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9a. 9. THEORTE LINEATRE DU VOTLEMENT DES PLAQUES. 9.1, Introduction. Le voflesent est un phénomine d'instabilité relatif aux plagues sminess sollfeteées dane leur plan, On peut done consicérer que le voile: Iment est aux plaques, éléments de structure dont dew dinensions sont grandes vis-a-vis de 1a troisitne, ce que le flanbenent est aux colonnes dont une seule dimension eat nettenent supérieure aux dean autres Constdérons, a titre d’exemple, une plague rectengulatre de dinen- sions 4 xb, et d'épatssour © constante, appuyée Libremeat sur son pourtour o telle mantare qu'on puisse assimiler cea apputs a des articulations, et Adwectons que cette plaque est paxfaitement plane. Soumettons-1a 4 com pression untforne selon les deux bords opposts de largeus b (£ig. 9.2.8.) Gee Ger (a) to te Figure 9.1. - Voilement d'une plaque. Pour tne fatble valour de 1e contrainte de compression @,, cout déplacement Imposé wv do 1a plaque hors de son plan diaparait lorsque 1a cause fengendrant ce déplacewont est supprinée et a plaque reprend son état initial d"équilibre avec une configuration parfaitenent plane, Pour un certain niveau de contrainte ¢, = 0,., dite contreinte critique de vollenent élascique, le plaque peut rester dana sa position déformée aprte suppression de 1a cause ayant suscité ledit déplacer loquée et on constate done que ce nivens de contrainte, la plaque ext dane un état d”équilibre indifferent (€4g. 9.1.b.). Tant 1a position plane non votlée que 12 position eloquée ou voilée constituent deux étate arequilibre: ant ; 1a plaque reste 29.2. = ‘Tout donne done & penser que, comme pour le flasbenant das colon res, une plague plane comprinée reste parfaitement plane jusqu’é une char ee, dite charge critique de voilenent, pour laquelle elle pout prendre su Dicement une configuration a'équilibre déformée; on aurait ainsi un phéno imine de voileaent par bifurcation de 1*équilibre ‘au flanbenent, Ie voilenent élastique dune plaque plane nest do ruine de cette plaque. Une colonne atteignant aa charge critique do CCependant, contratrenent symone Flanbenent prend une déformation transversale sub{te et le raecoureissomont de 1a colonne se prodult & charge aécrofssante ; une plaque qui atteint sa ‘charge critique de vollenent prené une ééforaée de voilonent, qui a pour effet d’avoir fait flanber les fibres comprinées tout en ayant allongé les fibres perpendiculaires aur précédentes (fig. 9.1.c.). és lors, les fi- bres tranaversales tendues jouent diz ce moment le role d'une fondatton Alastique pour les fibres conprinéer, rSle qui ne peut étre assuré que st a plaque a préalablenent voilé ; elles sont Le afége ds contrainces sox bransires qui se développeront avec une intensicé d’autaat plus grande que 1a configuration des appuis leur assure; done que les bords non chargés de 1a plaque sofent av soins simplonent ‘appuyés un appui simple avec empéchenent de déplacenost dans le plan de Ja plaque ou un encestrenent sont des configurations encare plus propices & L’apparition des contraintes nenbranatres tun me{lleur ancrage. Tl faut Les contrsintes de worane tendent done & stab{liser 1a pleque tune charge supérieure 4 la charge critique de voilenent avant d’acteindre 1a ruine proprenent dite, Le comportenent dune plaque idéalemcet plano & Lrétat non conteaint se compose done, dans un diagramme charge-déplaconont transversal, dune droite cotneidant avec L'axe des ordonnées Jusqu’a 1a charge critique N,, pule, au-delA, dune courbe crotseante & concavité vers le haut, ae raccordant tangentiellenent 4 1’horizontal 4’ordonnée N= N,. Ce comportement est achénacieé A la figure 9.2. on regard de celut d'une colonne comprinée axtalonont. 293. - 4 Ned 6} partsitement plone (2) détermée initiole [ls eee eat — a. Colonne compringe b. Plaque Sxlalenent Figure 9.2. - courbes charge-dépLacement M1 est évident que le comportement d'une plaque su-deld de 1s charge critique, dit comportement postericique, ne peut sere représenté par la théorie Linteire du voLlement élastique, qui ne Tend compte que du vol enent pax bifurcation d’quilsbre d’une plaque plane, Par ailleurs, les imperfections géoaétriques initiales inévitables (défaut de planéité) d’une plaque de fabrication industrielle vont perturber le comporteaent ci-dessus fon engendrant un cloquage de 1a plaque dés le début du chargeaent ; on ob- serve cependant que de telles faperfections, 21 elles modifient allure du conportenent au début de 1a mise en charge, votent leur incidence anons ser au fur et A sesure que 1’on péndtze plus avant dens Le donaine postcri- eique, Le comportenent dune plaque imparfatte est ainsi asyuptocique 8 celui d'une plaque in{tialenent parfaitenent plane Comme aucun matériau ne posstde une élasticité infinie, {1 existe done une charge a partir a structure plus flexible et accrott le gradient de 1a défornéa transver: Taquelle e aatérieu Plascifie, ce qui rend ale 5 en fonction de 1a charge. La courbe de comportement posteritique init done par s'incurver pour franchir une valeur maximun de 1a charge qui est 1a charge de ruine, aprés quot le déplacenent 6 s'accroit sous charge Ascrotseante. (fig. 9.3.) (1 partaltement plane 12}, détormée initiate Figure 9.3. - Effet de La plasticits es imperfections structurales, et notamment les contraintes réet. ‘uollee dont 1a plague est affectée on raison des divers processus d'éla oration, perturbent également le comportenent putsqu’elles vont permectse vune plastificacion préaaturée de certaines zones ce qui vient d’étre dit & propos de 1s plaque sounise & compres fon uniforme, n'est nullenent Limité 4 ce seul cas de solicitation. Un comporcenene 1: ‘occ rhecnte, etsatt 1ée ou soumise A une quelconque cosbinsizon de ces solicitations élésen aires. Pour centr compte i comportenent réel fusqu'd la ruine d/une pla que Industetelle, {1 faudrait user d'une ehéorie élaste-plastique avec grande déplacenents. Cola n'est concevable que par vote de calcul mnéri ‘que mais le traitenent complet dun tel probliwe dans les conditions se tuelles reste txts coiteux, Comme de nonbreuses aétholes de calcul évo uées continuent a fatre référence, par comodité, & Le notion de contrate te critique, on exaninera ‘quo puis on étudiera Le cosportenent post-critique pour enfin appliguey lee résultats obtemus 2 des cas concrete, ord 1a théorie Linéaixe dy voilenene élasti- = 9.5. + 9.2. Plaques non relates La théorle Linéatre du votlement ast susceptible de fourntr 1a charge Clastique de votlenent par bifurcation de 1’équilibre, & 1'excluston de koute information sur le comportenent post-critique et a fortiorl de la ruins, pour une plaque idéale, c'est-A-dire répondant aux hypothe: = le matériau est indéfininent élastique Linéatre ; = la plaque est inttialenent parfattenent plane ; wat rigoureusewont dane son sul + la plaque est sollicteée per des forces apis: plan moyen, Dans Ia partie &u cours de statique consscrée six plagues, on a wt que L'équation régissant I'équilibre d'une plaque Lsotrepe déforase Arépaisseur constante est 1a suivante te. tes tty. aon a9 Feat Oe g ant ay? * ay ot v(a.3) ddatgne To déplacenent transverse] on tout point (x,y) de Le plaque, q(x,y) 1'intensieé de 1a charge agiszant en cout point (x.y) ceansversales int au plan de 1a plaque, et D 1a raideur flextonnelle vunitsire, donnée par p= eesaaa - 2) er 40 9.2.1. Contrainte critique de vollenent élastique - Cas de Le compre: suntforme: Considérons encore 1a plague rectengulatre d’épaisseur constante de la figure 9.1. Dans ce eas, {1 est factle de volr, on considérant Lréquilibre d'un élésent de longueur ax dana son état diforad (Fig. 9.4.), que: a 2 so Bo RE on oy GE BE on am vou, on néghigeant Les inftninents petice du second orice 2, ~ ox 2 SoM age pee | Bu + 2. aw Be Bx (ax) We + ON gy, 2x Figure 9.4 Lréquation aux dérivé die lore + pareielles (9.1.) gouvernant Le ty, dtu tty ee a 4 2 aye i D gt 8.3.) a? an? age” ay a es conditions 4" apput 2 vPro ner oerxns o.4.) esy-oery-d (o.4.6) Anettent & adopter pour Ia déformte (x,y) a fonction wen) 2B ag, etn MB win DB es) ei aut poract de les sattstatce tpso facto aur Lee quatee bends fn introdutsant (9,5.) dane (9.2.), on abttent ny = oo?) [aPoja + aapoi? 0.6.) la valeur de Le charge eritique cherchée Mg, est 18 valour ininale de (9.6.). Gelle-et exige d’abord que n= 1, ce qui correspond done & un voilesent en une deat-onde dans le sens perpendiculaire ¢ le direction de a compression. En ééetgnant par ana 9.7.) 1s rapport des dimensions do la plaque, tant mosuré dane ta direction 1 courescion, on s one la contrainte eritique Oy ee = POM) (aja + 0/0)? 6.89 la nonce u désigne Le noabre de denl-onden gud apparatesant dane Le direc: fon x de soliteteation; 11 incervient dana une expression qut eet dengnte tous Le non de contflotone de vokloment ky : ke = (aja + a/m)? oa) Quant 4 Lexpression 170/07e, qui a la dimension d'une eotrainte, elle ext appelée contrainte de référence d’Euler Og et est donnée sous forme expli- cite par: wane a - vy) ery? 9.20.) Pour te eas particulier de acter, le module a’élasticité E est de Lordre de 2,1 10° MPa ot Le coefficient de Poisson est voisin de 0,3 ; on a donc approxiaativenent = 1,9.10° (¢/)? (en Pay ea) corte contrainte dépend de 1s ainceur b/t de 1a plaque mets nullenant de 12 ‘eritique de voilenent d'une bande de plaque de largeur unitatre et de Lon. [gucur b, done découpée perpendiculairenent & 1a director de sollicttation. Jion du cosffictent de voflement, on cons Si Lon reprend 1’ expres cate que quel que soit le noabre m de demi-ondes dans le sens x, k, prend lune valeur minimum constante. En efor a, FE = 07 (aja + afm) Gye - aja) - 0 2.) (ce qui enteatne nea 0.13.) aro x, 4 9.14.) 1a courbe c'k) correspondant as votlenent on m dent-ondes se dédatt do 1a courbe fondamentale m1 par une affinité horizontale, en multipliant toutes les abseleses @ ot m, sans changer les ordonnées. L'ensenble de ces courbes est repréeenté A la figure 9.5. ; il n'y a Leu de retentr que Lenveloppe inférteure de cos courbes, représentée en trait plein, les zones tracées en pointillés correspendant & des charges sritiques plus él vvées ot nayant dis lors aucune importance pratique: Cee erage eects Figure 9.5. - Cosffictont de voilenent k, pour une plaque comprinée. De ce qui précéde, on constate done que si le longueur a ée 1a Plaque ost exactenene un multiple de aa largeur b, le veflesent se fait en Geni-ondes carrées. Pour des rapports @ supérieure a 1 mais non enciers, Je voilement on ondes carrées ext tmpossible et la charge exitique devient ont supérieure (k, > 4) ; 1a différence n'est toutefois pas grande jutant meine significative que le rapport @ auguente. Par wnt de la charge critique peut devenir et elle ent a contre pour @ < 1, le relave appréciable ; bien que ce domaine d'utilisation soit moins courant, {1 est Intéressant @'examiner A quot correspond physiquenent Le comporteaent de fe on peut négli- plaques erés courtes. Dane ce cas, on « évidennent = = ger @ devant 1/a ; {1 reste done Ogee 7 Mose = cPectaa PH =») eas. ce résultat ne représente rien d’autre que 1a cherge eritique de flanbenent rune série de colonnes joincives éécoupées dane le sens de 1a compression, Joutssant d'une raidour majorée per L’effer plague (facteur (1 - ¥?)) et ne Dénéeictant pratiquenent d’aucun support de 1a part des bords non charges Pour des raisons de comodité, on 4 souvent receure & un diagranne sinplifié du costficient de votlenent, tel celut représenté 4 la figure 9.6. L'approxination faite situe l'utilisateur du cbté ce 1a sécuricé = 9.9. Pigure 9.6. - Coséfietent de votlenent k, - Diagrame staplisis 9.2.2, Influence dee conditions de bord : cas de compression uniforne fon 4 46ja fe plus haut que plus une plague est waintenue sur son pourtour, plus sa résistance au votlenent eat accrue. Alnsi, 1a plaque de de voiloment plus Glevée que celle d'une plague & appuis simples, cout come Ia colonne biencastrée avait une charge eritique de vofleaent plus Alevée qu'une colonne biarticulée Las plaques sont rarezent parfaitenent articulées ou parfaitenent encastrées ; elles cont Ie plus souvent encastrées Glastiquonent, étant donné qu'elles constituent le plus souvent certaines parois de profils en double té, en caisson,,., Parfois, ces parote posstdent un bord libre. La figure 9.7, donne a titre aexemple, les veleurs du coefficient de votle- rnent fy pour une plaque rectangulaire en compression uniforme sur deus bords opposés ef ce, pour diverses conbinatzons des conditions ge bord. On constate que pour @ > 2, La condition d'appul des borde chargés ne Joue plus qu'un réle minor tandis que celles relatives aux bords non chargés restent prépondérentes, Le coefficient ke gq Passe de 4 A 5,62 pour un bord encastré et 4 6,97 pour deux bords enesserés. Le fait de rendre Libre tun bord non chargé engendre un abaiasement appréctable ce ky. Pour @ < 2, couter les conditions d’apput deviennent déterminantes: 29.0 Bn principe, par mesure de staplificatton et par sécurité, on niéglige tres souvent L'encastreaent partiel de certains bords et on adnot Larticulation, St on ne déaire par recourie a ces simp ification: séeuri- telzes, on peut se reporter A (SRRC] pour les sections en double té, lez sections en caisson, les fers U et L, Conditions” appui. Bords_chargés_ encase [2-0 fi appé appuyés i tre 6 = ol i eed ea om loot i 2 0 = 4 2 es Da Figure 9.7. - Valeurs do k, pour diverses conditions 4! apput. <9. De plus en plus de colonnes métalliques sont réslisées & L’elde de ‘wubes creue rectangulaixes de dinenafons (h, % hy) dont les quatre parois chacune de ces parois ost comprinée et tend 4 voiler (on néglige donc le danger de flembenont Avengenble du tube) aais {1 existe une interaction entre les parol enter compte de celle-ef, on peut calculer le coefficteat de votlonont k, A le promtéce) & 1 Pour do 1a plus grande face de dimension hy gut votles do 1a relation staple suivante : fe 7 = 1S/70(0.4 + yf) 0.16.) 