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La politique sociale
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européenne et la Bulgarie
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Le but de ce document est de présenter le développement de la
politique sociale et de l'emploi de l'Union européenne (UE) et la politique
menée par la Bulgarie dans ce domaine dans le cadre de l'adhésion du pays à
l'Union européenne. Page | 2
L’importance de la politique sociale de l'UE dans son ensemble et pour
chaque État membre, y compris la Bulgarie, vient du fait que la politique sociale
n'existe pas et n’évolue pas indépendamment et isolément des autres activités
de l'Union, mais vient compléter et intégrer toutes les autres politiques de l'UE
et en ce sens peut être définie comme une politique clé pour le développement
global de l'UE et des États membres. La problématique sociale est déjà
présente non seulement dans le domaine de la législation. Un exemple en sa
faveur est la Stratégie de Lisbonne qui vise le renouveau économique, social et
environnemental de l'UE, où le développement économique ne doit se faire au
détriment des droits sociaux, mais la politique sociale devrait contribuer au
développement économique.
Dans les premières étapes du développement de l’UE la politique
sociale est perçue comme une continuation et un complément de la politique
économique, car on croyait que les objectifs sociaux se réaliseront
automatiquement dans le processus de développement économique. Mais peu
à peu on aboutit à la conception que l'intégration économique n'est pas une fin
en soi, elle a aussi un aspect social important et les politiques économiques et
sociales doivent être combinées davantage. L’élargissement de l'UE et
l'aggravation des problèmes sociaux pendant cette période de crise ainsi que la
hausse du chômage dans la plupart des États membres mettent au premier
plan la politique sociale et l'idée qu'elle est indispensable au processus
d'intégration européenne. Les politiques économiques et sociales se
complètent elles-mêmes et visent à construire une société dans laquelle
personne ne sera exclus. Ce n’est pas par hasard que la devise de l'Union
européenne, inscrite dans le traité établissant une Constitution pour l'Europe
est "Unis dans la diversité", ce qui souligne une fois de plus l'importance de la
politique sociale pour le développement de la société européenne. Voilà les
raisons principales qui nous ont guidées dans le choix de notre sujet. La liste
de ces raisons n’est pas exhaustive ; elle pourrait être prolongée par d’autres.
D'une part, le développement de cette problématique est directement lié à Page | 3
l'évolution de l'UE et elle est révélatrice de la maturité de l'Union et de la
société européenne. D'autre part, les questions abordées dans le présent
document portent sur l'intérêt de nous tous.

La politique sociale et de l'emploi est un domaine qui est extrêmement


important pour la Bulgarie. La situation économique complexe dans le pays
pendant la période de transition a inévitablement fait émerger dans le pays
des problèmes sociaux graves et des tensions. En plus, résoudre les
problèmes économiques du pays est une priorité pour relever les défis sociaux,
parce que dans une société où règne la justice sociale, la sécurité et la paix,
lorsque le coût de la vie est élevé mais stable, qui veut dire que l'organisme
public fonctionne correctement. Dans ce sens, l'une des tâches de document
présent est de montrer si pendant le processus d'adhésion à l'UE, la Bulgarie a
été en mesure d'atteindre les objectifs de la politique sociale et de l'emploi, qui
généralement peuvent être définies comme « surmonter les inégalités sociales
et la pauvreté, l'exclusion sociale et le chômage ».
Ce document fait également un bref aperçu et une tentative d’analyse du
progrès de notre pays dans les négociations d'adhésion et l'harmonisation de la
législation dans ce domaine. Une autre tâche importante c’est la présentation
des faiblesses et des difficultés ainsi que les recommandations sur la façon
dont elles peuvent être surmontées y ajoutant la préoccupation majeure des
responsables dans quel domaine concentrer les efforts. La voie que la Bulgarie
a entrepris dans son élaboration est correcte, mais elle est accompagné de
nombreux problèmes et d’une période de transition difficile, vu le faible niveau
de développement économique et social d’où commence le pays et les buts
ambitieux qu’il s’est fixé pour y parvenir. Enfin nous pouvons dire que ce
développement doit donner la réponse à la question si la Bulgarie est prête à
satisfaire les standards du projet européen en matière de politique sociale.

