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Desi Hen Leo, Mate Metiv, 7. fal, gan yea Ga Volare, Chul Universitaria, Mout L'ICONOGRAPHIE D’ABSIDE EN CATALOGNE fa période qui couvre la fin du XI* et la premitre moitié du X1I* iecle se révéle étonnamment eréatrice en Catdlogne dans le demare i Ticonographie religicuse. Non pas cependant en sculptures coe mats chnique artistique, ‘tardivement’ épanouie, préféra genéralement te, hharmes faciles du décor animalier aux. spéculations” thealogiques “cr vs ans mystiques. “Certainement, par contre, en peintures et pica wialement pour ce qui est de Ia" peinture ‘mural, En dept ‘dos siructions nombreuses, qui ne manguérens pas @'alfecter une prod 1 aussi fragile — i ‘commencer par les compositions. qui ceaieee monuments Tes plus importants —'on peut constater quil ya iy "domaine de, choix pour Tétude des croyances, des esperances. et \ devotions de’ 'époque. Nous limiterons pour lors nos curigsités au décor peint des absides, | ous est apparu comme Iz plus révélateur de la profondeur. de I) «née religteuse. Nous T'étudierons la maniére d'un ensemble, de sommes: ested comme une donnée, san reference Systema vs testes’ Fittéraires ou liturgiques cantemporains. Certes, la. mecheds + jiwestigations simultanées:dans des -mondes si intimement Tre oy Pendants les uns des autres, est toujours payante ct souvent méme vulispensable, Mais il est des cas, comme celuirc, of 1a simple contron Mion des images suffit @ les -endre parlantes et a révéler le secret Ge ur programme. il nous a done semblé présentement que les. seule: nnées de Miconographie sufliraient & nous introduire dans le chomp vie Ia pigté des habitants de la Vieille Catalogne aux jours de T'expansion 1. LES REFERENC! ‘A LAPOCALYPSE 1) Les visions opocalyptiques de Sant Quirze de Pedret. On vérifie Wabord que ta vogue du livee de l'Apocalypse, qui avait te rane a Mépoque pré-romane dans Ia péninsule ibetigue,’ comme temoigne, Ia prodigiense “histoire des Bentus, se_maintient encore Torte, Crest ainsi que le texte de. saint Jean informe la majeure de Tabside centrale de Pedeet (1) Fette chapelle, de forme teapévoidale, offrait au peintre des surfaces ement plus importantes que les absides semi-circulaires. remains 1 en elfet duns construction pré-romane dant les. peintures Fire: la fin du NI" siele, Selon (Lérida), 2q5ut, Ja voote apparait Anonyme (2), dans une mandorle a ovale és pointu, TI sigge sur un arc-en-ciel, 1¢ livre des évangiles a la mai Dans les écoincons, les Etres symboliques (3) tiennent chacun l'un des quatre livres inspirés. Depuis saint Irénée, c'est-a-dire depuis les environs de 200, on a reconnu en eux les évangélistes portant la Bonne Nouvelle — ‘chacun avec sa personnalité propre — aux quatre points carginaux d'un univers que I'Eglise chrétienne doit remplir™ tout entier (4). Les visions apocalyptiques se poursuivaient d'abord sur le mur plat du chevet, avec 'Agneau (5) placé entre les sept candélabres, et avec le livre scellé des sept sceaux, qui est posé sur le coussin d'un trone orné d'une draperie aux oiseaux et aux feuillages stylisés, Tl est évident que le geste de T'Agneau brisant les sceaux constituait le point de départ de toutes Jes compositions sulvantes. Malheureusement la repre sensation tres ablmée ne se lit plus aujourd'hui que d'une maniére es fragmentaire. Plus bes, de part et d’autre de la fenétre, sont distribués sur trois registres horizontaux les vingt-quatre Vieillards de I'Apocalypse, (6) assis