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www.joug.org
6 Les galeries SEMAINE DU 10 AU 16 JANVIER 2018 ARTS LIBRE
l Focus
Voyages divers
cigo depuis longtemps, sous diverses formes; clips
h JeanFrançois Spricigo à la A. galerie pour Albin de la Simone, JeanLouis Murat ou pour le
groupe bruxellois BaliMurphy, collaborations avec le
à Bruxelles. pianiste Alexandre Taraud…”.
Ici, ce sont les registres d’images qui nous semblent
Un travail aux multiples facettes divers. Nul doute que l’on retrouve la musicalité dé
chirante du compositeur autrichien dans les paysages
et tout en intériorité. contrastés, aux traits indistincts exprimant plus le res
senti fugace de l’artiste qu’une quelconque réalité. Par
séries ou seules, ces images concentrées sur quelques
LA A.GALERIE À BRUXELLES expose en ce moment signes essentiels rappellent le travail hélas un peu
sous l’intitulé “Voyage d’hiver” un ensemble d’images oublié aujourd’hui d’un Mario Giacomelli ou, plus en
de JeanFrançois Spricigo que l’on n’aurait pas pu voir core, d’un Michael Ackerman. Avec une même vision
aux cimaises de la galeriemère à Paris. Et pour cause, poétique quelque peu torturée des arbres décharnés Une évocation du voyage et de la solitude
c’est l’excellente galerie Camera Obscura qui soutient ou des animaux esseulés qui a eu l’heur de plaire en
désormais cet auteur dans la capitale française. L’ini son temps à Christian Caujolle, le découvreur de ta si l’on sait que l’ensemble concocté pour cette
tiative de cette présentation chez nous revient à Fran lents tels qu’Antoine d’Agata ou… Michael Ackerman. exposition puise à différentes séries développées
çois Delvoye, le commissaire de ce lieu de la rue du En revanche, parlant d’animaux, nul doute que ceux par JeanFrançois Spricigo depuis ses débuts et
Page dédié jusqu’il y a peu à une photographie de qua que l’on découvre ici en couleur relèvent d’un tout surtout si l’on sait que ce dernier n’est pas que
lité certes, mais plutôt décorative. autre registre. En l’occurrence, celui des choix anté photographe. Il est en effet aussi réalisateur et
rieurs de la A. galerie. Avec des tons pastels à la ma comédien, ce qui permet à François Delvoye de
Fugace nière d’un Hubert Grooteclaes dans des vues de colo dire que c’est sans doute pour cela que ses images
Et le titre et les clichés de cette exposition se réfèrent nies de flamands roses ou de portraits de chiens; avec nous semblent autant parler de la photographie en
clairement au “Winterreise” de Franz Schubert. la préciosité des couleurs éthérées des peintures chi lui rendant “ses ombres et ses lumières, la mélodie
D’abord – et pourquoi pas ? – parce que nous sommes noises de fleurs et d’oiseaux dans quelques vues de des silhouettes, son enfance et sa mémoire.”
en hiver, mais surtout parce que, comme le rappelle le sujets identiques. Jean-Marc Bodson
galeriste, “la musique, accompagne les images de Spri Cette diversité d’approches est en soi peu étonnante
© S.A. IPM 2018. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
LE MAGAZINE DES ARTS
Pays : France Date : MAI/JUIL 16
Périodicité : Trimestriel Page de l'article : p.16
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.arenes'
IMPATIFNCF CHF7 FLAIR LES GALERIES BARTOUX
AU SOMMET
ainsi un monde de sensibilité
d humour de creativite via un bes-
tiaire unique Animaux sauvages et
domestiques animaux sublimes
an maux légendaires animaux en
voie de disparition, animaux aimes
animaux nécessaires animaux en-
fouis Intitulée « Impatience »
l'exposition de photographies de
© jonOne Galeries Bartoli*
Jean-François Spricigo présentée
Apres avoir colore les metros et les
jusqu au 7 mai révèle de maniere
rues de MYC et celles des plus
envoûtante une proximite avec le
Jean-François Spricigo, leviers, B» 0 q e 2007 grandes villes du monde apres avoir
monde animal transfigurée par
colore le ciel grâce a un avion d'Air
Veritable « cabinet de curiosités » l'etrangete D un noir et blanc in-
France faisant tous les iours la liai-
contemporain situe en plein cœur tenses souvent dénuées de pro
son Paris/New York il ne manquait
historique de la ville d Arles Flair fondeur de champ surgissant au
plus a JonOne gu a s attaquer a la
Galerie a ouvert ses portes le 3 avril confluent de la poesie et de la rê-
montagne et tout particulièrement
2015 Elle fait partie de ces lieux verie chacune des vibrantes
dans le plus grand domaine skiable
transversaux qui proposent a la fois images de ce bestiaire témoigne
du Monde Courchevel Pour la
des expositions d artistes des col- d une souveraineté singulière qui
7 me annee consécutive la station de
lections d objets d art contempo- s'offre aussi comme une epiphanie
Courchevel en partenariat avec les
rains spécialement réalises pour ' m oatience Galeries Bartoux se transforme en un
elle des livres et des revues Grâce Photographies de Jean-François veritable musee a ciel ouvert A
a cet éclectisme I art s expose Spricigo FLAIR Galerie Arles honneur cette année un artiste ma-
dans un univers ludique reflétant Jusqu au 7 mai jeur de I art contemporain le célè-
ainsi les goûts et la personnalité Prochaine expo bre graffeur franco-américain
d Isabelle Wisniak sa créatrice Fi- V^nagerte urbaine JonOne qui illumine la vallee de
dèle a sa singularité la Galerie est Illustrations de Lucy Marshall Courchevel avec une serie d'œuvres
consacrée aux animaux Flair révèle Du 14 mai au 25 juin exceptionnelles différents bâti-
ments de la station, les gares d am
vee et de départ des télécabines et
AU FIL DU PARLEMENT, TAN
télésièges sont a I image des œuvres
I es photographies siteur au cœur d un dispositif circu originales de I artiste grâce a 12 se
de la serie TAN - laire QUI donne une seconde vie aux rigraphies monumentales Le princi-
Dégâts des eaux œuvres malmenées par les outrages pal téléphérique de La Saulire a ainsi
ont ete réalisées des elements Transcendées elles ete totalement décore par I artiste
par Richard Dumas lenaissent dans une nouvelle forme Autre artiste invite Richard Orhnski
le 5 fevrier 1994 au élastique La composition sonore ac sculpteur dont les œuvres conçues
matin de I incendie compagne ce mouvement partant autour du concept « Bom Wild »
Degat des eaux du Parlement de d une matiere « pure » et apparem dans un style et des materiaux
© Richard Dumas
Bretagne alors ment intouchable pour alter vers la contemporains s adressent a un tres
qu étaient évacues sur les trottoirs beaute de son altération large public D un objet phare le
alentours les tableaux ou fragments TAN - Dégâts des eaux crocodile a des œuvres plus poin-
sauves des flammes par les pom- Photographies de Richard tues Orlmski offre un panorama de
piers Vingt ans plus tard Olivier Me! Dumas Installation sonore ce que I art contemporain a a pré-
lane lui propose de creer une œuvre d Olivier Meliane Galerie du senter ll joue sur l'impact visuel
originale éclatée en echo a ces dix Musee de Bretagne Rennes iconographie populaire et la notion
cliches Cette rencontre musicale et Jusqu au 12 juin A noter : Un d instinct chez I Homme et pointe la
sonore est présentée pour la pre- portfolio des dix photographies question de l'influence de l'art
miere fois au musee de Bretagne en format 30x30 cm accompa- contemporain dans I espace public
dans le cadre de la manifestation gne d un vinyle de l'intégralité de L'Art au Sommet.
« Au fil du Parlement » Mêlant photos la composition musicale est Courchevel Jusqu'au 25 avril
et musique I installation place le vi édite par Les Editions de juillet www galeries bartoux com
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L'EXPOSITION
Pays : France
Périodicité : Bimestriel
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de l'air
LE M A G A Z I N E QUI DONNE À V O I R
S'ABANDONNER
AVEC NICOLAS COMMENT
L14580-62-F 6,90€-RD
Pays : France
Périodicité : Bimestriel
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HURLEVENT
L'INSPIRATION
DU SOUFFLE
Le temps d'une résidence dans le sémaphore de l'île
douessant, Jean-François Spricigo a joué avec l'océan,
l'horizon, les fantômes et son chien. Extraits.
Pays : France
Périodicité : Bimestriel
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Pays : France
Périodicité : Bimestriel
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Pays : France
Périodicité : Bimestriel
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Pays : France
Périodicité : Bimestriel
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À SAVOIR
Désarmé en 2000 par la Marine nationale, le Sémaphore du Crcac'h accueille
depuis 2009 une résidence d'artiste Par l'intermédiaire de l'association biestoise le CAP,
Jean-François Spricigo y a sé]ourne durant le mois de jam ler 2016 en compagnie d'un
autre photographe, Benjamin Déroche Leur projet, « L'inspiration du souffle »,
sera présente au festival de La Gacillv cet été. Une version sonore de ce ti aval I a ete diffusée
le 25 février dans l'émission Création on air sur France Culture Par ailleurs, la Flair
Galerie, à Arles, présente « Impatience » de Jean-François Spricigo jusqu'au 7 mai 2016.
Date : AVRIL 16
Page de l'article : p.96
Pays : France
Périodicité : Mensuel
OJD : 40028
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Agenda EXPOSITIONS
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EN PHOTO
Pour grandir, il faut bouger, hésiter,
puer, rigoler, embrasser Et aussi
réfléchir, courir, partir Et puis
aimer, rêver, s'étonner, s'imaginer
et plein d'autres choses Catherine
Grive et Jean-François Spricigo l'ont
bien compris Ils illustrent avec des
photos artistiques cette recette toute
simple pour grandir lin pli moment
de poésie I
Pour grandir, il faut..., Catherine Grive et Jean-François
Spricigo, Rouergue, 10,10 €.
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4. ARLES
Cher Vincent
La Fondation Van Gogh
poursuten 2016 son
magnfiquetravail creerle
o "
dialogue entre la fine fleur o°
CM U
de I art contemporain et
I ce uvre de Van Gogh
Lexpo evenement de I ete
décryptera la partdela
OBU
tradition chez ce peintre u o
d avant garde
• Du 14 mai au
5. ARLES Bonnes figuies
Pourquo aime t ontantle musee Reattu ?
