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L’ETUDE DE LA VULNERABILITE
SISMIQUE DETERMINISTE DES
BATIMENTS
Réalisé par :
Abdelhamid Tair
Mohamed Iziki
Fatimzehra Rhennage
Hamza Khadri
Anass Elaaouad
Donia Saidi
L’ETUDE DE LA VULNERABILITE SISMIQUE DETERMINISTE DES BATIMENTS
I. Introduction :
« Ce ne sont pas les séismes qui causent les morts, mais l’effondrement des
bâtiments ».
L’action directe des séismes ne peut pas expliquer à elle seule le nombre de
victimes causées par les séismes. Coburn et Spence (2002) mentionnent qu’au
cours du siècle dernier, 75% des victimes des séismes ont été engendrées par la
destruction de bâtiments. La qualité des constructions et leur résistance aux
séismes est donc primordiale. Les codes de construction sont régulièrement mis
à jour afin d’améliorer la conception des bâtiments neufs, et plus généralement
des structures de génie civil. Ainsi, on peut se protéger face au risque sismique
en dimensionnant les futures constructions de telles sortes qu’elles résistent aux
différents scénarii de séismes. Cependant, si les structures de génie civil les plus
récentes respectent les codes parasismiques aujourd’hui envigueur dans de
nombreux pays où la sismicité présente un risque important, on peut alors se
demander ce qu’il en est des bâtiments existants.
Les pertes occasionnées, tant sur un bilan humain que matériel, prouvent que
cette thématique relève d’une importance capitale. En effet, au cours de la
dernière décennie, les pertes humaines dues aux séismes majeurs ont été très
nombreuses : en 2005, 86 000 victimes ont été recensées à la suite d’un séisme
au Pakistan (magnitude 7.6) ; en 2008, le séisme du Sichuan, en Chine, provoqua
au moins 87 500 morts (M = 7.9) ; en 2010, le séisme d’Haïti engendra plus de
300 000 morts (M = 7.0) ; le séisme d’Agadir 12 000 morts M= (5.9).
Cette recherche vise à citer les différentes méthodes d’étude de vulnérabilité qui
représente le caractère fragile d’un élément susceptible d’engendrer des pertes
et des dégâts matériels selon une approche déterministe.
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1. Ondes sismiques :
Le point d’origine d’un tremblement de terre est appelé hypocentre ou foyer, il peut se
trouver entre la surface et moins 700 km en dessous de la surface terrestre. On parle
souvent aussi de l’épicentre qui résulte être le point situé à la surface de la Terre, à la
verticale du foyer.
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La secousse sismique se propage sous forme d’ondes sismiques. Ces ondes sismiques
sont des ondes élastiques qui peuvent traverser un milieu sans le modifier durablement.
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La magnitude mesure donc l’énergie totale libérée et ne doit évidemment pas être
confondue avec l’intensité qui évalue les effets destructeurs en un lieu particulier.
b) Liquéfaction :
Un phénomène très courant lors d’un passage d’un tremblement de terre est le
phénomène de liquéfaction, les sables fins saturés en eau peuvent en être le siège très
souvent. La mise en mouvement du sol entraîne une remontée de la pression interstitielle
provoquant la réduction de la résistance au cisaillement de ce sol jusqu’à atteindre une
résistance nulle. Cette annulation de la résistance au cisaillement provoque que le sol se
comporte dès lors comme un liquide, d’où le terme de liquéfaction du sol.
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c) Tsunami :
Lors d’un tremblement de terre, si celui-ci a lieu en fond de mer et que le mouvement
relatif des bords de la faille est de type vertical, il entraîne soit une aspiration d’eau soit une
poussée appliquée à l’eau.
Le risque sismique se caractérise par sa variation dans le temps et dans l’espace, il est
fonction non seulement de la zone de sismicité mais aussi de la densité de la population, du
niveau du développement économique et des moyens mis en œuvre pour résister à une
crise post-sismique.
Les mesures de prévention contre les effets d’un possible désastre sismique doivent être
prises en considération de la part des collectivités territoriales ou locales. Ces mesures
auraient pour objectif la réduction du risque sismique, et empêcher un impact négatif
qu’aurait un tremblement de terre sur le développement économique.
