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TRAVAUX DE REAMENAGEMENT DU FORUM.

OBSERVATOIRE DU SAHARA ET DU SAHEL


Sis dans l’enceinte du CITET,
Boulevard du leader Yasser ARAFAT. C.C.T.P. AOUT 2015.

A- CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

I / INDICATIONS GENERALES

ARTICLE 1 : OBJET DU PRESENT MARCHE :

Le présent cahier des prescriptions techniques a pour but de faire connaître le programme général et les règles
de conditions d’exécution DES TRAVAUX DE REAMENAGEMENT DU « FORUM » Sis dans l’enceinte
du CITET,
Boulevard du leader Yasser ARAFAT.

- Lot : Unique, pour le compte de L’OBSERVATOIRE DU SAHARA ET DU SAHEL.

Le lot qui fait l’objet du présent cahier des prescriptions techniques comprend les travaux de gros œuvre,
second œuvre et lots spéciaux suivants :

GROS ŒUVRE – SECOND ŒUVRE- LOTS SPECIAUX ET AGENCEMENT :


Les travaux comprennent l’exécution des travaux de Démolition, Terrassements, Bétons armés, Maçonnerie-
Briquetage-Enduits, Joint de dilatation et Etanchéité, Menuiseries, Peintures, Vitrerie-Miroiterie, Electricité,
Fluides, Agencement et Mobilier bureaux, et Charpente Métallique , tel que spécifié dans les bordereaux des
prix, les Cahiers des Conditions Techniques Particulières « CPTP » et les pièces graphiques (plans, détails…).

La description établie pour chaque corps d’état a pour but de définir l’ensemble des travaux à exécuter, il n’est
pas limitatif. En effet, l’entrepreneur, pour le prix arrêté dans le marché, doit non seulement l’intégralité des
travaux nécessaires au complet achèvement des ouvrages, mais également ceux qui sont indispensables pour
satisfaire aux exigences de la réglementation en vigueur et ce, même si le présent cahier des prescriptions
techniques ne le décrit pas ou si les indications (côtes ou autres) portées au cahier des prescriptions techniques
et aux plans doivent être modifiés pour atteindre ce résultat.
Les soumissionnaires devront procéder à la vérification et la corrélation entre le présent document et les divers
documents techniques : plans et pièces du marché.

ARTICLE 2 : DOCUMENTS TECHNIQUES


Sans avoir besoin d’autres précisions au cours des textes qui vont suivre, les travaux seront soumis en tout ce
qui leur est applicable aux prescriptions et spécifications des textes désignés dans le cahier des clauses
administratives particulières.
L’entrepreneur devra vérifier soigneusement toutes les côtes et s’assurer de leur concordance sur les différents
plans et dessins.
Dans le cas de doute, il s’en référera immédiatement à l’Architecte ou à l’Ingénieur Conseil ou au Maître
d’Ouvrage ou son représentant. Faute de quoi il sera responsable des erreurs qui pourraient se produire, et des
conséquences de toutes natures qu’elles entraîneraient.

ARTICLE 3 : COORDINATION DES DIFFERENTS CORPS D’ETAT :


L’Entrepreneur général ou les entrepreneurs en cas de groupement sont tenus d’obtenir auprès de l’Architecte
qui s’y oblige, toutes les prescriptions, descriptions, renseignements sur les ouvrages de finitions ou
d’équipement et notamment sur ceux de ces ouvrages qui peuvent nécessiter soit un traitant spécial, soit une
interdiction d’emploi de certains matériaux ou liants.
De plus l’Entrepreneur doit s’assurer auprès de l’Architecte que tous les trous et percements à prévoir dans les
parties importantes de la construction sont indiqués dans les dessins tant en dimension qu’en implantation et il
doit prendre toutes les dispositions utiles pour que l’exécution de ces travaux doit assurer sans dommage pour
la construction.

Lorsque ces percements sont destinés au passage des tuyauteries, tubes etc. Des fourreaux doivent être mis en
place par le représentant ou le spécialiste du corps d’état intéressé, l’Entrepreneur restant responsable de la
bonne exécution et la légitimité de ces opérations, devra s’il le juge nécessaire, le signaler à l’Architecte.

CPTP- 1
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Lorsque les scellements sont destinés à fixer des éléments recevant des efforts spéciaux ou élevés, la
dimension des trous et le type de scellement sont prévus en commun accord avec les Maîtres de l’œuvre,
l’entrepreneur général et éventuellement le spécialiste du corps d’état.
Tous les percements, trous et scellements légers, effectués dans les cloisons ou dans les parties non porteuses
de la construction exécutées par le représentant du corps d’état intéressé qui doit la remise en état parfait des
surfaces qu’il a été amené à utiliser (briquetage, plâtrerie, peinture, faïence, etc..) Il doit prendre toutes les
précautions et dispositions utiles pour ne pas détériorer, salir, rayer, et. Les pièces et surfaces dans lesquelles il
travaille.
Chaque entreprise est tenue de maintenir le chantier dans un état parfait de propreté. Les différents
concepteurs, Maîtres de l’œuvre pourront à tout moment prescrire par ordre de service tous les travaux qu’ils
jugeront éventuellement nécessaires pour y parvenir sans que ces travaux puissent en aucune façon donner lieu
à facturation de travaux supplémentaires.

ARTICLE 4 : STOCKAGE DES MATERIAUX ET FOURNITURE SUR LE CHANTIER :


L’Entrepreneur devra stocker sur le chantier des quantités nécessaires tant de matériaux que de fournitures. Il
devra veiller à la bonne marche de son entreprise pour éviter tout retard dans les approvisionnements de stock
par négligence afin d’appliquer un délai supplémentaire indu.
Les aires de stockage seront soigneusement délimitées clôturées, et gardées afin d’éviter tous vols,
dégradations ou dommage, car il a l’entière responsabilité en cas de pertes, vols ou avaries survenues au cours
de stockage et après réception et vérification des approvisionnements pour lesquels l’Entrepreneur ne pourra
pas s’en prévaloir pour obtenir, des différents concepteurs, Maîtres de l'œuvre ou du Maître de l’ouvrage une
indemnité quelconque. Il n’en tient qu’a lui de recourir à son assurance à cet effet.
D’une façon générale, les matériaux seront neufs. Les matériaux ne pourront être employés que sur ordre de
l’Architecte.
Les caractéristiques de dimensions, formes et qualités des matériaux ou fournitures employées dans les travaux
ou entrant dans la composition de produits confectionnés seront conformes aux prescriptions reconnues
équivalentes.
L’Entrepreneur est tenu de présenter à l’Architecte, avant tout emploi, un échantillon de tous produits ou
matériaux entrant dans la construction. Les matériaux ou fournitures ne satisfaisant pas aux prescriptions
imposées seront refusées, sauf :
- Dérogation prévue au présent cahier, aux plans « Bons pour exécution » ou autorisation écrite des
différents concepteurs, Maîtres de l’œuvre.
- S’ils correspondent à des échantillons dûment présentés aux différents concepteurs, Maîtres de l’œuvre
et préalablement agrée dès la passation du contrat.
L’ensemble des échantillons devra être remis à l’Architecte au plus tard 30 (TRENTE) jours après la date de
déclaration d’adjudication provisoire. Toutefois si le marché était signé et l’ordre de service ordonnant à
l’Entrepreneur de commencer les travaux était délivré avant cette date, les échantillons des fournitures et
matériaux devant être immédiatement utilisés seront présentés à l’Architecte 3 (TROIS) jours avant le
démarrage effectif des travaux.
Les matériaux seront soigneusement emmétrés de façon à permettre une évaluation rapide. Les matériaux et
fournitures abîmés ou altérés seront rebutés (sacs de ciment humide, briques cassées, etc..).
Leur approvisionnement reste à l’entière charge de l’Entrepreneur.

ARTICLE 5: ACCEPTATION DES MATERIAUX :


L’Entrepreneur prendra à ses frais les dispositions qui seront prescrites par l’Architecte pour l’acceptation
provisoire des matériaux.
Tous les matériaux rebutés seront immédiatement enlevés par l’entrepreneur suivant l’ordre de l’Architecte
Maître de l’œuvre qui après mise en demeure restée sans effet aura le droit de les faire conduire aux décharges
publiques aux frais de l’Entrepreneur.
A la première réquisition de l’Architecte Maître de l’œuvre, l’Entrepreneur devra faire démolir toutes les
parties d’ouvrage mal exécutées ou construites avec des matériaux défectueux. Il en sera de même pour tous
ouvrages ne répondant pas aux conditions exigées.

CPTP- 2
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L’Entrepreneur devra soumettre en temps utile à l’approbation du Maître de l’ouvrage un échantillon de


chaque matériel, cet échantillon s’il est accepté restera déposé au bureau de l’Architecte et servira de témoin
pour la réception des travaux de même nature.

ARTICLE 6: EAU POTABLE – ENERGIE ELECTRIQUE ET TELEPHONE :


L’Entrepreneur fera son affaire de l’amenée de l’eau potable, de l’énergie électrique et le téléphone
nécessaires à l’activité de son chantier.
Les dépenses dues à des branchements secondaires éventuels et la consommation nécessaires à l’activité de
l’Entrepreneur seront également à la charge de ce dernier.

ARTICLE 7: INSTALLATION DE CHANTIER :


a) L’Entrepreneur devra soumettre au Maître de l’Ouvrage dans le délai de quinze (15) jours calendaires, à
dater de la signature du contrat, le projet de ses installations de chantier et la liste complète du matériel
qu’il compte l’utiliser.
Le projet des installations de chantier devra comporter les propositions de l’Entrepreneur concernant les accès
à l’usine et a l’administration, les dispositions relatives aux plates-formes de stockage des matériels et des
matériaux, etc.
b) Il appartient à l’Entrepreneur de réaliser toutes les connections d’eau, énergie électrique, téléphone et
autres, nécessaires au fonctionnement de son chantier.
Il réglera directement aux administrations intéressées les redevances correspondantes et éventuellement, les
redevances relatives à l’implantation de poteaux, canalisations, hors ou dans l’emprise du chantier.

ARTICLE 8: ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX SANS EMPLOI :


Un état des lieux sera établi contradictoirement au début du chantier et à la réception provisoire de l’ensemble
des travaux. Le dégagement, le nettoiement et la remise en état des emplacements mis à la disposition de
l’Entrepreneur par le Maître de l’Ouvrage pour l’exécution des travaux devront être exécutés :
- Sur le chantier, au fur et à mesure de l’achèvement de chaque partie d’ouvrages,
- En ce qui concerne les emplacements mis à la disposition de l’Entrepreneur pour les installations de
chantier, dans le délai de quinze jours à dater du jour de la réception provisoire,
L’Entrepreneur devra, à ses frais, évacuer hors du site du projet tous les matériaux constituant les
aménagements provisoires qu’il a effectué pour ses travaux et reconstituer sur toute leur surface et sur celles
des installations de chantier l’épaisseur de terre végétale ou surface revêtue initiale.
A défaut par l’Entrepreneur d’avoir terminé ces travaux dans les délais ci-dessus indiqués, il lui sera appliqué
de plein droit, sans mise en demeure préalable, les pénalités suivantes :
En ce qui concerne le chantier, celles équivalentes à un retard constaté lors de la réception provisoire qui ne
pourra être prononcée tant que ces travaux n’auront pas été effectués,
En ce qui concerne l’emplacement mis à la disposition de l’Entrepreneur dans la zone des installations de
chantier une pénalité de DEUX CENTS DINARS par jour calendaire de retard.
Cette pénalité se cumule avec les pénalités éventuelles pour retard sur les délais d’exécution.
En cas de retard sur les délais d’exécution, le Maître de l’Ouvrage pourra modifier l’emplacement mis à la
disposition de l’Entrepreneur sans que celui-ci puisse élever aucune réclamation.

ARTICLE 9: MODE D'EVALUATION DES OUVRAGES :


- TERRASSEMENTS :
Décapage : Surface sous bâtiment majorée des trottoirs revers d'eau.
Fouilles : Volume dégagé mesuré sur place (profondeurs) et suivant plan (sections) sans aucune plus value.
Fouilles en excavation :
La fouille sera mesurée au vide déblayé et conformément aux plans d’exécution
Remblais : Le volume à remblayer entre longrines sera mesuré au volume compacté jusqu’au proctor.
Le remblai des fouilles de toutes sortes étant compris dans le prix des fouilles.
- BETON :
Volumes mis en place suivant côtes théoriques sans aucune plus value (suivant plans d’exécution).
- BETON ARME :
Volumes mis en place suivant côtes théoriques sans aucune plus value (conformément aux plans d’exécution).

CPTP- 3
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Surface planchers : vide théorique mesuré entre ouvrages porteurs (poutres et raidisseurs) sans aucune plus
value.
- CHAPE ET DALLAGE BETON ARME :
Surfaces vues des ouvrages en béton armé avec déduction des vides sans aucune plus value.
- MACONNERIE ET BRIQUETAGE :
Surfaces avec déduction des vides et des ouvrages en béton armé.
- ENDUITS :
Surfaces vues avec déduction des vides sans aucune plus value.
- REVETEMENTS :
Surfaces, longueurs vues avec déduction des vides sans aucune plus value.
- OUVRAGES DIVERS :
Unité, longueur, surfaces et volume.
- PEINTURE :
Surfaces, vues avec déduction des vides sans aucune plus value.

