

20/25
d) Épreuve de langue vivante : elle comporte un texte d’environ 400 à 500 mots, traitant d’un sujet d’ordre général,
non technique, dans la langue vivante choisie. L’épreuve comprend :
- une traduction en français, portant sur environ 1/3 du texte ;
- 2 questions à traiter dans la langue vivante choisie : une de compréhension portant sur la partie du texte non
traduite et une d’expression écrite en rapport avec le texte.
La note globale, sur 20 points, est répartie à raison de 8 points pour la traduction et de 12 points pour les réponses
aux questions. Le niveau exigé est celui d’une langue vivante 1 au baccalauréat de la série S.
Les langues autorisées sont l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le russe et l’arabe moderne. Le dictionnaire
bilingue est autorisé pour l’arabe moderne et le russe.

12. Nature des épreuves : EMIA (concours SES) et CTA/SD (concours SHU, option SES)
a) Épreuve de culture générale : l'épreuve consiste en une dissertation portant sur les grands problèmes politiques,
économiques, sociaux et éthiques du monde contemporain. Elle n'exige pas de connaissances techniques
particulières. Les acquis du baccalauréat complétés par l'effort personnel de lecture de la presse quotidienne, des
magazines et d'ouvrages divers doivent permettre aux candidats de traiter le sujet proposé. Cette épreuve a pour but
de juger la capacité du candidat à structurer son exposé et à s'exprimer en français.

b) Épreuve de sciences économiques : elle consiste en une dissertation portant sur le programme d'économie de
terminale ES, en vigueur au moment de la date limite des inscriptions au cours par correspondance préparant aux
concours, programme de l'enseignement de spécialité non compris.

c) Épreuve de mathématiques : elle comporte plusieurs exercices ou problèmes de difficulté croissante portant sur
le programme de mathématiques de terminale ES, en vigueur au moment de la date limite des inscriptions au cours
par correspondance préparant aux concours, programme de l'enseignement de spécialité non compris.

d) Épreuve de langue vivante : elle comporte un texte d’environ 400 à 500 mots, traitant d’un sujet d’ordre général,
non technique, dans la langue vivante choisie. L’épreuve comprend :
- une traduction en français, portant sur environ 1/3 du texte ;
- 2 questions à traiter dans la langue vivante choisie : une de compréhension portant sur la partie du texte non
traduite et une d’expression écrite en rapport avec le texte.
La note globale, sur 20 points, est répartie à raison de 8 points pour la traduction et de 12 points pour les réponses
aux questions. Le niveau exigé est celui d’une langue vivante 1 au baccalauréat de la série ES.
Les langues autorisées sont l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le russe et l’arabe moderne. Le dictionnaire
bilingue est autorisé pour l’arabe moderne et le russe.

13. Nature des épreuves : EMIA (concours LET) et CTA/SD (concours SHU, option LET)
a) Épreuve de culture générale : l'épreuve consiste en une dissertation portant sur les grands problèmes politiques,
économiques, sociaux et éthiques du monde contemporain. Elle n'exige pas de connaissances techniques
particulières. Les acquis du baccalauréat complétés par l'effort personnel de lecture de la presse quotidienne, des
magazines et d'ouvrages divers doivent permettre aux candidats de traiter le sujet proposé. Cette épreuve a pour but
de juger la capacité du candidat à structurer son exposé et à s'exprimer en français.

b) Épreuve d'histoire et de géographie : elle comporte un sujet d'histoire et un sujet de géographie. Chacun des
sujets, en histoire et en géographie, peut prendre la forme :
- soit d'une question à traiter sous forme de dissertation ;
- soit d'une étude de documents à traiter sous forme de commentaire composé.
La note globale, sur 20 points, est répartie à raison de 10 points pour l'histoire et 10 points pour la géographie.
Le programme de cette épreuve est celui de la terminale L en vigueur au moment de la date limite des inscriptions
au cours par correspondance préparant aux concours.

c) Épreuve de langue vivante 1 : elle comporte un texte d’environ 600 à 700 mots, traitant d’un sujet d’ordre
général, non technique, dans la langue vivante choisie. L’épreuve comprend :
- une traduction en français, portant sur environ 1/3 du texte ;
- 3 questions à traiter dans la langue vivante choisie : deux de compréhension portant sur la partie du texte non
traduite et une d’expression écrite en rapport avec le texte.
La note globale, sur 20 points, est répartie à raison de 8 points pour la traduction et de 12 points pour les réponses
aux questions. Le niveau exigé est celui d’une langue vivante 1 au baccalauréat de la série L.
21/25
Les langues autorisées sont l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le russe et l’arabe moderne. Le dictionnaire
bilingue est autorisé pour l’arabe moderne et le russe.

