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Taux de change et équilibre macro-économique

Michel Aguillita avance : « Le taux de change est si important d’être sous les errances du
marché de change ».

Le taux de change est considéré comme une épée a double tranchant, il peut soit vous
favoriser la stabilité interne, soit détruire votre stabilité et perdre votre souveraineté au niveau
interne et externe. Sachant que la valeur externe d’une monnaie dépend intimement de son
pouvoir interne.

Le taux de change : c’est le prix d’une monnaie vis-à-vis d’une autre devise.

L’objectif de ce cours est : Traiter la relation de cause à effet entre le taux de


change et l’équilibre macro-économique.

Le premier modèle IS/LM qui fut crée en 1937 par HICKS et HANSENEN est toujours
utilisé, même que sa création est lointaine.

IS/LM signifie: I: investment / S: Saving


L: Liquidity / M: Money

En effet il s’agit d’un modèle d’équilibre macro-économique, et qui a essayé


d’étudier pour la première fois l’équilibre macro-économique, mais c’est un modèle
Keynésien qui respecte les principes de Keynes publiés dans sa fameuse thèse en 1936 « La
théorie générale sur la monnaie, l’intérêt et l’emploie ».

Les deux grands principes de Keynes

1- L’économie est fermée


2- Les prix et salaires sont rigides (analyse a court terme).

Pour tracer graphiquement le modèle IS/LM, il faut d’abord décortiquer les composantes du
modèle et puis poser les conditions d’équilibre :

La sphère réelle <= IS/LM => La sphère monétaire


1- La sphère réelle :

 Le modèle IS/LM veut un équilibre simultané sur le marché de bien et service et celui
de la monnaie.
Les conditions d’équilibres sont les suivantes :
Y ≡ C + S => Y ≡ C + I => S =I
 le pays est fermé, le revenu est soit consommé ou soit épargné
 Dans cette première condition d’équilibre on a supposé l’absence d’Etat.

Cette première équation a été développée par la suite :

Y ≡ Z ≡ C (Y, T) + I (Y,i) + G
PIB Demande Revenu –
Agrégée impôts

Pour I (l’investissement) : il dépend des deux variables


 Y : Le revenu : une relation positive. Lorsque les revenus augmentent, l’épargne
augmente aussi et par conséquent l’investissement aussi
 i : le taux d’intérêt : une relation négative. Lorsque le taux d’intérêt augmente
l’investissement diminue car les fonds prêtables deviennent chers ce qui freine
l’investissement.
Maintenant on peut tracer le graphique en supposant deux variables :
1- Endogènes : l’intérêt et le revenu Y
2- Exogènes : Prix et politique budgétaire et monétaire.

VOIR le GRAPH

2- La sphère monétaire :
Pour que l’équilibre existe, il faut que : Mo = L
Offre de la Demande de
Monnaie la monnaie

Avec : L = L1 + L2
Liquidité pour motif Liquidité pour motif
de transaction et précaution de spéculation

 L1 est lié positivement au revenu


 L2 est lié négativement au taux d’intérêt (obligation).

Cette équation a été développée par Keynes, et c’était le premier qui a introduit le motif de
spéculation. Pour Keynes la spéculation, c’est renoncer a mes encaisses pour souscrire des
titres.

Keynes a généralement parlé des obligations car elles sont rémunérées a travers le taux
d’intérêt, par contre les actions sont rémunérés par les dividendes.
Keynes à analyser cette équation de la demande de monnaie et il a avancé :

 L2 est lié négativement au taux d’intérêt : plus que le taux d’intérêt est élevé les agents
économiques seront motivés à souscrire des obligations vu la rémunération attractive.
 L1 est lié positivement à Y (revenu) : au fur et a mesure que le revenu augmente, les
agents économiques vont pouvoir consommer plus et épargner plus.

Sachant que la monnaie est un actif liquide sans perte en capital, sans rémunération et
supposée aussi sans risque (analyse à CT : Pas d’inflation) :

 LM est une fonction croissante par rapport au taux d’intérêt et Y (revenu)

PIB ≡ Y augmente => L augmente => i augmente

0
0 1 2 3 4 5 6

Modèle IS/LM/BP en économie ouverte :

Robert MUNDELL et Marcus FLEMING (1960) ont reformulé le modèle IS/LM pour donner
lieu au modèle IS/LM/BP

Posons les conditions d’équilibre :

Y ≡ C (Y, T) + I (Y, i) + G + X (e) – M (e)


Introduisant la balance des paiements :

B.P = Balance des opérations courantes (Y, e) + balance des capitaux (i, i**)
Avec : i : taux d’intérêt et i** : taux d’intérêt dans une zone étrangère

 Quand la valeur de la monnaie d’un pays augmente, cela entraîne une diminution des
exportations.
 La balance des capitaux est liée au taux d’intérêt domestique et étranger
 La balance des capitaux est dépendante du taux d’intérêt, si le taux d’intérêt augmente
dans une Zone A, cela signifie que l’épargne est plus rémunérée dans cette zone A et
par conséquent la monnaie de cette zone augmente ce qui va défavoriser les
exportations en faveur des importations.

Dans ce cas de figure, quand un pays possède un excédent de sa balance commerciale, il


dégage un surplus et il sera donc financeur du reste du monde (Exemple type : La chine).

Et pour atteindre l’équilibre macro-économique, les Etats jouent sur les deux grandes
politiques : Monétaire et budgétaire.

La politique budgétaire elle joue essentiellement sur le budget à travers les dépenses et
recettes. On distingue deux types de politique : Restrictive et politique d’expansion

La construction des politiques monétaires et budgétaires ne se fait pas d’une manière


indépendante, mais en prenant en considération plusieurs éléments notamment le régime de
change.

 Dans un régime de change fixe la politique budgétaire est celle la plus efficace, et la
politique monétaire ne joue que le rôle d’accompagnement
 Dans un régime de change flottant, c’est la politique monétaire qui règne.

Politique budgétaire expansionniste : augmenter les dépenses et diminuer les recettes

 Dans ce cas de figue, l’Etat se trouve face à l’effet d’éviction c'est-à-dire l’épargne
privé fuit à l’investissement privé pour financer l’investissement public.

Dans le cas où l’Etat augmente les dépenses ;

G augmente => Y augmente => C augmente => i augmente => e augmente => X diminue
(Avec G les dépenses gouvernementales).

 La balance commerciale se détériore


Dans cette situation et dans un régime de change fixe, l’Etat ne peut pas jouer sur ‘ e ‘(la
valeur de la monnaie), car il s’agit d’une parité fixe. Alors l’Etat intervient par la politique
monétaire notamment le taux le directeur (diminuer le taux directeur pour augmenter la masse
monétaire) ce qui va entrainer la diminution du taux d’intérêt et par la suite le taux de change.

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