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Introduction
« Le suicide, défini comme l’acte délibéré de mettre fin à ses jours, est une des causes de
mortalité les plus fréquentes dans le monde occidental ». Lampros Perogamvros et al (2010)
L’intensité de la dépression ne semble pas liée au niveau du risque suicidaire (ce n’est pas
suffisant !). L’anxiété semble être un meilleur prédicteur.
Une bonne évaluation du risque suicidaire se fait indépendamment de tous les autres
facteurs.
Protection du psy en cas de suicide : Toujours marqué dans le dossier d’un patient « à
risque » l’évaluation du risque suicidaire.
Avec le patient : recherche d’information et discours socratique. Laisser sortir l’émotion
avant de travailler avec l’intellect.
Voir les facteurs de risque que peut présenter le patient
Chez les jeunes, les facteurs de risque sont les suivants : disputes parentales, violences familiales,
agression …
2 : idées de mort
4 : idées de suicide
10 : passage à l’acte
Après passage à l’acte ?
Létalité de l’acte (par ex. voir les dommages physiques) n’est pas un bon prédicteur d’une
potentielle rechute. Meilleur facteur prédictif : les préoccupations qui ont été prises pour ne
pas être découvert.
Outils :
– Echelle de désespoir de Beck : auto-questionnaire qui permet un repérage mais qui n’est
pas fluctuant.
Devant une patiente qui présente un sentiment de honte devant ses idées suicidaires : lui
préciser que les idées suicidaires font parties des symptômes de la dépression et qu’il y a
une différence entre y penser et le faire = déculpabiliser au maximum.
Bibliographie
PA RTA G E C ET A RT I C LE SUR :
Plus
S U R L E MÊME T H ÈME
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quand vous dite « Se méfier des patients qui paraissent très sereins, ils
peuvent avoir pris leur décision! » je sais que cette phase à un nom
pourriez vous me la rappeler svp
Il me semble que ce n’est pas grave que les patients voient venir les
outils… Au contraire, j’ai appris qu’il fallait rentrer dans le vif du sujet et
utiliser les mots plutôt que de tourner autour du pot : utiliser le mot
suicide, mort… Cela leur permet de se rendre compte qu’ils ont été
entendu et pris au sérieux. Une façon d’évaluer le risque est de
demander s’ils y pensent souvent, quel est leur plan, ont-ils choisi le
moment, le lieu…