108 hg/hy est inférteur ou cout au plus épal & Lunt 9.2.3. Influence du node de solltettatton, 11 eat evident que La charge critique de vollerent dépend dx mode 0 sollicitation de Ia plaque : compression, flexton, cisaillesent ou con Dbinafzon de sollictestions supplénentaires. On a vi que dane le cas do le compression pure, 1a contrainte critique de votleaent était donnée par un multiple ky d'une contrainte de référence dite d’Buler, Per souct d’untforaité, on prockde d'une manitre similaire pour toutes lee solicitations élémentatres ; en d'autres cermes, on exprine coujours une queleonque contrainte critique en fonction de 1a méne con exainte de référence d'Huler per L/tnteraédlaire d'un coefficient do votlenent ie Oce ~ Fg ea) Soule 1a valeur de ke tiendra compte u type de sollfeita:ion ; elle conett- cuera donc une mesure de la contrainte critique é’une plaque de dimensions données ot faite d'un matériau donnd, 9.2.3.1, Cleaillenent pur Considsrons 1a plaque rectangulaire de dimensions a x b et sur constante t, sounise un flux de cisatlleaent constant sur s arépat périphérie, Dans ce cas, 1a plaque est sollicités en cleaillesent pur et des contraintes de traction et de compression, égales on valour absolue & 1a contrainte de cfsetllenent, agissent 4 4 45" par rapport aux directions des cdtés, La tendance au votlenent engendrée par 1a compression est re- cardée par 1 craction, 9p = a + Plaque en eisaillement pur Figure 9 Le cooffictent de votlenent k, en cieafllenent pur a été évalué pour trois types de condittons A. Quatre cotée sluplenent eppuyés ko e454 — @sy (9.18.2,8) = 5.044? — @>y b. Quatre bords encastrés = kyo 56 48980? sy (9.19.4, = 5,984 3,50 21 fe. Deux bords appuyés et deux bords encastrés cL. longs cotés encastrés = 8,98/0? + 5,61 -1,99@ (@s ip (9.20.8,) = 8,98 + 5,610? - 1,99/0° (@ > 1) c.2, petits edtés encastrés = 5.34/08 + 2,31/0 - 3,44 + 8,39.@ (as) 9.2.4.0) = 5,36 + 2,31/0 - 3.44/02 + 8,39/07 (@ 2 1) Lrensenble des courbes de k, pour les cas 2 et b ci-deasus est’ donnée a 1a Figure 9.9. pour les trois types de conditions appl on verra plus loin que la xéstetance ultine de plaques cissillées ‘est oppréciablenent plus grande que 1a charge eritique votlement par of- eatllenent pur. % so (1 6 bards ppuyés 7 | | (214 bards encosris x —} » ~ 2 w es ul a o 1 i : a aad Figure 9.9, - Valours de ky pour diverses conditions d’apput. 9.2.3.2, Distribution Linéaivenent variable de contraintss normeles Lorsque des charges de compression et de flexfon agissent sur un Gténent do structure, les plaques constitutives de cet élésent peuvent étze zountses dans leur plan & des contraintes normales dont 1"intensité varie le long des cBtés chargés depuis une contrainte maximur de compression 0; Jusqu’a une contrainte minimum ¢, (ge traction ou de comression). Dans ce le coefficient de votlenent dépendra non seulenent des conditions Avapput make asst da rapport des contrsintes extréacs 9.1. - P= oo, 9.2.) Bn Flexion pure, ona P= -1 tandie que P= 1 carsctérise 12 com pression uniforne; 1a figure 9.10. sontre les dlagrames do ky en fonction de @ pour le eas de bords non chergée sinplement sppuyée et encastrés ; on enarque que Mencastrement 4 pour effet de relever 1a contrainte exitique de 1a plaque appuyée de pras de 70 9. Figure 9.10, - Valeurs de kp pour diverses conditions d’apput (Elexton pure : ¥ = -1) De tolles figures pewent étre eonstrutt: contraintes normales aur deux bords opposés, interaddictre entro Le com: pression unfforme et 1a flexion pure, I] est surtout iaportent de connat- tre 1a valeur de Kp gin POUF diverses valeurs du rapport de contraintes ¥; A cet effet, on peut dre (fig. 9.11.) pour wn diagrane queleonque de xr Le dhagrame de kp gc, e8 fonction de ¥ 9.15. oh \ a \ (1) bords encastrés 4 (2) bords sppuyes 30. 2» kN 0 097 . »’ Figure 9.11. - Valeurs de ky gin e” fonction de ¥. Comme on 1 6J8 Fait pour le cas de 1a compression uniforms, on inst pour la flexton pure : = bords appuyss 5 2/3 + ey ~ 15,87 + 1,87/0 + 8,6 0 (9.23.a,0) 0 > 2/0 ke + bords non chargés encastrés + © 50.75 : kp = 21.3 4 2/0 +42 a (9.26.4,b) © > 0.075 : kp = 40 9.2.3.3, Solicitations compostes - Formiles 'interacticn Loreque des contrainte normales de type 0, coexistent avec des contraintes 1, on n'a plus affaire & un état de contrainte howogéne; un tel fuode de gollicitation est dit composé et toute vérification porte sur une ‘contrainte de conparaison dite critique = 9.16. = Pour de tele cas, on eecourt & des formiles d'intersction, aine! sppelées parce quielles permettent de fournir 1a combinaison des contrain: kez 0, et T qui peut anener Le votlenent ; les valeurs eritiques 0, ¢, Top sinek déterminées sont inférteures auc valeurs de contraintes criti- gues 0", ., ou T',, qu, agiasant individuellenent, engendreratent Le vol- tewenc. Une formule d'interaction trts utiliste ext celle connie sous le nom de formule de Dunkerley Pa 1 09.25.) 08 0, 4 désigne 14 contraince maxinale de compression et est éfint par (9.221), La contrainte de comparaizon crieique s'éerit Ooo [Deed 0.26.) en accord avec le eritdre de Hencky-von Mises. Avec L*hypothice 4”un ehargenent radial, selon laquelle on a 1a propertionnalité entre Tes con eraintes effectives individuelles et leurs valeurs eritiques rospectives en sollicitatton composée, on pout éerire Dey Declan” Tex/™ 9.27.) compte tens de (9.25.) et (9.27.), (9.26.) proud 1a forme Waster C2 gtdcr + ght 9.28.) o0 0, ext In contrainte de comparatson effective 3 1 [ve 3 9.23.) 1a forme a’interaction donnée en (9,25.) se sinplifie dans quel- = 9.7 + plaque appuyée sur sos quatre bords, comprinée et clsailiée (Fig.9.12.) Figure 9.12. - Plaque comprinés ot cisail:se. Set GaP aa Cette équation ext valable quel que soft le mode d'apput de 1a plaque sur 08 quatre bords et pour autant que a = @/b soit supérieur & 0,5: plaque appuyée sur ses quatre bods, fléchie et etsall”« (fig. 9.13.) & x & po & | | 14 ao Figure 9.13. - Plaque fléehte et ctsatliée Em? GH? 1 Le formule d'interaction (9.31,) donnée ci-aprés peut sere utilisée avec lune bonne approxination pour d'autres conditions d’appul sur les bords 11 taporte de garder & Lesprit que les formiles d'intersction données plus haut nfont qu’un caractére 4spproxination. En effet, elles re dépendent pas du coefficient d’aspect @ alors que lee courbes réelles ontrent une 1égire influence de ce dernier (Eig. 9.14.) fon peut, alternativencnt & (9.25.), utiliser Ie forme suivante de formule 4" interaction = 9.18 = Fest + Ghasny? » ay? 1 6.30.) composentes de compression pure et de ob 0, et 0 sont eimplenent 1+ flexion pure respectivenent, do la distribution réelle dis contraintes nor- sales. On peut constater quo (9.30.) fourntt les mines résultats que (8.25.) dans les deux car particullers traités ci-dessus. Plgure 9.16, - Diagranses a" interaction, 9.2.4, Influence de 1a plasticits. M1 est clair que 1a contrainte exitique est un concept stricte Slastique. A dos fins de dinenstonnement, L'effet do le plasttetté sur Ie votlenent doit étre pris en compte ; on devrait done constdérer que 1a con- erainte critique n'a de signification que af elle nvexcéce pas 1a Limite de Proportionnalité O, du matériau ; loraque tel nest pas le eas, il y 6 lieu de substituer @ la! contrainte critique idéale, caleulée selon les £4 cette que celle-ci n’excéde janmais Ia Limite d’élasticité du aatértau, Des formiles données précédemment, une contrainte critique réduite 0} essats de votlenont sur plaques pacudo-patfaites ent montré que 1'en peut 29.8. = ea) cae faceeut réaucceus 9 your L'acler eft senstbloaent donoé per Le racine areda du rapport entee Le aedule d'sasticice tangent By, aasoclé 4 1séeet, ds contentate corterpondent 4 OFS, at le module &'elastictee a Lorigine Beit: 1- Re (9.328) cee artifice a complexe; bien que destiné & ne tenir compte que de 1a won-Lingarité de le Lolo - €, 112 606 uetlice pour représenter aussi L'influence dee contraintes résiduelles, des imperfections géouétriques et des reatveintes 4 bord 1 cependant qu'une ‘tmplification sdcurieatre dun problés (on pout donner une expression suffisanment préctse du nodule tangent & L'aide de Ia relation : o-oo eB GE (9.32) t 7 % 8 1a Limite do proportionnalité 6, est pri 1a Linive d*élasctcité f,, tandts que o Das Lore, on introdutsane (9,328) et (9.32) dans (9.31.) Gale, en Belgique, 8 0.8 de 1 1a contrainte eritique réduite fet en résolvant par rapport & la valeur recherchée, on mntre atséaent que ort _ 20-4 Jos 58? yg ao a ee td avec, respectivenent = Bx foe, $1.25 38) 11 est évident que Le torme J,, ef-dessus do{t sexe interprécé au sens Large ; {1 peut, avec les notations des paragraphes précédente sagir 4 8, ex + Ot ex OF Toy {3 5°11 sragtt de sollteteations homogénes ou de Og en eh cat de sollteltations combinées. Tout dinenstonnenent, qui serait basé sur 1a thiorie Lintaie du votlenent, extgeratt done que 1a sollicitation ¢,, 6, 1, 7 ou 0, sous charges pondérées reste inférieure 4 aa valeur critique réduite associse gredn gftd sted 9. ted rarer’ Salyer? Ter Cover respectiveneat, = 9.20 9.3, Flags fons daa ait que pour retarder le vollenent d’une plague et dbs lors pour accrotere yreante, on peut minty la plaque as reidisseure, Ceun-ei jouent le role d’appuia interméaiaires de 1a ine manfare que des supports txaneversaux pouvatent relever la cherge critique de flanbenent d'une barre comprinée ou 1a charge critique de déversenent da favére souvent une solution plus économique rune poutre fléchte. Four une plaque de dimensfons s et b donnée size on place de raidie que celle consistant & auguenter 1'épaisseur de 1a tle. 9.3.1, carsctértetiques des ratdizseurs les raidissours dont on munit une e6le pour accrottre 1a capacteé portante peuvent Stre 4 section ouverte (plat, corntére, cé, plat 4 bulbe) ou a section fernée (auget en forme de U ou de traptze, cornlére dtsposée en vé,...). La figure 9.15. montre les types de section les plus fréquew- ment renconcré JIJ | Y U Figure 9.15. - Types de raldiasours Bien que des ratdis: Jetion ouverte assurent un certain encsstresent Glascique aux bords des sous-panneaux de tole qu'ils déLinitenc, om adset génévalewent que lesdits sous-panneaux sont simplenent appuyés sur leur pourtour; le caleul se conduit avec des dimensions de seus-panenaix égsles aux distances entre exes des Latsons, avec Le tol eutife: » des raldlescurs conse Le dogré dvencestrewent assuré par les raidisseurs & section fer~ ate ais reste néannoins difficile 4 