Tous les centres urbains situés dans des zones de sismicité importante sont sujets à de tels
risques en cas d’un séisme. La connaissance de ces risques est primordiale à l’heure d’établir
un plan d’urgence. C’est pourquoi la vulnérabilité sismique des bâtiments existants joue un
rôle important puisque c’est à partir de cette étude que des mesures et un plan d’urgence
pourraient être établi. Une étude de la vulnérabilité sismique des bâtiments doit permettre
l’évaluation de la vulnérabilité intrinsèque de la résistance des bâtiments mais aussi doit
permettre d’estimer l’impact qu’aurait la dégradation de tel bâtiment.
La vulnérabilité sismique d’un environnement urbain caractérise la capacité des bâtiments et
des structures à supporter les secousses sismiques (vulnérabilité physique), et la capacité
des populations à se comporter de façon cohérente et raisonnée face à un événement
majeur (vulnérabilité sociale).
Autrement dit la Vulnérabilité sismique et définit par le degré d’endommagement pour
différents évènements. La vulnérabilité dépend des caractéristiques physiques et
géométriques des bâtiments.
Si l’on se réfère à la terminologie proposée en 1980 par l’UNDRO –Office of the United
Nations Disasters Relief Coordinatoor- on entend par Aléa sismique, la probabilité
d’occurrence d’un évènement en termes d’intensité, au cours d’une période de référence,
une secousse sismique atteigne ou dépasses en ce site une certaine valeur.
Il existe deux types d’approche pour la représentation de l’aléa sismique :
a) L’approche déterministe
L’approche déterministe de l’aléa consiste à choisir une valeur de mouvement sismique et à
l’appliquer dans un scénario de risque sismique.
b) Approche probabiliste
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L’approche probabiliste est appelée ainsi car elle se base sur le calcul de la probabilité de
dépassement d’un certain seuil de mouvement du sol sur une période de temps T donnée.
On définit aussi le Risque sismique le degré de pertes, de destructions ou de dégâts sur une
période de référence (en général un an) sur une région donnée. Les pertes se réfèrent aux
vies humaines et aux biens exposés.
Une multitude de méthodes traitant la question de la vulnérabilité des bâtiments aux
séismes existe dans la littérature. On s’intéresse par la suite à la méthode qui traite
l’approche déterministe.
La méthode GNDT se base sur l’identification et, dans certains cas, le calcul de
paramètres caractéristiques du bâtiment étudié. Elle comporte deux niveaux :
Le premier niveau ne permet pas d’évaluer numériquement la vulnérabilité des bâtiments. Il
se base sur une fiche de relevé unique pour tous les types de structure. Elle comporte huit
sections : données relatives à la fiche remplie, localisation du bâtiment, données métriques,
utilisation du bâtiment, âge de la construction et intervention, état du second œuvre et de
installations, typologie structurale, extension et niveau des dommages. Ces informations
sont assez générales et assez facilement repérables sur la structure. Dans certains cas, les
données du premier niveau peuvent permettre de compléter des données manquantes de la
fiche de deuxième niveau.
Au deuxième niveau, permet d’évaluer numériquement la vulnérabilité des bâtiments. La
méthode GNDT distingue les bâtiments en maçonnerie des bâtiments en béton armé. Les
informations nécessaires sont regroupées en onze paramètres, neufs communs aux deux
typologies (typologie et organisation du système résistant, qualité du système résistant,
résistance conventionnelle, position du bâtiment et fondations, planchers, configuration en
plan, configuration en élévation, éléments non structuraux et état du bâtiment) et deux
distincts (rapport épaisseur/longueur et toiture pour les bâtiments en maçonnerie, nœuds-
éléments critiques et éléments fragiles (peu ductiles) pour les bâtiments en béton armé).
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𝟏𝟏
𝑰𝑽 = ∑ 𝒘𝒊 𝑰𝑽𝒊
𝒊=𝟏
Le tableau des pondérations qui permettent de tenir compte de l’importance de
chaque paramètre dans le comportement global de la structure est fourni en dessous.
L’indice de vulnérabilité est ensuite normalisé pour obtenir une valeur entre 0 et 100.
Dans un second temps, la courbe d’endommagement du bâtiment est calculée. Elle donne le
dommage moyen que subirait la structure en fonction de l’accélération maximale au sol
(paramètre choisi pour décrire l’agression sismique). Le dommage est nul jusqu’à la valeur
d’accélération d’initiation du dommage yi puis varie linéairement jusqu’à l’accélération de
ruine yc. Pour des accélérations supérieures à yc, l’endommagement moyen est égal à 1.
