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COMPLÉMENTS DE

COMPTABILITÉ GÉNÉRALE.

Unité de formation : 711210U21D1

TECHNICIEN EN COMPTABILITE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SUPERIEUR DE TRANSITION

Année scolaire 2011-2012 martine.heyden@skynet.be

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Programme :

1) Comptabilité générale et mathématiques financières

L’étudiant sera capable :


 d’analyser des opérations plus complexes relevant de la comptabilité générale telles
que :
 le calcul et l’imputation des salaires,
 les opérations de financement usuelles,
 des placements de trésorerie,
 les opérations relatives à l’impôt,
 l’affectation du résultat ;
 de préparer et de passer des écritures relatives aux opérations de constitution et de
modification du capital ;
 d’établir les ratios élémentaires ;
 d’identifier et de caractériser les procédures d’évaluation du patrimoine ;
 de mettre en évidence les mécanismes et techniques d’actualisation relatifs aux
opérations comptables (par exemple, reclasser des dettes et/ou créances long terme
exprimées en devises) et financières (flux à recevoir dans un an ou à décaisser : qu’est ce
que ça vaut aujourd’hui ?).

2) Logiciels comptables : laboratoire

L’étudiant sera capable :


face à des situations-problèmes courantes d’un exercice comptable d’une entreprise en
utilisant un logiciel de comptabilité,
 de réaliser un exercice comptable élémentaire depuis l’ouverture des comptes jusqu’à
leur clôture en respectant la chronologie et les règles comptables ;
 d’éditer les déclarations fiscales nécessaires ;
 d’éditer des ratios élémentaires ;
 d’éditer des tableaux de bord élémentaires.

Capacités terminales :

Pour atteindre le seuil de réussite, l’étudiant sera capable :

 de réaliser, avec un logiciel comptable, un exercice complet (résultat, bilan, régularisation)


depuis l'ouverture des comptes jusqu'à la fin d’exercice, en assurant la tenue des journaux,
des comptes généraux et des comptes individuels ;
 d’en tirer des conclusions sur la situation de l’entreprise.

Pour la détermination du degré de maîtrise, il sera tenu compte :

 de la préparation du travail et de la justification des procédures utilisées,


 du degré d'autonomie atteint,
 de la capacité de raisonner de manière cohérente.

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Les classes en bref.

Classe 11.

1
Pacioli N° 302 IPCF-BIBF / 30 août - 12 septembre 2010

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Classe 22.

2
Pacioli N° 308 IPCF-BIBF / 22 novembre – 5 décembre 2010

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Classe 33.

3
Pacioli N° 311 IPCF-BIBF / 17 – 30 janvier 2011

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Classe 44.

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Pacioli N° 314 IPCF-BIBF / 28 février – 13 mars 2011

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Classe 55.

5
Pacioli N° 315 IPCF-BIBF / 14-27 mars 2011

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Classe 66.

6
Pacioli N° 316 IPCF-BIBF / 28 mars – 10 avril 2011

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Classe 77.

7
Pacioli N° 318 IPCF-BIBF / 25 avril – 8 mai 2011

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Le calcul et l’imputation des salaires.

Voici une fiche de rémunération ; nous allons l’analyser.


Il s’agit de la fiche de rémunération de Mr DUPONT, marié (son épouse ne travaille pas) et un enfant
à charge :

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Cotisations sociales.

Dans le régime des travailleurs salariés, tant les travailleurs que les employeurs doivent cotiser à
l’ONSS. Jusqu’en 1994, ces cotisations étaient fixées séparément pour chaque branche: l’ONSS
versait directement aux différentes institutions parastatales le montant correspondant au taux fixé
pour la ou les branches dont elles assument la gestion. Depuis le 1er janvier 1995, une gestion
financière globale est d’application. cette gestion globale finance les branches de la sécurité sociale
en fonction de leurs besoins de trésorerie et non plus en fonction des pourcentages fixés.
Il existe une différence entre le régime des ouvriers et celui des employés. Pour les employés, les
vacances annuelles sont payées directement par l’employeur, tandis que, pour les ouvriers, elles
sont payées par l’office national des vacances annuelles ou par une caisse de vacances alimentée
par des cotisations sociales spécifiques versées par le patron à l’ONSS. celles-ci sont constituées
d’une cotisation trimestrielle de 6 % calculée sur la rémunération brute portée à 108 % et d’une
cotisation annuelle de 10,27 % calculée sur la rémunération brute de l’année précédente portée à
108 %. On considère habituellement (notamment d’un point de vue international) que les vacances
annuelles ne font pas partie de la sécurité sociale.
Le tableau indique les taux de cotisation en vigueur au 1er juillet 2011. Une distinction est faite
entre la part due par les travailleurs et celle due par les employeurs.

Secteurs Cotisation du travailleur (%) Cotisation patronale (%) Total (%)


1. Maladie-invalidité
- soins de santé 3,55 3,80 7,35
-indemnités 1,15 2,35 3,50
2. Chômage 0,87 1,46 2,33
3. Pensions 7,50 8,86 16,36
4. Prestations familiales 0,00 7,00 7,00
5. Accidents du travail 0,00 0,30 0,30
6. Maladies professionnelles 0,00 1,00 1,00
TOTAL (= cotisation globale) 13,07 24,77 37,84

Souvent, il existe des ambiguïtés quant à la rémunération brute sur laquelle les cotisations sont
dues. La rémunération comprend « tout avantage en espèces ou évaluable en espèces, octroyé par
l’employeur à son travailleur en contrepartie d’un travail effectué en vertu du contrat de louage de
travail auquel le travailleur a droit en vertu de son occupation à charge de l’employeur, soit
directement, soit indirectement ». Cela veut dire que les commissions, les primes, les avantages en
nature, etc. sont également considérés comme de la rémunération et que, par conséquent, des
cotisations seront dues.

Les cotisations mentionnées ci-dessus ne sont pas les seules. Les employeurs sont aussi redevables,
entre autres, d'une cotisation de modération salariale de 7,48 %, d'une cotisation pour le fonds de
fermeture d'entreprises de 0,25 % (pour les entreprises qui occupent 1 à 19 travailleurs) ou 0,29 % (
pour les entreprises qui occupent 20 travailleurs ou plus), d’une cotisation de 0,05% pour l’accueil
des enfants, d’une cotisation de 0,10% pour les groupes à risque et, pour ceux qui emploient 10
travailleurs ou plus, d'une cotisation supplémentaire de 1,69 %.

De manière générale, le montant des cotisations sociales patronales pour employés est de
32,44 % de la rémunération brute de l’employé.
Exemple : un employé gagne 2 000,00 € brut par mois  l’employeur devra verser à l’ONSS
648,80 €. Le coût total de cet employé sera de 2 648,80 €.

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Pour les ouvriers, le montant des cotisations patronales est de 38,44 % de la rémunération brute
de l’ouvrier, majorée de 8 %.
Exemple : un ouvrier qualifié gagne 1 950,00 € brut par mois  l’employeur devra verser à l’ONSS
809,55 €. Le coût total pour l’employeur est de 2 759,55 €.

À chaque paiement de salaire, l’employeur doit retenir le montant des cotisations incombant aux
travailleurs (la cotisation du travailleur). Il y ajoute la part des cotisations qui lui incombent (la
cotisation patronale). L’employeur ne peut récupérer à charge du travailleur le montant de la
cotisation qu’il aurait omis de retenir en temps utile.
Le montant total ainsi obtenu doit être transféré à l’ONSS sous la responsabilité de l’employeur.
L’employeur paie les montants par trimestre. Ceux-ci doivent être versés à l’ONSS au plus tard le
dernier jour du mois qui suit le trimestre, à savoir :

1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre


01/01 – 31/03 01/04 – 30/06 01/07 – 30/09 01/10 – 31/12
30 avril 31 juillet 31 octobre 31 janvier

L’employeur qui, au cours d’un trimestre déterminé, a déclaré des cotisations dont le montant
dépasse 6 197,34 € est tenu de verser, pour le trimestre suivant, des provisions.

Chaque trimestre, l'employeur doit se poser la question: dois-je payer des provisions et, dans
l'affirmative, de quels montants et à quelles dates doivent-elles être versées?
 Première hypothèse: le montant total des cotisations du trimestre précédent ne dépassait
pas 6 197,34 €.
L’employeur n'est pas tenu au paiement de provisions pour le trimestre en cours. Les
cotisations peuvent être payées à l'O.N.S.S. en un seul versement qui doit lui parvenir, au
plus tard, aux dates reprises plus haut.
 Deuxième hypothèse: le montant total des cotisations du trimestre précédent dépassait
6 197,34 €.
L’employeur doit verser à l'O.N.S.S., au plus tard le 5ème jour des 2ème et 3ème mois qui suivent
ce trimestre, une provision égale à 30 % du montant des cotisations dues pour le trimestre
correspondant de l'année précédente; et, au plus tard le 5ème jour du 4ème mois qui suit ce
trimestre, une provision égale à 25 % du montant des cotisations dues pour le trimestre
correspondant de l'année précédente.
Il existe une exception importante à cette règle. Les provisions relatives au quatrième trimestre qui
doivent parvenir à l'O.N.S.S. au plus tard les 5 novembre, 5 décembre et 5 janvier, s'élèvent
respectivement à 30 %, 35 % et 15 % du montant des cotisations dues pour le quatrième trimestre
de l'année précédente.
Au cas où l'employeur n'était pas redevable de cotisations pour le trimestre correspondant de
l'année précédente, le montant de la provision est fixé forfaitairement à 421,42 EUR par mois et par
travailleur occupé au cours du mois précédent.
Nature des 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
versements
ère
1 provision 5 février 5 mai 5 août 5 novembre
ème
2 provision 5 mars 5 juin 5 septembre 5 décembre
ème
3 provision 5 avril 5 juillet 5 octobre 5 janvier
solde 30 avril 31 juillet 31 octobre 31 janvier

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Cotisation spéciale pour la sécurité sociale.

Outre les cotisations « ordinaires » de sécurité sociale, une cotisation spéciale pour la sécurité
sociale est mise à charge des travailleurs. Il s'agit d'une cotisation qui varie selon l'importance de la
rémunération du travailleur, d'une part, et de la situation de son ménage (isolé ou ménage à deux
revenus), d'autre part. En principe, le montant de la cotisation est fixé en fonction des revenus
annuels imposables du ménage. L'administration des contributions directes effectuera le décompte
définitif de cette cotisation lors de l'enrôlement des revenus du contribuable. Dès lors, les montants
versés à l'O.N.S.S. doivent être considérés comme étant des provisions à valoir sur le montant
annuel effectivement dû.
Cette cotisation doit être calculée en fonction de la rémunération trimestrielle soumise au calcul des
cotisations de sécurité sociale. En pratique, elle doit être retenue sur la rémunération mensuelle de
chacun des travailleurs. Étant donné que, dans la majorité des cas, la rémunération trimestrielle
n'est connue avec précision qu'à la fin du trimestre, le montant des retenues mensuelles peut varier
de mois en mois.

1) Travailleurs concernés.

Ce sont toutes les personnes soumises totalement ou partiellement à la sécurité sociale des
travailleurs salariés.

2) Montant de la retenue.

Le montant de cette retenue varie en fonction du montant total de la rémunération brute du


travailleur (portée à 108 % pour les travailleurs manuels) déclarée trimestriellement à l'O.N.S.S.
par son employeur. S'il est occupé par plusieurs employeurs, il ne doit pas être tenu compte de
la rémunération payée par l' (les) autre(s) employeur(s).
De plus, étant donné que la partie du pécule de vacances correspondant au montant du double
pécule de vacances légal n'est pas une rémunération soumise au calcul des cotisations
« ordinaires » de sécurité sociale, elle ne doit pas être prise en considération pour déterminer
dans quelle tranche se situe la rémunération trimestrielle du travailleur.
Néanmoins, pour déterminer le montant de la rémunération trimestrielle, et donc la retenue à
effectuer, il convient d'ajouter à la rémunération payée par l'employeur, la partie de la
rémunération éventuellement payée par un tiers (il s'agit essentiellement des Fonds de sécurité
d'existence).
Il ne doit cependant pas être tenu compte des rémunérations dont l'employeur n'était pas en
mesure de déterminer le montant au moment d'établir sa déclaration à l'O.N.S.S. (par exemple,
des arriérés de rémunération).
Sur base trimestrielle, la retenue s'élève à:
 27,90 € par trimestre pour les personnes dont le conjoint a également des revenus
professionnels et dont la rémunération trimestrielle déclarée se situe dans la tranche de
3 285,29 € à 5 836,14 €;
 7,6 % de la partie de la rémunération mensuelle qui excède 1 945,38 € lorsque la
rémunération mensuelle se situe dans la tranche de 1 945,38 € à 2 190,18 € dans le cas d'une
rémunération trimestrielle déclarée qui se situe dans la tranche de 5 836,14 € à 6 570,54 €.
Pour les travailleurs dont le conjoint a également des revenus professionnels, le montant à
retenir est fixé à un minimum de 27,90 €;
 55,80 € par trimestre, augmentés de 1,1 % de la partie de la rémunération mensuelle qui
excède 2 190,18 €, lorsque cette rémunération mensuelle se situe dans la tranche de

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2 190,19 € à 6 038,82 € dans le cas d'une rémunération trimestrielle déclarée qui se situe
dans la tranche de 6 570,55 € à 18 116,46 €; cette retenue ne peut toutefois pas dépasser
154,92 € par trimestre pour les personnes dont le conjoint a également des revenus
professionnels;
 154,92 € par trimestre lorsque la rémunération trimestrielle déclarée est supérieure à
18 116,46 € pour les personnes dont le conjoint a également des revenus professionnels;
 182,82 € par trimestre lorsque la rémunération trimestrielle déclarée est supérieure à
18 116,46 € pour les personnes isolées ou dont le conjoint n'a pas de revenus professionnels.

Par « conjoint qui a des revenus professionnels », il faut entendre le conjoint qui,
conformément à la réglementation en matière de précompte professionnel, a des revenus
professionnels dont le montant est supérieur au plafond fixé pour l'application de la réduction
du précompte professionnel pour autres charges de famille, accordée lorsque l'autre conjoint
bénéficie également de revenus professionnels. Suite à la réforme de l'impôt sur les revenus
des personnes physiques, à partir du 1er janvier 2004, les cohabitants légaux sont assimilés aux
conjoints.
Lorsqu'une indemnité pour rupture de contrat est payée, il y a lieu de prélever, au moment de
son versement, les retenues ayant trait à la totalité de la période couverte.
A cette fin, il convient de rattacher cette indemnité au(x) trimestre(s) au(x)quel(s) elle se
rapporte.
D'abord, il faut ajouter à la rémunération « ordinaire » du trimestre au cours duquel le contrat
est rompu, la partie de l'indemnité qui se rapporte à ce trimestre.
Ensuite, selon l'étendue de la période couverte, l'indemnité doit être scindée en trimestres.
Sur base du montant trimestriel ainsi obtenu, il y a lieu de prélever les montants mensuels
correspondants.

3) Comment procéder en pratique8 ?

Étant donné que le montant de la retenue est déterminé en fonction de la rémunération


trimestrielle, il n'est possible de connaître le montant exact de celle-ci que lors du dernier
paiement de la rémunération du trimestre considéré.
Lors du (dernier) paiement de la rémunération des premier et deuxième mois du trimestre, il
convient de vérifier pour chaque travailleur si sa rémunération totale du mois considéré s'élève
à au moins un tiers du plafond inférieur d'une des tranches susmentionnées. Si tel est le cas, il y
a lieu de prélever le montant mensuel correspondant à la tranche concernée.

Concrètement, il faut prélever pour ce mois l'un des montants suivants:


 9,30 € lorsque la rémunération mensuelle se situe entre 1 095,10 € et 1 945,38 € et que le
conjoint du travailleur a également des revenus professionnels;
 7,6 % de la rémunération qui excède 1 945,38 € lorsque la rémunération mensuelle se situe
dans la tranche de 1 945,38 € à 2 190,18 €. Pour le travailleur dont le conjoint a également
des revenus professionnels, le montant minimum de la retenue est fixé à 9,30 €;
 18,60 €, augmentés de 1,1 % de la partie de la rémunération qui excède 2 190,18 € lorsque la
rémunération mensuelle se situe dans la tranche de 2 190,19 € à 6 038,82 €; cette retenue
ne peut toutefois pas dépasser 51,64 € pour les personnes dont le conjoint a également des
revenus professionnels;

8
https://www.socialsecurity.be/instructions/fr/instructions/table_of_content/dmfa/2012-
01/content/special_contributions/other_specialcontributions/specialsocialsecuritycontribution.html

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 51,64 € lorsque la rémunération mensuelle est supérieure à 6 38,82 € et que le conjoint a
également des revenus professionnels;
 60,94 € lorsque la rémunération mensuelle est supérieure à 6 038,82 € pour les personnes
isolées ou dont le conjoint n'a pas de revenus professionnels.
Lors du dernier paiement de la rémunération du trimestre, lorsque le montant définitif de la
rémunération trimestrielle est connu, il y a lieu de déterminer le montant exact de la retenue
due pour l'ensemble du trimestre. L'employeur procédera comme suit:
 il déterminera le montant global de la retenue pour le trimestre de la manière décrite ci-
dessus;
 s'il s'avère que la retenue effectuée lors des deux premiers mois était trop élevée, il
remboursera le trop perçu (éventuellement la totalité des sommes déjà perçues);
 s'il s'avère que la retenue effectuée lors de deux premiers mois était trop faible, il retiendra
la différence lors du paiement du dernier salaire du trimestre.

4) En résumé …

L’importance de la cotisation dépend de:


 vos revenus (brut mensuel soumis O.N.S.S.)
 votre état civil

Retenue cotisation spéciale à partir du 01-01-2012 (EURO)


X= brut mensuel soumis à Célibataire ou conjoint(e) Conjoint(e) avec revenus
l'O.N.S.S. sans revenus professionnels professionnels
X < 1 095,10 0 0
1 095,10 ≤ X < 1 945,39 0 9,30
1 945,39 ≤ X < 2 190,19 7,6% de la différence entre X - 1 7,6% de la différence entre X - 1
945,38 945,38
avec un maximum de 18,60 avec un minimum de 9,30 et un
maximum de 18,60
2 190,19 ≤ X < 6 038,83 18,60 + 1,1% de la différence 18,60 + 1,1% de la différence
entre entre
X - 2190,18 X - 2 190,18
avec un maximum de 51,64
X ≥ 6 038,38 60,94 51,64

1. Exercice 1.

Un employé a un brut soumis à l’ONSS de 2 918,82 € et son épouse a des revenus


professionnels.
Le calcul de la CSSS doit s’effectuer suivant la formule à la ligne 4 et dans la colonne
« Conjoint(e) avec revenus professionnels ».
Par conséquent :
18,60 € + [1,1 % x (2 918,82 € - 2 190,18 €)] = 18,60 € + (1,1 % x 728,64 €) = 18,60 € + 8,02 € =
26,62 €.

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2. Exercice 2.

Un employé a un brut soumis à l’ONSS de 1 702,04 € et son épouse a des revenus


professionnels.
Le calcul de la CSSS doit s’effectuer suivant la formule à la ligne 2 et dans la colonne
« Conjoint(e) avec revenus professionnels ».
La CSSS est un montant fixe, à savoir 9,30 €.

3. Exercice 3.

Un employé a un brut soumis à l’ONSS de 2 122,03 € et son épouse n’a pas de revenus
professionnels.
Le calcul de la CSSS doit s’effectuer suivant la formule à la ligne 3 et dans la colonne
« Célibataire ou conjoint(e) sans revenus professionnels ».
Par conséquent :
(2 122,03 € - 1 945,38 €) x 7,6 % = 176,65 € x 7,6 % = 13,43 €

Précompte professionnel.

Le précompte professionnel est un impôt calculé sur base


de vos revenus professionnels. Il est retenu à la source,
c’est-à-dire avant le paiement de votre salaire. C’est ce qui
explique, en partie, la différence entre votre salaire brut et
votre salaire net. Cet impôt tient compte de votre
situation familiale et de vos revenus professionnels. Il varie
donc d’une personne à l’autre.

Pour déterminer le montant du précompte professionnel, on utilise des barèmes (basés sur l’A.R. du
5 décembre 2011 et publié au Moniteur belge du vendredi 9 décembre 2011). Ils reflètent l’impôt
qui est retenu, à partir du 1er janvier 2012, sur les rémunérations, pensions et prépensions payées
par mois.

Le précompte professionnel est à payer dans les 15 jours suivant la fin du mois de paiement ou
d'attribution des revenus. Le précompte professionnel du mois d'août (retenu sur les salaires
d'août) est par exemple à payer pour le 15 septembre au bureau des recettes compétent.

Pécule de vacances des employés

Le pécule de vacances des employés est l’affaire de l’employeur et du travailleur. Son paiement ne
se fait pas à l’aide d’une caisse externe à l’aide de cotisations sociales, mais il incombe à
l’employeur.
C’est pour cette raison que nous ferons la distinction, pour les employés, entre d’une part le pécule
en cours de contrat de travail et, d’autre part, le pécule dû à la fin du contrat de travail.

 Modalités de calcul pécule de vacances

Le simple pécule ne constitue aucun problème pour l’employé. En effet il recevra sa


rémunération normale et les autres avantages, comme s’il avait continué à travailler.

Compléments de comptabilité générale Page 49


Le double pécule de vacances correspond à 1/12 de 92 % de la rémunération brute du mois
au cours duquel l’employé prend ses vacances principales, multiplié par le nombre de jours
travaillés ou assimilés de l’exercice de vacances.
La rémunération de l’exercice de vacances qui sert de base au calcul du pécule de vacances,
sera éventuellement majorée d’une rémunération fictive pour les jours d’inactivité assimilés
à des jours de travail effectif.

 Rémunération

La notion de rémunération qui sert de base au calcul du pécule de vacances, a trait à la


rémunération dans son acception de droit du travail et qui fait l’objet de déductions à
destination de la sécurité sociale. Pour calculer le pécule de vacances en fin de contrat,
la base de calcul est la même, à ce détail près, qu’il doit s’agir de la rémunération gagnée
au cours de l’exercice de vacances.
La rémunération afférente aux heures supplémentaires, les primes d’équipe, les
avantages en nature, entrent en ligne de compte pour le calcul du pécule de vacances.
Le calcul du pécule de vacances ne tient compte que de la rémunération accordée pour
des prestations effectuées en Belgique.
Comme seul le salaire pris en compte pour le calcul des cotisations normales de sécurité
sociale sert de base au calcul du pécule de vacances, seront notamment exclus : les
chèques repas, la cotisation de l’employeur dans l’assurance-groupe, la cotisation de
l’employeur dans l’assurance-hospitalisation, l’avantage pour l’utilisation du véhicule
d’entreprise à titre privé, l’avantage pour l’utilisation d’un ordinateur portable ou d’un
GSM à des fins privées. Ces avantages ne donnent donc pas droit à un pécule de
vacances pour l’employé.
Pour le calcul du pécule de vacances de sortie, il faut par contre tenir compte de la prime
de fin d’année et de tous les autres avantages acquis en vertu du contrat de travail.

 Pécule de vacances en cours de contrat

Les modalités de calcul varient selon qu’il s’agit d’un employé à rémunération fixe ou
d’un employé dont la rémunération est variable en tout ou en partie.

Employés à rémunération fixe

L’employeur verse à l’employé qui prend ses vacances :


o le simple pécule de vacances, c’est-à-dire la rémunération normale pour les jours de
vacances;
o le double pécule de vacances, c’est-à-dire, par mois presté et assimilé au cours de
l’exercice de vacances, un supplément égal à 1/12 de 92% de la rémunération brute
du mois pendant lequel les vacances prennent cours.

Exemple

En 2010, l’employé a effectué des prestations durant l’année complète et a donc droit,
en 2011, à 20 jours de vacances. La rémunération mensuelle s’élève à 2.500 euros brut.
L’employé prend ses vacances en juillet 2011 et devra recevoir de l’employeur :
 le simple pécule de vacances = 2.500 euros
 le double pécule de vacances égal à 92% de 2.500 euro = 2.300 euros
 Total = 4.800 euros

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Supposons que ce même employé ne compte que 4 mois de prestations ou assimilés
pour 2010; en juin 2011 son double pécule de vacances se limiterait à : 4/12 de 92% de
2.500 euros.

Pour les jours assimilés à des journées de prestations effectives, une rémunération
fictive est prise en considération, égale à la rémunération journalière due à l’employé au
moment où se produit l’événement donnant lieu à assimilation.

Employés avec une rémunération variable en tout ou en partie

Lorsque sa rémunération varie en tout ou en partie, l’employé a droit par jour de


vacances, à un pécule égal à la moyenne journalière des rémunérations brutes gagnées
pour chacun des 12 mois qui précèdent celui au cours duquel il prend ses vacances ou, le
cas échéant, au cours de la partie des 12 mois durant lesquels il était en service.

Il faut éventuellement majorer le montant obtenu, d’un salaire fictif pour les jours
assimilés à des journées d’interruption de travail assimilées à des journées prestées. Ceci
ne vaut que pour le simple pécule.

Le double pécule sera calculé en se fondant sur le salaire mensuel moyen des mêmes
rémunérations.

En cas d’étalement des vacances la période de 12 mois à prendre en considération se


détermine par rapport au mois au cours duquel l’employé prend ses vacances
principales.

Exemple
L’employé a une rémunération variable intégralement et compte 12 mois d’occupation
durant l’exercice de vacances. Sa rémunération brute pour les 12 mois précédant le mois
de vacances se monte à 20.000 euros. Le salaire mensuel moyen s’élève à 1.666,66
euros et la moyenne journalière à 76,92 euros, soit 1.666,66 x 3/65.
L’employé prend 4 semaines de vacances en juillet. Outre sa rémunération pour les
journées de prestations éventuelles, il recevra son pécule de vacances qui se répartit
comme suit :

 pécule simple 76,92 euros x 20 = 1.538,46 euros


 pécule double 92% van 1.666,66 euros = 1.533,32 euros

Pour les employés dont la rémunération est totalement variable, la rémunération


journalière fictive pour les journées assimilées aux prestations est égale à la
rémunération quotidienne moyenne effectivement gagnée au cours des douze mois
précédant le mois au cours duquel survient l’événement donnant lieu à assimilation.
Si l’employé a été occupé moins de douze mois par l’employeur chez qui il travaille au
moment de la période à assimiler, le salaire journalier fictif sera égal à la rémunération
journalière moyenne gagnée auprès de cet employeur durant les mois précédant celui
au cours duquel est survenu l’événement donnant lieu à assimilation.

Compléments de comptabilité générale Page 51


 Pécule de vacances en fin d'occupation (ou en cas de crédit-temps)

Lors de la cessation du contrat de travail, l’employeur doit verser le pécule de vacances


acquis au moment où l’employé quitte l’entreprise. Il en va de même si l’employé quitte
l’entreprise pour accomplir ses devoirs de milice, s’il change de statut, s’il part en
interruption de carrière complète et s’il part à la retraite. Depuis 2007, il faut aussi
accorder un pécule de départ aux employés qui passent à un régime de travail à temps
partiel comptant moins d’heures de travail.
Le pécule de départ octroyé concerne tant l’exercice de vacances en cours que l’exercice
précédant.

En ce qui concerne l’exercice en cours

Le pourcentage du pécule de vacances à verser est de 15,34%, soit 7,67% pour le simple
pécule et 7,67% pour le double pécule, calculé sur les rémunérations gagnées au cours
de l’exercice de vacances éventuellement majorées d’un salaire fictif pour les jours
assimilés.
Concernant l’exercice de vacances précédant

 Si l’employé n’a pas encore pris les vacances afférentes à l’exercice précédent,
l’employeur lui paie en outre 15,34 % des rémunérations brutes gagnées pendant cet
exercice de vacances, majorées éventuellement d’une rémunération fictive afférente
aux journées d’interruption de travail assimilées à des journées de travail effectif
normal.
 Par contre, si l’employé a déjà pris une partie de ses jours de vacances, il faut déduire
du montant, le pécule déjà reçu pour les jours de vacances épuisés. Le calcul se fait
comme suit : salaire brut x nombre de jours de vacances pris/nombre total de jours
de vacances x 15,34 %.
 Il est possible que les jours de vacances déjà épuisés aient donné lieu au paiement du
pécule simple, mais pas du pécule double (sortie de service avant le mois au cours
duquel s’effectue le versement du double pécule). Le cas échéant, il faut calculer le
pécule en tenant compte du pécule simple déjà perçu. Pour ce faire, il faut appliquer
la formule suivante : salaire brut x nombre de jours de vacances utilisés/ nombre total
de jours de vacances x 7,67 %.

En outre, l’employeur remet à l’employé, à la date de sortie, une attestation indiquant :

 la période pendant laquelle l’employé a été occupé à son service et éventuellement


les périodes assimilées;
 le montant brut du pécule dû;
 le pourcentage qui a été pris en considération pour le calcul de ce pécule.

Le cas échéant, le travailleur remettra cette attestation à son nouvel employeur afin de
lui permettre d’effectuer les compensations nécessaires au moment de payer le pécule
de vacances.
Si l’employé entre en service chez un nouvel employeur, celui-ci devra effectuer une
compensation au moment de payer le pécule de vacances.
Le nouvel employeur paie le pécule de vacances comme si l’employé engagé avait
toujours été à son service; il est donc tenu de payer les pécules simple et double sous

Compléments de comptabilité générale Page 52


déduction du montant du pécule de vacances ayant trait à l’exercice concerné payé par
l’ancien employeur.
Cette déduction ne peut toutefois pas dépasser le pécule de vacances qui aurait été dû
par l’employeur si l’employé avait effectué à son service les prestations qu’il a fournies
au cours de l’exercice de vacances pour le compte d’autres employeurs.

Exemple 1

L’employé était occupé par l’employeur A du 1er janvier 2010 au 28 février 2011 inclus.
Il bénéficiait d’une rémunération mensuelle brute de 2.500 euros. En outre, il avait droit
à une prime de fin d’année égale à un treizième mois. En 2011 également, l’employé
avait droit à une prime de fin d’année proratisée. En 2011, il a déjà pris 5 jours de
vacances de l’exercice 2010. Le double pécule 2011 n’était pas encore versé.
L’employeur A doit verser à l’employé les sommes suivantes au titre de pécule de
vacances :

 pour l’exercice de vacances 2010


o simple pécule de vacances : (2.500 x 13) x 15/20 x 7,67 % = 1.869,56 euros
o double pécule de vacances : (2.500 x 13) x 7,67 % = 2.492,75 euros
 pour l’exercice de vacances 2011 :
o simple pécule de vacances : ((2.500 x 2) + (2.500 x 2/12)) x 7,67 % = 415,46
euros
o double pécule de vacances : ((2.500 x 2) + (2.500 x 2/12)) x 7,67 % = 415,46
euros
Exemple 2

L’employé était occupé par l’employeur A du 1er janvier 2010 au 28 mai 2011 inclus. Sa
rémunération mensuelle brute s’élevait à 2.500 euros. En outre, il avait droit à une
prime de fin d’année égale à un treizième mois. En 2011 également, l’employé avait
droit à une prime de fin d’année proratisée. En 2011, il a déjà pris 15 jours de vacances
de l’exercice 2010. Le double pécule 2011 était déjà versé.
L’employeur A doit verser à l’employé les sommes suivantes au titre de pécule de
vacances de sortie :

 pour l’exercice de vacances 2010


o simple pécule de vacances : (2.500 x 13) x 5/20 x 7,67% = 623,19 euros
o double pécule de vacances : déjà versé et n’est donc plus dû
 pour l’exercice de vacances 2011
o simple pécule de vacances : ((2.500 x 5) + (2.500 x 5/12)) x7,67% = 1.038,64
euros
o double pécule de vacances : ((2.500 x 5) + (2.500 x 5/12)) x7,67% = 1.038,64
euros

 Cas spécifiques

Pécule de vacances d’un employé qui a travaillé en tant qu’ouvrier durant l’exercice de
vacances

Le pécule de vacances d’un ouvrier est payé par la caisse de vacances auprès de laquelle
l’employeur est affilié. Le paiement se fait au cours de l’année des vacances.
Compléments de comptabilité générale Page 53
L’employeur actuel paie à l’employé un pécule de vacances qui se calcule comme si
l’intéressé avait été à son service en qualité d’employé au cours de l’exercice de
vacances.
Le montant qui a été versé par le fonds de vacances vient en déduction. Toutefois le
résultat ne peut jamais être négatif. L’employeur ne peut donc déduire plus que le
montant du pécule de vacances qu’il aurait dû verser à l’employé si celui-ci avait été à
son service en tant qu’employé au cours de l’année précédente.

Exemple

Un employé, occupé en tant qu’ouvrier pendant toute l’année 2008 reçoit en mai 2009
de la caisse de vacances un pécule de vacances brut qui s’élève à 2.500 euros.
L’intéressé prend ses vacances en août 2009. Sa rémunération mensuelle s’élève alors à
2.000 euros. Son employeur actuel lui versera :

 la rémunération du mois d’août 2009 = 2.000 euros


 le double pécule de vacances : 92% de 2.000 euros = 1.840 euros
 déduction du pécule versé par la caisse - 2.500 euros mais limitée à 2.000 euro x 12
x 15,38% = 3.691,20 euros.

La déduction peut s’effectuer intégralement; l’employeur actuel peut déduire : 2.500


euros – 25 euros (1% cotisation de solidarité)= 2.475,00 euros.

Pécule de vacances pour l’employé qui était occupé dans la fonction publique ou en
tant qu’indépendant au cours de l’exercice de vacances

Le régime des vacances annuelles des travailleurs salariés part du principe que le droit
aux vacances et au pécule s’acquiert sur la base des prestations fournies durant
l’exercice de vacances. Nous avons vu plus haut, que le personnel statutaire connait
d’autres règles. De même, il arrive régulièrement que des travailleurs occupés sous le
statut de salarié ne soient pas davantage soumis aux dispositions de la loi sur les
vacances annuelles, mais bénéficient du régime applicable au personnel statutaire. Ces
travailleurs, s’ils se retrouvent, l’année suivante, occupés en tant qu’employés dans le
secteur privé, n’ont pas droit aux jours de vacances et au pécule suivant le régime des
travailleurs salariés, puisqu’il n’ont acquis aucun droit sur la base de prestations fournies
au cours de l’exercice de vacances. L’organisme public qu’ils quittent n’est pas obligé
d’intervenir pour le pécule de vacances de l’année suivante. Les prestations fournies ne
donnent donc pas droit à des jours de vacances, ni à un pécule. L’employeur qui prend
de telles personnes en service n’est donc pas obligé d’accorder des jours de vacances.
Le même principe s’applique aux employés qui avaient, l’année précédente, le statut
d’indépendant. Le travail indépendant ne donne pas davantage droit à des jours de
vacances, ni à un pécule.
Pécule en cas de réduction des prestations

Lorsque l’employé a travaillé à temps partiel et sur la base d’un même horaire aussi bien
au cours de l’exercice de vacances que de l’année des vacances, le pécule de vacances se
calcule de la même manière que pour un employé occupé à temps plein.

Compléments de comptabilité générale Page 54


Par contre, en cas de passage à un régime de travail comportant moins d’heures de
prestations (temps plein vers temps partiel ou temps partiel vers un autre temps partiel
plus court), le calcul se fait conformément au système applicable en fin de contrat.
Le calcul et le paiement du pécule de départ s’effectue toujours au mois de décembre de
l’année au cours de laquelle la modification a eu lieu. Le montant accordé à cette date
représente 15,34% des rémunérations brutes gagnées durant l’exercice en cours plus
15,34% des rémunérations gagnées au cours de l’exercice de vacances précédant. De ce
second volet, il faut déduire la part correspondant à la partie des vacances qui a été
épuisée. Le calcul s’effectue exactement de la même manière que pour le pécule de
départ en fin de contrat. Toutefois, la prime de fin d’année n’intervient pas dans le calcul
du pécule de sortie.

Pécule de vacances de l’employé qui prend sa retraite

L’employé qui prend sa retraite au cours de l’année des vacances a droit au pécule de
vacances en fonction de ses prestations durant l’exercice de vacances et l’année où il
prend sa retraite.
L’employé n’est pas obligé d’épuiser tous les jours de vacances relatifs aux prestations
durant l’exercice de vacances avant la date de sa retraite.

Pécule de vacances en cas de décès

Le pécule de vacances se rapportant aux prestations pendant l’exercice de vacances et


éventuellement pendant l’année en cours doit être versé aux ayants droit de l’employé
décédé. Les héritiers peuvent en réclamer le paiement immédiat.

Pécule de vacances d’un employé qui n’a pas pu prendre de vacances

Les jours de vacances doivent, en principe, être pris au cours de l’année des vacances et
ne peuvent, strictement parlant (sauf convention contraire) être reportés à l’année
suivante. Les employés qui, pour cause de maladie, accident, etc. n’ont pas eu la
possibilité de prendre tout ou partie de leurs vacances, ont droit au paiement du pécule
de vacances correspondant à la date normale de vacances fixée dans l’entreprise qui
l’occupait et au plus tard le 31 décembre de l’année suivant l’exercice de vacances.
L’ONEm et la mutuelle suspendent le paiement des indemnités à concurrence du
nombre de jours de vacances auquel l’employé a droit.

 Retenues

Sur le pécule de vacances en cours de contrat

L’article 2 de la loi sur la protection de la rémunération exclut le pécule de vacances de


la notion de salaire, de sorte qu’il n’est pas soumis aux retenues de cotisations sociales.
Cependant, le prélèvement de cotisations sociales sur le pécule simple et sur le
complément légal du double pécule est réintroduit dans la notion de rémunération. Les
retenues normales pour la sécurité sociale sont dès lors applicables au pécule simple. Il
faut également effectuer les retenues relatives au précompte professionnel.
Par contre le double pécule de vacances est exclu de la notion de rémunération telle
qu’elle s’applique pour les cotisations sociales. Cependant, il fait l’objet d’une retenue
de 13,07%, pourcentage qui correspond, comme par hasard, au taux normal des
Compléments de comptabilité générale Page 55
cotisations sociales. Le double pécule fait en outre l’objet d’une retenue exceptionnelle
de précompte professionnel qui est supérieure au taux normalement applicable aux
rémunérations.

Sur le pécule de sortie

Depuis le 1er janvier 2007, le simple pécule de sortie est également soumis aux
cotisations de sécurité sociale normales, alors qu’il en était exempt jusque là. Le pécule
simple payé aux travailleurs engagés sous contrat d’intérimaire ou à durée déterminée
est toujours exempt de cotisations d’ONSS.
Toutefois, le simple pécule de sortie fait l’objet d’une retenue exceptionnelle de
précompte professionnel.

 Paiement du pécule de vacances

L’employeur verse directement le pécule de vacances à l’employé. De même le pécule


afférent aux journées d’inactivité assimilée est à la charge de l’employeur qui occupait
l’intéressé au moment où s’est déroulé l’événement provoquant l’inactivité.
Dans la pratique, le double pécule de vacances est versé simultanément à l’ensemble des
travailleurs (au mois de mai, juin ou juillet). Le cas échéant, le double pécule est
généralement payé à une date qui se situe avant les vacances principales. Cette pratique
tolérée s’avère aussi, d’un point de vue administratif, la plus efficace.
Le pécule de sortie est versé à la fin du contrat de travail en cas d’obligations de milice, de
changement de statut, d’interruption complète de la carrière professionnelle, de départ à la
retraite et de réduction des prestations.