d) Épreuve de langue vivante 2 : elle comporte un texte d’environ 400 à 500 mots, traitant d’un sujet d’ordre
général, non technique, dans la langue vivante choisie. L’épreuve comprend :
- une traduction en français, portant sur environ 1/3 du texte ;
- 2 questions à traiter dans la langue vivante choisie : une de compréhension portant sur la partie du texte non
traduite et une d’expression écrite en rapport avec le texte.
La note globale, sur 20 points, est répartie à raison de 8 points pour la traduction et de 12 points pour les réponses
aux questions. Le niveau exigé est celui d’une langue vivante 2 au baccalauréat de la série L.
Les langues autorisées sont l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le russe et l’arabe moderne. Le dictionnaire
bilingue est autorisé pour l’arabe moderne et le russe.

2. ÉPREUVES D’ADMISSION 2009

Les épreuves d’admission des concours EMIA et CTA/SD se dérouleront aux écoles de Coëtquidan :
- EMIA : du 3 au 26 mai 2009 ;
- CTA/SD : du 10 au 15 mai 2009.

21. Nature des épreuves : concours EMIA.

Les épreuves d’admission sont communes aux trois concours.


Est éliminatoire : . une note inférieure ou égale à 04/20 à l’une des épreuves orales d’admission ;
. une note inférieure ou égale à 05/20 à l'une des épreuves sportives ;
. une note de 00/20 à l'épreuve de parcours d'obstacles ;
. une moyenne inférieure ou égale à 07/20 pour l'ensemble des épreuves physiques.

Avant le début des épreuves d’admission, le candidat remet au secrétariat du jury un curriculum vitæ manuscrit,
rédigé sur deux pages recto au maximum, précisant sur la première page le déroulement de sa carrière, sa
formation, les diplômes civils et militaires détenus, les affectations reçues, les emplois tenus, les activités
effectuées et, sur la seconde page, ses motivations. Ce curriculum vitæ est ensuite transmis aux examinateurs des
épreuves orales d’admission. Un modèle de première page est proposé en fin du document.

. Épreuve d’aptitude générale


Préparation : 30mn. Restitution : 30mn. Coefficient 20.
Cette épreuve comporte un entretien du candidat avec le président du jury, une personnalité scientifique ou
universitaire et un officier supérieur examinateur.
Le candidat tire au sort deux sujets généraux d’actualité, dont l’un se rapporte à la défense. Le candidat traite au
choix l’un d’entre eux. Il dispose alors d’un temps de préparation de trente minutes et expose ensuite, pendant une
dizaine de minutes, le sujet choisi. Puis, à partir de l’exposé et en s’appuyant sur son curriculum vitæ, les
examinateurs apprécient, pendant une vingtaine de minutes, l’expérience du candidat, sa culture générale, ses
qualités et son aptitude aux emplois d’officier.

. Épreuve de connaissances militaires


Sans préparation. Durée : 30mn. Coefficient 15.
Cette épreuve consiste en une interrogation orale de chaque candidat par le colonel adjoint du président et trois
officiers supérieurs examinateurs.
S’appuyant sur le curriculum vitæ du candidat, les examinateurs apprécient, pendant une trentaine de minutes,
l’expérience et les connaissances militaires acquises par le candidat.

. Épreuve de langue vivante.


Préparation : 30mn. Restitution : 30mn. Coefficient 15.
Elle consiste en une interrogation comprenant la lecture, l’explication dans la langue choisie et la traduction d’un
texte n’excédant pas un recto de page extrait d’un article de journal ou d’une revue non technique. Aucun
programme n’est fixé pour cette épreuve.
22/25
. Épreuves physiques.
Coefficient 10.
Elles comprennent :
a) Des épreuves sportives.
Un grimper de corde : l'épreuve consiste à grimper en style libre deux fois une hauteur de 5 mètres mesurée à partir
du sol dans les délais les plus courts.
Une course de 3000 mètres, effectuée sur piste, avec départ en ligne, par série de 25 candidats au maximum.
Une épreuve de course de vitesse de 50 mètres effectuée sur piste et en couloir.
Une épreuve de natation de 50 mètres nage libre, en piscine, avec ou sans virage, après un départ plongé ou sauté
depuis le plot de départ.

b) Un parcours d'obstacles.
L'exécution du parcours d'obstacles est soumise aux dispositions du manuel du sous-officier (TTA 150), compte
tenu des observations particulières ci-après. Tous les obstacles doivent être franchis dans l'ordre ; un obstacle non
franchi entraîne la note 0. Toutefois une faute au passage du gué entraîne seulement un deuxième et éventuellement
un troisième essai de franchissement. Après le troisième essai, même en cas d'échec, le candidat est autorisé à
poursuivre son parcours. Le parcours, chronométré, est effectué en tenue de combat, sans coiffure ni ceinturon mais
avec brodequins à jambières attenantes.