évaluer, Pour la vérification d'un sous ppanneau compris entre raidissours, on peut en pratique procéder comme suit fon caleule ce sous-panneau conme s{mplenent sppuyé le long des bords dis- cance de b, pule come parfaitenent encastré le long de bords fictifs dis- eante deb, > by, qui cofncideratent avec lez axes des raidissours (Fig. 9.16.) et on se fonde aur le résultat le plus défavorable assurégent plus élevé que celui des raidisseurs & section ouverte, = 9.21 Figure 9.16, - Entredistances pour raidieseurs fornés. fn pout ausei assurer 1a stabilicé d/une due, non pas en munissant La cole plane d'un réseau de reidiescure longitudinaue et transversaux, rnais en conférant & 1’ane une configuration telle que sa raideur est ac: ‘crue, Dans ce dernfer cas, i1 n'y # done pas do ratéisseurs propronent 44it; on donne simplenent 4 1’Ane une formo, obtenue par cintrage ot embow: Jee, d'ondulations ou d’ondes erepézotdales alternées ae ae COUPE At } DOE Figure 9.17, - Amex ondulées ou on ondes onega. a caractérinés par les parandtres non-dimeneionnels suivants : «la rafdeur flerlomelle relative + ‘cant traneversaux que longitedinaux, peuvent étre 7 > Br/e 09.358) ‘oa, compte cen de (9,2) et avec Y= 0.3: y= 10.92 1/00? (9.356) = 1a raldeur corsionnelle relative o-oo (9.368) ou, compte tens que C, = K, et de G = E/2(14¥) = 0 = 5,23 Kor? (9.366) + 9.22. - - la ratdeur oxtensiomelle relative : Sa ape 9.37.) Dans les relations ci-dessus, rappelons que » désigne la hauteur Libre de Liao entre senelles et € 1'épaisseur d'éne, La raldeur torstoanelle est égligeable si le raidisrour est une section ouverte: par conséquent K, esignera, selon 1a eheorie aes tubes & parois ainces, 1a quantite 5-4 f wre on oo O déstgne 1'aire comprise & 1'tntéeieur de In Ligne soyeme des parois constituant 1a rection feraée et f do/s, est 1'intégrale, évendve se concour de Is section fernée, de L'inverse de L'épatsceur €, dee parole éu raidiseew Lrinortie 1, est Le soaent d'inertie, calculé par rapport & Laxe peralléie au plan moyen de 1s eble, de a section comosse éu raidisseur proprenent it & section ouverte et d'une largeur de tbls d"me collaboren- te, prise forfaitatronont égale & 30 fois I'épaissour de thle ou & L’entr ‘istance des raidissours selon 1a valeur La plus petite (fig. 9.18.) 30t 30t 30t i 3 Po ott Figure 9.18, - Largeur de rble collaborance Pour une section feraée, chaque Ane du reidissour, solldarieée A 1a tle Arime, doit stro mnie de sa largour de tble collaborante, sous réserve des Limitations indiquées & la figure. En aucun cas, la Lergeur effective ne peut excéder Ia distance entre Lignes de jonction sonsécutives cols raldisseur pour les raidisseurs & section ouverte ou Ia distance entre ax de vaidisseurs consécutifs & section fermé 9.3.2, Mode de ratdiseage: Lraugnentation de 1s charge critique réoultant du ratdiasage d’use tole dépend cssenticllenent de 1a position du raidisseur et de aa raideur (on congoit aiséuent qu’un raidisseur de trés felble rigidité sera entrainé 29.23, = per Ja tole et n’ascurera pour colle-ei qu’un appat élastique, candis qu'un Fsidisseur possédant une raidour minimun (que nous é{zeuterons plus loin) constituera un epput fixe et obligera 1a tle A votler dans wn sous-pannesu sans entrainer edit raidisseur. On sera donc amené & distinguer Ie rol disseur souple du raldiscour rigide, dont les comportenents xespectife sont schématisés & 1a figure 9.19. pour une plaque coaprimée mune d'un raidisseur longitudinal, Quant a Le position du raldieseur, elle dott étve Studiée de manitre A ce quielle coincide autant que faire Ligne nodale de votlemont ordre supérieur de plaque non raidie peut avec Le int d’un raidisseur couple et dun Figure 9.19. - comports ratdiesour rigide, [Ainsi, une plague longue (@>2) compringe unifornéaent selon ses deux bords de largeur b, tend & voller en ondes carrées oi 1a plague n'est pes raidie; rien ne sert done A disposer das raidis cOtés comprinés tels que lez zous-pannesix afent un @ = 1 putsque, dans co cas, Is coincideratent avec 1a Ligne nodale de 1a plaque non raidie ot nfaurafent dis lors aucune efficacité. Des ratdisseers paralléles aux fears paralléles aux Dords chargés, situés de celle manidre que les sous-panneaux aient un = 1/2 auratent une certaine officacité putaqu’a condition d'étre rigiées, Als dsiintteratent des sous-panneaux carsctérisés par ¢ = 1/2, pour les- quels Kk, = 6,25, tandis que dy reste inchangé ; un ral aide, placé dans 16 cons de 1a compression ai-hauteur de 1a plaque, en- gendre un votlement on ondes carvées de cdté b/2 pour letquelles le cocffi- cfent Ge vollenent vaut k,~ 4 mais a contrainte de référence dp ext mul- tipliée par 4, On constate done 1a plus grande effiescité du deuniéae type de ratdisseur pour autant qu’{l ait une raideur epproprise our suffisement = 9.26 Si L’on envisage une plaque infininent longue sounise & cfsaslie- went uniforme, le fait do disposer un vaidisseur & ai-largeur, dane la di- rection do 1a plus grande dimension maincient ky a aa valeur Limite 5.34 mals 11 y correspond une contrainte de référence 0, multiplige par 4. Si 44 contraire, on dispose des valdisseurs parallbles am cdtée lee plus courts de manfére @ éliniter des sous-panneaux de rapport @ = 1 puss @= 1/2 1s contrainte dg reste Idontique & celle de a thle non raidie tan: fs que 1e coefficient de voilenent devient 9,34 et 21,34 respectivenent ‘on voit done que pour une solicitation de cleatllesent, des raidisseurs transversaux permettent de relever 1a contrainte eritique de voit antére d'autane plus appréciable qu’on les rapproche nt de Considérone maintenant le troisine type de sollicitation élémen- ear Js flexion pure. On satt que si on désire relever 1a contrainte critique d'une eBle, i1 faut dteposer des ratdtesours de manttre & cbcenty lun rapport d'aspect inférfeur 4 2/3. Toutefots comme le voilement va principalement affecter 1a zone comprinie de la tole, des raidisseurs transversaux n’auront un effet sensible aur ce type de voilenent quo pour des entredistances anormsleaent fatbles de ces raidisseurs et on préférera sdjoindre des raidisseure longitudinaux aux raidisseurs trancversaun ; Le situation optinale d'un seul raidtescur est au 1/5 eupésieur dans 1a zone comprinée, colle de deux raidiareurs mux 1/8 ot 3/10 supérieure dans 1s zone compringe, 9.3.3, Concept de raidizsour strictement rigid Pour assurer au ra{disseur une efficscité maxim, on congoit atséuent qu'il doive cotnetder avec une Ligne nodale de voilenent d’ordre Cconatdérons A clere dtexonple, le cas d’une plague sollicitée en flexion pure ot raidie par un seul raiéteseur longitidunal do verte situé au 1/4 supérieur dans Ia zone comprinée (fig, 9.20.) yetton ou Qa : 4 Figure 9.20. - Plaque ratdie au 1/4 supérieur = 9.28 Si la raideur flexionnelle relative du raidiasocr longitudinsl est faible, on congoit afsément que Ledit raiiaseur, bien que relevent Le charge critique i panneau raidi, acta némmcins entrainte par 12 vollessnt do la tle, Plus 1a raideue flextomelle sera inportance, plus 1a charge ceritique sera relevée ot moins vite Le raidisseur sera exports par 1a téle TI areivera bien un moment of le raidisseur sera suffisament raide pour résister au votlenent en se du panneau raldi come us tout et efzcons- eriza Le votlenent au sous-panneat le plus sollieité, Le sous-pannest supé- rieur en Loceurrence, S{ l'on désire traduire ce comportement on un diagrame, {1 suffic de reporter, pour Iexemple précité, 1a valeur du coefficient de votlement ig en fonction de 1a ratdeur relative 7, du ra{disssur longitudinal. Si 16 Plaque n’éeaie pas raidie, on aurait, pour un rapport € = a/b des dimen: sions du pannesu étudlé supérieur & 2/3, kg = 23.9. Si en augnente a rai- deur 1 du raidisseur, ky auguente et fintt par plafomer & ky — 66 qui correspond au coefficient de votlement du sous-pamem supériesr pour Lrétat de flexion conposée auquel i est sounts (J = 0,5}; {1 y corsespond une valeur 7 4, got dlpend de Le velaur de Vatze relative du rate sear (tig. 9200) aay Figure 9.21. - Bvolution de ky avec 7, (cas de 1a poutre en flexton pure avec Faldisseur au 1/4). Un acerots enene de au-delA de 7% ne snurate acerotere Ia capacité por tance de La plague raldte puisgu'elle est désornais décerainge par le sous pamens qus voile le preater Section AB. + 9.26. = ta valeur peeicuttie da if pour laquelle 117 4 passage vo lement en masse du panness radi au Votlenent d/un sous-panneau ext dite raldeur relative optinale et caractérize le raidierour strieteaent rigide ‘A cet gard, on peut diatinguer 1a raideur optinale de pronfare espéce, re. ur dont Leaplacenent cotnetde avec une Ligne nodale our Le second mode de voilenent, ef 18 raideur optinale de seconde espéce, ui caractérise un raidisseur dont Lenplacenent ne coincide pas avec une Ligne nodale du second mode de votlenent. Ainst pour une plaque raidie tranaversalenent et sounise & efselllenent (f{g. 9.22.), 14 Ligne nodale lative a un ratdts 00" est oblique et coutbe at {1 eet manifeste que lo raidisseur transversal AB sera léghrenent fléchi lorsque le second mode de votlenent ae développe- ‘is lore, Le cooffictent de votlenent ky augnenters encore au-delA de if mats Vacerotasenent reste Lait 6t n!inéisne on rien La conclusion cfeentielle déja mentionnée, 4 savolr qu'il n'est pas nicessatze, conforad- soo A 1a théorie igéaire ou voslenent, de settre en oowre des ratdte~ gurs tels que 7 > 1”. Section CO o it yr Figure 9.22. - Plaque etsaitlé Une autee manidze simple et générale de aéfinic y" ext d'expriner que la charge critique de I'dne raidie ost gale & La charge critique du sous-panneau le plus dangereux. Cette eéfinition débotche sur le concept de rigidité optinale de croisiame expice, qui réaliste ot simplifie appréciablenent le calcul des plagues raidies vévéle & 1a fois simple et 9.3.4. Abaques de calculs: M1 ese Gvidenment snconcevable de devoir développar des calcul Fescidieux chaque fois que l'on dott procéder & une vérification au voile es re sent d'une céle raidie. c'est pourquot divers auteurs ont drt custle dabeques obtenus & partir de calculs nunériques aur ordinateur 9.27. + kn urope Occidentale, les ouvrages de KLOPPEL, SCHEER et MOLLER sont. pro Dablenent les plus conmus ; ils fourntssent le coefficient de voLlenent k fen fonction du type de sollicttation, du rapport @ 4u panneau et és ge. A etre exonplatif, La fi- gore 9.23. reprodutt I'm de ces abaquer ; elle concerne une plaque en paranderes 7 et § earactérisant le ratdi flexion pure avec un seul raidisseur sited au 1/b supérieur (zone compri- née) et ayant une aire relative 5 = 0,10. On peut par exenple relever que pour @= 1,2, la valeur 7 est d'environ 15 et que k plafonne a 1s valeur Trg + 84,8, Le sous-pannes hachuré étant déterminant cone dit plus haut d Tt eS 2 25 3 Figure 9.23. - Beouple d’abaque: les abaques de KLOPPEL et al ne tfennent aucun compte do 1a rai dour torsionnelle @ des raidisseurs ; {1s s'adressent done essentiollonent ‘eux raidisseure 4 section ouverte, Pour les rafdisseurs & section fornée, Lee informations disponibles sont moins détatllées ; 1 revient princtpelenent 4 MASSONWET d'avoir élaboré des tables tenant compte do Lefer favorable de 1a raideur toreionnelle des raidisscurs a ferade: setion la grande raideur torsionnelle dun rafdiszeur a aussi une influ: fence bénéfique autre que celle consistant & relever 1a valeur des coeffi- etents de voilenent ; elle réduit de 40 ¢ environ 1a vaieur de 7* par com peraison & celle calculée pour une section ouverte (# = 0), permettant ‘sina{ une économie de matériau, Il faut toltefois rester attentif au fait que, lors du votlenent dune plague raldie par des ratéisseurs a section Fermée, coux-ci sublesent généralement une distorston de leur section st recommandé, & défaut do données plus précises, de ne copter, pour Ie calcul de @, que sur les 6/10 de 1s tranversale ; c'est pourguot {1 raideur torssonnelle caleulée par 1a formule de BREDT pour les sections Kernées & parois minces. Lae abaques de calcul ne sont établis que pour un nonbre de ral- teseure Longitudinawr nvexeédant pes deux. 1s permetient de déterainer -panneaux ext déterainant pour Ie votlonent, Pour des raldisseure plus nosbrewx, des eslculs comparatife