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AVRIL 1989 - N° 68 - 20 F ISSN 0182-0567 Matin d’ouverture. Elections législatives Assemblée générale Pollution toujours et encore... Eau et Riviéres de Bretagne - APPSB - 1, impasse Camille Pelletan - 56100 Lorient - C.P.P.A.P. 52518 “EAU et RIVIERES de BRETAGNE - A.P.PS.B.” Créée en 1969, afin de protéger les Salmoni- dés (saumons et truites) qui sont des poisons par- ticuliérement sensibles a la dégradation des rivié- res, |'Association “Eau et Riviéres de Bretagne — A-PPS.B." a peu @ peu étendu son action et sa réflexion a l'ensemble des problémes relatifs a la gestion de l'eau, des sources aux estuaires. Trés rapidement, |'Association a été amenée a prendre conscience des atteintes graves, que nos modéles actuels de production et de consomma- tion faisaient subir l'environnement. \lest apparu, en effet, que la dégradation de la qualité de l'eau des sources, des riviéres, des estuaires, du littoral,... était la résultante des multi ples agressions qui affectent le milieu naturel : Les pollutions : * rejets plus ou moins épurés des agglomérations et des industries ; * rejets des effluents des élevages industriels (lisiers) ; * lessivage des sols “enrichis” d'engrais chimiques et des produits de traitement des cultures ; Lérosion des sols favorisée par I'arasement des talus et certaines méthodes de culture qui entrai- nent vers les cours d'eau d'importantes masses de sédiments qui envasent les cours d'eau et colma- tent les gravieres oli se reproduisent les salmo- nidés La rectification des cours d’eau effectuée lors des travaux connexes au remembrement ou & occasion des opérations de drainage, cette prati- que enlaidit nos paysages, détruit la richesse des cours d’eau et favorise les crues, La destruction des zones humides dont le main- tien serait pourtant nécessaire pour régulariser le débit des cours d'eau, ralentir les crues et éviter les étiages trop accusés en périade de sécheresse. Lenrésinement des vallées qui acicifie l'eau et banalise nos paysages. La multiplication des plans d’eau qui contri- buent au réchauffement des eaux (pollution ther- mique) et aggravent les pertes par évaporation. Ces retenues impliquent des barrages souvent dépour- vus des passes nécessaires aux espéces migra- trices (anguilles, lamproies, saumons, truites, aloses...). Le gaspillage de I’eau engendré par des menta- lités et des techniques peu soucieuses d’écono- miser les ressources naturelles. Bien d'autres facteurs aggravent encore ces atteintes l'intégralité et a la richesse des milieux aquatiques que l'association “Eau et Rivieres de Bretagne” sest donnée pour objectits de détendre. Lassociation considére que la protection des ressources en eau est un impératif majeur Des secteurs entiers de l'économie régionale exigent en effet une eau de qualité : I’élevage, Vagro-alimentaire, la pisciculture, la conchyliculture, aquaculture, la p&che cétiére, le tourisme... et tole rer la pollution au nom d'un certain “réalisme éco- nomique” c'est, en vérité, faire preuve d'une étrange myopie intellectuelle. Tous ceux qui se ren- dent ainsi complices de la pollution contribuent & fragiliser, voire & détruire les fondements de 'éco- nomie régionale dont les chances reposent sur la diversité et 'autonomie. Au-delé des questions économiques se posent, bien entendu, de redoutables problémes de santé sur lesquels il est urgent de lever le voile (nitrates, pesticides, métaux lourds, substances radio-actives...) En apportant votre contribution aux efforts de \'association “Eau et Rivieres de Bretagne” vous lui permettez de poursuivre son action en totale liberté. A qui s'adresser ? Siége social, délégation du Morbihan : 1, rue Camille Pelletan, 56100 LORIENT - tél. 9787.92.45 Délégation des Cétes-du-Nord : Gilles Huet, Kerdudalou, 22200 SQUIFFIEC - tél. 9643.28.69 Sud : Gilbert Duigou ou Youen Landrein - tél. 9855.66.61 Délégation du Finistére Nord ; Raymond Leost, tél. 98.40.7522 ou Jean-Yves Kermarrec, tél. 98.20.4537 Délégation de I'Ille-et-Vilaine : Jean-Yves Kerboouf, tél. 99.63.6736 Eau et Rivieres de Bretagne “Eau et Riviéres de Bretagne - A.P.P.S.B." est une association créée en 1969. Son objectif est de défendre l'eau pure des “sources a la mer”, de protéger les riviéres, leurs vallées et leurs estuaires contre tout ce qui porte atteinte a leur beauté et @ leur équilibre naturel. Sila lutte contre toutes les formes de pollution est la principale préoccupation de association, celle- i s‘efforce aussi, en permanence, de faire ceuvre Educative et de susciter le respect de la nature. En démontrant qu'une eau pure et des riviéres propres sont les conditions d'une économie saine et respectueuse des hommes, l'association s'est atti- rée de nombreuses sympathies. Il nen demeure pas moins qu’elle méne une action difficile et qu'elle a besoin de votre concours personnel pour la poursuivre et 'amplifier Matin d’ouverture... Sur Le Scave, affluent du Scorff maritime, nettoyé par les bénévoles de l'association Den-Dour-Douar de Quéven Photo J-C. Pierre N° 68 - SOMMAIRE 2 Editorial 3 La position de “Eau et Riviéres"’ Lizio sa source et son lisier 46 Assemblée générale 1989 7 — LUranium, l'eau et la santé 89 La Commission pollutions et nuisances 10 Des piscicultures en infraction 