 Prescription du pécule de vacances

La requête en vue du paiement du pécule de vacances d’un employé ou d’un apprenti


employé se prescrit après 3 ans, à dater de la fin de l’exercice de vacances auquel le pécule
se rapporte.
Pour la requête publique basée sur l’infraction commise aux dispositions relatives aux
vacances annuelles, le délai de prescription est également de 3 ans à dater des faits qui ont
donné lieu à la requête.

Compléments de comptabilité générale Page 56


Pécule de vacances des ouvriers

L’employeur ne verse pas de rémunération pour les jours de vacances auxquels l’ouvrier a droit.
Tous les ouvriers perçoivent leur pécule via une caisse de vacances. Le financement s’effectue au
moyen des cotisations trimestrielles et d’une cotisation annuelle perçue par le système de la
sécurité sociale. Le versement du pécule de vacances a lieu soit par la caisse de vacances sectorielle,
soit par l’Office national des Vacances annuelles.
Les artistes occupés sous les liens d’un contrat de travail ou dans des conditions similaires au
contrat de travail, reçoivent également un pécule de vacances à charge de l’Office national des
Vacances annuelles. Toutefois, le calcul du pécule se fait conformément au régime applicable aux
employés.

 Modalités de calcul pécule de vacances

Le montant brut du pécule de vacances des ouvriers est égal à 15,38% des salaires gagnés au
cours de l’exercice de vacances, éventuellement majorés d’un salaire fictif pour les jours
assimilés, égal, celui-ci à 100% du salaire journalier déclaré à l’ONSS.

Salaire

Le salaire à prendre en considération est le salaire brut majoré, avant déduction des
cotisations sociales et du précompte, tel qu’il sert de base aux retenues ONSS. Cela
signifie que le salaire entre en ligne de compte à 108%.

Retenues

1. Du montant du pécule de vacances, il faut tout d’abord déduire une cotisation de


solidarité, destinée au financement du pécule afférent aux jours assimilés. Cette
cotisation de solidarité est égale à 1%, quel que soit le montant du pécule de
vacances. La retenue s’applique d’ailleurs à l’ensemble du double pécule, en ce
compris le double pécule complémentaire pour la quatrième semaine de vacances.
2. Ensuite, il faut déduire les cotisations sociales à hauteur de 13,07 % sur le double
pécule de vacances afférent aux premières 3 semaines et 2 jours de la quatrième
semaine.
3. Après déduction des deux retenues précédentes, on obtient le pécule imposable. De
cette somme, il faut retenir le précompte professionnel, qui s’élève actuellement à
17,16 % si le pécule imposable ne dépasse pas 1.170 euros, mais qui atteint 23,22 %
pour les pécules de vacances excédant ce montant.
4. Le pécule de vacances net représente donc 11,87714% (pécule imposable jusque
1.170 euros) ou 11,00829% (pécule imposable de plus de 1.170 euros) de la
rémunération de base.

Assimilations

Le pécule de vacances des ouvriers est majoré de 15,38 % de la rémunération fictive


pour les jours d’inactivité assimilés à des journées prestées, sauf si ces journées
d’inactivité ont donné lieu au paiement d’un salaire réel avec déclaration à l’ONSS en
tant que jours ouvrés. L’exemple type de ce genre de situation concerne les jours de
maladie couverts par la rémunération garantie.

Compléments de comptabilité générale Page 57


Le salaire fictif pour les jours d’inactivité assimilés à des journées effectivement prestées
pour les ouvriers est égal à 100% du salaire journalier moyen.
La somme des rémunérations fictive et réelle, qui entrent en ligne de compte pour le
calcul du pécule, ne peut en aucun cas excéder le total des rémunérations qui auraient
pu entrer en ligne de compte si le travailleur n’avait eu aucun jour d’inactivité assimilé.
Le montant journalier moyen se calcule par exercice de vacances. Toutes les caisses de
vacances calculent le montant journalier moyen par situation d’occupation. La situation
d’occupation tient compte de la combinaison d’un régime de travail et d’un rapport
d’occupation. Par exercice de vacances, le travailleur peut connaître diverses situations
de travail, même auprès d’un seul employeur.
Pour calculer le montant journalier moyen, il faut, pour chaque situation de travail,
appliquer la formule suivante :
(100 / 108) x (total des rémunérations de l’exercice de vacances dû par le dernier
employeur précédant l’événement donnant lieu à l’assimilation / nombre de jours
rémunérés par l’employeur conformément à la déclaration à l’ONSS pour l’exercice de
vacances)
Par contre, lorsque l’ouvrier relève d’une caisse de vacances qui procède à la
globalisation des différentes périodes d’occupation auprès de plusieurs employeurs, le
calcul du montant journalier moyen se fera comme suit :
(100 / 108) x total des rémunérations de l’exercice de vacances déclaré par les différents
employeurs / somme du nombre de jours rémunérés pour ce même exercice de vacances)
Lorsque, à défaut de journées rémunérées, il est impossible de définir le salaire
journalier moyen, le pécule de vacances de l’ouvrier sera calculé sur la base d’une
rémunération journalière moyenne définie en fonction des rémunérations et des
prestations qui précèdent l’incapacité de travail donnant lieu à l’assimilation. Cela vaut
également pour l’ouvrier qui, en incapacité de travail, reprend partiellement ses
prestations, en accord avec le médecin conseil.
S’il n’est pas possible de mesurer la rémunération globale ou l’horaire, le pécule de
vacances dû pour les jours assimilés à des prestations effectives se calcul en partant
d’une rémunération forfaitaire déterminée comme suit :
 pour les apprentis sous contrat d’apprentissage contrôlé : 15,37 euros;
 pour les travailleurs âgés de 18 ans ou plus au 31/12 de l’exercice de vacances :
41,89 euros;
 pour les travailleurs âgés de moins de 18 ans au 31/12 de l’exercice de vacances :
30,24 euros.

 Le paiement du pécule de vacances

C’est l’Office national de Vacances annuelles (ONVA) ou, le cas échéant, la caisse de vacances
compétente, qui effectue le paiement du pécule de vacances.
Le pécule de vacances est versé, à sa requête, sur un compte en banque ou un compte
chèque postal. En l’absence de toute requête, le paiement s’effectuera par chèque circulaire
ou par un autre moyen de paiement.
Le pécule de vacances est versé au moment où l’ouvrier prend ses vacances et, en cas
d’étalement des vacances, lorsqu’il prend ses vacances principales. Le pécule de vacances
peut être versé au plus tôt, le 2 mai de l’année de vacances.
L’employeur doit communiquer à la caisse de vacances la date des vacances, ou
éventuellement, des vacances principales, au moins 6 semaines avant le début de la période
concernée.

Compléments de comptabilité générale Page 58


Les ouvriers qui ont atteint l’âge de la pension reçoivent leur pécule de vacances
conformément aux règles normales. Cela signifie que le pécule de l’exercice en cours ne sera
pas versé au moment de la prise de pension, mais qu’il faudra attendre l’année de vacances
suivante.
En cas de décès, il en va autrement. Les héritiers d’un ouvrier décédé peuvent réclamer le
paiement immédiat de tout pécule acquis au cours de l’exercice de vacances, ainsi que le
pécule pro-mérité sur la base de l’exercice précédant et qui n’a pas encore été versé.

 Prescription du pécule de vacances

La requête visant au paiement du pécule de vacances de l’ouvrier se prescrit 5 ans après


l’expiration de l’exercice de vacances auquel le pécule se rapporte. A partir du 1er janvier
2010, ce délai sera ramené à 3 ans.
En cas de recouvrement du pécule versé indument à l’ouvrier, la requête se prescrit aussi 5
ans après l’expiration de l’exercice de vacances auquel le pécule se rapporte. Ici aussi, le
délai sera ramené à 3 ans au 1er janvier 2010.
En cas d’erreur imputable à la caisse de vacances, le délai de recouvrement est fixé à 2 ans à
dater de la fin de l’exercice auquel le pécule se rapporte. Toutefois, ce délai passe à 5 ans si
l’erreur est la conséquence d’une fraude ou d’un dol dans le chef de l’ouvrier.

Exemple
L’ouvrier occupé dans un régime de 5 jours par semaine en 2010 a gagné un salaire brut
de 20.000 euros. Il compte 200 jours de prestations et 30 jours assimilés.
Pour déterminer le pécule de vacances brut, il faut d’abord calculer la rémunération à
prendre en compte. Il faut majorer à 108% la rémunération brute.
20.000 euros x 108/100 = 21.600,00 euros
La rémunération fictive pour les 30 jours assimilés se calcule en déterminant le salaire
moyen journalier et en le multipliant par 36 (conversion des 30 jours à raison de 5 jours
par semaine vers le régime de six jours par semaine). Le salaire journalier moyen s’élève
donc à :
20.000 euros : 240 (200 en semaine de 5 jours converti en 6 jours) = 83,33 euros.
La rémunération nette fictive se monte donc à 83,33 euros x 36 jours = 2.999,99 euros.
La rémunération brute totale pour 2010 sera donc de 24.599,99 euros, soit 21.600,00 +
2.999,99 euros.
Le pécule de vacances brut auquel l’ouvrier peut prétendre est de 3.783,48 euros, soit
24.599,99 euros x 15,38 %.
Ce montant brut se compose de
 8% de 24.599,99 = 1.967,99 euros de pécule simple
 7,38 % de 24.599,99 = 1.815,48 euros de pécule double

Compléments de comptabilité générale Page 59


Le barème fiscal.

1) Comment utiliser le barème fiscal ?

Les barèmes du précompte professionnel permettent de calculer l’impôt qui est retenu sur les
rémunérations et pensions payées mensuellement.

 Les salariés payés à la quinzaine trouvent le précompte professionnel correspondant en :


 multipliant par 2 leur revenu bimensuel;
 recherchant le précompte professionnel mensuel correspondant et en divisant ensuite
celui-ci par 2.
 Les salariés payés à la semaine trouvent le précompte professionnel correspondant en :
 multipliant par 4 leur revenu hebdomadaire;
 recherchant le précompte professionnel mensuel correspondant et en divisant ensuite
celui-ci par 4.
 Les salariés payés à la journée de travail trouvent le précompte professionnel correspondant
en :
 multipliant par 20 leur revenu à la journée de travail;
 recherchant le précompte professionnel mensuel correspondant et en divisant ensuite
celui-ci par 20

Les montants figurant à la première colonne représentent le revenu mensuel brut après
déduction des cotisations de sécurité sociale.

Le barème comprend ensuite une colonne particulière relative au précompte dû sur les salaires
(colonne 2) et sur les pensions (colonne 3).

La colonne 3 peut éventuellement être utilisée pour les prépensions.

Le précompte professionnel dû sur un revenu compris entre 2 montants figurant dans le


barème est celui qui se trouve en face du montant le moins élevé.

Exemple:
Salaire brut imposable de 1.345,00 € octroyé à une personne dont le conjoint a également
un revenu professionnel.
1.345,00 € est compris entre 1.335,00 € et 1.350,00 €.
Le précompte professionnel est celui qui est dû sur 1.335,00 €, soit 219,56 €.

Deux barèmes sont publiés pour le précompte professionnel.

Le barème 1 reprend le précompte professionnel dû par les ménages à deux revenus.


Il est également applicable aux isolés, mais le montant doit être réduit de 23,00 €.
Cette réduction ne peut être appliquée aux pensionnés ou autres bénéficiaires de revenus de
remplacement soumis à ce barème (par exemple, les prépensionnés).
Pour les pensionnés isolés, le barème est donc celui applicable aux ménages à 2 revenus.

Compléments de comptabilité générale Page 60


Le barème 2 donne le précompte professionnel pour les ménages à un seul revenu.
Le barème 2 est d’application au contribuable dont le conjoint a un revenu professionnel propre
inférieur à 124,00 € nets par mois composé uniquement de pensions, rentes ou revenus
assimilés.
Ce montant de 124,00 € doit refléter la situation au 1er janvier 2012.
Le montant net est obtenu en déduisant du revenu imposable les éventuelles cotisations
sociales dues. La différence ainsi obtenue est ensuite réduite de 20% pour déterminer ce
montant net.
2) Réduction pour enfants à charge et autres charges familiales.

Afin de tenir compte des enfants et autres personnes à charge, les montants des barèmes 1 et 2
doivent être diminués des sommes suivantes:

Remarque:
Si les deux conjoints bénéficient de revenus professionnels, les réductions sont accordées à
l’un des deux. La réduction pour conjoint handicapé est accordée à la personne
handicapée.

Réduction pour enfants à charge


Nombre d’enfants à charge (1) Réduction
1 33,00 €
2 89,00 €
3 237,00 €
4 433,00 €
5 640,00 €
6 846,00 €
7 1 053,00 €
8 1 275,00 €
Plus de 8 1 275,00 € majorés de 230,00 € par enfant à
charge au-delà du huitième.
(1) l’enfant handicapé à charge compte pour deux.

Compléments de comptabilité générale Page 61


Réduction pour autres charges de famille
Motif Barème 1 Barème 2
1. Le bénéficiaire des revenus est isolé (sauf pensions et 23,00 € -
prépensions)
2. Le bénéficiaire des revenus est veuf(ve) non remarié(e) ou parent 33,00 € -
célibataire, avec un ou plusieurs enfants à charge.
3. Le bénéficiaire des revenus est handicapé 33,00 € 33,00 €
4. Le bénéficiaire des revenus a des parents jusqu’au 2ème degré à 66,00 € 66,00 €
charge, qui ont atteint l’âge de 65 ans, par personne (2) :
5. Le bénéficiaire des revenus a à sa charge des personnes autres 33,00 € 33,00 €
que celles mentionnées au point 4, par personne (2) :
6. Le conjoint du bénéficiaire des revenus a des revenus 103,00 € -
professionnels propres, autres que des pensions, rentes ou
revenus y assimilés, qui ne dépassent pas 206,00 € nets (3) par
mois
7. Le conjoint du bénéficiaire des revenus a des revenus 205,50 € -
professionnels propres qui sont exclusivement constitués de
pensions, rentes ou revenus assimilés et qui ne dépassent pas
411,00 € net (3) par mois
(2) la personne handicapée à charge est comptée pour deux.
(3) après déduction des cotisations sociales et des charges professionnelles à raison de 20 % minimum.

Toutes les réductions peuvent être cumulées.


Toutefois le total de ces réductions ne peut excéder le montant de l’impôt de base.

3) Réduction pour autres motifs.

1. Réduction pour rémunérations faibles ou moyennes.

Une réduction du précompte professionnel est accordée sur les rémunérations des
travailleurs à bas et moyen revenus qui ont droit à une quotité du revenu exemptée d’impôt
majorée.
Cette réduction est applicable lorsque la rémunération imposable mensuelle dans le chef du
travailleur concerné ne dépasse pas 2 170,28 €.
Cette réduction est de 6,01 €.
Elle s’applique après les réductions mentionnées aux points 2.1., 2.2., 3.2. et 3.3.

2. Réduction du précompte professionnel sur les rémunérations des travailleurs à bas revenus
qui ont droit au bonus à l’emploi.

Il est accordé une réduction aux travailleurs qui ont droit au bonus à l’emploi en vertu de
l’article 2 de la loi du 20 décembre 1999.
Pour rappel, cet article 2 visait à octroyer un bonus à l’emploi sous la forme d’une réduction
des cotisations personnelles de sécurité sociale aux travailleurs salariés ayant un bas salaire
et à certains travailleurs qui ont été victimes d’une restructuration.
Cette réduction est égale à 5,7 % du montant du bonus à l’emploi
Elle s’applique après les réductions mentionnées aux points 2.1., 2.2., 3.1., 3.2. et 3.3.

Compléments de comptabilité générale Page 62


3. Réduction pour cotisation à un deuxième pilier de pension (assurance de groupe ou fonds de
pension) et pour une assurance extralégale contre la vieillesse ou le décès prématuré.

Les cotisations personnelles versées dans le cadre d’une assurance groupe ou d’un fonds de
pension donnent droit à une réduction d’impôt calculée désormais à un tarif moyen spécial.
Le précompte professionnel est donc calculé sur le salaire total, y compris les cotisations
personnelles versées pour une assurance groupe ou un fonds de pension.
Le précompte professionnel peut alors être réduit d’un montant égal à 30% des retenues
obligatoires opérées dans le cadre d’une assurance groupe ou d’un fonds de pension. Le
résultat de l’opération est arrondi au cent inférieur.
Cela signifie qu’après application éventuelle des réductions pour charges familiales visées au
point 2, le précompte professionnel peut encore être diminué à concurrence de 30 % :
- des retenues obligatoires effectuées en exécution d'un contrat d'assurance de groupe
- des retenues obligatoires effectuées en exécution d'un règlement de prévoyance
extra-légal d'assurance contre la vieillesse et le décès prématuré
- des retenues qui ont trait à la continuation à titre individuel d’un engagement de
pension visée à l’article 145, alinéa 3, du CIR 92

4. Réduction pour rémunération suite à la prestation de travail supplémentaire donnant droit à


un sursalaire.

Cette réduction s’applique aux travailleurs qui :


1. sont soumis à la loi sur le travail du 16 mars 1971 et qui sont occupés par un
employeur soumis à la loi du 5 décembre 1968 relative aux conventions collectives de
travail et aux commissions paritaires, et qui ont presté un travail supplémentaire qui
donne droit à un sursalaire en vertu de l’article 29 de la loi sur le travail du 16 mars
1971 ou de l’article 7 de l’arrêté n°213 du 26 septembre 1983 relatif à la durée du
travail dans les entreprises ressortissant à la commission paritaire de la construction,
2. sont occupés comme travailleurs contractuels ou statutaires par une des entreprises
publiques autonomes suivantes : la société anonyme de droit public Belgacom, la
société anonyme de droit public La Poste, la société anonyme de droit public SNCB et
la société anonyme de droit public Infrabel.
Cette réduction s’applique seulement sur la base de calcul du sursalaire relatif aux 130
premières heures de travail supplémentaire que le travailleur a prestées.
La réduction s’applique après les réductions pour charges familiales visées au point 2 et
après la réduction pour cotisation à un deuxième pilier de pension visée au point 3.1.
La réduction est égale à:
- pour une heure prestée à laquelle s’applique un sursalaire légal de 50 ou 100%:
57,75%;
- pour une heure prestée à laquelle s’applique un sursalaire légal de 20%: 66,81%;
du montant brut social des rémunérations qui a servi de base de calcul pour établir le
sursalaire. Par montant brut social, on entend la rémunération avant déduction des retenues
obligatoires effectuées en exécution de la législation sociale ou d’un statut légal ou
réglementaire y assimilé.

Compléments de comptabilité générale Page 63


4) Barème 1 pour les ménages à 2 revenus et pour les isolés (avant déduction des charges
familiales).

Compléments de comptabilité générale Page 64


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Compléments de comptabilité générale Page 69
5) Barème 2 pour les ménages à 1 revenu (avant déduction des charges familiales).

Compléments de comptabilité générale Page 70


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Exercices sur le calcul du salaire.

1. Pour le mois de janvier 2012, le revenu mensuel brut imposable de J. Dupont est de 3 246,21 €
(après déduction des cotisations sociales légales). Son épouse a un revenu professionnel
personnel supérieur à 206,00 € nets/mois. Il a deux enfants ainsi qu’un de ses parents âgé de 65
ans à charge. En exécution d’un contrat d’assurance groupe, son employeur a opéré une
retenue personnelle de 110,00 € pour le même mois.

- Précompte professionnelle selon barème 1


3 240,00 € (= colonne (1)) 1 095,20 € (colonne (2))
- Réduction 2 enfants à charge - 89,00 €
- Réduction parent à charge, âgé de 65 ans ou plus - 66,00 €
- Réduction assurance groupe (110,00 € x 30%) - 33,00 €
 Précompte professionnel à retenir = 907,20 €

2. Mêmes données que dans l’exemple ci-dessus, à l’exception du revenu professionnel de


l’épouse qui est inférieur à 206,00 € nets par mois.

- Précompte professionnelle selon barème 1


3 240,00 € (= colonne (1)) 1 095,20 € (colonne (2))
- Réduction 2 enfants à charge - 89,00 €
- Réduction parent à charge, âgé de 65 ans ou plus - 66,00 €
- Réduction épouse (revenu inférieur à 206,00
nets) - 103,00 €
- Réduction assurance groupe (110,00 € x 30%) - 33,00 €
 Précompte professionnel à retenir = 804,20 €

3. L. Durand a touché pour le mois de février 2012 une rémunération brute imposable de
2 611,31 € (après déduction des cotisations sociales légales).
Son épouse n’a pas de revenus professionnels propres.
Il a un enfant à charge.
En exécution d’un contrat d’assurance groupe, son employeur a opéré pour le mois de février
2012 une retenue professionnelle de 50,00 €.

- Précompte professionnelle selon barème 2


2 610,00 € (= colonne (1)) 520,74 € (colonne (2))
- Réduction 1 enfant à charge - 33,00 €
- Réduction assurance groupe (50,00 € x 30%) - 15,00 €
 Précompte professionnel à retenir = 472,74 €

Compléments de comptabilité générale Page 75


Comptabilisation.

1) Rémunérations et cotisations patronales à l’ONSS.

1. L’entreprise assure la gestion administrative et comptable des rémunérations.

 Le montant des cotisations du trimestre précédent est inférieur à 6 197.34 €

Exemple de chronologie des opérations (application aux appointements du 1er trimestre)9

Janvier Février Mars Avril


(* = au plus tard le …) 31 15* 28 15* 31 15* 30*

Appointement de janvier 1.2.3 4

Appointement de février 1.2.3 4

Appointement de mars 1.2.3 4

ONSS du trimestre 5

Données :
Appointements bruts : 100,00
Précompte professionnel : 26,00
Cotisations ONSS des employés : 13,07
Cotisations ONSS de l’employeur : 35,00

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 100,00
rémunérations brutes directs - Employés
et constatation des 453000 à Précompte professionnel retenu 26,00
1.
dettes qui en 454000 ONSS 13,07
constituent la 455000 Rémunérations 60,93
contrepartie
Prise en charge des 621000 Cotisations patronales d’assurances 35,00
2. cotisations patronales sociales
à l’ONSS 454000 à ONSS 35,00
3. Paiement des 455000 Rémunérations 60,93
rémunérations aux 550000 à Banque 60,93
travailleurs
4. Règlement des 453000 Précompte professionnel retenu 26,00
précomptes 550000 à Banque 26,00
professionnels retenus
(pour le 15è jour du
mois suivant)
5. Règlement des 454000 ONSS 144,21
cotisations ONSS du 550000 à Banque 144,21
trimestre

9
Les chiffres 1 à 5 sont les numéros d’ordre des écritures de journal ci-dessous.
Compléments de comptabilité générale Page 76
 Le montant des cotisations du trimestre précédent est supérieur à 6 197.34 €

Exemple de chronologie des opérations (application aux appointements du 1er


trimestre)10

Janvier Février Mars Avril


(* = au plus tard le …) 31 5* 15* 28 5* 15* 31 5* 15* 30*

Appointement de janvier 1.2.3 4*

Appointement de février 1.2.3 4

Appointement de mars 1.2.3 4

ONSS du trimestre 5.a* 5.a* 5.a* 5.b

Données :
Appointements bruts : 100,00
Précompte professionnel : 26,00
Cotisations ONSS des employés : 13,07
Cotisations ONSS de l’employeur : 35,00

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1à4 Écritures identiques à celles présentées à la page précédente.
5.a Règlement des cotisations ONSS : 454000 ONSS
versement des provisions 550000 à Banque
5.b Règlement du solde du trimestre sur la 454000 ONSS
base du décompte 550000 à Banque

2. L’entreprise fait appel à un secrétariat social.

DÉFINITION.

Un secrétariat social est un organisme indépendant, agrée par l’État, qui réalise pour le
compte des entreprises une série d’opérations de gestion administrative de la paie des
travailleurs.
Selon le type de convention passée entre les affiliées et le secrétariat social, le service assuré
peut comprendre les prestations ci-après :
1) la réalisation de tous les calculs et l’établissement de tous les documents sociaux et
fiscaux relatifs aux rémunérations, cotisations sociales et retenues fiscales ;
2) les prestations visées sub 1) plus le paiement des cotisations sociales et des retenues
fiscales pour le compte de son affilié ;
3) les prestations visées sub 2) plus la transmission à l’organisme financier de l’affilié de
l’ordre de règlement des rémunérations nettes.
La rétribution augmente évidemment en fonction du nombre de services assurés.

10
Les chiffres 1 à 5 sont les numéros d’ordre des écritures de journal ci-dessous.
Compléments de comptabilité générale Page 77
TRAITEMENT COMPTABLE.
Le recours à un secrétariat social constitue une forme d’externalisation à considérer comme
« autre sous-traitance » dont la CNC11 prescrit l’enregistrement en Services et biens divers.
Imputer ces charges au compte 623 Autre frais de personnel ne respecterait par ailleurs pas
la définition des charges de rémunération qui ne concernent que celles relatives aux
membres du personnel.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
PRESTATIONS DE TYPE 1
Décompte du secrétariat social 619 Autres rétributions de tiers
4110 TVA sur achats
440 à Fournisseurs

PRESTATIONS DE TYPE 2 OU 3
1. Versement de la « provision » 288 Cautionnements versés en numéraire
(= garantie) 5500 à Banque12
2. Prise en charge des rémunérations 6202 Rémunérations et avantages sociaux
brutes et des cotisations patronales à directs – Employés
l’ONSS, suivant état des rémunérations 621 Cotisations patronales d’assurances
établi par le secrétariat social sociales
4530 à Précompte professionnel retenu
454 ONSS
455 Rémunérations
3. Paiement des rémunérations nettes aux 455 Rémunérations
travailleurs 550 à Banque
4. Décompte du secrétariat social qui a 4110 TVA sur achats13
payé le précompte professionnel et 4530 Précompte professionnel retenu
l’ONSS pour le compte de l’entreprise 454 ONSS
619 Autres rétributions de tiers
440 à Fournisseurs
5. Règlement du décompte du secrétariat 440 Fournisseurs
social 5500 à Banque

11
Commission des Normes Comptables : http://www.cnc-cbn.be/fr
12
Montant équivalant généralement à une provision de cotisations ONSS et à un mois de précompte professionnel.
13
Sur le montant des frais de gestion facturés par le secrétariat social.
Compléments de comptabilité générale Page 78
2) Autres charges sociales et frais de personnel.

DÉFINITIONS.

Abonnements sociaux.
Nom donné aux interventions des employeurs dans le prix des abonnements aux moyens de
transport public utilisés par le personnel pour se rendre à son travail.
Assurance-loi.
Assurance obligatoire couvrant la réparation des dommages subis par le personnel pouvant
résulter des accidents de travail ou survenus sur le chemin du travail.
Primes patronales pour assurances extralégales.
Primes d’assurances supportées par l’entreprise en dehors de ses obligations légales dans le
but de donner aux travailleurs, ex-travailleurs ou à leurs ayants droit des avantages
extralégaux pour compenser en totalité ou en partie une perte temporaire ou permanente
de leur rémunération ou rembourser en partie ou en totalité des frais d’ordre médical.
Pension extralégale.
Pension complémentaire à la pension légale.
L’assurance (de) groupe définie ci-après en est une forme.
Assurance de groupe.
Assurance qui couvre, en vertu d’un seul et même contrat, un risque commun à un certain
nombre de personnes appartenant à un groupe déterminé.
On peut la définir comme suit dans le cadre de son application aux entreprises :
contrat ou ensemble de contrats conclu(s)
auprès d’une compagnie d’assurances sur la vie par un ou plusieurs employeurs
d'une partie
ou du personnel
au bénéfice de l’ensemble
ou
du (ou des) dirigeant(s)
en vue de procurer aux bénéficiaires un complément à la pension légale.
Autres frais de personnel.
Ils comprennent principalement les avantages sociaux à caractère indirect et/ou collectif
dont bénéficie tout travailleur placé dans une situation déterminée.

Compléments de comptabilité générale Page 79


TRAITEMENT COMPTABLE.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
Écritures identiques à celles présentées à la page précédente.
A. ASSURANCE-LOI
1. Prise en charge de la prime 623 Autres frais de personnel
459 à Autres dettes sociales
2. Règlement de la prime 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
3. Intervention de l’assurance en cas de 5500 Banque
sinistre 749 à Autres prod. d’exploit. divers14
B. ABONNEMENTS SOCIAUX
Règlement en espèces aux 623 Autres frais de personnel
bénéficiaires 570 à Caisse - espèces
C. PRIMES PATRONALES POUR ASSURANCES EXTRALEGALES
1. Prise en charge des primes 622 Primes patronales pour assurances
extralégales15
459 à Autres dettes sociales
2. Règlement des primes 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
D. ASSURANCE DE GROUPE
1. Retenue de la cotisation personnelle 621 Rémunérations et avantages sociaux
des travailleurs (application à des directs – Employés
employés) 459 à Autres dettes sociales16
2. Prise en charge de la quote-part des 622 Primes patronales pour assurances
primes de l’employeur extralégales
459 à Autres dettes sociales
3. Règlement des primes 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
E. AVANTAGES DE TOUTE NATURE
Règlement en espèces aux 623 Autres frais de personnel17
bénéficiaires 570 à Caisse - espèces

3) Pécules de vacances.
Le pécule de vacances est un complément de rémunération attribué aux ouvriers et aux
employés, calculé sur base des prestations effectuées par les travailleurs au cours de l’année
précédente.
Il est réglé au travailleur normalement au moment de ses vacances :
- soit directement par l’entreprise (régime des employés) ;
- soit par l’intermédiaire d’une Caisse de vacances (régime de base des ouvriers).

La charge estimée inhérente au pécule de vacances qui sera encaissé par les travailleurs au
cours de l’exercice suivant fait partie des charges de l’exercice en clôture, en application de
l’art. 34 AR/C. Soc. ci-après.

14
Il s’agit de l’intervention de l’assurance dans les rémunérations payées par l’entreprise du travailleur accidenté.
15
S’il s’agit de primes concernant des administrateurs, gérants et associés actifs dont les rémunérations ne sont pas
attribuées en vertu d’un contrat de travail, ces charges doivent être imputées au compte 618 du PCMN.
16
Imputation réduisant à due concurrence le montant de la rémunération nette due aux travailleurs (cf. écriture 1 page 33).
17
Ou un compte 61…, selon le choix de l’entreprise.
Compléments de comptabilité générale Page 80
Il doit être tenu compte des charges et produits afférents à l’exercice ou à des exercices
antérieurs, sans considération de la date de paiement ou d’encaissement de ces charges et
produits. …
Doivent notamment être mis à charge de l’exercice … les rémunérations, allocations et autres
avantages sociaux qui seront attribués au cours d’un exercice ultérieur à raison de prestations
effectuées au cours de l’exercice ou d’exercices antérieurs.

Le pécule de vacances étant une dette certaine, non liquide mais déterminable avec précision,
n’est pas une provision dans le sens qui est attribué par le droit comptable.
Compte tenu de la nature du pécule de vacances, il serait plus approprié de substituer au terme
« provision » l’expression « charges estimées » dont la contrepartie est précisément la « dette
estimée » constituée par le montant du pécule.

1. Personnel appointé.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. PREMIÈRE MÉTHODE.
1. À la clôture de l’exercice N,
constatation de la dette estimée (=
provision pour pécules de vacances), à
honorer au cours de l’exercice suivant,
relative :
- au montant brut du pécule de 6201 Rémunérations et avantages sociaux
vacances directs – Personnel de direction

6202 Rémunérations et avantages sociaux –


Employés

- aux cotisations patronales sur le 621 Cotisations patronales d’assurance


pécule simple sociales
456 à Pécules de vacances
2. Mise en paiement des pécules de 456 Pécules de vacances
vacances au cours de l’exercice N+1 621 Cotisations patronales d’assurance sociale
4530 à Précompte professionnel retenu
454 à ONSS
455 à Rémunérations
3. Paiement des pécules de vacances au 455 Rémunérations
cours de l’exercice N+1 5500 à Banque
ou
570 à Caisse – espèces
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) annulation de l’excédent de la dette 456 Pécule de vacances
estimée constatée à la fin de l’exercice 6201 à Rémunérations et avantages
N sociaux directs – Personnel de
direction
6202 à Rémunérations et avantages
sociaux – Employés
621 à Cotisations patronales
d’assurance sociales
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé des rémunérations attribuées en N+1.

Compléments de comptabilité générale Page 81


Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
B. DEUXIÈME MÉTHODE
1. À la clôture de l’exercice N,
constatation de la dette estimée (=
provision pour pécules de vacances), à
honorer au cours de l’exercice suivant,
relative :
- au montant brut du pécule de 6250 Provisions pour pécule de vacances -
vacances Dotations

- aux cotisations patronales sur le 6260 Provisions pour cotisations patronales sur
pécule simple le pécule simple des employés - Dotations

456 à Pécules de vacances


2. Mise en paiement des pécules de Pécules de vacances
vacances au cours de l’exercice N+1

a) Enregistrement de la charge 6201 Rémunérations et avantages sociaux


directs – Personnel de direction

6202 Rémunérations et avantages sociaux –


Employés

621 Cotisations patronales d’assurance sociale


4530 à Précompte professionnel retenu
454 à ONSS
455 à Rémunérations
b) Utilisation des provisions 456 Pécules de vacances
6251 à Provisions pour pécule de
vacances – Utilisations et
reprises

6261 à Provisions pour cotisations


patronales sur le pécule simple
des employés - Utilisations et
reprises
3. Paiement des pécules de vacances au 455 Rémunérations
cours de l’exercice N+1 5500 à Banque
ou
570 à Caisse – espèces
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) Reprise de l’excédent des provisions 456 Pécule de vacances
constituées en N 6251 à Provisions pour pécule de
vacances – Utilisations et
reprises
6261 à Provisions pour cotisations
patronales sur le pécule simple
des employés - Utilisations et
reprises
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé des rémunérations attribuées en N+1.

Compléments de comptabilité générale Page 82


2. Personnel ouvrier.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. PREMIÈRE MÉTHODE.
1. À la clôture de l’exercice N, 6203 Rémunérations et avantages sociaux
constatation de la dette estimée (= directs – Ouvriers
provision pour pécules de vacances),
relative aux pécules de vacances, à
honorer au cours de l’exercice suivant.
456 à Pécules de vacances18
2. Réception de la notification de 456 Pécules de vacances
l’ONSS, au cours de l’exercice N+1 454 à ONSS
3. Règlement de la notification de 454 ONSS
l’ONSS au cours de l’exercice N+1 5500 à Banque
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) Reprise de l’excédent de provision 456 Pécule de vacances
constituée en N 6203 à Rémunérations et avantages
sociaux directs – Ouvriers
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé de 108% des salaires bruts attribuées en N+1.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
B. DEUXIÈME MÉTHODE
1. À la clôture de l’exercice N, 6250 Provisions pour pécules de vacances -
constatation de la dette estimée (= Dotations
provision pour pécules de vacances),
relative aux pécules de vacances, à
honorer au cours de l’exercice suivant. 456 à Pécules de vacances
2. Réception de la notification de
l’ONSS, au cours de l’exercice N+1
a) Constatation de la charge 621 Cotisations patronales d’assurance sociale
454 à ONSS
b) Utilisation de la provision 456 Pécules de vacances
6251 à Provisions pour pécules de
vacances – utilisations et
reprises
3. Règlement de l’ONSS au cours de 454 ONSS
l’exercice N+1 5500 à Banque
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) reprise de l’excédent des provisions 456 Pécule de vacances
constituées en N 6251
à Provisions pour pécules de
vacances – utilisations et
reprises
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé de 108% des salaires bruts attribuées en N+1.

18
Pourcentage autorisé de 108% des salaires bruts attribués au cours de l’exercice N au personnel ouvrier admis au
bénéfice de la législation sur les vacances annuelles des travailleurs salariés.
Compléments de comptabilité générale Page 83
4) Gratifications de fin d’année.
Sommes versées par un employeur à un travailleur inscrit au registre du personnel, en dehors et
en sus de sa rémunération contractuelle.
On considère généralement comme telles le treizième mois non contractuel et la participation
du personnel au bénéfice.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. ATTRIBUTIONS REMUNERATOIRES
1. Prise en charge de la prime 6201 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Personnel de direction
6202 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Employés
6203 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Ouvriers
4530 à Précompte professionnel retenu
454 à ONSS
455 à Rémunérations
2. Paiement 455 Rémunérations
5500 à Banque
B. PARTICIPATION DU PERSONNEL AU BENEFICE
1. Affectation du résultat 696 Autres allocataires
473 à Autres allocataires
2. Mise en paiement : transfert du 473 Autres allocataires
précompte 4530 à Précompte professionnel retenu
3. Règlement de la participation 473 Autres allocataires
5500 à Banque19

5) Titres-repas.

DÉFINITIONS.
Il s’agit d’un titre de paiement remis par l’employeur aux membres du personnel, qui leur
permettent d’acquitter en tout ou en partie, le prix des repas consommés au restaurant ou
d’acheter des aliments prêts à la consommation. (syn. : chèques-repas, chèque-restaurant,
tickets-restaurant).

RÉGIME LÉGAL.
§1er. L’avantage accordé sous forme de titre-repas est considéré comme rémunération.
§2. Pour ne pas être considéré comme rémunération, les titres-repas doivent simultanément
satisfaire à toutes les conditions suivantes, lesquelles peuvent être synthétisées comme suit :
1er L’octroi du titre-repas doit être prévu par une convention collective de travail au niveau du secteur ou de
l’entreprise. …
2e Le nombre de titres-repas octroyés doit être égal au nombre de journées au cours desquelles le travailleur
a effectivement fourni des prestations de travail …
3e Le titre-repas est délivré au nom du travailleur…
4e Le titre-repas sur support papier mentionne clairement que sa validité est limitée à trois mois et qu’il ne
peut être accepté qu’en paiement d’un repas ou pour l’achat d’aliments prêts à la consommation…
5e L’intervention de l’employeur dans le montant du titre-repas ne peut excéder 5,91 € par titre-repas…
6e L’intervention du travailleur s’élève au minimum à 1,09 €…
(Art. 19bis de l’AR du 28/11/1969, extraits)
En conséquence, les titres-repas octroyés sous les conditions précitées ne sont pas soumis à
l’ONSS ni à l’impôt des personnes physiques.
19
Montant net de précompte.
Compléments de comptabilité générale Page 84
TRAITEMENT COMPTABLE.
Étant donné que le moment de l’acquisition des titres-repas ne coïncide pas avec celui de leur
remise lors de la paie, ces deux opérations font l’objet d’un enregistrement en deux temps :
1er. au moment de l’achat, l’entreprise porte le montant facial des titres-repas au débit du
compte de valeurs disponibles 579 Caisse – titres-repas ;
2e. lors de la remise au travailleur, l’employeur doit soustraire de la rémunération nette le
montant de l’intervention des travailleurs dans la valeur faciale des titres-repas et
l’imputer à la subdivision appropriée du compte 459 Autres dettes sociales.
Le solde du compte 579 Caisse – titres-repas correspond au montant de la valeur faciale des
titres-repas non distribués.
L’octroi des titres-repas constitue pour l’entreprise des charges de personnel imputables au
compte PCMN 623 Autres frais de personnel.