La Bulgarie a établi des relations diplomatiques avec


l'Union Page | 4
européenne en 1988. En 1993, un Accord européen d'association a était signé.
Il entre en vigueur en 1995. En décembre 1995, Sofia présente pour la
première fois sa candidature à une entrée dans l'UE ; deux ans plus tard
commencent les premières négociations.
La Commission a présenté son premier rapport sur les progrès de la
Bulgarie sur la voie d'adhésion en novembre 1998. Le deuxième rapport, publié
en 1999, recommande une ouverture des négociations officielles. Les
négociations d'adhésion officielles entre la Bulgarie et l'UE ont débuté
le 15 février 2000. Elles se sont achevées le 15 juin 2004, soit six mois avant la
date prévue. La clôture technique des négociations sur les deux derniers
chapitres était intervenue la veille, le 14 juin. Dans cette période, La Bulgarie
vise une entrée dans l'UE à la date du 1er janvier 2007.
Dans le cadre de l'accord conclu avec l'Union européenne en 2004,
la Bulgarie devrait recevoir une enveloppe additionnelle de 240 millions
d'euros, venant s'ajouter aux 4,4 milliards d'euros déjà bloqués sur le budget
2007-2009 de l'Union.
En avril 2005, le Parlement européen a donné son soutien à la demande
d'adhésion de la Bulgarie à l'UE. Le 25 avril 2005, Sofia a signé son traité
d'adhésion à l'UE, qui a été ratifié par le Parlement le 11 mai.
En octobre 2005, le rapport de suivi de la Commission a indiqué que
Sofia devrait "prendre des mesures correctives immédiates et décisives" dans
les domaines de la réforme du système judiciaire et de la lutte contre la
corruption de haut niveau jusqu'en avril ou mai 2006.
Dans le rapport de suivi du 16 mai 2006, la Commission a confirmé que
la Bulgarie avait toujours rempli les critères politiques de Copenhague et que le
pays était une économie de marché viable. Par ailleurs, étant donné que six
domaines politiques clés étaient encore "très préoccupants", la Commission a
décidé d'examiner en octobre 2006 les progrès réalisés par la Bulgarie en
matière de réformes et de décider, selon les résultats de cet examen, de
maintenir ou non la date d'adhésion prévue à l'origine de janvier 2007. Page | 5
Dans son dernier rapport de suivi, la Commission a donné son feu vert à
l'adhésion de la Bulgarie en 2007, mais a insisté sur la nécessité de nouvelles
réformes. Si les conditions ne sont pas remplies, la Commission peut recourir à
des clauses de sauvegarde, qui pourrait entraîner la suspension de fonds.
Le dernier rapport de suivi des autorités européennes prévoyait des
conditions strictes à l'adhésion de la Bulgarie. Certains domaines préoccupants
ont été suivis de près, comme le système judiciaire, la lutte contre la corruption,
la coopération policière et la lutte contre le crime organisé, le blanchiment
d'argent, le système intégré de gestion et de contrôle (SIGC) pour l'agriculture,
les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) et le contrôle
financier.
Si les conditions n’étaient pas remplies, la Commission aurait pu recourir
à des clauses de sauvegarde. Selon le Traité d'adhésion, il existe trois types de
clauses de sauvegarde : l'une porte sur la justice et les affaires intérieures, la
deuxième concerne le marché intérieur et la troisième les échanges
commerciaux; celles-ci pourraient être invoquées trois ans après l'adhésion du
pays. Ces mesures pourraient amener à interdire les exportations de denrées
alimentaires et à réduire les fonds communautaires, comme les fonds
structurels et agricoles. De plus, des mesures transitoires, comme les
restrictions à la libre circulation des travailleurs en provenance des nouveaux
Etats membres, étaient prévues. La Commission pourrait enfin prendre
des mesures de rattrapage pour garantir le fonctionnement des politiques
européennes. Ces dernières portent sur la sécurité alimentaire et aérienne, les
fonds agricoles, le système judiciaire et la lutte contre la corruption.

La politique de l'emploi et la politique sociale sont conformes aux


exigences et aux normes européennes et mondiales, exposées dans la
Stratégie européenne pour l'emploi et de ses lignes directives, les
recommandations de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), de
l’Organisation de Coopération et développement économiques (OCDE) et Page | 6
d’autres organisations internationales.
En fixant des priorités en matière de politique de l'emploi on tient déjà
compte des programmes et des documents stratégiques du gouvernement
bulgare, du Plan national de développement économique, des lignes directrices
de la Stratégie de développement des ressources humaines (2000-2006) et
d'autres. On a effectué une surveillance continue, ainsi qu’une recherche
spécialisée sur le marché du travail.
Dans sa législation nationale la République de Bulgarie a effectué une
préparation pertinente pour transposer l'acquis de l'UE. Le document de base
de la politique de l'emploi dans le court et moyen terme sont les lignes
directrices de la stratégie européenne pour l'emploi et les directives
européennes sur l'égalité de traitement, la formation professionnelle et autres
questions liées à l'emploi.