11 Aquaculture et endiguement 12 Nouvelles des Cétes-du-Nord 13 Nouvelles du Morbihan 1415 Nouvelles du Finistére 16 Nouvelles de I'llle-et-Vilaine 17 Nouvelles braves et diverses 1819 Gobages 20 A vos commandes Ont participé ala réalisation de ce numéro, outre les auteurs, des articles : Mise en page : Marie et Christian Jourdren, Evelyne Maho, Jean-Claude Pierre, Jacques Dumur. Photo de couverture : Jean-Claude re. Nos remerciements & Guy Robin de Rennes et ala photogra- vure oi il travaille, pour les films de la photo de couverture. ero acomen “pos gona recon Tea do putes Quectomie: \psopnensankascars arse EEE see Bow See eine meee pews an: Re sour guyana eeeteeteeee Bree, tree ine0 ‘ome FEOF onpeccerendotgor ures. a re oe fr Be Simonse rete 18 oe BE RE Sn else ots Ca estan Jt dos spomemant: ne ee or ‘are i cc, Secbisen wer pean Protecompesti: Enea: APB pasee ‘Secrarat 9 1 ue Fitch oreite ‘oo oor Seber ce arma a st Seepsecente Poca Scrasitie ieee Sr SRkens waeatag sere” Editorial Ecologiquement vétre Fidéle aux orientations décidées voici une dizaine d'années, notre association ne sst pas engagée dans le récent débat électoral Nous nfavons donné aucune consigne de vote, considérant nos adhérents majeurs. ‘Aucun de nos administrateurs ne s'est présenté sur une liste. Nous nous sommes abstenus de soutenir telle ou telle formation. Cette position riest pas toujours facile a tenir. Certains des responsables les plus connus de "Bau et Rivieres de Bretagne" ont été sollcités et des propositions particuliorement valo- risantes leur ont été faites. Parfois, il nous a fallu répondre par la négative a des militants écologistes amis, souvent présents sur nos chantiers de nettoyage de riviéres, qui soubai- taient que nous animions, & leur c6té, des débats sur le théme de l'eau dans le cadre de leur campagne, Une position pas toujours facile & tenir done mais qui a le métite de la clarté. Nous avons justifiée par le communiqué ci-contre que nous demandons & nos adhérents de lire avec attention, Ceci étant, il est évident que si nous tenons @ assurer la cohésion, 'indépendance et la capacité intervention de notre association, nous ne sommes pas pour autant indifférents au débat politique, loin sten faut ILy a suffisamment longtemps que nous sommes engagés dans la vie publique pour savoir gue la neural na aucun sens et que ceux qui la revendiquentcutonnent,siemment ou non, des choix ou des méthodes dont les conséquences sur lenvironnement sont loin d'etre “neutres” ! Nous rfavons pas participé & cette campagne mais nous nous honorons davoir au fil des ans contribué a lexceptionnelle prise de conscience concernant les problémes denvironne- ment qui affectent notre région. Nous nous réjouissons done du score réalisé par les 'Verts" dans toutes les vlles de I'Quest of ils nent présens, Un score important mais qui ne tradi encore que defagon ies impariaite et trés partielle la sensibilité d'une majorité de citoyens & la pollution de l'eau, 4 la dégradation de la couche dozone, au bétonnage de la c6te, a Yenlaidissement des ‘campagnes. Les formations politiques traditionnelles découvrent brutalement que ce sont la des don- nées avec lesquelles il sera dorénavant impossible de ne pas compter. Réalisme oblige... bien des choses vont nécessairement sien trouver modifiées, dans le bon sens, et c'est bien ainsi = On considérera peut-étre avec moins de condescendance, voire de désinvolture, les défen- seurs de lenvironnement, - On résistera peut-étre un peur mieux a certaines pressions corporatistes. - On sattachera peut-étre avec un peu plus de sérieux a Yexamen des dossiers, au respect, des lois et décrets,& la mise en aeuvre des mesures préventives et a la promotion de nou- velles méthodes de production, = On comprendra peut-étre enfin la nécessité de doter I'Btat, la Région, le Département, Je Commune, de véritables “budgets environnement”. Nous avons donc des raisons d’espérer et de nous réjouir, mais ne soyons pas naif Pas plus qu'une hirondellene fait le printemps, une percée électorale ne modifie pas fonda- ‘mentalement les données du probleme. Si les politiques vont devoir compter avec les “Verts’ les citoyens devront eux, davantage encore, compter avec les lois de la nature.. Pour changer le cours des choses et stopper les processus de dégradation qui menacent la biosphere, il va nous falloir, bon gré mal gré, modifier en profondeur nos fagons de con- sommer, nos maniéres de produire et d'échanger. [1 va nous falloirétablir d'autres priorités, inventer d'autres solidarités, revoir nos échelles de valeurs... Ge ser infiniment plus difile que de changer de bulletin de ole el pour progreser dane ces voies nouvelles, des associations compétentes, bien structurées, indépendantes et capa bles de se faire entendre, dans tous les milieux seront plus nécessaires que jamais. On peut compter sur "Bau et Rivigres de Bretagne" pour contribuer activement & modifier ces comportements. Jean-Claude Pierre. P.2/eau et rvites /NP 68 lectorales. chaprés : certains élus. CConformément & ses prises de position antérieu- res, « Bau et Rivigres de Bretagne » ne s'est pas engagée lors des récentes consultations Ceite attitude a été motivée par les considérations a) LAssociation a vocation pédagogique et inter- vient en milieu scolaire. Elle consiere, de ce fait, quelle est tenue & une stricte neut b) LAssociation sefforce de jouer un role dorga- nisme conseil pour les probiémes deau, prés des lus, en particulier dans le cadre des syndicats intercommunaux de vallée, oi il est absolument indispensable, compte tenu du nombre et de la dliversité des communes, de dépasser les cliva- es politiques habituels pour faire progresser les idées nouvelles sur la gestion de l'eau et des Elections « Eau et Riviéres de Bretagne » précise sa position ) « Eau et Rivitres » a engagé une action juridi- ue de grande envergure pour assurer le respect des lis relatives a la protection de eau, des rivié res, des zones cotieres. 