22. Nature des épreuves : concours CTA/SD.

. Épreuve orale d’entretien


Préparation : 40mn. Restitution : 40mn. Coefficient 30.
L’épreuve orale d’entretien se déroule devant le président et le vice-président du jury, assisté d’un officier de
chaque corps technique et administratif ayant ouvert une ou plusieurs places au concours. La veille de l’épreuve, le
candidat remet au président du jury une note dactylographiée qu’il a lui-même rédigée au préalable, sur deux pages
au maximum, précisant le déroulement de sa carrière, sa formation, les diplômes civils et militaires détenus, les
affectations reçues, les emplois tenus et les activités effectuées.
Il tire au sort deux sujets généraux d’actualité, dont l’un se rapporte à la défense. Le candidat traite au choix l’un
d’entre eux. Il dispose alors d’un temps de préparation de 40 minutes et expose ensuite pendant 10 minutes le sujet
choisi. Puis, à partir de l’exposé et s’appuyant sur la note remise, les examinateurs apprécient, pendant une
trentaine de minutes environ, l’expérience du candidat, sa culture générale, ses qualités et son aptitude aux emplois
d'officier.

. Épreuves sportives
Coefficient 10.
Elles comprennent :
- un grimper de corde : l'épreuve consiste à grimper en style libre deux fois une hauteur de 5 mètres mesurée à
partir du sol dans les délais les plus courts ;
- une course de 3000 mètres, effectuée sur piste, avec départ en ligne ;
- une épreuve de course de vitesse de 50 mètres effectuée sur piste et en couloir ;
- une épreuve de natation de 50 mètres nage libre, en piscine.

23/25
CONCOURS CTA / RECRUTEMENT SEMI-DIRECT 2009
FICHE INTERCALAIRE CANDIDATS EXTERIEURS (NON ARMEE DE TERRE)
A joindre impérativement au dossier de candidature.

I. RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS.
NOM :…………………………………………………………………………………………….
Prénoms : 1 :………………………………………. 2 :…………………………..………………
Grade : ………………………………………... N° matricule : ………………………………….
Armée : ………………………………………. Arme ou service :………………… ………………………..
Bureau de gestion : …………………………… Domaine de gestion : …………………..…………………..

Recrutement / origine (entourez la bonne réponse) : direct - semi-direct


Nombre de candidatures (entourez la bonne réponse) : 1 2 3 4 5
Formation (en toutes lettres) : …………………………………………………………………..……………..
Adresse de la formation (complète, avec le code postal) : …………………………………………………….
……………………………….…………………………………………………………………...…………….
Région militaire : …………………………………………………………
Adresse télégraphique de la formation : ………………………………………………..……………………..

Téléphone militaire : …………………………… N° de poste (éventuellement) : ………………….……..


Téléphone domicile : …………………………… Téléphone portable : ………………………………

II. CHOIX DU CONCOURS ET DE L'OPTION.


Cocher la case correspondant au concours choisi.
. CONCOURS EN SCIENCES HUMAINES : option : - sciences économiques et sociales (SES) †
- lettres (LET) †
. CONCOURS SCIENTIFIQUE : †
. CONCOURS SUR TITRE : †

III. CHOIX DES LANGUES A L'ÉCRIT.

31. Concours en sciences humaines :


311. option SES (entourer clairement la langue choisie) :
ANGLAIS - ALLEMAND - ESPAGNOL - ITALIEN - RUSSE - ARABE MODERNE.
312. option LET (entourer clairement les langues choisies) :
. LV 1 : ANGLAIS - ALLEMAND - ESPAGNOL - ITALIEN - RUSSE - ARABE MODERNE.
.LV 2 : ANGLAIS - ALLEMAND - ESPAGNOL - ITALIEN - RUSSE - ARABE MODERNE.

32. Concours scientifique (entourer clairement la langue choisie) :


ANGLAIS - ALLEMAND - ESPAGNOL - ITALIEN - RUSSE - ARABE MODERNE.

Date et signature du candidat

24/25
CONCOURS EMIA 2009
MODÈLE À SUIVRE POUR LA PREMIÈRE PAGE DU CURRICULUM VITÆ
(à remplir à la main)
Nom :
Prénom :
Grade :
Affectation actuelle :

I/ Déroulement de carrière
a/ affectations successives, emplois tenus

b/ activités effectuées

II/ Formations reçues

III/ Diplômes civils détenus

IV/ Diplômes militaires détenus

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