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Les pièges du nombre par Albert Jacquard

(Revue CoEvolution. No 2. Été Août 1980)

Égalité, inégalités, différences... Débat sans doute fondamental pour l'avenir de notre
société, mais souvent vain, faute d'un langage adéquat. Ces notions sont loin d'être
évidentes. Les algébristes ont mis plusieurs siècles à les définir rigoureusement.
Comparer, additionner, déterminer des proportions sont des opérations quotidiennes
apparemment simples; mais attention, elles portent sur des nombres. Réduire un individu
à un nombre est pour le moins arbitraire, sinon insensé; c'est au pire un ensemble de
nombres. Dès lors, il faut nous méfier de nos réflexes, car les opérations sur les
ensembles ne sont pas du tout les mêmes que celles sur les nombres. La différence n'y
implique nullement l'inégalité et par conséquent, toute tentative de classer, évaluer,
ordonner les individus sur quelque base que ce soit est impossible, ou du moins
arbitraire.

Dans notre appréhension du monde réel, le nombre joue un rôle décisif. On peut se
demander même s'il n'est pas excessif. C'est par le nombre que nous avons commencé
notre apprentissage de la "science", c'est-à-dire d'un discours tenu à propos de l'univers et
doté d'un minimum de rigueur. Grâce aux nombres, nous sommes dotés d'un outil
merveilleusement efficace, d'une part pour ordonner, d'autre part pour effectuer sans
ambiguïté des opérations nécessaires à notre vie de tous les jours. Mais cette efficacité
recèle des pièges.

Le piège de l'ordre

La collection des nombres dits "naturels" comporte un ordre, celui correspondant à la


question "plus grand ou plus petit ?", et cet ordre sert de référence à tous ceux que nous
pouvons imaginer. Quelle que soit la nature des objets ou des individus que nous
considérons, ils ne peuvent être ordonnés que si l'on définit une application de l'ensemble
de ces objets ou de ces individus sur l'ensemble des nombres, c'est-à-dire si à chacun
nous faisons correspondre, un nombre, et un seul. Mais une telle application ne peut être
réalisée que si nous résumons la totalité de l'information que nous possédons sur chacun
d'eux au moyen d'un unique paramètre. Lorsque je peux me contenter d'un semblable
résumé pour caractériser les objets considérés, je peux poser avec pertinence la question
"l'objet A est-il supérieur, égal ou inférieur à l'objet B ?" ; la réponse sera fonction des
nombres XA et XB associés aux deux objets : car pour les nombres la question "supérieur
ou égal ?" a un sens.

Si les objets considérés sont des hommes, ou des groupes d'hommes, un rapport de
supériorité peut donc être défini, à condition de préciser de quelle façon nous attribuons
un nombre à chaque homme ou à chaque groupe. Naturellement, une infinité de
procédures peuvent être imaginées pour réaliser cette attribution ; on peut par exemple,
avec des techniques bien définies, mesurer pour chaque individu, son poids P, sa taille T,
son revenu annuel R et son quotient intellectuel QI, et lui affecter un nombre X = f (P, T,
R, QI), fonction de ces quatre variables ; l'individu A sera supérieur à l'individu B si XA >
XB.
Il est clair qu'une telle expression est extrêmement dangereuse, car elle risque d'induire
un rapport de supériorité entre les objets, alors que ce rapport n'existe qu'entre les
paramètres que nous leur avons affectés arbitrairement.

Lorsque notre connaissance de ces objets est suffisamment fine pour que nous admettions
ne plus pouvoir les caractériser, sans les trahir, au moyen d'un unique paramètre, nous
perdons totalement le pouvoir de les ordonner. Dès que nous considérons 2 paramètres,
supposés irréductibles, ne pouvant être condensés en un seul grâce au choix d'une
fonction, la question de la supériorité perd tout sens ; l'individu A est par exemple mesuré
par son revenu RA et son quotient intellectuel QIA, l'individu B par RB ; la seule opération
que nous puissions faire pour les comparer est de rechercher s'ils sont "égaux" : on pourra
ainsi écrire A = B, si l'on constate que, simultanément RA = RB et QIA = QIB. Si l'une de
ces égalités n'est pas vérifiée RA ≠ RB, A est "différent" de B, mais aucun rapport de
supériorité ne peut être évoqué.