80 procédures dont dj «Eau et duelques-unes concernant des collectivités ou des lus par ailleurs industriels ont &8 engagées devant diverses juridictions ! Ces actions ne sont motivées que par un seul souci : celui de I'ntérét général et ilimporte que Jes magistrats chargés d'instruire les dossiers niaient aucun doute & ce sujet ividres de Bretagne », enfin, consi dre que le mouvement associaif de protection de la nature peut jouer un réle civique majeur, en particulier pour promouvoir une veritable «morale de Teau », sans pour autant sengager dans le cadre des formations politiques par ail- leurs si nécessaire & la démocratie.. Ele ne peut ala fois revendiquer ce rle et se présenter par ailleurs comme « concurrente » de Le bureau de Vassociation Un cas parmi d'autres LIZIO Une commune, sa source et son lisier Iy a une dizaine d’années, la fermeture d'un Gtablissement d'embouteillage deau de source, suite & des pollutions, & Langoat, dans les CAN,, était passée a peu prés inapercue. A Lito, par contre, Vafaire fait grand bruit ct les journalistes de tout Mhexagone, voire de létranger, viennent y enquéter. Sur place, les avis sont bien sir partagés. IL y a Fentreprise Kattel-Roc qui cherche & se fare oulier et on a comprend.. elle cher- che diautres sources, ailleurs mais doit év ter dentacher durablement son image de marque. Il y a des salaris et 40 emplois dans une petite commune cst considérable. On ima- sine sans peine leurs sentiments. Ty ale monde agricole et en particulier les leveurs les plus importants ainsi mis en face des conséquences de méthode incompatibles avec les exigences normales dune protection des ressources en eau. Iya les élus qui découvrent les conséquen- ces du laxisme qui a prévalu jusqualors et ui se trouvent confrontés aux pressions des ts et des autres. et fon comprend qu'ils soient désemparés. ILy a aussi les services de létat: DDAE, DSV, DDAS. qui s étaient évertués jusqu’’ Varrivée du Préfet actuel, dire eta répéter que le situation, dans le morbihan était correcte. Aujourd‘hui bien sir, ils se taisent. Personne ne revendigue la patemnit€ de cette situation P. 3/eau ot rvigres /N° 68 et pourtant ily a bien des "responsables qui 1a portent. Le responsabilité, il est vrai, sont diluées.. bien plus que le lsier! Cest dans ce contexte qu'une réunion d'information sest tenue dans la salle com- munale, archicomble, le 21 mars. Organisée & Vinitiative d'agriculteurs coura- geux, dont Gaby Courant responsable du GVA'et de Bernard Lancelot, agriculteur, membre de "E et Ret animée par]. Piere elle aura eu limmense mérite de poser les blémes, sans faux fuyants et sans aggres sivité, devant toutes les partes concernées. Un dialogue constructf indispensable & tout ‘changement en profondeur et qui a été una- rnimement apprécié de la population Francois Le Page Assemblée Générale Un temps fort dans la vie de notre Association ! Cétait un pari de nous retrouver & Morlaix, loin du Centre Bretagne oi se déroulent habituellement nos assemblées générales. Pari tenu ! Les Morbihannais venus en car ainsi que les adhérents des autres départements malgré la neige et le verglas sur la route, se retrouvaient dans une salle bien remplie a St Martin des Champs le dimanche 26 février. “Morlaix est donc la premigre ape d'un “Tro Breizh” que nous souhaitons établir par nos assemblées générales a venir. Cette rencon- tre privilégiée avec les adhérents locaux est pour eux un encouragement & continuer Jeurs actions en faveur de la qualité de Veau. ‘Nous remercions dailleurs tout spécialement Raymond Least, Ronan Le Rest et Guy Pen- nee qui, en liaison avec Lorient, ont assuré Ja bonne organisation de cette journée Le déroulement de la journée ordre du jour particuliérement serré a pu ‘tre tenu grace la rigueur des intervenants et a Taction soutenue du public. 