La politique sociale européenne joue un rôle important dans le


renforcement de la puissance économique de l'UE à travers le développement
d'un modèle social unique. L’amélioration du modèle social européen et
l'investissement dans le bien-être des citoyens est important pour préserver les
valeurs sociales européennes de solidarité et de justice tout en améliorant les
réalisations économiques. La politique sociale de L’UE a commencé son
développement comme une extension et une complémentarité de la politique
économique. Depuis, la politique sociale devient indispensable au
fonctionnement de la Communauté et prend au fur et à mesure sa place
comme l'une des activités les plus importantes de l'Union. Après la construction
du marché commun et le renforcement de la cohésion économique et sociale
on commence à se concentrer davantage sur la dimension sociale du marché
intérieur. Avec l'Acte unique européen de 1987 l’examen des questions
sociopolitiques au niveau européen devient de plus en plus dynamique. Des
moments-clés dans l'élaboration de la politique sociale commune de l'Union
européenne sont les traités de Maastricht et d'Amsterdam, qui forment son Page | 7
cadre général. L'agenda 2000 représente un jalon dans le développement de
la politique sociale avec lesquels l'Union a l'intention d'atteindre ses objectifs de
Lisbonne. Il vise à créer un cadre politique qui n’a pas uniquement pour but de
lier et obliger les nombreux acteurs, mais aussi de servir à renforcer les
mesures économiques et sociopolitiques mutuelles. La politique sociale est
entendue comme un facteur productif qui crée la stabilité sociale, politique et
économique de l’Union ainsi que de chaque Etat.
Pour atteindre le plein emploi des travailleurs, et réagir de façon
adéquate aux changements dans les structures sociales et familiales ainsi que
faire la transition vers une économie basée sur le savoir, le programme compte
sur les investissements en capital humain. Il est important de promouvoir
l'inclusion de tous dans la vie économique et sociale et de lutter contre la
pauvreté et la marginalisation.
L’examen effectué à l'Agenda pour la politique sociale complète et
soutient l'examen de la stratégie de Lisbonne et met l'accent sur la croissance
et l'emploi. Après avoir reconnu le rôle de la politique sociale comme l’un des
facteurs productifs et dans le cadre du développement dynamique des
économies, les activités dans les trois années d'application du programme
d'activités sociales se sont ciblées dans des domaines tels que:
• investissements dans la recherche, l'éducation et de formation, qui
renforce le capital humain et accroît la productivité sur une économie
fondée sur la connaissance ;
• investissements dans des politiques actives dans le domaine de
l'intégration et l'égalité des chances pour tous, afin d'intégrer des
groupes désavantagés dans la vie économique ;
• investissements dans l'harmonie sociale.
On peut en conclure que le programme a un rôle clé dans le
renforcement de la dimension sociale de la croissance économique. "L'Europe
sociale dans l'économie mondiale: des emplois et des opportunités pour tous»
est la devise de la deuxième phase de l'Agenda social couvrant la période Page | 8
jusqu'en 2010. Un examen des progrès accomplis au cours de la première
phase de mise en œuvre de l'Agenda social détermine l'orientation future de
l'action sociale dans les années à venir, à savoir, atteindre le plein emploi,
l'égalité des chances et l'intégration sociale.