Données
Paie relative à 10 employés dont le montant brut des Achat de 200 titres-repas à 6,00 € : 1 200,00 €
appointements mensuels s’élève à 40 000,00 € Commission : 9,5 %
Cotisations ONSS : Nombre de jours prestés : 20
- travailleurs (13,07 %) : 5 228,00 € Un employé a été absent pendant la moitié du mois
- patronales (32 %) : 12 800,00 €
Précompte professionnel : 8 772,00 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Acquisition des titres- 4110 TVA sur achats 23,94
repas (sur la commission d’émission)
579 Caisse – Titres-repas 1 200,00
619 Autres rétributions de tiers 114,00
(commission d’émission)
440 à Fournisseurs 1 337,94
2. Imputation 6202 Rémunérations et avantages sociaux 40 000,00
direct – Employés
621 Cotisations patronales d’assurances 12 800,00
sociales
----------------et---------------
Mise en paiement des 4530 à Précompte professionnel retenu 8 772,00
appointements 454 à ONSS 18 028,00
455 à Rémunérations 25 982,90
459 à Autres dettes sociales - … 17,10
(190 x 0,09)
---------------puis--------------
Remise des titres-repas 459 Autres dettes sociales 17,10
(190 x 0,09)
----------------et---------------
Imputation de leur coût 623 Autres frais de personnel 1 122,90
(190 x 5,91)
579 à Caisse – titres-repas 1 140,00
(190 x 6,00)

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par Stéphane Mercier

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6) Autres relations avec les membres du personnel.

DÉFINITIONS.

Cession de rémunération
Convention par laquelle un débiteur déclare céder à son créancier la fraction cessible de la
rémunération nette due par son employeur au cas où il serait incapable d’honorer les
engagements prévus dans le contrat.
Une cession de rémunération permet au créancier de se faire verser directement par
l’employeur du débiteur une partie de sa paie s’il ne rembourse pas sa dette.
Exemple : signature d’un contrat de financement d’un achat réglable à tempérament.

Saisie sur salaire.


La saisie intervient lorsque l’employeur d’un travailleur (débiteur défaillant) est prié, par
décision judiciaire ou en vertu d’une convention, de bloquer et de prélever à la source sur la
rémunération de ce travailleur, les montants nécessaires au désintéressement du créancier.
Des limites sont prévues afin de garantir un minimum de moyens financiers au débiteur
défaillant et à sa famille. Le calcul des montants saisis porte sur la rémunération nette. Les
saisies ne peuvent jamais porter sur les allocations familiales ni sur les pensions alimentaires.
Donc, la quotité saisissable ou cessible est déterminée sur une base mensuelle. En d’autres
termes, tous les montants que le travailleur gagne au cours d’un mois doivent être additionnés
(ex. : rémunération et pécule de vacances payés aux employeurs dans le même mois,
rémunération et prime de fin d’année, …).
Depuis le 1er janvier 2012, les montants repris dans le tableau ci-dessous sont d’application :
Revenus mensuel net Part saisie Montant saisi
0,00 € - 1.037,00 € 0% 0,00 €
1.037,01 € - 1.113,00 € 20% 15,20 €
1.113,01 € - 1.228,00 € 30% 34,50 €
1.228,01 € - 1.344,00 € 40% 46,40 €
1.344,01 € et plus net au-delà de 1.344,01 €
Le montant susceptible d’être saisi pourra être réduit de 64,00 € par enfant à charge.

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TRAITEMENT COMPTABLE.

En ce qui concerne les oppositions sur rémunérations, dans l’écriture de règlement de la paie, il
y a lieu d’enregistrer dans un compte individuel de Créanciers divers la partie des
rémunérations faisant l’objet d’une opposition de la part de tiers notifiée à l’entreprise à
l’encontre de membres du personnel.
Dans un deuxième temps, ces sommes seront versées aux bénéficiaires de l’opposition.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. VENTES AU PERSONNEL
1. Facturation 400 Clients
Exemple : marchandises
4510 à TVA à payer
700 à Ventes de marchandises
2. Règlement 455 Rémunérations
(par prélèvement sur la rémunération due) 400 à Clients (à concurrence des
montants facturés)
B. PRÊTS OU AVANCES AU PERSONNEL
1. Octroi :
- Si remboursement à plus d’un an 2910 Créances en compte
- Si remboursement à un an au plus 4164 Avances et prêts au personnel
5500 à Banque
2. Remboursement
- Pur et simple 5500 Banque
4164 à Avances et prêts au personnel
- Par retenue sur la rémunération 455 Rémunérations
due 4164 à Avances et prêts au personnel
C. SAISIES ET CESSIONS DE REMUNERATION
1. Retenue des quotités saisissables et/ou 473 Autres allocataires
cessibles 4899 à Créanciers divers
2. Versement des quotités saisies et/ou 4899 Créanciers divers
cédées 5500 à Banque

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7) Exercices.

1. Exercice n°1.

a) Énoncé.
Le 31/03, Jacques HADY constate la charge que représentent ses 4 ouvriers, mariés dont
les femmes travaillent et sans enfant.
Chaque ouvrier a un salaire brut de 1 815,52 € ; les charges patronales sont de 38,44 %
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois ;
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois ;
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour ;
 Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant ;
 Enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS (20/04).

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b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 ouvrier : 1 815,52€ Pour les 4 ouvriers : brut  7 262,08 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 025,08 €
- travailleurs (13,07 % sur 1 960,76 €) : 256,27 € Cotisations ONSS patronales  3 014,88 €
- patronales (38,44 % sur 1 960,76 €) : 753,72 € Précomptes professionnels  1 220,96 €
Revenu imposable : 1 559,25 € CSSS  37,20 €
Précompte (barème 1) : 305,24 € Salaires « poche »  4 978,84 €
CSSS : 9,30 €
Salaire « poche » : 1 244,71 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03. Prise en charge des 620300 Rémunérations et avantages sociaux 7 262,08
rémunérations brutes et direct – Ouvriers
constatation des dettes 621300 Cotisations patronales d’assurances 3 014,88
qui en constituent la sociales - Ouvriers
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 1 220,96
454000 à ONSS 4 039,96
455000 à Rémunérations 4 978,84
458000 à CSSS 37,20
31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 4 978,84
rémunération 550000 à Banque 4 978,84
12/04 Règlement des 453000 Précomptes retenus 1 220,96
précomptes 550000 à Banque 1 220,96
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 4 039,96
ONSS (pour le 30 du mois 458000 CSSS 37,20
suivant le trimestre) 550000 à Banque 4 077,16

Compléments de comptabilité générale Page 95


2. Exercice n°2.

a) Énoncé.
Même exercice que l'exercice 1, mais il s'agit d'employés de bureau, ayant chacun 2 enfants
à charge, et une femme au foyer.
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois ;
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois ;
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour ;
 Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant ;
 Enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS (20/04).

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b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 employé : 1 815,52€ Pour les 3 employés : brut  5 446,56 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 711,87 €
- travailleurs (13,07 %) : 237,29 € Cotisations ONSS patronales  1 766,85 €
- patronales (32,44 %) : 588,95 € Précomptes professionnels  102,12 €
Revenu imposable : 1 578,23 € CSSS  0,00 €
Précompte (barème 2) : 123,04 € - 89,00 € = 34,04 € Salaires « poche »  4 632,57 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 544,19 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 5 446,56
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 1 766,85
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 102,12
454000 à ONSS 2 478,72
455000 à Rémunérations 4 632,57

31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 4 632,57


rémunération 550000 à Banque 4 632,57
12/04 Règlement des 453000 Précomptes retenus 102,12
précomptes 550000 à Banque 102,12
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 2 478,72
ONSS
550000 à Banque 2 478,72

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3. Exercice n°3.

a) Énoncé.

Les rémunérations dans une petite entreprise au 31/03/2012 :


Salaire brut mensuel des 3 jeunes ouvriers célibataires : 1 549,38 € ,1 614,67 € et
1 445,26 € et celui de l'employé, 3 enfants (en âge d'études supérieures) à charge, femme
ne travaillant pas : 3 082,30 €
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois, après avoir calculé les traitements et
retenues propres à chaque travailleur;
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois;
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour;
 Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant;
 Enregistrer le règlement de la cotisation sociale ONSS.

Compléments de comptabilité générale Page 98


b) Résolution.

1) Calcul rémunération ouvrier 1.


Salaire brut : 1 549,38 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 % de 108 % [1 549,38 €]) : 218,70 €
- patronales (38,44 % de 108 %) : 643,23 €
Revenu imposable : 1 330,68 €
Précompte sur 1 320,00 € (barème 1) : 213,47 € - 23,00 € = 190,47 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 140,21 €

2) Calcul rémunération ouvrier 2.


Salaire brut : 1 614,67 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 % de 108 % [1 614,67 €]) : 227,92 €
- patronales (38,44 % de 108 %) : 670,33 €
Revenu imposable : 1 386,75 €
Précompte sur 1 380,00 € (barème 1) : 237,86 € - 23,00 € = 214,86 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 171,89 €

3) Calcul rémunération ouvrier 3.


Salaire brut : 1 445,26 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 % de 108 % [1 445,26 €]) : 204,01 €
- patronales (38,44 % de 108 %) : 600,00 €
Revenu imposable : 1 241,25 €
Précompte sur 1 230,00 € (barème 1) : 176,87 € - 23,00 € = 153,87 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 087,38 €

4) Calcul rémunération employé 1.


Salaire brut : 3 082,30 €
Cotisations ONSS :
- travailleurs (13,07 %) : 402,86 €
- patronales (32,44 %) : 999,90 €
Revenu imposable : 2 679,44 €
Précompte sur 2 670,00 € (barème 2) : 545,96 € - 237,00 € = 308,96 €
CSSS (sur 3 082.30 €) : 28,41 €
Salaire « poche » : 2 342,07 €

Compléments de comptabilité générale Page 99


Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03 Prise en charge des 620210 Rémunérations et avantages sociaux 3 082,30
rémunérations brutes et direct – Employé 1
constatation des dettes
qui en constituent la 620310 Rémunérations et avantages sociaux 1 549,38
contrepartie direct – Ouvrier 1

620320 Rémunérations et avantages sociaux 1 614,67


direct – Ouvrier 2

620330 Rémunérations et avantages sociaux 1 445,26


direct – Ouvrier 3

621200 Cotisations patronales d’assurances 999,90


sociales – Employés

621300 Cotisations patronales d’assurances 1 913,56


sociales – Ouvriers

453000 à Précomptes retenus 868,16

454000 à ONSS 3 966,95

455000 à Rémunérations 5 741,55

458000 à CSSS 28,41

31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 5 741,55


rémunération
550000 à Banque 5 741,55

12/04 Règlement des 453000 Précomptes retenus 868,16


précomptes
professionnels retenus 550000 à Banque 868,16
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 3 966,95
ONSS (pour le 30 du mois
qui suit le trimestre) 458000 CSSS 28,41

550000 à Banque 3 995,36

Compléments de comptabilité générale Page 100


4. Exercice n°4.

a) Énoncé.

Le journal de paie de l'entreprise Kadé-Caset


Le 31/01/N, le journal de paie de l’entreprise Kadé-Caset présente les données suivantes
relatives aux rémunérations des travailleurs pour le mois (en €) :
Salaires nets (ouvriers) : 4 375,00
Appointements nets (employés) : 2 250,00
Cotisations patronales ONSS (ouvriers) : 1 975,00
Cotisations patronales ONSS (employés) : 850,00
Précompte professionnel (ouvriers) : 1 400,00
Précompte professionnel (employés) : 850,00
ONSS Travailleur (ouvriers) : 650,00
ONSS Travailleur (employés) : 350,00
De plus, l’entreprise Kadé-Caset a consenti des avances, le 15/01/N, à deux de ses
travailleurs pour un montant total de 400,00 € payé par caisse (200,00 € pour un ouvrier
et 200,00 € pour un employé).
Journalisez les avances au personnel (le 15(01/N).
Journalisez l’enregistrement du journal de paie et le paiement des salaires (le 31/01/N).
Journalisez le paiement du précompte professionnel (le 11/02/N) et le paiement de
l’ONSS (le 25/02/N).

Compléments de comptabilité générale Page 101


b) Résolution.

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
15/01 Prêt pour avance 416410 Avances – Employés 200,00
(reçu) 416420 Avances – Ouvriers 200,00
570000 à Caisse – espèces 400,00
31/01 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 3 450,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes
qui en constituent la 620300 Rémunérations et avantages sociaux 6 425,00
contrepartie direct – Ouvriers
621200 Cotisations patronales d’assurances 850,00
sociales – Employés
621300 Cotisations patronales d’assurances 1 975,00
sociales – Ouvriers
453000 à Précomptes retenus 2 250,00
454000 à ONSS 3 825,00
455000 à Rémunérations 6 225,00
416410 Avances – Employés 200,00
416420 à Avances – Ouvriers 200,00
31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 6 225,00
rémunération 550000 à Banque 6 225,00
12/04 Règlement des précomptes 453000 Précomptes retenus 2 250,00
professionnels retenus 550000 à Banque 2 250,00
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 3 825,00
ONSS 550000 à Banque 3 825,00

Compléments de comptabilité générale Page 102


5. Exercice n°5.

a) Énoncé.

Le 31/06, La société SANZUNRONT constate la charge que représentent ses trois


employés (tous les trois perçoivent le même salaire, sont divorcés et n’ont pas d’enfant à
charge). Leur salaire mensuel brut est de 4 000 €. Calculez le précompte professionnel
(selon barèmes), les cotisations sociales des travailleurs (13,07 %), les cotisations
patronales (32,44 %) et la CSSS.
Dans le livre-journal,
 enregistrer la prise en charge en fin de mois,
 enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois,
 enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour, enregistrer le règlement des
précomptes, le 15 du mois suivant,
 enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS, le 29 du mois suivant.

Compléments de comptabilité générale Page 103


b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 employé : 4 000,00€ Pour les 3 employés : brut  12 000,00 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 568,40 €
- travailleurs (13,07 %) : 522,80 € Cotisations ONSS patronales  3 892,80 €
- patronales (32,44 %) : 1 297,60 € Précomptes professionnels  3 560,04 €
Revenu imposable : 3 477,20 € CSSS  115,52 €
Précompte (barème 1) : 1 209,68 € - 23,00 € = 1 186,68 € Salaires « poche »  6 756,04 €
CSSS : 38,51 €
Salaire « poche » : 2 252,01 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/06 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 12 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 3 892,80
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 3 560,04
454000 à ONSS 5 461,20
455000 à Rémunérations 6 756,04
458000 à CSSS 115,52
31/06 Paiement de la 455000 Rémunérations 6 756,04
rémunération 550000 à Banque 6 756,04
15/07 Règlement des 453000 Précomptes retenus 3 560,04
précomptes 550000 à Banque 3 560,04
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
29/07 Règlement des cotisations 454000 ONSS 5 461,20
ONSS 458000 CSSS 115,52
550000 à Banque 5 576,72

Compléments de comptabilité générale Page 104


6. Pour s’amuser …

a) Énoncé.

Mots Cachés : trouvez 10 mots en relation avec la rémunération du personnel

R W S A I S I E L B N C
A E X V U B F R C A L O
B V M U Y U G E J R N T
F C H U D Z A N L E G I
O O U A N F H T Y M B S
N N K D O E G E A E J A
S T Y I M E R T P D B T
S R J H L S M A J C F I
Q A N U F J U B T K J O
T T C X K U O I E I M N
S E W P R I M E S P O S
P E R S O N N E L O N N

Compléments de comptabilité générale Page 105


b) Résolution.

R W S A I S I E L B N C
A E X V U B F R C A L O
B V M U Y U G E J R N T
F C H U D Z A N L E G I
O O U A N F H T Y M B S
N N K D O E G E A E J A
S T Y I M E R T P D B T
S R J H L S M A J C F I
Q A N U F J U B T K J O
T T C X K U O I E I M N
S E W P R I M E S P O S
P E R S O N N E L O N N

Mots cachés : Saisie, personnel, rémunération, ONSS, primes, cotisations,


pécule b, contrat, barème, rente.

Compléments de comptabilité générale Page 106


7. Exercice n°6.

a) Énoncé.

Monsieur MAIRRE Gérard travaille comme employé dans la société K. DUFRIC. Il est marié
(son épouse est salariée) et à trois enfants.
Son revenu mensuel est de 3 000,00 € brut par mois.
Calculez le précompte professionnel (selon barèmes), les cotisations sociales des
travailleurs (13,07 %), les cotisations patronales (32,44 %) et la CSSS pour le mois de
janvier 2012.
Au livre journal :
 Enregistrer la prise en charge en fin de mois, après avoir calculé le traitement de Mr
MAIRRE (31/01/2012);
 Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois (31/01/2012);
 Enregistrer le paiement au travailleur le même jour (31/01/2012);
 Enregistrer le règlement du précompte retenu, le 12 du mois suivant (12/02/2012);
 Enregistrer le règlement des cotisations sociales (25/04/2012).

Calculez le simple pécule de vacances (rémunération normale) et le double pécule de


vacances (92 % de la rémunération mensuelle brute) que touchera Mr MAIRRE l’année
suivante (2013).
Au livre journal :
 Enregistrer l’écriture relative au pécule de vacances au 31/12/2012 ;
 Enregistrer l’écriture relative au paiement du pécule de vacances le 01/07/2013.

Compléments de comptabilité générale Page 107


Compléments de comptabilité générale Page 108
b) Résolution.

Données
Paie relative à Mr MAIRRE : 3 000,00 € Pécule de vacances :
Cotisations ONSS : - simple pécule : idem rémunération
- travailleurs (13,07 %) : 392,10 € - double pécule = 3 000,00 x 92 % = 2 760,00 €
- patronales (32,44 %) : 973,20 € - ONSS travailleur (13,07 % de 5 760,00) : 752,83 €
Revenu imposable : 2 607,90 €
- Précompte sur le simple pécule : 634,57 €
Précompte (barème 1) : 871,57 € - 237,00 € = 634,57 €
CSSS : 27,51 € - Précompte sur le double pécule : 1 138,21 €
Salaire « poche » : 1 945,82 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/01/12 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 3 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 973,20
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 634,57
454000 à ONSS 1 365,30
455000 à Rémunérations 1 945,82
458000 à CSSS 27,51
31/01/12 Paiement de la 455000 Rémunérations 1 945,82
rémunération 550000 à Banque 1 945,82
15/02/12 Règlement du précompte 453000 Précomptes retenus 634,57
professionnel retenu (pour 550000 à Banque 634,57
ème
le 15 jour du mois suivant)
25/04/12 Règlement des cotisations 454000 ONSS 1 365,30
ONSS 458000 CSSS 27,51
550000 à Banque 1 392,81
31/12/12 Constatation de la dette
estimée (= provision pour
pécules de vacances), à
honorer au cours de 2013,
relative
- au montant brut du 620200 Rémunérations et avantages sociaux 5 760,00
pécule de vacances direct – Employés
- aux cotisations 621200 Cotisations patronales d’assurances 973,20
patronales sur le pécule sociales - Employés
simple
456000 à Pécules de vacances 6 733,20
01/07/13 Mise en paiement du 456000 Pécules de vacances 6 733,20
pécule de vacances 453000 à Précomptes retenus 1 772,78
454000 à ONSS 1 726,03
455000 à Rémunérations 3 206,88
458000 à CSSS 27,51
01/07/13 Paiement des pécules 455000 Rémunérations 3 206,88
550000 à Banque 3 206,88

Compléments de comptabilité générale Page 109


8. Exercice n°7.

a) Énoncé.

La société K. DUPUNCH a 5 employés dont le salaire mensuel est de 2 000,00 € (ONSS


travailleur : 261,40 € ; ONSS employeur : 648,80 € ; Précompte professionnel : 364,61 € ;
CSSS : 4,15 €).
Le 30 janvier 2012, la société achète 100 Ticket Restaurant à la société Edenred d’une
valeur faciale de 7,00 €.
Facture n° 25 du 30/01/2012:

100 Tickets Restaurant 700,00 €


Commission (9,5%) 66,50 €
Frais d'envoi 15,00 €

TVA 21% 17,12 €

TOTAL A PAYER 798,62 €

Le 05/02/2012, la société reçoit l’extrait de compte n°29 du 04/02/2012 correspondant au


paiement de la facture n° 25 de Edenred (- 798,62 €)

L’employeur octroie à chacun de ses employés 20 chèques repas pour le mois de février
2012.

Au livre journal :
 Enregistrer l’achat des titres-repas (30/01/2012);
 Enregistrer le paiement de la facture (04/02/2012);
 Enregistrez la prise en charge des rémunérations avec les tickets Restaurant
(29/02/2012)
 Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour (29/02/2012 ; extrait de compte
n° 35);

Compléments de comptabilité générale Page 110


b) Résolution.

Données
Paie relative à 1 employé : 2 000,00€ Pour les 5 employés : brut  10 000,00 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 307,00 €
- travailleurs (13,07 %) : 261,40 € Cotisations ONSS patronales  3 244,00 €
- patronales (32,44 %) : 648,80 € Précomptes professionnels  1 823,05 €
Revenu imposable : 1 738,60 € CSSS  20,75 €
Précompte = 364,61 € Salaires « poche »  6 849,20 €
CSSS : 4,15 € Il faut enlever 1,09 € par Ticket Restaurant de la
Salaire « poche » : 1 369,84 € rémunération.
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
30/01 Acquisition des titres- 411000 TVA sur achats 17,12
repas (facture n° 25 de 579000 Caisse – Titres-repas 700,00
EDENRED 619000 Autres rétributions de tiers 81,50
440000 à Fournisseurs 798,62
04/02 Paiement des titres-repas 440000 Fournisseurs 798,62
550000 à Banque 798,62
29/02 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 10 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 3 244,00
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie 453000 à Précomptes retenus 1 823,05
454000 à ONSS 4 551,00
455000 à Rémunérations 6 740,20
458000 à CSSS 20,75
459000 à Autres dettes sociales 109,00
29/02 Remise des titres-repas et 459000 Autres dettes sociales 109,00
imputation de leur coût 623000 Autres frais de personnel 591,00
579000 à Caisse – Titres-repas 700,00
29/02 Paiement des 455000 Rémunérations 6 740,20
rémunérations 550000 à Banque 6 740,20

Compléments de comptabilité générale Page 111


Opérations de financement usuel.

Emprunts.

1) Définitions.

L’emprunt est un contrat par lequel un agent économique (l’emprunteur) ici, une entreprise, obtient
auprès d’une banque ou d’investisseur (le prêteur) une somme d’argent, sur laquelle il versera des
intérêts et qu’il s’engagera à rembourser à une date fixée à l’avance.

L’emprunt hypothécaire est un emprunt garanti par une hypothèque21.

2) Traitement comptable.

1. Principe général.

Lors de l’obtention du montant de l’emprunt, nait dans le chef de l’emprunteur une dette
dont l’échéance et la nature et, le cas échéant, le support, déterminent l’intitulé du compte
de dettes financières dans lequel l’opération doit être enregistrée (cf. comptes 170, 171,
173, 174 et 430 et 439 du PCMN).

2. Règles particulières aux différents types d’emprunt.

 Emprunts hypothécaires avec remboursement par annuités constantes comprenant


une partie de capital qui sera croissante dans le temps et une partie d’intérêts qui
sera décroissante, le total des deux aboutissant à une somme identique chaque
année. Cette méthode se pratique sous forme de tableau d’amortissement qui
détermine année par année le montant du capital et celui de l’intérêt.
Le calcul de l’annuité se fait par la formule suivante :

où A = Annuité pour 1,00 €


i = Taux d’intérêt en valeur réelle
n = nombre de périodes

Exemple :
Un emprunt hypothécaire de 75 000,00 € remboursable en 20 ans au taux annuel de
9,5 %.

En conclusion, 20 annuités égales de 0,1134767 € permettront de rembourser un


capital de 1,00 € ainsi que ses intérêts pendant 20 ans.
Le remboursement du capital de 75 000,00 € dans les mêmes conditions de temps et
d’intérêts se fera donc par des annuités de 0,1134767 x 75 000,00 soit 8 510,75 €.

21
Hypothèque : sûreté réelle immobilière constituée sans la dépossession du débiteur et en vertu de laquelle le créancier
qui a procédé à l’inscription hypothécaire a la faculté de faire vendre l’immeuble grevé en quelques mains qu’il se trouve
(droit de suite) et d’être payé par préférence sur le prix (droit de préférence).
Compléments de comptabilité générale Page 112
 Dette.
Le PCMN n’ayant pas prévu d’intitulé spécifique pour les emprunts hypothécaires,
il convient d’adapter le plan comptable de la société en créant une subdivision
appropriée du compte principal à mouvementer.
C’est le type d’entité dispensatrice du crédit qui détermine le compte à utiliser.
 Si le prêt (ou le crédit) est accordé par un établissement de crédit, la dette est
comptabilisée dans la subdivision appropriée du compte 1730…
Établissements de crédit – Dettes en compte – Emprunts hypothécaires avec
reclassement annuel dans le compte 4230… pour la fraction de la dette
échéant à un an au plus.
 Si le dispensateur du financement est une autre entité ou une autre personne,
la dette est enregistrée dans la subdivision appropriée du compte 174…
Autres emprunts – Emprunts hypothécaires avec reclassement annuel dans le
compte correspondant 424… .
 Frais d’hypothèque.
Ils sont généralement comptabilisés en 6500 ou 6502 selon la décision de l’organe
social compétent.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Emprunt 550000 Banque – Compte courant
173030 à Emprunt hypothécaire
2. Reclassement 173030 Emprunt hypothécaire
423030 à Emprunt hypothécaire échéant
dans l’année
3. Paiement de l’annuité 423030 Emprunt hypothécaire échéant dans
l’année
650000 Intérêts s/E.H.
550000 à Banque – Compte courant

Location-Financement.

1) Définition.

Cette technique, appelée aussi leasing ou crédit-bail, consiste pour une entreprise de leasing
à acquérir, sur demande d’un client, la propriété d’un bien d’équipement – mobilier ou
immobilier – à usage professionnel, en vue de le donner en location à ce client pour une
durée déterminée et en contrepartie des redevances ou loyers.
À l’issue de la période fixée, le locataire jouit d’une option. Il peut :
 soit restituer le bien à l’entreprise de leasing,
 soit renouveler le contrat de location moyennant un loyer adapté,
 soit acquérir le bien pour un prix convenu.

2) Traitement comptable (chez le locataire).

Le preneur enregistre les droits d’usage découlant du contrat de location-financement dès


qu’il en bénéficie des avantages et en supporte les charges.

Compléments de comptabilité générale Page 113


Les droits d’usage dont la société dispose sur des immobilisations corporelles en vertu de
contrats de location-financement sont portés à l’actif dans les subdivisions appropriées au
compte du PCMN 25 Immobilisations détenues en location-financement et droits similaires
à concurrence de la partie des versements échelonnés prévus au contrat, représentant la
reconstitution en capital de la valeur du bien, objet du contrat.
Les engagements corrélatifs sont portés au passif dans les comptes 172 ou 422 Dettes de
location-financement. Ils sont évalués chaque année à la fraction des versements échelonnés
afférentes aux exercices ultérieurs, représentant la reconstitution en capital de la valeur du
bien, objet du contrat.

Si l’option d’achat existe, le locataire l’enregistre dans le compte approprié de la classe 0.


Les redevances échelonnées (loyers) relatives au contrat de location-financement
comprennent :
- une quotité de capital reconstitué, ventilés dans le tableau d’amortissement
- une quotité d’intérêts financiers débiteurs financier

La partie du loyer reconstitutive du capital représente un remboursement de la dette de


location-financement enregistré au débit du compte 422 Dettes de location-financement.
Quant à la quotité d’intérêts, elle sera enregistrée au débit du compte 6500 Intérêts,
commissions et frais afférents aux dettes.

En fin d’exercice comptable, il y a lieu :


1° de reclasser la partie des dettes à plus d’un an échéant dans l’année ;
2° d’amortir le bien pris en location-financement conformément aux règles d’évaluation
de la société ;
3° de comptabiliser le prorata de la charge des loyers si l’échéance ne correspond pas à la
date de clôture de l’exercice.

Au terme du contrat :
 si le bien est restitué, on enregistre la fin du contrat en clôturant les comptes 25.0 et
25.9 ;
 si l’option d’achat est levée, on enregistre :
- le transfert au compte approprié d’immobilisation,
- l’achat,
- l’extinction du droit et de l’enregistrement inhérents à l’option d’achat.

3) Application à un matériel roulant (autocar de tourisme).

Données :
 Conclusion du contrat : 02/01/2011
 Prix de l’équipement (hors TVA) : 340 896,00 €
 Taux de chargement : 0,8 % par mois
 Durée du contrat : 4 ans
 Loyer : 29 488,00 € (hors TVA) par trimestre, payable anticipativement
Décomposition du loyer :

- Reconstitution en capital de la valeur du bien :


- Chargement
 total : 340 896,00 x 0,008 x 48 = 130 904,06 €

Compléments de comptabilité générale Page 114


 trimestriel : 130 904,06 / 16 = 8 181,50 €
soit au total 29 487,50 €
 Options prévues au contrat :
- restituer le matériel
- acheter le matériel pour 17 000,00 € (hors TVA)
 Amortissement :
- 25 % pendant la période contractuelle
- 50 % sur la valeur résiduelle, en cas de levée de l’option

Comptabilisation chez le locataire :

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Conclusion du contrat 2520 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
(02/01/2011) en location-financement – V.A.
172 à Dettes de location-financement 255 672,00
et assimilées
422 à Dettes de location-financement 85 224,00
et assimilées
2. Loyers (écriture à passer
au début de chaque
trimestre)
a) échéance 4110 TVA sur achats 6 192,38
422 Dettes de location-financement et 21 306,00
assimilées
6500 Intérêts, commissions et frais afférents 8 181,50
aux dettes
440 à Fournisseurs 35 679,88
b) règlement 440 Fournisseurs 35 679,88
5500 à Banque – compte courant 35 679,88
3. Écritures de fin d’exercice
a) reclassement de la dette 172 Dettes de location-financement et 85 224,00
assimilées
422 à Dettes de location-financement 85 224,00
et assimilées
b) amortissement 6302 Dotations aux amortissements sur 85 224,00
immobilisation corporelles
2529 à Mobilier et matériel roulant 85 224,00
détenus en location-financement
– Amortissement actés
4. Fin de contrat
a) restitution du bien 2529 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
en location-financement –
Amortissement actés
2520 à Mobilier et matériel roulant 340 896,00
détenus en location-financement
– V.A.

Compléments de comptabilité générale Page 115


b) levée de l’option :
- Transfert aux comptes 241 Matériel roulant – V.A. 340 896,00
d’immobilisations
appropriés
2529 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
en location-financement –
Amortissement actés
2419 à Matériel roulant – 340 896,00
Amortissements actés
2520 à Mobilier et matériel roulant 340 896,00
détenus en location-financement
– V.A.
- Achat 241 Matériel roulant – V.A. 17 000,00
4110 TVA sur achats 3 570,00
440 à Fournisseurs 20 570,00
5. Amortissement (après 6302 Dotations aux amortissements sur 8 500,00
rachat) immobilisation corporelles
2419 à Matériel roulant – 8 500,00
Amortissements actés

4) Exercice.

Données :
 Conclusion du contrat : 01/02/2011
 Montant du bien (machine) : 6 300 000,00 €
 Valeur portée en capital au contrat : 6 000 000,00 €
 Option prévue au contrat : 300 000,00 €
 Loyer de renouvellement : 122 500,00 €
 Durée du contrat : 5 ans
 Amortissement linéaire 5 ans
 Amortissement après reprise : 3 ans (linéaire)
 Loyer trimestriel payable anticipativement : (6 000 000,00 € + 1 260 000,00 €) / (4 x 5) =
363 000,00 €
 Tableau d’amortissement joint au contrat :

Calcul du montant des périodicités

Taux annuel : 7,55356%


Montant : 6.000.000,00 €
Durée en années : 5
Périodicité : Trimestrielle
Date de début : 1/02/2011

Trimestrialité : 363.000,00 €
Coût de l'emprunt : 1.260.000,05 €

Date Capital Intérêt Trimestrialité : Capital restant dû


1/02/2011 249.696,60 € 113.303,40 € 363.000,00 € 5.750.303,40 €
1/05/2011 254.411,85 € 108.588,15 € 363.000,00 € 5.495.891,55 €
1/08/2011 259.216,14 € 103.783,87 € 363.000,00 € 5.236.675,41 €
1/11/2011 264.111,15 € 98.888,85 € 363.000,00 € 4.972.564,27 €
1/02/2012 269.098,60 € 93.901,41 € 363.000,00 € 4.703.465,67 €

Compléments de comptabilité générale Page 116


1/05/2012 274.180,23 € 88.819,78 € 363.000,00 € 4.429.285,44 €
1/08/2012 279.357,82 € 83.642,18 € 363.000,00 € 4.149.927,62 €
1/11/2012 284.633,18 € 78.366,82 € 363.000,00 € 3.865.294,44 €
1/02/2013 290.008,17 € 72.991,83 € 363.000,00 € 3.575.286,27 €
1/05/2013 295.484,65 € 67.515,35 € 363.000,00 € 3.279.801,62 €
1/08/2013 301.064,56 € 61.935,45 € 363.000,00 € 2.978.737,06 €
1/11/2013 306.749,83 € 56.250,17 € 363.000,00 € 2.671.987,23 €
1/02/2014 312.542,46 € 50.457,54 € 363.000,00 € 2.359.444,77 €
1/05/2014 318.444,48 € 44.555,52 € 363.000,00 € 2.041.000,28 €
1/08/2014 324.457,96 € 38.542,05 € 363.000,00 € 1.716.542,33 €
1/11/2014 330.584,99 € 32.415,01 € 363.000,00 € 1.385.957,34 €
1/02/2015 336.827,72 € 26.172,28 € 363.000,00 € 1.049.129,62 €
1/05/2015 343.188,34 € 19.811,66 € 363.000,00 € 705.941,27 €
1/08/2015 349.669,08 € 13.330,92 € 363.000,00 € 356.272,19 €
1/11/2015 356.272,19 € 6.727,81 € 363.000,00 € 0,00 €

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Conclusion du contrat 2510 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
(01/02/2011) détenus en location-financement –
V.A.
172 à Dettes de location-financement 4 972 564,27
et assimilées
422 à Dettes de location-financement 1 027 435,73
et assimilées
2. Loyers (écriture à passer
au début de chaque
trimestre)
a) Échéance (01/02/2011) 4110 TVA sur achats 76 230,00
422 Dettes de location-financement et 249 696,60
assimilées
6500 Intérêts, commissions et frais afférents 113 303,40
aux dettes
440 à Fournisseurs 439 230,00
b) Règlement (01/02/2011) 440 Fournisseurs 439 230,00
5500 à Banque – compte courant 439 230,00
3. Écritures de fin d’exercice
a) reclassement de la dette 172 Dettes de location-financement et 1 107 269,83
(31/12/2011) assimilées
422 à Dettes de location-financement 1 107 269,83
et assimilées
b) Amortissement 6302 Dotations aux amortissements sur 1 200 000,00
(31/12/2011) immobilisation corporelles
2519 à Installations, machines et 1 200 000,00
outillages détenus en location-
financement – Amortissement
actés
4. Fin de contrat
a) restitution du bien 2519 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
(31/01/2016) détenus en location-financement –
Amortissement actés
2510 à Installations, machines et 6 000 000,00
outillages détenus en location-
financement – V.A.

Compléments de comptabilité générale Page 117


b) Le preneur reloue pour un 610 Location 122 500,00
an (01/02/2016) : 4110 TVA sur achats 25 725,00
440 à Fournisseurs 148 225,00
c) levée de l’option :
- Transfert aux comptes 231 Machines – V.A. 6 000 000,00
d’immobilisations
appropriés (01/02/2016)
2519 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
détenus en location-financement –
Amortissement actés
2319 à Machines – Amortissements 6 000 000,00
actés
2520 à Installations, machines et 6 000 000,00
outillages détenus en location-
financement – V.A
- Achat (01/02/2016) 231 Matériel roulant – V.A. 300 000,00
4110 TVA sur achats 63 000,00
440 à Fournisseurs 363 000,00
5. Amortissement (après 6302 Dotations aux amortissements sur 100 000,00
rachat) au 31/12/2016 immobilisation corporelles
2319 à Machines – Amortissements 100 000,00
actés

Crédits de caisse.

1) Définitions.

Crédit de caisse :
L’ouverture d’un crédit de caisse consiste pour son dispensateur à mettre à la disposition de son
client une somme maximum (appelée plafond) qu’il pourra utiliser à sa guise et qui sera
reconstituée en fonction des remboursements.

Facilités de caisse :
Forme particulière de crédit de caisse consistant pour le banquier à faire à son client des avances
en compte courant pendant de très courtes durées (maximum 10 jours par mois, par exemple) pour
lui permettre d’assurer certaines échéances répétitives, telles que le paiement du personnel.
En fait, ces facilités de caisse ne constituent qu’une autorisation de découvert momentané alors
que le crédit de caisse présente un caractère permanent.

2) Fonctionnement et traitement comptable.

Les paiements et les encaissements de la société étant centralisés sur son compte courant
bancaire, l’utilisation du crédit se traduit par un solde créditeur dudit compte auprès du
dispensateur du crédit, dont le montant maximum ne peut dépasser le découvert autorisé.
Il ne faut pas oublier de reclasser la dette en fin d’exercice :

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reclassement du 5500 Banque – Compte courant xxx,xx
découvert bancaire 433 à Établissement de crédit – Dettes xxx,xx
(01/02/201x) en compte

Compléments de comptabilité générale Page 118


Comptes courants

Ce point est circonscrit à la comptabilisation des relations financières de l’entreprise avec son
exploitant, ses associés et/ou ses administrateurs ou gérants, à l’exclusion de tout ce qui a trait aux
rémunérations périodiques et/ou aux éléments qui y sont liés pour ce qui concerne les imputations
dans les comptes de charges appropriés (comme les rémunérations, les charges sociales, …).
Pour ce qui concerne les personnes précitées autres que l’exploitant, ces opérations sont
généralement enregistrées dans un compte appelé traditionnellement Compte courant.
Le titulaire de tel compte courant est :
 soit l’associé d’une société de personnes ;
 soit l’administrateur ou le gérant de toute forme de société.

TRAITEMENT COMPTABLE :

1. APPROPRIATION DU PLAN COMPTABLE.

Comme la position du titulaire du compte vis-à-vis de l’entreprise peut être débitrice ou


créditrice, le plan comptable prévoit deux comptes courants par personne (ou groupe de
personnes) concerné(e), à savoir :
 l'un d’actif, classé dans les Créances diverses (PCMN 416xxx) ;
 l’autre de passif, classé dans les Autres dettes diverses (PCMN 489xxx).
Ces comptes sont les suivants :
 4160 et 4890, intitulés respectivement :
 Compte de l’exploitant, dans l’entreprise individuelle ;
 Comptes courants des associés (subdivisé à raison d’un compte par associé), dans les
sociétés de personnes.
 4161 et 4891 Comptes courants des administrateurs dans tous les types de sociétés,
subdivisés comme précisé ci-devant.

2. Pratique de comptabilisation.

Dans un but de simplification, toutes les opérations avec la (ou les) personne(s) concernée(s)
peuvent en cours d’exercice, être enregistrées dans un seul des comptes 4160/4161xx ou
4890/4891xx.
Le compte utilisé dépendra de la position habituelle (déterminée en fonction de l’expérience
des années antérieures) du titulaire vis-à-vis de son entreprise.
À la clôture de l’exercice, si le solde du compte utilisé est de nature inverse de la position
normale dudit compte, il faudra transférer ce solde dans l’autre compte. Cette opération est
appelée « reclassement ».