sur un trone et profondément inclinés devant |'Agneau et. devant TAnonyme, Leurs couonnes gemmées, de taille monumentale, ne sont as posées sur leurs tétes, mais planent audessus d'eux. Ils tiennent 4 la main un instrument de musique, & trois cordes et ils ont les pieds hus. On eroit entendre la voix inspirée : « Et chaque fois que les Etres offrent gloire, honneur et action de graces 4 Celui qui siége sur le trone et qui vit, dans les siécles des sitcles, les vingt-quatre Vieillards se prosternent devant Celui qui siége sur le trone pour adorer Celut qui vit dans les sitcles des si¢cles ; ils lancent leurs couronnes devant le tréne en disant : « Tu es digne, 6 notre Seigneur ct notre Dieu de recevoir gloire, honneur et puissance, car c'est toi qui créas univers, C'est par ta volonté qu'il existe et fut créé » (7). Les couronnes symbo- lisent le gouvernement atu monde dont les’ anges ont té investis par Ajoutons que J’ébrasement unique de la fenétre, sous le trone au livre, est décoré de trois cercles, Celui du centre présente Ia main de Dieu, (DEX) TERA, étendue, agissante et non bénissante, et les deux autres des cogs, c'est-avdire Yoiseau symbolique ct magigue du Moyen Ase, & la signification multiple. Oiseau de l'aube, il annonce et désigne le soleil, et comme tel, il donne Vorientation. Pat ailleurs les bestiaires prétent ‘au coq, seul entre les animaux, le pouvoir d'intimider le lion I devient ainsi embleme de la résurrection au sortir de la paralysic nocturne (8). Mais voici que, sur le mur de droite, cOté Epitre par conséquent, siélancent sur deux registres les Cavaliers libérés par ouverture de: tte premiers seeaux. Celui quiest a leur téte monte un cheval bane, HM tenait unarc, Le second avait recu une grande épée. Le (2) Apa 4, 23. (3) Ap. 4, 68. (4) F. YAN DER MEER, Maiestas Domini, Rome, 1938, (5) AD, 5, 6. (6) AB, 4,4 CD Ap. 4, 9541 (8) YoH. DEBIDOUR, Le bestiaire sculpté du Moyen Age en France, Arthaud, 1961, p.” 312-314 100 Holslame, sur une bite nets, tenat une balance dont on, voit encore es chains anaquelles Caient. suspendus les plateays. La monture du quatritme avait la couleur verdire de In chair ascomposte «Oe leurdonna potvotr sur ie quart-de ia terte, pour exterminer" pir Ie slaive et par'la faim, et par la peste, et par les Tauves de Ta terres (0) Un stand sérapbin a trois paires d’ailes, lancant a triple acclama- on “du Sanctus (00, se dtetse etre tes, Cataliers et des fines himbées_pereses: de gloves, sans doute « ceux qui furent.égorgés ‘pour ia"Parole'de Diet ei le enoignage guils avatent en eux » C10), Pe On reconnait leurs Ames en face sur le mur de gauche. Il s'agit de personnages rangés devant une table couverte d'une nappe, sur laquelle sont des disques, vraisemblablement le pain eucharistique (fig 0. ls se trouvent au-dessous d'un autel surmonté d'un baldaquin et couvert d'une nappe au décor toujours fait oiseaux et de plantes. Il s'asit dans Apocalypse de laurel des holocaustes, car saint Jean congoit Je ciel & Timage du ‘Templ: de Jérusalem, mais il est ici traité comme un_autel chrétien, et il porte un calice et une patene, Il est cncetisé par un ange, On! avait donné a ce dernier «des parfums en grande quantité, afin qu'il les plaeat, avec les prieres de tous les Saints (12), sur Vautel situé devant J: tréne. Et grace a I'Ange, la fumee des parfums s'éleva devant Dieu, avec la priére des Saints » (13) Vient, ensuite, A I'extrémité de ce mur de gauche, c’est-A-dire a entrée de l'abside, un groupe