1) Le rapport moral Youen Landrein, notre président présente tout dabord le ‘rapport moral de année 1988: "En 1987, lassemblée générale se tenait le 17 mai, & Mur de Bretagne et elle se déroulait en 1988 & Guémen6/Scorf, le 26 juin, cestdire ily a 8 mois jour pour jour. our 1989, nous avons soubaité tenis Yassem- blée générale en début diannée afin de mieux faire coincider les bilans et les orientations de association avec le calendrier civil Les 6 premiers mois de Vannée 88 ont dé fait Yobjet d'un rapport moral sur lequel je ne reviendrai done pas, sau, peut-stre en rappelant qu'il ont été marqués par des dif- ficultés financiéres Compte-tenu de cellesci, je rappelle que nous avons da d'une part, faire appel a la solidarite des adhérents, cesta-dire a vous tous et je vous remercie de laccuei favorable que vous avez réservé & cet appel autre part, orienter les activités des per- manents de association vers un plus grand nombre de prestations retribuées classe de rivitre, encadrement de chantier, animation nature, sand, ee. Ces deux actions conjuguées, quelques pet- tes restrictions, quelques autres. apports financiers, en particulier liés au travail de la commission juridique et les aides locales aux chantiers, ont permis de redresser la barre. Je pense que cette expérience doit nous faire prendre conscience : "qu'aujourd'hui, plus que jamais notre association, avec ses 5 per- manents, bient6t 6, ne peut plus vivre seu- lement d'idée et deau fraiche: il nous faut aussi avoir a lesprit le probleme financier, sans pour autant, bien stir, qu'il noccute la finalité de notre association :" LE COMBAT POUR LEAU PURE": Lors du bilan financier, nous verrons que la situation & ce jour est rétablie, mais nous devons tous réster vigilants et solidaires, I faut tout particuliérement remercier Evelyne Maho, Marylise Desbois, ainsi que Jean-Pierre Jicquel pour le suivi des finances. CHANTIERS : Les chantiers "apres ouragan' ‘ont amené un regain de la mobilisation. Les 25 et 26 juin, ce fut le cas dans le secteur ‘de Guémené, avec une bonne participation des habitants de la vallée et des lus. Sur-le Ster Goz, aprés la "“demi-réussite” de notre chantir des 2et 3 juillet, (une centaine de participants en tout), le maire de Banna lec avait été décu par la participation locale par rapport a la participation extérieure, (Morbihan, et.) aussi avaitil programmé un nouveau chantier en septembre : du coup, 400 personnes ont participé au chantier ! On wit par cet exemple Importance qu’a Ja soldarit régionale entre toutes les équi- pes de bénévoles de "Eau et Rivigres’. Bion dlautres chantiers ont eu liew et je ne peux que remercier tous ceux qui y ont par- ticipé. fespére que 1989 verra cette mobi sation se poursuivre : cest important pour Jes rivieres, mais aussi pour notre implanta- tion coneréte dans les vallées (CBS: Au mois doctobre demnier Jean-Claude Pierre présentait auprés du Comité Econo- mique et social de Bretagne le rapport EAU : ENJEU BCONOMIQUE MAJEUR. Le fait que Jean-Claude ait été choisi pour tre le rapporteur de ce dossier est I'un des aboutissements de toutes les actions d'nfor ration et de sensblisation menées par "Bau ct Rivigres” depuis bient6t 20 ans. Tous ceux ui ceuvrent en ce sens au sein de "Eau et Rivigres" sont donc & associer & ce fait important, ‘Malgré impact considérable de ce rapport, en particulier dans les médias, il est dom- rage de constater que le conseil régional nai pas pour Instant tout au moins, fourni impression de vouloir donner au dossier BAU" importance qu'il mérite. CDH. : Un autre point fort de ces driers mois est que, suite a la modification de la composition des conseils départementaux dt fhygizne, nous soyons représentés au sein de celui d'lle et Vilaine (1), ITTNDIR: Danses Cites Nord, J, Pleie membre Ace ssocation et as de note comansion jr ue a som a Conse ye, ate Pre a {inede TOS Nowsetrtenonespotrgue awe aco Ingeusement trace pr ©. Huet se parsuivie P. 4 eau ot rividres /N® 68 Le dernier point positif que je rapporte est lig au trés bon fonctionnement de la com: mission "DROIT ET POLLUTION’. Les résultats de cette commission sont trés encourageants et intéressants 4 plus d'un titre: evolution des comportements des pol: lueurs, des administrations, ‘Comme tout ne peut pas étre parfait, il me faut tout de méme présenter dans ce rapport moral les points quill serait souhaitable daméliore, Lors de IAG. du 26 juin 1988, avai insisté ‘sur Vimportance que nement des commissions Je viens de dire que la commission "JURI- DIQUE" est tes performante.. I faut méme pariis la freiner. Pour ce qui est des autres commissions, {auras souhaité quelles se développent bien us "ene pens pes spécalement&acomnis sion PECHE qui nia peut étre pas eu de gran- des raisons de se mobilise, encore que si Ton ne soubaite pas perdi cette dimension, ily a certainement quelque chose a faire. = Je pense surtout aux commissions PEDAGOGIE d'une part REVUE BT COMMUNICATION dautre part PEDAGOGIB:: parce que le CENTRE DE RIVIBRE DE BELLE ISLE EN TERRE va bient6t souvrir et quil est indispensable dlaffiner la pdagogic que fon y développera. Cette réflexion serait aussi nécessaire pour Jes autres prestations REVUE ET COMMUNICATION : parce que celle commission, qui fonctionne sur LORIENT, ne regroupe guére que 5 person- nes deja fort occupées par Association, Lobjectif de réaliser 6 REVUES PAR AN, ainsi que 1 ou 2 dossiers sur des themes spe cliques n'a pas pour le moment été atteint, i faudra donc trouver une solution avec le ‘concours dautres personnes pour écrire des articles ou participe a un dossier a thémes.. 