Compte de l’exploitant de l’entreprise individuelle.

1) Définitions.

Exploitant
Commerçant, personne physique, qui possède la totalité du capital de l’entreprise, dont il
assure seul la direction à ses risques et périls.

Compléments de comptabilité générale Page 119


Prélèvements de l’exploitant
Retraits en espèces et prélèvements en nature autres que pour les besoins du commerce.
Les prélèvements en nature consistent généralement en marchandises et/ou en produits finis.
Ils sont compris dans le chiffre d’affaires.
Par extension, on assimile auxdits prélèvements la quotité privée des charges mixtes.

Bien mixte
Bien qui est à la fois affecté à l’exploitation de l’entreprise individuelle et utilisé pour les besoins
personnels de son exploitant.
Exemple : véhicule

Charges mixtes
Charges dont le fait générateur est unique mais qui sont affectables en partie à l’exploitation de
l’entreprise individuelle et en partie aux besoins privés de son exploitant.
Exemples :
 Charges relatives aux immeubles : eau, gaz, électricité, combustible, loyers, entretien, assurances,
téléphone…
 Charges relatives aux véhicules : carburant, entretien, assurances, amortissements,…
 Charges financières : intérêts des emprunts pour le financement des biens mixtes…

2) Journalisation.

Données (en euros)


Dans le courant d’un exercice comptable, l’exploitant a effectué avec son entreprise
les opérations suivantes :
Prélèvements :
a. - en espèces : 29 000,00
- l’entreprise a réglé pour compte de l’exploitant diverses dépenses
personnelles par virement bancaire : 3 800,00
b. Prélèvements sur le stock de marchandises (hors TVA) : 1 000,00
Apport temporaire en espèces : 2 000,00
l’exploitant utilise à des fins privées un quart de la surface du bâtiment loué par
l’entreprise. Le loyer annuel s’élève à 9 600,00 ; il est réglé en début d’année. La
quote-part privée n’est pas considérée comme un avantage en nature.

N.B. Dans les écritures ci-dessous, l’exploitant est considéré habituellement débiteur de
l’entreprise ; en conséquence, le compte 4160 a été utilisé.

Compléments de comptabilité générale Page 120


Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Prélèvements :
a) en monnaie 416000 Compte de l’exploitant 32 800,00
570000 à Caisse-espèces 29 000,00
550000 Banque 3 800,00
b) en nature 416000 Compte de l’exploitant 1 210,00
700000 à Ventes de marchandises 1 000,00
451000 TVA à payer 210,00
2. Apports temporaires 570000 Caisse-espèces 2 000,00
416000 à Compte de l’exploitant 2 000,00
3. Règlement du loyer 610000 Loyers et charges locatives 9 600,00
annuel 550000 à Banque 9 600,00
et
Imputation de la 416000 Compte de l’exploitant 2 400,00
quote-part privée de 748000 à Récupérations de frais 2 400,00
loyer auprès de tiers

À la fin de l’exercice, le compte 416000 présente un SD de 34 410,00 €. Celui-ci représente la


créance de l’entreprise sur son exploitant.

Si l’entreprise avait utilisé le compte 489000, il y aurait lieu de passer l’écriture ci-après :
Reclassement du compte 416000 Compte de l’exploitant 34 410,00
de l’exploitant 489000 à Compte de l’exploitant 34 410,00

Comptes courants des associés.

Hormis le cas particulier des avances des associés à la société, les relations de la société de
personnes avec ses associés étant de nature sensiblement équivalente à celles entretenues avec les
administrateurs ou gérants de toute forme de société commerciale (développements au point C).

Cas particulier des avances des associés.


Il y a lieu de signaler une spécificité rencontrée dans certaines SPRL et SA à caractères familial
notamment.
Il s’agit du cas où certains associés laissent, de manière relativement permanente, des fonds à la
disposition de la société, sous forme de dépôts rémunérés.
Dans ce cas, il convient d’éviter que l’on confondre ces dépôts, quelle qu'’en soit la durée, avec les
mouvements habituels en compte courant.
En conséquence, ces avances doivent être considérées comme dettes diverses, à enregistrer :
 en 4892xx Avances des associés (ou gérants), si elles sont consenties à titre temporaire ;
 en 179xxx Dettes diverses, s’il s’agit d’avances permanentes.

Comptes courants des administrateurs (ou gérants).

1) Définitions.

Administrateur
Personne désignée par l’acte constitutif ou l’assemblée générale des associés pour gérer la
société pendant une période donnée.

Compléments de comptabilité générale Page 121


Les administrateurs forment ensemble le conseil d’administration.
Gérant (de société)
Personne désignée par les statuts ou par l’assemblée des associés pour gérer une société autre
qu'’une société anonyme.

2) Journalisation.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. CREANCES
1. Prêts ou avances de la société à son 4161xx Compte courant-Administrateur
administrateur 550000 à Banque
2. Intérêts sur prêts ou avances des
administrateurs : 4161xx Compte courant-Administrateur
-si l’administrateur est une société 751xxx à Produits des actifs circulants
-s’il est une personne physique 4531xx à Précompte mobilier retenu
751xxx Produits des actifs circulants
3. Prélèvements des administrateurs : 4161xx Compte courant-Administrateur
-en numéraire 550000 à Banque
-sous forme de marchandises 45100 à TVA à payer
70000 Ventes de marchandises
-sous forme de services :
- relevant de l’activité habituelle de 707000 à Prestations de services
l’entreprise
- prestés à titre occasionnel 744xxx à Prestations de services
B. DETTES
1. Rémunérations d’administrateurs ou
de gérants :
-indépendants 618xxx Rémunérations, …des administrateurs,
gérants et associés actifs qui ne sont pas
attribuées en vertu d’un contrat de
travail
-inscrit au registre du personnel 6200xx Rémunérations et avantages sociaux
directs-Administrateurs ou gérants
4530xx à Précompte professionnel
retenu
454xxx ONSS22
-si portées en compte 4891xx Compte courant-
Administrateur
-si payées directement 550000 Banque
2. Intérêts sur prêts ou avances 6500xx Intérêts, … afférents aux dettes
consentis par les administrateurs 4531xx à Précompte mobilier retenu
4891xx Compte courant-
Administrateur
3. Après affectation du résultat :
a) dividendes des actions (notamment 471xxx Dividendes de l’exercice
nominatives) 4891xx à Compte courant-
Administrateur
b) tantièmes 472xxx Tantièmes de l’exercice
4891xx à Compte courant-
Administrateur

22
Ne concerne que le 6200xx
Compléments de comptabilité générale Page 122
Compléments de comptabilité générale Page 123
Pour rappel !

Comptabilité du vendeur Comptabilité de l'acheteur


Facture avec 2 taux de TVA - 70.1 Chiffre d'affaires 6 % + +400 Clients -
March 100,00 200,00 300,00 100,00 348,00 - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
TVA 6% 6,00 21% 42,00 48,00 - 70.2 Chiffre d'affaires 21 %+ 348,00 300,00
A payer 348,00 200,00 + 411 TVA à récupérer
- 451 TVA à payer + 48,00
48,00
Facture avec remise
Marchandises 100,00 - 70 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
Remise 5 % - 5,00 95,00 114,95 114,95 95,00
95,00 - 451 TVA à payer + + 411 TVA à récupérer
TVA 21 % + 19,95 19,95 19,95
A payer 114,95
Facture avec frais accessoires - 70.1 Chiffre d'affaires + +400 Clients -
Marchandises 100,00 100,00 145,20 - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
Transport + 20,00 - 74 Autres produits d'expl.+ 145,20 120,00
120,00 20,00 + 411 TVA à récupérer
TVA 21 % + 25,20 - 451 TVA à payer + 25,20
A payer 145,20 25,20
Facture avec escompte ferme
Marchandises 100,00 - 70 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march.
Escompte 2 % - 2,00 100,00 118,58 118,58 100,00
98,00 - 451 TVA à payer + +653 Charges d'escompte- - 757 Escomptes obtenus - + 411 TVA à récupérer
TVA 21 % + 20,58 20,58 2,00 2,00 20,58
A payer 118,58
Facture avec escompte conditionnel - 70 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march. -
Marchandises 100,00 100,00 120,58 120,58 120,58 120,58 100,00
Escompte 2 % - 2,00 - 451 TVA à payer + +55 Ets de crédit - + 55 Ets. de crédit - + 411 TVA à récupérer-
98,00 20,58 118,58 118,58 20,58
TVA 21 % + 20,58 120,58 120,58
Escompte + 2,00 Paiement dans les 8 jours + 653 Charged'escompte- - 757 Escomptes obtenus +
A payer 120,58 sous escompte Paiement après les 8 jours 2,00 2,00
éventuel de 2% pour paiement dans les …jours
Facture avec emballages repris - 70.1 Chiffre d'affaires + +400 Clients - - 440 Fournisseurs + + 604 Achats march. -
Marchandises 100,00 100,00 131,00 131,00 100,00
TVA 21 % + 21,00 - 451 TVA à payer .+ + 411 TVA à récupérer -
121,00 21,00 21,00
Emballages repris+ 10,00 - 445 Emb. et mat. consignés + +405 Emb. et mat.à rendre-
A payer 131,00 10,00 10,00

Compléments de comptabilité générale Page 124


T.V.A

Compléments de comptabilité générale Page 125


Quelques écritures à maîtriser.

1. ACHAT D’UNE CAMIONNETTE EN BELGIQUE (25 000,00 € + 21% TVA).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


83 25 000,00 241000 Matériel roulant 25 000,00
59 5 250,00 411000 TVA à récupérer 5 250,00
440000Fournisseurs 30 250,00

Je décide d’amortir le bien en 5 ans. Quelle écriture doit-on passer en fin d’année ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


630200 Dot. aux amort. sur immob. Corporelles 5 000,00
241009Amort. actés sur matériel roulant 5 000,00

2. ACHAT DE MARCHANDISES EN BELGIQUE (5 000,00 € + 6% TVA).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 5 000,00 604000 Achats de marchandises 5 000,00
59 300,00 411000 TVA à récupérer 300,00
440000Fournisseurs 5 300,00

3. AVIS D’ÉCHÉANCE : ASSURANCE INCENDIE DU BÂTIMENT INDUSTRIEL POUR UN MONTANT DE 1 200,00 €


CONCERNANT LA PÉRIODE DU 01/10/2011 AU 30/09/2012.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


610110 Assurance incendie bâtiment industriel 1 200,00
440000Fournisseurs 1 200,00

Quelle écriture faut-il passer au 31/12/2011 ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


490000 Charges à reporter 900,00
610110 Assurance incendie bâtiment industriel 900,00

Et au 01/01/2012 ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


610110 Assurance incendie bâtiment industriel 900,00
490000 Charges à reporter 900,00

Compléments de comptabilité générale Page 126


4. ACHAT DE MARCHANDISES EN FRANCE (10 000,00 € + 21% TVA).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 10 000,00 604000 Achats de marchandises 10 000,00
86 10 000,00 411000 TVA à récupérer 2 100,00
55 2 100,00 440000Fournisseur 10 000,00
59 2 100,00 451100TVA due sur achats CEE 2 100,00

5. ACHAT DE MARCHANDISES AUX ÉTATS-UNIS (4 000,00 $ + 21% TVA), SACHANT QUE 1,00 € = 1,4637 $.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 2 732,80 604000 Achats de marchandises 2 732,80
440000 Fournisseur 2 732,80

Je paie la facture par banque 10 jours plus tard (1,00 € = 1,5322 $)

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


440000 Fournisseur 2 732,80
550000 Banque 2 610,63
754000Différences de change 122,17

Et si 1,00 € = 1,3322 $)

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


440000 Fournisseur 2 732,80
654000 Différences de change 269,75
550000 Banque 3 002,55

6. ACHAT DE MATIÈRES PREMIÈRES EN BELGIQUE. SUIVANT FACTURE :

Matières premières 7 500,00


Frais de port 400,00
Emballages perdus 100,00
Total HTVA 8 000,00
TVA 21 % 1 680,00
TOTAL 9 680,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 8 000,00 600000 Achats de matières premières 8 000,00
59 1 680,00 411000 TVA à récupérer 1 680,00
440000Fournisseurs 9 680,00

Compléments de comptabilité générale Page 127


7. ACHAT DE MARCHANDISES EN BELGIQUE. SUIVANT FACTURE (PAIEMENT DANS LES 30 JOURS OU ESCOMPTE DE 3%
SI PAIEMENT DANS LES HUIT JOURS):

Marchandises 4 000,00
Remise - 500,00
Total HTVA 3 500,00
TVA 21 % sur 3 395,00 712,95
TOTAL 4 212,95

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 3 395,00 604000 Achats de marchandises 3 500,00
59 712,95 411000 TVA à récupérer 712,95
440000Fournisseur 4212,95

8. ACHAT DE MARCHANDISES EN BELGIQUE. SUIVANT FACTURE (PAIEMENT DANS LES 30 JOURS OU ESCOMPTE DE 3%
SI PAIEMENT DANS LES HUIT JOURS):

Marchandises 4 000,00
Frais de port 500,00
Total HTVA 4 500,00
Emballages consignés 300,00
TVA 21 % sur 4 365,00 916,65
TOTAL 5 716,65

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


81 4 365,00 604000 Achats de marchandises 4 500,00
59 916,65 405000 Créances pour emballages consignés 300,00
411000 TVA à récupérer 916,65
440000Fournisseur 5 716,65

Je paie mon fournisseur cinq jours plus tard et je lui rapporte les emballages consignés.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


440000 Fournisseur 5 716,65
550000 Banque 5 281,65
757000Escomptes obtenus 135,00
405000Créances pour emballages consignés 300,00

9. VENTE DE MARCHANDISES POUR 10 000,00 + 21% À UN ASSUJETTI BELGE.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 10 000,00 400000 Client 12 100,00
54 2 100,00 700300 Ventes de marchandises 21% 10 000,00
451000TVA à payer 2 100,00

Compléments de comptabilité générale Page 128


10. VENTE DE MARCHANDISES EN FRANCE SUIVANT FACTURE :

Marchandises 4 000,00
Frais de port 500,00
TOTAL à payer 4500,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


46 4 000,00 400000 Client 4 500,00
44 500,00 700600 Ventes intracommunautaires 4 000,00
746000Transport 500,00

11. VENTE DE MARCHANDISES POUR 10 000,00 € + 6% TVA EN SUISSE :

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


47 10 000,00 400000 Client 10 000,00
700700 Ventes export 10 000,00

12. JE REÇOIS LA FACTURE RELATIVE AU CARBURANT DE MA CAMIONNETTE : 250,00 € + 21% TVA.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


82 250,00 624100 Carburant camionnette 250,00
59 52,50 411000 TVA à récupérer 52,50
440000Fournisseur 302,50

13. ACHAT D’UNE VOITURE DE SOCIÉTÉ SUIVANT FACTURE :

Voiture 22 000,00
Remise 4 000,00
Total HTVA 18 000,00
TVA 21 % 3 780,00
TOTAL 21 780,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


83 19 890,00 241000 Matériel roulant 19 890,00
59 1 890,00 411000 TVA à récupérer 1 890,00
440000Fournisseur 21 780,00

14. NOTE DE RESTAURANT POUR 102,45 € TVAC 21% :

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


82 102,45 643000 Restaurant 102,45
440000 Fournisseur 102,45

Compléments de comptabilité générale Page 129


15. VENTE DE MARCHANDISES EN BELGIQUE SUIVANT FACTURE (PAIEMENT DANS LES 30 JOURS OU ESCOMPTE
CONDITIONNEL DE 2% SI PAIEMENT DANS LES HUIT JOURS).

Marchandises 5 000,00
Remise de 5% - 250,00
Emballages perdus 300,00
Total HTVA 5 050,00
TVA 21 % sur 4 949,00 1 039,29
TOTAL 6 089,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 4 949,00 400000 Client 6 089,29
54 1 039,29 700300 Ventes 21% 5 050,00
451000TVA à payer 1 039,29

Mon client paie la facture dans les quatre jours : combien doit-il payer ? 6 089,29 – 101,00 =
5 988,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


550000 Banque 5 988,29
653000 Escomptes accordés 101,00
400000Client 6 089,29

Mon client décide de payer la facture dans les 30 jours : combien doit-il payer ? 6 089,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


550000 Banque 6 089,29
400000 Client 6 089,29

16. LE COMPTE DE MON CLIENT SE PRÉSENTE COMME SUIT AU 30/02/2011 (TOUTES LES VENTES SONT SOUMISES À
UN TAUX DE TVA DE 21%) :

400001 Client Dupont


21 235,56

J’apprends qu'’il est en grande difficulté financière et après plusieurs contacts, j’estime qu'il y
a beaucoup d’incertitude quant à la récupération de la créance.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


407000 Créances douteuses 21 235,56
400000 Client Dupont 21 235,56

Compléments de comptabilité générale Page 130


Mon avocat estime qu’une récupération de 40% est envisageable.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


634000 R.V. sur créances commerciales-Dotations 10 530,03
409000 Réductions de valeur actées 10 530,03

Mon client étant en faillite, j’apprends que je ne récupérerai que 5 000,00 (versement
effectué sur mon compte bancaire). La perte est supérieure à la réduction de valeur actée.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


62 2 817,74 409000 Réductions de valeur actées 10 530,03
411400 TVA récupérable pour régularisation 2 817,74
Moins-value sur réalisat° de créances
642000 com. 2 887,79
550000 Banque 5 000,00
407000Créances douteuses 21 235,56

Et si j’avais récupéré 20 000,00 € (versement effectué sur mon compte bancaire)?


Le client nous devait 21 235,56 € et nous a payé 20 000,00 € soit un manque de 1 235,56 €
TVAC, donc 1 021,12 € HTVA. Nous avons acté une réduction de valeur de 10 530,56 € et donc
nous devons faire une reprise de 10 530,56 € - 1 021,12 € soit 9 508,91 €. Nous pouvons
récupérer la TVA sur la perte réelle, soit 21% de 1 021,12 € (214,44 €).

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


62 214,44 409000 Réductions de valeur actées 10 530,03
411400 TVA récupérable pour régularisation 214,44
550000 Banque 20 000,00
407000 Créances douteuses 21 235,56
634100R.V sur créances commerciales-Reprises 9 508,91

17. VENTE DE MARCHANDISES EN BELGIQUE SUIVANT FACTURE (ESCOMPTE FERME DE 2% ; LES EMBALLAGES DOIVENT
ÊTRE RENTRÉS DANS LES 30 JOURS) :

Marchandises 5 000,00
Remise - 500,00
Escompte ferme -90,00
Total HTVA 4 410,00
TVA 21 % 926,10
Emballages consignés 300,00
TOTAL 5 636,10

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 4 410,00 400000 Client 5 636,10
54 926,10 708000 RRR accordés 500,00
653000 Escomptes accordés 90,00
700300Ventes 21% 5 000,00
445000Dettes pour emballages consignés 300,00

Compléments de comptabilité générale Page 131


451000TVA à payer 926,10
Le client paie la facture dans les 10 jours et rentre les emballages dans les 15 jours.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


550000 Banque 5 636,10
400000Client 5 636,10
445000 Dettes pour emballages consignés 300,00
400000Client 300,00

Après 45 jours, je n’ai toujours aucune nouvelle des emballages.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


03 300,00 400000 Client 63,00
54 63,00 445000 Dettes pour emballages consignés 300,00
451000TVA à payer 63,00
704000Ventes d’emballages récupérables 300,00

18. LES STOCKS DE MARCHANDISES.

Au 01/01/2011, le stock de marchandises (compte 340000) est de 35 000,00 €.


Au 31/12/2011, après inventaire, il est de 47 000,00 €.
Quelle est l’influence sur le compte de résultats ? Augmentation de résultat d’exploitation.
Quelle écriture doit-on passer ?

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


340000 Marchandises V.A. 12 000,00
609400 Variat° de stock de marchandises 12 000,00

19. AFFECTATION DU RÉSULTAT.

En fin d’année, je décide d’affecter 5% du bénéfice (le bénéfice après impôt est de
50 000,00 €) à la réserve légale, 15% aux réserves disponibles, 30% en rémunération du
capital et le reste en bénéfice reporté.

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


692000 Dotations à la réserve légale 2 500,00
692100 Dotations aux autres réserves 7 500,00
694000 Rémunération du capital 15 000,00
693000 Bénéfice à reporter 25 000,00
130000Réserve légale 2 500,00
133000Réserves disponibles 7 500,00
471000Dividendes de l’exercice 15 000,00
140000Bénéfice reporté 25 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 132


Placements de trésorerie.

Il s’agit des montants placés à terme ainsi qu’en actions et obligations et qui n’ont pas de caractère
stratégique pour la société (sinon, ils se trouveraient dans les immobilisations financières). Un débit
signifie un accroissement du placement ou, éventuellement, une revalorisation et un crédit une
diminution du placement ou, éventuellement, une dévalorisation.
Plan comptable : comptes commençant par 50, 51, 52 et 53.
Nous allons voir les comptes commençant par 52 (titres à revenu fixe) et 53 (dépôts à terme).

Titres à revenu fixe.

Il s’agit principalement des obligations et des bons de caisse.

1) Définition.

Bon de caisse
Titre de créance (le plus souvent de 1 à 5 ans), comparable à une obligation, émis de façon
continue (émission « au robinet ») par un établissement de crédit, d’une durée et d’un taux
préalablement fixés et dont le montant nominal est remboursé à son échéance.

2) Comptabilisation.

Soit un emprunt obligataire, émis et souscrit au prix de 25 000,00 € (par banque), remboursable
après 5 ans à 30 416,32 €. Les intérêts bruts capitalisés (4% l’an) s’élèvent :
 après 1 an à 1 000,00 €
 après 2 ans à 2 040,00 €
 après 3 ans à 3 121,60 €
 après 4 ans à 4 246,46 €
 après 5 ans à 5 416,32 €
Les écritures dans le chef du souscripteur (en supposant que le précompte mobilier est de
21 %) :

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Écriture lors de la 520 Titres à revenu fixe 25 000,00
souscription 5500 à Banque – Compte courant 25 000,00
Après un an 520 Titres à revenu fixe 790,00
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 210,00
751 à Produits des actifs circulants 1 000,00
Après deux ans 520 Titres à revenu fixe 821,60
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 218,40
751 à Produits des actifs circulants 1 040,00
Après trois ans 520 Titres à revenu fixe 854,46
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 227,14
751 à Produits des actifs circulants 1 081,60
Après quatre ans 520 Titres à revenu fixe 888,64
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 236,22
751 à Produits des actifs circulants 1 124,86
Après cinq ans 520 Titres à revenu fixe 924,19
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 245,67
751 à Produits des actifs circulants 1 169,86

Compléments de comptabilité générale Page 133


Lors du remboursement 5500 Banque – compte courant 29 278,89
520 à Titres à revenu fixe 29 278,89

Dépôts à terme.

Sont portés sous cette rubrique les avoirs en compte à terme dans les banques et autres
institutions financières sans distinction de durée.

1) Définition.

Dépôts de sommes d’argent remboursables à terme ou à préavis, effectués en Belgique ou à


l’étranger, en euros ou en devises, dans des établissements de crédit ou chez toute autre
personne physique ou morale.

2) Comptabilisation.

Quels que soient leur terme ou leur forme, les dépôts à terme sont classés dans les placements
de trésorerie.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Dépôt de fonds
a) à plus d’un an 530 Dépôts à terme – De plus d’un an
b) à plus d’un mois et un an au plus 531 Dépôts à terme – De plus d’un mois et à un
an au plus
c) à un mois au plus 532 Dépôts à terme – D’un mois au plus
5500 à Banque – compte courant
2. Bonification des intérêts 5500 Banque – compte courant
6700 Impôts et précomptes dus ou versés
751 à Produits des actifs circulants
3. Remboursement du dépôt 5500 Banque – compte courant
a) à plus d’un an 530 à Dépôts à terme – De plus d’un an
b) à plus d’un mois et un an au plus 531 à Dépôts à terme – De plus d’un mois et à
un an au plus
c) à un mois au plus 532 à Dépôts à terme – D’un mois au plus

Compléments de comptabilité générale Page 134


3) Exemple23.

Le 31 octobre, une entreprise ouvre, dans un établissement financier, un compte à terme à six
mois sur lequel elle place 100 000,00 €.
Ce compte rapporte un intérêt de 3 % l’an. Le précompte mobilier est de 15 %.
À l’échéance du terme, le capital et les intérêts sont portés sur un compte à vue.

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Dépôt (31/10/2011) 531 Dépôts à terme – De plus d’un mois et 100 000,00
à un an au plus
5500 à Banque – Compte courant 100 000,00
Régularisation de 2 mois 491 Produits acquis 500,00
d’intérêts bruts 751 à Produits des actifs circulants 500,00
(31/12/2011)
Régularisation du 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 75,00
précompte mobilier 452 à Impôts et taxes à payer 75,00
(31/12/2011)
Fin du terme et versement 5500 Banque 101 275,00
sur compte à vue 452 Impôts et taxes à payer 75,00
(30/04/2012) 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 150,00
531 à Dépôts à terme – De plus d’un 100 000,00
mois et à un an au plus
751 à Produits des actifs circulants 1 000,00
491 à Produits acquis 500,00

23
La plupart des revenus de biens mobiliers sont imposés en Belgique, généralement sous la forme
d’un précompte mobilier. Les organismes financiers ou les courtiers le prélèvent à la source :
l’épargnant ou l’investisseur reçoit donc toujours un montant net. Traditionnellement, les comptes
d’épargne (réglementés) bénéficient d’un traitement fiscal préférentiel. Ainsi, les revenus d’intérêt
perçus en 2011 (année d’imposition 2012) sont exonérés de précompte mobilier à concurrence de
1.770 euros. Vous devrez payer 15% de précompte mobilier sur tout ce qui excède ce montant. En
revanche, le précompte mobilier s’applique dès le premier euro d’intérêts ou de coupons des comptes
à terme, bons de caisse et obligations. Vous paierez même 25% de précompte mobilier sur les
dividendes auxquels vous donnent droit les actions belges. Et pour les dividendes versés par les
actions étrangères, il faudra encore y ajouter la taxe en vigueur dans le pays d’origine. Opter pour des
fonds de placement ne vous permet pas d’échapper au fisc. Si votre fonds de placement verse un
coupon, celui-ci sera en effet soumis à un précompte mobilier de 15%. Le précompte mobilier
s’élève même à 25% pour les fonds de droit étranger lancés avant le 1er janvier 1994. Dans notre
pays, les plus-values réalisées sur la vente d’actions ne sont pas soumises au précompte mobilier.
Seules les plus-values sur les fonds de capitalisation qui investissent au moins 40% de leurs actifs
dans des produits à revenu fixe sont imposées, à concurrence de 15% de précompte mobilier.
CONSEIL Ne succombez pas trop vite à la tentation de revenus bruts attrayants. Vérifiez toujours
s’ils sont soumis à un précompte mobilier, et de combien. Après retenue du précompte mobilier,
certains comptes à terme ou bons de caisse peuvent s’avérer moins intéressants qu’un compte
d’épargne (à haut rendement), surtout s’il s’agit d’un compte sur internet.
Source : http://finipedia.lecho.be/Precompte_mobilier.2522
Compléments de comptabilité générale Page 135
Opérations relatives à l’impôt.

Impôts sur le résultat.

1) Définitions.

Terminologie de l’administration fiscale :


Exercice d’imposition
Année à laquelle l’impôt est rattaché.
En cas de clôture de l’exercice au 31 décembre, il s’agit de l’année civile qui suit celle au cours de
laquelle le contribuable a recueilli les revenus.
Dans tous les autres cas de clôture antérieure au 31 décembre, l’exercice d’imposition
correspond à l’année civile de la date du dernier jour de l’exercice comptable.
Enrôlement (=mise en rôle)
Inscription par l’administration sur le document contenant la décision qui, pour chaque
contribuable, fixe l’assiette de l’impôt, en liquide le montant et forme à la fois titre de recette et
titre exécutoire pour son recouvrement. La suite administrative de l’enrôlement par le
contribuable est l’avertissement-extrait de rôle.
Avertissement-extrait de rôle
Document par lequel l’Administration des contributions directes notifie au contribuable le
montant de l’impôt établi à sa charge pour un exercice d’imposition déterminé ainsi que le
supplément à payer ou le trop-perçu qui doit être remboursé.
Avis de rectification
Document, envoyé par lettre recommandée, par lequel l’Administration informe un contribuable
qu’elle rectifie certains montants mentionnés par ce dernier suer sa déclaration de revenus.
Dégrèvement
Réduction d’impôt ou de surtaxe qui peut être accordée au contribuable suite à sa déclaration
ou d’office sous certaines conditions.
Exonération d’impôts
Fait qu’un revenu est totalement ou partiellement non imposable.
Résultat fiscal
Résultat dégagé en application des dispositions légales en matière d’impôts et qui, s’il est positif,
constitue l’assiette des impôts sur le bénéfice.
Le résultat fiscal est généralement différent du résultat comptables du fait que notamment :
 certaines charges comptabilisées ne sont pas admises (= dépenses non admises, en
abrégé D.N.A.) au titre de charges professionnelles (déductibles) ;
 certains produits comptables ne constituent pas des bénéfices (totalement ou
partiellement).

Terminologie et traitement comptables :


Impôts sur le résultat (PCMN 67…)
Ce sont les charges fiscales afférentes au résultat de la société.
Versements anticipés
Versements (facultatifs) effectués par la société dans le courant de l’exercice, en vue de couvrir,
totalement ou partiellement, l’impôt supputé sur le résultat de cet exercice, lequel ne sera
connu qu’au cours de l’exercice suivant.

Compléments de comptabilité générale Page 136


L’absence ou l’insuffisance de ces versements anticipés entraîne une majoration de l’impôt ; par
contre, un excédent de versements anticipés donne uniquement lieu à un remboursement par
l’Administration ou permet le report à l’exercice suivant.
Pour être pris en considération par l’Administration, les versements anticipés doivent être
effectués suivant une chronologie précise :
 avant le 10 avril pour le premier trimestre ;
 avant le 10 juillet pour le deuxième trimestre ;
 avant le 10 octobre pour le troisième trimestre ;
 avant le 20 décembre pour le quatrième trimestre inachevé ;
et ce, pour autant que l’exercice social coïncide avec l’année civile.
Précomptes dus ou versés
Précomptes mobiliers retenus à la source par les organismes payeurs sur les revenus mobiliers
(intérêts, dividendes, …) perçus par la société.
Précomptes retenus (PCMN 453)
Dettes découlant des retenues à la source, à caractère fiscal, effectuées par l’entreprise sur les
montants attribués aux ayants droit au titre de revenus du travail (précompte professionnel) ou
du capital (précompte mobilier).
Charges fiscales estimées (PCMN 6702)
Montant, porté en charge, représentant le complément estimé de l’impôt sur le r »sultat de
l’exercice ; ce complément est calculé en tenant compte des versements anticipés effectués et
des précomptes dus ou versés imputables.
Dettes fiscales estimées (PCMN 450)
Montant estimé du complément d’impôts à payer sur le résultat de l’exercice, calculé en tenant
compte des versements anticipés effectués et des précomptes dus ou versés imputables.
Impôts et taxes à payer (PCMN 452)
Ce compte enregistre le montant dû mentionné dans l’avertissement-extrait de rôle.
Impôts et précomptes à récupérer (PCMN 412)
Créance fiscale de la société sur l’État pouvant notamment compter dans :
 l’excédent du montant des versements anticipés par rapport au montant estimé des
impôts dus ;
 des créances relatives à des restitutions d’impôts suite à des dégrèvements ou à des
demandes de remboursements de versements anticipés excédentaires.
Intérêts de retard
Sont comptabilisés aux mêmes comptes que l’impôt principal auquel ils se rapportent et imputés
dans le compte 6502 Autres charges de dettes.
Report de versements anticipés
Montant des versements anticipés excédentaires par rapport à l’impôt estimé dont le
contribuable demande le report à l’exercice suivant.

Compléments de comptabilité générale Page 137


2) Comptabilisation.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. IMPÔTS COMPTABILISÉS EN COURS D’EXERCICE
1. Précomptes mobiliers retenus sur les 5500 Banque – compte courant (revenu net)
produits financiers encaissés par l’entreprise
(par exemple sur les intérêts de dépôts à terme de plus
d’un mois)
6700 Impôts et précomptes dus ou versés
(précompte mobilier retenu)
751 à Produit des actifs circulants (intérêts bruts)
2. Versements anticipés effectués (en vue de 6700 Impôts et précomptes dus ou versés
couvrir totalement ou partiellement l’I. Soc. dont 4500 à Dettes fiscales estimées – Impôts belges
l’entreprise s’estime redevable sur le résultat supputé de
l’exercice) (fin de trimestre)
sur le résultat
Règlement (pour le 10 du mois qui suit le trimestre) 4500 Dettes fiscales estimées – Impôts belges sur
le résultat
5500 à Banque – compte courant
24
B. RÉGULARISATION EN FIN D’EXERCICE
er
1 cas : constatation d’une dette fiscale 6702 Charges fiscales estimées
estimée 4500 à Dettes fiscales estimées – Impôts belges
Montant des impôts sur le résultat comptabilisés en sur le résultat
cours d’exercice : x (montant y – x, c’est-à-dire le complément d’I. Soc.
Montant estimé de l’impôt total sur le résultat de auquel l’entreprise s’attend et qu’elle ne
l’exercice : y contestera pas)
(x < y)
ème
2 cas : constatation d’une créance 4120 Impôts et précomptes estimés à récupérer
25
(estimée) sur l’Administration fiscale 6701 à Excédent de versements d’impôts et de
Montant des impôts sur le résultat comptabilisés en précomptes porté à l’actif
cours d’exercice : x (montant x – y, c’est-à-dire le montant d’I. Soc. que
Montant estimé de l’impôt total sur le résultat de l’entreprise estime avoir versé en trop et dont elle
l’exercice : y escompte le remboursement)
(x > y)
26
C. OPÉRATIONS AU COURS DE L’EXERCICE SUIVANT
ER
1 CAS : L’ENTREPRISE AVAIT CONSTATÉ UNE DETTE FISCALE ESTIMÉE
Réception de l’avertissement-extrait de rôle 4500 Dettes fiscales estimées – Impôts belges sur
le résultat
4520 à Impôts et taxes à payer – Impôts belges
sur le résultat
Règlement 4520 Impôts et taxes à payer – Impôts belges sur le
résultat
5500 à Banque – compte courant
ÈME
2 CAS : L’ENTREPRISE AVAIT CONSTATÉ UNE CRÉANCE SUR L’ADMINISTRATION
1. Le report avait été demandé : à la 6700 Impôts et précomptes dus ou versés
réouverture de l’exercice, transfert de la 4120 à Impôts et précomptes estimés à
créance dans les charges de l’exercice récupérer
2. Le remboursement avait été demandé : 4121 Remboursement d’impôts à recevoir
réception de l’avertissement-extrait de rôle 4120 à Impôts et précomptes estimés à
récupérer
Règlement du trop-perçu par l’Administration 5500 Banque – Compte courant
4121 à Remboursement d’impôts à recevoir

24
Il n’y a pas lieu de procéder à une régularisation si l’impôt total estimé sur le résultat de l’exercice correspond au
montant des impôts comptabilisés en cours d’exercice.
25
Cette écriture est aussi passée dans le cas où l’entreprise demande le report de la créance au bénéfice de l’exercice
comptable suivant.
26
Il s’agit du cas « d’école » où le montant de l’impôt enrôlé est égal à celui de l’impôt estimé.
Compléments de comptabilité générale Page 138
Exercice de synthèse.

Enregistrez les écritures suivantes au livre journal. Pour chaque écriture, indiquez les
modifications dans la déclaration TVA. Je vous demande aussi de vérifier les factures.

1° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°1)

Marchandises 278,52
Remise 5% - 13,93
264,59
TVA 6% 15,88
A payer 280,47

2° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°2)

Marchandises 549,00
Transport 50,00
599,00
TVA 21% 125,79
A payer 724,79

3° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°3)

Marchandises 10 000,00
Emballages consignés repris à la même valeur 200,00
TVA 21% 2 100,00
A payer 12 300,00

4° Ventes de marchandises en Belgique (Facture de vente n°4)

Marchandises 5 300,00
Remise 5% - 265,00
5 035,00
Emballages consignés repris pour 60% de la valeur 200,00
TVA 21% 1 074,15
A payer 6 309,15

5° Ventes de marchandises en Belgique avec escompte ferme de 2% (Facture de vente n°5)

Marchandises 1 200,00
Escompte 2% - 24,00
1 176,00
TVA 6% 70,56
A payer 1 246,56

Compléments de comptabilité générale Page 139


6° Prestations de services (Facture de vente n°6)

Prestations 10 000,00
A payer 10 000,00

Taxe à acquitter par le cocontractant (art. 20 de l’A.R. n° 1 du code TVA°.

7° Ventes de marchandises en France (Facture de vente n°7)

Marchandises 2 679,00
A payer 2 679,00

8° Ventes de marchandises en Suisse (Facture de vente n°8)

Marchandises 5 325,00
A payer 5 325,00

9° Ventes de marchandises en Belgique Escompte conditionnel de 2% si paiement dans les


huit jours (Facture de vente n°9)

Marchandises 5 000,00
Remise 5% - 250,00
4 750,00
Transport 200,00
Emballages perdus 200,00
5 150,00
TVA 6% 302,82
A payer 5 452,82

10° Ventes de marchandises en France (Facture de vente n°10)

Marchandises 12 560,00
Remise 5% - 628,00
11 932,00
Transport 300,00
A payer 12 232,00

11° Retour des emballages consignés (voir facture de vente n°3)

12° Ventes de marchandises en Belgique. Escompte conditionnel de 2% si paiement dans les


10 jours (facture de vente n°11). Deux codes TVA : 1=6%, 3=21%.

Marchandises A Code 3 2 748,00


Marchandises B Code 1 15 248,00
Remise 5% sur Mises B - 762,40
TVA 6% 851,75
TVA 21% 565,54
A payer 18 650,89

Compléments de comptabilité générale Page 140


13° Retour des emballages consignés (voir facture de vente n°4)

14° Ventes de marchandises en Belgique (facture de vente n°12)

Marchandises 5 260,00
Emballages consignés repris à la même valeur 100,00
TVA 21% 1 104,60
A payer 6 464,60

15° Reçu paiement de la facture n°5 : + 1 246,50 € (Banque Fortis, extrait de compte n°1)

16° Reçu paiement de la facture n°9 : + 5 349,82 € (Banque Fortis, extrait de compte n°2).

17° Reçu paiement de la facture n°11 = + 18 306,22 € (Banque Fortis, extrait de compte n°3).

18° Notre client (voir facture n°12) ne restitue pas les emballages. Que devez-vous faire ?