de personnages avec des anges, repré- sentunt probablement le’ triomphe dans le ciel des élus, cette foule des martyrs « appartenant a toute nation, race, peuple et langue > (14) Liidée de martyre, de sacrifice ct, d’holocauste est encore développée par deux figures peintes sur l'intrados de l'are triomphal. de part et autre d'une seconde représentation de T'Agneau ‘de Diew : Abel, qui offre un agneau et Cain présentant une gerbe de blé (15). Les mémes jatentions ont présidé au décor du mur de facade dans equel est percé l'art précédent. On reconnait quelques-uns des étres exception, qui. ayant souffert_pour le Christ, ont mérité de jovir auprés de lui du bonheur du ciel. A Vintérieur des méandres de la grecque formant Ia bordure supé. rieure de cette facade, et prolongée. aussi sur les murs latérauy de la nef, apparaissent saint Paul, S. PAUL(US), saint Jean, TO(ANNES), ainsi que des saints de I'église’de Milan, Celse (C)EL(SIUS) et Pierio dont le culte était strietement local en ftalie (16). Des scénes isolées céltbrent d'autres < martyrs » appartenant a Vancien Testament et a Vhistoire de 'Eglise chrétienne. Voici, en haut et A pauche, le sacrifice d'lsaac, préfigure du sacrifice du Diet) incatné type de Veucharistie, qui a remplacé dans le christianisme les sacrifices (9) Ap, 6, 18, (20) Is., 6, 3. (1) Ap. 69. (02). Symbolisées par les parfums eux-mémes, par I'encens, (13) Ap. 8, 34 (a) Ap., 7, 9417 G3) Gn, 4, 36. (06) Joan AINAUD DE LASARTE, Museu d'Art de Catalunya, Art romanic, Garcelone, 1973, p. 73-75. 10 ganelents. audessous, un personnage trone sur une estrade, Je seepire SeeoppeRt ERS Hae emp rein ee ds vicknes dévcloppées plus loin, Reconnaissons Te pretet Alesonate omen, un soldat ren haut et a droite — de procéder a I'arrestation des AUiGORPS et aw sang du Christ sur un autel réellement Gai sus dee reliques de martyrs 2) identification du personnage trénant & Saint-Martin de Fenollar Gigs (gucore a M'Apocalypse qu'il est fait appel a Saint-martin de Fenollar’ (17) pour anticiper le face a face dete Parouce asset IES sendins fetes om, pine roman ean identiques. Un autre chasur rectangulsire, également ‘Worgine pre FORME eeu "son Gee dns Ne area age ee on Conic VAnonyne tebpe st le voote, dans une mandode ‘ovale cuntonnée des’ symboles des. evangulistes, Geugcel sun Henge por, Jes. vers conna d Carmen “paschate (33530) par hese ie Docte Coelius Sedulius résima au V siete Ja) penste dé sain qe ae Mateus natum de viegine predicat agnum, Marcus, ut alta fremit vox per deserta leonis, Jura sacerdotis Lucas tenet ore. juvenci, More volans aquilae, verbo petit astra Johennes, ee eer (27) Pyrénées-Orientates, en place. 02 Feylwme et autre presque gétr leur ‘pays. ek le retour des Mages dan FEnrant ous RY, sposees de ale “soa M9ES4 dan Glerge ae gicait@nt gux, Mages. se. trouvale “sles au-dessous de L Vier ede gloire et de i'Anonyme. On whi clairement signifier ou la que Te ‘Dieu Peealypse etait ce meme Jesus ne deem Vierg: Marie, c'est-idire le’ Ver! » tandi LUX’ MUNDI >», je prologue de son évengile, la Ini ns. voaué @ travers la vision “de saint Jean (cg Dans le cul-de-four, Jésus est e incarné, I — VISIONS SYNTHETIQUES La signification de Sant Climent de Tull cslumeR iets te, les pelotures absidescatalanes.tournen ian, pour fades ,20 Béoteupions marrage SaUMgDES fonrnent ,_exprimant Leur art est celui de ine _des créations. Jes le Taull (18) Christ & 1a fin des 2. lun are décoré de’ palmettes, s gue l'autre retient le live Hult