B- DEVIS DESCRIPTIF

I / PRESCRIPTIONS ET DISPOSITIONS POUR EXECUTION DES OUVRAGES :

ARTICLE 1 : PRESCRIPTIONS ET DISPOSITIONS GENERALES DES OUVRAGES :

La disposition et les caractéristiques des ouvrages sont définies par les plans et dessins joints au marché, par
les indications du bordereau des prix et par le présent devis.

En cas de désaccord sur ces documents, l’Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions du bordereau des
prix.

ARTICLE 2 : OPERATIONS PREALABLES A L’EXECUTION DES TRAVAUX :

RECONNAISSANCE DES LIMITES ET DES ALIGNEMENTS :


L’Entrepreneur prendra possession du terrain dans l’état où il se trouve à la date d’adjudication. Il devra se
rendre compte sur place de la nature des sols, des possibilités d’approvisionnements en eau et en granulats, de
la fourniture d’énergie électrique, etc.

ARTICLE 3 : IMPLANTATION :
Au lendemain de la notification de l’ordre de service, l’Entrepreneur procédera au piquetage d’implantation et
vérifiera l’exactitude des plans topographiques joints au dossier indiquant le terrain naturel. Si dans le délai de
10 (DIX) jours à dater de la notification de l’ordre de commencement des travaux, il s’avère qu’aucun
complément à ce plan topographique n’a été apporté par l’Entrepreneur, à ses frais et contradictoirement avec
l’Architecte, ce plan sera conjointement signé par l’Architecte et l’Entrepreneur à l’expiration de ce délai et
servira de plan d’état des lieux initiaux et de bases aux métrés des travaux.

L’Entrepreneur matérialisera par des piquets et chaises les axes d’implantation en dehors de l’emprise. Avant
tout commencement des travaux, cette implantation sera soumise à l’acceptation du Maître d’œuvre.
A la suite de cette implantation, un levé topographique établi par l’entrepreneur et approuvé par les Maîtres
d’œuvre particuliers servira de base pour tous les travaux de terrassement.

II/ EXECUTION DES OUVRAGES :


DOCUMENTS TECHNIQUES ET NORMES :
Sans qu’il y ait besoin d’autres précisions au cours des textes qui suivent, les travaux seront soumis, en
tout ce qui leur est applicable :
1. Aux prescriptions des documents contractuels et pièces écrites
2. Aux normes et règlements en vigueur dont notamment (liste non limitative)
- Les règles BAEL 93

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- Les DTU dans leur dernière mise à jour et leurs additifs dont notamment (liste non limitative) :
1. Terrassement
2. Fondations
3. Béton armé
- Les normes AFNOR
- Cahier des prescriptions communes (CPC) édité par le Ministère de l’Urbanisme et de Logement
français.
- Cahier des charges pour la construction d’ouvrages particuliers établis par la chambre syndicale
des constructeurs en ciment armé ou autre organisme officiel traitant ce type d’ouvrages, et tous
autres règlements et normes auxquels se réfère l’ensemble des documents ci-dessus.

ORIGINE, QUALITE ET PROVENANCE DES MATERIAUX POUR LES TRAVAUX DE GENIE


CIVIL

ORIGINE DES MATERIAUX :


Le sable et les matériaux pierreux entrant dans la construction des ouvrages proviendront de carrières
existantes dans la région.
Le M.O. disposera de deux semaines pour faire connaître ses observations sur les propositions de
l'Entrepreneur.

STOCKAGE DES MATERIAUX :


Les matériaux seront soigneusement stockés de façon à permettre une évaluation rapide de la quantité
approvisionnée.
En cas d'avarie de matériaux approvisionnés et entreposés sur chantier, le M.O. pourra refuser leur mise en
œuvre. Les matériaux rebutés devront être évacués sans délai et leur approvisionnement ne donnera pas droit
à un paiement.

SABLE – BETONS :

PROVENANCE :
Les sables ne doivent pas contenir d'impuretés pouvant nuire aux propriétés des bétons et mortiers.
Ils pourront être des sables de rivière ou des sables provenant des carrières. Toutefois, la nature et la
provenance des sables demeureront soumises à l'agrément du M.O.

GRANULARITE :
Les tolérances sur le refus et le tamisage sur les passoires ou tamis qui définissent chaque classe granulaire
seront égaux à 10 % en poids.
La granularité des sables sera telle que la courbe représentative de leur analyse granulométrie soit contenue à
L’intérieur du fuseau suivant (tolérances comprises) :

TAMIS TAMISAT (% du poids total du sable)


Module Maille en mm Minimum Maximum
38 5 100 --
35 2.5 85 95
32 1.25 65 85
29 0.635 30 40
26 0.315 20 30
23 0.16 5 10
PROPRETE :
L'équivalent de sable des granulats fins devra être de 80 au minimum et de 95 au maximum. La quantité
d'éléments très fins tels que vase, argile alcali, schiste, felds path, mica ou matière organique susceptible d'être
éliminée par décantation déterminée conformément aux dispositions de l'article 244 de la norme AFNOR NFP
18301 ne devra pas dépasser 2%. Les sables devront avoir une teneur en calcaire inférieure à 30%.

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RECEPTION :
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application du paragraphe précédent, le M.O. fera procéder aux
frais de l'Entrepreneur à deux contre-essais. Si le résultat de l'un d'entre eux n'est pas satisfaisant, les matériaux
correspondants seront rejetés. Dans le cas contraire, ils seront acceptés.

GRANULATS POUR BETONS :

PROVENANCE :
Les granulats moyens et gros proviendront exclusivement du concassage des roches dures et compactes, à
l'exclusion de roches poreuses, pourries et friables, et ne contiendront pas d'impuretés pouvant nuire aux
propriétés essentielles des bétons.
L'Entrepreneur devra fournir à l'appui de sa demande d'agrément auprès du M.O. une analyse chimique du
matériau mettant en évidence notamment sa teneur en sulfates et matières organiques.

DURETE :
La dureté des granulats sera définie à partir du coefficient Deval ou du coefficient Los Angeles qui seront
respectivement supérieurs à 10 et, inférieurs à 25.

GRANULARITE :
Les seuils de granularité des granulats pour béton sont les suivants :

Inférieur Supérieur
Béton
(Tamis : mm) 5 25

Le poids des granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur et le poids des granulats passant à
travers le tamis correspondant au seuil inférieur seront l'un et l'autre inférieur à dix (10) pour cent du poids
initial soumis au criblage.
En outre, la granularité des granulats devra être contenue dans le fuseau proposé par l'Entrepreneur après son
étude granulométrie de composition des bétons et agrée par le M.O.

PROPRETE :
La proportion maximale de matières organiques susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le
processus de la norme AFNOR NFP 18301 ne devra pas dépasser un (1) pour cent.

ESSAIS :
Les essais à la charge de l'Entrepreneur comprendront :
- une analyse granulométrie (Processus AFNOR) par 300m3
- un essai de propreté (Processus AFNOR) par 300 m3
- une analyse chimique du matériau mettant en évidence notamment sa teneur en sulfates, sulfures et en
matières organiques par nature de matériaux.
- chacun de ces essais devra être effectué au moins une fois par mois d'activité du chantier.

RECEPTION :
En cas de résultat négatif, les contre-essais se dérouleront de manière analogue que pour les sables

LIANTS HYDRAULIQUES :
GENERALITES :
Les ciments entrant dans la composition des bétons seront :
Le ciment CEM classe 42.5 pour les ouvrages en béton et béton armé soit en fondation soit en élévation, les
planchers, les structures porteuses, les éléments préfabriqués en béton armé, le béton précontraint etc.

CPTP- 6
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Des ciments spéciaux seront éventuellement employés pour les bétons devant résister à une température élevée
ou à un milieu agressif. Le ciment CEM 42.5 HRS1 sera utilisé pour les bétons en contact avec l'eau saumâtre
(nappes,...) ou avec le sol agressif, il appartient donc à l'entrepreneur de procéder à l'analyse chimique de la
nappe phréatique ou du sol.

STOCKAGE DE CIMENT :
L'Entrepreneur devra disposer sur le chantier pour chaque classe de ciment de deux silos de stockage ou de
deux magasins secs, en période d'activité des chantiers.
- le premier comprenant les arrivages en cours d'essais
- le deuxième comprenant le ciment en cours d'emploi

Tout sac dont l'enveloppe serait avariée sera refusé. Le ciment qui présenterait des grumeaux sera rebuté.
Aucun ciment ne sera conservé sur le chantier plus de 3 mois, mais il devra toujours y avoir sur le chantier une
provision de ciment suffisante pour deux semaines de travail. Le ciment de chaque type sera utilisé par ordre
d'arrivée de livraisons.

ESSAIS ET ANALYSES :
Avant l'expédition de chaque lot en provenance des usines du fabricant, et si le Maître d'Œuvre le demande, il
serait délivré à ce dernier des certificats de fabrication déclarant que le ciment a été soumis à des essais qui
l'ont prouvé conforme aux exigences des normes appropriées. La date, la quantité de ciment et le numéro du
bon de livraison appropriée devront être précisés.

Les résultats de ces essais doivent être communiqués au M.O. dans les soixante-douze heures qui suivent les
prélèvements et en tout état de cause avant l'emploi des ciments.

Si le résultat des épreuves est favorable, la réception sera prononcée. Si les résultats sont défavorables, le lot
de ciment sera rebuté et enlevé des lieux de stockage.

En principe, le lot en cours d'emploi sera le plus ancien parmi les lots reconnus satisfaisants.
EAU DE GACHAGE
L'eau destinée à la fabrication des bétons sera exempte de salissures, matières organiques et déchets en
suspension.
Lorsque les agrégats seront humides (lavage, arrosage), il sera tenu compte de l'eau ainsi présente dans le
réglage du dosage en eau. De même, dans le cas d'utilisation de plastifiant à action physique, il en sera tenu
compte pour la détermination du dosage en eau.
L'eau de gâchage devra présenter les qualités physiques et chimiques fixées par la norme AFNOR.

ACIERS POUR ARMATURES :

NORMES :
Les aciers dont la fourniture incombe à l'Entrepreneur seront conformes aux normes suivantes :
- NFA 35016 : acier tunsid ou similaire
- NFA 35015 : acier doux
- Conformément aux prescriptions du fascicule n° 61 titre VI du cahier des prescriptions communes
(CPC).
Le cintrage des armatures sera effectué à froid avec des mandrins dont les diamètres seront définis suivant la
fiche d'homologation et prescriptions des règlements en vigueur.

TYPES D'ACIERS :
Les aciers pourront être :
- Des ronds laminés lisses en acier de nuance Fe 24 utilisés comme: Armatures secondaires, cadres,
étriers, épingles, armatures de frettage, barres de montage, armatures en attente.
- Des ronds laminés à haute adhérence de nuance Fe E40 Fe E45 ou (aciers tunsid) pour armatures
de construction en béton armé.

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- des treillis soudés.

ESSAIS :
Une série d'essais à la charge de l'Entrepreneur pourra être demandée par le M.O. afin de contrôler leur
conformité. Ils seront exécutés suivant les prescriptions suivantes :
- NFA 03.002 Mode de prélèvement
- NFA 03.101 Essai de traction
- NFA 03.107 Essai de pliage à 180°
Essai de pliage-dépliage

Des procès verbaux d'usine pourront éventuellement être exigés par le Maître d'Œuvre.
Les lots n'ayant pas satisfait les prescriptions seront enlevées du chantier.

2/ MODE D’EXECUTION DES BETONS :

COMPOSITION DES BETONS :


La composition des bétons est définie par les proportions en poids des diverses catégories de granulats secs, le
poids de liant, le volume d'eau et éventuellement la quantité d'adjuvant à incorporer à la quantité de mélange
nécessaire pour obtenir un mètre cube de béton mis en œuvre.
L'étude de la composition de chaque béton incombe à l'Entrepreneur qui devra soumettre à l'agrément du M.O.
L'étude granulométrie qu'il compte utiliser ainsi que les formules de composition avec les résultats d'essais,
cette étude doit être reprise à chaque changement dans la nature des agrégats approvisionnés.

Types de béton
Les ouvrages seront réalisés avec des bétons appartenant aux types suivants :

Dosage Dimensions Valeur Résistance


N° Classe du minimal des caractéristique minimale à 28 Utilisation
ciment en agrégats en requise fc28 en jours (en MPa)
ciment mm MPa)
Kg/m3
Comp Trac. Com Trac.
p
B1 I 42.5 HRS1 150 5/25 - - - - Béton de propreté
B2 I 42.5 HRS1 250 25/40 - - - - Gros béton
B3 I 42.5 HRS1 300 5/25 20 1.8 23 2.0 Béton banché
OU I 42.5
B4 I 42.5 HRS1 350 5/25 25 2.0 27 2.2 Béton armé pour
semelles, longrines,
dallage, chape etc..
B5 I 42.5 400 4/15 ou 5/12 25 2.0 30 2.4 Béton pour acrotères
et éléments minces,
chemisage
B6 I 42.5 350 5/25 25 2.1 27 2.2 Béton armé en
élévations pour
poutres, poteaux,
voiles, planchers,
dalles pleines,
paillasse d'escaliers
etc.

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B7 I 42.5 300 15/25 - - - - Béton de ciment


pour forme de pente
sur terrasse
La caractéristique impérative pour chaque classe de béton est sa résistance nominale et non son dosage.
Aucune plus-value ne sera consentie à l'Entreprise en cas de surdosage dû à des particularités de ciments ou
d'agrégats.

De même, aucun sous dosage n'est toléré.