19° Achats de marchandises en Belgique (facture d’achats n° 1)

Marchandises 5 678,98
TVA 21% 1 192,59
A payer 6 871,57

20° Facture d’électricité (facture d’achats n°2)

Électricité 267,78
TVA 21% 56,23
A payer 324,01

21° Achat de mobilier de bureau en Belgique : amortissement linéaire en 5 ans (facture


d’achats n°3)

Mobilier de bureau 9 800,00


Remise 5% - 490,00
9 310,00
Transport 250,00
9 560,00
TVA 21% 2 007,60
A payer 11 567,60

Établissez le tableau d’amortissement :

Valeur Amortissement Amortissement Valeur comptable


Année
d’origine annuel cumulé nette
N 9 560,00 1 912,00 1 912,00 7 648,00
N+1 9 560,00 1 912,00 3 824,00 5 736,00
N+2 9 560,00 1 912,00 5 736,00 3 824,00
N+3 9 560,00 1 912,00 7 648,00 1 912,00
N+4 9 560,00 1 912,00 9 560,00 0,00

Compléments de comptabilité générale Page 141


22° Achat de matières premières en Belgique. Escompte conditionnel de 2% si paiement dans
les huit jours (facture d’achat n°4)

Matières premières 2 500,00


Emballages consignés repris à la 500,00
même valeur
TVA 6% 147,00
A payer 3 147,00

23° Achat de matières premières en France (facture d’achats n°5)

Désignation Quantité Prix EUR Remise TOT HTVA TVA


Bois brut 10 50,00 5% 475,00 INTR
A payer 475,00

24° Achat de marchandises aux États-Unis (facture d’achats n°6)

Marchandises 4 789,65 $
Transport 500,00 $
A Payer 5 289,65 $

Pour information : 1 $ = 0,6638 €

25° Note de restaurant : nombre de repas : 5 ; montant : 248,00 € TVAC dont 199,36 € de
repas et 48,64 € de boissons (facture d’achats n°7)

26° Achat de carburant pour la voiture de société et pour la camionnette (facture d’achats
n°8)

Diesel (voiture) 276,98


Diesel (camionnette) 548,76
825,74
TVA 21% 173,41
A payer 999,15

27° Note de crédit sur facture d’achats n°1 (note de crédit sur achats n°1)

Remise de 5% sur marchandises 283,95


TVA 21% 59,63
Total 343,58

28° Achat d’une voiture (facture n°9 du 01/06/N) : amortissement linéaire (attention, il s’agit
d’une grande société) en 5 ans.

Voiture 24 000,00
TVA 21% 5 040,00
A payer 29 040,00

Compléments de comptabilité générale Page 142


Établissez le tableau d’amortissement :

Valeur Amortissement Valeur comptable


Année Amortissement annuel
d’origine cumulé nette
N 26 520,00 5 304,00 * 214/365=3 109,74 3 109,74 23 410,26
N+1 26 520,00 5 304,00 8 413,74 18 106,26
N+2 26 520,00 5 304,00 13 717,74 12 802,26
N+3 26 520,00 5 304,00 19 021,74 7 498,26
N+4 26 520,00 5 304,00 24 325,74 2 194,26
N+5 26 520,00 5 304,00 * 151/365=2 194,26 26 520,00 0,00

29° Achat d’ordinateurs de bureau et d’un logiciel de comptabilité en Belgique :


amortissement linéaire en 5 ans pour le logiciel et en 3 ans pour les ordinateurs (facture
d’achat n°10)

5 ordinateurs 4 995,00
Winbooks 2 000,00
6 995,00
Transport 250,00
7 245,00
TVA 21% 1 521,45
A payer 8 766,45

Établissez les tableaux d’amortissement (il s’agit d’une PME) :

Ordinateurs :

Valeur Amortissement Amortissement Valeur comptable


Année
d’origine annuel cumulé nette
N 5 245,00 1 748,33 1 748,33 3 496,67
N+1 5 245,00 1 748,33 3 496,66 1 748,34
N+2 5 245,00 1 748,34 5 245,00 0,00

Logiciel :

Valeur Amortissement Amortissement Valeur comptable


Année
d’origine annuel cumulé nette
N 2 000,00 400,00 400,00 1 600,00
N+1 2 000,00 400,00 800,00 1 200,00
N+2 2 000,00 400,00 1 200,00 800,00
N+3 2 000,00 400,00 1 600,00 400,00
N+4 2 000,00 400,00 2 000,00 0,00

30° Paiement de la facture d’achats n°4 : - 3 097,00 € (Banque Fortis : extrait de compte n°4)

31° Paiement de la facture d’achats n°6 : - 3 531,37 € (Banque Fortis : extrait de compte n°5)
Pour information : 1$ = 0,6676€

Compléments de comptabilité générale Page 143


32° La société décide de vendre le mobilier de bureau acheté en N (voir facture d’achats n°3)
(facture de vente n°13 du 7 juillet N+3)

Mobilier 2 500,00
TVA 21% 525,00
A payer 3 025,00

N’oubliez pas de passer les écritures relatives à la cession d’un bien.

33° Le compte d’un de nos clients se présente comme suit (facture n°765 du 7/9/N-1 de
17 675,00 € [21 % TVA]) :

D 400000 Client C
17 675,00

Nous constatons que ce client est en difficulté de paiement et nous avons des craintes
quant au paiement de cette facture.
Après quelques renseignements, nous pensons pouvoir récupérer 60% de la créance.

34° Au 01/01/N, le stock de marchandises est de 432 987,65 €. Au 31/12/N, le stock est de
345 876,56 €.

35° Facture d’achats n°11 pour des travaux d’entretien du bâtiment en Belgique.

Prestations 4 678,00
TVA COCON (21%)
A payer 4 678,00

36° Le capital de ma société est de 100 000,00 €. Le compte 130000 Réserve légale comporte
2 500,00 € au crédit. Le bénéfice de l’exercice à affecter est de 15 876,56 €. Je décide
d’affecter 5 000,00 € aux réserves disponibles, d’affecter le montant obligatoire à la
réserve légale et le solde en rémunération du capital.

37° Passez les écritures d’amortissement relatives aux investissements (facture n°10) sachant
que nous sommes le 31/12/N+1.

38° Voici le décompte des rémunérations de mes employés : comptabilisez la rémunération.

Rémunération brute 25 654,00


ONSS - 3 352,98
Brut imposable 22 301,02
Précompte professionnel 4 460,20
Rémunération nette 17 840,82

Cotisation ONSS de l’employeur 6 144,38

39° Effectuez le paiement (par banque, extrait de compte n°6) des rémunérations et des
charges patronales.

Compléments de comptabilité générale Page 144


40° Je prélève 5 000,00 € dans la caisse et les dépose au guichet de ma banque (pièce de
caisse n°1)
41° Avis de paiement de l’assurance incendie qui couvre la période du 01/10/2009 au
30/09/2010 : 500 00 €. (facture d’achat n°14).

42° Passez l’écriture de régularisation concernant l’assurance incendie au 31/12/2009.

43° Participation à un séminaire27 (facture d’achat n°15)

Séminaire 275,00
Repas 40,00
315,00
TVA 21% 66,15
A payer 381,15

44° Le 01/01/N, la société contracte un emprunt de 50 000,00 € auprès de sa banque favorite


aux conditions suivantes : l’emprunt est remboursable par trimestrialité constante
pendant 4 ans aux taux annuel nominal de 6%. La trimestrialité est payable au plus tard le
dernier jour du trimestre.
Établissez le tableau de remboursement :

Capital 50 000,00 €
Trimestrialité
Nombre d’échéance 16 trimestres
Taux 6,00 %
Trimestrialité € 3.538,25

Échéance Trimestrialité Capital Intérêts Solde restant dû


01/01/N 3 538,25 2 788,25 750,00 47 211,75
01/04/N 3 538,25 2 830,07 708,18 44 381,67
01/07/N 3 538,25 2 872,52 665,73 41 509,15
01/10/N 3 538,25 2 915,61 622,64 38 593,53
01/01/N+1 3 538,25 2 959,35 578,90 35 634,19
01/04/N+1 3 538,25 3 003,74 534,51 32 630,45
01/07/N+1 3 538,25 3 048,79 489,46 29 581,66
01/10/N+1 3 538,25 3 094,53 443,72 26 487,13
01/01/N+2 3 538,25 3 140,94 397,31 23 346,19
01/04/N+2 3 538,25 3 188,06 350,19 20 158,13
01/07/N+2 3 538,25 3 235,88 302,37 16 922,25
01/10/N+2 3 538,25 3 284,42 253,83 13 637,84
01/01/N+3 3 538,25 3 333,68 204,57 10 304,16
01/04/N+3 3 538,25 3 383,69 154,56 6 920,47
01/07/N+3 3 538,25 3 434,44 103,81 3 486,02
01/10/N+3 3 538,25 3 486,02 52,29 0,00
Le montant est versé le jour même sur le compte bancaire (extrait de compte n°7).

45° Paiement de la première trimestrialité : - 3 538,25 € (Banque Fortis, extrait de compte n°8)
27
TVA sur le lunch non déductible. TVA sur le séminaire déductible si mentionnée séparément
Compléments de comptabilité générale Page 145
RÉSOLUTION :

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


1 01 264,59 400000 Client 280,47
54 15,88 708000 RRR accordés 13,93
700000Ventes marchandises 278,52
451000TVA à payer 15,88
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


1 01 264,59 400000 Client 280,47
54 15,88 700000Ventes marchandises 264,59
451000TVA à payer 15,88

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


2 03 599,00 400000 Client 724,79
54 125,79 700000Ventes marchandises 549,00
746000Transport 50,00
451000TVA à payer 125,79
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


2 03 599,00 400000 Client 724,79
54 125,79 700000Ventes marchandises 599,00
451000TVA à payer 125,79

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


3 03 10.000,00 400000 Client 12.300,00
54 2.100,00 700000Ventes marchandises 10.000,00
445000Dettes emballages consignés 200,00
451000TVA à payer 2.100,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


4 03 5.115,00 400000 Client 6.309,15
54 1.074,15 708000 RRR accordés 265,00
700000Ventes marchandises 5.300,00
445000Dettes emballages consignés 200,00
451000TVA à payer 1.074,15
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


4 03 5.115,00 400000 Client 6.309,15
54 1.074,15 700000Ventes marchandises 5.035,00
445000Dettes emballages consignés 200,00
451000TVA à payer 1.074,15

Compléments de comptabilité générale Page 146


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
5 01 1.176,00 400000 Client 1.246,56
54 70,56 653000 Escomptes accordés 24,00
700000Ventes marchandises 1.200,00
451000TVA à payer 70,56

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


6 45 10.000,00 400000 Client 10.000,00
700000Ventes marchandises 10.000,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


7 46 2.679,00 400000 Client 2.679,00
700000Ventes marchandises 2.679,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


8 47 5.325,00 400000 Client 5.325,00
700000Ventes marchandises 5.325,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


9 01 5.047,00 400000 Client 5.452,82
54 302,82 708000 RRR accordés 250,00
700000Ventes marchandises 5.000,00
746000Transport 200,00
747000Emballages perdus 200,00
451000TVA à payer 302,82
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


9 01 5.047,00 400000 Client 5.452,82
54 302,82 700000Ventes marchandises 5.150,00
451000TVA à payer 302,82

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


10 46 11.932,00 400000 Client 12.232,00
47 300,00 708000 RRR accordés 628,00
700000Ventes marchandises 12.560,00
746000Transport 300,00
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


10 46 11.932,00 400000 Client 12.232,00
47 300,00 700000Ventes marchandises 12.232,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


11 445000 Dettes emb. consignés 200,00
400000Client 200,00

Compléments de comptabilité générale Page 147


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
12 01 14.195,89 400000 Client 18.650,89
03 2.693,04 708000 RRR accordés 762,40
54 1.417,29 700100Ventes marchandises 21% 2.748,00
700200Ventes marchandises 6% 15.248,00
451000TVA à payer 851,75
451000TVA à payer 565,54
OU

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


12 01 14.195,89 400000 Client 18.650,89
03 2.693,04 700100Ventes marchandises 21% 2.748,00
54 1.417,29 700200Ventes marchandises 6% 14.485,60
451000TVA à payer 1.417,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


13 03 5.260,00 445000 Dettes emballages consignés 200,00
54 1.104,00 400000Client 120,00
749000Autres produits d'exploitation 80,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


14 03 5.260,00 400000 Client 6.464,60
54 1.104,60 700000Ventes marchandises 5.260,00
445000Dettes emballages consignés 100,00
451000TVA à payer 1.104,60

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


15 500000 Banque 1.246,50
400000Client 1.246,50

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


16 500000 Banque 5.349,82
653000 Escomptes accordés 103,00
400000Client 5.452,82

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


17 550000 Banque 18.306,22
653000 Escomptes accordés 344,67
400000Client 18.650,89

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


18 400000 Client 21,00
445000 Dettes emballages consignés 100,00
451000TVA à payer 21,00
704000Ventes d'emballages récupérables 100,00

Compléments de comptabilité générale Page 148


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
19 81 5.678,88 604000 Achats de marchandises 5.678,98
59 1.192,59 411000 TVA à récupérer 1.192,59
440000Fournisseurs 6.871,57

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


20 82 267,78 612020 Électricité 267,78
59 56,23 411000 TVA à récupérer 56,23
440000Fournisseurs 324,01

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


21 83 9.560,00 240000 Mobilier 9.560,00
59 2.007,60 411000 TVA à récupérer 2.007,60
440000Fournisseurs 11.567,60

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


22 81 2.450,00 600000 Achats de mat. premières 2.500,00
59 147,00 405000 Créances pour emballages consignés 500,00
411000 TVA à récupérer 147,00
440000Fournisseurs 3.147,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


23 81 475,00 600000 Achats de mat. premières 475,00
86 475,00 411000 TVA à récupérer 28,50
55 28,50 440000Fournisseurs 475,00
59 28,50 451100TVA due sur achats CEE 28,50

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


24 81 3.511,29 604000 Achats de marchandises 3.511,29
440000Fournisseurs 3.511,29

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


25 82 248,00 644000 Restaurant 248,00
440000Fournisseurs 248,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


26 82 854,82 612110 Diesel voiture 306,06
59 144,33 612210 Diesel camionnette 548,76
411000 TVA à récupérer 144,33
440000Fournisseurs 999,15

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


27 85 283,95 440000 Fournisseurs 343,58
63 59,63 604000Achats de marchandises 283,95
411000TVA à récupérer 59,63

Compléments de comptabilité générale Page 149


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
28 83 26.520,00 241100 Voiture 26.520,00
59 2.520,00 411000 TVA à récupérer 2.520,00
440000Fournisseurs 29.040,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


29 83 7.245,00 240100 Matériel informatique 5.245,00
59 1.521,45 211000 Con., brevets, licences 2.000,00
411000 TVA à récupérer 1.521,45
440000Fournisseurs 8.766,45

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


30 440000 Fournisseurs 3.147,00
550000Banque 3.097,00
757000Escomptes obtenus 50,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


31 440000 Fournisseurs 3.511,29
654000 Différences de change 20,08
500000Banque 3.531,37

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


32 03 2.500,00 400000 Client 3.025,00
54 525,00 743000Produits d'exploitation divers 2.500,00
451000TVA à payer 525,00

663100 Moins-values sur Immo Corporelles 1.324,00


240900 Amortissements Actés sur mobilier 5.736,00
743000 Produits d'exploitation divers 2.500,00
240000Mobilier 9.560,00
9.560,00 9.560,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


33 407000 Créances douteuses 17.675,00
400000Clients 17.675,00

634000 Réd val sur créances commerciales 5.842,98


409000Réductions de valeur actées 5.842,98

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


34 609000 Variation de stocks 432.987,65
340000Stocks de marchandises 432.987,65
340000 Stocks de marchandises 345.876,56
609000Variation de stocks 345.876,56
OU

Compléments de comptabilité générale Page 150


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
34 609000 Variation de stocks 87.111,09
340000Stocks de marchandises 87.111,09

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


35 82 4.678,00 611500 Entretien bâtiment 4.678,00
87 4.678,00 411000 TVA à récupérer 982,38
56 982,38 440000Fournisseurs 4.678,00
59 982,38 451300TVA due cocontractant 982,38

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


36 692100 Dotations aux autres réserves 5.000,00
692000 Dotation à la réserve légale 793,83
694000 Rémunération du capital 10.082,73
133000Réserves disponibles 5.000,00
130000Réserve légale 793,83
471000Dividendes de l'exercice 10.082,73

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


37 630100 Dot. amort. Sur Immo. Incorporelles 400,00
630200 Dot. amort. Sur Immo. Corporelles 1.748,33
Amort. Actés sur Conc. Brevets et
211900 Licences 400,00
240190Amort. Actés sur Matériel Inform. 1.748,33

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


38 620000 Rémunération 25.654,00
621000 Cot. Patronales d'assurances sociales 6.144,38
453000Précomptes retenus 4.460,20
454000ONSS 9.497,36
455000Rémunérations 17.840,82

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


39 453000 Précomptes retenus 4.460,20
454000 ONSS 9.497,36
455000 Rémunérations 17.840,82
550000Banque 31.798,38

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


40 580000 Virements internes 5.000,00
570000Caisse-espèces 5.000,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


41 610110 Assurance incendie 500,00
440000Fournisseurs 500,00

Compléments de comptabilité générale Page 151


N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit
42 490000 Charges à reporter 375,00
610110Assurance incendie 375,00

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


43 82 323,40 644000 Restaurant 48,40
59 57,75 644100 Séminaire 275,00
411000 TVA à récupérer 57,75
440000Fournisseurs 381,15

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


44 500000 Banque 50.000,00
173000Ets de crédit 38.593,53
423000Ets de crédit 11.406,47

N° TVA Cpte D Cpte C Libellé Débit Crédit


45 423000 Ets de crédit 2.788,25
650000 Intérêts 750,00
500000Banque 3.538,25

Compléments de comptabilité générale Page 152


Les comptes de régularisation et les comptes d’attente (comptes 49).

49 COMPTES DE RÉGULARISATION ET COMPTES D’ATTENTE


490 Charges à reporter
491 Produits acquis
492 Charges à imputer
493 Produits à reporter
499 Comptes d’attente

Les comptes de régularisation.

ESPÈCES COMPTES PCMN BILAN


Actif Passif
Comptes de régularisation de l’actif Charges à reporter 490 X
Produits acquis 491 X
Comptes de régularisation du passif Charges à imputer 492 X
Produits à reporter 493 X

1) Définition

Il s’agit du principe de spécialisation de l’exercice.


Ce principe, aussi appelé le principe de concordance, est rappelé dans le code des sociétés.

Il doit être tenu compte des charges et produits afférents à l'exercice ou à des exercices
antérieurs, sans considération de la date de paiement ou d'encaissement de ces charges et
produits, sauf si l'encaissement effectif de ces produits est incertain.28

1. Comptes de régularisation de l’actif.

1. Les charges à reporter : il s’agit des prorata de charges exposées au cours de l’exercice ou
d’un exercice antérieur mais qui sont à rattacher à un ou plusieurs exercices ultérieurs.

2. Les produits acquis : il s’agit des prorata de produits qui n’échoiront qu’au cours d’un
exercice ultérieur mais qui sont à rattacher à un exercice écoulé.

2. Comptes de régularisation de passif.

1. Les charges à imputer : ce sont les prorata de charges qui n’échoiront qu’au cours d’un
exercice ultérieur mais qui sont à rattacher à un exercice écoulé.

2. Les produits à reporter : ce sont les produits perçus au cours de l’exercice ou d’un
exercice antérieur et qui sont à rattacher à un exercice ultérieur.

Remarque : les comptes de régularisation d’actif et de passif n’interviennent que pour


des prorata de charges ou de produits. Par conséquent, lorsqu’un produit ou
une charge non divisible dans le temps doit être régularisé, il faut employer

28
Art. 33, 2ème al., partim, AR/C. Soc.)
Compléments de comptabilité générale Page 153
des comptes tels que le 404 « Produits à recevoir » ou le 444 « Factures à
recevoir ».
3. Exemples :

1. Charges à reporter : une quittance annuelle d’assurance-incendie a été payée le 31 août


2011. Le montant est de 1 200,00 €.
2. Produits acquis : les intérêts portant sur les obligations détenues par l’entreprise sont
de 8% l’an sur un montant d’obligations de 100 000,00 €. L’encaissement se fait chaque
année au 31 mars.
3. Charges à imputer : La facture bimestrielle de Belgacom parviendra en février 2012 et
portera sur les charges de téléphone des mois de décembre 2011 et janvier 2012. En fin
d’exercice, l’entreprise évalue les charges pour décembre à 155,00 €.
4. Produits à reporter : l’entreprise a encaissé au 1er novembre 2011 un loyer trimestriel
anticipé de 1 000,00 €.

2) Règles d’enregistrement comptable.

1. Les charges à reporter :

Il s’agit en fait de charges payées ou comptabilisées d’avance.


En fin d’exercice :
Un compte de régularisation d’actif est débité pour signaler une créance que
l’exercice en cours a sur un exercice ultérieur.
Un compte de charges est crédité du montant jugé excédentaire pour l’exercice en
cours.
Dans le courant de l’exercice suivant : extourne.

Opérations Articles Observations


490 Charges à reporter
Report de charges En fin d’exercice
à 6xx Compte de charges
6xx Compte de charges
Extourne En cours d’exercice suivant
à 490 Charges à reporter

2. Les produits acquis

Il s’agit de produits à recevoir.


Un compte de régularisation d’actif est débité pour acter une créance de l’exercice en
cours sur l’exercice ultérieur.
Un compte de produits est crédité pour montrer que l’exercice en cours bénéficie de ce
produit.

Opérations Articles Observations


Incorporation de produits à 491 Produits acquis
En fin d’exercice
l’exercice en cours à 7xx Compte de produits
7xx Compte de produits En cours d’exercice
Extourne
à 491 Produits acquis suivant

Compléments de comptabilité générale Page 154


3. Les charges à imputer :

Ce sont les charges supportées par un exercice mais payables dans le courant de l’exercice
suivant.
On peut dire qu’il s’agit de charges à payer.
Un compte de charges est débité pour que l’exercice en cours supporte cette charge.
Un compte de régularisation de passif est crédité pour acter une dette de l’exercice en
cours sur l’exercice suivant.

Opérations Articles Observations


Incorporation de charges à l’exercice en 6xx Compte de charges
En fin d’exercice
cours à 492 Charges à imputer
492 Charges à imputer En cours d’exercice
Extourne
à xxx Compte de dettes suivant

4. Les produits à reporter :

Ce sont des produits perçus au cours d’un exercice, mais imputables en tout ou en partie à
un exercice ultérieur. Il s’agit de produits perçus d’avance.
Un compte de produits est débité pour en réduire le montant.
Un compte de régularisation de passif est crédité pour montrer une dette de l’exercice
en cours sur l’exercice suivant.

Opérations Articles Observations


Report de 7xx Compte de produits
En fin d’exercice
produits à 493 Produits à reporter
493 Produits à reporter
Extourne à 7xx Compte de En cours d’exercice suivant
produits

3) Exercices.

1. Exercice n°1.

Une quittance annuelle d’assurance incendie a été payée le 31 août 2011. Le montant est de
1.200,00 € (période de couverture : 01/09/2011 au 31/08/2012).

31/08/2011 (Quittance et extrait de compte)


61311 Assurance incendie 1 200,00
à 440 Fournisseurs 1 200,00
440 Fournisseurs 1 200,00
à 55x Banque 1 200,00
Fin 2011 (Report de 8 mois)
490 Charges à reporter 800,00
à 61311 Assurance incendie 800,00
En 2012 (Extourne)
61311 Assurance incendie 800,00
à 490 Charges à reporter 800,00

Compléments de comptabilité générale Page 155


Compléments de comptabilité générale Page 156
2. Exercice n°2.

Les intérêts portant sur les obligations détenues par l’entreprise sont de 8% l’an sur un
montant d’obligations de 100 000,00 €. L’encaissement se fait chaque année au 31 mars.

31/12/2011 (Intérêts courus non échus)


491 Produits acquis 6 000,00
à 751 Produits des actifs circulants 6 000,00
31/03/2012 (Encaissement des intérêts)
550 Banque x
657 Frais bancaires x
6700 Impôts et précomptes dus ou versés x
à 491 Produits acquis 6 000,00
à 751 Produits des actifs circulants 2 000,00

3. Exercice n°3.

La facture bimestrielle de Belgacom parviendra en février 2012 (facture de 282,76 € HTVA)


et portera sur les charges de téléphone des mois de décembre 2011 et janvier 2012. En fin
d’exercice, l’entreprise évalue les charges pour décembre à 155,00 €.

Fin 2011 (Calcul du prorata des charges)


61210 Frais de téléphone 155,00
à 492 Charges à imputer 155,00
Février 2012 (Facture Belgacom N° …)
61210 Frais de téléphone 127,76
492 Charges à imputer 155,00
411 TVA à récupérer 59,38
à 440 Fournisseurs 342,14

4. Exercice n°4.

L’entreprise a encaissé au 1er novembre 2011 un loyer trimestriel anticipé de 3.000,00 € (le
loyer des mois de novembre 2011, décembre 2011 et janvier 2012).

01/11/2011 (Quittance)
400 Client 3 000,00
748 Locations diverses 3 000,00
570 Caisse 3 000,00
à 400 Client 3 000,00
Fin 2011 (Report d’un mois de loyer)
748 Locations diverses 1 000,00
à 493 Produits à reporter 1 000,00
En 2012 (Extourne)
493 Produits à reporter 1 000,00
à 748 Locations diverses 1 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 157


4) À vous de jouer !

1. Exercice n°1.

Le 01/09/2010, notre société conclut un contrat d’emprunt bancaire : elle reçoit à cette date
le montant de 50 000,00 € sur son compte bancaire courant Belfius, empruntés à la banque
Belfius pour cinq ans (pour notre exemple, le remboursement du capital est linéaire, soit
10 000,00 € par an). Les intérêts sont de 12% l’an. Mais les intérêts ne sont payables
qu’annuellement. Le paiement de ces intérêts annuels a lieu le 31/08/2011 par
l’intermédiaire de notre compte courant Belfius.
Passez les différentes écritures comptables au livre-journal :

Au 01/09/2010
550 Banque - Belfius 50 000,00
173 Ets de crédit 50 000,00

Au 31/12/2010
6500 Intérêts 2 000,00
492 Charges à imputer 2 000,00

173 Ets de crédit 10 000,00


423 Dettes à + 1 an échéant dans l’année 10 000,00

Au 31/08/2011
6500 Intérêts 4 000,00
492 Charges à imputer 2 000,00
550 Banque - Belfius 6 000,00

2. Exercice n°2.

Le 1er octobre 2010, comme le 1er octobre de chaque année, notre entreprise paie les
intérêts annuels échus sur un emprunt. Ces intérêts s’élèvent, pour un an, à 9 000,00 €.
Comptabilisez le 31/12/2010 et le 01/10/2011.

Au 31/12/2010
6500 Intérêts 2 250,00
492 Charges à imputer 2 250,00

Au 01/10/2011
6500 Intérêts 6 750,00
492 Charges à imputer 2 250,00
550 Banque - BNP 9 000,00

3. Exercice n°3.

Notre entreprise a souscrit une assurance incendie, dont la prime annuelle est de 345,00 €.
Notre entreprise a reçu l’avis d’échéance de la part de la société d’assurance le 1er
septembre 2011, et paie cette prime à cette même date (extrait de compte du 03/09/2011).

Compléments de comptabilité générale Page 158


Cette prime est payable anticipativement ; elle couvre la période su 1er septembre 2011 au
31 août 2012.
Passez les écritures au livre journal.

Au 01/09/2011 (avis d’échéance)


61310 Assurance Incendie 345,00
440 Fournisseurs 345,00

Au 03/09/2011 (extrait de compte)


440 Fournisseurs 345,00
550 Banque 345,00

Au 31/12/2011
490 Charges à reporter 230,00
61310 Assurance Incendie 230,00

Au 01/01/2012
61310 Assurance Incendie 230,00
490 Charges à reporter 230,00

4. Exercice n°4.

Notre entreprise a donné en location à la société Van Maele un garage dont notre
entreprise est propriétaire, en faisant signer au locataire un contrat de location « à
l’année ». Le prix de location annuel est de 1 000,00 € par mois ; le loyer est annuellement
payable d’avance, soit 12 000,00 € payable dès le 01/09/2011. Le contrat commence le 1er
septembre 2011.
Notre entreprise reçoit en effet le 1er septembre 2011 un extrait de compte de la banque
BNP Paribas Fortis ; sur cet extrait, il apparaît que notre entreprise a reçu le montant de
12 000,00 € de la société Van Maele.
Passez les écritures au livre journal.

Au 01/09/2011 (extrait de compte)


400 Client 12 000,00
748 Produits d’exploitation divers 12 000,00
550 Banque 12 000,00
400 Client 12 000,00

Au 31/12/2011
748 Produits d’exploitation divers 8 000,00
493 Produits à reporter 8 000,00

Au 01/01/2012
493 Produits à reporter 8 000,00
748 Produits d’exploitation divers 8 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 159


5. Exercice n°5.

Le 01/09/2011, notre société prête le montant de 50 000,00 € à la filiale MOERMANS pour


une durée de 5 ans. Les intérêts sont de 12% l’an. Mais les intérêts ne sont payables
qu’annuellement ; donc le premier paiement d’intérêts (6 000,00 €) ne sera demandé que le
31/08/2012. La société reçoit sur son compte bancaire n° 45 du 31/08/2012 la somme de
6 000,00 €.
Passez les écritures au livre journal.

Au 01/09/2011 (extrait de compte)


2910 Autres créances, créances en compte 50 000,00
550 Banque 50 000,00

Au 31/12/2011
491 Produits acquis 2 000,00
756 Produits financiers divers 2 000,00

Au 31/08/2012
4160 Créances diverses 6 000,00
491 Produits acquis 2 000,00
756 Produits financiers divers 4 000,00

Au 31/08/2012 (extrait de compte)


550 Banque 6 000,00
4160 Créances diverses 6 000,00

6. Exercice n°6.

Notre entreprise, dont l’activité est l’achat et la vente de matériel informatique, a contre
rémunération, mis les murs de ses bâtiments à disposition d’une agence publicitaire, qui
utilise les murs comme supports pour ses campagnes. Nos murs sont mis à la disposition de
cette agence pour une durée de six mois, durée qui prend cours le 1er décembre 2011 et
pour une somme globale de 690,00 €. Le contrat entre l’agence publicitaire et notre
entreprise prévoit qu’une semaine au plus tard après la signature du contrat (signé le 1er
décembre 2011), ce montant de 690,00 € devra nous être versé sur notre compte bancaire.
Notre entreprise reçoit le 3 décembre 2011 l’extrait n° 102 de la banque établissant que ce
montant nous a été versé.
Passez les écritures au livre journal.

Au 01/12/2011 (contrat)
416 Créances diverses 690,00
745 Produits d’exploitation divers 690,00

Au 03/12/2011 (extrait de compte)


550 Banque 690,00
416 Créances diverses 690,00

Au 31/12/2011
745 Produits d’exploitation divers 575,00

Compléments de comptabilité générale Page 160


493 Produits à reporter 575,00

Au 01/01/2012
493 Produits à reporter 575,00
745 Produits d’exploitation divers 575,00

5) Synthèse.

490 Charges à reporter


DÉBITER pour CRÉDITÉ pour
Le montant des charges à reporter L’annulation
Crédit = compte de charges Débit = compte de charges

491 Produits acquis


DÉBITER pour CRÉDITÉ pour
Le montant des produits à rattacher à L’annulation
l’exercice en cours
Crédit = compte de produits Débit = compte financier

492 Charges à imputer


DÉBITER pour CRÉDITÉ pour
L’annulation Le montant des charges à payer
Crédit = compte financiers ou dettes Débit = compte de charges

493 Produits à reporter


DÉBITER pour CRÉDITÉ pour
L’annulation Le montant des produits à recevoir
Crédit = compte de produits Débit = compte financiers ou de
créances

Compléments de comptabilité générale Page 161


Les comptes d’attente.

1) Définition.

Les comptes d’attente sont destinés à enregistrer provisoirement des montants qui, au
moment de leur comptabilisation, ne peuvent être, faute d’informations suffisantes, imputés
de façon certaine à un compte déterminé.
Le compte d’attente ne doit être utilisé qu’à titre exceptionnel ; tout montant porté à ce
compte doit être transféré au compte approprié dans les plus brefs délais.
Tout compte d’attente doit normalement être soldé en fin d’exercice.

2) Règles d’enregistrement comptable.

Prenons un exemple :
Le 07 juin 2011, notre compte en banque est crédité de 1 200,00 € (montant payé par M.
Dupont) sans aucune référence. Aucun compte particulier n’est ouvert au nom de M. Dupont.
Le 09 juillet 2011, après recherches, nous apprenons que M. Dupont a réglé pour compte de
notre client, la SPRL Durant, la facture n°432.

Imputations
N° Date Faits comptables
Comptes Montants
1 07/06 Réception du paiement non 550 Banque 1 200,00
identifié
499 Compte d’attente 1 200,00
2 09/07 Imputation au compte 499 Compte d’attente 1 200,00
approprié
400 Clients 1 200,00

Compléments de comptabilité générale Page 162


Les amortissements.

Définitions

 L’amortissement est la constatation comptable de la perte de valeur subie par les actifs
immobilisés qui se déprécient avec le temps. Cette dépréciation peut être due à :
1) l’usure physique du bien,
2) l’utilisation du bien,
3) l’obsolescence, c'est-à-dire le vieillissement prématuré dû au progrès technologique.
Selon cette première définition, l’amortissement est une technique visant à corriger la
valeur de certains biens pour ramener ceux-ci à une valeur proche de la réalité.
 L’amortissement est aussi une technique permettant de répartir le coût d’acquisition d’une
immobilisation sur sa durée de vie économique.
Selon cette définition, l’amortissement est un élément du coût de revient.
 L’amortissement est enfin une technique financière permettant le renouvellement des
immobilisations.
Selon cette optique, les disponibilités provenant des amortissements servent à
l’autofinancement.

Définition légale (Arrêté royal du 30 janvier 2001, Art 45, al 1er)


« Par « amortissements » on entend les montants pris en charge par le compte de résultats,
relatifs aux frais d'établissement et aux immobilisations incorporelles et corporelles dont
l'utilisation est limitée dans le temps, en vue soit de répartir le montant de ces frais
d'établissement et le coût d'acquisition, éventuellement réévalué, de ces immobilisations
sur leur durée d'utilité ou d'utilisation probable, soit de prendre en charge ces frais et ces
coûts au moment où ils sont exposés.»

Actifs amortissables.

D’après l’article 45 précédent, seuls sont amortissables :


1. les frais d’établissement,
2. les immobilisations incorporelles et corporelles dont l’utilisation est limitée dans le
temps.

Règles d’évaluation.

L’A.R. précité prévoit dans plusieurs de ses articles des règles générales et spécifiques
d’évaluation des amortissements.
Nous verrons ces règles d’évaluation au fur et à mesure.

Compléments de comptabilité générale Page 163


Modalités d’amortissement.

1) Définitions.

VALEUR D’ACQUISITION : la valeur d’acquisition est égale au prix d’acquisition augmenté des frais
accessoires.

VALEUR NETTE COMPTABLE : c’est la valeur d’acquisition dont on a déduit les amortissements
effectués. Cette valeur est aussi appelée valeur résiduelle.

ANNUITÉ D’AMORTISSEMENT : montant d’amortissement effectué en fin d’exercice.

TAUX D’AMORTISSEMENT : taux qui, appliqué à la base amortissable, donnera l’annuité


d’amortissement.

TABLEAU D’AMORTISSEMENT : document établi pour chaque immobilisation amortissable et


calculant pour chaque année d’utilisation prévue la dotation annuelle, les amortissements
cumulés et la valeur nette comptable.

Exemple :
TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Amortissement Amortissement Valeur nette
Année Valeur d’origine
annuel cumulé comptable

TABLEAU RÉCAPITULATIF ANNUEL DES AMORTISSEMENTS : document permettant, en fin de chaque


exercice, de passer les écritures globales d’amortissement.

Exemple :

TABLEAU RÉCAPITULATIF ANNUEL DES AMORTISSEMENTS : ANNÉE 2012


Désignation Immobilisat. À amortir de … à … Prix HTVA Base Amort. Taux Const. Annuité Amort. Amort. Effect. V.N.C 31/12
Frais d’établissement 2012 à 2016 5 000,00 5 000,00 20 1 000,00 5 000,00 0
Goodwill 2004 à 2013 30 000,00 30 000,00 10 3 000,00 27 000,00 3 000,00
Construct° 2011 à 2030 200 000,00 200 000,00 5 10 000,00 90 000,00 110 000,00
I.M.O. 2007 à 2016 25 000,00 25 000,00 10 2 500,00 20 000,00 5 000,00
Mat. roulant 2008 à 2012 50 000,00 50 000,00 20 10 000,00 40 000,00 10 000,00
Totaux 310 000,00 310 000,00 26 500,00 182 000,00 128 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 164


2) Méthodes de calcul de l’amortissement.

Les taux d’amortissement linéaire habituels admis par l’administration fiscale sont :

Bâtiments industriels, garages : 5 %


Immeubles commerciaux et à usage de bureaux : 3%
Immeubles de banques : 3%
Matériel roulant : 20%
Petit outillage : 33%
Autre matériel et mobilier : 10 %
Ordinateur : 20%

1. L’amortissement constant ou linéaire.

Cette méthode répartit la valeur à amortir en charges égales sur la durée présumée
d’utilisation du bien.

Soit V = valeur d’acquisition


n = nombre d’années d’utilisation présumée
v = valeur résiduelle présumée à l’issue des n année
Cette valeur est souvent considérée comme égale à 0.
L’amortissement annuel = (V – v) / n

Exemple :
Bien à amortir : ordinateurs de bureau
Valeur d’origine : 25 000,00 €
Année d’acquisition : 2011
Durée d’utilisation estimée : 5 ans

TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Année Valeur d’origine Amortissement annuel Amortissement cumulé Valeur nette comptable
2011 25 000,00 5 000,00 5 000,00 20 000,00
2012 25 000,00 5 000,00 10 000,00 15 000,00
2013 25 000,00 5 000,00 15 000,00 10 000,00
2014 25 000,00 5 000,00 20 000,00 5 000,00
2015 25 000,00 5 000,00 25 000,00 0

Depuis 2005, les grandes sociétés au sens de l'article 1529 du Code des sociétés doivent
amortir chaque nouvelle acquisition de manière prorata temporis, c’est-à-dire que la
première annuité d'amortissement n'est prise en considération qu'en proportion de la partie
de l'exercice comptable au cours de laquelle les immobilisations sont acquises ou
constituées.

29
Grandes entreprises :
Sont considérées comme grandes entreprises au regard du Code des Sociétés :
 les entreprises dont la moyenne annuelle du nombre de travailleurs occupés excède 100 personnes ou les
entreprises qui dépassent plus d'un des critères ci-après :
o moyenne annuelle du nombre de travailleurs occupés : 50,
o chiffre d'affaires annuel (hors TVA) : 7.300.000 EUR,
o total du bilan : 3.650.000 EUR.
o

Compléments de comptabilité générale Page 165


Exemple : prise en charge d’une annuité d’amortissement prorata temporis.
Une société acquiert une machine de 10 000,00 € le 1er avril 2011. Ses règles d’évaluations
stipulent que les machines doivent être amorties en 5 années. Le plan d’amortissement sera
le suivant :

1 Année 2010 10 000,00 € x 20% x 275 jours / 365 1 506,85 €


2 Année 2011 10 000,00 € x 20% x 365 jours / 365 2 000,00 €
3 Année 2012 10 000,00 € x 20% x 366 jours / 366 2 000,00 €
4 Année 2013 10 000,00 € x 20% x 365 jours / 365 2 000,00 €
5 Année 2014 10 000,00 € x 20% x 365 jours / 365 2 000,00 €
6 Année 2015 10 000,00 € x 20% x 90 jours / 365 493,15 €
10 000,00 €

2. L’amortissement dégressif.

L’amortissement est plus important les premières années et décroît chaque année.

