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A SOBERANIA COMO ALUCINAO DO FUNDAMENTO a t initialement publi
dans MODOS DA EVIDNCIA, Imprensa Nacional-Casa Da Moeda, Lisbonne, 1998, pp. 409-414 (N.
d. t.)
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Il est certain que ni la dfinition de Dieu ni celle de la souverainet ne se rclament de
linfini : dans les deux cas, seule une limite suprieure est marque. Nanmoins, les contenus respectifs
de ces deux concepts renvoient directement linfini, cf. Monologion, chap. VIII, et Rpublique, livre I,
chap. 10.
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En franais dans le texte (N. d. t.).
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Dans ce passage, Gil fait jouer lopposition entre reprsenter (representvel/irrepresentvel) et
prsenter (apresentao/inapresentvel), qui rejoint la distinction entre comprendre et penser. Dieu est
incomprhensible (irreprsentable), mais il nest pas impensable (inapresentvel). La difficult vient du
terme inapresentvel, que je traduis littralement par imprsentable afin de marquer la distance,
problmatique, qui rattache lvidence de lide de Dieu, fonctionnant travers loprateur dinfini
(rien de plus grand) nos modes finis de prsentation (o il faut sans doute entendre lallusion au sens
kantien de la dmonstration, cest--dire dune prsentation du concept dans lintuition ; cf. par ex.
Critique de la Facult de Juger, 57, remarque 1). Un passage de La Conviction claire celui-ci :
Annonant Descartes (intelligere contraste avec comprehendere) ou Kant (penser nest pas
connatre), Anselme rpond en sparant pense et comprhension. Dclarer que Dieu est plus grand quon
ne peut penser indique son incomprhensibilit, non son inconcevabilit. Dieu nest pas comprhensible,
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son ineffabilit est cependant pensable, nous comprenons rationnellement lincomprhensible. (F. Gil,
La Conviction, Flammarion, 2000, p. 192 ; je souligne (N. d. t.).
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Traduction P. Klossowski (N. d. t.).
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Fernando Gil