Imontrent que, dans ce cag, le tartinage des raidisseurs de former 1a plaque raidie en une plaque contindaent orthotrope conduit & des rémultats trds aatiefaisants; lez sbeques fournissent les résultats pour lune raideur Lindairenent variable ou constante solon que les raidi Longitudinaux sont répartie avec une densité crofasante ou sont équidis- tanta. Le contréle ne ait cependant porter que sur la plaque raidie en- hare puisque le caractire diseret du raidissage a disparu en raison do tartinage ; il y a done Lieu de vérlf.er en outre chacun des sous-panneaux, si La plaque reidte entidre ou un des sou snide 8 rane 9.3.5, Résultats mumériques relatifs aux plaques ratdi fom trowvera an annexe 1, dee tables de valeurs mumériques dest nées A une ut{lMeation pratique. Elles donnent, pour une série de cas de charge élénentaires et diverses positions des raidisseurs, les expressions das raldisseure relatives 1 ou Tf, Toutes Tes valeurs indiquées postslont fue les raiieseure n'ont atcune Fa{deur torsionnelie et que Les bords des Plaques sone staplenent appuyés. Les expressions données sont approxinati- vives ot 11 ot possible d"observer cortaines aifférences st Ion pulse ces enaelgnenente & d'autres sources 9.4, Analyse crteique de 1a théorfe Linéaire du votlenent ‘Tout ce qui préctde postule que 1a plague, raidie ou non, est idéale, En fait, Le comportement d'une plaque de construction industrielle fest différent et ce, pour diverses raisons, paral leaquelles 4a) La tole d'dne ne peut tre rigoureusenent plane, en raison, notament, du processus de fabrication et des bridages résultent du soudage des senelles ot dex raidisrcurs sur 1'éme do Le poutre : ) La mise on charge présente inévitablenont de Léghres iaperfections et 29.28, fest, de 1a sorte, Jamate appliqués strictenent dans Le plan moyen de 1a tole ©) Vextstenc contraintes résiduelles de laninage et de oudage engendre des plastifications locales préaaturé 48) Par souci d'esthétique at en ratzon d’une plus grande cimplicité ae Lrexécution, les raidieseurs d'une aéne fanille sont habituellenent teposés sur une seule face de 1a tOle & raidir, do sorte que, Vabsence d'seperfections structurales et géométriques, 1a plaque raidie fest généralenent pas eymtrique ; @) Les imperfections de toute nature et 1a dissyaétric du raidissage engen- ‘rent un voslement par divergence, caractérisé par L'apparition de dé- dens 1a tole, lea senelles et les raldisseurs, de placements troneversasx dés le début de 1a mize en charge et, en corol- aire, 1a naissance de contraintes wenbranaizes tendant & stabiliser 1s Plaque et autortsant un cosportenent satisfatsant dans le donaine post La capacité portante maximus d'une plaque induscrielle dépend peu des imperfections dont elle était le sidge, pour autant que celles-ct res: tent dans les Linites habituellenent compatibles avec Lexécution courante.Ainsi, 1a charge uleime P, d’une plaque industrielle est sensible: nent égale A celle d’une plaque {désle, mate souvent bien supérieure & Le charge critique P,, de cette dermiére, dans une esure qui dépend du node les éléaente adjacents. La charge critique appelée aussi charge de bifur- cation, est facilenent repérable dane un dlagranme charge P- déplacenent transversal 6, of La plaque est {déale: elle correspond en effet & Ia cher {ee pour Laquelle 1a plaque prend un déplacenent § non nul. Pour une plaque industrielle par contre, ledit dlagrame ne met pas cette valeur en éviden- cee; on peut néanaoins La repérer approtiaativenent par I'intersection des cangentes aux door parties du diagrame P-6, relatives respectivenent six doaaines imédiatenent suberitique et posteritique (Fig. 9.24.) TI faut bien 40 rendre compte que sf une plaque 1ééale présence bien un comportement posteritique, celut-ct ne sait écre traduit par une théorie Lingatre; en effet, celle-ct fourntt seuleaent 1s charge de bifur~ ‘cation, Doe lore, cette théorie est incapable de fourstr une indication queleonque sur le comportenent des raidiescurs dant le domaine posteriti- que, cvest-a-dire pour = 9.30 Pe Figure 9.24. ~ Comportement posterseique De noubreux essais de votlement sur poutres, des études analyetques recou- rant aux équations non Linéstres - et dis lore représencatives de grands Géplacenonts - et dos simulations mumériques sur ordinateur en tenant compee ce 1a non Linarité géouecrique ec macérielle, xoncrenc cepencane qe: a) Las raidissours de ratdeur optinale 7%, au sens oi Ientend 1a théorie Linéaire de votlenenc, sont appréciablenent fléchis dans 16 domaine postericique et ne efreonserivent millement le votlesent aux sous-pan rneaux qu’{ls élinitont ; 'b) Un ratdisseur reste sonsiblenent rigide jusqu’a L'attointe do 1a charge ck late) sous-panneau(x), s/{1 4 une raideur largenent supérieure A Ia raidour ultine, forgant ainsi le voflement 4 affecter roulk optinsle 7", & savotr yea ou = cst un coeffictent de majoration aépendant de la minceur de la tole, du mode de sollfeitation, da type et de Ls position du raidteseur; ©) La charge ultine observée expérinentalenent peut, ave des reidtsseurs ayant la rafdeur # 7*, dere Largenent supérieure (jusgu’A 20 4 30 8) celle d'une poutre sinilaire raidie par des raidisseurs de raideur 7”, con Bn guise a’iitustracion de ces remarques, on doine & La figure 9.25. un diagranme, obtenu on calcul élastique par vele numérique, non: ‘erent le rapport 4/7" a adopter pour générer le deuxiéme mode de vollenent dans une plaque careée mnie é’un seul ratdLaseur longicidinal 4 m{-Largeur ‘et sountse a compression unfforne, La valeur 1/1" eat, dans co ces, assez forvement influencée par la fléche initials relative £,/t rapportée & Lrépateseur de téle €. Utsuttisant x OT Utnsstisan [CQ <— @) O|O O|O Figure 9.25. - Influence de £,/t aur 1/1" Une simulation sinilaize, mats avec pl cleteé, a dee entreprises & Lage, sur une poutre en Flexion pure et sunie d'un seul raiéisseur longi- feudinal au 1/5 de 1a hauteur, dans 1a zone comprinée, La raideur du rai- isseur longitudinal était successivenent 7°, 21", 57°. Lee conclusions entielles tirdes de cet exemple pewent £6 résumer comme oult : = Ue comportement dans le domaine posteritique est trbe différent selon la valeur de 1a raideur relative du eaidissour longitudtns! = Soul le raidisseur de raideur 57" reste sensiblement rigide jusqu'd 1a ruine (fig. 9.26.); = Liéeae Limite ultine de résistance est prépondérant sur L’état lintte de service si le raidisseur a une raideur excédant 1a raideur optimale don- née par 1a théorie Linéaire da votlement. Figure 9.26, - Influence de 7 sur le cosportenent dune poutre £léchte 11 eat bien sr inconcevable aenvisager L'anelyse, cas par ca: des plaques raidies rencontrées en pratique, a 1'alde d'un programe s0- Phistiqué de calcul our ordinateur ; ei une telle approche peut constituer fun outtl de recherche précteux et inégalable, 1'ingénieur praticten ne peut Yy avolr recours systématiquenent en raison du colt élevé de son utilise elon. Contratrenent 4 1a construction aéronautique, qui peut se pemmettre des études trbe élabor Geudié ext fabriqué en un grand noabre d'exenplatres Sdentiques, le gente writé et la spécificteé des ouvrages. 11 Importe done de maintenty des régles de dimensionnenent aussi représentett- vves que possible du conportenent réel des plaques raidiea, | et das lore fort coateuses, parce qua Le produst civil se caractérise par la dts Une premiare attitude a d/abord consisté & adopter vis-A-vis da La charge critique, considérée coune charge de ruine, un coefficient de sécu fits inférieur A celul adopté vis-a-vis de 1a plastification (par exeaple 29.38 + 1,15 en votlenent par flexion et 1,35 en votlement par cisailleuent contre 1,5 vis-d-vie de 1a plastification). Cette difference se justifie per Vexistence de la réserve de résistance posteritique mais coms colle-ci varie de cas on cas, 1a dénarche précitée n’assure pas ure sécurité honogt- ne vis-a-vis de 1a charge ultine, Pour pallier cet incorvéntent, {1 {apor~ te done d'évaluer aussi précisénent que possible 1a charge de ruine ; pour y parvenir en évitant une débauche de développenents matténatiques Longs ot complexes, des modbles physiques 4 le ruine, relativeuent simples, ont wi le Jour. A I’heure actuelle, on peut dire que les modiles dont on dispose permettent de couveie les dosaines sulvancs ak b) les Ames dee poutres A ame pleine raidies transverselenent et Tongitudinalesent, & condition que les raidisseurs longitudinaux sofent inensionnés pour Tester seneibleaent rigides jusqu’a 1a ruine ©) les senelles conpringer raldies dee grandes poutr ames des poutres 4 me pleine non raidies ou raidis ‘on eateson ‘Annexe 1 = Expreseions de 1a raider optizate 1 Tie Spon {| +3 VEE =T | a Rage te if sepals ya terete d | oscacaa | armamazet seem, 10, DIMENSIONIDENT A L’ETAT LETHE DES POUTRES A AME PLEIUE NOW PAIDIES 10.1, Généealicés 10.2, Plaque plane sounise A compression longitudinale 10.2.1, Plaque paxfatte on compression uniforze 10.2.2. Effet des imperfections 10.2.3. Conteaintes Iongitudinales Linéatre 20.3. Résistance ultine en flexion dune poutre @ ame pleine non raidie Longitudinalenent 20.3.1, Prtnetpe de cateut 10.3.2, Résistance ultine des senolles 10.3.2,1, Flanbenent Lacézal 10.3.2.2. Flanbenent par torsion 10.3.2,3. Flanbenent vertical 10.3.2. Momene fléchtesant ultine 10.4. Résketance ulti ra{die transversalenent 10.4.1, Contetbution erietque 10.4.2, Contetbution de La bands d{agonsle de erection 10.4.2.1. Principe 10.4.2.2. WodbLe de BASLER et THURLIMAN 10.4.2.3. ModbLe de Cardite 10.4.3, Contribution du aécanisne plastique de cadre 10.4.4, Cas partieulter des panneaux d”exeréaicé sot variables fon cisaillenent d/une poutre & ime pleine stancée 10.5, Interaction flexton-ciastllement 10.6, Résistance ultiae dune poutre & ame pleine élancée non raidie 10.6.1. Réstacance en flexion . 10.6.2, Réstacance en cisaillenent 10.6.3, Interaction flexton-eteatLLenent. 10.6.6, EEfet de L’ondulation ou du plizsage de 1'ane 10,7, Dimensionnesent des eaidsaceure tranaversaue 10.7.2, Raidisseurs eraneversaux internédiatres 10.7.2, Ratdiseeure cranaversaux d’extréates. =o. 20, DIMENSIONVEMENT A LYETAT ULTIME DES POUTRES A AME FLEINE nox ~~ GAIDIES Lone ITODTRALINENT 10.2, Généraltess, lorsque les dimensions requises par une poutre & ame pleine sor- cent de 1a game des profils en double &¢ laminés dispoaibles sur le mar~ cehé, on dost raconstituer cette poutre & parcie de plats laminés et de ban- des de cOle. La reconativution da telles poutres se fait hebituelteacnt par soudage, On dispose alors d'une grande Liberté dans 1a réatisation de ‘ces poutres et on peut concentrer 4 veloncé le matériau au nivesu des elles de maniére 4 obtente une section aussi résistante que possible on Flexion, TL est peu éconoaique d’adopter des épaisseurs d'sne celles que 1 raidira éventuellenent pour accroltee son efficaci:é, a l'aide de jo reste pleinenent efficace, On chotstra done une tae élancée que Lon raidisseurs transversaux soudés sur L'dme, perpendioulaizenent 4 L/axe Longitudinal de 1a poutee, ot entuite, si nécessaire, a l'aide de raidissours Longitudinaux localisés dane les zones comprinées de 1'Ane Lee raidteseurs sont des comidres, des profilés lasinés on té, voire des fers plate, bien que cecte derniére solution solt vivenent Aéconseiliée en ratson d'une plus grande sensib{ltes 4 1/nstabilice locale, On peut suse! utéltser des raldissours on forme d'auget, qui, aprds soudage aur la tole a raidic, déterminent des sections fernées, done 4 grande raideur torstonnelle. Les poutees reconsticudes permettent éventuellement l'emploi de natérinux de résistances différentes dans une méne section ou pour divers trongons de la portée, et autorisent de réaliser sane peine des anes et eselles & épaizseurs variables par exonsons Je calcul des poutres 4 ane Jusqu'il y a une dizaine d*années, pleine était basé sur 1a théorie de cosportement Linéaire, selon laquelle Liévat Limite uleine étate ateeine lorsqu’apparatasait 1s plastificacion ou que survenait le votlement d'une des paro{s constituant le profil, génér Tesent Lame. On uttlisate cependant vis-a-vis du danger de voiloment des facteurs de sécurité plus fatbles que pour les sollieitittons élésontaires (eraction, compression sana ingtabilicé,...); de la sorte on tenait inpli- gut ne powvaic citenent compte d'une réserve de rés{atance posteritiqu ‘acre couverte par 1a théorie linéaire du votleasnt. Actuell pose de méthodes de vérifications A 1a ruine des grandes poutres 4 ane pleine. Elles sont basées sur des modbles physiques Imagings & partir de 10.2. + examen du comportensnc Jusqu'd 1a ruine de poutees d'essais, et dont les résultats chéoriques ont crouvé confirmation dans de nombreux résultats ex: périnentaux les poutres en calsson et les poutres hybeides (semelles d'un seler plus résistant que celul de 1'ane) fone L'objet de zégles particulie- es et ne tonbent paz sous L’application du présent chap Leinconvénient des modbles A La maine eat quitls sont spécifiques run type de solicitation : compression, flexion, clasillenent,... et qu't1s ne couvrent ainsi qu'une partie des conbinaisons possibles de ces sollicieatfons, On exanine cf-aprés les aodbles relatifs & quelques solli- cteations éléaentaires 10.2.1. Plaque parfaize en compression uniforms, Considérons @’abord 1e cas d*une plaque mince pa:faite, simplenent appuyée sur son pourtour et compriaée uniforméaent dans le sens tongi- cudinal. Dans le doaaine élestique et en-dessous de la charge critique, 1a Aistribucion des contraintes reste uniforms. Dés quo la plaque a voilé (charge orfeique), Ia plaque de dérobe de plus en plus au fur et 8 assure que 1a charge s’accroit et {1 en rérulte une distribution non uniforms des contraintes, qui se creuse de plus en plus en son centre. Les fibres at- cudes Le Long des bords non chargés ont une raideur epécifique plus grande que lee fibres de 1a zone centrale, of 1a plaque = une plus grande libercé pour sortir de son plan, Un raccourcissement axial identique sur 1a largeur 5 daa plaque introduira done dex contraintes plus élevées au votstnage dos bords longitudinaux qu'a mi-largour (fig. 19.1.). Seules les fibres proches des bords non chargés sont susceptibles d’acteindre Le Linice a'élascicits dans le domaine posteritique Pour 1a commodité du calcul, on resplace 1e diagrams de compres fon non uniforse par un diagranme de compression uniforms agizsant sur une Lergeur eile ou largeur effective by, inférteure 4 1a laxgeur réelle b, avec une intensité égale A In contrainte maxima J... agiseant sur les Dords. Lieffore cranante s/éerit indifférement notacce De La derntare égaltes, on tire : 10.3. + seat fee ore a0...) @ sant 1a contrainte moyenne sur 1a largeur b, associée 8 Oyq, Figure 10.1, - Largeur utile d'une plague competnce, M1 revient 4 von KABMAN d'avofe {nerodute Le concept de 1a largeur efeective, en identiflant & la contrainte J,,,, le contrainte eritique do votlenent élastique de 1a plague de largeur effective by 11 vient des lor =o, 10.2.) eee he (EZ 1 - D) e)? = ky (PEA a - )] EAP OAL? a hy Oy OI? = 0,, (o>)? 10,3.) be 10.2) (8.3.3; on tre Dan (10.4,), do, e#€ 1A contrainte de votlenane élascicus de ta plaque de Largeur b. Compete cen que, dds que a@ = 4/> axchde Lunteé, on pout algonnablenene adopter Ky = 4 pour 1a cospression pure d'une plaque Longue avec appuls staples, on a de 9 (eA) [iy 0.5.) De (10.1.) e& (10.3.), om peut titer Faoy ~ (For Paax 20.6.) 11 est commode 4!introdutve, par andlogie avec Ie flasbesent, un élancement de plague son dinensionnel Ty, déftat par By = Faia - 71.90) [Rat 0.7.3 ‘ee une charge rédutce By = Ssoy/aax > Pal? 10.8.) dda sorte que 1a relation de von FARMAN prend 1a forme siople suivante 20.9.) in général, on pose Guay égale A la Lintte délasticieé f,, 8 gut fournte une valeur sécuritaise de b,. Toutefois, dang certaing cas, on ne peut acteindre dyae = fy parce que d'autres phénontnes 4 tnetabilicé (flan beaene, déversenene,...) sa gont développés. On peut aussi soit se trouver fen présence d’éléaents non sollicités jusqu’d leur résistance ultiae, soit devote procéder a dee vérifications sous charges de service; dans cas ca Ogun 8% Sgalenent inférieur A fy ct ne sait étre détarainé qu’au terme d'un processus d' approximations successives 10.2.2, BEfer dex Lnpeeteetions. Come 1s Largeur effective b ne peut dép. b, le Lot (10,9.) est roprésentée dant Le systine d’axes (ly , Jy) par une Joite Ry = 1 pour Jy <1 ot une courbe B= ly pour y >t (fle. 10.2.) Une celle approche n'est cependant pas réalisce dans le donaine des éLance rent aoyens (0,5 < X, < 1,5) 00 les imperfections géoadtriques et scructu: rales affectent le plus l/interaction entre plastification et votleneat. Largeur réetle WINTER a proposé 18 formule seai-eapirique suivante pour Le calcul de 1a Lergeur uttle d'une plaque comprinée dent les bords sont simpl puyes = syne © ay a lS ER) 4 20.10.) co qut, en coordonnées non-dinesstonnelles, écrit By = a 0.2 Ay $2 a0.) a formule do UINTER 4 été déduite d’essais sur eles ainces pliges & fold, FAULKNER a éeabit une formule sintlatre & partir d'essais sur dordages raidis (ost - 0.276/Ap/Ky #1 (0.12.) ‘rane les formiles de WINTER que de FAULWER réduizent tris sonstblenent Le dosaine des Alancements, pour leaquels on a une pleine efficactté ¢e 1a tole (lly = 1), e€ tendent asymprociquenent vers la courbe de vor KARIA lorsque 1/élancenent erate indéfiniment (£%g. 10.2.) @ von Karman @ marguerce © winter 868 © eavikner 08 07 os} oneeeas is ees Figure 10.2, - Largeur utile relative en fonction de 1’élancement de plaque ‘on constate que pour les plaques élancées, La resistance effective pout dtre nettenent supérieure & 1a charge critique de vellement élastique, Pour des plaques trés peu élancées, La charge ultine peut dépasser Le cher- fg plastique en rafzon de l'écroulssage mais cot effec, comme pour Le flan Dbemenc, ast négligé en pratique danz les calculs. fon peut substiuer aux expressions do Hy el-avant, une formulation analycique sin{laize 4 celle obtense pour le Flaabenent dos colonnes com princes centriquenent, 12 courbe N/f, Eendant cette fois vers 1a courbe de ‘Yon KARWAN. I] suffie de repartix d'une équetion do type AYRTON-PERRY + 0.6 @-Rya- HR oa 0.3.) avec Ie paramacee 4’ inperfection n= 00, -3,.) 0.14.) la solution explicite de 1/équation du second degré (10.13.) ="éerie iE Rhea ee ie Pan 25, ay, 10.15.) ete te ee ee oe ee st pour Tyg = 0.8 ot B= 0.35. Rappelons enfin que ai 1a adthode de vérificaticn a 1a ruine d'une mn de 1a dite section, avec ou sanz redtacrt. jection adaet une plastificat! Ducion des affores entre sections, on dott éviter L'apparicion de tout vol lenent Local avant Ia ruine de 1/éléaene per plastificacion ge ta section de ruine, Las parois doivent respecter ou par formation d'un nécants certains Limites de minceur, qui seront d’autant plus strictes que 1’on adaectea une redistribucion plastique plus étendue 10.2.3, Conteaintes Longitudingles Linéairenent variables Pour une distribution de contraintes Linéatrenert verlable sur Les cotés chargés, clest-a-dire pour une combinaison de compression uniforns et Ge flexion, on peut généraliser la formule de von KARUN pour une plaque perfatte coame suit = are, 20.16.) bg étant In Lergeur de Ie one compeiaée ot Sf ta largeur effeccive associée a1b,. Par comparsizon avec Ie cas de coupression uniforne, dex problénes surgiasent = 2) Ta. défintston de te lareeue 5, by, varie en général au cours du chargenent et peut étre déterainée, de A partir de L'axe neutre de 1a pleine section (on manidce sinplitt supposant ainsi une distribution de contraintes de la Mécanique dos Macériaux) ; ateretbes ge par aotcits le Ba compression uniforme, {1 est clair que b, est a! aux deux Bords Longivudinaux non chargés. Si co n’est pas le c + 10.7. + pertio a affeccer au bord Le plus coupriné sora aoinire que 0,5 by i a titre d’approxination, on peut adopter les régles suivances en désigmanc par b,; la partie affectée au bord le plus compriné (0,,,) ot par by calle arsocide au Bord le moins compring (@y,,) ou & L'ake neutre rez pectivenent 219 = 05 /aax <9 (20.172, aocwer » 195-02 - Hr) (20.188, b, 10,5 +02 - WI Pour ceniy coapte des inperfections, dont L’inéluence est moindee fon flexton qu’en compression, on généralise 1a formule de WINTER comme aut: bey = 110.08 DAA, $1 20.19.) ul rond sensiblemens bien (10.11.) pour Le cas de compression pure (= 1). Las caloule mumériques aontrent que Ia valeur b,; assoctée au bord le plus compriaé, calculée a partir de (10.19.) et (10.17.a) ou (10,18.8), ext practquenent independance du gradient de contrainte Y, ce gal Justifie a posteriori 1a simplification annoncée sous (a) cl-dessus & propos de la déteraination de b, et explique que la résistance ultine ne sera gudze influencée par lee approximations sur b, et ¥. onaiadinaienent. Loraque 12 section ast compacte ou plastique, 1a section pourra cevelopper Le moment plastique si le déversenent ext exclu en raison de 1a 1 adéquat do 1a senelle conpriade de 1a poutre Loraque 1a section ast Slancée, 1a ruine est atteinte par inscabi- teé de 1a cone comprinée de 1s section tranaversale, Alors que pour Les profilés laminés & chaud, les semelles sont reliéer 4 une due do hauteur fet de forte épatsseur ¢,, qui met en action les dites senelles des qu‘une inseab{lité latérale tend 4 surventr, les sections élancées (ainceur h/t, Slevée), votent I'effet de Ia semelle tendue décrotere en colonne de 1s senelle compriage, fonds sur a raideur flexionnelle Laté- sale, devonir prédominant, Si la valeur h/t, 46 l'dae exctde colle pour Le conportenent + 10.8. laquelle Le vosleaent en flexion survient dans 1/4 1a section 20 cospor: ce, pour 1a transmission des contraintes normales, comm si une partie de Lime écait absente. Dés lors, le support vertical assuré par lime a La seaelle couptinée est sécieusenent réduit at {1 est possible que 1 senelle flanbe verticalesenr en rentrant dans 1'ane. Par ailleurs, on raison de Le Aérobade de 1/Ane, e€ selon 1'épaissour a/dme et Le aariéze dont celle-ct exavaille conjointenent avec 1a senelle, on peut avotr le flesbement par Ye compringe Flexion et torsion de 1a section an té constitute par Lt ae ft une partie d'dne collaborente, 10.3.1, Prtnetpe de caleut, On peut, pour Lane de hauteur h, appliquer La formule (10.29.) on subscituant ab, 1a hauteur h, de 1a zone coupeinée de L'aae er on cirer 1a hauteur effective coaprinée f,. En flexton pure - cas dune poutre syaé- erique -, on 4h, = h/2 et Le rapport dea contrainces vaut p= <1, st 1'on déstze que 1'éae sot pleinenent effective (hy/h, = 2), on trouve par 20.19.) que K, dots au plus valoir 0.89, Pulsque te coefftctent de vvoilenent en flexion pure vaut ty ~ 23.9, dans le cas of La plaque est sup- poste appuyée siaplesent sur son pourtour, {i réaulte de La définicion 20.7.) do K,, a 1'6eae uletme (gay = £) i. = [Ba 10.20.) avec Og, = 23,9 (98/1201 - ¥2)] (e,/m)?, que Le minceur d’Ane doit respec ter 1a condition Wve, < 6.18 [E7E, 10,21.) ce qut correspond & hey § 125 pour Lecter AE 235 § 100 pour L’acter AE 355. St 1s mincaur de L'dme excéde 1a Limite cf-dessus, relative A le acter dont elle ext constituée, 1a poutre eat cite élancée; 1/4ne pourra voiler et ne sera done plus pleineent efficsce, Le voilonent de Lame a pour effet d'engendrer une rediztrfbution des contraintes. La par ee comprinde de ’aze se dérobe par votlenent et reporte sur 1a senelle Le surplus de contraintes quielle ne peut plus supporter ; la répartition dee contraintes n'est done plus linéaire, come le voudraic la théorie de NAVIER, mais est concave dans 1a zone comprinée de 1'tne (fig. 10.3.) ‘Aussi Longcomps que lee senelles sont capables de résister au cransfert Areteore, 1a poutre ne peut péete —L—Lrt—~—~—s—ON Rego soil des Me Figure 10.3. - Concrainces dans Lane & 1a zutne Come Les semelles jouent toujours un réle décteif dans le calcul de Le capsctts portance d’une poutre 2 dee pleine fléchie, elles devrone done sere dimmnstonnées de aanitre 4 dtre pleinaaent effectiv plus loin Les conditions quielles doivent satiafaire & cet gard on verra En premiave approxtaation, on sdnet que L’ane ert elle aussi plei- penent effective ; cele signifi que la section crenversale totale do A celle de L’axe neutre, On obtient ainsi 1a hauteur h, de la sone compri- et le rapport des concrainces Y= Gyay/Tain ‘associée a la zone coapringe eat encore tirée de la relation (10.19.) ané= nagée, soit : La hauteur