Méthode :
 Le taux normal d’amortissement linéaire est doublé.
 Le taux d’amortissement est appliqué sur le solde restant à amortir, c’est-à-dire sur
la valeur comptable.
 Lorsque le montant annuel d’amortissement dégressif est inférieur au montant
d’amortissement linéaire, on applique à nouveau l’amortissement linéaire.

Prenons l’exemple d’une camionnette :


Valeur d’acquisition : 20.000 €
Durée de vie probable : 5 ans
Taux d’amortissement linéaire : 100 / 5 = 20 %
Taux d’amortissement dégressif = 2 * 20 % = 40 %, 2 étant le maximum il peut être
inférieur.

TABLEAU D’AMORTISSEMENT
AMORTISSEMENTS ANNUELS VALEUR RÉSIDUELLE =
ANNÉES VALEUR À AMORTIR TAUX AMORTISSEMENTS CUMULÉS
= ANNUITÉS VALEUR COMPTABLE
1 20 000,00 40% 8 000,00 8 000,00 12 000,00
2 12 000,00 40% 4 800,00 12 800,00 7 200,00
3 7 200,00 20% 4 000,00 16 800,00 3 200,00
4 3 200,00 3 200,00 20 000,00 0,00
5

Année 1 : taux dégressif = 40 % de la valeur à amortir 20.000 € = 8.000 €


Année 2 : taux dégressif = 40 % de la valeur à amortir 12.000 € = 4.800 €
Année 3 : si nous appliquons le taux dégressif, c’est-à-dire 40 % de 7.200 €, nous
obtenons un montant de 2.880 € inférieur au montant de l’annuité par la
méthode de l’amortissement linéaire qui est de 4.000 €. Nous devons donc
revenir au système linéaire et amortir 20 % de la valeur d’acquisition, c’est-à-
dire 4.000 €.
Année 4 : il ne reste que 3.200 € à amortir, autrement dit, la valeur comptable du bien
est de 3.200 €. Nous ne pouvons pas amortir plus que la valeur du bien, nous

Compléments de comptabilité générale Page 166


devons donc porter en compte une annuité de 3.200 €
La méthode de l’amortissement dégressif permet donc d’imputer la charge de la
dépréciation d’une immobilisation plus rapidement dans la comptabilité.
La camionnette est ici amortie en quatre ans au lieu de cinq.

3) Comptabilisation.

Du point de vue comptable, l’amortissement entraîne deux conséquences :

 la diminution de la valeur du bien amorti.


Cette dépréciation pourrait s’enregistrer au crédit (diminution d’un compte d’actif) du
compte d’immobilisation concerné (ex. pour la camionnette : 241000 matériel roulant),
mais la loi interdit l’amortissement direct car il s’agit toujours d’une estimation de la
dépréciation.
Nous devons donc enregistrer l’amortissement au crédit d’un compte constituant une
sorte de dédoublement du compte d’immobilisation concerné et intitulé «
Amortissement sur …. ». Ce compte porte toujours le même numéro que le compte
d’immobilisé concerné ajouté d’un 9.
Ce type de compte est appelé « compte correctif d’actif », il sert à enregistrer les
montants à défalquer du compte où a été enregistrée la valeur d’acquisition. Ils ont donc
un solde de nature opposée à celle de la catégorie de comptes à laquelle ils
appartiennent. Dans le PCMN, ils sont signalés par le signe (-) placé à droite de l’intitulé
du compte.
Exemple pour la camionnette : « 241009 Amortissement sur matériel roulant »

 une charge.
Les amortissements sont des charges, ils doivent donc être portés au débit d’un compte
de la classe 6 du PCMN. Un compte de charge qui augmente est débité.
Nous allons, dans le cadre de ce cours, nous limiter à l’utilisation du compte : « 6302
Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles »

Exemple : amortissement linéaire de la camionnette.

241009 Amort. Actés 6301 Dotations aux


D 241000 Mat. roul. C D sur mat. roul.
C D amort. sur mat. roul.
C
(0) 20 000 4 000 (1) (1) 4 000

4) Revente d’un bien partiellement amorti.

Supposons que l’entreprise décide de vendre la camionnette après trois ans.


Reprenons le tableau d’amortissement de la camionnette suivant la méthode linéaire :

Tableau d’amortissement
Années Valeur à amortir Taux Annuités Amortissements cumulés Valeur nette comptable
1 20 000,00 20% 4 000,00 4 000,00 16 000,00
2 16 000,00 20% 4 000,00 8 000,00 12 000,00
3 12 000,00 20% 4 000,00 12 000,00 8 000,00
4 8 000,00 20% 4 000,00 16 000,00 4 000,00
5 4 000,00 20% 4 000,00 20 000,00 0,00

Compléments de comptabilité générale Page 167


1. Supposons que l’entreprise vende la camionnette pour 9 000,00 € + TVA 21%.
D’une part, après trois ans, le bien a été amorti pour une valeur totale de 12 000,00 €
Ce montant a été enregistré au crédit du compte « 241009 amortissements actés sur
matériel roulant », nous allons devoir le transférer au compte d’actifs immobilisés
« 241000 matériel roulant ».
D’autre part, la valeur comptable de la camionnette après trois ans étant de 8 000,00 €,
l’entreprise va donc réaliser une plus-value (un profit) de 1 000,00 €.
Cette plus-value devra être comptabilisée dans un compte de produits exceptionnels :
« 763000 Plus-values sur réalisation d’actif immobilisés ».
La comptabilisation se fera donc en deux temps :

241009 Amort. Actés


D 241000 Mat. roul. C D sur mat. roul.
C
(0) 20 000 12 000 (1) (1) 12 000 12 000 (0)
8 000 (2)

D 451000 TVA à payer C D 400000 Clients C


1 890 (2) (2) 10 890 10 890 (3)

763000 Plus-values
D sur réalisat° d’actifs C D 550000 Banque C
immobilisés
1 000 (2) (3) 10 890

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 241009 Amort. Actés sur mat. roulant 12 000
à 241000 Matériel roulant 12 000

(2) 400000 Clients 10 890


à 241000 Matériel roulant 8 000
à 451000 TVA à payer 1 890
à 763000 Plus-values sur réalisation 1 000
d’actifs circulants

(3) 550000 Banque 10 890


à 400000 Clients 10 890

2. Supposons que l’entreprise vende la camionnette pour 7 000,00 € + TVA 21%.


Comme dans le cas précédent, nous devons transférer le montant amorti de 12 000,00 €
qui se trouve au crédit du compte « 241009 amortissements actés sur matériel roulant »,
au crédit du compte d’actifs immobilisés « 241000 matériel roulant ».
D’autre part, la valeur comptable de la camionnette après trois ans étant de 8 000,00 €,
l’entreprise va, dans ce cas, réaliser une moins-value (une perte) de 1 000,00 €.
Cette moins-value devra être comptabilisée dans un compte de charges exceptionnelles :
« 663000 Moins-values sur réalisation d’actifs immobilisés ».

Compléments de comptabilité générale Page 168


241009 Amort. Actés
D 241000 Mat. roul. C D sur mat. roul.
C
(0) 20 000 12 000 (1) (1) 12 000 12 000 (0)
8 000 (2)

D 451000 TVA à payer C D 400000 Clients C


1 470 (2) (2) 8 470 8 470 (3)

663000 Moins-values
D sur réalisat° d’actifs C D 550000 Banque C
immobilisés
1 000 (2) (3) 8 470

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 241009 Amort. Actés sur mat. roulant 12 000
à 241000 Matériel roulant 12 000

(2) 400000 Clients 8 470


663000 Moins-values sur réalisation d’actifs circulants 1 000
à 241000 Matériel roulant 8 000
à 451000 TVA à payer 1 470

(3) 550000 Banque 8 47890


à 400000 Clients 8 470

5) Exercice.

L’entreprise a acquis en début de l’exercice comptable 2012 du mobilier de bureau pour la


somme de 30 000,00 €.
1) Sachant que la durée de vie probable de ce mobilier est de 10 ans, présentez le tableau
d’amortissement en cas :
a. d’amortissement linéaire ;
b. d’amortissement dégressif.

2) Comptabilisez l’amortissement en fin d’exercice d’après la méthode linéaire dans les


comptes et sous forme d’articles au livre journal.

3) L’entreprise a choisi l’amortissement linéaire. Après quatre ans, elle revend le mobilier
pour la somme de 20 000,00 € + TVA 21%.

Compléments de comptabilité générale Page 169


TABLEAU D’AMORTISSEMENT LINÉAIRE
Amortissement Amortissement Valeur nette
Année Valeur d'origine
annuel cumulé comptable
2012 30.000,00 € 3.000,00 € 3.000,00 € 27.000,00 €
2013 30.000,00 € 3.000,00 € 6.000,00 € 24.000,00 €
2014 30.000,00 € 3.000,00 € 9.000,00 € 21.000,00 €
2015 30.000,00 € 3.000,00 € 12.000,00 € 18.000,00 €
2016 30.000,00 € 3.000,00 € 15.000,00 € 15.000,00 €
2017 30.000,00 € 3.000,00 € 18.000,00 € 12.000,00 €
2018 30.000,00 € 3.000,00 € 21.000,00 € 9.000,00 €
2019 30.000,00 € 3.000,00 € 24.000,00 € 6.000,00 €
2020 30.000,00 € 3.000,00 € 27.000,00 € 3.000,00 €
2021 30.000,00 € 3.000,00 € 30.000,00 € 0,00 €

TABLEAU D’AMORTISSEMENT DÉGRESSIF


Amortissement Amortissement Valeur nette
Année Valeur à amortir
annuel cumulé comptable
2011 30.000,00 € 6.000,00 € 6.000,00 € 24.000,00 €
2012 24.000,00 € 4.800,00 € 10.800,00 € 19.200,00 €
2013 19.200,00 € 3.840,00 € 14.640,00 € 15.360,00 €
2014 15.360,00 € 3.072,00 € 17.712,00 € 12.288,00 €
2015 12.288,00 € 3.000,00 € 20.712,00 € 9.288,00 €
2016 9.288,00 € 3.000,00 € 23.712,00 € 6.288,00 €
2017 6.288,00 € 3.000,00 € 26.712,00 € 3.288,00 €
2018 3.288,00 € 3.000,00 € 29.712,00 € 288,00 €
2019 288,00 € 288,00 € 30.000,00 € 0,00 €
2020 0,00 € 0,00 € 30.000,00 € 0,00 €

COMPTABILISATION DE L’AMORTISSEMENT, SUR BASE DE LA MÉTHODE LINÉAIRE :

630200 Dotations aux


240009 Amort. Actés
D 240000 Mobilier. C D sur Mob.
C D amort. sur Immo. C
Corp..
(0) 30 000 3 000 (1) (1) 3 000

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 630200 Dotations aux amort. sur Immo. Corp. 3 000
à 240009 Amort. Actés sur mobilier 12 000

REVENTE DU MOBILIER APRÈS QUATRE ANS POUR LA SOMME DE 20 000 € + TVA 21% :

240009 Amort. Actés


D 240000 Mobilier. C D sur mobilier.
C
(0) 30 000 12 000 (1) (1) 12 000 12 000 (0)
18 000 (2)

Compléments de comptabilité générale Page 170


D 451000 TVA à payer C D 400000 Clients C
4 200 (2) (2) 24 200

763000 Plus-values
D sur réalisat° d’actifs C
immobilisés
2 000 (2)

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 240009 Amort. Actés sur mobilier 12 000
à 240000 Mobilier 12 000

(2) 400000 Clients 24 2000


à 240000 Mobilier 18 000
à 451000 TVA à payer 4 200
à 763000 Plus-values sur réalisation 2 000
d’actifs circulants

6) Si vous en avez besoin…

L’entreprise possède un camion dont la valeur d’acquisition est de 40.000 €.

1) Présentez le tableau d’amortissement, sachant que la durée de vie du camion est estimée
à cinq ans et que l’entreprise a choisi la méthode d’amortissement linéaire.
2) Après trois ans, l’entreprise revend le camion pour 17.000 € + TVA 21 %.

Enregistrez la vente au livre journal et au grand-livre.

Solution :

Amortissement Amortissement Valeur nette


Année Valeur d’origine
annuel cumulé comptable
1 40 000,00 8 000,00 8 000,00 32 000,00
2 40 000,00 8 000,00 16 000,00 24 000,00
3 40 000,00 8 000,00 24 000,00 16 000,00
4 40 000,00 8 000,00 32 000,00 8 000,00
5 40 000,00 8 000,00 40 000,00 0

241009 Amort. Actés


D 241000 Mat.roulant. C D sur mat. roulant
C
(0) 40 00,00 24 000,00 (1) (1) 24 000,00 24 000,00 (0)
16 000,00 (2)

D 451000 TVA à payer C D 400000 Clients C


3 570,00 (2) (2) 20 570,00

Compléments de comptabilité générale Page 171


763100 Plus-values
sur réalisat°
D d’immobilisations
C
corporelles
1 000,00 (2)

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 241009 Amort. Actés sur mat. roulant 24 000,00
à 241000 Mat. roulant 24 000,00

(2) 400000 Clients 20 570,00


à 241000 Mat. roulant 16 000,00
à 451000 TVA à payer 3 570,00
à 763100 Plus-values sur réalisation 1 000,00
d’immobilisations corporelles

Compléments de comptabilité générale Page 172


Les réductions de valeur.

Notions.

Nous savons que l’entreprise se doit, en fin d’exercice, de mettre sa comptabilité en concordance
avec la réalité.

Les amortissements permettent de tenir compte de la dépréciation subie par les actifs immobilisés
dont la durée de vie est limitée dans le temps.

Les réductions de valeur consistent à prendre en charge, dans la comptabilité de l’entreprise, la


dépréciation subie par les actifs non amortissables comme par exemple :

 les terrains : ils ne sont pas amortissables car leur utilisation n’est pas limitée dans le temps
mais leur valeur peut diminuer. Supposons, par exemple, l’extension d’un aéroport,
l’installation d’une décharge ou le passage d’une nouvelle autoroute à proximité du terrain.
Cela va entraîner une diminution de la valeur réelle du terrain. Il faudra donc mettre la valeur
comptable en concordance avec la réalité et enregistrer une réduction de valeur.

 les créances : un client ayant des difficultés de paiement sera considéré comme douteux, il sera
donc prudent d’acter ce fait et de constituer une provision de pertes. Un autre client peut avoir
été déclaré en faillite, la créance peut alors devenir partiellement ou totalement irrécupérable.

 les stocks : la réduction de valeur sur stocks constitue une réduction pour diminuer la valeur
comptable au niveau de la valeur de réalisation (de revente), en cas par exemple de biens
endommagés, défraîchis ou de biens constituant des fins de série (à ne pas confondre avec la
variation de stocks [que nous aborderons plus tard] qui constate la différence, en quantité,
entre le stock initial et le stock final).

Tout comme les amortissements, les réductions de valeur sont comptabilisées tous les ans en fin
d’exercice comptable.
La constatation de la réduction de valeur a pour but d’imputer à l’exercice en clôture une moins-
value estimée, sur un actif non amortissable, née pendant l’exercice. Cette constatation réduit donc
le bénéfice de l’entreprise ou augmente sa perte.
Les réductions de valeur doivent être estimées avec prudence, sincérité et bonne foi et doivent être
constituées sur la base des méthodes arrêtées par l’entreprise et ne peuvent dépendre du résultat
de l’exercice.

Comptabilisation.

Du point de vue comptable, les réductions de valeur (tout comme les amortissements) entraînent
deux conséquences :

 la diminution de la valeur d’un élément d’actif.


Ici aussi, tout comme pour les amortissements, la réduction de valeur est uniquement une
estimation de la perte de valeur.

Compléments de comptabilité générale Page 173


C’est pourquoi nous devons enregistrer la réduction de valeur au crédit, d’un compte correctif,
constituant une sorte de dédoublement du compte d’immobilisation concerné et intitulé
« Réductions de valeur actées sur …. ».
Ce compte porte toujours le même numéro que le compte d’immobilisé concerné ajouté d’un
9.
Tout comme nous l’avons déjà vu pour les amortissements, ce type de compte est appelé
« compte correctif d’actif », il sert à enregistrer les montants à défalquer du compte où a été
enregistrée la valeur d’acquisition.
Ils ont donc un solde de nature opposée à celle de la catégorie de comptes à laquelle ils
appartiennent. Dans le PCMN, ils sont signalés par le signe (-) placé à droite de l’intitulé du
compte.
Exemple : pour une créance commerciale (compte n°290) nous devrons créditer le compte :
« 2909 Réductions de valeur actées sur créances commerciales».

 une charge.
La réduction de valeur est une charge pour l’entreprise car elle représente la perte de valeur
d’un élément d’actif.
Elles doivent donc être portées au débit d’un compte de la classe 6 du PCMN. Un compte de
charge qui augmente est débité.
On débitera un compte de charge de la rubrique : « 63.. Dotations aux réductions de valeur ».

Le cas des créances douteuses.

1) Définition :

Créances dont le caractère irrécouvrable apparaît comme étant totalement ou partiellement


incertain mais dont il n’est pas prouvé qu’elles sont définitivement perdues.
L’incertitude quant au recouvrement de la créance peut résulter de situations telles que
concordat judiciaire, faillite, insolvabilité du débiteur, contestation de la créance, …

2) Évaluation :

Les créances portées sous les créances à plus d’un an et à un an au plus font l’objet de
réductions de valeur si leur remboursement à l’échéance est en tout ou en partie incertain ou
compromis.
Elles peuvent également faire l’objet de réductions de valeur lorsque leur valeur de réalisation
à la date de clôture de l’exercice est inférieure à leur valeur comptable30.

Les réductions de valeur ne peuvent être maintenues dans la mesure où elles excèdent, en fin
d’exercice, une appréciation actuelle, selon les critères prévus à l’article 46 (prudence, sincérité
et bonne foi) des dépréciations en considération desquelles elles ont été constituées31.

Elles doivent en conséquence faire l’objet de reprises.

3) Traitement comptable :

Au plus tard à la clôture de l’exercice au cours duquel l’insolvabilité du débiteur apparaît


certaine ou se confirme, les créances douteuses sont reprises pour la totalité du solde restant
dû au débit de compte approprié de Créances douteuses.

30
Arrêté royal du 30 janvier 2001, Art 68
31
Arrêté royal du 30 janvier 2001, Art 49
Compléments de comptabilité générale Page 174
Une réduction de valeur est actée sur base de l’estimation du montant probable de la perte.
Elle est calculée sur le montant hors TVA de la créance, celle-ci étant récupérable auprès de
l’Administration TVA32 sur la partie impayée de la facture.
À la clôture des exercices suivants, la réduction de valeur sera éventuellement ajustée : elle
sera soit majorée si elle est jugée insuffisante, soit reprise si elle est jugée excédentaire.

4) Journalisation :

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Constatation du caractère douteux 407 Créances douteuses
d’une créance à un an au plus sur un 400 à Clients
client (montant de la créance TVA comprise)
2. Constatation de la perte probable : 6340 Réductions de valeur sur créances commerciales à
33
réduction de valeur un an au plus – Dotations
409 à Réductions de valeur actées
(montant hors TVA de la créance)
3. Ajustement de la réduction de
valeur, lors de la clôture d’un
exercice ultérieur :
majoration de la réduction de valeur 6340 Réductions de valeur sur créances commerciales à
jugée insuffisante un an au plus – Dotations
409 à Réductions de valeur actées
OU
Reprise de la réduction de valeur 409 Réductions de valeur actées
jugée excédentaire 6341 à Réductions de valeur sur créances
commerciales à un an au plus – Reprises
4. Dénouement
Données :
Montant de la créance douteuse sur un client : 12 100,00 €, dont 2 100,00 € de TVA.
Réduction de valeur actée : 4 000,00 €, soit 40 % de 10 000,00 €.
Montant recouvré pour solde de tout compte :
er
1 cas : 7 260,00 € dont 21/121, soit 1 260,00 € représentent la TVA comprise dans la créance ;
ème
2 cas : 3 630,00 € dont 21/121, soit 630,00 € représentent la TVA comprise dans la créance ;
ème
3 cas : 9 680,00 € dont 21/121, soit 1 680,00 € représentent la TVA comprise dans la créance.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
er
1 la perte supportée correspond à 409 Réductions de valeur actées 4 000
cas la réduction de valeur actée 4114 TVA récupérable pour 840
régularisations
5500 Banque 7 260
407 à Créances douteuses 12 100
ème
2 la perte est supérieure à la 409 Réductions de valeur actée 4 000
cas réduction de valeur actée 4114 TVA récupérable pour 1 470
régularisation
5500 Banque 3 630
642 Moins-values sur réalisation 3 000
de créances commerciales
407 à Créances douteuses 12 100
ème
3 la perte est inférieure à la 409 Réductions de valeur actées 4 000
cas réduction de valeur actée 4114 TVA récupérable pour 420
régularisation

32
TVA Art. 77, §1, 7°
33
Écriture à passer au plus tard à la clôture de l’exercice au cours duquel le caractère douteux de la créance commerciale
apparaît ou se confirme.
Compléments de comptabilité générale Page 175
5500 Banque 9 680
407 à Créances douteuses 12 100
6341 Réductions de valeur sur 2 000
créances commerciales à un
an au plus - Reprises
Les créances irrécouvrables ou perdues.

1) Définition.

Créances qui, au cours d’un exercice, s’avèrent définitivement perdues suite à l’insolvabilité
des débiteurs et à leur réalisation pour une valeur nulle.
Ex. : abandon de créance, disparition du débiteur, …

2) Traitement comptable.

La perte encourue constitue une moins-value réalisée sur créances, à imputer :


- au compte 642 Moins-value sur réalisation de créances commerciales, s’il s’agit d’une
créance commerciale ;
- au compte 652 Moins-value sur réalisation d’actifs circulants, s’il s’agit d’une créance non
commerciale.

3) Journalisation

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Constatation de la perte totale d’une 4114 TVA récupérable pour régularisation
créance commerciale à un an au plus (TVA)
pour laquelle aucune réduction de 642 Moins-values sur réalisation de créances
valeur n’a été actée commerciales
(montant HTVA de la perte)
400 à Clients
(montant total de la créance)
2. Idem dans le cas d’une créance non 652 Moins-values sur réalisation d’actifs circulants
commerciale 4169 à Autres créances diverses
Ex. : une créance à un an au plus sur
un tiers

4) Exercice 1.

Le compte du client N. se présente comme suit :

D 400001 Client N. C
6 050,00

Il s’avère que la créance est totalement irrécouvrable. Le montant de 6 050,00 € comprend une
TVA de 21 %.
Passez les écritures au livre journal.

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 411400 TVA récupérable pour régularisations 1 050,00
642000 Moins-values sur réalisation de créances 5 000,00
commerciales

Compléments de comptabilité générale Page 176


à 400001 Client N 6 050,00

Compléments de comptabilité générale Page 177


5) Exercice 2.

Examinez la situation suivante et enregistrez les différentes opérations au livre journal.

Le compte du client A. se présente comme suit (facture n° 58 de 42 289,26 € + 21 % TVA):

D 400002 Client A. C
51 170,00

Nous constatons que le client est en difficulté de paiement et avons des craintes quant au
paiement de la facture n°58.
Nous devons mettre l’entièreté de la créance (TVA comprise) en 407000 Créances douteuses.

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 407000 Créances douteuses 51 170,00
à 400002 Client A. 51 170,00
CONSTATATION DU CARACTÈRE DOUTEUX

Monsieur A. étant en faillite, nous actons une réduction de valeur de 60 % de la créance.


Nous devons faire une réduction de valeur sur 60 % du montant HTVA,
soit (51 170,00 / 1,21) * 60 % = 42 289,26 * 60 % = 25 373,56

Date Compte Libellé Débit Crédit


(2) 634000 Réductions de valeur sur créances commerciales 25 373,56
à un an au plus - Dotations
à 409000 Réductions de valeur actées 25 373,56
CONSTATATION DE LA PERTE PROBABLE34

Le client paie ensuite 30 000,00 € pour solde de tout compte.


Nous devons solder les comptes 409000 et 407000 pour annuler la créance. Ensuite nous
devons débiter le compte 550000 Banque pour les 30 000,00.
Avons-nous bien estimé la perte probable ? La perte est-elle supérieure ou inférieure à la
réduction de valeur actée ?
Le client nous devait 51 170,00 et nous a payé 30 000,00 soit un manque de 21 170,00 TVAC,
donc 17 495,87 HTVA. Nous avons acté une réduction de 25 373,56 donc nous devons faire une
reprise de 25 373,56 – 17 495,87 = 7 877,69. Nous pouvons récupérer la TVA sur la perte
réelle 3 674,13 (17 495,87 x 21%).

Date Compte Libellé Débit Crédit


(3) 409000 Réductions de valeur actées 25 373,56
411400 TVA récupérable pour régularisations 3 674,13
à 407000 Créances douteuses 21 170,00
634100 Réductions de valeur sur créances 7 877,69
commerciales à un an au plus - Reprises
550000 Banque 30 000,00
à 407000 Créances douteuses 30 000,00
DÉNOUEMENT (OD + EXTRAIT DE COMPTE)

34
Écriture à passer au plus tard à la clôture de l’exercice au cours duquel le caractère douteux de la créance commerciale
apparaît ou se confirme.
Compléments de comptabilité générale Page 178
6) Et si vous le souhaitez, deux exercices supplémentaires…

1. Exercice n°1.

Le compte du client Jacques se présente comme suit :

D 400000 Jacques C
31 800,00

Monsieur Jacques étant en faillite, nous actons une réduction de valeur de 50 % de la


créance.
Le client paie ensuite 10 000,00 € pour solde de tout compte. Taux de TVA : 6 %.
Passez les écritures au livre journal.

Nous devons mettre l’entièreté de la créance (TVA comprise) en 407000 Créances


douteuses.

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 407000 Créances douteuses 31 800,00
à 400002 Client Jacques 31 800,00
CONSTATATION DU CARACTÈRE DOUTEUX (OD)

Nous devons faire une réduction de valeur sur 50 % du montant HTVA,


soit (31 800,00 / 1,06) * 50 % = 30 000,00 * 50 % = 15 000,00

Date Compte Libellé Débit Crédit


(2) 634000 Réductions de valeur sur créances commerciales 15 000,00
à un an au plus - Dotations
à 409000 Réductions de valeur actées 15 000,00
CONSTATATION DE LA PERTE PROBABLE (OD)

Nous devons solder les comptes 409000 et 407000 pour annuler la créance. Ensuite nous
devons débiter le compte 550000 Banque pour les 10 000,00.
Avons-nous bien estimé la perte probable ? La perte est-elle supérieure ou inférieure à la
réduction de valeur actée ?
Le client nous devait 31 800,00 et nous a payé 10 000,00 soit un manque de 21 800,00 TVAC,
donc 20 566,04 HTVA. Nous avons acté une réduction de 15 000,00 donc nous devons faire
une moins-value sur créances commerciales de 20 566,04 – 15 000,00 = 5 566,04. Nous
pouvons récupérer la TVA sur la perte réelle 1 233,96 (20 566,04 * 6%).

Date Compte Libellé Débit Crédit


(3) 550000 Banque 10 000,00
à 407000 Créances douteuses 10 000,00
DÉNOUEMENT (EXTRAIT DE COMPTE)
(3) 409000 Réductions de valeur actées 15 000,00
411400 TVA récupérable pour régularisations 1 233,96
642000 Moins-values sur réalisation de créances 5 566,04
commerciales
à 407000 Créances douteuses 21 800,00
DÉNOUEMENT (OD)

Compléments de comptabilité générale Page 179


2. Exercice n°2.

Le compte du client Jacques se présente comme suit au 21/04/2011 (TVA 12 %) :

D 400001 Dupont C
123 742,00 21 378,00
53 221,00 10 000,00
145 585,00 (SD)

Au 31/05/2011, nous apprenons que Monsieur Dupont est en grande difficulté financière.
Au 31/12/2011, nous estimons la perte à 40 %.
a) Au 30/06/2012 : le client Dupont verse 48 275,00 € sur notre compte bancaire.
b) Au 30/06/2012 : le client Dupont verse 103 248,72 € sur notre compte bancaire.
Passez les écritures au livre journal.

Nous devons mettre l’entièreté de la créance (TVA comprise) en 407000 Créances


douteuses.

Date Compte Libellé Débit Crédit


(1) 31/5/11 407000 Créances douteuses 145 585,00
à 400001 Client Dupont 145 585,00
CONSTATATION DU CARACTÈRE DOUTEUX (OD )

Nous devons faire une réduction de valeur sur 40 % du montant HTVA,


soit (145 585,00 / 1,12) * 40 % = 51 994,64 €

Date Compte Libellé Débit Crédit


(2) 31/12/11 634000 Réductions de valeur sur créances commerciales 51 994,64
à un an au plus - Dotations
à 409000 Réductions de valeur actées 51 994,64
CONSTATATION DE LA PERTE PROBABLE

a. Nous devons solder les comptes 409000 et 407000 pour annuler la créance. Ensuite
nous devons débiter le compte 550000 Banque pour les 48 275,00 €.
Avons-nous bien estimé la perte probable ? La perte est-elle supérieure ou inférieure
à la réduction de valeur actée ?
Le client nous devait 145 585,00 et nous a payé 48 275,00 soit un manque de
97 310,00 TVAC, donc 86 883,93 HTVA. Nous avons acté une réduction de 51 994,64
donc nous devons faire une moins-value sur créances commerciales de 86 883,93 –
51 994,64 = 34 889,29. Nous pouvons récupérer la TVA sur la perte réelle, soit
10 426,07 (86 883,93 * 12%).

Compléments de comptabilité générale Page 180


Date Compte Libellé Débit Crédit
(3a) 409000 Réductions de valeur actées 51 994,64
30/6/12
411400 TVA récupérable pour régularisations 10 426,07
642000 Moins-values sur réalisation de créances 34 889,29
commerciales
à 407000 Créances douteuses 97 310,00
550000 Banque 48 275,00
à 407000 Créances douteuses 48 275,00
DÉNOUEMENT (OD ET EXTRAIT DE COMPTE)

b. Nous devons solder les comptes 409000 et 407000 pour annuler la créance. Ensuite
nous devons débiter le compte 550000 Banque pour les 103 248,72 €.
Avons-nous bien estimé la perte probable ? La perte est-elle supérieure ou inférieure
à la réduction de valeur actée ?
Le client nous devait 145 585,00 et nous a payé 103 248,72 soit un manque de
42 336,28 TVAC, donc 37 800,25 HTVA. Nous avons acté une réduction de 51 994,64
donc nous devons faire une reprise sur réductions de valeur sur créances
commerciales de 51 994,64 – 37 800,25 = 14 194,39. Nous pouvons récupérer la TVA
sur la perte réelle, soit 4 536,03 (37 800,25 * 12%).

Date Compte Libellé Débit Crédit


(3b) 409000 Réductions de valeur actées 51 994,64
30/6/12
411400 TVA récupérable pour régularisations 4 536,03
à 407000 Créances douteuses 42 336,28
à 634100 Réductions de valeur sur créances 14 194,39
commerciales à un an au plus - Reprises
550000 Banque 103 248,72
à 407000 Créances douteuses 103 248,72
DÉNOUEMENT (OD ET EXTRAIT DE COMPTE)

Compléments de comptabilité générale Page 181


Affectation du résultat.

Affectation du résultat dans une société.

1) Définitions.

Affectation du résultat
Expression désignant les différentes « destinations » données au résultat à affecter par l’organe
compétent de l’entreprise ; l’opération consiste à convertir en termes bilantaires, c’est-à-dire à
transférer dans le bilan, les différentes composantes du résultat à affecter :
- s’il s’agit d’un bénéfice à affecter, celui-ci peut-être « éclaté » en capitaux propres (réserves,
bénéfice reporté) et en dettes (dividendes, tantièmes, participation du personnel au
bénéfice, …) ;
- s’il s’agit d’une perte à affecter, celle-ci est transformée en réduction de capitaux propres
(perte reportée), à moins qu’elle ne soit apurée par des versements des associés ou du
propriétaire.

Tableau des affectations et prélèvements


Tableau présenté à la suite du compte de résultats qui reprend :
 d’une part, le résultat à affecter (bénéfice ou perte) qui est constitué :
- du résultat de l’exercice à affecter (bénéfice ou perte)
- du résultat reporté de l’exercice précédent (bénéfice ou perte), s’il existe ;
 d’autre part, la façon dont ce résultat a été affecté, en ce compris les prélèvements sur les
capitaux propres qui ont été décidés par l’organe compétent :
- soit pour absorber en totalité ou en partie la perte à affecter,
- soit pour couvrir les distributions aux associés ou à d’autres ayants droit.
Le tableau des affectations et prélèvements constitue le prolongement du compte de résultats ;
il forme le lien indispensable entre le compte de résultats et le bilan, en ce qu’il permet d’établir
le détail des relations existant entre les imputations dans les comptes d’affectations et de
prélèvement et les mutations bilantaires qui les ont provoquées (à savoir, les prélèvements)
et/ou qui en résultent (à savoir, les affectations).

Comptes d’affectation et de prélèvement (PCMN 69… et 79…)


Ces comptes ont pour fonction d’assurer une relation organique entre le compte de résultats et
le bilan au moment des travaux de clôture, en effet :
 l’utilisation des comptes de prélèvement (préalable à celle des comptes d’affectation) permet
d’introduire des éléments patrimoniaux dans le résultat à affecter, à savoir :
- le résultat reporté de l’exercice précédent,
- les prélèvements sur le capital et/ou les primes d’émission ainsi que sur les réserves ;
 l’utilisation des comptes d’affectation a pour but de convertir le résultat à affecter en termes
bilantaires, c’est-à-dire en résultat affecté.

Reprise du résultat reporté de l’exercice précédent


Transfert du résultat reporté (bénéfice reporté ou perte reportée) de l’exercice précédent en
vue d’introduire ce montant dans le calcul du résultat à affecter de l’exercice.

Dividendes

Compléments de comptabilité générale Page 182


Revenu des actions et parts. Il constitue la quote-part du bénéfice à affecter attribué aux
détenteurs(des titres en circulation à l’exclusion des actions propres rachetées), que ceux-ci
soient ou non représentatifs du capital.
Lorsque le terme « dividende » est utilisé sans complément, il s’agit généralement d’un
dividende en espèces.
Il y a lieu de distinguer :
- le dividende brut qui est la quote-part du bénéfice effectivement attribuée à
l’actionnaire,
- le dividende net qui correspond à la différence entre le dividende brut et l’impôt retenu à
la source, appelé précompte mobilier.

Tantième
Sommes prélevées sur le bénéfice à affecter et allouées, à titre d’émoluments (en sus des jetons
de présence), aux membres du conseil d’administration et/ou au(x) gérant(s) d’une société, pour
l’exercice de leur mandat.
L’appellation « tantièmes » se justifie par le fait qu’ils peuvent représenter un certain
pourcentage, soit du bénéfice total de l’exercice, soit du bénéfice distribué.

2) Tableau des affectations et prélèvements35.

3) Journalisation.

1. Rappel.

L’établissement des résultats s’effectue en trois temps :


1. Le regroupement des charges et des produits constituant :
 Les résultats d’exploitation
 Les résultats financiers
35
http://www.nbb.be/pub/03_00_00_00_00/03_04_00_00_00/03_04_01_00_00/03_04_01_04_00.htm?l=fr

Compléments de comptabilité générale Page 183


 Les résultats exceptionnels.
2. La détermination du résultat global de l’exercice par différence entre le total des
charges et le total des produits.

3. L’affectation des résultats de l’exercice.


L’affectation du résultat consiste à transférer dans le bilan :
 La différence entre les produits et les charges en cas de bénéfice
ou
 La différence entre les charges et les produits en cas de perte.

Compléments de comptabilité générale Page 184


2. Affectation du résultat.

1. Le résultat est un bénéfice.

Prenons l’exemple simplifié de la société DONALD :

Actif BILAN Passif


Banque – Compte 100 000,00 Capital 100 000,00
courant

(1) Ouverture des comptes


(2) Achat de marchandises : 50 000,00 € (+ TVA 21%)
(3) Frais de publicité : 30 000,00 € (+ TVA 21%)
(4) Ventes de marchandises : 100 000,00 € (+TVA 21%)

Compléments de comptabilité générale Page 185


Nous constatons une différence de 20 000,00 € entre l’actif et le passif.
En examinant le compte de résultats, nous constatons que les produits sont supérieurs
aux charges de 20 000,00 €, montant qui correspond au bénéfice.
Nous devons donc affecter le bénéfice pour équilibrer le bilan.
Le bénéfice peut soit :
 être reporté à l’exercice comptable suivant ;
 être gardé dans l’entreprise et donc être mis en réserve ;
 être distribué aux actionnaires, il constitue ainsi la rémunération du capital
investi.

a) L’entreprise décide de reporter le bénéfice à l’exercice comptable suivant :

Le compte « Bénéfice à reporter » est un compte de résultats, un compte de charges


qui sert à solder le compte de résultats.
En contrepartie, le compte « Bénéfice reporté » est un compte de bilan, un compte
de passif, qui sera crédité car le bénéfice augmente les ressources propres.

Compléments de comptabilité générale Page 186


b) L’entreprise décide de garder le bénéfice dans l’entreprise et de le mettre en
réserves :

Le bénéfice mis en réserves pourra être utilisé ultérieurement pour financer les
investissements de l’entreprise.

Il est obligatoire de constituer une réserve légale. Le code des sociétés oblige les
SA, SPRL, SCA et SC à faire annuellement sur les bénéfices nets un prélèvement de
un vingtième au moins affecté à la formation d’un fonds de réserve ; ce
prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserve atteint le dixième
du capital social.
Calcul du prélèvement minimum : ce calcul s’effectue sur la base du bénéfice de
l’exercice à affecter, diminué, le cas échéant, de la perte reportée de l’exercice
précédent.

c) L’entreprise distribue le bénéfice à ses propriétaires :

2. Le résultat est une perte.

Reprenons l’exemple de l’entreprise DONALD et voyons ce qui se passe en cas de perte :

Actif BILAN Passif


Banque – Compte 100 000,00 Capital 100 000,00
courant

(1) Ouverture des comptes


(2) Achat de marchandises : 50 000,00 € (+ TVA 21%)
(3) Frais de publicité : 30 000,00 € (+ TVA 21%)
(4) Ventes de marchandises : 60 000,00 € (+TVA 21%)

Compléments de comptabilité générale Page 187


Le bilan est, ici aussi, en déséquilibre.
En examinant le compte de résultats, nous constatons que les charges sont supérieures
aux produits de 20 000,00 €, montant qui correspond à la perte.
Nous devons donc affecter la perte pour équilibrer le bilan.
L’entreprise peut soit :
 reporter la perte à l’exercice comptable suivant ;
 prélever sur ses réserves ou sur son capital pour absorber sa perte ;
 demander aux propriétaires de supporter la perte.

a) L’entreprise décide de reporter la perte à l’exercice comptable suivant :

b) L’entreprise décide de prélever sur ses réserves pour absorber sa perte :

Compléments de comptabilité générale Page 188


c) L’entreprise demande aux propriétaires de supporter la perte :

4) Tableaux synoptiques des imputations.