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ll septembre, ' Van Gogh, Parceque le nchissimefondsphotograph que
le peintre moderne et la s expose dans un extraordinaire cocon de
tradition" www fondation pierre du XVe siecle telle cette expo dédiée a
vincentvangogh arles org I histoire du portratdans la photographie
Saules têtards au OU
• Du 6 fevrier au 5 |um, "Imago" U<
coucherdesoleil Arles
www museereattu arles fr
automne 1888
O) O)
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Et aussi... — E S
MOUANS-SARTOUX At home
Quand l'Espace de l'Art Concret célèbre
fondateur, le peintre suisse Gottfried Mon
cela donne une exposition phare, dans la
lignée de la grande rétrospective organisée paf or
e O
le centre Beaubourg en 2015. Du 24 janvier 0°-
au 22 mai. • www.espacedelartconcret.fr I
LIVRES TO URNAI
invite les lecteurs au À travers une trentaine de let- dir et la peur de perdre l’en-
cinquième rendez-vous du tres adressées à un adulte, l’en- fance, le jeune auteur des lettres
« Top 10 » de l’édition. Vendredi fant confie des impressions à tion », confie Jean-François d’émerveillement. C’est bien là observe avec férocité « la horde
13 février, à 18 h 30, les librairies l’encre fauve, qui pourraient Spricigo qui considère la sa- qu’il emmène le lecteur, sur les du monde ». Ses proches et tant
Chantelivre, Decallonne, être celles de tous. Leur lecture gesse comme une capacité traces d’un petit garçon comme d’autres, absorbés, digérés,
Fanfulla et Médialivres, ainsi invite à entrer dans un pays in- noyés. Cependant, c’est à l’un
que les sections Jeunesse et time, dénué de nostalgie. Il d’eux qu’il écrit « Qui pourrait
Adultes de la bibliothèque,
présenteront les trois meilleurs
s’agit de révéler cet écolier qui
vit à plein temps le présent, ra-
Une préface de Philippe Grimbert me comprendre, à part vous ? » et
confie son projet de«photogra-
ouvrages de leur choix, parmi contant un voyage en train, le lors, par la grâce de autres que l’écrivain et psy-
«A
phier depuis son ventre, c’est
dix titres exposés. Soixante mariage d’une cousine, une l’écriture de Jean- chanalyste Philippe Grim- comme passer une radio, ça révèle
livres 2014 seront donc à séance de cinéma. Cette appro- François Spricigo, bert clôt la préface de « Let- l’intérieur, sans douleur ». Des
l’honneur, sur différents che personnelle est celle d’un devenons tous, le temps d’une tres à Quelqu’un », un images en noir et blanc accom-
stands, au cours de la être qui investit avec gravité lecture, ce Cher Monsieur à ouvrage publié chez Ar- pagnent le recueil. Elles en pro-
rencontre. Entrée libre, chaque moment de son exis- qui s’adresse l’auteur. » C’est chimbaud éditeur et Rive- longent l’essentiel, cette force
boulevard des Frères Rimbaut. tence, avec l’intuition de l’éphé- par ces mots et quelques neuve (18 €). ■ intuitive et neuve qui court
> 069 253 090 mère. « Toute mémoire est fic- plus loin que la mémoire. ■
KAIN
C
faire attention à tous les
réalisation en duo : l’Escaut, ver à dévoiler, à respecter, à trans- détails. L’intérêt de cer-
de la source à l’océan, les cender ce départ. Comme quand, taines images apparaît
avait mobilisés pour un vaste lors d’une montée en ballon, on voit parce que d’autres sont
travail artistique. Cette fois, le le paysage prendre tout son sens, venues, qui aident à
lent départ d’un proche a ins- tout son relief. » Le récit se fait le comprendre. » Le tra-
piré à Michèle un récit délicat, tendre témoin d’une avancée, vail sensible de l’ar-
poétique, dont la tendresse re- au vif d’un environnement fa- tiste renforce la déli-
joint un quotidien douloureux. milier : la maison, le jardin, la catesse ailée de
De cette expérience au plus près rue, la bibliothèque, la cuisine. l’écriture : frère et
de l’aimé, Michèle Vilet a retenu Puis vient le temps de l’hospita- sœur abordent «Un
à deux mains la beauté, la force lisation, suite à une chute : la lent départ » de toutes leurs fi- sera pré-
et le cadeau des instants. chambre blanche, le silence et bres conjuguées. Avec ce bagage senté par Marianne Kirsch le sa-
Celui qui s’évade les mots, les gestes partagés. issu d’une histoire familiale à medi 7 février à midi, dans l’an- Le photographe et l’écrivaine
Après «Le lent départ », Mi- transmettre, à travers tour- cienne serre de Barthélémy invitent le public à les
«Tu te promènes dans un pays où chèle confie le texte à son frère, ments et passages. Dumortier, chez Jacques et Mar- rejoindre dans une ancienne
le temps et l’espace sont différents. présent lors de la cérémonie qui Le livre (éd. Les Déjeuners sur tine Leroy-Vilet, 22 rue Joseph serre, plantée dans le jardin
C’est le pays de derrière tes yeux. rassemble la vaste famille au l’Herbe) préfacé par Paul Roland Gorin, Kain. Entrée libre. ■ de leur sœur Martine.
JAN 15
Mensuel
OJD : 41874
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104 Tous droits réservés à l'éditeur
1753932400507/GBM/OTO/2
NOV 14
Mensuel
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PHOTOGRAPHIE
LA PHOTOGRAPHIE À L'HONNEUR
AU CENTQUATRE
Le 104 in tie deux expositions de photographies en no r et
William hggleston, horn Los Marnas Mio i, Memph/s, 1965
blanc Alter Ortiz, artiste espagnol, interroge le concept de la
Isupermarket boy with oms) Photo service de presse
représentation avec 'Intromisiones" en s intéressant a I inter- (Êl William Eggleston / Courtesy Wilson Centre for Photography
action entre la lumiere et l'architecture et Jean-François
Spricigo se focalise sur la part absente de I image avec
'Toujours I aurore' Au même moment, lexposition 'Small WILLIAM EGGLESTON À
Universe ' déploie le travail de neuf photographes néerlandais LA FONDATION CARTIER-BRESSON
Le commissariat est assure par Erik Kessel, artiste et collec-
A la fm des annees 1950, William Eggleston ne a Memphis
tionneur hollandais M Y-F
[Tennessee] en 1939, commence a realiser des photograph es en
"Alter Ortiz, Intromisiones" et "Jean-François Spricigo, tou- noir et blanc dans le Sud des Etats Unis ou il réside ll porte une
jours l'aurore", jusqu'au 4 janvier 2015, et 'Erik Kessel, Small grande admiration a Cartier-Bresson "Je ne pouvais pas imaginer
Universe", du 13 novembre au 13 decembre 2014, au
faire mieux que de parfaits faux Cartier Bresson Puis, il développe
Centquatre, 5 rue eurial, 75019 Paris www 104 fr
son propre style ancre dans le quotidien, en s attachant a décrire une
Amerique banale et déliquescente Les annees 1960 marquent un
FOTOFEVER : À LA DÉCOUVERTE veritable tournant dans son oeuvre Avec l'avènement du pop art et
DES NOUVELLES TENDANCES dans cette veine, il photographie désormais en couleur des objets de
la vie quotidienne Supermarches, bars, stations services, voitures,
Pour sa cinquieme édition, Fotofever presente au Carrousel du
personnages fantomatiques perdus dans l'espace William Eggleston
Louvre plus de iou galeries internationales, invitant le public à
renverse les conventions, banalise les images et propose des
venir a la rencontre de la jeune creation photographique Au pro-
cadrages inédits, pour lesquels il varie les points de vue celui d'un
gramme de ces trois jours pénétrer dans le secret de la collée
chien, d une mouche ou plus fréquemment d'une voiture La rétros
tion de Gallia Barzilai Hollander a travers une exposition sur le
pective déployée par la fondation Cartier-Bresson suit levolution de
thème de l'argent, acheter des tirages exclusifs du studio
son processus créatif jalonne de ruptures Le photographe qui se dit
Harcourt qui fête ses So ans, et surtout decouvrir les œuvres des
"en guerre avec l'évidence" offre une vision d'une Amerique quoti-
artistes de demain "Catch the fever, collect photographe, " M Y-F
dienne ou les scènes de la vie ordinaire apparaissent dans un silence
"Fotofever Photography Art Pair", du 14 au 16 novembre 2014 presque menaçant, une ode réaliste M Y-F
au Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, 75001 Paris
www fotofeverartfair com "William Eggleston from black and white to color", jusqu'au 21
decembre 2014 a la fondation Henri Cartier-Bresson, 2 impasse
Lebouis, 75014 Paris www henncartierbresson org
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MARCHE DE L'ART
Galeries
Photographie
de Jean-François LES ICÔNES DE
Spncigo, présentée
dans l'exposition
PETER LINDBERGH
« Carnets du ciel » Le 23 novembre, Peter Lmdbergh fê-
(GALERIE MAECHT PARIS
©JEAN I-KANÇOIS
tera ses 70 ans. Pourtant, et malgre
SPRICIGO) sa reconnaissance internationale, le
photographe n'a pas connu dexposi-
tion personnelle à Paris depuis plus de
dix ans. Parmi les images des trente
dernières années, les clichés icomques
des mannequins des années 1990 se
redécouvrent, mais aussi des vues de
LA NATURE MYSTIFIEE
DE JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO
Lors de la précédente exposition collective, « Bestiaire », « la poésie et le mystère » des
œuvres de Jean François Spricigo avaient séduit Isabelle Maeght, qui lui consacre cette
fois-ci un solo show. La trentaine d'images (dont les prix s'échelonnent entre 1800 fe et
5000 €) témoigne de son attention à la nature et au monde animal. Mais par ses cadrages,
coupes et gros plans, ou par sa prise de risque à se confronter aux grands espaces et à l'iso-
lement, il en change l'évidente définition. Lexperience se poursuit au CentQuatre, avec
une série sur la recherche de l'aurore. « C'est la palpitation d'un instant qui m'interpelle.
Floue ou non, la netteté de l'image est principalement liée à l'intégrité de son processus »
L'artiste parle « d'apaisement, de respiration plus sereine » ou de photographier « comme
l'oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber » Et, quel que soit le ressenti du spectateur, se dé-
gage bien cette impression de temps suspendu, nécessaire pour vivre cette insertion. M. M.
