voiture
en
feu
dans
une
banlieue
au
nord
de
Stockholm
:
le
genre
de
scne
que
le
champion
de
la
social
dmocratie
scandinave
na
pas
lhabitude
de
voir.
Depuis
une
semaine,
les
quartiers
pauvres
de
la
capitale
sembrasent
toutes
les
nuits.
Le
modle
sudois,
fait
douverture,
de
modration,
de
tolrance,
semble
vaciller.
Ces
20
dernires
annes,
le
gnreux
tat
providence
sest
rapidement
transform
en
un
systme
plus
comptitif
mais
beaucoup
moins
dpensier.
Les
allocations
sont
rduites,
les
collectivits
moins
dotes,
paralllement,
limmigration
augmente.
En
2012,
la
Sude
a
accueilli
43
900
demandeurs
dasile,
presque
50%
de
plus
que
lanne
prcdente.
La
moiti
dentre
eux
venait
de
Syrie,
dAfghanistan
et
de
Somalie.
Une
population
qui
se
concentre
dans
ses
banlieues
o
le
chmage
est
plus
important
que
dans
le
reste
du
pays.
Par
exemple
Husby
en
2012,
le
taux
de
chmage
atteint
8,8
%
contre
3,6
%
Stockholm.
Autre
contraste,
en
Sude,
le
taux
de
chmage
des
personnes
nes
ltranger
est
de
16%
contre
6
%
pour
les
personnes
nes
en
Sude.
Et
parmi
les
plus
touchs,
les
jeunes.
Selon
une
rcente
tude
gouvernementale,
un
tiers
des
jeunes
de
16
29
ans
dans
certains
quartiers
dfavoriss
des
grandes
villes
sont
au
chmage
et
ne
suivent
pas
dtude.
Environ
la
moiti
des
collgiens
dHusby
nont
pas
le
niveau
pour
sinscrire
au
lyce.
Dans
la
plupart
de
ces
quartiers,
les
jeunes
nont
pas
les
mmes
opportunits
que
les
autres.
Beaucoup
ont
quitt
lcole
et
nont
pas
reu
dducation.
Et
sans
ducation,
on
le
sait,
cest
trs
difficile
de
trouver
du
travail.
Des
jeunes
issus
de
lducation,
sans
emploi,
sans
ducation,
qui
disent
lutter
contre
le
racisme
et
les
ingalits.
Parmi
les
34
pays
de
lOCDE,
la
Sude
est
le
pays
o
les
diffrences
entre
riches
et
pauvres
se
sont
le
plus
aggraves
entre
1995
et
2010.
Transcription
ralise
par
Jean-Michel
Ducrot
pour
http://insuf-fle.hautetfort.com/
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