BFBP_ OBS R_5_DO_P1 5/07/02 11:09 Page 1 Fabienne G4 SCANN R: N COURS:BFBP•OBS RV 5•207052:

O mètre par O le à
l bservatoire
> bar

>
à se constituer une épargne supplémentaire (54,5 % des
réponses) et un capital en vue de leur retraite (43,8 %). Le
PEE est également perçu comme un outil de motivation des
salariés (52,2 %). Enfin, l’optimisation de la fiscalité des
revenus et la maîtrise des coûts salariaux ne laissent pas
insensibles les dirigeants (respectivement 37,5 % et 29,5 %).
A la fin de ce 1er trimestre 2002, 17,2 % des entrepreneurs
envisageaient déjà de souscrire un plan d’épargne
Les intérêts de l’épargne salariale
d’entreprise parmi lesquels 68,2 % le souscriront auprès
de leur banque, 10,6 % auprès de leur organisme de
prévoyance ou d’assurance complémentaire et 2,1 %
auprès de leur caisse de retraite. Près d’une entreprise sur
deux n’a pas encore pris de décision sur le sujet.
Guy Cabessa, président du directoire d’Interépargne*,
filiale spécialisée du Groupe Banques Populaires.
L’Observatoire de la Petite Entreprise (OPE) :
Comment interprétez-vous les résultats
du Baromètre ?
Guy Cabessa : Ces résultats montrent que
les petites entreprises ont bien compris
tout l’intérêt de l’épargne salariale.
En permettant à la fois aux chefs d’en-
treprise de moins de 100 salariés, qu’ils
soient entrepreneurs individuels ou
mandataires sociaux, et aux salariés de
bénéficier des avantages liés au plan
d’épargne d’entreprise (PEE), la loi
Fabius démocratise l’accès à l’épargne
salariale. Pour les 97% des TPE et des
PME qui n’ont pas mis en place de
dispositif d’épargne salariale, ce qui
représente 2 millions de chefs d’entre-
prise et 10 millions de salariés, c’est un
grand progrès. En effet, le PEE permet au
chef d’entreprise et à ses salariés
d’épargner sous forme de versements
volontaires, jusqu’à 25% de leurs reve-
nus professionnels bruts, en versant
tout ou partie de leur prime d’intéresse-
ment. Le chef d’entreprise peut abonder
DE L A PETITE E NTREPRISE
Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire Juillet 2002 N0 5
ETUDE RÉALISÉE AUPRÈS DES PETITES ENTREPRISES ADHÉRENTES DES CENTRES DE GESTION AGRÉÉS, MEMBRES DE LA FCGA
Autre point important pour les petites
entreprises : la souplesse. Le PEE prévoit Cette publication trimestrielle est le fruit de la participation active de près de 70 Centres de Gestion Agréés. Chaque mois,
de nombreux cas de déblocage anticipé
sans perte d’avantages. De plus, le salarié ces derniers collectent les chiffres d’affaires de leurs adhérents. L’analyse des données recueillies par la FCGA permet de
décide individuellement d’adhérer ou non dégager trimestriellement l’évolution globale d’environ 20 000 entreprises du commerce, de l’artisanat et des services.
au PEE et le chef d’entreprise peut revoir
chaque année les conditions d’abonde- Résultats du 1er trimestre 2002.
ment. Enfin, chaque épargnant au sein de
l’entreprise peut choisir son support de
placement selon ses objectifs de sécurité La tendance L’activité
et/ou de performance.
La croissance fléchit Evolution des chiffres d’affaires des
OPE : Les chefs d’entreprise semblent très Au 1er trimestre 2002, l’évolution globale du chiffre d’affaires des petites 4 principaux secteurs au 1 er trimestre 2002
soucieux des intérêts des salariés. Cela entreprises reste limitée, + 1,9 % par rapport au 1er trimestre 2001. Après
1 er trimestre 2002 / Avril 2001-Mars 2002 /
vous surprend-il ? avoir soutenu la croissance au cours des deux dernières années, la 1 er trimestre 2001 Avril 2000-Mars 2001
G. C. : Nous ne sommes pas surpris par le consommation des ménages n’a augmenté que de 0,2 % au 1er trimestre*.
sens des responsabilités des dirigeants Les Français estiment que leur niveau de vie a reculé ces derniers mois et
des petites entreprises. La capacité à atti- leur moral n’a cessé de se détériorer depuis le début de l’année. Alimentaire Alimentaire
(*Source : Insee)
rer de nouveaux talents dans ces petites +3,0% +3,8%
structures est d’autant plus d’actualité
que certains secteurs connaissent des L’indice global TPE *
difficultés à recruter et à conserver leur
personnel. L’épargne salariale donne de Services Services
nouvelles marges de manœuvre, en * Actuellement réalisé
permettant de récompenser, dans un en collaboration avec +3,1% +3,8%