« CARNETS DU CIEL », galerie Maeght, 42, rue du Bac, 75007 Paris, OI 45 48 45 IS,
du 7 au 29 novembre. + d'infos . http://bit.ly/7311maeght
Et « TOUJOURS L'AURORE », CentQuatre, 5, rue Curial.75019 Paris, OI 53 35 SO 00,
du 5 novembre au 7 décembre. + d'infos : http://bit.ly/7311 cent 4
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EXPO IN THE CITY NOV 14
243 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE Mensuel
75011 PARIS
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O Salon du Panthéon - 5e
O Jeu de Paume - 8e
O Musée Carnavalet - 4e
O Musée de la Chasse - 3e
Q Galerie Catherine Mug - 6e
® Éléphant Paname - 2e
® Artstudio K - 1 1 e
O MER - 4e <D Galerie 1900/2000-6e
O Galerie K. Mennour - 6e ® Galerie Camera Obscura - 14e
O Magnum Gallery - 6e ® Centquatre - Paris - 19e
O Atelier Bleu Clair - 3e ® Fondation Cartier Bresson - 14e
9 Galerie Photo 12-4 e ® Galerie des Bibliothèques - 4e
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TOUJOURS L'AURORE
Jean-François Spricigo nous confie :
« Vivre, photographier, c'est avant tout
/'engagement du corps dans /'évènement.
Trouver sa place en acceptant la distance
nécessaire au détachement. La photogra-
phie est une acuité fragile, une vision qu'il
me faut garder, celle du lointain ».
CENTQUATRE - PARIS
Jusqu'au 7 décembre 2014
5 rue Cunal 75019 - M° Riquet (7)
Les mercredis, jeudis, samedis et
dimanches • 14h-19h - Entrée libre
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David Bailey.
Jane Biritin. 1968,
I
mpossible de manquer les portraits puissants et parfois terribles captés dans la douleur et les www institut-finlandais fr
larmes de l'artiste finlandaise Meeri Koutaniemi qui investit l'Institut finlandais dans le 5e. Jusqu'au 31 décembre
Elle a suivi dans son quotidien la vie d'une jeune Ethiopienne aveugle. Bouleversant. Bondissez DAVID BAILEY. Gaiane Thierry Mariât.
I, rue de Jarente,4e wwwgalene-
Rive droite. À la galerie Thierry Mariât d'abord, où le célèbre photographe des stars et de la marlat fr Jusqu'au 27 décembre.
mode David Bailey présente "French Connection" des portraits de Charlotte Gainsbourg, Catherine TUIJA LINDSTROM. Institut Suédois.
Deneuve, Roman Polanski etc. Rendez-vous au coeur du Marais, dans le 3e où l'Institut suédois ras- I1, rue Payenne, 3e https //pans.si se
semble autour de "Un Rêve s'il en fut jamais"un ensemble d'oeuvres des années 80 de Tuija Lindstrom. Du 14 novembre au 18janvier
ROMAN VISHNIAC. Musée d'art
Un portrait particulièrement touchant, quasi-inspiré de la peinture flamande, regarde le visiteur et d'histoire du Judaïsme (MAHJ)
droit dans les yeux. A quèlques pas, l'amateur sort presque les larmes aux yeux du Musée d'art et 71, rue du Temple, 3e wwwmajorg.
d'histoire du Judaisme (MAHJ) où les 220 clichés de "Roman Vishniac, De Berlin à New York, Jusqu'au 25 janvier
1920-1975" sont un poignant témoignage de la vie juive en Europe de l'Est à la veille de son anéan- CARRY WINOGRAND. Jeu de Paume.
I, place de la Concorde, 8e
tissement Retrouvez k Seine et la place de k Concorde où, au Jeu de Paume, Gany Winogrand wwwjeudepaumeorg
présente le surgissement photographique de la vie outre-Atlantique. Montez dans le 18e où, à la Jusqu'au 8 février.
Little Big Galerie, le monde de Colette Pourroy est celui de l'allusion, la coupure, l'ellipse. Ses pho- COLETTE POURROY. Little Big Galerie
tos de "Sur la rive de soi" nous emportent dans un entre-deux où l'image semble suspendue entre 45, rue Lepic, 18e wwwlittlebiggale-
riecom Jusqu'au 30 novembre
négatif et positif, entre rêve et réalité. Un univers de grâce, de douceur et de silence. La déambula- JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO.
tion photographique se termine au Centquatre où Jean-François Spricigo, nous entraîne dans un Le Centquatre 5, rue eurial, 19e
« univers d'énigmes ou cest en énigmes qu'il convient le mieux de répondre », écrivait Henri Michaux. • www 104fr Jusqu'au 4janvier
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Paris
Michael Kenna
Le Musee Carnavalet (3') expose une cinquantaine de photos de Paris
par un des maîtres du paysage urbain Michael Kenna De Notre Dame a la
Tour Eiffel tous les grands monuments repondent présents, maîs cest dans
sa façon tres atgettienne de s insinuer dans les ruelles ou sur les berges
que le photographe emporte le morceau t" ChoixdeP M Sa/ornez
Michael VON GMFFENRIED Bierfest 06/11, 18e arrondissement I9e arrondissement EmmanuelRIOUFOL-WS/Dengfeng 05/11 >
20/12 Galerie EstherWoerdehoff 36 rueFalguiere 30/11 L Œil du Vingtième 24 nie dè la Reunion
C ANDRAOE,A BLUMENTHAL M DEARING J Collectif-Avers et revers sensible 08/11 >
17/OJ Topographie de I art, 15 ruedeThongny Laetitia JURA -Je suis pas mort je suis la 14/11
LOMBARDI Points de coïncidences Û7/U>
16e arrondissement 29/12 Galerie Jeune Creation 24 rueBerthe CollectifPARISBERUN>FOJOGROUP Liber
> O/J2 Gal du bar Floréal 43 rue des Couronnes
gang 31/10 > 13/11 Espace des Arts sans Fran > Alexei VASSILIEV François RONSIAUX J Pierre
Lucien HERVE Les vacances de Monsieur Le Laura BEN HAYOUN London visions 10/11 > AJTAL VincentDEBANNE Nosdeserts 14/11 >
Corbusier 29/09 > 29/12 Fondation Le Corbusier tieres 44 rue Bouret
2i/05/2015 22RueMuller 22 rueMul/er 30/11 Galerie Plateforme 73 rue des Haies
10 suqare du Dr Blanche Aitor ORTIZ Intromisiones 05/11 > 07/12 Le
Xavier BLONDEAU Presence obscure 30/10>
^ HortenseSOICHFJ Espaces partagés 05/11 > Centquatre 5 rue Cunal
13/11 Ail Jour Dll f eu 24 rueDurantm
087/2 Cite de I architecture et du patrimoine I Jean François SPRICIGO - Toujours I aurore Ile-de-France
Collectif Depression Era 16/10>28/11 Csn 05/11 > 07/12 Le Centquatre 5 rue Canal
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GUIDE
LE MOIS DE LA PHOTO
À PARIS
C'est parti pour la i8e édition du Mois de la Photo à Pam, qui propose pas moins
de 107 expositions à découvrir dans la capitale et alentours. Sous le commissariat dexposition
de Jean-Luc Monterosso, de la MEP, trois grandes thématiques orientent la programmation
de la biennale : « La photographie méditerranéenne », par les déléguées artistiques Giovanna
Calvenzi et Laura Serani, « Les anonymes et amateurs célèbres », par Valérie Fougeirol, et « Au
cœur de l'intime », par Jean-Louis Pinte. Photo vous guide dans les arrondissements de Paris.
par LM l
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100 ~ JE NE SUIS PAS LE PRODUIT FRANCE/1 promesse de retour Lui retourne www maisondelaphiotogrophie
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Collection privée
Pans - Jusqu'au 20 decembre
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une quinzaine d'œuvres dans la
collection d art contemporain de
Laurent Dumas, exposée pour la
premiere fois A decouvrir au siege
social de son entreprise Emerige
(wwwemerigecom) VS
Céramique
Pans - Jusqu'au B novembre
Mouvements Modernes presente
une dizaine de nouvelles sculptures
de la Danoise Merete Rasmussen
des torsions organiques aux
couleurs vives en gres
(wwwagnesmonplaisircom) V S
Métiers d'art
Pans - Du 6 au 9 novembre
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Patrimoine Culturel a pour thème
la transmission des savoir-faire
Lin sujet primordial pour les
entreprises liées au patrimoine
qui, riches d un heritage
exceptionnel s ouvrent aussi
vers de nouvelles technologies
(www patrimoineculturel com) V S
Photographie
Pans - Du 5 novembre au 4 janvier
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le Centquatre presente deux
artistes Alter Ortiz et Jean-
François Spncigo, qui travaillent
la photographie en noir et blanc
Et neuf photographes néerlandais
du 13 novembre au 13 decembre
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janv 2015) Expo : Small Universe (Jsq 4 janv 2015) Passage Choiseul. 44 rue des Petits-Champs
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extraordinaire (Jsq 8 fev 2015) gle Tolbiac/Pte de Choisy/Pte d'Ivry Dans le 19"
Galeries Vivienne et Colbert, rue Vivienne (2°) arrdt autour du M° Belleville
M° Bourse Quartier hindou. (10") Dans le 10'arrdt autour
Galerie Véro-Dodat. 19 rue Jean-Jacques Rous- de la rue Fg Saint-Denis M° Château d'eau et entre
seau (1") M° Louvre - Rivoli les metros Gare du Nord et La Chapelle
Manoir de Paris. 18 rue de Paradis (10') M° Châ Quartier juif. (4") M° St-Paul Autour de la rue
des Rosiers
r
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>
MUSEES / Expositions
TOULOUSE S ABATTOIRS Jusqu'au 4janvier
aussi. par Stéphanie Pioda
TOULON
Avons nous tellement abîmé la planète? Mark Dion qui propose une carotte géo-
Espace Dali
Est-ce que Salvador Dali aurait troqué ses pinceaux
Sommes-nous vraiment entrés dans une nou- logique submergée d'asphalte, ou chez Lise
pour des bombes? Pas si sûr. En tout cas le musée qui
velle ère dont on ne saurait même prédire les Autogcna & Joshua Portway, qui filment une lui est dédié à Montmartre a joué le leu de demander
terribles bouleversements à venir? Les géo- fourmilière devenue littéralement folle, à des street artois de réinterpréter à leur sauce
logues semblent bien avoir rejoint depuis condamnée à tourner à jamais en spirale infer- l'univers délirant du maître. Cela donne des choses
quelque temps les chantres du réchauffement nale. Ou de l'ordre du vertige chez Pratchaya intéressantes et surprenantes, ainsi que l'occasion
climatique, pour penser que l'homme a irrémé- Phmtong, qui invente un miroir mêlant obsi- de revoir les collections d'un œil neuf, puisque
diablement fait basculer la Terre dans cette ère dienne et météorite où se reflète l'inimagi- les oeuvres tutoient celles de l'excentrique Catalan
nouvelle et de mauvais augure qu'ils appellent nable du temps. Pour l'utopiste argentinTomas au sem même du parcours permanent.
l'anthropocène. Comment les artistes peuvent- Saraceno, c'est plutôt l'espoir d'un envol qui "Dali fait Ic mur' jusqu'au 15 mars • l , rue Poulbot
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conscience ? Les Abattoirs de Toulouse ont eu flable constitué dc sacs plastique recyclés PARIS
l'excellente idée de convier une vingtaine {ill. ci-dessus], première étape de ces cités flot- Le Centquatre
d'entre eux autour dc cc sujet qui agite désor- tantes qu'il rêve de construire un |our. Signi- Dans le cadre du Mois de la photo, le Centquatre
mais toutes les sphères intellectuelles, de l'éco- fiant le mal qui ronge la planète, Étienne confronte la vision de deux photographes qui utilisent
nomie à la philosophie. Chaque nouvelle ère Chambaud imagine un rocher de Gibraltar, le noir et blanc de façon diamétralement opposée.
géologique étant marquée dans le territoire par celui des colonnes d'Atlas, qui serait atteint de D'un côté, Jean-François Spncigo qui ne cherche pas
un clou d'or et une œuvre d'art la signalant, le fièvre. Et David Claerbout projette sur un à figer des instantanés maîs joue sur l'évanescence,
musée a demande à chacun : si nous sommes millier d'années la dégradation progressive du la trace, l'impression ; et de l'autre, Aitor Ortiz,
réellement entrés dans cet anthropocène, par Stade olympique de Berlin, soulignant l'em- qui décrit de façon plus clinique et distancée des
quel monument pourrions-nous le signaler? prise du temps. Rappelant, aussi, cette course architectures à la géométrie monumentale.