Pour certains ouvrages exigeant des bétons spéciaux, le M.O. en indiquera la composition et les
caractéristiques requises.
C'est le cas des bétons de teinte blanchâtre confectionnés avec du ciment blanc et des agrégats clairs.

PREPARATION DES EPROUVETTES :

Prélèvement des bétons :


Le béton constitutif des éprouvettes sera prélevé suivant les ordres du M.O., aux instants et dans les conditions
fixées par lui, que ce soit à la sortie des machines de fabrication ou après le transport du béton au lieu même
d'emploi.

Confection des éprouvettes :


Les éprouvettes seront moulées en assurant une mise en place par piquage.
Les moules devront être métalliques, démontables, et comporter un fond et des parois ; ils seront munis d'un
couvercle. La tolérance maximale sur chacune de leurs dimensions sera en plus ou en moins de trois dixièmes
de millimètre pour un moule neuf et de six dixièmes de millimètre pour un moule en service. Le fond et les
parois seront ajustés de manière assez précise pour qu'une étanchéité satisfaisante soit assurée. Ils seront assez
épais pour ne pas se déformer de manière sensible lors du moulage du béton.

Les moules seront conservés propres et graissés.


L'emploi de moules en carton imperméabilisé (ou en matière plastique) pour la confection des cylindres de
compression pourra être autorisé par le Maître de l’Ouvrage. Ces moules seront placés dans des contre-
moules rigides en acier lors du moulage des éprouvettes.

Conservation des éprouvettes :


Les éprouvettes destinées aux essais de contrôle seront conservées à la température de 20°C à un degré près :
les vingt-quatre premières heures dans leurs moules, ensuite démoulées et placées dans des enveloppes
étanches et transportées au laboratoire dans le délai le plus bref possible.

Elles y seront conservées jusqu'à leur essai en salle de brouillard ou immergées. Elles seront essuyées, mais
non séchées, juste avant l'essai.
Marquage des éprouvettes :
Les éprouvettes seront marquées au moment de leur démoulage. Les marques seront apposées à la peinture.

Essai et contrôle :
L'Entrepreneur sera amené à effectuer les essais et les épreuves suivants :

Essai de résistance à la compression :


Les essais de compression seront effectués par écrasement en compression axiale d'éprouvettes cylindriques
(diamètre 16 cm, hauteur 32 cm) conformément au chapitre II des règles BAEL 93.

Les essais seront effectués à 7 et 28 jours. Les moules seront remplis par du béton prélevé sur les lieux
d'utilisation. Il sera prélevé chaque fois six éprouvettes dont trois seront essayés à 7 jours et les trois autres à
28 jours.

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Les résultats d'essai réalisés à des âges différents pourront être affectés des coefficients multiplicateurs de
correction suivants pour les ramener aux valeurs correspondantes à 28 jours.

Age du béton (Jours) 3 7 28 90 360


Coefficient 2.5 1.54 1 0.83 0.74
Multiplicateur

Essais au scléromètre :
Le M.O. pourra faire effectuer des essais au scléromètre sur tous les bétons mis en œuvre.

Carottage :
Dans le cas où les résultats d'essais sur éprouvettes donneraient des résultats non conformes, le M.O. se
réserve le droit de faire exécuter aux frais et à la charge de l'Entrepreneur des essais de contrôle sur
éprouvettes prélevées par carottage.

Consistance de béton frais :


Pour la vérification de la consistance du béton frais, trois essais d'affaissement au cône d'Abrams seront
effectués à chaque prise d'éprouvettes de compression ou de traction. L'affaissement maximal sera entre 5 et
10 cm pour les bétons mis en place par vibration.

Porosité :
Des essais de contrôle utilisant la méthode sous vide ou par ébullition seront faite pour permettre de vérifier la
porosité qui ne devra pas dépasser cinq pour cent (5%).

Epreuves d'études et de convenance (bétons type 3, 4, 5, 6 et 7) :


L'épreuve d'étude est la justification expérimentale de la composition du béton.
L'épreuve de convenance est la justification expérimentale du béton témoin exécuté sur chantier avant le
démarrage des travaux pour chaque atelier de bétonnage.

Le nombre minimal d'éprouvettes soumises à cet essai, sera de trois à sept jours et de trois à vingt-huit jours.
L'Entrepreneur a la responsabilité de procéder aux épreuves d'étude et de convenance en temps utile pour
respecter ses obligations contractuelles relatives aux délais d'exécution, quels que soient les résultats des dites
épreuves.

Epreuves de contrôle :
Ces essais ont pour but de vérifier la régularité de la fabrication du béton et de contrôler si la résistance
nominale contractuelle est bien atteinte. Ils seront essentiels et devront obligatoirement être exécutés. Le
rythme minimal de prélèvement sera le suivant :
- résistance à la compression: 3 essais par journée de bétonnage
- essai d’affaissement de béton frais : un essai d'affaissement au moins à chaque prise d'éprouvettes.

Epreuves d'information :
Ces essais serviront à l'appréciation des résistances effectivement atteintes en fonction du temps et à permettre
de juger les possibilités de décoffrage et de décintrement.
Les éprouvettes devront être en nombre suffisant pour qu'on puisse en tirer des renseignements valables aux
divers temps échelonnés où l'on peut prévoir en avoir besoin.

Acceptation :
Les résistances nominales ressortant des essais de contrôle de béton devront être au moins égales à la
résistance nominale requise.
Dans tous les cas, si l'une des résistances à la compression à vingt-huit jours est inférieure à la résistance
exigible, il appartiendra au M.O. de juger si, compte tenu des résultats obtenus, de la destination de l'ouvrage
et de ses conditions de service, ainsi que de tous les éléments d'appréciation en sa possession, l'ouvrage pourra

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être accepté, devra être modifié ou consolidé sur proposition de l'Entrepreneur qu'il a à agréer ou enfin, à
refuser. Le M.O. pourra subordonner son acceptation de l'ouvrage ou de la partie d'ouvrage en cause à une
réfaction sur le prix total (béton, coffrage et armatures) qu'il aura à apprécier et qui pourra atteindre vingt pour
cent.
Il y a lieu par la suite d'en rechercher les causes. Le M.O. pourra dans ces cas arrêter provisoirement le
bétonnage.

Ainsi qu'il en sera, aucun béton ne sera accepté si sa résistance à la compression et/ou à la traction est
inférieure à soixante-quinze (75) pour cent de la résistance exigible.

Fabrication des bétons :


Equipements minimaux requis pour l'agrément du Maître d'Œuvre des installations de fabrication des bétons
de chantier.
Les spécifications du C.P.C fascicule 65 titres I article 9 complétées comme suit :

Centrale à béton de chantier :


La fabrication à la main sera interdite. La fabrication des bétons sera réalisée par une centrale à béton.

Chaque centrale devra être équipée :


- De moyens de stockages compatibles avec les exigences du chapitre II du présent CCTP.
- d'un malaxeur à axe vertical ou horizontal à poste fixe d'une capacité supérieure ou égale à 750 litres de
béton fini.
- de 3 bascules (granulats - ciment - eau) à fermetures automatiques asservies et équipées de sécurités, de
circuits d'alimentation distincts pour chacun des adjuvants éventuellement utilisés. Leur dosage sera
effectué par débitmètre de précision avant introduction dans la bascule à eau.
- d'un automatique permettant la programmation de trois compositions de bétons au moins.
- d'un dispositif plombé de prés-affichage des dosages automatiques (tous dosages) dans la mesure du
possible.
- d'un enregistreur de la plasticité du béton en cours de fabrication.
- d'une programmation du temps de malaxage.
- d'un matériel de contrôle fréquent de l'humidité des granulats fins (éventuellement méthode de la poêle à
frire.
- D’un vibreur équipant le skip de chargement.

Son implantation sur le chantier sera soumise à l'agrément du Maître d'œuvre.

TRANSPORT ET MISE EN ŒUVRE DU BETON :

GENERALITES :
Une fois déchargé de la bétonnière, le béton devra être transporté aussi rapidement que possible jusqu'à son
emplacement prévu sur le chantier. Ce transport se fera par des moyens approuvés par le Maître d'Œuvre et qui
empêcheront toute altération, ségrégation, perte ou contamination des ingrédients.

Le béton ayant subi un commencement de prise avant l'emploi sera rejeté.


Il ne devra pas s'écouler plus d'une heure et demi entre le moment où le béton est malaxé et celui où il est
coulé dans son emplacement définitif.

Les récipients servant au transport du béton devront toujours être maintenus propres et exempts de tout béton
durci totalement ou en partie.

L'utilisation de goulottes, becs ou pompes sera autorisée sous réserve de l'approbation du Maître de l'Œuvre.

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Le béton ne sera coulé qu'en présence du Maître de l'Œuvre ou de son représentant, après examen et
approbation du positionnement de la fixation, de l'état des ferraillages et de tout autre poste devant être noyé
dans le béton, ainsi que de la propreté, du bon alignement et autres qualités des surfaces de coffrage.

Le béton ne sera jamais posé à terre avant usage. Il sera coulé dans les positions et dans l'ordre indiqué sur les
plans et devra être déposé aussi près que possible de son positionnement définitif de manière à éviter toute
ségrégation du béton, tout déplacement de ferraillage ou coffrage et toute prise éventuelle.

Il y a lieu de prendre toute précaution pour empêcher l'introduction dans le béton d'argile ou d'autres corps
étrangers adhérents aux bottes du personnel ou provenant d'autres sources.
Le béton armé ne sera jamais coulé contre terre, mais il sera exécuté, sur un béton de propreté et les parois
seront coffrées.

Le béton ne sera coulé à pleine fouille que dans le cas d'un béton de blocage ou d'un massif travaillant à la
butée, mais dans ces cas, il sera prévu les sur-largeurs nécessaires pour éviter le contact des armatures avec la
terre.
Les parties des plaques de glissement, platines à sceller et boulons pré-scellés qui ne sont pas en contact avec
le béton seront protégées et graissées contre tous risques de détérioration après bétonnage.

Joint de construction, de dilatation et de contraction :


L'Entrepreneur organisera ses travaux de manière à ce que le coulage de béton soit efficace et continu entre les
joints spécifiés ou approuvés.
La position de tous les joints de construction, de dilatation ou de retrait sera celle indiquée sur les plans fournis
dans le dossier d'appel d'offres et sera agréée par le Maître de l'Œuvre.

COMPACTAGE ET VIBRATION :

GENERALITES :
Le compactage total du béton sera exécuté sur toute l'épaisseur des couches. Le béton devra être compacté à
fond contre les coffrages et autour des ferraillages et des couches successives devront être amalgamées avec
soin. Toutes bulles d'air se formant au cours du malaxage devront être éliminées et le compactage sur surfaces
en pente devra être exécuté avec un soin particulier.

A moins d'instructions contraires communiquées par le Maître de l'Œuvre, des vibrateurs à aiguilles
automatiques seront appliqués de manière à assurer un compactage optimal et uniforme du béton. Il faudra
éviter des vibrations trop importantes risquant d'entraîner une ségrégation, un suintement en surface ou des
fuites hors du coffrage. Les vibrateurs à l'immersion devront être retirés doucement afin d'empêcher toute
formation de poches d'air. Les vibrateurs ne devront pas être utilisés pour compacter le béton contre les
coffrages et leur utilisation ne devra entraîner aucun risque d'endommagement des coffrages ou d'autres parties
des ouvrages, ni de déplacement des ferraillages. L'utilisation des vibrateurs externes sera interdite, sauf avec
autorisation du M.O.

ARMATURES :

GENERALITES :
Les armatures occuperont exactement les emplacements prévus aux dossiers d'exécution et y seront arrimées
par les liaisons métalliques et les cales de béton nécessaires pour qu'elles ne puissent se déplacer pendant la
mise en œuvre du béton. Les cales en béton seront seules admises au contact des coffrages.

L'Entrepreneur pourra utiliser des éléments préfabriqués sous-réserve de l’accord préalable du M.O et d'établir
les projets en conséquence et les faire approuver par un bureau de contrôle à ses frais exclusifs.

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En cas de préfabrication, les éléments seront mis en place avec soin en évitant toute détérioration. La rigidité
des barres supérieures est alors à vérifier et à parfaire, le cas échéant, par des fers supplémentaires pour obtenir
une bonne tenue de l'ensemble pendant le transport et le bétonnage.
Nettoyage :
Tous les aciers de ferraillages seront nettoyés à fond avant inclusion dans les ouvrages, par élimination de la
calamine au marteau, grattage et brossage à la brosse métallique pour enlever toutes traces de rouille et corps
étrangers nuisibles. Après ces traitements, l'acier devra demeurer dans les limites de poids spécifiés. L'acier ne
devra être enduit d'aucune graisse, huile peinture ou agent de conservation.
Façonnage :
Les armatures seront façonnées de façon à présenter exactement les longueurs et les formes prévues par les
dessins d'exécution. Les abouts des armatures en acier doux longitudinales seront retournés en demi-cercle
dont le diamètre intérieur sera égal à 5 fois celui des armatures. Ils seront arrêtés au-delà de ce diamètre à une
distance au moins égale à 3 fois le diamètre des armatures.

Ces dernières seront cintrées et coupées à froid. Le cintrage devra être entièrement conforme aux exigences de
la norme appropriée et sera complètement terminé avant le positionnement dans les ouvrages. Aucun
chauffage ni soudage n'est autorisé.