Remarques :

 Pour des raisons de lisibilité des tableaux, les imputations sont limitées à la mention des
indices des comptes mouvementés.
 Les écritures d’affectation et de prélèvement sont passées en deux temps :
1° la reprise du résultat reporté de l’exercice précédent ;
2° l’affectation du résultat.
 Les écritures symbolisées par les indices de comptes dans les colonnes 2 et 3 du tableau 1
peuvent laisser l’impression que l’affectation du bénéfice donne lieu à une série
d’écritures distinctes.
Dans la pratique, l’écriture-type d’affectation du bénéfice est, dans sa version maximale,
celle passée dans le premier cas d’application (voir plus loin page n° …).

1. Subdivisions du compte 69.

Comptes
Faits comptables Débités Crédités Commentaires
(690 à 696) (Cptes de bilan)
Reprise de la perte 690 14 Extraction du bilan de la perte reportée de
reportée de l’exercice l’exercice précédent (N – 1)
précédent
Affectation au capital et 691 100 Augmentation du capital assortie d’une prime
à la prime d’amission 11 d’amission, par prélèvement sur le bénéfice
disponible
Dotation à la réserve 6920 130  Obligation légale de constituer une réserve
légale légale.
 Constitution du complément de réserve légale
qui correspond à l’augmentation de capital
Dotation aux autres 6921 Alimentation :
réserves 131 - des réserves indisponibles
133 - de la réserve disponible (bien que de caractère
résiduelle, ce compte est le plus souvent
mouvementé)
Report du bénéfice 693 14 Enregistrement du solde créditeur de la balance
des comptes d’affectation et de prélèvement
Rémunération du capital 694 471 Montant brut des dividendes attribués
Allocation aux 695 472 Allocation d’une partie du bénéfice social aux
administrateurs ou membres du conseil d’administration
gérants
Allocation au personnel 696 473 Attribution d’une partie du bénéfice aux

Compléments de comptabilité générale Page 189


membres du personnel

2. Subdivisions du compte 79.

Comptes
Faits comptables Débités Crédités Commentaires
(Cptes de bilan) (790 à 794)
Reprise du bénéfice 14 790 Extraction du bilan du bénéfice reporté de
reporté de l’exercice l’exercice précédent (N – 1)
précédent
Prélèvement sur le 100 791 Décision de l’assemblée générale d’opérer un
capital et les pries 11 assainissement financier
d’émission
Prélèvement sur les 130 792 Décision :
réserves 133  d’absorber des pertes ;
 de couvrir ou d’augmenter le montant du
bénéfice à distribuer
Report de la perte 14 793 Enregistrement du solde débiteur de la balance
des comptes d’affectation et de prélèvement
Intervention des 4160.. 794 Décision des associées d’intervenir
associés dans la perte personnellement dans la perte de leur société en
y versant des fonds

5) Exercices.

1. Exercice 1.

Voici la situation simplifiée des comptes en fin d’exercice :

570000 Caisse – Espèces 125 000,00 €


604000 Achats de marchandises 50 000,00 €
700000 Ventes de marchandises 100 000,00 €
100000 Capital souscrit 100 000,00 €
610000 Services et biens divers 10 000,00 €
440000 Fournisseurs 20 000,00 €
240000 Mobilier 15 000,00 €
620000 Rémunérations 20 000,00 €

Je vous demande :
1) de présenter les comptes en séparant les comptes de bilan des comptes de
résultats ;
2) de calculer le résultat de l’exercice,
3) de reporter le résultat à l’exercice suivant.

La première étape consiste à déterminer les comptes de bilan et les comptes de résultats et
d’ouvrir les comptes :

Compléments de comptabilité générale Page 190


Ensuite il faut établir le bilan avant affectation et établir le compte de résultats.

Les produits sont supérieurs aux charges, il y a donc bénéfice.


Le bénéfice 20 000,00 € est bien égal à la différence entre l’actif et le passif du bilan.

Et enfin, il faut affecter le résultat :

Date Compte Libellé Débit Crédit


31/12/N 693 Bénéfice à reporter 20 000,00
à 140000 Bénéfice reporté 20 000,00
AFFECTATION DU RÉSULTAT (OD)

Compléments de comptabilité générale Page 191


2. Exercice 2.

Reprenez les données de l’exercice précédent et présentez les articles du journal qui
correspond aux affectations suivantes :
1. 5% du bénéfice est affecté à la réserve légale ;
2. 10% est affecté aux réserves disponibles ;
3. 35% est affecté à la rémunération du capital (dividendes) ;
4. Le reste est mis en bénéfice reporté.

Date Compte Libellé Débit Crédit


31/12/N 692000 Dotations à la réserve légale 1 000,00
692100 Dotations aux réserves disponibles 2 000,00
693000 Bénéfice à reporter 10 000,00
694000 Rémunération du capital 7 000,00
à 471000 Dividendes de l’exercice 7 000,00
à 130000 Réserve légale 1 000,00
à 133000 Réserves disponibles 2 000,00
à 140000 Bénéfice reporté 10 000,00
AFFECTATION DU RÉSULTAT (OD)

Compléments de comptabilité générale Page 192


3. Exercice 3 : huit cas d’application.
Remarques préliminaires :
1. Les écritures proposées dans les sept premiers cas concernent la société anonyme.
S’il s’agissait d’une autre forme de société, il suffirait d’adapter les intitulés des
comptes.
Exemple : pour SNC, au lieu des comptes « 471 Dividendes de l’exercice », on
utiliserait les comptes « 4890.. Comptes courants d’associés ».
Le huitième cas ne s’applique normalement qu’à une société de personnes.
2. Sans vouloir être exhaustifs, sont présentés les cas les plus significatifs couramment
rencontrés dans la pratique.
3. Les écritures de journal sont précédées du tableau des affectations et prélèvements.
er ème ème ème ème ème ème ème
Données 1 2 3 4 5 6 7 8
cas cas cas cas cas cas cas cas
36
Résultat de l’exercice à affecter +100 -70 -30 +100 -80 +100 -100 -90
Résultat reporté de l’exercice +50 -20 +30 -150 +80
37
précédent
Prélèvement sur réserves disponibles +50 +70
SOLDE À AFFECTER +100 -70 +20 +80 -50 0 +50 -90
AFFECTATION
 d’un solde déficitaire
 à reporter -70 -50
 à imputer aux associés -90
 d’un solde bénéficiaire
 dotation aux réserves :
 légale 5 4
 disponibles 20
 à reporter 10
 aux associés 50 18 70 50
 aux administrateurs 8 2 6
 au personnel 7
Total 100 -70 20 80 -50 0 50 -90

36
+ = bénéfice, soit la différence entre la somme des totaux des comptes 70 à 78 et celle des totaux des comptes 60 à 68
du PCMN ;
- = perte, soit la différence entre la somme des totaux des comptes 60 à 68 et celle des totaux des comptes 70 à 78 du
PCMN.
37
+ = SC de 14 Bénéfice reporté ;
- = SD de 14 Perte reportée.
Compléments de comptabilité générale Page 193
Premier cas :

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 100
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2 25
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920 5
3. aux autres réserves 6921 20
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14 10
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6 65
1. Rémunération du capital 694 50
2. Administrateurs ou gérants 695 8
3. Autres allocataires 696 7

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Affectation du résultat 6920 Dotation à la réserve légale 5
6921 Dotation aux autres réserves 20
693 Bénéfice à reporter 10
694 Rémunération du capital 50
695 Administrateurs 8
696 Autres allocataires 7
130 à Réserve légale 5
133 Réserves disponibles 20
14 Bénéfice reportée 10
471 Dividendes de l'exercice 50
472 Tantièmes de l'exercice 8
473 Autres allocataires 7

Compléments de comptabilité générale Page 194


Deuxième cas.

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -70
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -70
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14 -70
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Affectation du résultat 14 Perte reportée 70
793 à Perte à reporter 70

Compléments de comptabilité générale Page 195


Troisième cas.

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 20
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -30
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P 50
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6 20
1. Rémunération du capital 694 18
2. Administrateurs ou gérants 695 2
3. Autres allocataires 696

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reprise du résultat 14 Bénéfice reporté 50
reporté 790 à Bénéfice reporté de l'exercice précédent 50
Affectation 694 Rémunération du capital 18
695 Administrateurs 2
471 à Dividendes de l'exercice 18
472 Tantièmes de l'exercice 2

Compléments de comptabilité générale Page 196


Quatrième cas.

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 80
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P -20
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2 4
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920 4
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694 70 76
2. Administrateurs ou gérants 695 6
3. Autres allocataires 696

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reprise du résultat 690 Perte reportée de l'exercice précédent 20
reporté 14 à Perte reportée 20
Affectation 6920 Dotation à la réserve légale 4
694 Rémunération du capital 70
695 Administrateurs 6
130 à Réserve légale 4
471 Dividendes de l'exercice 70
472 Tantièmes de l'exercice 6

Compléments de comptabilité générale Page 197


Cinquième cas.

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -50
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -80
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P 30
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14 -50
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696

Imputations
Faits comptables Montant
Indices Intitulés des comptes
s
Reprise du résultat 14 Bénéfice reporté 30
reporté 790 à Bénéfice reporté de l'exercice précédent 30
Affectation 14 Perte reportée 50
793 à Perte à reportée 50

Compléments de comptabilité générale Page 198


Sixième cas.

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -50
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P -150
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2 50
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792 50
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reprise du résultat 690 Perte reportée de l'exercice précédent 150
reporté 14 à Perte reportée 150
Affectation 133 Réserves disponible 50
792 à Prélèvement sur les réserves 50

Compléments de comptabilité générale Page 199


Septième cas.

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -20
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P 80
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2 70
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792 70
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6 50
1. Rémunération du capital 694 50
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
14 Bénéfice reporté 80
Reprise du résultat
790 à
reporté
Bénéfice reporté de l'exercice précédent 80
Prélèvement sur les 133 Réserves disponible 70
réserves disponibles 792 à Prélèvement sur les réserves 70
Affectation du résultat 694 Rémunération du capital 50
471 à Dividendes de l'exercice 50

Compléments de comptabilité générale Page 200


Huitième cas.

Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -90
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -90
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794 90
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Intervention des 4160.. Comptes courants des associés - … 90
associés dans la perte 794 à Intervention d'associés dans la perte 90

Compléments de comptabilité générale Page 201


Affectation du résultat dans une entreprise individuelle.

1) Modalités possibles d’affectation de résultat.

Le commerçant, personne physique, est autorisé à tenir une comptabilité simplifiée, mais il peut
décider de tenir une comptabilité en partie double, c’est-à-dire complète.
Dans ce cas, il se comporte en fait comme s’il s’agissait d’une SPRLU, sauf en ce qui concerne les
dispositions légales en matière de variabilité du capital et de réserve légale.

C’est donc l’exploitant lui-même qui décide de l’affectation du résultat de l’exercice.

Examinons les deux éventualités :

1. En cas de bénéfice.

Il peut décider :
1er de l’incorporer, en tout ou en partie, au capital ;
2e de se l’attribuer, en tout ou en partie, en le prélevant :
- soit au titre de rémunération complémentaire de son travail d’exploitant,
- soit au titre de rémunération du capital investi ;
3e de le reporter à nouveau, s’il ne désire pas modifier le montant du capital du début
de l’exercice.

2. En cas de perte.

Il choisit généralement une des affectations ci-après :


1er amputation du capital du montant de la perte ;
2e maintien du capital à son niveau du début de l’exercice, tout en prenant la perte à sa
charge, dans l’attente du versement de sa nouvelle mise de fonds pour combler la
perte ;
3e report à nouveau de la perte, lequel permet de maintenir le capital à son montant du
début de l’exercice.

2) Appropriation du plan comptable.

4160 Compte de l’exploitant 4890 Compte de l’exploitant


691 Affectation du capital 791 Prélèvement sur le capital
695 Exploitant 794 Intervention du propriétaire dans la perte

Compléments de comptabilité générale Page 202


3) Journalisation.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. AFFECTATION DU BÉNÉFICE
1. Incorporation du bénéfice au capital 691 Affectation au capital
10 à Capital
2. Attribution du bénéfice à l’exploitant 694 Rémunération du capital
OU
695 Exploitant
4890 à Compte de l’exploitant
Puis, prélèvement du reliquat de 4890 Compte de l’exploitant
bénéfice (après l’éventuel virement 5500 à Banque – Compte courant
pour solde du 4160)
3. Report à nouveau du bénéfice 693 Bénéfice à reporter
14 à Bénéfice reporté
B. AFFECTATION DE LA PERTE
1. Réduction du capital (pour absorber 10 Capital
la perte) 791 à Prélèvement sur le capital
2. Imputation de la perte à l’exploitant 4160 Compte de l’exploitant
794 à Intervention du propriétaire
dans la perte
Puis, apurement de la dette de 5500 Banque – Compte courant
l’exploitant pour combler la perte 4160 à Compte de l’exploitant
3. Report à nouveau de la perte 14 Perte reportée
793 à Perte à reporter

Compléments de comptabilité générale Page 203


4) Application.

DONNÉE :

Bénéfice Résultat à affecter : bénéfice de l’exercice : 20 000,00 €


Affectation : 80% attribués à l’exploitant au titre de complément de rémunération
de sa gestion
20% à transférer au capital
Perte Résultat à affecter : perte de l’exercice : 25 000,00 €
Affectation : prélèvement sur le capital à concurrence de 60%
Intervention du propriétaire dans la perte à concurrence de 40%

Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
BÉNÉFICE
1. Affectation du bénéfice 691 Affectation au capital 4 000,00
695 Exploitant 16 000,00
10 à Capital 4 000,00
4890 Compte de l’exploitant 16 000,00
2. Prélèvement (éventuel) 4890 Compte de l’exploitant 16 000,00
par l’exploitant 5500 à Banque – Compte courant 16 000,00
4890 Compte de l’exploitant 16 000,00
PERTE
1. Affectation de la perte 10 Capital 15 000,00
4160 Compte de l’exploitant 10 000,00
791 à Prélèvement sur le capital 15 000,00
794 Intervention du propriétaire dans 10 000,00
la perte
2. Apurement de la dette de 5500 Banque – Compte courant 10 000,00
l’exploitant 4160 à Compte de l’exploitant 10 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 204


Écritures relatives aux opérations de constitution et de modification du capital.

Constitution d’une entreprise sociétaire.

1) Apport en numéraire.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Libération intégrale 5500 Banque – Compte courant
100 à Capital souscrit
2. Libération partielle 101 Capital non appelé
5500 Banque – Compte courant
100 à Capital

2) Apport mixte.

Données :

Une S.A. est constituée de 1 millions d’euros, représenté par 10 000 actions de 100,00 €.
Le capital est souscrit et libéré comme suit :
A. souscripteur de 5 000 actions, se libère en apportant un immeuble d’une valeur de
700 000,00 €, grevé d’une dette hypothécaire de 200 000,00 € (le créancier
hypothécaire n’est pas un établissement de crédit) ; droits et frais de mutation
réglés au notaire : 110 000,00 € ;
B. non assujetti à la TVA, souscripteur de 1 000 actions, se libère en apportant du
mobilier d’une valeur de 100 000,00 €.
Les autres souscripteurs se libèrent en numéraire.
Autres frais de constitution : 24 000,00 € dont 10 000,00 € soumis à la TVA.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Constatation des apports 200 Frais de constitution et augmentation 110 000,00
38
de capital
2210 Terrains bâtis – Valeur d’acquisition 700 000,00
2400 Mobilier et matériel de bureau – VA 100 000,00
5500 Banque – Compte courant 400 000,00
100 À Capital souscrit 1 000 000,00
174 Autres emprunts 200 000,00
4899 Créanciers divers (droits et frais de 110 000,00
mutation à régler au notaire)
2. Frais de constitution 200 Frais de constitution et 24 000,00
d’augmentation de capital
4110 TVA sur achat 2 100,00
440 à Fournisseurs 26 100,00

38
Les frais relatifs à la constitution de la société ne doivent pas nécessairement être portés à l’actif ; ils peuvent être
imputés aux résultats de l’exercice au cours duquel ils ont été exposés (art. 58, al. 1er AR/C. Soc.)
Compléments de comptabilité générale Page 205
3) Variante.
Enregistrement avec emploi du compte 4168 Associés – Comptes d’apport en société.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Souscription 4168 Associés – Comptes d’apport en société
100 à Capital souscrit
2. Libération :
application au cas d’un apport exclusivement
en numéraire
a) Intégrale 5500 Banque – Compte courant
4168 à Associés – Comptes d’apport
en société
b) Partielle 101 Capital non appelé
5500 Banque – Compte courant
4168 à Associés – Comptes d’apport
en société

Opérations pouvant résulter d’une libération partielle du capital.

1) Appel de fonds.

1. Définition.
Acte par lequel l’organe compétent d’une société demande aux associés le versement d’une
partie ou de la totalité du capital non appelé.

2. Traitement comptable.
La décision d’appel de fonds transforme la créance à terme indéterminé, enregistrée
jusqu’alors dans le compte 101 Capital non appelé, en une créance à échéance déterminée,
à transférer au débit du compte 410 Capital appelé, non versé.

3. Journalisation.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Décision d’appel de fonds et 410 Capital appelé, non versé
notification aux actionnaires 101 à Capital non appelé
2. Libération en numéraire 5500 Banque – Compte courant
410 à Capital appelé, non versé

2) Versements anticipés.

1. Définition.
Sommes versées spontanément (mais avec l’autorisation de l’organe d’administration) par
les associés en libération anticipée de tout ou partie de la quotité non appelé du capital
souscrit par eux.

2. Traitement comptable.

Compléments de comptabilité générale Page 206


En raison de ce que cet apport de fonds constitue une avance consentie par les associés à la
société (4810), celle-ci leur bonifie généralement un intérêt, calculé jusqu’à la date de son
remboursement ou, à défaut, jusqu’à l’échéance de l’appel de fonds subséquent.
Dans cette dernière éventualité, la dette envers les associés s’éteint par compensation, à
concurrence de la quotité appelée, avec la créance née de la décision d’appel de fonds.

3. Journalisation.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Versement en sus du montant de la 5500 Banque – Compte courant
quotité appelé 4810 à Versements anticipés sur capital
non appelé
2. Remboursement en numéraire 4810 Versements anticipés sur capital non
appelé
5500 à Banque – Compte courant
3. Prélèvement en libération d’un appel 4810 Versements anticipés sur capital non
de fonds appelé
410 à Capital appelé, non versé
(montant appelé)
4. Bonification d’intérêts aux 6500 Intérêts, commissions et frais afférents
actionnaires, s’il y a lieu aux dettes
4531 à Précompte mobilier retenu
4890.. Compte courant – Actionnaire …

3) Défaillance d’un actionnaire.

1. Définition.
Situation dans laquelle se trouve un souscripteur d’actions de numéraire non entièrement
libérées lors de l’émission, qui n’a pas effectué le versement complémentaire libératoire
dans le délai fixé lors de l’appel de fonds.

2. Traitement comptable.
Les relations de caractère financier – consécutives à l’appel de fonds – avec chaque
actionnaire défaillant donnent lieu à l’ouverture de deux comptes courants individuels ;
subdivisions respectivement des comptes collectifs 4160 et 4890 Comptes courants des
associés, ces comptes sont intitulés 4160.. Comptes courant – Actionnaire… et
4890.. Compte courants – Actionnaire…

3. Journalisation.

Données (raisonnement sur la base d’une action de 1 000,00 €)


 Opérations antérieures à la défaillance :
- capital souscrit par l’actionnaire défaillant A ……………………………………….. 1 000,00
- capital appelé et libéré de 25% par l’actionnaire défaillant A ……………… 250,00
 Opérations à comptabiliser :
- appel de fonds de 40% auquel le défaillant n’a pas répondu ……………….. 400,00
(capital restant à libérer après l’appel de fonds) ………………………………….. 350,00
- prix de vente du titre de l’actionnaire défaillant …………………………………… 920,00
- charges de l’exécution, à imputer à l’actionnaire défaillant :

Compléments de comptabilité générale Page 207


- frais d’exécution (huissier, …) ……………………………………………………… 15,00
- intérêts de retard ……………………………………………………………………….. 10,00
- versement du reliquat au défaillant (à déterminer)

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Appel de fonds 410 Capital appelé, non versé 400,00
101 à Capital non appelé 400,00
2. Transfert du solde non 41600 Compte courant – Actionnaire A 400,00
honoré de l’appel de 410 à Capital appelé, non versé 400,00
fonds
3. Imputation au compte de 41600 Compte courant – Actionnaire A 25,00
l’actionnaire défaillant des 748 à Récupérations de frais auprès de 15,00
charges de son exécution tiers
751 Produits des actifs circulants 10,00
4. Cession du titre 5500 Banque – Compte courant 570,00
(920,00 € – 350,00 €) 48900 à Compte courant – Actionnaire A 570,00
5. Règlement du reliquat 48900 Compte courant – Actionnaire A 570,00
(favorable au défaillant) 41600 à Compte courant – Actionnaire A 425,00
5500 Banque – Compte courant 145,00

4) Exercices.

1. Exercice n°1.
Une S.A. est constituée au capital de 200 000,00 € représenté par 5 000 actions de 40,00 €.
Un montant de 100 000,00 € est libéré par virement au compte bancaire de la société lors
de la constitution.

Date Compte Libellé Débit Crédit


…/…/2012 550000 Banque – Compte courant 100 000,00
101000 Capital non appelé 100 000,00
à 100000 Capital souscrit 200 000,00
CONSTITUTION DE LA S.A. … PAR ACTE AUTHENTIQUE DU …

2. Exercice n°2.

Une SPRL est constituée par apports en numéraire de 50 000,00 € versés sur un compte au
nom de la société, d’un immeuble de 200 000,00 € hypothéqué à concurrence de 60 % et de
matériel d’une valeur de 20 000,00 €.

Date Compte Libellé Débit Crédit


…/…/2012 221000 Construction – VA 200 000,00
230000 IMO – VA 20 000,00
550000 Banque – Compte courant 50 000,00
à 173300 Emprunt hypothécaire 120 000,00
à 100000 Capital souscrit 150 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 208


CONSTITUTION DE LA SPRL. … PAR ACTE AUTHENTIQUE DU …

Compléments de comptabilité générale Page 209


Modification du capital.

1) Augmentation du capital.

Nous nous limiterons à l’incorporation au capital du bénéfice reporté.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Reprise du bénéfice reporté 14 Bénéfice reporté
790 à Bénéfice reporté de l’exercice
précédent
(à concurrence du montant à incorporer au
capital)
2. Incorporation au capital 691 Affectations au capital et à la prime
d’émission
100 à Capital souscrit

2) Réduction du capital.

Nous nous limiterons à la réduction du capital en vue d’apurer des pertes.

Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Reprise de la perte reportée 690 Perte reportée de l’exercice précédent
14 à Perte reportée
2. Prélèvement sur le capital 100 Capital
791 à Prélèvement sur le capital et les
primes d’émission

Compléments de comptabilité générale Page 210


Quelques ratios.

Le but de l’analyse financière est de disposer d’une information objective sur la santé financière de
l’entreprise, utile au dirigeant, à l'investisseur et/ou au prêteur dans leur prise de décision.
Un examen attentif de vos ratios financiers permet d'évaluer votre santé financière et de trouver
les pistes pour l'améliorer.
Bien que les ratios financiers soient très utiles, il faut les utiliser en ayant à l'esprit les points
suivants :
 Il est indispensable d’analyser et de comparer les ratios sur plusieurs années afin de dégager
une tendance et d’éviter que des éléments ponctuels en entraînent une interprétation
erronée.
 Aucun ratio ne peut à lui seul répondre à toutes les questions se rapportant à la situation
financière ou à la rentabilité d'une entreprise.
 Les ratios financiers sont des indicateurs dont on peut se servir pour se forger une opinion;
en ce sens, ils ne constituent pas des preuves irréfutables d'une bonne ou d'une mauvaise
situation.
 L'importance d'un même ratio sera différente selon le type d'entreprise ou selon le secteur
dans lequel évolue l’entreprise.

L’objectif de ce chapitre est de présenter certains des ratios les plus importants et les plus souvent
utilisés pour analyser la santé financière d’une entreprise à savoir :

L’indépendance financière.

Les types de ratios les plus souvent étudiés dans l’analyse financière d’une entreprise sont les ratios
de structure. Parmi ces ratios de structure, mentionnons le ratio d’indépendance financière et le
ratio de solvabilité.

Le ratio d’indépendance financière mesure la part de financement propre de l’entreprise par


rapport à l’ensemble des financements.

Ce ratio, comme beaucoup d’autres, se calcule à partir du bilan comptable de l’entreprise.


Le bilan comptable est établi au minimum une fois par an, à chaque fin d’exercice comptable. Il
donne un aperçu du patrimoine de l'entreprise et de sa structure financière.

Le bilan est divisé en deux parties à savoir :


 Le passif qui répond à la question « D'où vient l'argent : de fonds propres, d’emprunts ou
d’autres dettes ? »,
 Et l’actif qui répond à la question « À quoi est utilisé cet argent : terrains, bâtiments,
machines, stocks, crédit accordé aux clients, cash disponible » ?

Le ratio d’indépendance financière calcule le rapport entre :


 D’une part : (1) la part apportée par l’entrepreneur c.à.d. les « fonds propres » ( = le
« capital » qu’il y a mis + les « subsides » qu’il a reçus + les « bénéfices » qu’il n’a pas
distribués),
 Et d’autre part : (2) l’ensemble des moyens de financements, c.à.d. le total du passif.

Compléments de comptabilité générale Page 211


En général, une entreprise est réputée avoir une indépendance financière suffisante lorsque le ratio
(1)/(2) ci-dessus est au moins de 25% à 30%.

En effet, si l’endettement est tel que le ratio descend en dessous de cette limite, il y a risque que
l’entreprise ait des difficultés à assumer les remboursements de ses emprunts en cours, et donc à
assurer sa viabilité.

Si c’est le cas, l’entreprise se doit d’examiner toute solution qui aura pour effet, soit d’augmenter
les fonds propres, soit de diminuer ses dettes.

Un ratio au delà de 30% signifie également que la société bénéficie d’un potentiel d’endettement,
ce qui facilite l’obtention de ressources de financements nouvelles si elle souhaite réaliser des
investissements.

Le fonds de roulement permanent.

Alors que l’indépendance financière montrait les grands équilibres, notamment entre les emprunts
à long terme, les capitaux propres et le passif, le fonds de roulement permanent va permettre de
vérifier la solidité financière de l’entreprise et la manière dont elle finance ses actifs immobilisés.

En effet, le fonds de roulement permanent est :


 Le surplus (s’il est positif) ou le déficit (s’il est négatif) de ressources à long terme (fonds
propres et emprunts à long terme) après déduction des actifs immobilisés et
 Ce qui reste à la disposition de l’entreprise pour couvrir et financer les besoins liés à son
activité d'exploitation tels les stocks et les crédits clients.

Les actifs immobilisés sont des avoirs destinés à rester durablement dans l’entreprise car ils servent
à produire les biens de l’entreprise. Nous pouvons citer les terrains, les bâtiments et les machines.
Les actifs immobilisés devraient donc être financés par les fonds propres et les emprunts à long
terme qui ont également une durée assez longue.

Compléments de comptabilité générale Page 212


En général, une entreprise est réputée avoir un fonds de roulement permanent satisfaisant lorsque
celui-ci est supérieur à 0.

En d’autres termes, au plus le fonds de roulement permanent est élevé, meilleure est la solidité de
l’entreprise.

Si le fonds de roulement permanent est négatif, cela signifie que l’entreprise finance une partie de
ses actifs immobilisés (actifs qui restent durablement) par des dettes à court terme, ce qui va à
l’encontre de la durée de vie des actifs immobilisés.

Afin d’améliorer son fonds de roulement permanent, il sera judicieux soit d’augmenter ses fonds
propres ou de transformer ses dettes à court terme par un crédit d’investissement à long terme.

La solvabilité.

Ce ratio est dérivé de l’indépendance financière et permet de voir le taux d’endettement de la


société en comparant ses fonds propres à ses dettes.

Au plus élevé est le ratio, au moins la société est endettée et finance son activité via ses fonds
propres.

On évalue la solvabilité selon les normes suivantes :


 Si < 25 % = danger de faillite
 De 25 % à 50 % = situation difficile
 Si > 50 % = bonne structure

Les anglo-saxons utilisent un ratio équivalent mais en sens inverse en l’appelant ratio
d’endettement ou « gearing ratio » selon la formule suivante (Emprunts Long terme + dettes court
terme portant intérêts) / Fonds propres.

Dans ce cas, au plus faible est le ratio au moins la société est endettée :
 Passé 50 %, une société est très endettée,
 Au-delà de 75 %, la dette devient plus que difficile pour une entreprise.

Cela dit, avoir un ratio de solvabilité trop faible doit être mis en parallèle avec le niveau des taux
d'intérêt. En effet, lorsque les taux d'intérêt sont faibles, les dirigeants des entreprises empruntent
à faible taux pour développer leur activité et bénéficier d'un retour sur investissement supérieur au
coût d'emprunt.

Compléments de comptabilité générale Page 213


C'est tout le paradoxe du ratio de solvabilité : dans un contexte de taux bas, un niveau élevé peut
refléter davantage le dynamisme d'une entreprise qu'un endettement excessif !

Le ratio de solvabilité ou le gearing ratio n’est donc pas forcément le critère le plus pertinent pour
mesurer l’endettement d’une société.

Nous pouvons aussi utiliser le rapport entre l’endettement financier net et l’autofinancement
annuel (cash flow net c.à.d. le bénéfice auquel on rajoute les amortissements et les réductions de
valeurs) afin d’indiquer l’aptitude d’une entreprise à rembourser ses dettes.

Il donne une idée du nombre d’année de Cash Flow net qu’il faut à la société pour rembourser son
endettement total. Au plus le nombre d’année est élevé, au plus l’entreprise mettra du temps à
rembourser ses dettes, ce qui posera un problème pour une société qui est dépendante de
l’environnement économique par exemple.

La liquidité.

Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes à court terme
(autres dettes) à l'aide de ses actifs à court terme (stocks + crédits clients + cash disponible).
Autrement dit, ces ratios mesurent la solvabilité de l'entreprise à court terme.

La manière la plus simple d'expliquer le ratio de liquidité est de répondre à la question suivante : «
si tous mes créanciers à court terme (mes autres dettes) me demandaient un remboursement
immédiat : combien me resterait-il après avoir vendu mes stocks, récupéré mes crédits clients et
utilisé mon cash disponible ? ».

Il existe 2 ratios de liquidités à savoir le ratio de liquidité générale (ou current ratio) et le ratio de
liquidité réduite (ou quick ratio ou acid test ratio).

Dans le cas du ratio de liquidité générale, on estime que le ratio doit être supérieur à 1 avec les
commentaires suivants :
- Un ratio de liquidité générale inférieur à 1 est critique car cela signifie que l'entreprise est
insolvable à court terme si les créanciers ne veulent plus accorder de délai de paiement à la société.
- Plus le ratio de liquidité générale d'une entreprise est élevé, plus celle-ci est en mesure de faire
face à ses engagements à court terme sans problème.
- En dépit du point précédent, un ratio de liquidité générale trop élevé est souvent le signe d'une
mauvaise gestion des éléments à court terme qui peuvent résulter :

Compléments de comptabilité générale Page 214


 D’un niveau de stocks trop élevé avec pour conséquence probable des frais d'entreposage
considérables et/ou un risque que les stocks soient passés de mode,
 D’un niveau de crédit clients trop élevé : ceci est souvent le signe d'une politique de crédit
trop souple ou d'un problème en ce qui concerne la perception des comptes, toutes choses
qui augmentent le risque de mauvaises créances.
 D’un niveau de crédit fournisseurs trop faibles, auquel cas l'entreprise ne bénéficie pas de
cet instrument pour financer son cycle d’exploitation.

Dans le cas du ratio de liquidité réduite, on estime que le ratio doit être supérieur à 0,50. Par
rapport au ratio de liquidité générale, on ne prend pas en compte les stocks car ils sont considérés
comme actifs immobilisés. En effet, les stocks sont difficilement vendables dans un laps de temps
court et ce pour les raisons suivantes :
 Les produits finis sont en cours de fabrication,
 Il faut du temps pour vendre les stocks au prix fixé dans le bilan,
L’entreprise doit conserver un stock minimum.

Le besoin en fonds de roulement (BFR).

BFR = stocks + créances clients - dettes fournisseurs.


Durant tout le cycle de production, l'entreprise est amenée à engager des dépenses, qui ne seront
récupérées que lors du paiement effectif des ventes ou des prestations :
- si son activité consiste à vendre des marchandises, l'entreprise devra acquérir un stock minimum,
avant même de commencer à fonctionner,
- si elle consiste à produire ou à transformer des biens, elle devra acheter ses matières premières,
puis lancer la production et rémunérer ses salariés avant de pouvoir commercialiser ses produits et
se faire payer.
- si elle consiste à effectuer des prestations "intellectuelles" (conseil, expertise...), l'entrepreneur
devra travailler un certain nombre de jours et supporter ses frais avant d'adresser sa note
d'honoraires.

Lorsque l'activité nécessite d'accorder des délais de paiement aux clients, l'argent dû par les clients,
après livraison, constitue une "créance client". Mais les fournisseurs pourront aussi accorder, des
délais permettant de ne pas payer immédiatement leurs factures. C'est le « crédit fournisseur ».

Il existe donc une « masse d'argent » nécessaire au fonctionnement de l'entreprise qui correspond
à la différence entre les besoins de financement du cycle de production (stocks + créances clients)
et les ressources apportées par le crédit fournisseur. Cette masse d'argent immobilisée est appelée
« Besoin en fonds de roulement » (BFR).

Dans certaines activités, le BFR est négatif, ce qui signifie que l'activité génère un flux positif de
trésorerie. C'est notamment le cas pour les enseignes de la grande distribution. En effet, elles
payent leurs fournisseurs après la livraison (souvent 90 jours), alors que les clients paient au
comptant.

Cependant, dans la majorité des entreprises, le BFR est positif, ce qui signifie que l'entreprise doit
trouver des fonds pour combler le flux négatif généré par le cycle d'exploitation. Dans ce cas, les
emplois d'exploitation de l'entreprise sont supérieurs aux ressources d'exploitation. L'entreprise
doit donc financer ces besoins à court terme soit à l'aide de ressources financières
complémentaires à court terme (crédit bancaires...) ou son fonds de roulement (voir B-Wapi 6).

Compléments de comptabilité générale Page 215


Il est important de signaler que le BFR augmente lorsque l'activité progresse. Il est donc très
important de surveiller son évolution avec précision.

Les ratios de délais (rotation des stocks, des clients ou des fournisseurs) permettront de déterminer
les origines de la variation du besoin en fonds de roulement, clignotant très important à surveiller
en permanence. Sinon, l'entreprise risque de se trouver dans l'incapacité d'honorer ses
engagements financiers, d'où le risque de cessation de paiements. La défaillance des entreprises
commence en règle générale par des problèmes de trésorerie, c'est à dire la non-maîtrise du besoin
en fonds de roulement.

Compléments de comptabilité générale Page 216


Dernier exercice.

À partir de la situation initiale ci-dessous, on demande :


 d’enregistrer les opérations au livre journal.
 d’enregistrer les opérations dans les comptes (uniquement charges, produits et TVA).
 de présenter le compte de résultats sous forme de tableau simplifié.
 de dresser le bilan de clôture.