2) Le rapport financier Evelyne Maho, notre trésoriére, présente ensuite les grandes lignes du budget 1988, + Compte-tenu des dificultés de trésoreie de début 88, nous avions souhaité stabiliser la ‘roissance duu Compte exploitation qui aug. mente ainsi seulement de 6 % de 1987 a 1988 (contre 11 % de 86 a 87 et 27 % de 85 86) pour un montant total en 1988 de 1.536.217,70 F. Le résultat d'exercice positif en 1988 per- met aussi de reprendre souffle aprés es défi- cits d'exploitations des années passées qui sont ainsi épongés. Le résutat permet done d'envisager les actions et les charges de 1989 avec plus de sérénité. II s'explique, a la fois par une mafrise des charges de association liges au développement de nos activités, par tune aide exceptionnelle de nos adhérents et par des recettes croissantes, notamment grice & nos prestations Les principales dépenses « frais iés au personnel rémunération, char. ges sociales, déplacement, formation) = 55,80 % du compte de charges. * frais de chantiers directs sans frais de per sonnel, de déplacement, de gestion...) = 6,63 % frais de publication revues - plaquetes... 6,63 % * frais de gestion (papeterie, PTT...) = 6.46% * frais juridiques = 0,92 % - Les principales recettes + prestations directes (animations en miliew scolaire, secrétariat Syndicat du Scorff, tu- des...) = 12,20 % du Compte de produits. « prestation “réalistion de chantiers de net- toyage des rivigres” = 26,73 % ‘vente de marchandises = 2,98 % * cotisations et dons = 11, 27 % * contrat parc d'Armorique = 12,55 % * conseils généraux, communes * = 3,68 55 ‘© Fonjep = 5,30 % (82.160 en 1988) * objecteurs de conscience = 455 % * poste finistére sud = 4,90 % (50.000 en 1988) * recettes juridiques = 1,97 % * communes = 32.244 F contre 29,763 F en 1987 * Conseils généraux Cates du Nord = 7000 F en 88 contre 5000 F en 87 Finistére = 7000 F en 88 contre 6000 F en 87 Ie et Vilaine = 5000 F en 88 idem en 87 Morbihan = 5000 F en 88 idem en 87 La salle s'interrogea sur labsence d'aide au Conseil Régional qui pour l'instant finance seulement des investissements, Evolution de notre auto-financement per rapport & 1987 * vente de marchandlses = — 13.600 F * cotisations et dons = + 40,000 F * prestations directes animations, classes de riviéres... + 67.200 F # recettes juridiques (moins frais j 14.121 F| = + 30.000 F * publicté = + 2.300 F Soit + 96.000 F de 87 a 88 ce qui est bien stir une bonne évolution. Il este encore un ‘effort certain & faire pour mieux vendre nos marchandises (plus de stands, des nouveaux produits.) pour poursuivre le développe: ‘ment de nos prestations avec 'équipe de salariés (animations de stages, classes de riviéres, et...) et pour s‘appuyer sur un nom- bre croissant d'adhérents. Ces actions con- Jjuguées sont le gage d'une bonne trésorerie ‘mais aussi d'un plus grand rayonnement de notre association, 3) Les diverses interventions - Jean-Claude Pierre insste sur la nécessité absolue de constituer un groupe dans les ‘Cétes duu Nord autour de Vincent Lefebvre et de Gilles Huet pour mener bien le pro- jet de centre initiation ala rivigre de Belle Isle en Terre (voir plus loin) - Un bilan de action d'Bau et Rivires au sein des Conseils d Hygiéne fut présenté par Jean Moalic pour le Morbihan, M. Métayer pour I'lle t Vilaine, et Gilles Huet pour les Cates du Nord. - Patrice Bouvet dle et Vilaine s/nterrogea sur les relations possibles entre Eau et Rivig- res et les professionnels (notamment les pro- ducteurs de pores) = Youen Landrein laissa la parole a Mme Le Branchu, conseillée régionale et présidente du Sivom de Morlaix - qui insiste sur la nécessitéc‘obtenir une meilleure considéra tion par le conseil régional du dossier eau aprés excellent travail mené par Jean- Claude Pierre au sein du Conseil Economi- ue et Social. Elle reprit également le sou- hait exprimé par la salle que le Conseil Régional ait enfin une ligne budgétaire con- sacrée a l'environnement alors que celui-ci st si indispensable au tourisme, aux activi {és économiques, la santé... Elle présenta également action du Sivom de Morlaix pour une meilleure collecte des eaux usées et une ‘moindre pollution de la aie de Morlaix dja si menacée | Bille souligne enfin les proble- mes de pollution liés aux porcheries P. 5/ au ot rividres / N° 68 des riviores, toujours aussi fragile... mais plus précieusés que jamais = M. le maire de St Martin des Champs indi- qua que des piscicultures de la région de Morlaix, en totale infraction avec la li, (per mis de construire non demandé, non respect des normes de ret} essayérent dintimider jusqu’aux élus pour arréter la procédure en ‘ours de mise en conformité. On se croirat, non en Bretagne mais bien au Far West! 4) Présentation de la commission Juridique Raymond Léost intéresse vivernent la salle par un exposé trés précis des nombreuses actions juridiques de 'année 1988. Nous n'y reviendrons pas en détail puisque cela fait Vobjet d'un article de Raymond Léost dans ce numéro mais nous soulignons le fait que la douzaine de personnes, bénévoles et sala 1iés de l'association a traité entre le 1/01/88 et le 26/02/89 86 dossiers! Cette action asso- ciative sur le plan juridique a été particuié- rement remarquée au niveau national et elle coitinue& faire évoluer le droit de Venviron- rnement rural Quelques chiffres * sur 29 demandes amiables d'indemnisation pour ds fautes légres, 8 ont abouti et les autres cas ont été portés devant les Tribu- natve d'Tnstance ('indemnisation se fait sur la base de 1 Fle m? de cours d'eau anéants et la moyenne atteint 2000 en 88). Toutefois Ja DDA et le Ministére de Environnement contestent aux Associations de Protection de la nature Ja possbilté de demander des remises en état dans la procédure amiable. #25 