Pour les aciers mi-durs, le cintrage sera effectué avec un mandrin à vitesse limitée.
En aucun cas, l'Entrepreneur ne devra redresser ou plier les barres à haute adhérence.
Mise en place et fixation des ferraillages :
Les ronds à béton, tirants, raccords, étriers et toutes autres pièces de ferraillage seront positionnés exactement
comme indiqué sur les plans. Toute modification décidée par l'Entrepreneur doit être soumise à l'approbation
préalable du Maître de l'Œuvre. Aucune plus-value ne sera considérée pour l'augmentation du diamètre des
barres, consécutive à des caractéristiques différentes des aciers approvisionnés. Les cornières des poteaux et
poutres seront soudées sur toute la longueur du recouvrement minimum, tout en maintenant un alignement
précis des ferraillages.
L'Entrepreneur assurera en outre le maintien de ce positionnement correct lors du coulage et de la prise du
béton, ainsi que la non-contamination des ferraillages par l'huile de coffrage ou tout autre produit pouvant
nuire à l'adhérence entre l'acier et le béton.

Les raccords seront exécutés conformément aux emplacements indiqués sur les plans. Les longueurs de
recouvrement des joints devront être conformes aux normes appropriées.

La fixation d'un ferraillage à un autre se fera à l'aide de fil à ligature en acier doux de 1,5 mm de diamètre. On
utilisera des entretoises à l'intérieur des coffrages ainsi que des cales en béton spécialement constituées pour
maintenir le ferraillage en place, les types, espacements et applications étant soumis à l'approbation du Maître
de l'Œuvre.
La mesure de l'enrobage des ferraillages sera la distance minimale entre l'extérieur du ferraillage situé le plus à
l'extérieur (y compris par exemple, l’étrier) et la surface permanente la plus proche des membrures en béton
(couches de finition exclues).

Les épaisseurs de béton jusqu'au ferraillage énumérées ci-dessous seront respectées à moins d'indication
contraire sur les plans :
Béton coulé directement contre terre : 75 mm
Béton coffré et ensuite remblayé : 40 mm
Extrémités des fers : le double du diamètre des fers si plus important
Intérieurs des bâtiments
Dalles : 25 mm
Murs : 25 mm ou diamètre des ronds si plus grand
Poutres : 30 mm
Colonnes : 30 mm
Béton des ossatures (poteaux, poutres, dalles porteuses d'appareils) devant résister au feu ou exposées dans un
milieu agressif (sous-sol CF : 2h) : 40 mm

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TOLERANCES D'EXECUTION

Dimensions Des Pièces :


Les tolérances sur les dimensions de l'ouvrage sont :
t = 1/4(d) 1/ 3 où t est la tolérance exprimée en centimètres
Et d est toute dimension linéaire exprimée en centimètres.

Tolérances sur les Poteaux et Linteaux :


Tolérance de niveau : + 5 mm
Tolérance d'implantation : + 5 mm
Tolérance de verticalité : + 5 mm sur la hauteur d'un étage
Tolérance de planéité : + flèche maximale inférieure
À 5 mm pour une règle de 3 m

3/ MACONNERIE ET BRIQUETAGE :

1.1- Objet :
Le présent cahier des clauses techniques rappelle les règles de l'art en matière d'exécution d'ouvrages de parois
et murs de bâtiments en maçonnerie traditionnelle de petits éléments : murs simples, murs composites, murs
doubles, murs avec doublages tels que définis ci-après.
Il ne traite pas des ouvrages préparatoires, complémentaires ou spéciaux, qui font déjà l'objet de DTU
particuliers.

1.2- Domaine d'application :


Les dispositions du présent cahier des clauses techniques s'appliquent aux ouvrages courants de maçonnerie
traditionnelle, notamment :
- Maçonneries porteuses ;
- Maçonneries de remplissage de pans de béton armé ;
- Maçonneries de façade non porteuse ou en doublage ;
- Maçonneries de cloison.

NOTE : Les maçonneries de génie civil sont régies par le fascicule 64 du CCTG Travaux de génie civil.

Ces dispositions constituent les règles de l'art de base.

Il existe deux conceptions traditionnelles de murs en maçonnerie :


Les murs qui ne comportent qu'une paroi de maçonnerie, enduite ou non :
- Murs simples dont la paroi est constituée, dans le sens de l'épaisseur, par un seul matériau principal,
enduits ou revêtements scellés, collés non compris,
- Murs composites dont la paroi est constituée, dans le sens de l'épaisseur, par plusieurs matériaux
principaux (enduits non compris), solidarisés de façon continue par du mortier ou du béton ;
Les murs à double paroi, qui comportent deux parois distinctes qui peuvent être :
- d'épaisseurs sensiblement égales : ce sont les murs doubles,
- d'épaisseurs nettement inégales : ce sont les murs avec doublage, dits également murs avec cloison
de doublage.

L'intervalle entre les deux parois peut :


- soit être laissé vide (double paroi avec lame d'air continue) ;
- soit être rempli, totalement ou partiellement, de panneaux isolants destinés à satisfaire les exigences
d'isolation thermique.

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MATERIAUX PRINCIPAUX :

Généralités (matériaux) :
Les matériaux sont neufs et doivent être conformes aux normes les concernant ou, à défaut de norme, répondre
aux spécifications indiquées dans la suite du texte (voir article 4 du DTU).

Choix des matériaux :


a) Les éléments utilisés dans la même partie d'un ouvrage doivent être homogènes ; en particulier ils doivent
être de structure
b) En règle générale, les éléments présentant des cassures ou épaufrures importantes ne doivent pas être mis
en œuvre tels quels. Il est toutefois admis d'utiliser, après découpe, les parties exemptes de défauts.
c) Les points singuliers de la maçonnerie doivent être de préférence réalisés avec les éléments spéciaux
prévus à cet effet.

4/ MORTIERS DES JOINTS, SCELLEMENTS ET REPARATION DES DEFAUTS LOCALISES :


GENERALITES :
Les mortiers utilisés sont des mortiers de ciment, des mortiers de chaux ou des mortiers (ciment et chaux)
préparés sur le chantier ou pré- mélangés en usine (soit livrés en poudre, soit prêts à l'emploi).
Les choix et dosages en fonction du matériau principal associé sont indiqués à l'article 4 du DTU.
Les mortiers de joints à base de granulats légers ainsi que les mortiers-colles destinés aux joints minces
doivent être pré- mélangés en usine et avoir fait l'objet d'un Avis Technique, assorti d'un certificat propre à
chaque usine, sanctionnant leur aptitude à cet emploi.

CONSTITUANTS DES MORTIERS :

LIANTS :
Liants normalisés :
- ciments courants
- ciments à maçonner,
- chaux de construction, chaux hydrauliques naturelles, chaux aériennes,
- chaux hydrauliques artificielles,
- ciment alumineux fondu (pour les scellements),
- ciment prompt naturel (pour les scellements).
Ils doivent être conformes aux normes les concernant (voir annexe 3).

SABLES :
Sables courants :
Les sables utilisés ne contiennent pas, sauf en proportions minimes :
- de matières gypseuses,
- d'oxydes ni de pyrites,
- de vases,
- de matières organiques, végétales ou animales.

Ils ne doivent pas s'agglomérer en boule.


L'emploi exclusif de sables de granularité pulvérulente tels que le sable de dune et le sable « à lapins » est
interdit.

MURETS EN BRIQUES – TYPE ET CONSTRUCTION :

1- MURET :

Muret de 0,35 m :
Composée de briques de 12 trous posées à plat à l'extérieur et de briques plâtrières posées sur chant à
l'intérieur.

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Les 2 parois étant séparées par un espace libre de 4,5 cm. Les deux parois seront reliées entre elles par des
boutisses en acier diamètre 6 s'encastrant dans le muret à raison de 1 liaison métallique par mètre carré à toutes
hauteurs.
Le tout destiné à recevoir un enduit de 2 cm sur les deux parties extérieures.

Mise en œuvre des mortiers :


Pour la composition des mortiers, les quantités de liants seront toujours déterminées et mesurées en poids les
quantités des granulats pourront être mesurées en volume.
Faute d’appareil pour mesurer le liant à doser en poids, l’importance de chaque gâchée sera tel que le poids de
ciment nécessaire correspondant à un nombre entier de sacs de 50 kg L’Entrepreneur est tenu de fournir avant
le commencement de chantier les mesures exactes de ces brouettes ainsi que les différentes proportions de
malaxage de béton et de mortier en fonction de son matériel et en correspondance 6 du présent devis.
La consistance d’un mortier pour construction des maçonneries étant plastique c’est-à-dire qu’en prenant ce
mortier dans la main il doit former une boule humide et molle qui ne s’affaisse pas entre les doigts.
Les mortiers sont utilisés en principe immédiatement et en tout cas avant tout commencement de prise du
ciment.
La pratique du mortier rabattu est interdite, tout mortier qui est desséché ou a commencé sa prise ne peut pas
être utilisée.

5/ ENDUITS :
Préalablement à toute exécution, les surfaces à enduire seront débarrassées de toutes les aspérités et
irrégularités les plus saillantes. Les surfaces à enduire seront abondamment humidifiées avant l’application de
la couche d’enduit.
Le temps de séchage entre deux couches ne doit jamais être inférieur à 40 heures.
Tous les enduits seront tirés à la règle et dressés sur repères. La dernière couche des enduits extérieurs sera
exécutée suivant les instructions du Maître de l'œuvre.

GENERALITES :

QUALITES DES LIANTS :


Les liants utilisés seront des classes suivantes :
- Ciment CPA 250/315 conforme à la norme NFP 18.301.
- Chaux XH 30/60 conforme à la norme NFP 15.31. Leur stockage doit s’effectuer au sec.

SABLES :
Le sable utilisé doit être conforme à la norme NFP 18.301.
La granulométrie du sable employé sera celle définie dans chaque catégorie de mortier.

GACHAGES DES MORTIERS :


L’eau de gâchage ne contiendra pas plus de 2 g par litre de matière en suspension et 15 g de sel dissout.
Le gâchage s’effectuera au fur et à mesure de l’avancement des travaux en fonction des besoins avec la
quantité d’eau nécessaire, mais sans excès, de façon à éviter le faïençage. Un mortier ayant commencé sa
prise, ne sera en aucun cas repris et utilisé.

PREPARATION DES SUPPORTS :


La surface des supports doit être propre, exempte d’impuretés (telles que poussières, peintures, plâtre, salpêtre,
suies, huiles, etc..) rugueuse de telle sorte qu’elle permettra un accrochage et une adhérence parfaite de
l’enduit.
Le support sera au préalable humidifié à refus, en plusieurs fois et à un quart d’heure d’intervalle. La face à
enduire devra être humidifiée en profondeur et ressuyée en surface.
Dans le cas où le support présenterait des inégalités importantes ne permettant pas la mise en œuvre directe de
l’enduit, il sera exécuté un ouvrage de redressement en maçonnerie.
Support en maçonnerie neuve de briques ou de moellons. Les balèvres de hourdage des briques devront avoir
des saillies inférieures à celles de l’épaisseur de l’enduit à appliquer. Dans le cas contraire, elles seront arasées.

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Support maçonnerie neuve en béton : dans la mesure du possible, les coffrages de maçonnerie de béton devant
recevoir un enduit seront exécutés de telle sorte que la face décoffrée ne soit pas parfaitement lisse mais
présentant des aspérités.
De toute manière, le béton sera piqué, passé à la brosse métallique et débarrassé des poussières, éclats, huiles
de décoffrage et lavé à grande eau.
Support de natures différentes juxtaposées : dans le cas où un ouvrage de nature différente interromprait le
support, l’enduit sera armé par un grillage ou un treillis qui débordera de 15 cm au moins de chaque côté de
l’ouvrage et sera fixé par clouage, tamponnage ou gobetis. Cet enduit sera exécuté au droit des poteaux,
poutres et autres éléments en béton interrompant le support (généralement en briques) et en contact direct avec
l’extérieur.

EXECUTION DES ENDUITS :


Généralement l’enduit sera constitué par un gobetis ou couche d’accrochage, une couche intermédiaire
formant le corps de l’enduit, une couche de finition donnant l’aspect de l’enduit fini et parachevant
l’imperméabilisation.

La couche de finition pourra servir éventuellement comme support d’un enduit décoratif.
L’humidification des enduits en cours de durcissement ne sera pas opérée par temps sec et chaud de jour. Elle
devra s’effectuer le matin.
Lorsqu’il y a risque de micro fissuration de l’enduit, celui-ci pourra après humectage être repris à la taloche
deux heures après sa mise en œuvre. La couche de finition ne pourra en aucun cas être exécutée par projection
d’eau ou de ciment sec. Le lissage ne pourra s’effectuer sur mortier frais. Lorsqu’il sera nécessaire d’exécuter
des reprises de la couche de finition, celles-ci s’effectueront soit sur une ligne de joint, soit en un lieu où la
reprise ne sera pas apparente. Les joints de structure intéresseront la totalité de l’épaisseur de l’enduit.