1,9%
les services de la Direction
Partenariat ces versements jusqu’à 300% des mon- contexte fiscal privilégié, l’implication
des Entreprises,
tants placés, plafonnés à 2 300 euros par des salariés dans la vie de l’entreprise. Les
du Commerce,
La Fédération des Centres de Gestion Agréés (FCGA), créée en 1978, an et par épargnant, en totale exonéra- réponses de vos adhérents sont cohérentes de l’Artisanat et Bâtiment Bâtiment
regroupe 114 Centres de Gestion Agréés (CGA) répartis sur tout le tion d’impôt pour le bénéficiaire et de avec ce que nous observons sur le terrain, des Services, préalable
Premier trimestre
territoire national. Au total, 400 000 petites entreprises sont charges salariales et patronales (hors à savoir qu’une grande majorité de à une procédure
-2,0% +1,5%
adhérentes à l’un de ces Centres. CSG/CRDS). L’abondement est égale- contrats est alimentée dès l’ouverture, plus formelle
Le Groupe Banques Populaires, fondé il y a plus d’un siècle par
et pour des entrepreneurs, est la banque de référence de la
petite entreprise, avec un artisan sur trois, un commerçant
sur quatre aujourd’hui clients des Banques Populaires et
ment déductible du bénéfice imposable
pour l’entreprise. La seule contrepartie à
ces nombreux avantages est un blocage
avec le niveau d’abondement maximal
prévu par la loi. Pour ce qui concerne plus
particulièrement les 1,7 million d’entre-
de labellisation
de l’INSEE. 3,1
3,1%%
12 derniers mois
Equipt. de la maison
et de la personne
Equipt. de la maison
et de la personne

543 000 clients professionnels.

La FCGA et le Groupe Banques Populaires s’associent pour publier
chaque trimestre l’évolution des chiffres d’affaires des principaux
métiers de l’Artisanat, du Commerce et des Services. Les chiffres
publiés proviennent de l’exploitation, par la FCGA, de données
communiquées volontairement par les adhérents des CGA répartis
sur l’ensemble du territoire. Ces indicateurs sont complétés par
une enquête permettant de connaître l’opinion des chefs de petites
entreprises sur des sujets d’actualité.
Pour toute demande d'information sur les indicateurs,
contactez à la FCGA : Elise LAMONTAGNE
tél. : 01.42.67.80.62 - E-mail : elamontagne@fcga.fr
de l’épargne pendant 5 ans, à l’issue preneurs individuels, en combinant les +2,8% +3,0%
desquels les plus-values réalisées sont dispositifs des lois Madelin et Fabius, ils
seulement assujetties à la CSG/CRDS et à
un prélèvement social de 2%.
disposent désormais d’une réponse à leurs
préoccupations d’épargne retraite. zOom
* Interépargne détient aujourd’hui 20 % de parts de marché, compte plus de 10 000 entreprises clientes et gère Nouveau recul pour le bâtiment
plus de 2 millions de comptes salariés. Le Comité Intersyndical de l’Epargne Salariale vient de labelliser l’offre
d’Investissements Socialement Responsables d’Interépargne, Fructi ISR. Au 1er trimestre 2002, l’activité du bâtiment a diminué de 2 % par rapport au 1er trimestre 2001. Cette baisse pèse sur l’évolution globale. Le bâtiment
représente en effet près de 25 % de l’ensemble des petites entreprises nationales. Les perspectives générales d’activité pour le secteur étaient
pessimistes en janvier 2002 et ne s’améliorent guère en avril*. Principales raisons évoquées : la baisse de la construction des logements et la
Co-éditeurs : FCGA - 2, rue Meissonier 75017 PARIS et Banque Fédérale des Banques Populaires - Le Ponant de Paris -
5, rue Leblanc 75015 PARIS • Directeur de la publication : Georges RYVOL • Directeur de rédaction : Claude FORGET •
diminution du nombre de permis délivrés dans le non-résidentiel, élément dynamique de la demande ces dernières années. Enfin, les ouvertures de
Rédaction : Elise LAMONTAGNE et Christian AUBERT • Conception : OCREA communication • Crédit photo : M. LABELLE / chantiers progressent très faiblement.
BFBP • Tirage 25 000 exemplaires • Périodicité trimestrielle • Cible : acteurs économiques, organisations profession- (*Source : Insee)
nelles et consulaires, collectivités territoriales, presse professionnelle, économique et financière, nationale et régionale
• N° ISSN : 1632.1014