dans les, ténebres (18). De chaque cove ge Jui sont suspendues a ment. neve, Sobjets dortevrerie, les lettres alghery Sot, ment Je caraccére “apocalyptique ‘4 lune demisphére representant la terre’ qui est Tescabeau de ses pleas, Autour du Christ, quatre anges sau dans te cas de’ Matthieu, op Cet celut qui de méme que le ciel est son trone (28 résentent les tres symboligues, ‘ange es: Iui-méme Pevangelions Gu partes sett ay aralle dy Christ ‘Blorieusy a pose ese: Portis Tecemquement, dans ‘ses “mains voileee rent Eouse fa Torn cafes SOME FeDrésentés en "entier “er ease, He Bane a paar greNiate des écoincons supérieure du curacy (22) mare Rare intérieuce, Je peintre disposai dun woe plus large miccorpe, dant! of, Gu, idde d'inserite les anges: Pas’ cee gates, Om de sain aC EE: Celul de gauche: atttape Tout keene tient place (ain M@re par une patte, cependan tre Out, P20 droite Hent plus. familigrement encore dans tat sete, R&C de lo representation “réstde maha Sy aUeue, ans ‘la simplicité ‘bon enfant’ de" ces. geste bien ‘caractéristiques de de ana e enet, AE Sans Une trovvaille fellementpeniriee 155 gues cS cea Ges tags, THE OME EE dgatement’ places dats des” cory somBOTeS ceux des “anges. a la gloire du roves ‘de fea du «sy (9) (20) en «ay Kgnsemble de ces quatre cercles, unis ane ele gt fist apocalyotique, suggére inmanguablemest et char de Yahvé décrit par. Ezéchiel’ Tes mingles M.A.C. Jn, B45, AD. 1, 85 21,63 2,13, par” hai, dds ad émise por ts., 60, 1-2, dont le verset est cité par'saint Etienne, Ac., 7.19, Para ae (pple, slasigue pour Is. représentation du tétramorphe pie Geet Dome se trouvent toujours en haut, cami era: plus dignes, cependant que fe lion et Te Neeut sont plasise ae ple 103 a il lui de Sant Cli it idéles qui, dans 1’église ee eon eens pcs ae cai aa nitication “de ‘cles gut Went dans une tbside Copte’ use” cou (2) 2,1, 52. (24) Par peur de Yahvé (25). Euphémisme pour désigner le sexe (28) 18. 6,2, ; te precise 27) Le ehérabin droite, le séraphin & gauche, comme op te précis (samen Gat: Ges eaeute’ aucne: Gomme on te Fe a Seine Sern “de Toulouse, © ¢hd Ueteam ‘ates chen. sa inet potentis'» 7 Fossidet inde sacram serafin: sine ine sin Win» Rew sue CE dion nett nts uit, 3 vol, Le Care 8) GLEDAT. te monestire et a nsrople de Bnovt val Le Cuts one: QUIse resratons ot aqua, Le Gein iba Andre ABAR, Martin. Recherches sur We eute des reigue Chrdien natiques 3 vole eT alas, ati 18 104 Te Ua I BeMide sous, 28). Liconogrephte ginspice ci du Peaame romltde GED), 13: ec léveral In coupe’ as Sie ict du Peau fom, de Yatvé >, mais Fallusion au Calvaice seta J La date, proche ‘de las, qui est celle des reise eo Get précisement celle oi In Vierge’ Maris settee er fe ine GUD au Chree dans Tes" Gructatons® pope eres fe Ble These Heyl Jlisant du sbte percé par it ace. Hera | cat Rey), Se, Hexempte un. Sacramentace “shal, MarieLouise New York, Library Pierpant Morgan "Can 3 2) Variation sur te theme, ie Witte, 8 coupe apparatt dans sept absides catslanes, routes SLE fats es vallées pyrencennes proches es tines Hea aUe,toutes Bere dele, outte Sant, chiment. de Taull dans Ig ese gees), Hees te putea! dans le haste vllée de ta Noguera Bales ee, Sant granny , Cinestare, "dans te Vall de Cardy aie Stata Hull Sohus Cal ein en Andere, Sant Romh de feP'Bahe BESS pan Galore, et, Anyds, Flute aque d'une ‘colle “on ait mena parte gun vase ae ferme variee. 4 Burgal G2), Who, leurs partatd: 82

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