QUALITE DES ENDUITS FINIS :


Ils présenteront des surfaces régulières, soignées, planes, sans flèches ou bosses, exemptes de soufflures,
gerçures, cloques et fissures.
Les arêtes et joints seront nets, rectilignes, exempts d’écornures, épaufrures, fissures.
L’adhérence des enduits du support sera de 3 kg/cm² au moins à 28 jours. Aucune partie ne devra sonner
« creux » sous le choc du marteau.
Leur plénitude sera telle qu’une règle de 2 cm promenée en tous sens ne fasse pas apparaître de différence
supérieure à 5 mm, la tolérance de verticalité sera de 1 cm par hauteur de 3 m.
Enduit frottassé sur murets extérieurs de 25 mm :
D'une épaisseur moyenne de 2,5 cm, avec déduction de toutes les portes, fenêtres, vasistas, etc. Les tableaux et
dessous des linteaux des portes seront ajoutés à la surface, il est appliqué en 3 couches :
 La première couche d'accrochage de 7 mm exécutée au mortier de ciment dosé à 500 kg de
ciment pour 1m3 de sable criblé et projeté.
 La deuxième couche de 8 mm composant le corps de l'enduit exécutée au mortier de bâtard
dosé à 250 kg de ciment et 125 kg de chaux hydraulique pour 1m3 de sable criblé et projeté.
 La troisième couche de 10 mm composant la couche de finition exécutée au mortier dosé à
200 kg de ciment et 150 kg de chaux hydraulique pour 1m3 de sable.

L'ensemble sera étendu à la truelle et sur repères continus, soigneusement frotassé avec arêtes vives au ciment
pur, l'épaisseur totale étant de 25 mm.
Emploie de grillage aux endroits où l'enduit est exécuté sur deux matériaux différents.

L'ensemble sera étendu à la truelle sur repères continus soigneusement lissée avec angles rentrants
PARFAITEMENT EN LIGNES DROITES, SANS AUCUNE ONDULATION, AUX JOINTS AVEC LES
PAROIS VERTICALES, y compris emploie de grillage aux endroits où l'enduit est exécuté sur deux
matériaux différents.
Un délai de 3 jours minimum sera respecté pour l'application des 3 couches afin d'assurer le séchage des
différentes couches.

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6/ REVETEMENTS :

FORME – RVETEMENT – DALLAGES :

GENERALITES (cas où la fourniture et à la charge de l’entreprise) :


Consistance des travaux

Les travaux de revêtements de sol scellés comprennent :


a) Le constat du tracé du trait de niveau qui permet de déterminer l’arase du sol fini.
b) La réception de l'état des supports, (cote d'arase, planéité, état de surface), dalles flottantes et formes
débarrassées de tous gravats et souillures.
c) Les études, plans d'appareillage et calepinage éventuel du revêtement.
d) La fourniture et la pose des revêtements prévus aux documents particuliers du marché, conformément aux
prescriptions de la norme NF P 61-202-1 â (Référence DTU 52.1).
e) La fourniture et la mise en œuvre du matériau de remplissage des joints de fractionnement dont la nature
doit être fixée par les DPM.
f) L'enlèvement hors chantier de tous déchets et gravats résultant des travaux de revêtements.

REVETEMENTS VERTICAUX ET HORIZONTAUX :


Les travaux de revêtements verticaux et horizontaux comprennent :
a) l'acceptation du support ;
b) les études, plans d'appareillage et calepinage du revêtement y compris aux points singuliers ;
c) la fourniture et la pose des revêtements prévus en conformité avec les prescriptions du cahier des clauses
techniques de la norme NF P 65-202-1 â (Référence DTU 55.2), y compris les dispositifs de fixation et
leur scellement, les ossatures intermédiaires localisées (points singuliers), la réalisation des joints entre
plaques lorsque exécutés au ciment, la réalisation des joints souples de fractionnement et les raccords de
la couche d'isolant au droit des fixations quand l'isolant est posé avant celles-ci ;
d) la fourniture des échafaudages et tous engins nécessaires aux travaux, leur pose et dépose ;
e) la fourniture d'échantillons témoins des différentes catégories de pierre utilisées ;
f) le nettoyage des revêtements en fin de travaux ;
g) les protections des autres ouvrages en bordure du revêtement contre les salissures et les chocs ;
h) l'enlèvement hors chantier des déchets et gravois résultant des travaux de revêtement.

MISE EN ŒUVRE :
SUPPORT :
ETAT DU SUPPORT ET PREPARATION :
Le support doit présenter les qualités requises par la norme - DTU (NF P 15-201 - DTU 26.1, NF P 18-210-
DTU 23.1) ou le CPT de mise en œuvre (enduits mono couches l'imperméabilisation, Cahiers du CSTB
livraison 341 - cahier 2669-2 de juillet/août 1993) le concernant. Il doit, en outre, présenter les caractéristiques
suivantes :
Planéité :
La tolérance de planéité du support est de 5 mm sous la règle de 2 m.
Ceci correspond par exemple à :
- un béton banché à parement soigné,
- un enduit sur maçonnerie exécuté selon le mode de pose sur « nus et repères ».
Humidité :
Le support ne doit pas ressuer l'humidité.

POSE PROPREMENT DITE :


La façon de travailler lors de la pose du revêtement doit tenir compte des caractéristiques optionnelles du
mortier-colle choisi :
- avec un mortier-colle à temps ouvert allongé (E), il est possible d'encoller en une fois une plus grande
surface du support avant d'appliquer les carreaux ou de travailler avec plus de sécurité (par temps chaud
par exemple) ;

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- avec un mortier-colle résistant au glissement (T), il est possible d'éviter l'utilisation de croisillons pour
maintenir l'espacement des carreaux en hauteur avant la prise du mortier-colle ;
- avec un mortier-colle à durcissement rapide (F), il faut gâcher le produit par plus petite quantité et
encoller de petites surfaces de support avant d'appliquer les carreaux.
PREPARATION DE LA COLLE A CARRELAGE :
- Le gâchage du produit est réalisé normalement à l'agitateur électrique lent (500 tr/min maximum). Un
gâchage manuel est possible pour des petites quantités.
- Les dispositions indiquées dans l'Avis Technique du produit doivent être respectées, en particulier :
- la proportion du liquide de gâchage,
- le temps de repos de la pâte (à l'issue de quoi, la pâte sera mélangée à nouveau brièvement). Sauf
indication particulière précisée dans l'Avis Technique, le délai de repos est de 10 minutes environ,
- la durée de vie du mélange.
Application de la colle sur le support
La colle est appliquée sur le support à l'aide d'une taloche, puis le produit est réparti au moyen de la spatule
crantée définie au tableau 6 ci-après ou adaptée au produit.

La surface encollée en une fois ne doit pas entraîner un dépassement du temps ouvert de la colle :
- Avec les mortiers-colles à durcissement normal, la durée du temps ouvert pratique, de 15 à 20 min, est
suffisante pour encoller environ 1 m² du support avant d'appliquer les carreaux,
- Avec les mortiers-colles à durcissement rapide, la durée du temps ouvert pratique est raccourcie à
10 minutes environ.
CHAPES :

Chape en ciment estampée :


De 10 cm d'épaisseur de béton légèrement armé dosé à 450 kg en 2 couches y compris dressement
des surfaces, façon de pente s'il y a lieu estampage par grille en pvc rétractable.

REVETEMENTS DES MURS :

Revêtement des murs:


Posées au mortier de ciment ne tachant pas dosé à 800 kg/m3 de sable.
Les dalles de 2 cm d'épaisseur superposées et juxtaposées seront maintenues à l'écart du support par des
peluchons de plâtre ou en ciment armé de filasse, elles fixeront la dalle par retournement à l'intérieur des
encoches prévues dans le chant de celle-ci.
L'encoche sera également remplie de plâtre ou de ciment armé de filasse.
Les agrafes pourront être remplacées par des vis, la tête de celles-ci devant être dissimulée par masticage
ou par tête couvre vis devant rester apparente.
Il pourra également être utilisé des ressorts ou des goujons qui seront mis en place dans des trous réservés
dans la face arrière de la dalle et scellés à 45° d'inclinaison au mortier de ciment à 5 cm au moins des chants.
Les joints auront 5 mm au moins de largeur et seront exécutés au plâtre ou au ciment "ne tachant pas".
Le présent prix comprend la sous couche au mortier de ciment peigné, le ponçage et lustrage des dalles
avant et après pose, face vue lustrée brillante formant miroir.

En cas de pose seulement l'entrepreneur devra protéger les dalles de marbres fournies par le Maître de
l’Ouvrage. Lustrées depuis l'usine.

7/OUVRAGE DIVERS:
Fourniture et pose des poutrelles préfabriquées en béton selon le détail, y compris poteaux et tête de
chapiteaux correspondant.
Réalisation de banc public en béton armé selon le détail fourni.

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/ ELECTRICITE :

1 -OBJET DU PRESENT DOCUMENT

L'objet de ce document consiste à définir les conditions techniques suivant lesquelles seront réalisés les
travaux du Lot : Electricité (courants fort et faibles) qui porteront en particulier sur :
- Les normes appliquées
- Le calcul des canalisations
- Le choix des protections
- Les spécifications et la mise en œuvre du matériel utilisé.
- Les essais.
Le présent C.P.T.P a été établi pour l'ensemble des installations électriques.

2 - REGLES A OBSERVER

Les travaux devront être réalisés selon les règles de l'art, en conformité avec les prescriptions et les règles en
vigueur et en particulier :
Norme N F C 15 - 100 relative aux installations électriques basse tension.
Norme N F C 20 010 concernant le degré de protection minimale des équipements.
Décret N 62-1454 du 14 Novembre 1982, relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des
courants électriques.
Le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant
du public et les arrêtés et circulaires qui s'y rattachent, particulièrement à l'arrêt du 25. 06. 1980.
Prescription de l'Union Technique de l'Electricité dans leur totalité.
Norme EN 54 relative au matériel de détection
Norme EN 62 040 relatives aux onduleurs
I.T.N : 248 du Ministère de l'Intérieur (installations d’alarme).
Décret N° 73 1007 du 31 Octobre 1975 relatif à la protection contre les risques d'incendie et de panique
dans les établissements recevant du public.
Arrêté du 31 Octobre 1973 portant modification au règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de
panique dans les établissements recevant le public.

Règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public
et en particulier du type W (administration)
Cette énumération n'étant pas limitative.

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que ce projet doit être réalisé en fonction des normes et
prescriptions connues et publiées à la date de sa soumission, aucune dérogation n'étant admise.

Dans le cas où de nouvelles normes, règles de sécurité ou prescriptions interviendraient entre la date de dépôt
de sa soumission et celle de la réception des ouvrages, il appartiendra à l'entreprise et sous son entière
responsabilité de prendre toutes les dispositions pour rendre son installation conforme à ces nouvelles règles
ou prescriptions.

3. - DETERMINATION DES CANALISATIONS

3.1. CHOIX DES CANALISATIONS


Les canalisations seront choisies en fonction des conditions de pose des influences externes : température,
présence d'eau, présence de corps solides, chocs mécaniques.
De ce fait, tous les câbles B.T devront avoir une tension nominale au moins égale à 1000 V. Ces câbles
devront recevoir l'agrément de l'Ingénieur Conseil et du MDO après présentation d'échantillon
Ils seront généralement de la série :
- U 1000 R0 2 V pour les câbles posés en enterrés même partiellement.

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- H 07 V-U (U 500 V) pour les conducteurs installés dans des conduits.

Ces câbles seront multipolaires pour les sections inférieures ou égales à 25 mm² et pourront être
indifféremment unipolaire ou multipolaires pour les autres sections, ceci dépendant exclusivement des moyens
de mise en œuvre de l'entreprise et des disponibilités des fournisseurs.

3.2 ELEMENTS DE CALCUL DES CANALISATIONS PRINCIPALES


Ce sont celles issues des tableaux de protection et alimentant d'autre tableaux de protection.
L'intensité de calcul à prendre en compte pour la détermination de la section de ces canalisations sera
l'intensité minimale déduite du cumul des puissances installées + intensité du groupe d'utilisation le plus
important (lampe à ballon fluorescent), l'ensemble multiplié par un coefficient de foisonnement d'utilisation et
par un coefficient d'extension de 20 % suppléant d'éventuelles modifications en cours de maintenance.
I calcul = (I installée + I démarrage) x K foisonnement x 1,20.
Pour l'exemple ci-dessus, le tableau est supposé simple ou possédant peu de départ, et le coefficient de
foisonnement est appliqué globalement.
Dans le cas plus complexe, c'est au niveau de chaque départ divisionnaire que sera comptabilisé ce coefficient
dont les valeurs ci-après sont données pour des cas généraux mais dont les valeurs pourront être modifiées à
l'approfondissement de l'étude d'exécution.
KF = 1 : éclairage de locaux de travail
KF = 0,5 : éclairage des locaux annexes, dépôt, sanitaires
KF = 0,3 : éclairage des locaux techniques
KF = 0,1 : prise de courant avec utilisation déterminée
KF = x : prise de courant avec utilisation déterminée (x à voir suivant matériel installé).
KF = x : forces motrices (ces coefficients x seront établis en fonction des cycles d'utilisation des
équipements et de l'asservissement des machines entre elles.)

3.3 ELEMENTS DE CALCUL DES CANALISATIONS SECONDAIRES


Ce sont celles issues des tableaux de protection et alimentant les diverses utilisations : machines, moteurs,
luminaires, prises de courant.
L'intensité de calcul à prendre en compte pour la détermination de la section de ces canalisations ne sera
jamais foisonnée.
Elle sera déduite de la puissance nominale installée augmentée de l'intensité de démarrage affecté d'un
coefficient.
I Calcul : I nominal + K . I démarrage.
Ce coefficient sera de 1/3 pour les moteurs d'usage courant et variera suivant la fréquence des démarrages,
l’intervalle de temps entre chaque cycle de fonctionnement et les recommandations des constructions.
Celui appliqué aux ballons fluorescents ou autres lampes devra être réclamé auprès des fabricants.