Lorsque nous comparons un nombre à un autre, la non-égalité implique la supériorité de


l'un ; lorsque nous comparons des ensembles, elle n'implique que leur différence.

La différence n'impose pas la hiérarchie

Il ne s'agit pas là d'un plaidoyer motivé par des considérations moralistes, mais d'une
nécessité logique. Ne pas en tenir compte est commettre un contresens contre lequel
malheureusement l'enseignement nous prémunit mal.

L'exemple le plus flagrant de ce contresens est lié à la constatation que les hommes sont
différents : génétiquement cela est une évidence. Le nombre de combinaisons des divers
couples de gènes dont nous sommes dotés est si grand, que la probabilité de rencontrer
deux individus génétiquement identiques est nulle (les jumeaux monozygotes1 exceptés) ;
à cette différence génétique s'ajoutent tous les écarts dus aux aventures vécues par
chacun. Quels que soient les critères que nous retenons, deux hommes ne sont donc
jamais "égaux". Cette constatation d'évidence amène la plupart des esprits, souvent même
des esprits présentés comme brillants, à en déduire que certains hommes sont
"supérieurs", d'autres "inférieurs".

Le sottisier des déclarations tirant simplement les conséquences de cette erreur implicite :
"non-égalité implique hiérarchie", est particulièrement riche à propos des races humaines.
Parmi tant d'autres, citons ce texte, paru en 1882, de Francisque Sarcey commentant un
ouvrage de A. Bertillon, "Les races sauvages" : « Ces affreux bipèdes, à face simiesque,
gambadants et voraces, gloussant des cris inarticulés, sont nos frères, ou... les frères de
ceux qui furent nos ancêtres préhistoriques ! ... Quelques races mieux douées... se
dégagèrent de cette animalité barbare, se cultivèrent, s'affinèrent, ... formèrent l'homme
civilisé, ... plus éloigné d'un pauvre Australien que cet Australien n'est éloigné d'un
gorille. D'autres ne se sont pas développées ; ... toujours aussi dénuées de sens moral et

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ou vrais jumeaux, issus du même œuf.
de raison ... Ce sont les derniers témoins d'époques disparues... Toutes ces tribus
sauvages vont disparaître... exterminées par des peuples supérieurs ou s'éteignent
d'elles-mêmes... Ce ne sera pas dommage ». On peut rire ; mais on sait quelles ont été,
dans notre siècle, les conséquences de telles absurdités, proférées (et cela est important)
au nom de la science. Cet excellent Francisque Sarcey, connu comme une personne
éclairée, débonnaire et libérale, n'aurait peut-être pas écrit ces horreurs, si on lui avait
appris assez tôt que la non-égalité n'implique pas la supériorité.

Le piège de l'addition

La première des opérations que nous apprenons à effectuer sur les nombres est l'addition ;
les autres s'ensuivent. Le caractère abstrait de cette opération est vite oublié, devant les
exploits qu'elle nous permet de réaliser face aux problèmes que nous pose le monde réel.
Tout au long de l’enseignement, les caractéristiques des objets sont représentées par des
paramètres qui, pour l'essentiel, sont additifs, ainsi les masses et les forces en physique,
ou les valeurs en économie.

Par la suite, nous avons découvert certains domaines qui se prêtent mal à une description
du réel au moyen de paramètres additifs. Mais le réflexe des scientifiques a été de
contraindre ce réel, de le forcer à entrer dans un "modèle additif" ; au moyen de diverses
astuces, un ajustement "linéaire" est imposé aux résultats des observations. Cette attitude
n'est pas absurde, elle est même très souvent efficace, du moins localement ; elle permet
de prévoir et d'agir.