Deux points de vue déstabilisants qui interrogent
Leurs réponses sont humbles ou grandi- contre la montre dans laquelle nous sommes
la réalité de ce que nous voyons.
loquentes. Dc l'ordre du constat chez l'école désormais tous engagés. E. L.
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Centre photographique Mira Pereg Juan rn 25 janvier Galène Catherine Putman
dile de France La Carte lyrique Musee Picasso 40 rue Quiricampoix 75004
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Pour sa 18 edition, le Vion de la photo presente p lus d'une centaine
Mois d expositions orchestrées autour de trois thèmes « Photographie
JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO:
TOUJOURS L'AURORE
Le travail de Jean-François
Spncigo échappe aux modes
actuelles pour tracer un sillon
singulier dans le monde de
la photographie Ses images
mystérieuses et envoûtantes
CHÈRE SABINE ALEXIA HONDUIT:
INTO NY SONG n en finissent pas de nous
intriguer Les photographies de
Le Salon de la photo presente
Le travail d 41exia Monduit oseille I artiste font aussi I objet d un
une rétrospective de Sabine
entre instinct et introspection Ses ouvrage aux editions de I Œil
Weiss composee de plus de
images se situent a la croisee de
100 photographies emblématiques
deux tensions la premiere du cote Jusqu au 4 janvier 2C 5
de son œuvre la projection
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d un film inedit Mon metier
seconde du cote du futur du désir 5 r ue Cura 75C 9 Pans
de photographe de Stephanie
« Entre mes mains I appareil JEAN FRANCO S SRR C GO OU/OURS MUfiOSE O www 104 fr
Grosjean et d un hommage original
photo agit comme le sismographe
rendu par neuf photographes
Enregistreur d un tremblement il
Jean Christophe Bechet \ iviane
donne a voir une onde qui traverse
Dalles (Signatures) Cedric
mon regard depuis I enfance »
Gerbehaye (agence VU ) Philippe
précise la photographe
Guiome(Mvop) Mat Jacob
(Tendance floue) Stephane La\oue Jusqu au 1 5 janvier 20 1 5 à la Galerie
(Pasco & Co) Florence Levillain VU', 58 rue Sa nt a^are 75009 Par s
(Signatures) Catalina Martin Chico Q www.galerievu.com
(Cosmos) et Manon Poussier
Du 13 au 17 novembre 2014
a Paris Expo, a la Porte de ALEX A MONDUIT SA\ TTRE ^SUE DE A SFR F
PARIS CHAMP & HORS
Versail es ?\ 4 Pars 5 CHAMP: PHOTOGRAPHIES ET
ALIX CLEO ROUBAUD,
Q www lesalondelaphoto com VIDEOS CONTEMPORAINES
PHOTOGRAPHIES « QUINZE
MINUTES LA NUIT AU RYTHME
DE LA RESPIRATION »
ALBERTO GARCIA-ALIX: Sur un parcours librement
DE FAUX HORIZONS
inspire du roman Les Villes
HCRENCFLEVLLAIK LA TÉTE DAMS LE E OIES Pour cette exposition
nuisibles d Italo Calvmo
Photographe écrivain ct artiste exceptionnelle quelque
I exposition presente une
video AJberto Garcia Alix propose 200 photographies originales et
centaine de photographies
un nouveau récit visuel conçu de nombreux textes et documents
et de videos contemporaines
pour la Maison turopeenne de inédits viendront compléter
explorant les mutations urbaines
la photographie Son travail cette œuvre aussi singulière que
et sociales de la capitale
d une grande intensité et d une fulgurante qui mêle philosophie
profonde poesie deconstruit litterature et photographie
Jusqu au 4 arp, er 20 5
la réalité par le filtre de ses avec une exigence rare
a la Galerie des bibliothèques
emotions et de son imagination
de la Ville de Paris, Jusqu nu I ^ fe /ner /iO 1 5
ce dont témoignent ses paysages
22 rue Maher v 5004 Pans a la Bibliothèque
urbains ses natures mortes
Q www paris-bibliothèques nationale de France,
ses portraits et autoportraits
org Ste François Mtterrand
Jusqu a ^5 an\ie 2015 Q a F anço s Mauriac 750 1 3 Paris
à la Maison européenne Q www bnf.fr
de la photographie,
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DOLORÈS MARAT /(FEMME f U SAC A MAN
BERTOGAR A AL X MAS fR/\ MDCLEBLE O O Q www mep-fr org CHARLES DE GAU L ÉTOILE 987 AUX CLEO ROUBAUD ^TOPuRTRU 980
Dans le très beau musée de la photographie de Charleroi, incontournable pour les passionnés de photographie,
Jean-François Spricigo montre son oeuvre au noir d’une intense féérie. Ici, rien que des glissements… Entre
l’ombre et la lumière, entre les grains du papier, entre les corps, les animaux, les paysages… Le jeune artiste
belge né en 1979 met en jeu cette “présence-absence” dont parle Blanchot. Pour remuer l’âme et l’esprit. Nous
avons l’immense plaisir de le retrouver au Festival Circulations puis, pendant le mois de la photo au CENT
QAUTRE et carrément à la galerie Maeght. Anne Kerner.
Du 05/11 au 04/01/15.
Du 7 au 23/10/14.
Jean-François Spricigo, Musée de la Photographie, avenue Paul Pastur 11, 6032 Charleroi, Belgique. 32 (0)71 43
58 10. Jusqu’au 16/09/12.
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Publié le 18 septembre 2014
« La fidélité à la fiction de ma vie au sein de la Vie elle-même est le témoignage le plus juste
que je peux produire » écrit celui dont la photographie est une réponse au désastre de
l’existence. Non que la vie tue mais bien plutôt parce que ses conditions s’amenuisent par la
folie programmée des hommes. Ces derniers sont d’ailleurs « symboliquement » absents des
paysages du photographe. Les animaux les relaient dans les grands espaces, la nuit, la
montagne, l’isolement. Discret et solitaire Spricigo en devient le témoin à travers des
photographies mystérieuses. La Galerie Maeght en propose une trentaine de ses débuts
jusqu’aux plus récentes.
Sans indications de lieux ou de dates ses « Carnets du ciel » sont un vagabondage marqué
par cinq mots clés : « vertige, respiration, peur, tendresse et nature ». Chaque photo permet
4
dit l’artiste « de cohabiter avec nos forces obscures comme promesse de lumière. » En noir et
blanc ou en couleurs, la narration joue de contrastes incessants afin d’engendrer un vertige
dans un flou particulier où le monde n’est jamais figé ou arrêté. Surgissent l’émerveillement, la
paix mais aussi la violence et la peur selon un mouvement particulier propre à intensifier
l’espace-temps où sont reliés l’animal et l’homme, les grands espaces et les frontières
urbaines. La photographe fait sortir de l’ombre la lumière, le plein du délié. Elle devient l’étoffe
des songes par décloisonnement du réel.
©Jean-Paul Gavard-Perret
5
Jean-François Spricigo. Carnets du ciel
7–29 nov. 2014 à la Galerie Maeght, Paris
La photographie est parcourue par cette perte de maîtrise quand le réel s’impose,
quand la lumière griffe l’objectif. Le photographe fait alors émerger la lumière de
l’obscurité et le sujet du vide.
6
La respiration est celle du photographe dans la nature et les grands espaces et celle
du battement de l’obturateur, l’instant photographique est celui de l’apnée faisant
naître ce tremblement sur-le-vif, ce flou insaisissable qui caractérise les
photographies de Jean-François Spricigo. « Je ne cherche pas à capturer ou figer le
monde, au contraire, c’est la trépidation, la palpitation d’un instant qui m’interpelle »
explique-t-il. De la magie de l’émerveillement, de la violence de la crainte, se
dégage une grande richesse de sentiments mêlés, de la joie à l’effroi. Ce-faisant,
Jean-François Spricigo intègre le mouvement d’une façon quasi-cinématographique
: le mouvement du récit, de la narration, du conte. Le réel s’intensifie : le flou n’altère
pas la netteté du sujet mais le renforce. L’image étire le temps et l’espace dans un
va-et-vient de l’animal à l’homme, de la nature à la ville, des grands espaces aux
frontières urbaines.
Dans son oeuvre, la nature est une. Pas plus qu’elles ne sont datées, les
photographies ne comportent d’indication de lieu. Les animaux sont avant tout eux-
mêmes répondant à leurs propres lois et à leurs propres questionnements.
7
effectue en 2014 une résidence artistique à Pensamento Tropical à Itacare (Brésil).
Jean-François Spricigo a été exposé en France, en Belgique, en Pologne, en
République Tchèque, aux États-Unis, au Japon, en Espagne, au Brésil. Il participera
l’an prochain à Mons 2015 Capitale européenne de la culture, au travers d’une
exposition au Château de Seneffe.
Pour Jean-François Spricigo, le noir et blanc est « le stylo le plus juste pour raconter ce
Nord d’où [il] vient, à la fois blafard et généreux ». La couleur fait néanmoins son
apparition dans son travail en 2013. « Le choix de la couleur ou du monochrome ne
correspondent pas seulement à des moyens techniques, mais sont des langages
autonomes. Leur cohabitation est essentielle » explique-t-il.