3.4. SECTION DES CONDUCTEURS ACTIFS


La section des conducteurs sera choisie d'après les tableaux de la norme C 15 100, en veillant à ce que
l'intensité de calcul de la canalisation soit toujours inférieure à l'intensité admissible du câble, corrigée des
facteurs de dépréciation dus aux conditions d'environnement (mode de pose, de température), ceci en
respectant les chutes de tension maximales autorisées.

3.5. SECTION DU CONDUCTEUR NEUTRE


Lorsque les puissances distribuées en tri+ N seront équilibrés, la section du neutre pourra être réduite suivant
les valeurs du tableau 52 K de N F C 15.100.

3.6. CHUTE DE TENSION


La chute de tension dans les canalisations entre l'origine de l'installation (borne de sortie des enroulements
secondaires du transformateur) et tout point d'utilisation ne devra pas être supérieur aux valeurs du tableau 52
J de la NFC 15.100 soit :
3.6.1 Eclairage

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6 % au total repartie en 3 % pour les canalisations principales et 3 % pour les canalisations secondaires.

3.6.2 Forces
8% au total repartie en 4 % pour les canalisations principales et 4 % pour les canalisations secondaires (ces
dernières 4 % s'appliquent également aux forces motrices en régime de fonctionnement, cette valeur pourra
toutefois être augmentée au moment de la pointe du démarrage suivant les tolérances indiquées par le
constructeur du moteur).

3.6.3 Tout usages


La chute de tension dans les canalisations principales sera de 3 %, celle des canalisations secondaires
respectera les prescriptions particulières ci-dessus.

3.7 IDENTIFICATION DES CANALISATIONS


Le repérage des canalisations électriques devra être établi afin de permettre leur identification ultérieure lors
des vérifications et de la maintenance de l'installation.
Chaque câble possédera un étiquetage réalisé par bague, collier, manchon, indiquant sa destination ou un
repère chiffré correspondant aux indications des carnets de câble, schémas de tableau, plans d'installation,
etc...

- Canalisations principales posées à l'air libre.


Cet étiquetage sera réalisé à chaque tenant et aboutissant, changement de niveau, de direction, croisements, de
part et d'autre des boites de dérivations et en général tous les 10 mètres pour les parcours rectilignes.

- Canalisations principales enterrées


Cet étiquetage sera réalisé à chaque tenant, aboutissant, en cours de parcours suivant les nécessités et la
complexité de l'installation.

- Canalisation secondaires encastrées

- Les conducteurs seront repérés par la coloration appropriée.


- L'étiquetage sur les conduits sera réalisé suivant la mise en œuvre de l'encastrement (avant ou après
construction, fourreaux isolés, ou pieuvre préfabriquée).
- Conducteurs des câbles
Ce repérage sera conforme à la NF C 15 100, c'est à dire :
* double coloration vert/jaune pour la terre
* bleu pour le neutre
* orange, rouge, violet, brun, noir pour les phases suivant tableau 51 GC de Ka N F 15 100.

4. DETERMINATION DES PROTECTIONS

4.1 PROTECTIONS DES INSTALLATIONS


Ces protections devront être établies pour assurer la sécurité des personnes mais également pour garantir la
conversation du matériel installé et de l'ensemble des biens d'équipement.
Elles porteront essentiellement contre les chocs électriques, les effets thermiques en service normal, les
surintensités.

4.2 PROTECTION CONTRE LES CHOCS ELECTRIQUES


4.2.1. Protection contre les contacts directs
Celle-ci sera principalement assurée par l'isolation des parties actives et l'installation du matériel non protégé
dans des coffrets et armoires, ou locaux uniquement destinés au service électrique.

4.2.2 Protection contre les contacts indirects


Cette protection interdira qu'une tension de contact établi à la suite d'un défaut d'isolement puisse se maintenir
à des valeurs supérieures aux tableaux 41 A et 41 B de la NF C 15 100 schéma T.T.

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Il est donc adopté la mesure B1 du chapitre VI de cette norme relative à la mise à la terre des masses
métalliques. L'interconnexion des masses est réalisée en reliant toutes les masses métalliques des appareils
alimentés par une armoire donnée et en reliant toutes les armoires au circuit général de terre.

4.3. PROTECTIONS CONTRE LES EFFETS THERMIQUES EN SERVICE NORMAL


Ces mesures protégeront les personnes contre les risques de brûlure et les installations contre les risques
d'incendie.
Elles sont assurées par le choix convenables des matériaux ainsi que le calcul des installations en tenant
compte des influences externes auxquelles sont soumis les équipements.

4.4. PROTECTION CONTRE LES SURINTENSITES


4.4.1. Protection contre les surcharges
Elles seront assurées par des dispositifs à maximum de courant de non fonctionnement qui sera toujours
inférieur à l'intensité admissible de la canalisation, corrigée des facteurs de dépréciation dus aux conditions de
pose et d'environnement.

4.4.2 Protection contre les courts circuits


Dans tous les cas, le temps de déclenchement devra être inférieur à la limite de contrainte thermique du câble :
le courant de court-circuit du point le plus éloigné devra être supérieur au courant de court-circuit à
l'emplacement de la protection devra être inférieur au pouvoir de coupure du dispositif protecteur.

4.5. SELECTIVITE DES PROTECTIONS


Lorsque plusieurs dispositifs de protections sont placés en série, leurs caractéristiques devront être choisies de
façon à n'éliminer que la partie d'installation dans laquelle se trouve le défaut. L'ensemble de ces protections
devra être assuré par des dispositifs ampérométriques et non chronométriques.

5. SPECIFICATIONS DU MATERIEL

5.1. CHOIX DU MATERIEL


Le matériel électrique sera choisi en fonction des conditions de pose et des influences externes auxquelles sont
soumises les installations.

5.2. PROTECTION CONTRE LES CORPS SOLIDES


La poussière ne risque pas d'être souvent présente, les appareils n'auront donc pas une protection spéciale ne
contre la poussière.

5.3. PROTECTION CONTRE LA PRESENCE D'EAU


L'eau n'étant pas présente dans tous les locaux, les appareils à l'intérieur des bâtiments seront simplement
protégés contre les aspersions d'eau soit un IP x 3x.

5.4. PROTECTION CONTRE LES CHOCS MECANIQUES


Cette protection devra être adaptée à chaque cas particulier mais sera scindée malgré tout en deux grandes
classes :
* Matériel inaccessible (Luminaire sous plafond) : Ce matériel n'aura besoin d'aucune protection
spéciales et possédera un indice de protection 3 (IP x 3).
* Matériel accessible : Dans certains locaux les activités pourront imposer un matériel possédant un
indice de protection 6 (IP xx6). Cet indice pourra toutefois être réduit si le matériel se trouve protégé par
d'autres moyens mécaniques ou s'il est implanté dans des zones de circulations.

6. MISE EN ŒUVRE DU MATERIEL

6.1. CONCEPTION GENERALE DES TABLEAUX DE DISTRIBUTION


Ils devront répondre aux spécifications suivantes :
* Armoires en tôle electrozingué 20/10ème ou polyester armé de fibre de verre :

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PVC admis sous réserve d'accord écrit du Maître d'Œuvre. Degré de protection IP 557.
Prévoir 2 portes si la largeur est supérieure à 1m.
* Fermeture à clé
* Châssis de fond constitué par plaque, grillage ou barreaux DIN.
* Armoire suffisamment dimensionnée pour permettre une bonne ventilation du matériel installé.
* Réserve 20 % du volume libre après exécution correspondant au descriptif.
* Entrée des câbles en partie haute ou basse par passe-fils en caoutchouc ou presse étoupe en matière
isolante.
* Raccordement sur bornes normalisées UTE disposées sur barreaux DIN.
* Liaisons entre l'appareillage et des borniers de raccordement devront être réalisées en conducteur
souple (type U 500 SV) de préférence sous goulotte ou colliers de fixation.
* Aucun câble de sortie goulotte.
* Les extrémités des conducteurs souples seront munies de cosses sertis dont le fut sera isolé par des
manchons rétractables.
* Chaque connexion individuelle sera bloquée par vis et écrou avec rondelle plate et d'arrêt.
* Le repérage des appareillages sera assuré par étiquettes gravées visées (les étiquettes autocollantes
sont interdites).
* Les borniers seront également repérés par étiquettes dilophanes à chacune de leurs extrémités.
* Les conducteurs de terre seront raccordés individuellement sur borne collectrice pré-percée,
disposées près des bornes générales.
* Les conducteurs seront repérés par les couleurs conventionnelles
* Les doubles colorations vert/jaune seront exclusivement réservées pour les conducteurs de
protection.
* La couleur bleu-clair sera exclusivement réservée aux conducteurs neutres.
* Portes reliées à la terre par tresses souples munies d'œillets.
* Pochette intérieure comportant le schéma de principe et le plan d'équipement.
* Les appareillages utilisés pour la protection contre les surintensités devront posséder le pouvoir de
coupure minimal requis à chaque niveau de la distribution.
Le raccordement des câbles aux tableaux BT s'opérera de telle sorte que l'on puisse passer une pince
ampérométrique sur chacun des conducteurs et autour de l'ensemble des conducteurs actifs proposés à un
même départ.
Les câbles multiconducteurs possédant un conducteur de terre seront posés de telle sorte que le conducteur de
terre passe à l'extérieur du tore de contrôle du courant résiduel.

6.2. CANALISATION ENTERREE DIRECTEMENT DANS LE SOL


Elles seront posées en tranchée sur un lit de sable purgé de cailloux de 10 cm d'épaisseur et seront recouvertes
de ce même sable jusqu'à un niveau situé à 10 cm au-dessus de la génératrice supérieure du câble. Un grillage
avertisseur non corrodable de couleur rouge sera posé dans le sable et la tranchée sera recouverte avec les
terres provenant de la fouille. Dans le cas d'utilisation de câble ne possédant pas d'armure acier, une protection
mécanique complémentaire constituée de dallette béton sera disposée à 25 cm au-dessus de la génératrice du
câble.
Dans tout les cas, les câbles seront enterrés à une profondeur minimale de 60 cm de la surface du sol et
véhiculeront dans des fourreaux enrobés de béton maigre à raison d'un circuit par conduit aux traversées des
voiries et dans une zone d'un mètre de part et d'autre de ces voies.

6.3. CANALISATIONS POSEES SOUS FOURREAUX ENTERRES DANS LE SOL


La pose des câbles sous fourreaux devra être faite après l'exécution du réseau de fourreaux. Une chambre de
tirage ou de dérivation sera implantée au minimum tout les 25 mètres et en général à chaque changement de
direction.
Les fourreaux installés dans le tranchée à une profondeur minimale de 60 cm au dessous du sol seront prévus à
raison d'un par circuit
Ils seront enrobés dans un béton maigre et signalés par un grillage avertisseur non corrodable de couleur rouge
posé à une dizaine de centimètres au dessus de l'enrobage.
La tranchée sera ensuite recouverte avec les terres provenant des fouilles.

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7 RECOMMANDATIONS CONCERNANT L'ECLAIRAGE


L'éclairage e la place et espaces extérieurs ne devra jamais être inférieur aux valeurs préconisées par l'A.F.E.
afin d'assurer une sécurité et un confort aussi élevé que possible.
Les éclairements seront calculés en tenant compte des dépréciations dues au vieillissement des luminaires et
des lampes ainsi qu'au degré d'empoussièrement et aux périodicités des nettoyages.
Les éclairements à obtenir en cours d'exploitation sont indiqués au devis descriptif.

8. PROTECTION CONTRE LA CORROSION


8.1. Les isolants de tout le matériel électrique, y compris les pièces servant de calage et de serrage
doivent obligatoirement être au moins de la classe B d'isolement.
Aucune matière hygroscopique ou susceptible de moisir ne sera admise. Il en sera de même pour les matériaux
pouvant être attaqués par les petits animaux ou insectes.
Toutes les pièces métalliques non protégées par nature même devront protégées contre l'oxydation par deux
couches de peinture chargée au minimum de plomb, la deuxième couche devra être appliquée après
l'installation du matériel.
Toutes les précautions doivent être prises pour éviter les condensations soit dans les boîtiers, soit à l'intérieur
des enveloppes. Contre la condensation, il sera prévu dans les armoires, coffrets, etc. des orifices
judicieusement disposés qui permettront l'établissement d'une circulation naturelle d'air.

8.2. Etanchéité : pour les équipements réputés étanches, les garnitures doivent conserver leurs qualités
quelles que soit les variations de température. L'introduction de l'humidité dans les conduites n'est pas permise.

8.3. Peinture : pour le matériel qui est, par nature même entièrement peint en usines, tels que petits
appareillages, tableaux, matériel d'éclairage et transformateurs, etc...
L'installation doit procéder, après montage sur place, aux retouches nécessaires et, si nécessaire, pour
l'esthétique et le fini de la présentation du matériel à une nouvelle couche de finition. La peinture sera garantie
par l'entrepreneur. Durant le délai de garantie des peintures, toute attaque de métal doit être remédiée par les
soins de l'entrepreneur.

9. BRUIT DE VIBRATION
Le matériel sera conçu, disposé et monté de manière à être soustrait à toutes vibrations (appareils d'éclairage
fluorescent, transfo d’éclairage, bobines de contacteur et de disjoncteurs...).

