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Ismaël LAALOU, Ziad EL ASSAL TS6

Avons-nous des devoirs envers les animaux ?


(selon Descartes)

L’Homme a pour habitude de créer des automates qui ne possèdent aucune forme
de pensée. Or, il s’inspire de la nature, il est donc raisonnable de penser que la nature
puisse, elle aussi, créer des machines, bien plus perfectionnées que celles des hommes, et
qui ne sont autres que les animaux. Il serait alors absurde de penser que, nous, êtres
humains doués de raison, puissions avoir des devoirs envers des machines puisque, par
essence, elles sont conçues pour nous servir.

La principale raison qui me servira à démontrer que les animaux sont des simples
automates naturels est le fait qu’ils soient dénués de raison ou d’une quelconque forme de
pensée. La pensée n’est pas nécessaire au fonctionnement d’un corps, ainsi les corps
animaux contiennent des organes qui fonctionnent par eux-mêmes, sans l’intervention de
la volonté, à l’image du cœur par exemple. De même, les mouvements convulsifs se
produisent indépendamment de la volonté. Les corps pouvant donc fonctionner de manière
autonome, il est étonnant que l’Homme, dont l’organisation du corps et très semblable à
celle de celui des animaux, soit doué de raison, plus surprenant encore que le fait de ne
point trouver de raison dans les bêtes. L’Homme est donc une espèce qui a été choisie par
Dieu qui lui a donné une âme, et qui a mis à son service d’excellents automates que l’on
appelle animaux.
Plus encore, le langage est une preuve de l’absence de raison chez les animaux. En
effet, parmi les animaux d’une même espèce, il y en a qui sont plus doués que d’autres, et
qui assimilent plus rapidement ce qu’on leur apprend. Cependant, même le plus excellent
de ces animaux ne peut pas communiquer en utilisant un langage, alors que le plus insensé
des hommes est capable d’exprimer ses pensées par la parole, et, s’il en est dénué, par un
langage de signes. Mais, monsieur, les perroquets peuvent prononcer des paroles
humaines qui appartiennent à notre propre langage, me répondra-t-on, mais cela n’est que
pure imitation de ce qu’on lui a appris à faire, et il ne saisit en aucun cas le sens des paroles
qu’il prononce.
Cependant, je ne réduis pas les animaux à l’état d’objet, puisque, possédant une
chaleur du cœur, je considère qu’ils sont vivants, et ayant des organes et des nerfs, ils sont
pourvus de sensibilité et j’accorde qu’ils puissent ressentir la douleur ou la joie. Mais les
manifestations de cette sensibilité ne sont que produit d’un déterminisme : les mêmes
causes produisent les mêmes effets, et il est impossible pour un animal d’analyser et de
comprendre pourquoi il a réagi de telle ou telle sorte à tel ou tel stimulus.

Ainsi, sachant qu’ils sont capables d’avoir des sentiments, je tiens à préciser que je
ne suis pas contre la cause animale, mais plutôt en faveur de la cause humaine. Et si des
animaux doivent souffrir pour suffire à des besoins humains, qu’il en soit ainsi, mais leur
souffrance n’est pas mon but premier.
L’Homme n’a donc, à mon sens, aucun devoir envers les animaux car c’est une
relation évidemment asymétrique qui règne entre les deux espèces.

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