effective hy ayy = 1h 0.058. + WALA, $2 00.22.) Om affecte alors 0,4, & 1a senelie compringe candis que 0,62, sont Adjacents 4 L'axe neucre défini plus haut, De la sorte, 1a hauteur coupri- née non effective (hb, - h,) ext définie on valeur et en sosieton. Le section effective de 1a poutre n'est on génécal pas syaéerique; Le "erou" dans La partie compeinée de 1'ane a pour effet de déplacer L’axe neutre de 1a section effective vers 1a semelle tendue (£ig. 10.3.) La Aistance @ entre Lake neutye a- de la pleine section et celui ny - ny de 1a section effective vaut ngt 10.23.) eo aty thy = RIVTA = By Mg = hy + 10.10. - oa A désigne I'dme de 1a section transver Arinertie de 1a section réduite s'éerit + oa 10.24.) Le aogent ultine de la pourre est Feu Teele 20.25.) ou op, eet La contrainte ultine dans a senelle comprinés 4'épate supposée étre déterminante ; en général Op, = fy si la semelle est pleine- nent effective ot si on s'est prémnt contre te danger de déversenent. comme on le voit, les propristés de la section réduite peuvent Gere caloulées dizectoaont on utilisant les régles bien connues de 1a Méca- nique des Matériaux. Par conparaison 4 1a platne section, 1a seule Atte rence réside dans le *erout de L'éme on zone compringe, ee ee se Larger, tn alcbodeek-daseun s'eppliqa, Towels Tate mute net ee erat epee Toe cea nessun reso hate do hoe, Om pourealeSnaptnr um procesnun Ceecie pour ia attar- enone ninere én I'lae au wouent ition, on pout au coreenear de prectdat Tome ssetqs gine hase, eviane eins ur peooera a'epprsiacona ecutive 10.3.2. Réstatance ultine des sonelles Trois phénondnes d"instabilivé diftérencs, associés respectivencnt aut exoie degrés de Liberté de 1a mesbrure compriaée (fig. 10.4.), peuvent engendeer La ruine a) le Hlasbenent Lacéral ) le flaabenene par corsion : ¢) le Flanbenent vertical = wu. - Flamoagelatéalladversement) Flambage par trsiorvllement) : \ =a T Flambage vertical (1ambagel Figure 10.6, - Nodes 4/inacabilicé de 1a sonelle compringe 10.3.2.1, Flasbement lacéral, Pour les grandes pouttes ame dlancés, dont la céristance en tor~ sion wmnifarns axe négligeable, le déversenont pourrait dere assinilé au Flanbenent Latéral d'une colonne fictive d’élancement 1/4, avec 1, longueur Gonere entretolsements, et ty, rayon de giracion d'une section fictive, com: portant la seaelle conprinée et une partic do 1'tmo définic comme la plus ‘grands des dewe valeurs suivances = on tiers de La partie comprinée de 1'dme si 1’ane est pleinenent effecti- ve, crestacaize st be, $4.15 [F7B 0.6 t, hg sf Le zone compringe de 1'ane est effective sur une hauteur ale ky conte Le davers eons géonétriques et structurale que le flanbement d’uns colonne, 18 con- crainte ultige de déversenent 05 peut étre égalonont calcalée pour une pour cre a due pleine & L'aide de 1a formule CEM de déversenent. Le facteur de forme relatif & la flexion autour de I'ave sera coutefols pose égal a Liunieé on raison de Le ainceur dime, On a ainsi wnt lateral d'une poucre est moins sensible aux ‘aperfee- oy = tye TANYA 00.28) = 0.2. - - Ba 20.27.) ov, 1a torsion uniforse étant négligée 5+ aaty [EE 20.28.) Mors que pour les profilés lanins, 1a CEOM adopte n= 2.5, 41 paratt préférable adopter n= 2 pour les poutres 4 ame pleine, en raison Ge la plus grande incensité des contrainces résiduolies engendrées ici per 1s soudage. 10.3.2.2. Flasbemene par corsten, Le flaabe pleine s'apparente fort au voilenent d’une plaque untforméaent comprinée, ont un bord longitudinal - L'extréaité de la sonelle - est Libre et dont Liautre - La Jonction Ame-senelie - est simplemont appuyée ; coapte tems de Les vis-d-vis de leur largeur, les conditions Jot par torsion d'une senelle comprise de poutre a ane La Longueur des dents Arappui aux borde charges ne Jouent pas un Ole décerminant (fig. 10.5.) Pour ce cas de aise en charge et de conditions d’apput, le coeéfiefent de votlenent ky de 1a deai-zenelle veut 0.43, Figure 10,5. - Flasbeaent par torsion. pec 12 detintcton do X= FaagJOoqe Pet Ogg = 0-63 [AED CL + ¥)) (b/e)?, on obtiont Ty = 16 (ere) [EVE 20.28.) Bn vertu de 26 relation (10.19.), en compression pure (B= 1), 1 pleine efticacive exige que K, nexchde » 00 Ogay = fy 2 0,72 ; ceed entraine done que le 10.13, + ninceur de la deat-senelle satisfasse La condition eye 0.05 [FF 20.30.) creae-a-aize oft § 16 pour Vacter ab 235 § 11 pour Vacter ab 355) Tost a peine besoin de dive qu'il nest pas économique de choisir des so- plus élancées, sous peine de ne pouvoir les utiliser pleinenent pour stance ultine en flexion de Le poucre. 10,3.2.9, Flasbement vertical a flanbesent vercical est provoqué par les forces de déviacton 2 par 1a coutbure de 1a poutre au cours de 1a mise on charge (fie Figure 10.6, - Flasbemont vertical, En assinilant 1a hauteur de 1a poutee & L’entrodiscance des axes des senel les, on peut éerize en vertu de 1a lof de MAVIER ego vie = bre 29.31.) ot €, est La déformation longitudinale au niveau des seamlies ec p Le rayon de courbure, La composante verticale des efforts agissant dans les senel- Les incurvées supporter plastifiges vaur PH2A, f, sin 0.32. 2a, ty sind a, tat 30.32.) +0. - fe agit sur une surface ©, . p. d# ; 1a contrainte verticals 9, associse oy = Pepi = A, E/ty B 20.33.) fou, compte tems de (10.31.) g eh = AIA) by €, 0.34, Bay fy Eth = WAYAD fy 20.38.) fon pout évaluer €, de mantére conservative en adaettant ées contraintes ré siduelles de traction de ordre de 0,5 fy; dés lors, on a eg TBE OS EYE OLS Bye 0.35.) fon aurs done, coapee tent de (10.34.) ot (10.35.) 4,2 yay Be 0.38 fon peut inaginer d'évicer Le flasbage vertical do "ame en apo sant AG, da reater inférfeur 4 Ia contrainte critique J,, on compression. adnettant L/dne sfsplenent appuyée sur les senelles, le voilenent «'ap- parence au flanbenent d'une colonne bi-articulée de longueur h, 4"épatsseur ‘by et de largour unitaice ; toutefois, le fait d’avoir affaire A une plaque ae traduira par la présence du terme (1 - ¥) représencant Letter de Oey = WPEZ CL - v9) Cem? 0.37) Linggalité 0, < 0,- conduit alors @ le mincour Limite er-deca de laquette Le Hlanbenent vertical n'est pas a crainére tam firya6 c= 9) CAMA) F/ty 10.38.) 11 faut remarquer que 1a contrainte eritique ¢,, a 6&6 développée indépen- danment de la présence de raidts rément de celever 1a capacieé portante, Par contre, il n'a pas été tema urs verticaux, dont le role serait asst compte de L'etfet des contratntes normales de flexion, qui, agiesant simul: a, devraient avoir pour effet de réduire Le capacié portance éveluée plus haut candaent avec Les contraint Pour Le cas d'une poutrs bien proportionnée, ona A, = 0.5 Ay relation (10.38.) condutrait alors aux valeurs suivantes de la minceur Limice de Lame = 10.15. AE 235 h/t, < 360 AE 355 h/t, < 200 fon notera que 1s fait de se réfécer 4 a contrainte critique de flambonont © cane plus que coapensée par les hypothéses siaplificatrices, sinsi que les cohérent avec le concept de ruine ; erreur par excds comniee résultats d’essais le montrent, on peut continer a se fonder sur Lapproche simple qui conduit a (10.38.). 10.3.3. Moment fléchissant uleine On peu edsuner Lex dt€férenter carsctéristiqus {64 comporcenone & a ruine d'une grande poutre a ame pleine fléchie en dressant un diagrame donnant le moment ultine relatif H,/M, oi M, ext Le monent élastique A, =WE,, on fonction de la ainesur de 'dme h/e, (fig, 10.7.). On admer Gu'H n'} a pas de danger de déversenent, ni de flasbement par torsion de a senelle comprinée. ‘RIT F Ag tun tebe feneton ctu Ae be kalba 1 PE AG tamoenent | verlcalde Cae iis Sans Tae a tea £1 82 sac dss 1 FE tone custiatn E gS jpene cuteaion | 1 gf patio fad ita Figure 10.7. - Réstotance itime d'une poutre fléchie reconstitute Du potne A au point C, {1 my « aucune difftrence avec Le comportesent dun rof{l lasing & chaud: coute La de "ame, résiste Ala flexion, Encre C et D, La ainceur de 1'dne excéde ction traneversele, y compris 1a totalice + 10.16, - 1a Limite en flexion; I'ne votle dans 14 cone conprinée nais La résistance ltine n'est pas épuisée pour autanc. Une partie des contrainte: normales de compression est reportée vers 1a senelle compriate & cause du votlenent ex La poutre a’ Ace surcrote d’effore. Pour une minceur au-dela du potre D, le flasbenent St pas aise hors service cant que La sessile peut résizter vertical de la senelle coapringe devient décerminant 1a ponte de 1a droite 3-0 dépond du rapport A,/A, entre L’aire de a section transverasie de I'tme A, ot celle de 1a seneile comprinée a, 10.4, Réstocance ulttne on cfsaillenent d’une poutre 4 fae plesne elancte yeldie eransversalenent. Lrexpértence aontre que les dues élancées des peucres a ane pleine évoloppent on cisaillonent une capacité portance ultine ¥, 42 loin supé- rloure a 1a charge critique de volleaent V.-. Cotte réserve do résistance postoritique ext due a 1a redistribution des contrainces qui survient dts que 1’ame vofle par cfaafilenent ; elle rézulte de 1a formation d’une bande Afagonale de eractfon qui s'établit entre les seaelles et ler raidisseure exansversait. Dans le domaine posteritique, un panies d'dme agit en effer avec les raldisseure ee Lee aeneiles 4 la aanitre d'un teetllis on W (ereitlis de eype PRATT) : 1a bande dfagonale de la e6le daze représence La diagonale tendie du ereiilis alors que les raidiaseure apts Dis que 1a peeudo-diagonale a épuisé sa capecize portance en crac- ‘fon, le cadre forné par les soaelles ot les raidieseurs tranaversaux agit A 1a maniére dune poutre VIERENDEEL et ii reste encore A ce aonent a Aévelopper wn mécaniene de cadre avant d’avoir atteing 1’éeat-Liatce ultt- twactjon Compression aidissours Figure 10,6, - Fonetionnegenc de I'tae on erefllis. + oar. « fon peut ainel expriger que L'effore eranchant wltine coaporte cxois coneributtons (Fig. 19.9.) Yee *¥e Ye 20.39.) Vege contribution extetque Ve, contribution de La bande dlagonale de eraction ; plastique de cadre. Vp s contribution due eu aéesnt Généralement, on exige que & V’effore cranchant ultine, les aoaents £16 chissanes et les forces axiales sollicttant 1a poutre solent entibrenent eronaats par les seules aenelles. En effet, lorsque V atteint ¥, L'dne ese dane un écat de plascification tris avaneé at £1 ne reste done, dane sot plus aucun matériau disponible pour supporter ées con- Lane, praciques eeaintes normales {| a sh. FE xa ee al D al Figure 10.9. - Las trois contributions & L'effore eraschant ultine 10.4.2, Contribution exitique Lieffort cranchent eritique V,, dune ane de hauteur h ot d’épats~ seus ty, est donnée par : + 10.18, - (20.40, La contrainte 1,, est évaluée a parcir de la théorie Lndatre du nent appuyse et sollicités en cisail- votlenent dvune tSle isotrope, si 1 assez réalistes dang 1a plupart des cas, lorsque se cltudes de simples plate. On pourrait inaginer de véeliser dé appus plus favorables par des dispositions constructives asgurant aux se Jot pur, Les conditions d’appui ainsi adoptées sent sécuritair Lies et ame sont cons- condicions fuelles une bonne raideur torelonnelle maiz L'évaluation du béndfice & en ‘sizer lors du calcul reste asleisé fon ait alors que Teg = Ry OPERA - PICEA? 0.41.) start = 5,36 + ae? (20.42.4,0) Lash: kya 6+ 5,200 oa @ = a/h disigne Ie rapport daspect du panneau, a étant L’entrodistance dee raldieseurs traneversaux at h La hauteur 4/dze, Compete com des va. leurs du rapport dtaspect @ et de La ainceur h/t, rencontrées on pracique, ta concratnte critique de eisatllenene reste génévalement tnférioure & La Lintee de proportionnaltes 0,8 £,/{3 ; st tel a'dcait pas le cas, iL y ssuratt Liew 4'y subsedcuer une coneratnee exicique réduite, 1 part rit = (20 + [as - ase? yeas + Bice BD 29.43.) 8 = G/B rg $125 10.46.) 10.4.2, Contribution de 1a bands diagonale de traction. 