Dans le cas des bâtiments en maçonnerie, yi et yc s’expriment sous la forme suivante :
𝒚𝒊 = 𝜶𝒊 𝒆𝒙𝒑(−𝜷𝒊 𝑽𝒃𝒂𝒕 )
𝒚𝒄 = (𝜶𝒄 +𝜷𝒄 𝑽𝒃𝒂𝒕 )
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2. La méthode RISK-UE
a) Principe
Cette méthodologie a été développée par les institutions partenaires du projet RISK-UE
(AUTh, BRGM, CIMNE, CLSMEE, IZIIS, UTCB, UNIGE). Ce projet avait pour but d’analyser le
risque sismique à l’échelle d’une ville, et d’aboutir à la création d’une méthodologie
permettant l’évaluation des risques.
Deux méthodes ont été établies pour évaluer la vulnérabilité des bâtiments :
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b) Champ d’application
Cette méthode s’applique aussi bien à un bâtiment pris isolément qu’à un groupe de
bâtiment. Pour un groupe de bâtiment, le terme 𝑉𝐼 ∗ = ∑𝑡 𝑞𝑡 𝑉𝐼 * où qt est le pourcentage
de bâtiment appartenant à une catégorie spécifique. On obtient de la même manière les
termes ∆𝑉𝑚, ∆𝑉𝑟 .
Elle est utilisable pour tous les types de bâtiment : maçonnerie, béton armé, structure
métallique, structure bois.
Compétences à mobiliser :
Pour établir la fiche de relevé, peu de connaissances en bâtiment sont nécessaires. Une des
difficultés est de déterminer la typologie du bâtiment et de connaître la signification de
certains termes spécifiques (« poteaux courts » ; « transparence »). Certains critères restent
cependant d’accès problématique comme par exemple l’efficacité de la connexion entre
éléments horizontaux et verticaux pour des bâtiments en maçonnerie.
Cette partie de la méthode pourrait donc être mise en œuvre par un technicien généraliste
après une formation.
Un autre problème consiste à établir le terme ∆𝑉𝑟 dont la valeur sert à ajuster l’indice de
vulnérabilité obtenu, en fonction de l’appréciation de l’enquêteur. Celui-ci doit donc avoir
des compétences dans le domaine de la conception parasismique. Cette partie de la
méthode devra finalement être mise en œuvre par un technicien spécialisé en génie
parasismique.
L’évaluation de la répartition des probabilités de dommage sur le bâtiment est une partie
rapide et facile puisque l’ensemble des courbes de vulnérabilité et de fragilité possibles peut
être programmé sur un outil de type tableur. Cette étape de la méthode est donc réalisable
par un technicien généraliste.
e) Ses avantages
Cette méthode fournit 2 types de résultats :
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f) Ses inconvénients
Cette méthode prend en compte la plupart des facteurs de vulnérabilité (état de
conservation, éléments de contreventement, transparence, nature du sol…) à l’exception
des éléments non structuraux, des défauts d’organisation. La vulnérabilité des réseaux et les
risques présentés par les équipements intérieurs ne sont pas abordés non plus. Ces éléments
ont pourtant une influence forte sur la vulnérabilité aux séismes des bâtiments notamment
lorsque l’on s’intéresse aux établissements recevant du public et aux bâtiments stratégiques.
Proposition :
L’utilisation de cette méthode et la définition de priorités d’actions au niveau local pourront
nécessiter des analyses complémentaires sur les bâtiments concernés portant notamment
sur :
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les auteurs de « premier dégrossissage statistique ». Elle ne vise pas à définir les actions de
réhabilitation proprement dites.
Il s’agit d’une méthode « à étages » ou « gigogne » permettant de mettre en œuvre
différents niveaux d’analyse de plus en plus précis et impliquant une mobilisation
progressive des moyens.
A l’heure actuelle, 4 niveaux d’analyse, tous compatibles entre eux, ont été développés :
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Cette méthode a été établie pour être mise en œuvre soit à l’échelle d’une ville soit à
l’échelle d’un groupe de bâtiment
Son application à l’échelle d’une ville a pour but de donner des éléments de vulnérabilité
d’ensemble qui pourront servir lors de l’élaboration de stratégies de réduction de
vulnérabilité, de plans de sauvegarde ou de scenarii de crise sismique.