10. STANDARISATION
En vue de réduire au minimum le nombre de modèles à utiliser, les équipements électriques doivent être de
fabrication tel que tout appareillage d'un même type doit être comparable. L'entrepreneur est tenu de réduire à
un minimum raisonnable, compatible avec la nature et les caractéristiques, les différents types de matériels et
d'appareillage utilisés.

11. ESTHETIQUE
Un aspect extérieur harmonieux du matériel doit être obtenu par la sobriété et la simplicité des lignes et
l'agencement logique des volumes.
Les formes doivent éviter les recoins où pourraient s'accumuler les poussières et les condensations.
Le fini des surfaces extérieures doit être particulièrement soigné.

12. REPEREAGE DES INSTALLATIONS


Toute installation, circuit électrique, organe de commande, de protection, de contrôle de signalisation sera
repéré, étiqueté ou fléché afin de permettre une exploitation optimale et rationnelle.
Quelques exemples :
* Les conducteurs de neutre et de terre seront établis aux couleurs réglementaires. Les bornes et jeux
de barres seront repérés aux mêmes teintes.
* La position en fonctionnement "marche-arrêt " réarmement" etc... sera indiquée sur les organes de
commande incorporés aux armoires.

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* Chaque appareil de contrôle (voltmètre, ampèremètre) sera doté d'un repère indiquant la valeur
normale de fonctionnement. Une étiquette accrochée à l'appareil indiquera la ou les opérations à
effectuer lorsque l'indication de l'appareil est supérieure ou inférieure à la valeur normale.
* Chaque organe de commande ou de protection (disjoncteur fusible, etc...) sera étiqueté en fonction
du ou des récepteurs qu'il commande ou protège. Ils seront posés par collage en évitant de les placer
sur les goulottes interchangeables.
* Dans les pochettes intérieures aux armoires électriques, on trouvera les schémas des distributions à
jour, sur les armoires elles-mêmes les consignes de mise en œuvre des installations.
* Toute installation sera accompagnée de son descriptif, de ses plans et consignes de distribution et
d'entretien.

13. ETENDUE DES TRAVAUX ET PRESTATIONS A LA CHARGE DE L'ENTREPRENEUR


L'entrepreneur prévoira tout les travaux nécessaires pour assurer l'achèvement complet des ouvrages sans qu'il
ne puisse prétendre à aucune majoration de prix forfaitaire pour raison d'omission dans les plans et descriptifs.
Tous ces travaux seront conformes aux règles de l'art. En particulier, il devra fournir :
- Dossier d'étude qui comprendra :
* Les plans de réservation
* Les plans d'encombrement et de raccordements
* Tous les schémas électriques
* Tous les plans d'implantations du matériel au sol et au plafond.
* Tous les plans de câblage
* Tous les plans d'équipement des tableaux ainsi que les plans de façade de ces tableaux.

- Les notices de calcul :


* des sections des circuits de mise à la terre
* des courants de court-circuit
* des chutes de tension
* des sections de câbles
* des calibrages des protections
* du bilan détaillé des puissances utiles.
- D'une manière générale, tous travaux, prestations ou services nécessaires au parfait achèvement et
fonctionnement des installations.
- L'enlèvement de ses déblais ou gravois, la mise en ordre et le nettoyage de son chantier en cours et
en fin de chantier.
- Le dépoussiérage des appareils en fin de chantier
- La protection efficace des différents appareils et armoires afin qu'ils ne subissent aucune
détérioration.
- Un échantillonnage de tout le matériel proposé ou demandé.
- Les prises et fourreaux aux réglages et aux essais, y compris les interventions dans le cadre de la
garantie.
- La main-d’œuvre nécessaire aux réglages et aux essais, y compris les interventions dans le cadre de
la garantie.
- Un dossier " tel que construit" qui comprendra :
Une notice d'emploi et d'exploitation en 3 exemplaires avec plans et schéma.
- 3 jeux de l'ensemble des schémas et plan de recollement à jour des dernières mises au point.
- L'ouverture des saignés est à la charge du présent lot, le rebouchage sera à la charge de
L’entreprise du génie civil.

De plus, l'Entrepreneur met à la disposition du Maître d'Ouvrage tous les renseignements et dossiers
permettant de s'assurer de la bonne exécution des installations.
L'approbation des plans et documents par l'Ingénieur Conseil ne décharge nullement l'Entrepreneur de ses
responsabilités quant à l'ensemble de ses fournitures et prestations.

FORMATION DU PERSONNEL

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L'Entrepreneur devra assurer dans le cadre de son marché :


- La formation du personnel désigné par l'exploitant, avec mise à disposition d'un technicien habilité.
- La fourniture de tous les manuels techniques relatifs aux caractéristiques et technologies de
fonctionnement des matériels installés, ainsi qu'à leur entretien.

MAINTENANCE
Jusqu'à la date de réception définitive, l'Entrepreneur assurera la complète maintenance de ses installations,
(Matériels de rechange, main d'œuvre, entretien etc...).
Dans le cas éventuel de matériels dits "Consommables", il fournira à l'appui de son offre, une liste détaillée de
ceux-ci, avec le prix unitaire correspondant à chaque article.

A la réception provisoire
En même temps qu'il adresse à l'Ingénieur Conseil une demande de réception de ses ouvrages, l'Entrepreneur
joint à sa demande :
. Les procès-verbaux des essais et mesures effectués sur les installations
. Une demande de vérification de la conformité de ses installations.
. Un jeu complet, en quatre exemplaires plus un support informatique des installations réalisées :
plans, schémas, nomenclature du matériel fourni, indications des divers réglages, notices de fonctionnement
consignes d'exploitation, documentations techniques, constructeurs de tous les matériels installés... et
documents particuliers demandés dans le descriptif.

A la réception définitive
Dans le cas où les modifications auraient été apportées aux installations telles qu'elles étaient à l'époque de la
réception provisoire, l'Entrepreneur remet au Maître d'Ouvrage :
- Un jeu de plans en quatre exemplaires, plus un support informatique des installations modifiées.

/ PLOMBERIE SANITAIRES :

OBJET DU PRESENT DOCUMENT :


Les présentes prescriptions techniques générales concernent les installations de plomberie sanitaires, elles
complètent le devis descriptif de ces installations. Elles sont intégralement à respecter sauf en cas de
divergence avec les indications du descriptif ou des plans qui priment sur celles-ci.

REGLEMENTATION :
Les installations et les matériels fournis doivent être conformes aux normes, décrets, DTU, codes, règlements,
prescriptions administratives et règles départementales en vigueur à la date de passation des commandes; les
installations doivent être exécutées selon les règles de l'art.
Les prescriptions des documents ci-dessous sont applicables et n'ont en aucun cas un caractère limitatif et ne
sont données qu'à titre indicatif.
- les règles imposées par les compagnies de distribution d'eau, d'électricité, de gaz.
- le cahier des clauses générales NF P 03-001
- les normes P 41 201 - P 41 204 (Plomberie sanitaire).
- code des conditions minimales d'exécution des travaux de plomberie et installations sanitaires :
- DTU 60.11 Plomberie sanitaire pour bâtiment à usage d'habitation
- DTU n°43.1 : étanchéité et évacuations d’eaux pluviales
- cahier des charges 321 40 - Octobre 1959
- additif N° 1 mise en œuvre des canalisations, traversées des planchers, murs et cloisons, 883 101 -
Juillet/Août 69.
- additif N° 2 canalisations d'évacuation en fonte, série JC à joint caoutchouc, série "SA" à joint caoutchouc
"MA" 895 102- Septembre 1969
- additif N° 4 installations de distribution d'eau en tubes d'acier à l'intérieur des bâtiments, cahier des clauses
spéciales et mémento relatifs à cet additif : 1420 176 - Janvier/Février 1977.
- canalisations en chlorure de polyvinyle, cahier des charges 662 77 Décembre 1965.
- D.T.U 60.31 : Eau froide avec pression, cahier des charges 662 77 Décembre 1965,
- D.T.U 60.32: Descente d'eaux pluviales, cahier des charges 663 77 Décembre 1965,
- D.T.U 60.33: Evacuation d'eaux usées, cahier des charges 1032 119 Mai 1971,
- D.T.U 60.41: Canalisation en polychlorure de vinyle chloré PVC : Evacuation d'eaux usées, cahier des
charges 1209 143 Octobre 1953.

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- la norme tunisienne relative au gaz naturel NT 109.05


- Les règlements sanitaires du lieu considéré
- Les normes NF S 61 201 robinet d’incendie armé
- Les normes NF S 62 201 installations des RIA et règles RS de l'APSAIRD.

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT :
Les prescriptions figurant dans le descriptif et le présent document et sur les plans doivent être considérées
seulement comme des conditions minimales à respecter, et ne diminuent en rien la responsabilité de
l'entreprise quant à la parfaite réalisation et au parfait fonctionnement des installations.
Les notes de calculs et devis quantitatifs éventuellement joints au dossier de consultation, ainsi que les
caractéristiques et dimensions pouvant figurer sur les plans ou dans les textes ne sont donnés qu'à titre
indicatif, les documents d'exécution étant à établir par l'entreprise.
De même, les approbations données par le Maître d'Œuvre sur les notes et plans de l'entreprise ne peuvent
diminuer en rien la responsabilité de cette dernière.
Les renseignements nécessaires aux études d'exécution et ne figurant pas dans le dossier de consultation seront
demandés par l'entreprise aux sociétés et organismes compétents.

MARQUES ET TYPES :
L'emploi de matériels de marques et types autres que ceux éventuellement mentionnés au descriptif ou sur les
plans devra faire l'objet d'un accord préalable du Maître d'Œuvre.
Ce dernier pourra, s'il le juge utile, exiger l'utilisation des marques et types prévus au descriptif, même si
figure une mention telle que "ou similaire", ou bien "équivalent".

TUYAUTERIES :
- Dimensionnement
- Alimentation en eau
Les diamètres des tuyauteries d'alimentation doivent être choisis en fonction du débit qu'elles ont à assurer aux
différents points d'utilisation, de leur développement, de la hauteur de distribution et de la pression au sol dont
on dispose.
Les diamètres des colonnes et de la ceinture principale doivent être suffisants pour que le fonctionnement des
appareils d'un local ne puisse causer une perturbation trop grande dans le fonctionnement des autres appareils.
Cette précaution est particulièrement importante lorsque l'installation comporte des appareils à gros débit, tels
que les robinets de chasse, éviers de cuisine,...
Il est recommandé d'alimenter les robinets de chasse par un réseau indépendant.
Sauf convention particulière, les tuyauteries d'alimentation doivent être prévues pour assurer à chaque appareil
le débit minimal sous une pression résiduelle à l'entrée du robinet d'au moins 10 m /s pour les robinets de
chasse et de 5 m/s pour les autres robinets, lorsque la pression au sol est égale au minimum normal et que les
appareils fonctionnent dans les conditions de simultanéité de la norme NF-P 41-204.

Outre les règles de calcul des normes et règlements, seront appliquées les prescriptions suivantes :
- le coefficient de simultanéité ne sera pas inférieur à 0,09
- la vitesse des canalisations d'alimentation d'eau ne dépassera pas :
- tuyauteries en sous-sol ou en vide sanitaire : 2,00 m/s
- colonnes montantes : 1,50 m/s
- branchement d'étage ou d'appareils : débit supérieur a 0,5 l/s = 1 m/s débit inférieur ou égal à 0,5
l/s : pas de limite.

- Soutènement :
L'espacement maximum entre support sera prévu pour limiter la flèche des tubes pleins d'eau à 2 mm
Distances approximatives entre les supports des conduites tubulaires industrielles en métrés :

Diamètre tuyauterie 25 50 80 100 150 200 300 400


Conduites d’eau sans 2,50 4,30 5,30 6,20 7,20 8,60 10,00 11,30
isolement
Conduites d’eau avec 2,00 2,70 4,00 4,70 5,80 7,00 8,50 10,00
isolement

NOTA :
Pour la plomberie sanitaire, voir NF P 41 203 : "Pose des canalisations : écartement maximum des
tuyauteries".

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- Traversées de parois
- Parois non coupe-feu
Les canalisations traversant un mur, une cloison, un plancher, seront isolées par un fourreau en P.V.C. ou en
acier d'un diamètre intérieur de 10 mm supérieur au diamètre extérieur du tube de canalisation permettant la
mise en œuvre d'un matériau isolant acoustique et anti-vibratile à fournir et à poser par l'entreprise.
Ces fourreaux seront, soit scellés dans les murs et les cloisons soient ajustées dans les ouvrages en béton par
les soins de l'entrepreneur du gros œuvre suivant les instructions et sous contrôle du présent lot.
Les fourreaux traversant les murs et cloisons auront la même longueur que l'épaisseur de la paroi finie
traversée avec un dépassement de 0,01 m et 0,10 m pour les parois carrelées.
Les fourreaux en acier seront protèges intérieurement et extérieurement contre l'oxydation.

- Parois coupe-feu
Les canalisations traversant les murs coupe-feu seront montées dans des cadres métalliques fixés de part et
d'autre de ceux-ci.
Les tuyauteries passeront dans des modules de garnitures en produit intumescent constituant une barrière
infranchissable au feu.
Sous l'effet de la chaleur, les modules de garnitures se dilatent, obturant tout vide qui pourrait se produire.

- Dilatation
Les dispositifs de dilatation (coudes, lyres, compensateurs, points fixes, etc.) des tuyauteries acier seront
dimensionnés de façon que la contrainte locale totale au point le plus défavorisé de la tuyauterie n'excède pas 6
h bar.
Les compensateurs ne seront utilisés que lorsque la mise en place de coudes et lyres est impossible. Ils seront
en acier inoxydable.
Les points fixes seront implantés de manière à éviter tout effort sur les robinetteries, joints et appareils divers,
ainsi que sur les piquages.