BFBP_ OBSER_5_DO 19/07/02 14:05 Page 3

l bservatoire
DE L A PETITE E NTREPRISE
Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire
En forme
Taux d’accroissement Au 1er trimestre 2002, 9 secteurs sur

En
du chiffre d’affaires

ple
11 connaissent une augmentation de

ine

En

En
leur activité. Le secteur café-hôtel-restaurant monte

for

for
(1er trimestre 2002 / 1er trimestre 2001)

rec
me

me

ul
Automobile - moto dont : sur la 1ère marche du podium avec un taux de
Carrosserie automobile 9,2%  croissance exceptionnel de + 5,4 % et de + 3,5 % sur
2,3% les douze derniers mois. Les hôtels-restaurants sont
Auto, vente et réparation 0,4% 
Bar - Hôtellerie - Restauration dont : particulièrement performants et affichent une
Hôtel - Restaurant 6,5%  évolution record de + 6,5 % par rapport au
5,4% 1er trimestre 2001, et les restaurateurs, + 5,7 %. Le
Restauration 5,7% 
Café 0,9%  secteur beauté-esthétique est également en grande
Bâtiment dont : forme avec + 5 % d’évolution globale : + 5,4 % pour
-2,0% Terrassements - Travaux publics 6,3%  les esthéticiens et + 5 % pour les coiffeurs. Suit
Couverture -3,0%  l’équipement de la maison avec une progression de
Maçonnerie 0,3%  son chiffre d’affaires de + 4,3 %, tirée par les très
Electricité -5,3%  bons résultats des fleuristes, + 6,4 %. Enfin, la santé,
Plomberie-Chauffage-Sanitaire -3,1%  la culture et les loisirs, le commerce de détail
Plâtrerie-Staff-Décoration 4,1%  alimentaire et l’automobile enregistrent une
Menuiserie -2,4%  amélioration de leur chiffre d’affaires comprise
Carrelage, faïence -2,2%  entre 2 % et 3 %.
Peinture bâtiment -5,2% 
Beauté - Esthétique dont :
5,0% Parfumerie 3,5% 

Coiffure
Esthétique
5,0%
5,4%  En recul
Commerce de détail alimentaire dont :
Charcuterie 0,0%  2 secteurs sur 11 présentent un chiffre
3,0% d’affaires en régression par rapport
Boulangerie - Pâtisserie 2,9% 
Pâtisserie 17,0%  au 1er trimestre 2001 : le bâtiment et les transports.
Alimentation générale 4,3%  Côté bâtiment, les électriciens et les peintres sont les
Fruits et Légumes 10,5%  plus touchés avec un recul de leur activité de respec-
Boucherie - Charcuterie 1,3%  tivement - 5,3 % et - 5,2 %. Les professionnels de la
Poissonnerie - Primeurs 1,1%  plomberie, de la couverture et de la menuiserie
Crèmerie 3,7%  enregistrent une baisse de leur chiffre d’affaires
Culture & loisirs dont : comprise entre 2 % et 3 %. A l’inverse, les entreprises
2,7% Librairie, papeterie, presse 0,2%  de terrassement et de travaux publics affichent de
Articles de sport, pêche et chasse 4,5%  bons résultats : + 6,3%. Les plâtriers se distinguent
Tabac, journaux, jeux 2,3%  également avec une augmentation de plus de 4 %,
Studio photographique -1,3%  sortant ainsi de 8 trimestres consécutifs de recul
Jouets et jeux 8,2%  d’activité. Côté transports, le secteur enregistre une
Equipement de la maison dont : perte de son chiffre d’affaires de 3,3 % par rapport au
Vaisselle, verrerie, faïence -5,3%  1er trimestre 2001. Les transporteurs de marchandises
4,3%
Electroménager - TV - HIFI 2,1%  sont les plus touchés avec une dégradation de 5,2 %
Magasins de bricolage -2,3%  de leur activité.
Fleuriste 6,4% 
Meuble 5,4% 
Equipement de la personne dont : Plus de détails sur
Mercerie - Lingerie - Laine -0,5% 
1,6%
Vêtements enfants 0,5%  L’indice de la TPE

Santé dont :
Prêt-à-porter
Chaussures
Maroquinerie et articles de voyage
Horlogerie - Bijouterie
2,2%
4,9%
4,4%
-4,6%