10.4.2.1, Peinetpe: Jusqu’au aoment o& L'dme est consée votler, sous 7,,, 1e cisatlle- nent pur de 1'dme produit des contraintes principales de craction 0, et de compeession 0, égsles en valeur absolue et inclinées respectivenent 4 45" fet 195¢ sur Lane longitudinal de 1a poutre. Ces contrainces principales atceignent 1a valour Limite To, (ou 7224 lorsque t'ame est sur le point de voile (££g. 10.10.8) = 10.19, - [Aprés votlement de L/dne, 1a contrainte princtpsle de compression Genoure approxinativenent constante car L'dme ne peut chéoriquanent trans- mettre une contrainte de compression supérieure 1a coxtrainte critique, Par contre, 1a capacité de I'Ame en trection nest par éyuisée et une sorte de bande diagonale de traction, inclinée de 9 sur 1’axe longitudinal de 1a poutre, s'établit et peut continier A transmettre un gurcroit d’effort teranchant A 1a mntée d’une dtagonale tendue de trellis, et ce, jusqu’a Gpuisenent de ax résistance propre (Fig. 10.10.b) vi Figure 10.10. - comportement critique et posteritique Bm adaottant que 1a résistance en compression diagenale reste constante aprés voslement, 1a composante verticale do le résultante des contraintes @, dans 1a bande diagonale de traction assurera 1a résistance posteritique de L'ame au cleaillenent. $i toute Lame était le sidge d'un tel chanp diagonal, le cheap diagonal de traction serait ait complet (wodile de WAGNER) ot aa Largeur vaudrait = h cos # (fig. 10.11.a) Use telle situation ne eaurait exister que #f le cadre ertourant Le panneat Artme, constivus par seselles et raldieeurs transversau, était infininent plus rigide que Ia tble a'dne, Cotte condition n’est jamais cbservée dans ‘les pourres de génie civil de sorte que 1a bande diagonale ne couvre qu'une partie ¢e "dae; on parle alors d'un chanp diagonal incomplet (fig.10.11.b), Le meddle de RODE (1916) adaettait un chemp aagonal incom 450 plet dont Ia largeur était fixée arbieratr Quoi quitl en soit, 41 Seporte coujours a déterainer Les valeurs de angle 8, de 1a contrainte de traction G, ot do 12 largour g de la bande diagonale de traction = 10.20. - Ww w (a ry) Figure 10,11, - Chanp diagonal complet et {ncouplet: 10.4.2.2. Maddie de BASLER et THURLIMAN. ASLER et THURLIMANY ont 656 les preafers A proposer un uodtle & la ruine pour Les poutres & fe pleine rencontrées dane le domaine dos constructions civiles, Is adnettent que les senelles ont une grande Flexibilice et que dis lore, La bande disgonale de traction ne salt 2'an crer effteacoment qua mur len seule raidinsmurs lengttudinaux (fie. 20.12.). Dans ces conditions, 1a contribution posteritique vaut ¢ = 0, eg\B)(h cor #- a ain 8) sin 20.45.) ‘et on recherche 1a valeur optinale de @ & partir de 1a esndition av /28 = 0, ce gut conduit & hoor 28 -asin20-0 ot eneraine te 20 Wan te Oy En d'autees termes, L'incLinaison @ de La bande diagonale serait 1a nofeté de L"inclinaizen de 1a diagonale géonétrique #4 du pannesu, solt : on 0yr 10,46.) = 0.21. - Figure 10.12. - Moddle de SASLER-THURLIHANN En éerivant 1a contribution posteritique Ve, donnée par (10.45.), apres avoir expriné ain @ et cos # en fonction du rapport h/a, on obtiendrait ve 0,5 0,88, UT Gam? - (am) 10.47.) Le modble originel de SASLER et THURLIMANY conduirait A un résuleat dtff6- agent : ve = 0.5 0, eg/lt + com? 20.48.) ‘Le modtle de BASLER-TIVRLIMANN a le mérite de 1a simplicité mais 41 n'est pas tout A fait satisfaisant. En effet, {1 conduit a des résultats qui ais pour des youtres & senelles relativenent rigides, la rigidité done question peraettant a 1a bande nerer aussi sur les senelles, C'est pourquos, rune part, on ne poursuivra pas plus avant la décermination de 0, et Grauere pare, on exposera en détail cl-aprte le wodéle de Cardiff ‘qui, permi ceux ayant exsayé d’anéliorer L’approche de BASLER, parait le plus approprié. sont assez divergents des résultats 4’ Aiagonsle de traction de «! 10.4.2.3. Modéle de caraite. Dene Le modile de Cardiff, 1'influence de la raideur des semelles = 10.22. 4) Drune part, comme déJa annoneé, la raldeur des senell2s permet au champ Atagonal de traction, qui se développe dans le domaine posteritique, de stancrer & 1a fos sur Ie (fig. 10.13.) raidissoure traneversnux et sur lez renelles o ron Figure 10.13. - Effet do 1a raidour dos seuclies. ) Drautre part, Lapparitfon de la plasticité dans 1a bande diagonale de traction ne coincide pas nécessairenent avec 1'éputsenent de 1a capactts portante ultine car {1 est nécessaire qu’un nécanisne de cadre, & base 0 rotules plastiques dans les senclles, conduire, conjointesent A L'existence da 1s bande disgonale plastifice, un mécanisae do ruine du panneau tout entier. Gévolorpe, do manidre & Figure 10.14, - Mécantane de cadre. es longueurs évancrage sur les mmoles, notées ¢, et cg (Eig. 10.15.) sont adnizes proportionelles A la raider flexionnelle des senelles Quant au mécaniene de cadre, £1 pout prendre trols configurations 10.23, - - un méecantane de poutre dane chague se Te (fig. 10.15.8) + vm mécantane de panneau avec rotules au angles (Fig. 10.15.b) ; + un mécan{ene combiné (fig. 10.15.¢) Dans le modéle de Cardiff, 12 bande diagonale de traction ae développe avec vune fnelinatzon @ sur I'horizontale dans un domaine Limité de L'aae, repéré HCHPBI A 1a figure 10.15., e& sur une largeur g. Figure 10.15, + Modtle de CARDIFF La contribution V, a'éerie Veet, oy sind 20.48.) fou, on exprimant 1a largeur g en fonction de cj, ¢, st & Ven ty Op (oy + eg +h cote Oa) ain? @ 20.50.) oi cy et c, sont Les longuoure de sonelles inférteure et supérieure respec eivenent, ur lesquelles le champ de traction vient s'ancrer, 11 reste Gone & déterminer les valoure de c, et ¢, et L'éntensité de 1a contratnte = 10.26, - : Figure 10.16, - Mécanfane de cadce conbiné Pour fixer les longueurs é’ancrage ¢, et ¢, on se réfire au aécantsne de cadre coubiné avec rotules plastiques en £,C, F et B (fig. 10.16.), auguel fon applique le principe des travaux virtuels, Aine, poor 1a semelle supé- rteure, on obtient : Oe Fy oq HI7.0,5 6. B= Ogg + Myc {oon tire, poor une senelle de caractoriaciquen constntes Oe ~ Myo = Me) * con Cin) FTE te 00.51. et pour La senelle inférieure = @/ste 6) ee, $0 0,51.6) + 10.25. + Me 88 Mog éstgnent 1 rhe inférteure reapectivenent (= b, t2,/4 pour une senelle & section ree~ tangulaire de Largeur b, e¢ de Largeur 2) valeurs 4 moment plastique dex cenelles upérieu: M1 reste A déverminer 1a valeur de Gy & la ruine 6€ 1! inelinatson 4 do 1a bande diagonsle de traction, A cet effet, on ze base & nouveau cur les deur ypothéses suivantes + Tog teste constant dans I'dae deputs 1a charge critique de votlepent par eleatllenent Jusqu'a la charge wleine, ce gut Saplique que 1a contrainte <1 ruine est atteinte das que le ecfeere de plastification de von MISES Jeiefait dans Ia bande aiagonale: 0, aelese conjointenent sux contraintes principal Figure 10.17. - Etat de contrainte, Liétat de contrainte sur dewe facetts Arortentacion & «t 9, dirtgées res: pectivenent suivante 1a bande diagonale et #2 perpendiculaire, ext le sutvant (Fig. 10,17.) OG Tey BIND OO mtg #8 20.82.2-¢) Oy > “Teg i286 ¢ ) Tey Tee coe 28 a condition de plastification de von MISES s"éerit toot -o,e,+37%, = o,- [e+ eh ope, +37, = 4, 10.53.) permet den tirer, compte tema de (10.52) = 10.26 AS tee sin 2s [ee 2a ai 3] (0.84) Quant 4 L/inclinaison 0 du champ dlagonal, elle est conditionnse condition de maximum 3V,/30 ~ 0 en vertu du théorine statique Cette recherche du @ optinal ne peut se condulre que par une procédure dou- ble d'itérations pulzque # et G, sont inconnus et les sonents plastiques dans les senetles dépendent eu-mémes de 1a charge ultioe on cisaillenent, qui est justenent 1a valeur cherchée, Une étude paranétrique a montré que 1a valeur maximua de V, est obtene pour une valeur de @ voisine de 2/3 04, 08 Jy eat 1'ineLinatson de la dhagonale géoaétrique du panneau; cette va: eur particuLlére peut servir soit de solution approchée, soit de valeur de épare pour 1e processus stératif, La détermination de @ n'exige pas une terts grande précision car Te maxima de V_ (0) ost fort plat ot ne varie done que trés pou pour une variation sensible de @ autour do sa valeur optinate, 10.4.3. Contetbutéon du mécanisme plastique de cadre 1a contribution directe du mécantane de cadre a effort tranchant lleine reste souvent faible pour 1a plupart des poutres vtilisées en prati- que et avoun concepteur nvauratt 1'Ldée d’accrottre 1a capactté portante a/une Ane en cisa{llenent en ae bornent & accroitre les di wstons des se- elles, Des simlations nunériques montrent que le adeanisno de cadre ne ‘elon envahit une certaine longveur de contra:renent au concept classique de rotules concentrées ; ce mécaniswe survion> aprés de grandes décormations et de grande déplacenents de la poutre. Pour ces diverses raisons, {1 est & la fole sGcuritaire ot justifié de négliger cette contri- bution pour L'évaluation de L'effort tranchant ultiae & dos fins de calcul practque: es 10.4.4, Cas particulier de panneaux d’extréatté: co qui vient a'éere exposé vaut pour un panneas dane intérteur, ‘qui ost contreventé par deux pannesix adjacents, sftués de part et d’autre du premier Dans le cas dun pannesu d'éme d'extréaité, avec raidieseur d’ex- exéaité rigide, le panneau n'est contreventé que par un seul autre panneau adjacent, Dans ce cas, une part de 1s composante horizontale de 1'effort dans 1a bande diagonale de traction dott etre supportée par le raidisseur transversal d'extréaite rigide, Ladite bande s'ancre fel A In semelle su- = 10.27, - périeure sur une distance c, et au raldisseur dextrémicé sur une hauteur a4 Gees 20.55.) ce- Gin ) [OER DAE, 00.36.) avec Te moment plastique rédult : Whe Me 11 = (iy cote O77 00.57.) ne citing, > Gum, 7) es nea A 20.58.) B= ary, 31 Dans (10.58.), My, et Ny, sont respectivenent le plein aonent de flexion plastique, autour aun ‘axe perpendiculatre & L'dme, ot L'effort normal plastique du raidisseur d¥extrémité, Quant 2M et No, 1s désignent les efforts normau, existent & Vangle X, dans la senelle et dans le raidis: jour respectivenent : Hg ty oy con? 20.59.) Nom Se ty Oy stn? 20.60.) Le caleul de ey intervenant dans (10.55.) est conduit selon (10.51.), La évormination de effort exanchant ultine se poursuit alors come pour les Panneaux intérteurs Le ratdlascur d'extréaite rigide doit permettre L'ancrage de la bande tagonale de traction. Il doit done satiafaire certaines conditions (voir plus loin), sinon 11 dott éexe considéré comme souple Dent le cas d'un pannesu déne d’extréaité aver raldi exdaieé souple, 1a résistance ultine en cisallleacnt du panneau d’extréaité eat donnée par: ur dex y= ty Ty 0.61.) levee Le contrainte moyenne ultine valant 170.9 [PP AD s ty 0.62. ot 7B" dote évencuettenent sere reaplacé par 7%, Génévalenent, lee poutres & dae élancée sont soumizes & L'action conjuguée d'un mosent fléchfszant, d'un effort tranchant et éventuellesent. fun effort normal. Le présence de contraintes noraales dane L’dne est Gvidement susceptible de perturber le développenent de a bande diagonale 0 traction dans le domaine posterttique Lrapeitude d'une poutre & supporter conjotntemsnt un moment f1é- ‘chissant et un effort tranchant est tradulte par un diag-ame 4’ interaction simple adinensionnel (fig, 10.18.), oli 1a résistance ultlue en cieallleuent ‘est reportée en ordonnées tandis que In résistance vltiae en flexion figure fen abscisses (fig. 10,18.), Go dlagranme est tel que cout point représen- eetié d'un état de sollicttation, extérieur A la courbe Minite, tradutt le dépassenent de 1'éeat-Lintte ultine. wy Wolly Yelvy asverWy Figure 10.18. - Diagramme ¢'interaction. Le point $ sur L'axe vertical représente Le ea} satlienent ¥,. en flexion M., ‘hu point intormédiatre ¢, {1 y # transition entre 1a ruine de Lame et colle de 1a somolle ; les coordonnées de ce point (W., V,) font éverminges on admettant que L'éme supporte seule Leftoct trenchant’ tandis (que Jes semelles sont affectées & Le reprise du aonent fléchiseant, és 10.29. - lore que les senelles peuvent étre mobilisées pleinenent pour 1a transnis: ‘ston des contraintes noruales, {1 y a done Leu de calsvler Ia résistance bltine 4 I’effort eranchant on onettant 1a contribution de 1a partie de ‘bands diagonale de traction s’ancrant sur les semelles et done de poser Gq = Se = 0 lore du calcul de V, A L'side de Lexpressicn de V,. Le Glagrame d’interaction eat conplété en sdaettant que d’une pert, Le capactté ultts moment fléchissant aussi Tongtemps que celul‘et n'excbde pas 0,5 H,,et qe, Grautro pare, un effort tranchant ne dépassant pas 0,5 Vg n'affects par 1a en elaatilenent V, nvest pas influeneée par un cepacité ultine en flexion. Le dtagramne est rendu non dipenstonnel en divisant les ordonnées per L'effort tranchent plastique de 1'éne wy 5/5 (et les absctsses par Le moment ultine M,. Le dtagrame bi-Linéatze ScD, plus sinpl pare que plus sécuritaire. peur auseh dere adopté (on notera plus particuliérement qu'il y 2 évidement feu, lors de Lrévaluation dos mononts fléchissants M, de tenir compte de la part dex contraintes noraales affectées A 1'équilibre de L’effort normal éventuel 10. Résistance ultine d'une poutre & ne plein Des raisons d’économte ont anené A concevoix des poutres de bAti- ‘ment no comportant que des raidisseurs aux appuis, De In sorte, on évite le dépente en raldiascurs dtaposés en travée, en ce compris les coateux exavaux de soudege. Ces poutres comviennent bien pour supporter des charges répartic Wabituetoment, 1'ane de la poutve est nominslenent plane. Les poutres de bitinent sont cependant fournles de plus er plus souvent avec wune Ame prédéforaée, soit en forme ondulde ou trapézoidale ; cette forme correspond A des pseudo raidteseurs intermédiaires. Des poutres a ane ondulée ou A Ane pliseée ont été testées of {1 a’eat rivélé qu’ells avantageuses. ce qui suit n’ese toutefois applicable ati cas de L'dne plane, = 10.30. 