- Vidanges
Tout point bas d'une canalisation devra pouvoir être vidangé : prévoir tous les robinets en conséquence,
facilement accessibles depuis le sol, ainsi que les raccordements jusqu'à l'écoulement le plus proche, avec
interposition d'entonnoirs et siphons.

- Tube acier galvanisé


Toutes les canalisations en acier galvanisé seront des tarifs 1-3 ou 10 à l'exclusion de tous autres tarifs.
Toutes les tuyauteries du tarif 1 et 3 seront galvanisées d'usine.
Seules ces tuyauteries pourront être filetées.
Les tuyauteries du tarif 10 seront galvanisées après formage.
Aucune tuyauterie galvanisée ne pourra être cintrée à chaud.

On utilisera donc :
- soit des pièces de raccord galvanisées à chaud,
- soit la galvanisation à chaud après formage.
Les jonctions pourront être réalisées :
- soit par pièces de raccord galvanisées,
- soit par soudo-brasure, et, dans ce cas on prendra toutes dispositions pour éviter de brûler la galvanisation qui
devra être reconstituée autour du cordon de brasure. La température de fusion du métal d'apport ne devra pas
excéder 850°C.
- soit par soudure autogène quand les pièces sont galvanisées après soudage; soit par brides vissées ou
soudées, soit par joint type "viking Johnson", les protections de galvanisation restent celles citées ci-dessus.

Toute galvanisation sera faite à chaud, conformément aux normes.


Interposition entre collier et tube d'un anneau amortisseur (isolant anti vibratile à base d'élastomère
hydrofuge).
L'écartement des supports sera conforme à la norme NFP 41 203.

Pièces et raccord :
- Sur tube acier filetable : Elles seront en fonte malléable galvanisée ou non et conformes aux normes E. 29
801.
- Sur tube acier non filetable : Elles seront à brides simples, brides à collerette, collets battus et brides folles
avec joints dans tous les cas. Ces brides seront noires ou galvanisées selon la nature du tuyau.
- Tube cuivre :
Toutes les tuyauteries en cuivre seront conformes aux normes. Les jonctions seront réalisées par brasure capil-
laire ou par collets battus dans le cas de raccords démontables.
Pour les gros diamètres au-delà de ø50 mm, l'entrepreneur pourra réaliser les raccordements par des
emboitures longues soudées à l'étain.

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On apportera une attention particulière aux possibilités de couple entre les tuyauteries en acier ou acier
galvanisé et les tuyauteries en cuivre.
Pour les éviter, les raccordements seront réalisés :

Par raccords mixtes :


- soit serrés sur brides ou collets battus et interposition d'un joint isolant pour les tuyauteries sous pression,
- soit étamés et raccordés par un joint plastique collant ou bitumineux dans les emboitures de réception
(évacuations).

Sur toutes ces tuyauteries, les colliers ou supports seront exécutés en cuivre ou laiton avec interposition entre
collier et tube d'un anneau amortisseur (isolant anti-vibratile) à base d'élastomère hydrofuge.
Pour toutes les pièces exécutées notamment dans les gros diamètres on tiendra compte des efforts qui leur sont
imposés et l'épaisseur du métal utilisé découlera du calcul de résistance des matériaux compte tenu des
soudures ou brasures.
L'épaisseur minimum des tubes cuivre ne sera en aucun cas inférieure à 1 mm
Le cuivre sera de qualité écroui et ne sera recuit que pour les parties à façonner.
Le métal d'apport des brasures sera à base d'argent dans la proportion minimum de 20 %.
L'écartement des supports sera conforme à la norme NF P 41 203.

- Encastrement des canalisations :


Pour l'encastrement des canalisations, l'entrepreneur exécutera dans la maçonnerie les saignées nécessaires.
Celles-ci seront rectilignes et auront une largeur et une profondeur suffisantes pour exécuter le rebouchage de
la saignée en réservant une épaisseur minimum de 25 mm de mortier.
Les canalisations seront protégées par une bande "DENSO" ou tube gorge. Les canalisations d'eau chaude
encastrées sous un revêtement de faïence seront calorifugées.
Toutes les dispositions seront prises pour assurer la libre dilatation des conduites.
La saignée, après mise en place des conduites encastrées, sera rebouchée au mortier de ciment, jusqu'au nu du
mur.
La pose des canalisations encastrées se fera avant l'exécution des enduits et carrelage muraux.

ROBINETTERIE ET ACCESSOIRES :

- Matériels à prévoir :
Sur tous les circuits de fluides seront prévus toutes les vannes, robinets et accessoires permettant :
- le réglage du débit de fluide desservant chaque appareil,
- l'équilibrage des pressions et pertes de charge (détendeurs régulateurs...),
- l'isolement de chaque branche de réseau desservant plus de 3 appareils ; il y aura notamment une
vanne à chaque pied de colonne, avec un robinet de vidange,
- le non-retour (en particulier pour les appareils montés en parallèle),
- la dilatation,
- la filtration,
- l'anti bélier,
- la sécurité (soupapes, etc...)
- le siphonage,
- la ventilation,
- la lecture des températures (thermomètres) et des pressions (manomètres) en chaque point
important,
- les purges et vidanges

- Spécifications :
Les raccordements seront à brides pour les diamètres nominaux supérieurs à 50 mm
Tout manomètre sera monté avec un robinet d'isolement.
La graduation de tout thermomètre ne dépassera pas de plus de 50 % la valeur de la température maximale de
service en °C.
La graduation de tout manomètre ne dépassera pas de plus de 100 % la valeur de la pression maximale de
service, en bar.
La lecture de tout thermomètre, manomètre ou autre appareil de mesure sera aisée depuis le sol du local.
Pour les thermomètres ou les sondes de température, la longueur des doigts de gant ou des plongeurs à
l'intérieur du tube sera au moins égale à 50 mm et à 60 % du diamètre intérieur du tube.

EVACUATION DES EAUX :


- Règles générales :
Les canalisations d'évacuation des eaux doivent assurer l'évacuation rapide et sans stagnation (en dehors des
siphons) des eaux de pluie recueillies et des eaux usées chargées de déchets provenant des appareils sanitaires.

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Les plus grandes précautions doivent être prises pour éviter que l'air vicie provenant des égouts ou des
canalisations d'écoulement ne puissent pénétrer dans les locaux habités.
Les diamètres des canalisations doivent être choisis suffisants pour les débits à assurer mais suffisamment
petits pour que les parois soient lavées.
Les parois intérieures des canalisations doivent être lisses pour éviter l'arrêt des poussières et déchets.
Les coudes et changements de direction doivent avoir un rayon suffisant pour ne pas freiner l'évacuation.
Les branchements et dérivations devront se raccorder sur les tuyaux qui les reçoivent sous un angle qui ne sera
jamais supérieur à 75°.
Toutes les canalisations d'évacuation doivent être étanches à l'eau et à l'air d'une façon permanente et durable.
Toutefois, il est admis que les descentes pluviales extérieures, siphonnées au pied soient constituées d'éléments
simplement emboîtés.

- Evacuation des eaux pluviales :


Seules les descentes recevant exclusivement des eaux pluviales peuvent déboucher à proximité de fenêtres, de
portes de locaux habités ou de terrasses ou on séjourne normalement. Elles seront, dans ce cas, obligatoirement
siphonnées au pied.
Il est recommandé d'établir un réseau de descentes pluviales séparé des tuyaux de chute d'eaux vannes et
d'eaux usées.
Le raccordement des colonnes de chute d'eaux pluviales aux moignons d'une part et à l'étanchéité et aux grilles
pare grèves d'autre part, doit être réalisé conformément aux normes en vigueur (DTU 43.77).

- Evacuation des eaux usées (ventilation secondaire) :


Il est recommandé de créer un réseau de conduites assurant la ventilation secondaire des siphons de tous les
appareils.
Ce dispositif est obligatoire pour tous les appareils autres que les W.C. raccordés sur une chute unique et dans
le cas d'installation de plusieurs appareils branchés sur une même dérivation d'écoulement.
Le diamètre des branchements de vidange doit être au moins égal à celui des siphons qu'ils reçoivent.
Les diamètres des tuyaux de chute, d’eau ménagère, et des colonnes de ventilation secondaire doivent être
constants sur toute leur hauteur.
Les tuyaux de chute et de descente d’eau ménagère doivent être prolongés par une ventilation primaire de
même diamètre aboutissant l'air libre, au-dessus des locaux habités.
Les colonnes de ventilation secondaire doivent être prolongées comme des ventilations primaires ou
raccordées sur celles-ci, à un mètre au moins au-dessus de l'appareil placé le plus haut.
L'amorce de ventilation secondaire doit être établie aussi près que possible du siphon, sans que cette proximité
nuise au bon fonctionnement de l'appareil et du siphon.
Les conduites de ventilation secondaire doivent être en matériaux inoxydable. Elles seront posées sans contre
pente, de telle sorte qu'en aucun cas elles ne puissent servir de vidange.
Les pieds des colonnes de ventilation secondaire doivent être raccordés pour assurer l'évacuation des eaux de
condensation.
Les tuyaux de chute et de descente d'eaux ménagères doivent être placés, en principe, à l'intérieur des locaux.
En cas d'impossibilité absolue, ils doivent être protégés contre le gel.
Lorsqu'une canalisation d'évacuation est susceptible de recevoir une quantité notable de liquides dangereux,
inflammables ou acides, elle doit être, avant son raccordement à l'égout, pourvue d'un dispositif de protection
ou de neutralisation approprié.
Les bacs de décantation pour les hydrocarbures doivent être construits de telle façon que la séparation entre les
eaux de vidange et les hydrocarbures soit complète. Ces bacs doivent être installés dans un local non habitable
ou ayant une ouverture sur l'extérieur. La ventilation de leurs différents compartiments doit être assurée d'une
façon permanente.

- Tuyaux collecteurs :
Le débit d'eaux usées doit être déterminé en faisant la somme des débits individuels des appareils et en leur
affectant le coefficient de simultanéité donne, sauf indications spéciales, par la norme NF-P 41-204.
La hauteur d'eau maximale normale dans les tuyaux doit, pour l'évacuation Des eaux usées, être égale à la
moitié du diamètre.
- Ouvertures de nettoyage :
Les ouvertures de nettoyage - dites « bouchons de dégorgement » ou tampons hermétiques, doivent être
étanches et disposées de façon à ne pas provoquer le ralentissement de la veine liquide.
Le diamètre de ces ouvertures doit être sensiblement égal à celui des tuyaux sur lesquels elles sont ménagées.
Une ouverture de nettoyage facilement accessible existera au pied de chaque chute ou descente.
Des ouvertures doivent être disposées sur les branchements, tuyaux de chute, descentes d'eau ménagères ou
descentes pluviales pour permettre le nettoyage de toutes les parties d'allure horizontale de plus de 1 m.

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Sur le collecteur d'évacuation, le nombre et l'emplacement des ouvertures doit être tel qu'il permette le net-
toyage de toutes les parties de la canalisation.

- Siphons :
Les siphons doivent former la solution de discontinuité indispensable entre l'air vicié des canalisations et l'air
des locaux. Ils doivent présenter la perte de charge la plus faible possible, ne posséder ni arêtes, ni rugosités
susceptibles de retenir les corps étrangers et les résidus évacués avec les eaux usées.
La garde d'eau à observer dans tous les siphons sera d'au moins 5 cm.
L'écoulement de tout appareil sanitaire doit être muni d'un siphon de dimension appropriée placé
immédiatement à la sortie de l'appareil.
Les dimensions minimales des siphons et orifices d'écoulement des appareils sanitaires, ainsi que leur débit et
le diamètre des amorces de ventilation secondaire correspondantes seront celles données par la norme NF-P
41-202.
En aucun cas, l'écoulement d'un appareil sanitaire quelconque (autre qu'en W.C) ne pourra se faire dans la tu-
bulure d'un siphon de W.C ou dans le branchement des W.C.
Tous les siphons qui ne sont pas démontables doivent avoir un bouchon de dégorgement ou tampon
hermétique suffisant pour le nettoyage.
Les siphons et ouvertures de nettoyage enterrés, qu'ils soient placés à l'intérieur ou à l'extérieur d'un bâtiment,
doivent être accessibles et protégés par un regard maçonné, de dimensions appropriées avec châssis et tampon
de fermeture.
Les ouvertures recueillant les écoulements au sol doivent être munies d'une grille démontable et d'un siphon
nettoyable. Ce siphon doit être capable d'assurer un large débit. L'entrée de la grille doit être toujours visible.
Ces ouvertures doivent être munies d'un panier amovible destiné à recueillir les objets solides pouvant être
entraînés par les eaux.
Lorsqu'un branchement doit évacuer des eaux chargées d'une quantité anormale de graisses pouvant obstruer
les canalisations, il y a lieu de prévoir une boîte à graisse sur le siphon. Elle sera placé dans un endroit
facilement accessible et aussi près que possible des appareils qui s'y vidangent.

DRESSE PAR LU ET ACCEPTE


L’ARCHITECTE PAR L’ENTREPRENEUR SOUSSIGNE

N. GAIGI
TUNIS, LE……………………
TUNIS, LE……………………

VU ET APPROUVE PAR
MR. LE SECRETAIRE EXECUTIF DE L’O.S.S.

Tunis, le ..........................

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