audiences auprés du Tribunal d'Tns- tance, 3 auprés des Tribunaux de Police, 10 auprés des Tribunaux Correctionnels, 5 en Cour d’Appel et 2 auprés du. Tribunal Administratif. * Dans le Finistére, 23 dossiers ont été trai- ‘és en 88 et 13 au 26/2/89 - Dans les Cates- ddu-Nord, 12 en 88 et 5 au 2610289 - En Moe- bihan, 14 en 88 et 3 an 26/02/89 - Bn Ile et Vilaine, 10 en 88 et 5 au 26/2/89 - action juridique d'"Eau et Rivieres" est done régio: nale via toutes le instances juridiques ! Les applaucissements nourtis de la salle ont conclu cette présentation tandis que Jean- ‘Claude Pierre soulignait ql éat important que les adhérents de I'Association soient & Ja hauteur de cette action juridique en se for- ‘mant, en participant aux enquétes publiques et quilfallatveiler ce que opinion publi- que comprenne bien la nécessté de ces actions juridiques. ste page 6 suite de la page 5 5) Le centre d'initiation & ta rivigre de Belle Isle en Terre Vincent Lefébvre, objecteur de conscience a "Bau et Rivieres” a animé les classes de riviére réalisé a Belle Isle en Terre en 87 et 88. Il présente I'évolution du projet "Belle Isle en Terre” 1981: 1" classes de rivitre & Rivieres", 1985 - 1986 : Le projet de Bell Isle en Terre se dessine. 1987 ; Vincent est recruté & Belle Isle. 1988 : 200 éléves sont accueills du 31/3 au 3046, 1989 : 300 éléves sont attendus entre le prin temps et Yautomne. Pourquoi Belle Isle? Belle Isle a eu la chance de se retrouver & la confluence du Guic et du Guer, ainsi que tout prés des foréts de Coat an Nor, Coat an Haie et de zones humides. Un miliew observations riches et diversifiges! Quel public? des écoles maternelles jusqu’aux sections BIS. les Ecoles. spécialisées infirmiéres, animation de stages BAFA, Jes formations incluant un théme "environ: nnement' etc Quels thémes ? le cycle de eau «a gestion piscicole i = Jes utilisations de Veau eat et santé eau et Economie - stages de cano@, etc... en été: chantiers de jeunes randonnées pied et animation canoé kayak, stages de péche Actuellement Le centre de Belle Isle est en travaux pour accueillir 2 classes de 30 personnes (salle accueil, un bureau, aquarium, bibliothéque nature, observations au microscope, héber- sgement sont prévus}. Toute personne intéressée par une animation ‘ou une formation a Belle Isle peut contacter Vincent Lefebvre, ‘Tout adhérent souhaitantintégrr I équipe de bbénévoles qui, avee Vincent et Gil mettront sur orbite le centre de Belle Isle en Terre peut téléphoner ou écrire au secrétariat 1, impasse Camille Pelletan 56100 LORIENT ‘Mme Le Branch, a Yoccasion de cette pré sentation suggére de former les nouveaux lus municipaux pour qu'il appréhendent mieux les problémes de 'eau et de Ienvi ronnement devant lesquels ils se sentent par fois bien démunis ! “Bau et agriculture, 6) Les actions 1988 en Bretagne * Cotes du Nord. Gilles Huet présenta Ivor lution de la réglementation applicable aux activités d'levage en Cétes du Nord, le pro- jet de port de plaisance de Lannion pour lequel le Commissaire Enquéteur a émis un avis défavorable ainsi que les actions juridi ques. menées contre les piscicultures en infraction. * Finistére. Youen Landrein rappela que sur 91 piscicultures du département, le 1/3 seu- Jement était autorisé mais aucune ne respec: tait our arrété ! Un autre 1/3 était en cours de régularisation et le dernier 13 navait aucune existence légale ! Il présenta égale- ‘ment le travail de réflexion engagé en pré- fecture entre les services de l'état, les asso- ations et les socio professionnels sur le thme de 'eau, travail dont les conclusions seront connues vers fin juin, ‘ Ille et Vilaine, Notre Association y est moins présente mais M. Le Métayer repré- sente "Eau et Rivigres” au sein du Conseil dt hygigne et sur le bassin du Gouesnou, des, nettoyages de rivigres ont liew grace & la "Gaule Antrainaise" + Morbihan, Il faut souligner en 88 la renais sance des grands chantiersrivigres bénévo- Jes : 300 personnes & Guémené fin juin, 200 personnes sur la Claire en juillet, 150 per- sonnes sur le SAL en Octobre ainsi que des quipes une grande partie de l'année sur le Scortf, le SAL, a St Jean Brévelay. ‘Une équipe de belges sensibles a environ- nement a été accueillie sur le Scorff en novembre, * Des réunions informations ont &té assu- rées par Jean-Claude Pierre auprés de nom- Dreux groupements de vulgarsation agricole. ‘Cees une prise de conscience du monde agri- cole tout a fait intéressante noter * Action au sein du Conseil d'Hygitne avec Jean Moalic et Marie Rose Le Goff. «Participation au colloque sur l'eau organisé en juin 88 par la Préfecture P. 6 /eau ot rivieres N° 68 Belle Ise, un centre pour sensibiliser les enfants. er aN « Actions juridiques menées contre les éle- vvages de visons notamment celui d'Inguiniel ui porte sur 11 hectares et 100,000 visons ! * Réunions d'informations sur les projets de ‘mines d'uranium dans la région de Bubry et le haut Scorff coordonnées par Pierre Le Padellec 7) Les auditeurs au Conseil administration Afin de préparer le renouvellement du Con- seil & la fin 1989, 5 edhérents deviennent “auteurs”, En étant présents aux prochain CA. de année, les auditeurs” apprennent si & mieux connaitre le fonctionnement mission devrait re, selon nous, la plus importante car elle aborde