Elle n'en constitue pas moins une trahison de cette réalité que l'on prétend décrire, ou
expliquer. Le cas est particulièrement net en biologie, et, de façon plus précise, en
génétique. Dans les espèces sexuées, comme la nôtre, le propre des gènes est d'aller deux
par deux. Nous savons, depuis Mendel, que tout caractère élémentaire est sous la
dépendance non pas d'un facteur héréditaire, mais de deux facteurs qui coexistent,
inaltérables ; sans agir l'un sur l'autre, ils agissent simultanément sur le caractère
manifesté par l'individu ; ce caractère est le résultat de leur interaction et non de l'addition
de leurs effets.

Naturellement, de nombreux efforts ont été entrepris pour ramener cette interaction à une
addition. Il suffit, pour montrer le côté irréaliste de ces efforts, d'évoquer le cas du
système sanguin le plus connu, le système ABO. Pour simplifier, étudions ce système
dans une population (comme les Basques ou les Indiens d'Amérique du Sud) où le gène B
est inconnu ; deux gènes sont présents, A et O, correspondant à deux modalités du
caractère, en fonction de la correspondance phénotype-génotype2 suivante :

génotype (AA) (AO) (OO)


phénotype (A) (A) (O)

2
Génotype: ensemble de deux gènes possédés par un individu pour un caractère donné
Phénotype: modalité unique de ce caractère exhibée par l'individu
A partir des caractères qualitatifs attribués aux phénotypes (par exemple le sang (A) est
bon, le sang (O) est mauvais) peut-on déduire des "valeurs" pour les gènes
correspondants? Absolument pas, le calcul3 montre en effet que, bien que les valeurs
associées aux deux phénotypes soient des nombres absolus, les effets qu'on pourrait
attribuer aux gènes dépendent de leur fréquence au sein d'une population donnée. Les
effets propres de chacun des gènes ne sont donc pas des caractéristiques des gènes eux-
mêmes, mais des caractéristiques de la population.

Il est en effet impossible, en raison même du processus d'interaction, d'attribuer à un gène


un effet additif propre. Certes, des méthodes plus ou moins complexes ont été
développées pour calculer ces effets propres ; en réalité, elles ne peuvent obtenir que des
résultats valables localement, dans un milieu donné ; mais cette restriction de validité est
vite oubliée.

L'inné et l'acquis : une question mal posée !

Toujours dans le domaine de la génétique, la querelle dite de "l'Inné et de l'Acquis" est


exemplaire de la confusion entretenue par le recours à un modèle additif.

Tout individu résulte évidemment de l'action du "milieu" (en incluant dans ce mot tous
les facteurs qui sont intervenus durant le développement de l'individu, nourriture,
éducation, affection, etc.) sur un organisme construit à partir d'une information génétique
réunie, une fois pour toutes, lors de la fécondation de l'ovule initial. On peut, par
exemple, désigner par le terme "inné" cette information génétique et par le terme "acquis"
l'ensemble des autres facteurs qui ont façonné l'individu.

Il paraît alors naturel de poser la question : « Quelle est, dans un tel caractère C, la part de
l'inné et la part de l'acquis ? ».

Mais l'introduction même du terme "part" signifie que nous donnons au terme "et" le sens
d'une addition : si l'inné représente 80 % du total, l'acquis en représente 20 %. Cette
question ne peut donc avoir de sens que si, dans le déterminisme du caractère les facteurs
de milieu ajoutent leurs effets à ceux des facteurs génétiques. Un tel comportement des
déterminismes est rarement rencontré. Notre question concernant les "parts" est donc
inepte.