Jusqu'au début des années 90 du 20ème siècle les politiques de l'emploi


dans les Pays membres de l'Union européenne prennent place au sein de la
coopération traditionnelle entre les pays compte tenu de ses enjeux politiques
nationaux et ses traditions. Au niveau supranational, les efforts sont orientés
vers le développement du marché commun, union économique et monétaire.
Dans la première moitié des années 90, il est clair que la Communauté
se heurte à d'importantes difficultés à maintenir une croissance économique
durable et n’est pas capable de générer suffisamment d'emplois. Dans ces
conditions il s’avère nécessaire une action commune dans le domaine de la
politique de l'emploi. En 1997 les processus dans le développement de la
Communauté, l'expérience acquise, les conditions économiques et sociales
implique l'insertion d'un nouveau chapitre "Emploi" dans le traité d'Amsterdam.
Avec l'entrée en vigueur du traité d'Amsterdam, la promotion de l'emploi
devient l'un des objectifs principaux de la Communauté. Ce nouvel objectif est
d'atteindre un niveau d'emploi élevé, sans porter atteinte à la compétitivité.
Afin d'atteindre cet objectif, la Communauté se voit attribuer un nouveau
champ de responsabilités, qui complète les activités des Etats membres y
compris l'élaboration d'une stratégie coordonnée pour l'emploi. Un document
clé qui définit le cadre et les objectifs de la politique de l'emploi c’est la
Stratégie européenne pour l'emploi (SEE), proclamée lors de la réunion de
Luxembourg, dont le but est de réaliser des progrès significatifs en matière
d'emploi au cours des 5 prochaines années. Dans la SEE on a déterminé
certains objectifs communs relatifs à la politique de l'emploi et des lignes
directrices détaillées pour l'élaboration de cette politique dans l'UE. La
Stratégie européenne pour l'emploi avec son unique «méthode ouverte de Page | 9
coordination" a contribué dans les dernières années à l'importance croissante
que l'UE attache aux questions de l'emploi et l'employabilité. En 2002 on a fait
une évaluation de la mise en œuvre de la SEE pour la période précédente et
on a défini les principaux défis pour la future stratégie. L'accent est mis sur la
nécessité d'actualiser la stratégie, de la rapprocher des objectifs de Lisbonne
pour une croissance économique stable, des emplois plus nombreux et
meilleurs et une plus grande cohésion sociale. Cela conduit à l’actualisation de
la SEE, qui déjà doit faire face à de nouveaux défis comme la mondialisation, le
vieillissement de la population et l’élargissement de l’UE et par le biais des
nouvelles directives simplifiées atteindre les trois objectifs majeurs - le plein
emploi, la qualité et la productivité du travail, la cohésion sociale et l'intégration.
En décembre 2006 la Commission européenne a examiné les progrès
accomplis dans la réalisation des principaux objectifs de la SEE. Il ya eu des
constatations que le niveau global d'emploi a augmenté et le chômage a
diminué, la qualité et la productivité restant insatisfaisantes. Il est essentiel que
les marchés du travail européens fassent face aux défis de la mondialisation et
du vieillissement de la population.
L'Union européenne applique la Stratégie de Lisbonne et cela conduit à
des progrès indéniables en faisant la transition nécessaire vers une économie
compétitive, créatrice d'emplois et fondée sur la connaissance, caractérisée par
la croissance, la cohésion sociale et le respect de l'environnement. En 2004 la
Commission européenne a procédé à l’examen du progrès réalisé dans la mise
en œuvre de la Stratégie de Lisbonne et a signalé un retard et des progrès
insuffisants pour atteindre les objectifs. En février 2005, on donne un "nouveau
départ" pour la Stratégie de Lisbonne stimulant la croissance économique et la
création de nouveaux emplois. Il est donc nécessaire de faire des efforts pour
rétablir la confiance dans la capacité de l'Europe à créer les conditions
appropriées pour atteindre ses propres objectifs. Présenté en décembre 2006,
le deuxième rapport de Lisbonne démontre les progrès réalisés au niveau
communautaire et par les États membres et présente leurs rapports sur la mise Page | 10
en œuvre des programmes nationaux de réforme. Toutefois, les quatre priorités
énoncées dans le premier rapport devraient être présentées dans ces
programmes et on devrait prendre des mesures supplémentaires dans ces
domaines prioritaires qui conduiraient à la réalisation des objectifs d'un niveau
élevé d'emploi et d'intégration sociale.
Ces dernières années, des efforts considérables à accomplir les tâches
découlant des engagements de la Bulgarie dans le processus d'intégration
dans l'Union européenne ont été mis. Dans de nombreux domaines de
l'emploi, du travail et de l'assurance ont fait des pas significatifs vers
l'harmonisation de notre législation avec le droit européen social. On a fait un
changement complet de la législation sociale et de la structure institutionnelle
liée à la protection sociale des couches de la population du faible revenu et à
risque. On a introduit une approche différenciée pour aider les groupes de
population vulnérables avec le but d’augmenter sensiblement les revenus des
personnes dans des situations de vie défavorables. La base juridique de la
politique d'État pour la protection des enfants est mise en conformité avec les
exigences et les normes de l'UE. Il a été développé et mis en œuvre une
stratégie nationale pour l'égalité des chances pour les personnes handicapées.
Dans le domaine de l'emploi et de la lutte contre le chômage on essaie sans
cesse à améliorer la législation et la pratique afin de l'harmoniser avec les
directives et les règlements communautaires et la réalisation des objectifs de la
stratégie de Lisbonne. On a élaboré et on entreprend constamment des
mesures pour appliquer systématiquement la Stratégie nationale d'emploi
2010. Depuis 2000 il y a des plans d'action nationaux pour l'emploi élaborés
en pleine conformité avec la Stratégie européenne pour l'emploi qu’on
applique. On améliore progressivement les effets des mesures actives sur le
marché du travail et les capacités institutionnelles des structures d’Etat gérant
les politiques de l’emploi. Toutefois, les problèmes accumulés en matière
d'emploi et du chômage sont difficiles à surmonter. L’activité économique de la
population et le taux d'emploi de la force du travail dans le pays est en retard Page | 11
de façon significative en comparaison avec la moyenne européenne. Les
difficultés dans la politique sociale en Bulgarie sont liées à plusieurs
circonstances. Tout d’abord, la période relativement courte au cours de laquelle
il a fallu modifier radicalement le modèle social dans le pays ; puis, le faible
niveau socio-économique, duquel la Bulgarie a dû commencer à s'adapter aux
objectifs et aux normes sociales de l'Union européenne. Il ne faut non plus,
négliger le fait que la politique sociale européenne elle-même est en pleine
expansion ; elle est en train d’accepter de nouveaux principes, une nouvelle
approche qu’elle recommande aussi aux Pays membres de l'UE.
Les défis majeurs de la politique sociale en Bulgarie sont les suivants :
• baser la pratique sociale et politique sur la trinité "éducation - emploi -
meilleure qualité de vie» ;
• créer des conditions pour une meilleure qualité de vie des citoyens
bulgares compte tenu des ressources financières limitées pour la santé,
l'éducation et la sécurité ;
• faire de la politique sociale un facteur de la productivité, ce qui signifie
de nouveaux investissements dans le capital humain.
Ces défis exigent un changement majeur dans le système de la protection
sociale.
En acceptant les principes et l'esprit de la politique sociale européenne,
la Bulgarie doit se conformer à ses particularités nationales et à ses traditions.
Notre pays est confronté à de sérieux défis quant à l'amélioration du modèle
social bulgare et la nécessité de l’adapter à l'acquis du droit communautaire.
Dans ce sens, on peut formuler les priorités suivantes en matière de politique
sociale et politique de l'emploi en Bulgarie dans les années à venir:
• augmentation de la convergence des revenus et la qualité de vie grâce à
une politique sociale active, en conformité avec les critères, les normes
et les acquis de l'UE ;
• les politiques sociales actives ayant comme objectif à surmonter les
tendances démographiques négatives, des investissements ciblés dans Page | 12
le développement social des enfants et des jeunes ;
• assurer l'égalité des chances, la prévention et l'élimination de la
discrimination selon le sexe, l'âge, le handicap, l'appartenance ethnique
et autres ;
• mener une politique volontariste de formation et de promotion de
l'emploi pour les personnes défavorisées sur le marché du travail ;
• veiller à la protection sociale et l'intégration des groupes vulnérables et
d'autres.