« Jean-François Spricigo fait partie des jeunes artistes à suivre. Je suis heureuse qu’en
dialogue avec nous, le Centquatre mette à l’honneur ce jeune photographe de 35
ans qui nous invite à entrer dans son univers comme dans une brume enveloppante,
tout à la fois inquiétante et sensible. Ses photos ne “bruissent” pas, elles
s’affranchissent de tout discours inutile. J’apprécie que son travail, au langage très
contemporain, s’inscrive dans le respect de la tradition du tirage argentique »
explique Isabelle Maeght.
Toutes les images: © Jean-François Spricigo. Courtesy Galerie Maeght, Paris, 2014
8
Galerie Maeght
42 rue du Bac
Paris 75007 France
Tél. +33 (0)1 45484515
paris@maeght.com
www.maeght.com
Heures d'ouverture
19 septembre 2014
9
10
Expos - Photographie
Jean-François Spricigo : carnets du ciel
Note de la rédaction :
Cet événement n'a pas été vu par la rédaction
(aucune note)
Du 7 novembre 2014 au 29 novembre 2014
Je veux y aller !
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Lieux et Dates
Les bonnes adresses du quartier
Galerie Maeght
11
Jean-Francois Spricigo
Carnets du Ciel
Photographer
Jean-François Spricigo
12
2002 After graduating from INSAS, he leaves Brussels and,...
Event
Jean-François Spricigo
toujours l’aurore
Events
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N ° 58 /2014
Bimestriel
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Par : jean-paul gavard-perret
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Mensuel
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MARCHE DE L'ART
Galeries
Photographie
de Jean-François LES ICÔNES DE
Spncigo, présentée
dans l'exposition
PETER LINDBERGH
« Carnets du ciel » Le 23 novembre, Peter Lmdbergh fê-
(GALERIE MAECHT PARIS
©JEAN I-KANÇOIS
tera ses 70 ans. Pourtant, et malgre
SPRICIGO) sa reconnaissance internationale, le
photographe n'a pas connu dexposi-
tion personnelle à Paris depuis plus de
dix ans. Parmi les images des trente
dernières années, les clichés icomques
des mannequins des années 1990 se
redécouvrent, mais aussi des vues de
LA NATURE MYSTIFIEE
DE JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO
Lors de la précédente exposition collective, « Bestiaire », « la poésie et le mystère » des
œuvres de Jean François Spricigo avaient séduit Isabelle Maeght, qui lui consacre cette
fois-ci un solo show. La trentaine d'images (dont les prix s'échelonnent entre 1800 fe et
5000 €) témoigne de son attention à la nature et au monde animal. Mais par ses cadrages,
coupes et gros plans, ou par sa prise de risque à se confronter aux grands espaces et à l'iso-
lement, il en change l'évidente définition. Lexperience se poursuit au CentQuatre, avec
une série sur la recherche de l'aurore. « C'est la palpitation d'un instant qui m'interpelle.
Floue ou non, la netteté de l'image est principalement liée à l'intégrité de son processus »
L'artiste parle « d'apaisement, de respiration plus sereine » ou de photographier « comme
l'oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber » Et, quel que soit le ressenti du spectateur, se dé-
gage bien cette impression de temps suspendu, nécessaire pour vivre cette insertion. M. M.
« CARNETS DU CIEL », galerie Maeght, 42, rue du Bac, 75007 Paris, OI 45 48 45 IS,
du 7 au 29 novembre. + d'infos . http://bit.ly/7311maeght
Et « TOUJOURS L'AURORE », CentQuatre, 5, rue Curial.75019 Paris, OI 53 35 SO 00,
du 5 novembre au 7 décembre. + d'infos : http://bit.ly/7311 cent 4
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5 OCTOBRE 2014 Marie Charrieau
Du 5 novembre au 7
décembre 2014
Le Le Centquatre
5, rue Curial
75019 Paris
M° Riquet
www.104.fr
Ils travaillent la photographie en noir et blanc. Leurs démarches sont éloignées l’une de l’autre et
pourtant leur travail possède une force picturale de la même densité. L’un interroge le
concept même de représentation, l’autre la part absente de l’image. Dans l’exposition Small
Universe que nous proposons dans le même temps, Erik Kessels est invité à exposer neuf
photographes Néerlandais, entre autres Milou Abel, Sema Bekiro Vic, Mélanie Bonajo. Et dès le
printemps prochain, le festival Circulation(s) 2015 revient pour une nouvelle édition. La
photographie prend place.
Intromisiones est une exposition pensée comme une interprétation croisée, révélant les points de
jonction et les recherches de l’artiste espagnol Aitor Ortiz. Les oeuvres présentées sont issues de
différentes époques, parties intégrantes de séries ou encore étapes distinctes. C’est une quête d’une
interprétation croisée, de contacts et
d’emprunts entre des oeuvres d’époques diverses. Plus que tout, cette exposition révèle les
différents postulats et réflexions distinctes sur la représentation qui composent au fil du temps
l’unité du travail si singulier du photographe.
Le huitième art est à l’honneur dans la capitale pendant tout le mois de novembre. Cette
année l’événement s’articule autour de trois grands sujets : la photographie
méditerranéenne, l’intimité et les photographes anonymes. La rédaction vous propose une
petite sélection pour commencer à découvrir le monde à travers des clichés
exceptionnels.
Garry Winogrand
Il s’agit de la première rétrospective du photographe Garry Winogrand (1928-1984) en vingt-cinq
ans. Il doit sa célébrité en grande partie à ses instantanés en noir et blanc qui montrent la société
américaine des années 1950 au début des années 1980. À sa mort, alors qu’il n’a que 56 ans, il
laisse 65 000 pellicules et planches contacts, soit quelque 250 000 clichés sans les révéler au
grand jour. L’exposition qui lui est consacrée au Jeu de Paume réunit ses clichés les plus
emblématiques ainsi que de nombreux tirages inédits puisés dans les archives en grande partie
inexplorées de la fin de sa vie. C’est la première exposition à faire le tour de l’ensemble de la
carrière du photographe américain. L’accrochage cherche à montrer un Garry Winogrand
chroniqueur de l’Amérique d’après-guerre, témoin de son siècle, grand maître de la photographie
de rue au même titre que Walker Evans, Robert Frank ou William Klein.
Du 14 octobre 2014 au 8 février 2015, Jeu de Paume, 1 Place de la Concorde, 75008 Paris.
Intromisiones/Toujours l’aurore
Le Centquatre présente cette année le travail de deux artistes qui exposent deux visions
distinctes de la représentation photographique : Aitor Ortiz interroge le concept même de la
représentation et Jean-François Spricigo explore la part absente de l’image.
Intromisiones : L’exposition présente des photographies issues de différentes époques de la
production artistique d’Aitor Ortiz. Elles font partie de différentes séries et reflètent différentes
étapes de la réflexion de l’artiste. Le photographe espagnol utilise la photographie comme un
outil de documentation, d’analyse, d’exploration et de transformation de l’espace architectural. Il
s’intéresse à la manière dont nous voyons les choses et cherche à séparer les objets des images
qu’ils projettent.
Toujours l’aurore : au centre du travail de Jean François Spricigo on trouve la nature et les
animaux. L’exposition qui lui est consacrée cherche à montrer un « kaléidoscope d’un même
regard » ceci dans le but de montrer « la dimension fragmentaire de tout élan créatif ». Les
photos montrent non pas un désir de capturer le monde mais l’envie de montrer des instants
palpitants aux yeux de l’artiste.
Du 5 novembre 2014 au 4 janvier 2015, Cenquatre, 106 rue d'Aubervilliers, 75018 Paris.
Au 104, JF Spricigo
Toute photographie fait énigme
À la maison européenne de la photographie Michel Frizot, historien de la photographie, présente
une sélection de 170 photographies de toute époque. Leur provenance est multiple. Il s’agit
d’images prises par des anonymes, des auteurs oubliés ou des amateurs, qui échappent à toute
classification ou idée concrète de l'esthétique. L’exposition cherche à montrer « ce qui fait
énigme pour le regard ». Pour ceci, Michel Frizot s’intéresse de à des sujets tels que la saisie et
la prise de vue, la nature ou le comportement du sujet photographié ainsi qu’aux initiatives et
choix du photographe.
Du 12 novembre 2014 au 25 janvier 2015. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de
Fourcy, 75004 Paris.
« Roman Vishniac. De Berlin à New York, 1920-1975 »
Cette rétrospective propose 220 œuvres qui réévaluent l’intégralité de la production de Roman
Vishniac, de ses débuts à Berlin jusqu'à l’après-guerre aux États-Unis. Le photographe russe est
mondialement connu pour ses clichés qui exposent la vie juive en Europe orientale. Mais
seulement une petite partie de son œuvre a été montrée de son vivant. Grâce aux recherches de
Maya Benton l’exposition se caractérise par une grande diversité. Les photographies iconiques
du judaïsme est-européen sont mises dans un contexte plus large, celui de la photographie
documentaire humaniste des années 1930.
Du 17 septembre 2014 au 25 janvier 2015. Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, Hôtel de Saint-
Aignan, 71, rue du Temple, 75003 Paris.
“Jean-François Spricigo” toujours l’aurore
au Centquatre, Paris
du 5 novembre 2014 au 4 janvier 2015
www.104.fr
Oser assumer l’absence d’esprit de certitude pour lui préférer l’intranquilité des
convictions de chair et de sens. C’est le fruit sans cesse renouvelé d’un itinéraire
instinctif, corporel et spirituel engagé, parfois tourmenté, animé par une passion
indéfectible. Une éthique fondée sur le pouvoir unificateur du paradoxe. La notion du
hors-champs sera envisagé comme le plein champ, donner à voir la part absente.
Jean-François Spricigo est représenté par les galeries Agathe Gaillard, et la galerie
Maeght à Paris, Louis Stern Fine Arts, à Los Angeles, Contretype, à Bruxelles, et la
Flying Gallery, à Varsovie.
Afficher la carte
Le grand public a découvert Alexandre Tharaud avec Amour, de Michael Haneke, Palme d'or du
Festival de Cannes 2012. Le pianiste y interprétait son propre rôle - "Sept minutes dans un film,
trois jours de ma vie et des gens, parfois, qui viennent me voir pour ça !", s'amuse-t-il. À bientôt
45 ans, l'enfant chéri des mélomanes a su imposer sa "petite musique", jalonnant son parcours
atypique d'albums repères.
+ D'INFOS : http://www.104.fr/reservations/sondage-rencontre-tharaud.html
MOIS DE LA PHOTO AU CENTQUATRE
5 novembre 2014 - 4 janvier 2015
L’exposition est ouverte les mercredis, jeudis, samedis et dimanches, de 14h à 19h.