A l’échelle d’un groupe de bâtiment, elle permet de hiérarchiser les bâtiments les plus
sensibles en cas de séisme. Ces classements pourront servir de base pour déterminer des
priorités de diagnostics complémentaires et des études de renforcement du bâti en vue
d’une réduction de vulnérabilité.
Elle s’applique à toutes les typologies de bâtiments : maçonnerie, béton armé, structure
métallique, bois, terre.
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bâtiment suffit. De plus les données nécessaires sont peu exigeantes : un simple examen
extérieur est nécessaire pour le niveau 1.1. Elle permet une première appréciation de la
vulnérabilité d’un bâtiment.
Le niveau 2.0 est plus complexe puisqu’il nécessite un ingénieur spécialisé en bâtiment, un
examen intérieur et la consultation des plans.
Sa pédagogie
La fiche de relevé est très claire et facile d’utilisation. Des schémas explicatifs des facteurs de
vulnérabilité sont donnés pour aider à leur identification. Un guide informatif annexe est
associé au niveau 1.0. Ce guide est très utile puisqu’il permet d’apporter aux techniciens une
première approche de l’influence de chaque facteur sur le comportement des constructions
en cas de séisme.
Elle constitue un premier pas vers une sensibilisation directe au risque sismique et une
responsabilisation des acteurs locaux face à la gestion de ce risque.
Une méthode à « étages »
Cette méthode en proposant 4 niveaux d’analyse de précision progressive permet d’affiner
l’évaluation au fur et à mesure en fonction des résultats obtenus (zones ou types de
bâtiments prioritaires identifiés par exemple) et des moyens pouvant être mobilisés
progressivement.
Le type de résultats
Cette méthode fournit 2 types de résultats :
Un indice de vulnérabilité permettant de hiérarchiser la vulnérabilité des
bâtiments dans le cas de l’analyse d’un groupe de bâtiments (étude à l’échelle
d’une ville ou d’un quartier)
Un niveau de dommages potentiel du bâtiment en cas de séisme. Celui-ci
fonction du niveau de l’intensité sismique considérée.
Cette méthode permet d’avoir une idée du comportement favorable ou non de la structure
en cas de séisme contrairement à d’autres méthodes qui vont seulement attribués un indice
de vulnérabilité au bâtiment.
Elle donne donc à la fois des critères d’aide à la décision pour établir des priorités
d’intervention sur le bâti le plus vulnérable (grâce à la hiérarchisation obtenue) et une idée
des niveaux de dommages prévisibles et de leur répartition en cas de séisme à l’échelle
étudiée.
Cette méthode a également l’avantage d’associer à l’indice de vulnérabilité obtenu une
incertitude. Cette marge d’erreur permet de nuancer les résultats obtenus et d’inciter à la
prudence pour leur utilisation.
d) Ses inconvénients
De fortes marges d’erreurs
La marge d’erreur relative à l’indice global de vulnérabilité est souvent importante. Par
exemple un bâtiment avec un indice moyen de 48 suite à l’application de la méthode de
niveau 1.1, a une marge d’erreur comprise entre 31 et 64 soit un degré 1 de dommage pour
un séisme d’intensité VI dans le premier cas (dégâts légers) et un degré 3 dans le second
(dégâts importants).
Paramètres pris en compte dans l’estimation de la vulnérabilité
Si on considère les facteurs de vulnérabilité pris en compte dans les trois niveaux d’analyse
supérieurs, on remarque qu’un certain nombre de facteurs déterminant sont pris en
compte, à l’exception :
Du contreventement vertical et horizontal
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question. Cette révision comprend des calculs de vérification rapide, requis par les énoncés
d’évaluation, de la résistance et des déplacements latéraux de la structure soumise aux
forces sismiques. On obtient à la fin de cette première phase, une liste de défaillances
potentielles qui ne satisfont pas aux vérifications rapides où qu’on ne peut évaluer sans une
étude plus approfondie. La seconde phase de la méthode d’évaluation met l’accent sur une
étude des lieux et des analyses structurales détaillées en vue de déterminer si les énoncés «
faux » indiquent des faiblesses réelles. Le résultat final est une liste de faiblesses à corriger
afin que les réponses aux énoncés d’évaluation passent de « faux » à « vrai ». A cette liste
sont ajoutés des commentaires sur l’importance relative des faiblesses. Le but de ces
commentaires est d’aider le propriétaire à déterminer les mesures à prendre pour
l’amélioration parasismique du bâtiment.