> Tous les mois, près de 70
Centres de Gestion Agréés
(CGA) répartis sur le
territoire national
transmettent les chiffres
à partir des chiffres
d’affaires d’un
échantillon constant
de près de 20 000 petites
entreprises de l’artisanat,
3,3% Prothésiste dentaire 7,7% 
d’affaires, rendus du commerce et
Pharmacie 3,3% 
anonymes, des services.
Optique, lunetterie 2,9% 
de leurs adhérents à la L’évolution de chaque
Services dont :
Fédération. Une analyse profession est pondérée
2,1% Entreprise de nettoyage 0,3% 
nationale est alors par le nombre
Laverie pressing 3,1% 
réalisée trimestriel- d’entreprises recensées
Transports dont :
lement. L’étude est par l’INSEE dans chaque
-3,3% Taxis - Ambulances 3,3% 
Transport de marchandises -5,2%  déterminée secteur considéré.
BFBP_ OBSER_5_DO 19/07/02 14:05 Page 4

>
O mètre

>
bar
1 000 petites entreprises adhérentes à un Centre de Gestion Agréé ont été interrogées entre le 15 avril et le 15 mai 2002.
L’enquête vise à suivre régulièrement l’évolution du moral des chefs d’entreprise ainsi que leurs perspectives d’investissement
et de recrutement. Le Baromètre du 2ème trimestre 2002 consacre son thème d’actualité à l’épargne salariale.

Selon les résultats de l’enquête pour les trois prochains mois :

64,6 % des petites entreprises se déclarent optimistes ;
31,9 % ont l’intention d’investir ;
11 % affirment vouloir recruter.

Légère érosion de la confiance en l’avenir Les intentions d’investissement

Ce trimestre, la Les perspectives d’investis-
part des chefs sement des entreprises du
d’entreprise qui se commerce, de l’artisanat et
d é c l a r e n t des services continuent à
optimistes pour les diminuer. 31,9 % déclarent
prochains mois avoir l’intention d’investir
diminue : 64,6 %, dans les prochains mois
contre 66,2 % contre 33,1 % en janvier 2002
en janvier. et 38,8 % en octobre 2001.
Inversement, le Toutefois, le nombre de
pessimisme gagne projets par entreprise qui
du terrain et passe souhaite investir est en
de 25,4 % en hausse puisque tous les
janvier à 27,1 % postes augmentent. Le fait Projets d’investissement
en avril 2002. Ces marquant de ce début 2002
deux effets se Le moral des TPE est le doublement des
conjuguent et intentions d’investissements consacrés à la sécurité de l’entreprise
entraînent une perte de 3,5 points de l’indice de confiance : (protection contre le vol, alarme, etc.) par rapport à janvier. Pour le
+ 37,5 contre + 41 en janvier 2002. (L’indice de confiance est la reste, l’équipement en matériel représente toujours la part la plus
différence entre les pourcentages d’optimistes et de pessimistes). importante et concerne plus de la moitié des projets (51,6 % contre
41,4 % en janvier). Viennent ensuite les dépenses liées aux travaux
d’aménagement et de rénovation, respectivement 46,5 % et 42,6 %
des intentions d’achat. L’acquisition de matériel informatique est
prévue par plus d’un tiers des petites entreprises (34,4 %).
Les intentions de recrutement
Cette légère baisse du moral des chefs
d’entreprise ne se répercute pas sur
leurs intentions de recrutement qui
restent stables par rapport au
L’épargne salariale : un réel intérêt
trimestre précédent. 11 % d’entre 61,7 % des entreprises interrogées déclarent avoir eu connaissance des
eux envisagent d’embaucher du nouveaux dispositifs d’épargne salariale. Près d’un entrepreneur sur deux
personnel supplémentaire au cours a reçu une information de sa banque sur le sujet (45,8 %). La presse
des trois prochains mois. 18,3 % de représente la 2ème source d’information (30,3 %), suivie par leur expert
ces futurs recrutements seraient comptable ou leur Centre de Gestion Agréé (23,9 %). Sur ces 61,7 %, 41,9 %
directement liés au passage aux des chefs d’entreprise sont intéressés par une réunion d’information sur
35 heures. Côté licenciements, les prévisions sont en baisse : 3 % des le plan d’épargne d’entreprise (PEE). A la lecture de ce baromètre, les
chefs d’entreprise interrogés contre 4 % en janvier 2002 et 5,5 % entrepreneurs semblent être encore plus sensibles à la possibilité d’aider
en octobre 2001. leurs salariés qu’aux avantages qu’ils peuvent en tirer pour eux-mêmes.