-> Le CENTQUATRE
Mercredi 5 Novembre 2014
Nathalie Dran
Jean-François Spricigo
Photographe, Belgique
Representé par les galeries Agathe Gaillard et Maeght à Paris, Louis Stern Fine Arts à Los Angeles,
Contretype à Bruxelles et the Flying Gallery à Varsovie.
www.joug.org
Biographie
1979 Born in Tournai, Belgium.
2002 After graduating from INSAS, he leaves Brussels and, following an audition, is accepted into the
final year as an actor at the Cours Florent in Paris. He takes part in a number of theatrical productions
and directs several short films.
2003 His work as a photographer is discovered by Antoine d’Agata and Christian Caujolle.
2004 The artist's first exhibition in France is presented by Guy Jouaville at the Scène Nationale du
Parvis in Tarbes. The artist is also involved with the creation of a work for the Temps D'Images
festival at the Ferme du Buisson.
2005 His silenzio series is presented at the Contretype photography gallery in Brussels.
2007 His new exhibition notturno is presented at Le Botanique in Brussels. The same year, the French
National Library acquires fifteen of his prints for its collection.
2008 He shows the Prelude series at the Agathe Gaillard gallery. The artist receives awards for his
work from the Fondation belge de la Vocation and the Institut de France de l’Académie des Beaux-
Arts.
2009 He exhibits in Belgium, France, Poland and at the 40th edition of the Rencontres d'Arles. His
anima series is exhibited at the Institut de France.
2010 anima is transferred to Louis Stern Fine Arts in Los Angeles, and notturno is exhibited in France.
He unveils two new creations: en famille in Belgium and settembre at the Galerie Agathe Gaillard in
Paris. He releases a book for children pour grandir, il faut..., published by Rouergue.
2011 He presents partir, a new series, in Prague and armonia in Annecy. En famille is exhibited in
Italy. He also takes part in the group exhibition Bestiaire for the Maeght gallery. His work is shown at
the SER Gallery in Tokyo as part of the ensemble ! exhibition.
2012 he exhibits romanza at the Museum of Photography of Charleroi, corpus scripti in the church of
Saint-Maurice in Lille, and le loup et l'enfant at the Agathe Gaillard gallery. He publishes the
collection of texts partir for éditions les pierres. With Olivier Smolders, he creates the visual elements
for a performance of Jesus' Blood Never Failed Me Yet at the CENQUATRE-PARIS. He is also artist-
in-residence for one year at the Casa de Velázquez.
2013 He directs two videos for Albin de la Simone and Alexandre Tharaud. He takes part in the
auction of Agathe Gaillard's collection held at Christie's.
2014 He takes up an artistic residence at Pensamento Tropical in Itacaré, Brazil. He publishes a
monograph with éditions de L'Œil and two collections of texts with éditions les pierres and
Riveneuves Archimbaud. His film La part de l’ombre, co-directed with Olivier Smolders, is selected
for the Clermont-Ferrand festival and screened on Arte.
2015 He will participate in Mons 2015, European Capital of Culture, with the exhibition toi, moi, les
jardins at the Château de Seneffe.
ÉVÈNEMENTS
Exposition
Jean-Francois Spricigo
Carnets du Ciel
Du Vendredi 17 Octobre 2014
Au Samedi 29 Novembre 2014
AGENDA
Exposition
Jean-François Spricigo
toujours l’aurore
Du Mercredi 05 Novembre 2014
Au Dimanche 07 Décembre 2014
Titre Mois de la photo au centquatre
Annonce
accès gratuit.
Jean-
Francois
Spricigo
Toujours
l'aurore
05 nov.-07
déc. 2014
Vernissage le
05 nov. 2014
Paris 19e.
CentQuatre-
Paris
L'exposition du photographe belge Jean-François Spricigo présente un kaléidoscope de propositions, afin de rendre
compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif. Elle comprend des tirages photographiques qui se
déploient de façon linéaire et en un vaste pêle-mêle, ainsi qu'une partie vidéo. Un itinéraire instinctif, corporel,
spirituel et parfois tourmenté.
Le photographe Jean-François Spricigo traque l'horizon autant qu'il le peut, aime inconditionnellement la nature,
les animaux, et apprend pas à pas à accepter l'inconstance de l'espèce à laquelle il appartient: «Je photographie
comme l'oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber».
Son exposition «toujours l'aurore» se déploiera selon plusieurs propositions, kaléidoscope d'un même regard, pour
rendre compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif. Cette esthétique est un choix d'honnêteté, l'aveu
d'un dénuement face au réel à n'être que soi, et néanmoins de vivre tout entier ce réel à travers soi: «Il n'a jamais
été question de capturer ou de figer le monde, poursuit-il. Au contraire, c'est la palpitation d'un instant qui
m'interpelle. Floue ou non, la “netteté“ de l'image est principalement liée à l'intégrité de son processus.»
Oser assumer l'absence d'esprit de certitude pour lui préférer l'intranquilité des convictions de chair et de sens.
C'est le fruit sans cesse renouvelé d'un itinéraire instinctif, corporel et spirituel engagé, parfois tourmenté, animé
par une passion indéfectible. Une éthique fondée sur le pouvoir unificateur du paradoxe. La notion du hors-champ
sera envisagée comme le plein champ, pour donner à voir la part absente.
«La nature m'apprend à me réconcilier avec moi-même et les autres. Les animaux ont particulièrement participé à
m'apaiser face à ce que je percevais comme des injustices, l'évidence de leur présence et leur ancrage spontané
m'ont donné accès à une respiration plus sereine.» «Il n'est pas ici question de chercher l'opposition ou de créer
une hiérarchie entre l'Homme et la Nature, mais bien de faire entendre au premier qu'il s'inscrit dans la seconde, et
que jamais il n'a conquis quoi que ce soit de pérenne quand il la profane.»
La dimension muséale comprend une exposition de tirages photographiques qui se déploie de façon linéaire et en
un vaste pêle-mêle. La partie installation mêlera la vidéo, avec une bande son composée par le pianiste Alexandre
Tharaud, et une lecture d'un texte de l'auteur, ceci aux fins d'immerger le spectateur dans un espace dédié à la
métaphore.
L'exposition sera aussi le prétexte d'une rencontre avec le musicien Alexandre Tharaud et le photographe Jean-
François Spricigo, le 12 novembre, sur le sujet de la création. Un recueil de textes, Lettres à Quelqu'un sera publié
aux éditions Riveneuve et toujours l'aurore aux éditions de l'Œil.
Vernissage
Mercredi 5 novembre 2014
Carnets du ciel, l'expo photo de Jean-François Spricigo à la
Galerie Maeght
Publié le 06/11/14 Par Elodie D.
Infos pratiques
Du 07/11/2014 au 28/11/2014
Plus d'informations
Galerie Maeght
42 Rue du Bac
75007 Paris 7
Gratuit
+ D'INFOS : http://www.104.fr/reservations/sondag...
15 deltagare (1538 inbjudna)
Jag ska gå
Ska kanske gå
104 CENTQUATRE
5 rue Curial
Facebook sida
12 novembre 2014
PHOTOPHORES
http://photo-phores.com/2014/11/12/entretien-avec-jean-francois-spricigo/
Des marais salants, des moutons et un berger. Je fais très peu de photos : 20 à 30 films
par an maximum.
Cela ne me manque pas : je photographie quand j’ai l’impression que c’est nécessaire,
sinon j’ai vite tendance à vouloir bien faire, à être attentif à l’idée que le monde a de ce qui
est bien fait. Or, quand c’est nécessaire, c’est qu’il y a une expérience à vivre ; sans cela
c’est généralement pour flatter son égo, qui n’en a pas besoin.
Le lien littérature / photographie est un lien organique ; Tant l’un que l’autre me sont
apparus aussi nécessaires que respirer. Etrangement, je suis peu sensible aux arts
visuels, sans y être totalement hermétique.
J’ai peu lu par rapport à la luxuriance de cet art. Mais j’y sens une forme de vecteur qui
me permet de trouver un apaisement quand je suis agité. Le lien est est de nature
organique. Au départ, j’ai cherché des gens pour écrire sur mes images, car j’imaginais
que c’était comme ça qu’il fallait faire. J’étais également trop intimidé par le fait d’écrire. Et
au fur et à mesure, je me suis autorisé à le faire. Visiblement, cela semble créer un objet
cohérent, textes et images.
Je ne photographie pas de façon sérielle. J’ai un magma de photos, face auquel arrive la
question de l’exposition. Je me demande alors : « qu’est-ce qui me remue pour le
moment ? ». Cela se traduit par un mot ou une combinaison de mots qui seront le diapason
du texte à venir, qui lui-même sera le chef de file du kaléidoscope d’images à proposer.
Complètement. Pour cela, j’ai ce privilège d’avoir un interlocuteur en qui j’ai une confiance
totale : Guillaume Fabiani (en charge de la direction artistique et scénographie des
expositions de J-F Spricigo). J’ai une confiance profonde en son regard. Il n’est ni dans
l’idéologie, ni dans l’association d’idées purement intellectuelles.
J’ai un titre. Je lui demande s’il le trouve rigolo. Généralement, il ne trouve pas ça rigolo
au sens commun, me le signale et cela nous amuse. Puis, j’écris le texte. A partir de celui-
ci, je lui envoie trois fois plus d’images que nécessaire pour l’exposition, puis nous faisons
la sélection ensemble.
Cette méthode peut paraître bizarre pour certains, mais j’ai tendance à penser que cela
donne un résultat très cohérent à l’arrivée, ainsi les étapes de conception sont naturelles,
suscitent de l’envie et importent plus que le prestige du lieu d’exposition, ou le « il faut
caser cette image-là ». On essaie d’être à l’attention de la petite musique du moment.
Pour ton livre toujours l’aurore (ed. de l’Oeil), que t’ont apportés les
écrits des autres personnes qui ont composé à partir de tes
photographies?
D’abord des jolies rencontres. J’emploie « joli » sans doute avec la même naïveté que
j’emploie l’adjectif « rigolo ». Mais c’est un mot important et un argument de rencontre.
De la même façon, pour moi la photographie n’est pas un objectif, mais un prétexte. Je
suis plutôt un solitaire, cependant j’aime bien qu’on se groupe, mais pour autre chose
qu’un ennemi commun.
Oui. C’est un bonheur pour moi, car j’ai une joie profonde à partager. C’était un joli
argument que de dire à ceux que j’aime : « marchons un bout de chemin ensemble ».
La lumière pour soi, je suis suffisamment narcissique pour ne pas avoir besoin de cela !
Humainement, l’ensemble des gens qui constituent le texte sont des gens biens (selon
mes critères). Des gens ouverts au monde !
Sans les animaux, je pense que je serais dévoré par mes colères. Ils m’ont dit que quand
je suis en colère, ce n’est pas la faute des autres ni du monde. C’est juste moi qui ne suis
plus à l’attention de la beauté du monde.