Pour obtenir tout de même une réponse, on modifie souvent le sens de la question, en
s'interrogeant non plus sur le déterminisme du caractère lui-même, mais sur celui de ses
variations, et l'on demande : « Quelle est la part de l'inné, quelle est celle de l'acquis, dans

3
Pour cela, il est pratique de remplacer les caractères qualitatifs par des paramètres
quantitatifs, d'admettre, par exemple, que le phénotype (A) "vaut" 1 et (O) vaut 0. Quel
est, l'effet sur le phénotype ainsi quantifié de chacun des gènes ? Au prix de certains
choix arbitraires mais légitimes, on peut montrer que les effets propres PA et PO à chacun
des gènes A et B sont pA = q2, pO = pq, p étant la fréquence du gène (A) dans la
population considérée et q = 1 - p, celle du gène (O).
le déterminisme des écarts du caractère C entre les individus ? ».

Une technique mathématique, l'analyse de la variance, permet de calculer les "parts" en


question. Mais la présentation, un peu ésotérique parfois, de cette technique, camoufle le
fait qu'elle ne peut répondre, en toute rigueur, à la question posée que si, à nouveau, les
effets des causes génétiques et des causes de milieu sont additifs. S'ils ne le sont pas, des
effets d'interaction interviennent et la variance VC des mesures du caractère C n'est pas la
somme VC = VG + VM des deux variances dîtes aux causes génétiques et au milieu, mais
il s'y ajoute la variance VI due à l'interaction de ces deux effets et donc VC = VG +VM+VI.

Le rapport VG / VC n'a de sens que si, dans cette décomposition, VI est négligeable, c'est-
à-dire si les divers génotypes ont les mêmes effets différentiels sur le caractère étudié
dans tous les milieux, et si tous les milieux agissent de la même façon quels que soient les
génotypes.

Ce sont là des hypothèses rarement acceptables!

Troisième exemple d'abus de l'addition en biologie : les premiers modèles néo-darwiniens


s'efforçant d'expliquer l'évolution des espèces. Toute la théorie néo-darwinienne4 (dont
les mérites ne sont pas négligeables, mais qui a ses limites) s'est développée initialement
en s'efforçant de prévoir les effets de la sélection naturelle sur les gènes situés en un
"locus", c'est-à-dire gouvernant un unique caractère. De nombreux résultats ont été
obtenus, notamment le célèbre "Théorème Fondamental de la Sélection Naturelle",
démontré par Fisher en 1930, montrant que l'effet de la pression sélective est d'accroître
la moyenne des valeurs sélectives de la population.

Or la sélection agit non sur un locus, mais sur des individus, c'est-à-dire des ensembles de
locus. Le passage de 1 à 2 locus a montré que de nombreux résultats, y compris le
"Théorème Fondamental", ne restaient valables que si les effets des divers locus sur la
valeur sélective étaient additifs. Dès que des interactions interviennent, ce qui est
évidemment le cas dans la réalité, l'évolution des structures génétiques peut fort bien
suivre des voies inattendues.

Dans une phrase restée célèbre, André Siegfried, voulant faire prendre conscience de la
structure géographique réelle de notre planète, lançait ce conseil "dé-mercatorisons-
nous!". En proposant de nous "dé-additionnaliser", nous ne voulons pas nier les services
rendus par cette opération ; la proposition, que j'ai formulée en boutade devant quelques
Inspecteurs Généraux de l'Éducation Nationale, de n'introduire l'addition qu'en classe de
Terminales, et avec précaution, est certes abusive.