le probléme de lz pollution de l'eau avec le plus de recul, permettant ainsi de le traiter «SUR LE FOND », Le décret du 3 janvier 1989 a transposé en «droit francais » la limite de 50 mg! de nitrate : « depuis cette date, toute eau de teneur supérieur & 50 mg/l est regle- mentairement NON POTABLE, sans possibilité de dérogation », la DDASS. du Finistére, qui est deja réputée pour les travaux importants din: formation fait par son département « Environnement-Hygiéne du milieu » vient de faire paraitre une brochure, préfacée par le Préfet, présentant de fagon tres « pédago- sigue et réaliste » la « Qualité des eaux distribuées dans le Finistére en 1988 ». ‘A notre avis i serait important que les inter: locuteurs de ces quatre commissions aient constamment présent a esprit le graphique de la page 12 de cette brochure afin que les problemes soient vraiment abordés sur le fond... [page 12: présentée ci-contre) LLautre importante question que devra se poser cette commission concerne : « Liave- nir de la conchyliculture ! Y a-til une véritable volonté de la conserver ? » Youen Landrein Qualité des eaux distribuées dans le Finistére TEE onseunses senaasnsases ° __ ZONE LécumigRE (@ Carraces) ZONE POLYCULTURE- + ELEVAGE DEVELOPPE, Me ne ; (61 CAPTAGES) as aaa = INDICATEUR GLOBAL fz . ZONE AGRICULTURE ast =~ PEU ‘DEVELOPPEE (63 CAPTAGES) année “80 Bt ee 4 & 8 8 & ANNEE i998 Ce graphique, réalisé par M. Madec, ingénieur sanitaire, confirme que les valeurs moyennes en nitrate sont tes différentes selon environnement agricole des caplages. En zone légumiére, le taux de nitrate moyen est de 100 mgil. En zone de polyculture-élevage développé, il est de 57 mail. En zone dlagriculture pew développée, il atteint les 15 mall Les indicateurs I- Objectifs Mettre en évidence lévolution dans le temps de la teneur en NO3 des captages en fonc- tion de leur implantation soit en zone légu- mitre, soit en zone de polyculture-élevage développé, soit en zone peu développée. IL- Choix des échantillons de captages Les captages ont été choisi, indépendam- ‘ment de leur teneur en NO3, uniquement en fonction de la connaissance de leur envi- ronnement par les agents du Département « Environnement-Hygiene du Milieu » de la DASS. Seuls ont été retemus ceux qui rentrent mani- festement dans une des 3 catégories idessus. ‘Coux ob dautres sources de contamination (assanissement individuel..| que lagriculture ppouvaient & priori interférer ont été exclus, ainsi que ceux qui riont pas fait Fobjet d’au ‘moins une analyse chaque année depuis 1980. IIT - Traitement des échantillons 1 -Caleal de la moyenne en NOS des valeurs disponibles par captage et par année {but donner le méme « poids » & chaque captage) 2-- Calcul par année de la moyenne des rmoyennes précédemment obtenues. Observations : avant 1980, les données savé- rent trop irréguliéres (absence de mesures pour de nombreux captages de chaque Echantillon) pour que la moyenne des ‘moyennes puisse étre comparée d'une année sur autre, IV - Résultats et commentaires Test confirmé que les valeurs moyennes en NO3 sont trés différentes selon Tenvironne- ment agricole des captages NO3 moyen échantillon zone légumiére 100 mg/l NO3- moyen échantillon zone de polyculture-levage développé : 57 mg/l = NOS moyen échantillon zone diagriculture peu développée : 15 mgfl Les teneurs en NO3 des captages ont tres for- tement augmenté entre 1980 et 1983, et sur- tout entre 1980 et 1981, pour les catégo- ries : zone Iégumiére et polyculture-élevage développé. En 1988, i est apparu une augmentation sen- sible de Vindicateur « polyculture-élevage Aévelopps » 1 serait hasardewx de faire une projection pour les prochaines années : Févolution dépendra essentiellement de la consomma- tion d'engrais minéraux, de la quantité de dgjections animales, et de la pluviométrie efficace, avec un décalage probable de ordre de 5 ans entre 'année de référence pour ces paramétres et les teneurs mesurées aux points d'eau. P15 / eau et rivieres / N° 68, MORLAISIENS VOUS BTES CONCERNES Sur les propositions de notre délégation ‘du Nord Finistére et de la commission + Pollutions et Nuisances » le conseil administration de « Eau et Rivieres de Bretagne - APPSB » a entériné un pro- gramme dlactions de association sur 3 bassins le Dourduff, le Queffleuth, le bassin Penze Coatoulzach. A cette fin, un recensement des agres- sions les plus importantes affectant ces, bassins avait été réalisé des sources jusqu’a la baie de Morlaix. Ces actions ne concernent aucune per- sonne en tant que telle. Elles ne visent que des activités, qui portent objective ‘ment atteinte& la qualité de Veau, a la faune piscicole par asséchement de cours d'eau tel le Dourdutf ou le Coat- losquet, affluent du Queffleuth et & la santé publique. Dans tous les cas, ces agressions résultent dela violation mani- feste de la legislation. Liune des principales nuisances obser- ‘vée provient des piscicultures :rivigres asséchées, migration des salmonidés de Ja Penze gravement mise en péril par ‘une augmentation de la production des piscicultures, sens tenir compte des debits disponibles... Pour plus de détails, voir dans ce numéro Farticle « des pis- cicultures en infraction » Les bonnes volontés pour aider le groupe de cette région dans cete tache, ‘oh combien utile, sont