J’ai eu un chien qui s’appelle Hiko, qui est le fil rouge de l’autre recueil à paraître. Hiko m’a
appris à photographier pendant nos promenades. Les animaux parfois s’arrêtent, fixent
quelque chose alors que nous ne voyons rien. Hiko le premier m’a dit : « si tu veux voir, il
va falloir que tu sois à l’attention de sentir, d’entendre, goûter ».
Durant nos promenades nocturnes, je me suis mis à la hauteur d’Hiko et j’ai appris par
exemple qu’il n’y avait pas un noir. Mais qu’à l’intérieur du noir, il y avait quantités de
nuances d’ombre. Il m’a surtout dit : « calme toi ». Je ne comprends pas bien l’injustice
que les humains s’infligent entre eux et envers la nature. L’incivisme ordinaire me révolte
toujours, d’où ce besoin de me relier à la nature.
C’est fragile. Parfois une fausse manipulation va me faire prendre conscience que c’est
mieux si l’image est plus foncée, moins lisible et crée ainsi une autre lecture. Si je donne
cela à un intermédiaire, en prime rémunéré, il aura ce terrible et souvent stérile souci de
vouloir bien faire. Et je perds de fait une occasion de me tromper.
Je crois que de plus en plus, j’aborde les sujets en ayant le moins de prérequis
possibles. Ce qui m’intéresse, c’est quand de temps en temps se produit un instant de
grâce qui est loin d’appartenir à ma « superbe » ou autre joyeuseté de mon égo , qui
appartient davantage à la conjonction improbable et salutaire d’un instant, d’un endroit, de
ma présence et de ce qui se produit.
Ce qui m’appartient, c’est de rendre les choses les plus lisibles possibles avec les outils
qui sont les miens.
Quand on a accroché cette exposition avec les techniciens, je leur ai dit : « je ne souhaite
pas que l’on se pose de mauvaises questions ». Si les gens n’adhèrent pas ou n’aiment
pas, j’aimerais que ça soit le plus possible lié à ce que j’ai fait, et non pas au fait que la
lumière clignote ou à la qualité de l’accueil.
Cette installation réalisée avec Alexandre Tharaud, un ami pianiste, m’a permis de faire
quelque chose de différent. J’ai la chance d’avoir fait quelques expositions ces dernières
années, cette proposition était l’occasion de vivre un vertige inédit.
Un conseil pratique s’il en faut : rencontrer les auteurs ou les paysages qui les ont
marqués, pas pour ce que la personne ou le paysage leur dira, mais pour l’engagement
que crée l’expérience « d’aller vers » , établir un lien et se relier à quelque chose.
Je finirai avec cette phrase de Thoreau : « Nos pensées font date dans nos vies, tout le
reste n’est que le catalogue des vents qui ont soufflé alors que nous étions sur terre »
2013.01.15
Gotický kostel svatého Mo ice ve francouzském Lille je um lecký skvost sám o sob . Jeho
vysokou v ž vidíte už z dálky a neomyln vás navede až do historického centra m sta. Jeho stavba
za ala na konci 14. století, kostel byl ale dokon en až o p t století pozd ji, na konci 19. století.
Uchvátí vás jeho prostornost, výška hlavní kaple, p ekrásná výzdoba... A pak cestou k oltá i
narazíte na d tský koutek v jedné z vedlejších lodí. Pod uk ižovaným Ježíšem si tu hrají d ti se
stavebnicemi a autí ky. íkáte si, že tohle místo je prost výjime né.
Pak zamí íte k oltá i a z stanete zírat s otev enou pusou. V hlavní ásti kostela práv probíhá
výstava fotografií. A ne ledajaká - výstava akt . Už jsme sice psali o kavárn v kostele , ale fotky
nahých dívek? Ale pro vlastn ne, snímky jsou to decentní a vkusné. A do kostela se zase jednou
pro zm nu lidé jen hrnou.
15 novembre 2012
Natacha Wolinski
10.10.2012
Hier soir, les happy few se pressaient au 104 où le si beau lustre de Joana Vasconcelos rend la froide nef chaleureuse.
Depuis hier et jusqu’au 21 octobre, au 104 donc mais aussi à la ferme du Buisson et sur les écrans d’Arte se déroule un
anniversaire, celui des 10 ans du Festival Temps d’Images qui donne à voir des formes hybrides comme on les aime. Du
théâtre, de la performance, de la musique, de la vidéo.
En guise d’ouverture grandiose nous avons eu l’occasion rare de redécouvrir l’oeuvre culte de Gavin Bryars « Jesus’
Blood never Failed me »,ce monument auquel Tom Waits avait notamment prêté sa voix et ici interprété par
l’Orchestre de chambre de Paris, sur une création vidéo du réalisateur Olivier Smolders et du photographe Jean-
François Spricigo.
En 1971, le compositeur Gavin Bryars prépare alors un documentaire sur les sans-abris. Il fut touché par la voix d’un
homme. Cette partition fut créée à partir de l’enregistrement d’une litanie fredonnée par un SDF londonien. Sa voix
arrive seule pour débuter, longtemps, hésitante et étrange, ensuite viendront tous les instruments de l’orchestre de
chambre de Paris emmenés par Pascal Rophé, qui a notamment dirigé l’orchestre de Radio France et qui ici, se
confronte avec bonheur avec une spatialisation plus qu’originale.
L’espace est circonscrit par quatre écrans, qui resteront opaques, silencieux, tout comme les instrumentistes de
l’orchestre le temps que ces treize mesures installent leur emprise. Ensuite chaque groupe de musiciens s’éclairera et
jouera à son tour et en boucle sa partition avant d’être rejoint par le groupe suivant dans une accumulation qui n’efface
jamais l’autre. L’écoute se densifie, cette répétition obsessionnelle, avec sa douceur infinie, réveille des images bien avant
qu’elles ne commencent à apparaître sur les écrans. Leur surface aveugle va s’animer comme pour accueillir ces
réminiscences, des projections qui semblent sourdre de l’inconscient de chaque spectateur désormais sous leur emprise.
Cette lente apparition, l’attente et le travail de l’imagination auquel elle laisse une juste place, donnent la mesure de
l’intelligence sensible de la proposition signée conjointement par le réalisateur Olivier Smolders et le photographe Jean
François Spricigo. Artisans aguerris de l’image, qu’ils poussent souvent, dans leurs travaux respectifs, dans ses derniers
retranchements, les deux artistes connaissent sa puissance écrasante, ici libérée par à-coups, selon une subtile partition
qui engage de surprenantes résonances avec l’œuvre de Gavin Bryars, s’avance parallèlement à cette dernière, sans
jamais étouffer les germes de l’imaginaire. Pas de trame narrative, mais des moments qui pourraient évoquer la vie de
tout un chacun : des jeux de l’enfance, la balançoire, le bord de mer, la mort dans les allées d’un cimetière, le mariage et
une naissance, des temps d’errance et des temps d’oubli. Des sourires, des yeux grands ouverts, graves ou rieurs, des
petits gestes – la façon dont on sert les poings en dormant, le fait de courir un peu de biais – nous permettent de nous
reconnaître, d’activer des liens de parenté imaginaires avec ces visages anonymes, réveillent des affects insoupçonnables
dans la relation qui s’instaure avec eux.
Au delà des spécificités du médium, les photographies de Jean François Spricigo et les séquences extraits des films
d’Olivier Smolders s’engagent dans des jeux rythmiques étonnants : la persistance obsessive d’un regard fixe et l’éclat de
vie d’une course sans cesse recommencée se contaminent réciproquement. Une même texture granuleuse les
caractérise, fortement contrastée, avec des noirs profonds et des blancs laiteux, éclatants. Le flou dense, mouvementé
des photographies qui donne l’épaisseur d’un réel qui n’est pas nommé, mais rendu sensible, fait écho à
l’indétermination immémoriale dans laquelle nous recevons des films conçus selon le principe du found footage, et les
séquences oniriques ouvrent un accès à la richesse archétypale que manifestent souvent les archives anonymes, quand
elles sont libérées des signes qui les rattachent à une histoire individuelle et singulière.
Cette magnifique ouverture, la dixième édition d’un festival intitulé Temps d’images laisse une véritable place à la vie, aux
imaginaires épars et diffractés et à la musicalité qu’ils contiennent en puissance. Il y va en effet, dans cette installation de
l’écoute tout autant que du regard, de rythmes intérieurs, de sursauts d’instantanés figés et de pulsations de la pellicule.
Dans une époque ou l’image est devenue un outil tout puissant au service du matraquage médiatique, cette proposition
d’une rare générosité nous est précieuse. Voir l’orchestre de chambre de Paris s’associer à l’image pour magnifier la voix
d’un oublié. Quelle merveille.
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apéro > Le photographe…
galerie LE 10 DÉCEMBRE 2010
JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO
Jean-François
Spricigo
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apéro > Le photographe…
galerie LE 10 DÉCEMBRE 2010
JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO
Jean-François
Spricigo
© .joug.org
Quelqu’un de lucide, suffisamment pour envisager
la phrase de Cervantes :
“La folie suprême n'est-elle pas de voir la vie telle
qu'elle est, et non telle qu'elle devrait être ?”.
“Les stylos de mon aventure de vie
Jacques Brel et Marcel Moreau sont selon moi des sont la photographie, l’écriture, le
figures emblématiques de créateurs. cinéma et la scène”.
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13 février 2009
La griffe
d'un grand
Retour de Jean-
François
Spricigo au
Parvis et la
confirmation
d'un vrai talent.
Mars 2004… Première exposition de Jean-François Spricigo au Parvis. Et la gifle. Parce qu'il a
25 ans. Et parce qu'il possède déjà une « effrayante maturité photographique », note-t-on dès
l'abord. D'où coup de foudre pour ces images qui « vous cueillent d'un direct à l'œil », résume-t-
on alors.
Janvier 2009. Cinq ans ont passé. Spricigo est de retour au Parvis. Le même. Mais encore mieux.
Parmi les grands, désormais. Comme à nouveau on reçoit en plein visage ses figures libres aux
frontières du visible et de l'invisible. Comme à torturer ses négatifs, il fait à nouveau parler la
lumière et le temps d'une façon unique dans la densité du propos et de sa forme. Tire du réel un
récit fantastique encore plus puissant que le précédent.