La Bulgarie a un gros potentiel pour devenir un pays prospère et un facteur de


stabilité dans la région. L’avenir de cette transformation dépend entièrement
des Bulgares. Il faut qu’ils fassent plus confiance à leurs propres talents et à
leurs capacités. Ils devraient se voir en vrais Européens et cesser de
considérer qu’adhérer à l’Union européenne, c’est « entrer dans l’Europe ».
Bibliographie
1. Иванова, Р., « Основи на европейската интеграция » Център
за европейски изследвания, София, 1996 г.
Ivanova.R. Les bases de l’intégration européenne, Centre de Page | 13
recherches européennes, Sofia, 1996
2. La Documentation française, Le Courrier des Pays de l’Est, les
numéros de 2006 et 2007
3. www.evroportal.bg
4. www.mfa.government.bg – site du Ministère des affaires
étrangères
5. www.mlsp.government.bg - site du Ministère du travail et de la
politique sociale
6. www.touteleurope.fr/
7. http://ec.europa.eu/bulgaria/abc/pre_accession/key_documents/in
dex_en.htm - Резюме на заключенията от Мониторинговите
доклади за България и Румъния , 16 май 2006 et Доклад за
резултата от преговорите за присъединяване на България и
Румъния , февруари 2005 г – résumés des rapports de suivi de
préparation de la Bulgarie et de la Roumanie pour l’adhésion à
l’UE

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