Il n'est pas inutile, cependant, de prendre conscience des dangers d'un outil que nous
manipulons avec une aisance excessive, dont l'apprentissage est peut-être prématuré, et
dont nous n'avons pas assez pris conscience des dangers. Terminons par une anecdote,

4
Néo-darwinisme: théorie qui fait la synthèse des idées de Darwin sur la sélection
naturelle et des hypothèses de Mendel sur la transmission des gènes (ex. Monod, Jacob).
rigoureusement exacte : mon compagnon, quelque part dans la brousse du Sénégal, était
ce matin-là tout heureux : il allait pouvoir épouser la fille qu'il aimait. « Pourquoi as-tu
attendu ? - Il me fallait une vache à offrir à son père - Comment l'as-tu eue ? Avec sept
chèvres, chez nous une vache vaut sept chèvres - Comment as-tu eu la septième chèvre ?
Avec six poulets, chez nous une chèvre vaut six poulets ». Pour lui montrer mon
intelligence, j'ai répliqué : « Donc, chez vous, une vache vaut quarante-deux poulets »,
mais lui, amusé de ma sottise et riant : « Personne ne serait assez bête pour faire ça ».

En effet, quelle idée ridicule que d'attendre de posséder quarante-deux poulets,


impossibles à compter et à transporter, pour aller acheter une vache !

J'avais appris très jeune qu'il ne faut pas additionner des choux et des carottes ; je venais
d'apprendre qu'il faut aussi prendre des précautions pour additionner des poulets et des
poulets
***

Sur Albert Jacquard : http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Jacquard

Albert Jacquard, né à Lyon en 1925, est un scientifique et essayiste français. Il est


généticien et a été membre du Comité consultatif national d'éthique. Albert Jacquard
consacre l’essentiel de son activité à la diffusion d’un discours humaniste destiné à
favoriser l’évolution de la conscience collective. Il est un des soutiens de l’association
Droit au logement. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française
pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il anime une chronique
radiophonique quotidienne sur France Culture. Il est également un défenseur du concept
de la décroissance soutenable.

***

Compte rendu du livre : Éloge de la différence - La génétique et les hommes par Albert
Jacquard édition Le Seuil, 1978 par Gérard Blanc

Ne perdons jamais de vue qu'il n'y a pas de reproduction au sens strict - réalisation d'une
image aussi voisine que possible de l'original - chez les êtres sexués. Ce mécanisme est
source de diversité et tout enfant est une création définitivement unique. Telle est la
première leçon de la génétique des populations, dont Albert Jacquard rappelle, sans
formules arides ni démonstrations mathématiques compliquées, quelques notions
fondamentales et indispensables.

Les problèmes abordés ensuite : dangers et craintes sur l'avenir de notre patrimoine
génétique ; le flou du concept de race humaine ; la signification de l'amélioration des
espèces ; l'intelligence et le patrimoine génétique (l'hérédité), le conduisent à des
réflexions plus générales sur la science, son rôle et ses apports, dans un domaine où elle
a souvent servi de caution à des bêtises, des malhonnêtetés et des horreurs, dans
lesquelles nous sommes tous concernés.
L'amour des différences doit certainement venir du cœur. A ceux qui ont besoin d'une
démonstration logique, Albert Jacquard montre que la génétique devrait nous y conduire
et nous l'apprendre.
G.B.

• La sélection naturelle agit sur des individus, non sur des gènes.

• Il ne s'agit pas d'améliorer les individus, mais de préserver la diversité. L'objectif d'une
gestion consciente, raisonnée du patrimoine génétique n'a donc rien à voir avec celui des
promoteurs de l'eugénisme ; il n'est plus d'éliminer les mauvais gènes et de favoriser les
bons, mais de sauvegarder la richesse génétique que constitue la présence de gènes
divers.

• Les groupes humains actuels n'ont jamais été totalement séparés durant des périodes
assez longues pour qu'une différenciation génétique significative ait pu se produire. Ce
n'est pas entre les groupes mais entre les individus que nous constatons la plus grande
diversité.

• Une réponse exacte à une question mal posée, ou trop partielle, peut constituer une
tromperie. Nous savons maintenant que la science ne peut être neutre ; son objectif
principal ne doit pas être de répondre aux questions, mais de préciser le sens de ces
questions.

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