b) Champs d’application :
La méthode s’applique à l’échelle d’une ville ou d’un groupe de bâtiment. Le premier
niveau permet de passer d’une évaluation à l’échelle d’une ville à une évaluation à l’échelle
du bâtiment (niveau 2). On peut considérer que le premier niveau s’applique aussi à l’échelle
du bâtiment puisque l’échelle de décision suivante est fournie comme point de départ :
• Si IPS < 10 : faible priorité pour une évaluation plus détaillé
• Si 10 < IPS < 20 : priorité moyenne
• Si IPS > 20 : priorité élevée
Elle est utilisable pour tous les types de bâtiment : maçonnerie, béton armé, structure
métallique, structure bois. Cependant elle ne vise pas les petits bâtiments couverts par la
partie 9 du code national du bâtiment du Canada, comme les maisons unifamiliales ou les
petites maisons plurifamiliales. Les grandes tours et les bâtiments spéciaux sont également
exclus.
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Compétences à mobiliser :
Le niveau 1 étant relativement simple, il peut être appliqué par un technicien spécialiste en
bâtiment ou par un technicien généraliste ayant lu avec attention le manuel descriptif de la
méthode. Comme exercice pratique, les concepteurs de la méthode recommandent aussi
que les inspecteurs fassent une évaluation simultanée de plusieurs types de bâtiments, sous
la supervision d’un ingénieur expérimenté dans le calcul parasismique, et comparent leurs
résultats. Cet exercice ayant pour double objectif :
Assurer une interprétation plus uniforme du formulaire de sélection
sismique et de la méthode de pointage ;
Permettre de relever des méthodes de construction particulières à un
territoire et qui ne figurent peut-être pas dans le manuel.
Le niveau 2, très complet et comprenant des calculs de structure, s’adresse à des ingénieurs
experts en structure, mais pas nécessairement en génie parasismique.
e) Ses avantages :
Sa pédagogie :
Cette méthode est très bien expliquée dans le manuel. La plupart des connaissances à
posséder pour son application sont présentes :
Le chapitre 2 présente un aperçu général du comportement des bâtiments au cours
des tremblements de terre. Il comporte une description de base des éléments
structuraux requis pour résister aux actions sismiques, et une description des
dommages les plus courants subis par différents types de structures.
Le chapitre 3 présente un guide de planification et de préparation à l’évaluation,
touchant notamment la formation du personnel, les outils d’évaluation et les sources
d’information.
Le chapitre 4 sert de guide aux personnes qui effectuent l’évaluation ; il indique
comment recueillir les données avant les inspections, ce qu’il faut observer durant les
inspections et comment établir les pointages.
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sélection ne permette pas de détecter des bâtiments qui sont effectivement vulnérables aux
secousses sismiques, de sorte que si l’évaluateur a des doutes au sujet d’un bâtiment
particulier, il devrait préconiser une étude plus poussée de celui-ci ».
On peut donc considérer que l’incertitude de ce type de méthode est prise en compte.
Le type de résultats :
La détermination de l’IPS (indice de priorité sismique) s’obtient en faisant la somme de deux
sous-indices : l’indice structural (IS) et l’indice non structural (INS). Cette différenciation des
éléments structuraux et des éléments non structuraux permet d’identifier quels éléments
sont à l’origine de la vulnérabilité du bâtiment.
f) Ses inconvénients :
Cette méthode fournit un seul type de résultats, à savoir un indice de priorité sismique
permettant de hiérarchiser les bâtiments en fonction de leur vulnérabilité.
Elle ne donne pas un niveau de dommages potentiel du bâtiment en cas de séisme. Aucune
correspondance n’est établie entre l’indice de priorité sismique et un niveau de dommages.
Ce premier niveau ne permet donc pas d’avoir une idée du comportement de chaque
bâtiment en cas de séisme. On sait seulement si la vulnérabilité est due plutôt aux éléments
structuraux ou aux éléments non structuraux.
Elle ne fournit pas non plus de marges d’erreurs chiffrées.
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V. Conclusion
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