10.6.1. Résistance ultine en flexion Le concept de hauteur effective développé au f 10,3. pour les pou ‘eros sans raidisseurs longitudinase reste directement applicable car Is teechnique de calcul a été développée dans L'hypothise d'un repport d’espect a> 2/3 (hy = 23,9). Th en va de méme pour Le calcul de Le capectté por tente de la senclle comprinée, Evidement, 1’absence de raidisseure fora que, A Ame Adentique, 1a semelle comprinée votlera pour une contrainte un peu plus faible car 1a restreinte assurée par 1'tme est noinére; les régles données au § 10.3.2. sont toutefois bases sur l’hypothése Ia plus défavo. rable d'un apput simple de 1a seaelle sur 1’ Ame 10.6.2, Résistance ultine on cisaillenent. La grande valeur du rapport d’aspect dune Ane non ratte taplique que 1'influence de la ratdeur des senolles sur 1a capac:té portente en et- gaillenent soft fatble, St Lame était parfaitenent plane, 1a contrainte ultige de cfsail- enent pourrait dere déduite dune formule de type von KARMAN (ef, formule (20.6.), selon 20,63.) avec 1, = f/{5. tes imperfections géonécriques et strusturales peuvent tre prises en compte A I’aide dun coefficient p, de sorte que 1a con trainte ultine de clsaillenent d'une dae imparfatte vaudeait no fay tty 10.64.) Liinfluence desdites imperfections est surtout merquée lorsque les valeurs de Top AE Ty sont proches, Une valeur p= 0.9 constitue une valeur sécuri- teeize car elle fourntt une borne inférieure des résultats d’easais 10.6.3, Interaction flexton-etsatllement. ce qui a 06 développé au § 10.5. reste valable fet 10.6.4, Effet de londuletion ou du plissage de 1’ Ane [Em gros, une Ane ondulde ou plissée verticalenent se comporte cot sme une ano mnie de raldisscurs espacés, Le fornage de I"Ame réduit cepen- = 10.31, = dant 1a part de La capactté portante en flexion de 1a poutre, qui est sup: portée par Lame. Four le caleul des propriétés I et W de 1a section, 1a contribution de 1'ane devra généralenent étre entiérenent négligée Par comparsizon avec le ces de 1'Ane plane, les effets du formage 0 1'ame sont Les suivants 12) le voilenent de 1a semelle comprine est généralenent bien empéché par me ondulée ou plizsée, & aoine que le mode do voilenent coincide avec 1a subdivision des plis de 1'4ne b) la atabiice Lacérale est accrue mais Lefer est hab{tuellenent néeligs: ©) la minceur de Lame ‘assez rapprochés at eapéchent Le flanbeaent vertical de 1a seaelle com © de moindre importance : lez plis de "ame sont pringe dane 1'4ne ; 4) Lane ont négligée pour le calcul de 1a capactté portente en flexion do 1a poutre : a résistance aux charges concentrées peut étre influeneée par le node Arapplication de 1a charge, car 1'4ne nfoccupe pas une position centrée per rapport 4 la senelle : ©) la contrainte critique de cizsitlenent d'une ame plisede en ondes exapézoidales pout étre évaluée selon Tog 7 Ry (PRI2CL ¥)) (e,/e)® 20.65.) 08 e ert Ia distance entre plis, Le coefficlent de volloment ky dépend Ge In configuration des plis mals on peut le celculer de mantére appro: née par: ky = 5.24 44 (ef? 20.66.) pis, 11 est porsible de faire en sorte que © prépondérante sur le votlement En rapprochant sufftsament 1 Top 2 Ty ; de lors, 1a plastification kn raison du passage soudsin & 1'actfon du chasp dlagonal de tree ton (emap-through), 1a Késerve de résistance posteritique ne pourra toute- fois pas étre mobilisée 10.7. Dinenstonnenent des ratdteseurs traneversaus, Afin d'augnenter Ia capacité portante de 1’dne, {1 est possible Aragic cur L'espaconent dos raldissours trangversaux et/ou 1’épetsseur a'tme, Actuellement, 1 est on général plus économique de Liatter le noa- bro de raidissours transversaux (done d’augnenter le raprort aspect @ des = 10.32, « pannesux), quitte acerottre quelque peu L'épaisseur de L’ame; en effet, le réduction des frais de fabrication prévaudra sur le coit du aatériau supplénencalre. En outre, le nombre et Ia dispositicn des raidisseurs ‘cransvereaux {nfluencent seulewent 1a capactté portante en eisailloment des poutres non raidies longi tudinalement Les raidisseurs tranaversnim peuvent aussi ne par avotr Le seule fonction de raldissege, Par exemple, dans un pont, lesdits raidi: constituent souvent les montante d'un contreventenent en treillis ou en ralgons, les crittres de dimensionnensnt des Wx ne sont pas seulement 1iée au comportement post: cadre, Pour ces divers raidieseure transver critique de I'sme ; ils seront done basés eur une approche simplifige Dans une poutre raidie tranaverealenent, oi le champ diagonal de txaction est supporé se développer pleinenent dans les panneaut d’ane con- igus au raidieseur coneidéré, un raldlascur assure de multiples fonctions yn trofllis ; Lune vers Taute 4) 41 agit come montant d'une pesude poutre ) 11 eupéche les senclles d’éere entraing ‘tion des forces que le chanp diagonal de traction exexce sur ell ©) 11 garantic les conditions d’appui requises pour les panneaur 4”dne adjacente sous 1a charge critique d’effort tranchant, ot ce jusqu'd Le ruine + 41 txanauet 4 La poutre, les charges concentrées éventuelles. sous Lae 10.7.1, RaLdieeeure traneversnux intermédiatres Pour le calcul d'un raidiareur en travée, gut est contigu & doux ‘panneaux d’Ame, le cas de charge détersinant est colut of ces deux panneaux Aéveloppent leur charge wltine de sorte que les deux bandos diagonales de traction a'ancrent respectivenent on haut et en bas du reldisseur considéré (fig. 10.19.) es solicitations du raidisseur comportent : des charges concentrées au point ©: Vo == O11 fy Gg sin? Pe ro 7" Fc te Sea St A 2 [au point D : Vy = Opp ty egy sin? B ‘et dos charges répartios © sur CH: Voy = -8y = 04) fy Og stn Ay + 10.33. - sur 0G og = (ey 6) ty pg stm Fy sur: Mee = Yori ~ Yer fi Les indices 1 et 2 correspondent respectivencnt aux panneaux situds & gauche ot & droite du raldisseur constdéré Pipuce 10,19, - Sultteteationm dun catdinewer on tare, Four un raidisseur sur appul intermédtatre, 1s s{tuation est un peu différente en raison du changement de signe de I'effort tranchent au rote de Lapput (fig. 10.20.), Les deux bandes diagenales de traction stancrent en tate de raidisscur et les sollicitations du raidisseur compor- ‘uno charge concentrée en 2 2 to Ver + Von ~~ Sea Sa Sen A, - Men Ey Sep BAN Oy des charges réparcion : ea oct a ain on Youn = * (Bq * &2) Sy Oey in By = 10.36, - li | a Figure 10.20. - Sollicttations d'un vatdisseur irteraédietre Ti est possible, on toute généralité, qu'une force additionnelie extérieure A ces distributions complexes d’efforts sur les radisseurs, qui engendrent une charge axiale vartable le long de ceux-ef, on subscitue, par souct de simplicies, une charge concentrée agissent en bout de raidissour, Gevte charge est prise dgale 8: 4) pour wn raidisseur interaédiatre en eravée 6) i V designe 1'effort tranchant (Ia réaction) dans 1é poutre au droit du raldisseur considéré et Vey gins 18 valeur minimale des efforts tran- chants critiques caractérisant les penneaux contigus au raidissour 1) pour um raldieseur internédiaire sur apput ou R aésigne Le réaction a'apput. + 10.35. - Come les raidisseurs tranaversaue en travie aont, pour dee rafsons eathéeiquer, habitual cet effort V* va done agir dane Le plan moyen de 1a téle, c%est-a-dire avec sot disposée sur une seule face de Lane, lune excentricité % par rapport au centre de gravité da 1a colonne fictive constituée du raldissour proprewent ait et d'une cortaine largeur b, de tole dame collaborante, Cotte largeur effective b, dépend du mode de chargemont, de 1a contrainte critique et de 1a limite a'élacticité de le tale ine ; par souci de simplification, on peut se bomer A ne considérer ‘qu'une veleur forfattalre, aasez fatble en raison de 1a plastificetion par- tlelle de Lame A L/état-Linite ultine, », = 20, [257% 20.67.) Cotte Largeur est répartie dgalenent de part et d’autre de Le Ligne de Jonction Ane-seaeile Liatve de Le section tranaversale du ratdtezeur 2’éerit done arate 20.68.) fet 41 y correspond une inertie 1,. On adgettra en outre que le raldteseur présente une imperfection initiale e, & mi-hauteur valant 1/500 de la Inauteur 44m. 11 ese recomandé de constituer les vaidieseure traneversaun sur appuls Incernédiaizes 4 'aide de profile dtsposés ayné=riquenent par rap port au plan do 1a thle 'dme. De cette mantdre, on Limite 1 és et dés lors, les moments de flexion engendrés par des efforts gut sont nettonent supérieure 4 ceux gollieitant les raldiaseurs eraneversaux en tzavée. La seule excenteicité a prendre en compte est alors celle repeésentant le défaut de rectitude du raidisseur ; elle est ich encore estinée 4 1/500 de 1a hauteur d’Ane. excentriet- Le ratdisseur transversal est alors vér{flé comme une poutre-co- onne, Le soul sens de flambenent & considérer est 1a direction perpends- cculaire au plan de "Ame. On adopte une longueur de flambenent prise ég le 20,7 h ; do 1a sorte, on tient compte d’une pert, que le raldisseur exangversal n'est on fait pas chargé en bout mele ais ea charge progre venont fur une certaine hauteur d’ancrage de la bande diagonale de tra ton, e€, d’autre part, que Ia thle dane exerce une certaine restreinte lorsque le raidieseur tend & flanber, Afin a'assurer Ia pleine efficacité du raidisseur, £1 iaporce = 10.36, - Evideament que checune des sinceur Linite, role constitutiver satisfasse au eritire de outre 1a condition de résistance, assurée par 1s caleul du raidts seur en poutre colonne, tout raldisseur tranaverssl doit en outre satisfaire A une condition de raideur miniaale eat 00.69.) ou ty e6€ 1a rigidtee flextomelte relative (ef. chapters 9) p= 10,92 17a? 00.70. oi I, ost Ie moment d'inertie, calculé par rapport aun axe paralléle au Plan de 1/Ane, d'une section constitude dy raldisseur propresent dit o& d'une partie de tole collaborante b, donnée par (10.67.) et Yh 1a eigtetes relative optinale 7” da la chéorte Linéatze di votlenent, par souct de aimplicité, au cas d'une tae cisatllée infininet longue et munis ss00%6e Wo aye- sete 0.71.) Le tactour Sfampliftcation, applicable aux raidisseure traneversaur, veut = 0,027 aft, - 1 £1 : Cs 0.72.) 10,7,2, Raidisseurs traneversaux d’extréatts, Indépendanment des critéres de raidour at de résistance déja défi- nia plus haut, gut restent d’epplication pour les rails Arextrémieé, {1 Amporte de pouvoir déterminer ai ceus-cl sont rigides ou ‘non, pulaque 1a valeur de 1a réatatence ultine on dépend largesent. on exigers qu'un raldisseur d'exerémicé rigide satiefasse en outre Le condition (Fig. 10.21.) OS He SH Hy 0.73.) ‘8 HE. ent donné par (10.58.) tandis que MY 4, moaent plastique rédutt du raldisseur au point H, calculé par rapport A un axe perpendiculaire & Lane, est fournt de fagon afatlatre par ne > Oy, D7 20.74.) + 10.37. = avec les notations introduites au § 10.4.4, L'effort nomal en H eat La difference entre 1a réaction d’appul Vagy @t 1a part do I'effore tranchant critique reprie eur 1a hauteur (@ - ¢,), soft B= Yaax = = op) Eg 00.75.

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