Gueule de chien écumante ou lycanthrope ? Portrait d'enfance ou inquiétante citation de Franju,
des « Yeux sans visage ? » Chez Spricigo, tout interroge à présent qu'on se sent plus scruté par
ses photos que spectateur d'un imaginaire singulier. Parce que ces images-là vous guettent en
sentinelles, qu'elles vous préviennent d'une indicible menace, lovée là, en filigrane, qu'il ne tient
qu'à vous d'aller défier. « Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes à l'intérieur des
foules »… Les paroles de Noir Désir qui remontent de ce monde se révélant bien comme une
somme d'univers parallèles. Là où, justement, Spricigo choisit d'arrêter le temps là : dans
l'intervalle, vous confirmant que la vie n'est jamais qu'une suite de petites morts en
mouvement… Temps inquiétant, temps dévorant, temps vibratoire faisant entrer en résonance le
regard, au bord de la tombe, sur la passerelle conduisant au cimetière, sur le fil, la crête, dans le
sillage d'un cygne…
Du fond de son fauteuil, l'ami écrivain qui vous fixe, pèse encore le poids des possibles, mais dit
déjà l'incendie à venir de la bibliothèque derrière ses yeux. Tandis que plus loin, toute ligne
droite ne conduit qu'à la fissure, avec, au bout, une femme disant les trois Parques à la fois…
Poésie tragique ou juste sérénité du constat ? Les photos de Spricigo vous offrent alors cette
ultime politesse : ne rien décider pour vous, vous laisser trancher entre désirs noirs et rêves en
blanc.
Pierre Challier
Vocatio n°26 - 2008.12.01
Édition Italienne
Avril 2008
di Germano D'Acquisto
mars 2008
Février 2008
44 4 Juillet 2007
Notturno
Bien que présentées au Botanique mais dans des salles différentes, ces deux expositions
n’ont rie à voir l’une avec l’autre. En outre, nous choisissons rarement de traiter de deux
accrochages séparés. Mais nous faisons aujourd’hui exception à la règle tant ces deux
expositions se ressemblent étonnamment sur ces notions croisées : celles de l’étrange et
de la mort. Pourtant, Michel Vanden Eeckhoudt et Jean-François Spricigo travaillent de
manière très différente. Le premier, -un tout grand photographe de notre époque- manie
avec un virtuose son medium, dont nous découvrons ici trente années de pratique. Il a
donc pu aiguiser son œil, bourlinguant aux quatre coins de la planète. Et l’on sent
justement ce regard jamais blasé qui capte en une seconde ici un éclair de vie intense et là
aussi la présence tangible de la mort. Les cadrages sont toujours pleinement signifiants, les
valeurs de l’ombre judicieusement calculées … et pourtant tout y affleure avec une
spontanéité déroutante. Et l’étrange surgit souvent du sujet lui-même: animaux en
vivisection, enfants proches d’un squelette, momies. Même lorsque le sujet semble banal,
ou plus habituel, comme ce superbe portrait d’enfant, il y baigne une atmosphère
légèrement décalée. L’ensemble présenté ici envoûte, littéralement.
Jeune photographe, artiste pluridisciplinaire, Jean-François Spricigo œuvre tout
différemment, proposant des images rendues volontairement floues. L’étrange y est sans
doute ici recherché alors qu’il ne constitue qu’un aspect de l’impressionnant travail de
Vanden Eeckhoudt. Mais au-delà de l’étrange, Spricigo insuffle à nombre de ces œuvres
une grande poésie et surtout convoque sans détour des images de la mort: bon nombre de
ses clichés contiennent ce voile blafard ou cette forme particulière que notre œil associe
d’emblée avec la Grande Faucheuse. Plus que le sujet, c’est ici la manière dont l’artiste a
manipulé sans complexe le medium qui confère cette originalité profonde à ses photos et
introduit d’emblée une réflexion voire une confrontation avec ce qui inévitablement, nous
attend tous.
(AH)
28 Juin 2007
28 Juin 2007
24 Juin 2007
19 Juin 2007
Jean-François Spricigo
La manière noire
Le grain, les striures de ces noirs et blancs marquent ce processus d'autant, et l'impression des
photos à la façon d'une archive porte en elle ce silence mate de l'extinction. Car c'est presque en
graveur que le photographe travaille avec cette attention soutenue aux valeurs, aux tonalités de
clair obscur, plus qu'aux signes sur l'image.
Il ne faut pas avoir peur de dire combien un spleen indicible infuse ce travail et cependant c'est sans
jamais en appuyer les effets. De sorte que ces figures tout droit sorties d'une bouche d'ombre, on
voudrait leur demander le plus doucement du monde, de nous pardonner de n'être que là,
impuissants, face à leur douleur.
Raya Baudinet
6 octobre 2005
Silenzio
Jean-François Spricigo, né à Tournai en 1979,
est à la fois comédien, réalisateur de courts-
métrages et photographe. Son jeune âge ne
l’empêche pas de posséder une pratique de
l’image en noir et blanc assez peu
conventionnelle. Chez Contretype, à Bruxelles,
il propose, sous le titre « Silenzio », des moyens
formats au grain très présent, reposant sur le
flou et l’imprecis, comme s’il s’agissait d’images
tramées, ou volées sur un écran de télévision.
Visages endormis, corps en gros plan ou en
fragments, scènes d’abattoir, paysages de terre
et de mer, les sujets dégagent un trouble, une
impression de mystère, de violence, mais aussi
de douceur, très aboutie. Chose rare, ces
photographies gardent la même intensité en
format « carte postale », dans un petit livre
élégamment imprimé.
Loin d’un certain consumérisme photographie tapageur, une exposition à ne pas manquer.
octobre - novembre 2005
♥♥♥
Espace Contretype à Bruxelles.
La série « Silenzio » livre une photographie qui dépasse la surface des choses et
touche en profondeur. Jusqu’au 6 novembre.
22 septembre 2005
Silenzio
magnifique série de portraits réunis sous le titre « Silenzio ». Exploration de l’âme humaine,
plongée difficile dans la tristesse et la misère de l’homme rendu flou par la vie. Un travail
somptueux et angoissant.
Mai 2005
19 avril 2005
Membre de .joug
Jusqu'au 15 mai, une partie de l'oeuvre de Jean-François Spricigo est exposée à Tournai. « Je n'ai pas
d'attachement à une ville en particulier, mais seulement aux gens qui y vivent. C'est la raison pour laquelle j'y
reviens pour des événements comme celui-là. » Précédemment, Jean-François était par deux fois revenu sur ses
terres pour la diffusion de ses courts-métrages. Qui portent également la signature d'un autre jeune artiste,
Benjamin Viré. Tous deux font partie d'un collectif d'artistes, .joug, auquel se joint un second Tournaisien, Manuel
Hernandez.
Spricigo en expo, c'est avant tout... rien de réjouissant. On approche la mort et la vieillesse. Brutalement mais sans
sensiblerie inutile. La vieillesse comme une étape, la mort comme un passage. Point. Mais que l'on se rassure, le
sourire est dans la place. Dans des jeux d'enfants, les yeux d'une jeune fille, le regard d'un chien. De belles
rencontres aussi, avec Suzanne Flon, Marcel Moreau, Pierre Bettencourt, Michel Tournier ou Olivier Smolders sont
fixées sur la pellicule. « Je n'espère qu'une chose, c'est que mes photos de la mort ne seront pas les seules que le
public conservera en mémoire. Je ne fais pas dans le sensationnalisme, et la plupart de mes images sont prises
dans mon environnement quotidien. »
Impressionnant de maturité
La genèse de son art remonte donc à Saint-Luc. Comme de nombreux étudiants, Jean-François suit les cours de
Didier Coeck, professeur et photographe. Qui encore aujourd'hui se souvient de cet étudiant. « Il était très
impressionnant, étonnant. Des élèves comme lui, on en rencontre trois ou quatre sur une carrière de prof. Il avait
16 ans et la maturité d'un adulte. Il savait où il allait, comment il y arriverait. Il avait déjà cette approche très brutale
du réel, sans fioriture. Il n'y a rien d'alléchant dans ces images, dans cette manière très brute de travailler. C'est
quelque chose qu'il a affirmé très vite. On ne peut pas lui apprendre grand-chose. Mon seul mérite, c'est d'avoir
repéré son talent. »
15 - 21 avril 2005
10 mars 2004
La perte et la totalité
Il n’y a pas de round d'observation. Avec ces images-là... qui vous cueillent d’un direct à l'œil.
Frappent, mais n’aguichent pas. Photographies qui traitent de l'absence mais dont la présence
est énorme, d'emblée, au Parvis*.
Et il faut bien avouer que rares sont les rencontres de ce type. Aussi fortes, aussi intenses comme
le regard s'approche à présent du travail de Jean-François Spricigo. 25 ans. Mais dont la maîtrise
et la maturité sont un brin effrayantes tant le garçon semble déjà avoir tout compris de la part que les
noirs et le blanc se réservent dans la vie. De la façon dont la matière photographique peut alors
les écrire sans les décrire. Juste en les imposant comme des évidences granuleuses et
dérangeantes de l'inconscient.
Noirs tragiques à la Giacomelli surgissant alors comme une référence, blanc à la souffrance
mortuaire aussi, mais sans complaisance ni ostentatoire compassion... ce pourrait être de la
citation, voire pire, du plagiat, comme les noms de grands photographes peuvent surgir ici et là,
fugacement, au détour des sujets. Parce que telle chose n'est pas sans évoquer untel...
Mais s'ils surgissent alors, c'est surtout pour dire que Spricigo est de leur veine tant son unicité et son
originalité sont patentes. Tant son talent est incontestable dans le traitement.
Car c'est bien de sa griffe propre que Spricigo marque et lacère les silences qu'il fixe. Les absences et les
vides que son regard vient totalement habiter lorsqu'il s'arrête sur ce qui l’entoure. Absence du père
ressentie par un enfant de la séparation, pesant ainsi en filigrane. Mais aussi plus généralement
problème de la présence de l'être au monde... comme le vieillard sourd et aveugle s'enfonce
sans fin en lui-même, comme le cri est une bouche d'ombre, qu'une main translucide et
fantomatique se pose sur le cœur ou que l’abattoir et la bête tranchée nous renvoient à nos propres
chairs mortes...
Du quotidien de Spricigo naissent alors un inquiétant décalage et une terrible étrangeté aux marges du
réel, dans laquelle rien ne s'identifie vraiment... mais tout se reconnaît.
Ce qui est au demeurant l'essence même du fantastique ainsi que du miroir qu'il tend vers nos
angoisses.
Et qui révèle alors l'imaginaire propre aux grands créateurs. Artiste à suivre, donc...
Pierre Challier
* Scène nationale et centre d’art contemporain, Tarbes Pyrénées
novembre - décembre 2003
Jean-François Spricigo est né à Tournai en Belgique le 3 février 1979. Il a reçu une formation
de photographe à Saint-Luc (Tournai) et de chef opérateur cinéma à l’INSAS.
Son regard personnel, son approche et son traitement de la photographie ont, il y a quelques
temps, dans la même semaine attiré l’attention de Michel Archimbaud, Christian Caujolle,
Antoine d’Agata et Photo Nouvelles. Maintenant c’est à vous de le découvrir.