donc les bienve- nues. Si vous soubaitez y consaerer un peu de votre temps, nous vous remer cions de contacter notre secrétariat & Lorient, Ille-et-Vilaine Nettoyage de riviéres Cette année, les habitus des nettoyages orga- nisés par la « Gaul Antrainaise » et « Bau et Riviéres de Bretagne » ont dai fixé des dates (16 septembre, 30 septembre et 14 octobre), afin de donner la possbiit aux amis de lea de réserver leur (s journée (s} pour venir tra- vailler dans la bonne humeur sur les berges du « Trongon », affluent du + Couesnon » Dici la, d'autres opérations seront peut-éire programmées avec dlautres associations de péche ou de défense de environnement en Ile-etVilaine Groupement du Couesnon Lannée 1989 sannonce meilleure dans le Nord Bst de Ille-et-Vilaine. Les associations de péche gestionnaire du bassin du Coues non ont décidé de travailler ensemble pour nettoyer les ruisseaux asphyxiés et pour lut- ter contre es pollutions du secteur concerné. A entencire les rapports présentés aux assem- blées générales d'AAPP en janvier-fvrier, les initiatives conjointes de la « Gaule Antrai- naise » (qui a proposé a ses voisines une entente inter associative) et de la délégation 35 di Eau et Rividres » finissent par porter leurs fruits, De son c6té, 18 Conseil Général annonce début février qu'il considérera désormais eau comme un élément important. La nécessité de micux appréhender la situation dans le département, préalable a la mise en. piace d’éventuels « contrats de riviéres » est indispensable. Le Couesnon qui sert & ali menter en eatt potable la ville de Rennes, serait le premier concern, car les diverses Etudes montrent que leau n'y est pas tou- jours potable. Aucdela des discours, et des frontitres (le Couesnon arrose aussi la Base-Normandie, ‘oi une section TOS sest récemment créée pour promouvoir une meilleure gestion pis cicole), il y a du travail a réaliser pour que Je Couesnon retrouve ses lettres de noblesse ; de leur c6té les députés du Sud- ‘Avranehin (Manche) et du Pays de Fougéres, (llle-tVilaine) font deja campagne pour développer le tourisme rural dans Varriére- pays duu Mont-Saint-Michel Comme Iéerivait E, Bouin dans cette revue, ily a quelques années, « le Couesnon vaut bien un détour » Pour un milieu rural vivant Depuis quelques mois, des militants associa- tifs, des syndicalistes paysans, des maires et conscllers municipaur.. se retrouvent régu ligrement dans le but de faire connaltre tou- tes sortes d'initiatives qui contribuent a la qualité de la vie en miliew rural (nettoyage de rivigres par exemple, mais aussi créches parentales, actions des communes pour ‘maintenir les commerces et services de pre- ctions pour un développe- ment agricole équilibré, initiatives socio- culturelles des associations locales ow cantonnales,. Les projets pour l'automne prochain consis- tent en la mise en place de fétesforums dans quelques régions de Ille-et-Vilaine (autour de Redon, de Chateaubourg et de Fougéres} Lavenir du milieu rural concerne tous ses habitants, mais aussi ceux et celles qui vien- nent s'y distraire, promenades péches, chas- se, etc... Or beaucoup dinitiatves piétinent ou disparaissent parce quelles sont mal con- rues, pas reconnues a leur juste valeur, et que le lien entre les différents acteurs pour Ta qualité dela vie en milieu rural se fait mal. Les tentatives de coordination au niveau de la Bretagne entre les représentants de diffé- rentes associations ne peuvent qurétre com plémentaires des démarches plus locales de rencontres et de travail autour d'une cause ‘commune, la défense de Tenvironnement au sens large (naturel et socio-culturel) Patrice Bouvet P.16/ eau ot rvieres N° 68 Une soirée sur le theme LEAU, LA SANTE, LA VIE a RENNES Je mardi 23 mai Les récentes élections lont prouveé: les Rennais sont de plus en plus sensibil sés aux problémes d'environnement. ‘Mais c'est plas précisément sur le theme de eau que J-C. Pierre interviendra le ‘mardi 23 mai & V'invitation des associa tions de la Maison de la Consommation et de l'Environnement. exposé, & partir duu montage audiovi suel “Leau, la santé et la vie" qui suscite le plus vif intérét partout of il est présenté permettra aux rennais sou ceux de leur santé et de celles de leurs enfants de prendre mieux conscience des problémes qui se posent en Bretagne, Salle J-Marie SERREAU 20h 30 Le Grand Huit 1, rue St-Hellier - Rennes Un rendez-vous que nos adhérents et amis Rennais ne manqueront pas et auquel ils convieront leurs proches.. De belles cartes en noir et blanc Notre ami Jean-Luc Pichon nous propose ces jolie illustration au trait. Elles peuvent vous ser- vir de cartes de correspondance et étre aussi un message damitié original ! es 4:10 francs, Format: 15 x 10 em. jvoir page 20: 8 vos commands) 1* avril : ce n’est pas un poisson... mais tune bonne adresse pour la péche | Le Réve du Pécheur, 107, rue de Belgique - 56100 Lorient, ouvte ses portes le I* avril pour votre plus grand plaisi Noire ami Jean-Pierre Jiquel, que beaucoup adhérents morbihannais connaissent, apportera 2 tous les pécheurs des services et une gamme dde matériel slectionnée avec soin,parfaitement adaptée aux techniques locales. Ses points forts le service aprés-vente de qualité pour faire

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