ACTIF BILAN AU 01/01/2012 PASSIF


221000 Constructions 320.000,00 100000 Capital souscrit 350.000,00
230000 I.M.O. 220.000,00 130000 Réserve légale 15.000,00
240100 Mobilier de bureau 21.200,00 140000 Bénéfice reporté 75.000,00
240200 Matériel informatique 14.000,00 173000 Dettes à plus d'un an 84.294,77
241100 Camionnette A 15.000,00 221009 Amort. actés sur constructions 51.200,00
241200 Voiture A 12.000,00 230009 Amort. actés sur IMO 44.000,00
241300 Camionnette B 35.000,00 240109 Amort. actés sur mobilier de bureau 12.720,00
340000 Marchandises V.A. 22.300,00 240209 Amort. actés sur matériel informatique 10.500,00
400000 Clients 21.000,00 241109 Amort. actés sur camionnette A 5.625,00
490000 Charges à reporter 2.000,00 241209 Amort. actés sur voiture A 9.000,00
550000 Banque Fortis 40.000,00 241309 Amort. actés sur camionnette B 8.750,00
551000 Banque Belfius 30.366,81 423000 Dettes à plus d'un an échéant dans l'année 8.077,04
570000 Caisse-espèces 5.800,00 440000 Fournisseurs 84.500,00
758.666,81 758.666,81

Détail du compte 400000 Clients (Belgique)


400DUB DUBOIS SPRL 6 200,00
400EVR EVRARD SA 5 000,00
400MIC MICADO SA 4 500,00
400DEB DE LANNOY SA 3 300,00
400COL COLLINET SPRL 2 000,00

Détail du compte 440000 Fournisseurs (Belgique)


440GRE GREGOIRE SPRL 12 200,00
440DUR DURAND SA 15 000,00
440MIC MICHELET SA 10 000,00
440DEB DE BRAISE SPRL 17 300,00
440COL COLLIN SPRL 30 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 217


Tableau de remboursement d'emprunt
Montant de l'emprunt : 100.000,00
Taux annuel : 5,80%
Semestrialité : 20
Date de l'emprunt 1/01/2011
Échéances Date Capital restant dû Intérêts Amortissement du capital Mensualité
1 30/06/2011 100.000,00 2.900,00 3.759,58 6.659,58
2 31/12/2011 96.240,42 2.790,97 3.868,61 6.659,58
3 30/06/2012 92.371,81 2.678,78 3.980,80 6.659,58
4 31/12/2012 88.391,01 2.563,34 4.096,24 6.659,58
5 30/06/2013 84.294,77 2.444,55 4.215,03 6.659,58
6 31/12/2013 80.079,74 2.322,31 4.337,27 6.659,58
7 30/06/2014 75.742,47 2.196,53 4.463,05 6.659,58
8 31/12/2014 71.279,42 2.067,10 4.592,48 6.659,58
9 30/06/2015 66.686,95 1.933,92 4.725,66 6.659,58
10 31/12/2015 61.961,29 1.796,88 4.862,70 6.659,58
11 30/06/2016 57.098,59 1.655,86 5.003,72 6.659,58
12 31/12/2016 52.094,86 1.510,75 5.148,83 6.659,58
13 30/06/2017 46.946,04 1.361,44 5.298,15 6.659,58
14 31/12/2017 41.647,89 1.207,79 5.451,79 6.659,58
15 30/06/2018 36.196,10 1.049,69 5.609,89 6.659,58
16 31/12/2018 30.586,21 887,00 5.772,58 6.659,58
17 30/06/2019 24.813,63 719,60 5.939,99 6.659,58
18 31/12/2019 18.873,64 547,34 6.112,24 6.659,58
19 30/06/2020 12.761,40 370,08 6.289,50 6.659,58
20 31/12/2020 6.471,90 187,68 6.471,90 6.659,58

Amortissements
INSTALLATIONS, MACHINES ET OUTILLAGES
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 220.000,00 14.666,67 14.666,67 205.333,33
2010 220.000,00 14.666,67 29.333,33 190.666,67
2011 220.000,00 14.666,67 44.000,00 176.000,00
2012 220.000,00 14.666,67 58.666,67 161.333,33
2013 220.000,00 14.666,67 73.333,33 146.666,67
2014 220.000,00 14.666,67 88.000,00 132.000,00
2015 220.000,00 14.666,67 102.666,67 117.333,33
2016 220.000,00 14.666,67 117.333,33 102.666,67
2017 220.000,00 14.666,67 132.000,00 88.000,00
2018 220.000,00 14.666,67 146.666,67 73.333,33
2019 220.000,00 14.666,67 161.333,33 58.666,67
2020 220.000,00 14.666,67 176.000,00 44.000,00
2021 220.000,00 14.666,67 190.666,67 29.333,33
2022 220.000,00 14.666,67 205.333,33 14.666,67

Compléments de comptabilité générale Page 218


2023 220.000,00 14.666,67 220.000,00 0,00
CONSTRUCTIONS
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2008 320.000,00 12.800,00 12.800,00 307.200,00
2009 320.000,00 12.800,00 25.600,00 294.400,00
2010 320.000,00 12.800,00 38.400,00 281.600,00
2011 320.000,00 12.800,00 51.200,00 268.800,00
2012 320.000,00 12.800,00 64.000,00 256.000,00
2013 320.000,00 12.800,00 76.800,00 243.200,00
2014 320.000,00 12.800,00 89.600,00 230.400,00
2015 320.000,00 12.800,00 102.400,00 217.600,00
2016 320.000,00 12.800,00 115.200,00 204.800,00
2017 320.000,00 12.800,00 128.000,00 192.000,00
2018 320.000,00 12.800,00 140.800,00 179.200,00
2019 320.000,00 12.800,00 153.600,00 166.400,00
2020 320.000,00 12.800,00 166.400,00 153.600,00
2021 320.000,00 12.800,00 179.200,00 140.800,00
2022 320.000,00 12.800,00 192.000,00 128.000,00
2023 320.000,00 12.800,00 204.800,00 115.200,00
2024 320.000,00 12.800,00 217.600,00 102.400,00
2025 320.000,00 12.800,00 230.400,00 89.600,00
2026 320.000,00 12.800,00 243.200,00 76.800,00
2027 320.000,00 12.800,00 256.000,00 64.000,00
2028 320.000,00 12.800,00 268.800,00 51.200,00
2029 320.000,00 12.800,00 281.600,00 38.400,00
2030 320.000,00 12.800,00 294.400,00 25.600,00
2031 320.000,00 12.800,00 307.200,00 12.800,00
2032 320.000,00 12.800,00 320.000,00 0,00

MOBILIER DE BUREAU
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 21.200,00 4.240,00 4.240,00 16.960,00
2010 21.200,00 4.240,00 8.480,00 12.720,00
2011 21.200,00 4.240,00 12.720,00 8.480,00
2012 21.200,00 4.240,00 16.960,00 4.240,00
2013 21.200,00 4.240,00 21.200,00 0,00

MATERIEL INFORMATIQUE
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 14.000,00 3.500,00 3.500,00 10.500,00
2010 14.000,00 3.500,00 7.000,00 7.000,00
2011 14.000,00 3.500,00 10.500,00 3.500,00
2012 14.000,00 3.500,00 14.000,00 0,00

Compléments de comptabilité générale Page 219


CAMIONNETTE A
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 15.000,00 1.875,00 1.875,00 13.125,00
2010 15.000,00 1.875,00 3.750,00 11.250,00
2011 15.000,00 1.875,00 5.625,00 9.375,00
2012 15.000,00 1.875,00 7.500,00 7.500,00
2013 15.000,00 1.875,00 9.375,00 5.625,00
2014 15.000,00 1.875,00 11.250,00 3.750,00
2015 15.000,00 1.875,00 13.125,00 1.875,00
2016 15.000,00 1.875,00 15.000,00 0,00

VOITURE A
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 12.000,00 3.000,00 3.000,00 9.000,00
2010 12.000,00 3.000,00 6.000,00 6.000,00
2011 12.000,00 3.000,00 9.000,00 3.000,00
2012 12.000,00 3.000,00 12.000,00 0,00

CAMIONNETTE B
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2010 35.000,00 4.375,00 4.375,00 30.625,00
2011 35.000,00 4.375,00 8.750,00 26.250,00
2012 35.000,00 4.375,00 13.125,00 21.875,00
2013 35.000,00 4.375,00 17.500,00 17.500,00
2014 35.000,00 4.375,00 21.875,00 13.125,00
2015 35.000,00 4.375,00 26.250,00 8.750,00
2016 35.000,00 4.375,00 30.625,00 4.375,00
2017 35.000,00 4.375,00 35.000,00 0,00

LOGICIEL COMPTABLE
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2012 999,00 333,00 333,00 666,00
2013 999,00 333,00 666,00 333,00
2014 999,00 333,00 999,00 0,00

Compléments de comptabilité générale Page 220


MOBILIER DE BUREAU
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2012 2.900,00 362,50 362,50 2.537,50
2013 2.900,00 362,50 725,00 2.175,00
2014 2.900,00 362,50 1.087,50 1.812,50
2015 2.900,00 362,50 1.450,00 1.450,00
2016 2.900,00 362,50 1.812,50 1.087,50
2017 2.900,00 362,50 2.175,00 725,00
2018 2.900,00 362,50 2.537,50 362,50
2019 2.900,00 362,50 2.900,00 0,00

Écritures.

1. 01/01/2012 : Ouverture des comptes. (OD n°1)

2. Les charges à reporter proviennent d’un loyer payé anticipativement par l’entreprise. (OD
n°2)

3. 02/01/2012 : Paiement par virement bancaire de notre client DUBOIS SPRL : + 6 200,00 €
(voir bilan initial). Extrait de compte Fortis n°1.

4. 02/01/2012 : Notre paiement à notre fournisseur GREGOIRE SPRL : - 12 200,00 € (voir bilan
initial). Extrait de compte Belfius n°1.

5. 03/01/2012 : Le client EVRARD devient douteux. Il nous doit 5 000,00 € (TVA 21% comprise)
et ne nous règle pas malgré de nombreux rappels. (OD n°3)

6. 04/01/2012 : Achats de marchandises à DE BRAISE SPRL (conditions de paiement : à payer


pour le 21/01/2012) facture n°35 : 5 800,00 € + TVA 21% + emballages cautionnés :
500,00 €, les emballages sont à rendre dans les 15 jours. (Facture d’achats n°1)

Marchandises 5 800,00
TVA 21% 1 218,00
7 018,00
Emballages consignés 500,00
A payer 7 518,00

7. 05/01/2012 : Paiement par virement bancaire de notre client MICADO SA : + 4 500,00 € (voir
bilan initial). Notre paiement à notre fournisseur MICHELET SA : - 10 000,00 € (voir bilan
initial) Extrait de compte Fortis n°2.

8. 06/01/2012 : Notre paiement à notre fournisseur DURAND SA : - 15 000,00 € (voir bilan


initial). Extrait de compte Belfius n°2.

Compléments de comptabilité générale Page 221


9. 06/01/2012 : Achats de marchandises à DURAND SA (conditions de paiement : à payer pour
le 20/01/2012 ou escompte de 2% si paiement dans les 5 jours)  facture n°69 : 3 600,00 €
+ frais de port 100,00€ + emballages perdus : 100,00 € + TVA 21%. (Facture d’achats n°2)

Marchandises 3 600,00
Transport 100,00
Emballages perdus 100,00
3 800,00
TVA 21% sur 3 724,00 782,04
A payer 4 582,04

10. 08/01/2012 : Ventes de marchandises à COLLINET (conditions de paiement : à payer pour le


20/01/2012 ou escompte de 2% si paiement dans les 5 jours)  facture n°1 : 8 600,00 € +
TVA 21% + emballages cautionnés : 800,00 €.

Marchandises 8 600,00
TVA 21% (sur 8 428,00) 1 769,88
10 369,88
Emballages cautionnée 800,00
A payer 11 169,88

11. 10/01/2012 : Notre paiement à notre fournisseur DURAND SA : - 4 506,04 € (Facture


d’achats n°2 du 06/01/2009). Extrait de compte Fortis n°3.

12. 10/01/2012 : Paiement par virement bancaire de notre client COLLINET SPRL : + 10 997,88 €
(Facture de ventes n°1 du 08/01/2012). Extrait de compte Belfius n°3.

13. 10/01/2012 : Ventes de marchandises à DUBOIS SPRL (conditions de paiement : à payer


pour le 21/01/2012)  facture n°2 : 5 000,00 €, Remise de 5%, Transport : 200,00 €,
Emballages perdus : 200,00 € + TVA 6 %.

Marchandises 5 000,00
Remise 5% - 250,00
4 750,00
Transport 200,00
Emballages perdus 200,00
5 150,00
TVA 6% 309,00
A payer 5 459,00

14. 16/01/2012 : Note de restaurant n°564 de CHINA pour un montant de 172,50 € TVAC
(112,00 € en menus et 60.50 € en boissons) (Facture d’achats n°4). Le paiement est effectué
par caisse (pièce de caisse n°1)

Compléments de comptabilité générale Page 222


15. 20/01/2012 : Achats d’un logiciel de comptabilité à WINBOOKS SA (conditions de paiement :
à payer pour le 20/02/2012)  facture n°45 : 999,00 € + TVA 21%. (Facture d’achats n°5).
On décide d’amortir le logiciel en trois ans en utilisant l’amortissement linéaire.

Logiciel 999,00
TVA 21% 209,79
A payer 1 208,79

16. 20/01/2012 : Notre client COLLINET nous retourne les emballages consignés (voir facture de
ventes n°1). Nous établissons une note de crédit de 800,00 €. (NC sur ventes n°1)

17. 24/01/2012 : Le gérant de notre SPRL prélève 2 000,00 € dans la caisse. (Pièce de caisse n°2)

18. 28/01/2012 : Décompte de rémunération (OD n°4) :

Rémunération brute : 2 400,00


Cotisation ONSS (13,07 %) : - 313,68
2 086,32
Précompte professionnel - 520,00
Rémunération nette : 1 566,32
Cotisation patronale ONSS : 960,00

19. 28/01/2012 : Retrait de 2 000,00 € de la caisse pour les verser sur le compte bancaire
Belfius. (Pièce de caisse n°3)

20. 29/01/2012 : Réception de l’extrait de compte Belfius n°4 notifiant le dépôt des 2 000,00 €.

21. 30/01/2012 : Achats de mobilier de bureau à notre fournisseur BUREAU MODERNE SA


(conditions de paiement : à payer pour le 28/02/2012)  facture n°98 : 2 900,00 € + TVA
21%. (Facture d’achats n°5). On décide d’amortir le mobilier en huit ans en utilisant
l’amortissement linéaire.
Mobilier de bureau 2 900,00
TVA 21% 609,00
A payer 3 509,00

22. 29/01/2012 : Réception de la facture n°6543 d’électricité de notre fournisseur ELECTRABEL


SA (à payer pour le 14/02/2012) d’un montant de 245,00 + TVA 21% (facture d’achats n°6)

Électricité 245,00
TVA 21% 51,45
A payer 296,45

Compléments de comptabilité générale Page 223


23. 30/01/2012 : Ventes de marchandises à notre client DE LANNOY SA (conditions de
paiement : à payer pour le 15/02/2012)  facture n°3 : 15 000,00 €, Remise de 5%,
Transport : 200,00 €, + TVA 21 %.

Marchandises 15 000,00
Remise 5% - 750,00
14 250,00
Transport 200,00
14 450,00
TVA 21% 3 034,50
A payer 17 484,50

24. 30/01/2012 : Réception de la facture n°87 de notre fournisseur DE BRAISE SPRL pour
emballages consignés non rendus d’un montant de 105,00 € (facture d’achats n°7)

25. 31/01/2012 : passez l’écriture de regroupement TVA (451900 ou 411900 ?).(OD n°5)

Imaginons que nous sommes le 31/12/2012 :

26. Stock final de marchandises d’après inventaire : 25 200,00 €. (OD n°6)

27. Passez les écritures relatives aux amortissements (OD n°7)

28. Passez l’écriture de reclassement de la dette. (OD n°8)

29. N’oubliez pas l’écriture concernant le bénéfice reporté de l’exercice précédent. (OD n°9)

30. Si le résultat est un bénéfice, affectez 5% à la réserve légale, 10% en réserves disponibles et
le solde en bénéfice reporté. (OD n°10)

Compléments de comptabilité générale Page 224


N° Cpte D Cpte C Date – Écriture - Libellé D C

Compléments de comptabilité générale Page 225


Compléments de comptabilité générale Page 226
Compléments de comptabilité générale Page 227
Compléments de comptabilité générale Page 228
Monographies.

Hell’s Bells.

Les Sabots d’Antan.

Le Presse-papier.

Le Puisatier

Lucas Pacioli.

Le Tisserand.

Le vieux Buffet.

Compléments de comptabilité générale Page 229


Examen : monographie

Chez Diogène

Compléments de comptabilité générale Page 230


Les 100 écritures comptables les plus demandées39.

1) Constitution d’une société par apport en espèces.

Données :
Constitution d'une SPRL avec un capital souscrit de 18 550,00 €
Capital libéré à la constitution de 6 200,00 €
Ultérieurement, le capital non versé sera réclamé et versé sur le compte bancaire.

Écritures comptables :

Écritures comptables à la constitution:


D 55 Établissements de crédit 6 200,00
D 101 Capital non appelé (-) 12 350,00
C 100 Capital souscrit 18 550,00
Écritures comptables lors de la réclamation du capital non versé:
D 410 Capital appelé, non versé 12 350,00
C 101 Capital non appelé (-) 12 350,00
Écritures comptables lors du versement du capital:
D 55 Établissements de crédit 12 350,00
C 410 Capital appelé, non versé 12 350,00

2) Précompte mobilier (1).

39
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Compléments de comptabilité générale Page 231
Données :
Un coupon 5 000,00 € bruts est encaissé, pour lequel un précompte mobilier de 750,00 € est retenu.
Le solde net versé en banque est donc de 4 250,00 €.

Écritures comptables à l'encaissement du coupon

D 55 Établissements de crédit 4 250,00


D 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 750,00
C 751 Produits des actifs circulants 5 000,00

3) Précompte mobilier (2).

Données :
En fin d'année 200X, la partie du coupon arrivant à échéance durant l'exercice suivant s'élève à 3 000,00 €.
Précompte mobilier = 3 000,00 € x 15 % = 450,00 €.
Les produits acquis en fin d'année s'élèvent donc à 3 000,00 – 450,00 € de précompte mobilier = 2 550,00 €.

Écritures comptables :
Écritures comptables en fin d'exercice comptable 200X:
D 491 Produits acquis 2 250,00

D 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 450,00

C 751 Produits des actifs circulants 3 000,00

Écritures comptables à la réouverture de l'exercice 200X+1:


D 751 Produits des actifs circulants 3 000,00

C 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 450, 00

Compléments de comptabilité générale Page 232


C 491 Produits acquis 2 550,00

Écritures comptables à l'encaissement du coupon en 200X+1:


D 55 Établissements de crédit 6 375,00

D 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 1 125,00

C 751 Produits des actifs circulants 7 500,00

4) Constitution d’une société par apport en nature et en espèces.

Données :
Constitution d'une SA avec un capital souscrit de 250 000,00 €.
X apporte un immeuble pour 50 000,00 €.
Y apporte du matériel roulant pour 40 000,00 € et des créances commerciales pour 35 000,00 €.
Z apporte des fonds pour 125 000,00 €, libérés à concurrence de 37 500,00 €.

Écritures comptables :

Écritures comptables à la constitution:


D 221 Constructions 50 000,00
D 242 Matériel roulant 40 000,00
D 400 Créances commerciales 35 000,00
D 55 Établissements de crédit 37 500,00
D 101 Capital non appelé (-) 87 500,00
C 100 Capital souscrit 250 000,00

5) Augmentation de capital par incorporation des plus-values de réévaluations.

L'augmentation de capital peut avoir lieu sans nouveaux apports, par l'incorporation des plus-values de réévaluation ou des réserves.

Compléments de comptabilité générale Page 233


Généralement, aucune nouvelle action n'est créée.

Données :
Augmentation de capital par incorporation de plus-values de réévaluation de 100 000,00 €.
Écritures comptables :

D 12 Plus-values de réévaluation 100 000,00


C 100 Capital souscrit 100 000,00

6) Augmentation de capital par apport en espèces et primes d’émission.

Les primes d'émission constituent la partie du prix d'admission excédant la valeur nominale ou le pair comptable des actions.

Données :
Augmentation de capital de 100 000,00 € par l'émission de 100 actions avec une valeur nominale de 1 000,00 € par action.
Prix d'admission de chaque action : 1 800,00 €, soit 1 000,00 € (capital nominal) et 800,00 € (primes d'émission).
L'augmentation de capital en valeur nominale s'élève à 100 x 1 000,00 € = 100 000,00 €; les primes d'émission s'élèvent à 100 x 800,00 € = 80 000,00 €.

Écritures comptables :

D 55 Établissements de crédit 180 000,00


C 100 Capital souscrit 100 000,00
C 11 Primes d'émission 80 000,00

7) Augmentation de capital par incorporation des réserves.

L'augmentation de capital peut avoir lieu sans nouveaux apports, par l'incorporation des plus-values de réévaluation ou des réserves.
Généralement, aucune nouvelle action n'est créée.

Compléments de comptabilité générale Page 234


Données :
Augmentation de capital par incorporation de réserves à concurrence de 100 000,00 €.

Écritures comptables :

D 13 Réserves 100 000,00


C 100 Capital souscrit 100 000,00

8) Augmentation de capital par incorporation du bénéfice reporté.

L'augmentation de capital peut avoir lieu sans nouveaux apports, par l'incorporation des plus-values de réévaluation ou des réserves.
Généralement, aucune nouvelle action n'est créée.

Données :
Augmentation de capital par incorporation du résultat reporté à concurrence de 40 000,00.

Écritures comptables :

D 14 Bénéfice reporté 40 000,00


C 790 Bénéfice reporté de l'exercice précédent 40 000,00
et
D 691 Dotation au capital et à la prime d'émission 40 000,00
C 100 Capital souscrit 40 000,00

9) Subsides en capital et impôt différé sur subsides en capital.

Les subsides en capital sont accordés par l'État pour le cofinancement d'investissement en actifs immobilisés.
Ces subsides doivent être amortis progressivement au profit du compte « 753 – Capital et subsides en intérêts » (Autres produits financiers) au même
rythme que les amortissements des biens acquis par ces subsides.

Compléments de comptabilité générale Page 235


Une partie des subsides doit être comptabilisée en « impôts différés ».
Ces « impôts différés » sont amortis annuellement par la contrepartie du compte « 780 – Prélèvements sur réserves immunisées et impôts différés »,
également au même rythme que l'amortissement du bien à l'actif.
L'utilisation de sous-comptes est indiquée :
150 Subsides en capital, montants reçus
159 Subsides en capital, montants transférés en résultat
7530 Subsides en capital
7531 Subsides en intérêts
16800 Impôts différés afférents à des subsides en capital
16801 Reprise impôts différés afférents à des subsides en capital

Données :
L'État accorde des subsides pour 50 000,00 € pour des investissements de machines.
Les machines sont amorties en 5 ans (20 % linéaire).
Chaque année, 20 % des subsides reçus sont amortis par la contrepartie du compte « 7530 - Subsides en capital ».
La machine est vendue lors de la quatrième année.
À la vente, le solde des subsides en capital non repris en résultat s'élève à 12 200,00 € et le solde des impôts différés non repris en résultat s'élève à
7 800,00 €.

Écritures comptables ;

Écritures comptables lors de l'attribution des subsides en capital:


D 41670 Subsides en capital à recevoir 50 000,00
C 150 Subsides en capital, montants reçus 30 500,00
C 16800 Impôts différés afférents à des subsides en capital 19 500,00
Écritures comptables à la réception des subsides en capital:
D 55 Établissements de crédit 50 000,00
C 41670 Subsides en capital à recevoir 50 000,00
Écritures comptables au moment de la prise en résultat annuelle des subsides et au prélèvement annuel sur les impôts différés:
D 159 Subsides en capital, montants transférés en résultat 6 100,00

Compléments de comptabilité générale Page 236


C 7530 Subsides en capital 6 100,00
et
D 16801 Reprise impôts différés afférents à des subsides en capital 3 900,00
C 780 Prélèvements sur les impôts différés 3 900,00
Écritures comptables lors de la vente de la machine:
D 159 Subsides en capital, montants transférés en résultat 12 200,00
C 7530 Subsides en capital 12 200,00
et
D 150 Subsides en capital 30 500,00
C 159 Subsides en capital, montants transférés en résultat 30 500,00
en
D 16801 Reprise impôts différés afférents à des subsides en capital 7 800,00
C 780 Prélèvements sur les impôts différés 7 800,00
et
D 16800 Impôts différés afférents à des subsides en capital 19 500,00
C 16801 Reprise impôts différés afférents à des subsides en capital 19 500,00

10) Provisions pour risques et charges : grosses réparations et gros entretiens.

L'entreprise fait exécuter tous les 5 ans des travaux de peinture dans ses locaux et fait faire de gros entretiens du parking tous les 4 ans. En 200X,
elle estime qu'elle devra débourser 60 000,00 € en 200X+5 pour les travaux de peinture et 40 000,00 € en 200X+4 pour les travaux d'entretien du
parking (estimations sur base du passé).
Les montants suivants peuvent être pris en provisions pour grosses réparations et gros entretiens :
 Travaux de peinture : 60 000,00 €, terme d'exécution prévu : 5 ans, provision annuelle à prendre : 60 000,00 €/5 = 12 000,00 €.
 Travaux d'entretien du parking : 40 000,00 €, terme d'exécution prévu : 4 ans, provision annuelle à prendre: 40 000,00 €/4 = 10 000,00 €.
Provision annuelle pour grosses réparations et gros entretiens : 12 000,00 € + 10 000,00 € = 22 000,00 €.
Au 31.12.200X+4, la provision pour travaux de peinture s'élève à 5 x 12 000,00 € = 60 000,00 €.
En 200X+5, les travaux de peinture sont exécutés pour 66 750,00 €.
Au 31.12.200X+3, la provision pour travaux d'entretien du parking s'élève donc à 4 x 10 000,00 € = 40 000,00 €.
En 200X+4, les travaux d'entretien du parking sont exécutés pour 300 000,00 €.

Compléments de comptabilité générale Page 237


Écritures comptables :

Écritures comptables pour la comptabilisation de la provision en fin d'exercice 200X et suivants:


D 6360 Provisions pour grosses réparations et gros entretien - Dotations 22 000,00
C 162 Provisions pour grosses réparations et gros entretien 22 000,00
Écritures comptables lors de l'exécution des travaux d'entretien du parking en 200X+4:
D 61 Entretien et réparations 30 000,00
C 44 Fournisseurs 30 000,00
Écritures comptables lors de l'amortissement de la provision à fin 200X+4:
D 162 Provisions pour grosses réparations et gros entretiens 40 000,00
C 6361 Provisions pour grosses réparations et gros entretiens – Utilisation et reprise 40 000,00
Écritures comptables lors de l'exécution des travaux de peintures en 200X+5:
D 61 Entretien et réparations 66 750,00
C 44 Fournisseurs 66 750,00
Écritures comptables lors de l'amortissement de la provision à fin 200X+5:
D 162 Provisions pour grosses réparations et gros 60 000,00
entretiens
C 6361 Provisions pour grosses réparations et gros entretiens – 60 000,00
Utilisation et reprise

11) Impôts différés sur plus-values de réalisation.

Données :
Une plus-value de 25 000,00 € est réalisée sur un actif immobilisé totalement amorti.
Cette plus-value est comptabilisée en compte « 763 – Plus-value de réalisation sur actifs immobilisés ». Cette plus-value peut donner droit à la
taxation étalée.
Le taux d'imposition est de 40 %.

Compléments de comptabilité générale Page 238


À la fin de l'exercice comptable, l'actif immobilisé, qui sert de remploi, est amorti, et les impôts différés et les réserves immunisées sont transférées
en résultat, et ceci, au même rythme que les amortissements du bien immobilisé qui a servi de remploi.
Remploi de 25 000,00 € pour une machine qui sera amortie en 10 ans.
Amortissement annuel = 25 000,00 € x 10 % = 2 500,00 €.

Écritures comptables :

Écritures comptables du transfert de la plus-value de réalisation aux réserves immunisées et aux impôts différés:
D 689 Transfert aux réserves immunisées 15 000,00
C 132 Réserves immunisées 15 000,00
et
D 680 Transfert aux impôts différés 10 000,00
C 1682 Impôts différés sur plus-value réalisée sur actif immobilisé 10 000,00

Écritures comptables lors de l'amortissement de l'actif immobilisé, qui a servi de remploi:


D 1682 Impôts différés sur plus-value réalisée sur actif immobilisé 1 000,00
C 780 Prélèvements sur impôts différés 1 000,00
et
D 132 Réserves immunisées 1 500,00
C 789 Prélèvements sur réserves immunisées 1 500,00

12) Moins-values sur réalisation d’actifs immobilisés.

Vente à perte de biens d'investissement.

Données :
Machine achetée pour 7 500,00 €
Amortissements déjà actés de 6 000,00 €
Valeur comptable : 7 500,00 € - 6 000,00 € = 1 500,00 €
Est vendue pour 500,00 € + 105,00 € TVA = 605,00 €

Compléments de comptabilité générale Page 239


Écritures comptables :

D 400 Créances commerciales 605,00


D 23..9 Amortissement sur installations, machines et outillage 6 000,00
D 663 Moins-values sur réalisation d'actifs immobilisés 1 000,00
C 23 Installations, machines et outillage 7 500,00
C 451 TVA à payer 105,00

13) Plus-values sur réalisation d’actifs immobilisés.

Vente avec bénéfice de biens d'investissement.

Données :
Machine achetée pour 5 000,00 €
Amortissements déjà actés de 3 000,00 €
Valeur comptable: 5 000,00 € - 3 000,00 € = 2 000,00 €
Est vendue pour 2 500,00 € + 525,00 € TVA = 3 025,00 €

Écritures comptables

D 400 Créances commerciales 3 025,00


D 23..9 Amortissements sur installations, machines et outillage 3 000,00
C 23 Installations, machines et outillage 5 000,00
C 763 Plus-values sur réalisation d'actifs immobilisés 500,00
C 451 TVA à payer 525,00

14) Immobilisations détenues en location-financement et droits assimilés.

Compléments de comptabilité générale Page 240


Données:
Valeur leasing d'une machine: 26 250,00 €.
Durée du contrat: 5 ans, annuité de 8 500,00 €.
Option d'achat au terme du contrat (après 5 ans) pour 1 250,00 €.

Tableau: division capital et intérêts:


Année Annuité Partie du capital Partie des intérêts Capital restant dû
1 8 500,00 5 000,00 3 500,00 20 000,00
2 8 500,00 5 750,00 2 750,00 14 250,00
... ... ... ... ...
... ... ... ... ...
5 8 500,00 7 500,00 1 000,00 0,00

Écritures comptables:

Écritures comptables au terme du contrat de leasing:


D 2512 Machines en leasing 25 000,00
C 172 Dettes de leasing 25 000,00
et transfert de la partie de la dette échéant dans l'année:
D 172 Dettes de leasing 5 000,00
C 422 Dettes de leasing 5 000,00
Écritures à la fin de l'exercice comptable:
D 6302 Dotation aux amortissements sur immobilisations détenues en leasing 5 000,00
C 25129 Amortissements sur immobilisations détenues en leasing 5 000,00
Écritures comptables à la première date d'échéance:
D 422 Dettes de leasing 5 000,00
D 650 Charges financières de leasing 3 500,00
D 411 TVA à récupérer 1 785,00
C 440 Fournisseurs 10 285,00

Compléments de comptabilité générale Page 241


Écritures comptables à la levée de l'option:
D 232 Machines 1 250,00
D 411 TVA à récupérer 262,50
C 55 Établissements de crédit 1 512,50
et transfert au poste Machines étant donné le transfert de propriété:
D 232 Machines 25 000,00
D 25129 Amortissements sur machines détenues en leasing 25 000,00
C 2512 Machines détenues en leasing 25 000,00
C 2329 Amortissements sur machines 25 000,00

15) Réévaluation de biens d’investissements immobiliers.

Dans les livres comptables de la société X est repris un bien immobilier construit pour un prix d'acquisition de 150 000,00 €, dont 25 000,00 € de
terrain et 125 000,00 € pour le bâtiment même.
Un amortissement de 50 000,00 € a déjà été acté.
La valeur comptable du bien immobilier s'élève donc à 150 000,00 € - 50 000,00 € = 100 000,00 €.
La société décide d'acter une plus-value de 25 000,00 € sur le terrain et une plus-value de 50 000,00 € sur le bâtiment.

Écritures comptables de la comptabilisation de la plus-value :

D 220..8 Plus-values actées sur terrains 25 000,00


D 221..8 Plus-values actées sur bâtiment 50 000,00
C 121.20 Plus-values de réévaluation sur terrains 25 000,00
C 121.21 Plus-values de réévaluation sur bâtiments 50 000,00

16) Modification de la base imposable : excédents d’amortissements (1).

À la suite d'un contrôle fiscal en 200X, un excédent d'amortissements a été retenu. Nous décidons donc d'accorder la comptabilité à la fiscalité; en
d'autres termes, d'ajuster les amortissements actés aux amortissements fiscaux.

Compléments de comptabilité générale Page 242


Données:
Matériel acheté en 200X-2 pour 15 000,00 €.
Amortissement annuel de 15 000,00 € x 1/3 = 5 000,00 €.
Amortissement fiscal annuel autorisé = 15 000,00 € x 20 % = 3 000,00 €.
Excédents d'amortissements = 5 000,00 € - 3 000,00 € = 2 000,00 €.
Deux ans d'amortissements (en 200X-2 et 200X-1) ont donc été comptabilisés en « trop » ; l'excédent d'amortissement au début de la période
comptable 200X s'élève donc à 2 x 2 000,00 € = 4 000,00 €.

Écritures comptables :

D 23...9 Amortissements sur installations, machines et outillage 4.000


C 7601 Reprise d'amortissements sur immobilisations corporelles 4.000

Attention : dans la déclaration Isoc, pour l'exercice comptable 200X, il y a lieu de mentionner 4 000,00 € au code des Réserves, au début de la
période comptable, et 0,00 € au code des Excédents d'amortissements en fin de période comptable. Cela n'a donc aucun impact sur la base
imposable pour l'exercice comptable 200X.

17) Modification de la base imposable : excédents d’amortissements (2).

À la suite d'un contrôle fiscal, les charges relatives à des investissements sont requalifiées, lesquelles devront être amorties en plusieurs années.
Nous décidons donc d'accorder la comptabilité à la fiscalité; en d'autres termes, d'activer les charges et de les amortir selon les amortissements
fiscaux.
Données :
Matériel acheté en 200X-1 pour 2 500,00 €, comptabilisé en compte 611 – Entretien et réparations. Après un contrôle fiscal en 200X, un accord a
été convenu pour amortir cette dépense en 5 ans.
Charges à activer: 2 500,00 €.
Amortissement fiscal autorisé = 2 500,00 € x 20 % = 500,00 €.
Excédent d'amortissement au début de la période comptable 200X : 2 500,00 € - 500,00 € = 2 000,00 €.

Compléments de comptabilité générale Page 243


Écritures comptables :

D 23 Installations, machines et outillage 2.500


D 6602 Amortissements exceptionnels 500
C 23...9 Amortissements sur installations, machines et outillage 500
C 764 Autres produits exceptionnels 2.500

Attention : dans la déclaration Isoc, pour l'exercice comptable 200X, il y a lieu de mentionner 2 000,00 € au code des Réserves, au début de la
période comptable, et 0,00 € au code des Excédents d'amortissements en fin de période comptable. Cela n'a donc aucun impact sur la base
imposable pour l'exercice comptable 200X.

18) Variation de stock : diminution du stock.

Données :
Stock initial des marchandises: 40 000,00 €.
Stock final des marchandises: 35 000,00 €.
Variation de stock (diminution): 40 000,00 € - 35 000,00 € = 5 000,00 €.

Écritures comptables :

D 6094 Variation de stock - marchandises 5 000,00


C 34 Stock marchandises 5 000,00

Solde du compte « 34 – Stock marchandises » = 35 000,00 € au débit


Solde du compte "6094 – Variation de stock » = 5 000,00 € au débit

Ou

d'abord transférer le stock initial:


D 6094 Variation de stock - marchandises 40 000,

Compléments de comptabilité générale Page 244


C 34 Stock marchandises 40 000,00
et ensuite imputer le stock final:
D 34 Stock marchandises 35 000,00
C 6094 Variation de stock - marchandises 35 000,00

Solde du compte « 34 – Stock marchandises » = 35 000,00 € au débit


Solde du compte « 6094 – Variation de stock » = 5 000,00 € au débit

19) Variation de stock : augmentation du stock.

20) Commandes en cours d’exécution.

Il faut comprendre par « Commandes en cours d'exécution » les travaux qui sont exécutés et les biens produits à la suite d'une commande, les
« travaux en cours d'exécution » dans le jargon.
Le droit comptable prévoit deux méthodes d'évaluation pour les commandes en cours d'exécution :
1. L'imputation du bénéfice au prorata de l'avancement des travaux, le soi-disant « percentage of completion method » = méthode du coût de
revient + marge bénéficiaire.
Attention : cette méthode d'évaluation n'est admise que si le bénéfice peut être considéré de manière suffisamment certaine comme acquis.
2. L'imputation du bénéfice à la période de fin des travaux, le soi-disant « completed contract method » = évaluation au prix d'acquisition.

Données :
Commande d'un travail à exécuter pour 62 500,00 €.
En 200X, un acompte sur commande a été facturé pour 12 500,00 €.
À la fin de l'exercice comptable, le prix des travaux déjà réalisés s'élève à 20 000,00 €.
Le bénéfice déjà acquis à la fin de l'exercice comptable s'élève à 10 000,00 €.
En 200X+1, le solde est facturé: 62 500,00 € - 12 500,00 € = 50 000,00 €.

Écritures comptables :

Compléments de comptabilité générale Page 245


Écritures comptables lors de la facturation d'un acompte avant livraison :
D 400 Clients 15 125,00
C 460 Acomptes reçus sur commandes 12 500,00
C 451 TVA à payer 2 625,00
Écritures comptables d'inventaire à la clôture :
D 370 Commandes en cours d'exécution – Valeur d'acquisition 20 000,00
C 7170 Variation de la valeur d'acquisition des commandes en cours d'exécution 20 000,00
Écritures comptables lors de l'imputation du bénéfice à la clôture de l'exercice (uniquement pour la méthode « percentage of completion method ») :
D 371 Commandes en cours d'exécution - Bénéfice pris en compte 10 000,00
C 7171 Variation du bénéfice pris en compte 10 000,00
Écritures comptables à la livraison :
D 400 Clients 60 500,00
C 700 Ventes 50 000,00
C 451 TVA à payer 10 500,00
et
D 460 Acomptes reçus sur commandes 12 500,00
C 700 Ventes 12 500,00
et
D 7170 Variation de la valeur d'acquisition des commandes en cours d'exécution 20 000,00
C 370 Commandes en cours d'exécution – Valeur d'acquisition 20 000,00
(uniquement pour la méthode « percentage of completion method » :)
D 7171 Variation du bénéfice pris en compte 10 000,00
C 371 Commandes en cours d'exécution - Bénéfice pris en compte 10 000,00

21) Cautionnements versés en numéraires à des fournisseurs.

Un fournisseur livre des biens dans un emballage consigné (« vidange »).


L'emballage reste la propriété du fournisseur.

Compléments de comptabilité générale Page 246


Le montant facturé pour la consigne est donc une garantie, un cautionnement, que nous pourrons récupérer après renvoi de cet emballage. Nous
avons donc, à côté de l'augmentation de la dette fournisseur, une créance pour ce cautionnement (« vidange »).

Données :
Enregistrement de la facture entrante :
Achats marchandises pour 2 500,00 €
TVA déductible (sur achats) = 2 500,00 € x 21 % = 525,00 €
Cautionnement facturé pour l'emballage = 250,00 €
Total de la facture entrante = 2 500,00 € + 525,00 € + 250,00 € = 3 275,00 €

Écritures comptables :

D 60... Achats 2 500,00


D 411 TVA à récupérer 525,00
D 4180 Cautionnements versés en numéraire (fournisseurs) 250,00
C 440 Fournisseurs 3 275,00

Ou

D 60... Achats 2 500,00


D 411 TVA à récupérer 525,00
D 405 Emballages consignés (fournisseurs) 250,00
C 440 Fournisseurs 3 275,00

22) Restitution de l’emballage au fournisseur.

Vous restituez l'emballage consigné (« vidange ») à votre fournisseur.


Vous avez, à côté de la diminution de la dette fournisseur, une diminution de la créance pour cautionnements versés (« vidange »).

Compléments de comptabilité générale Page 247


Données:
Enregistrement de la note de crédit :
Reprise emballage consigné = 250,00 €
Total de la note de crédit d'entrée = 250,00 €

Écritures comptables :

D 440 Fournisseurs 250,00


C 4180 Cautionnements versés en numéraire (fournisseurs) 250,00

Ou

D 440 Fournisseurs 250,00


C 405 Emballages consignés (fournisseurs) 250,00

23) Prise en charges de l’emballage consigné.

Tous les emballages consignés (« vidange ») ne sont pas restitués au fournisseur. Une partie de ces emballages peut se perdre. La partie des
emballages perdue ne sera pas remboursée par le fournisseur. Cette partie de la créance sera donc transférée dans un compte de charges.

Données :
En fin de l'exercice comptable, la créance totale reprise en compte « 4180 – Cautionnements versés en numéraire » (ou « 405 – Emballages
consignés (fournisseurs) ») s'élève à 5 000,00 €. Lors de l'inventaire de fin d'exercice, il ressort que seulement 4 000,00 € d'emballages consignés
sont présents; cela veut dire que 1 000,00 € d'emballages appartenant aux fournisseurs ont été perdus. À la clôture de l'exercice comptable, ces
1 000,00 € seront donc repris en charges.

Écritures comptables :

D 61.. Emballages 1 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 248


C 4180 Cautionnements versés en numéraire (fournisseurs) 1 000,00

Ou

D 61.. Emballages 1 000,00


C 405 Emballages consignés (fournisseurs) 1 000,00

24) Facturer des emballages consignés aux clients.

Livraison au client avec emballage consigné (« vidange »).


L'emballage reste notre propriété.
Ce cautionnement augmente notre créance envers le client mais, de l'autre côté, il représente une dette envers ce client, qui pourra renvoyer
l'emballage.

Données : enregistrement de la facture de sortie:


Ventes marchandises pour 2 500,00 €.
TVA à payer (sur ventes): 2 500,00 € x 21 % = 525,00 €.
Cautionnement facturé pour emballage: 250,00 €.
Total facture de sortie = 2 500,00 € + 525,00 € + 250,00 € = 3 275,00 €.
Écritures comptables:

D 400 Clients 3 275,00


C 700... Ventes 2 500,00
C 451 TVA à payer 525,00
C 4880 Cautionnements reçus en numéraire (clients) 250,00

Ou

D 400 Clients 3 275,00


C 700... Ventes 2 500,00

Compléments de comptabilité générale Page 249


C 451 TVA à payer 525,00
C 445 Emballages consignés (clients) 250,00

25) Reprise de l’emballage du client.

Restitution par le client de l'emballage consigné ("vidange").


Vous avez, à côté de la diminution de la créance sur le client, une diminution de la dette pour les cautionnements reçus.

Données : enregistrement de la note de crédit de sortie:


Emballage consigné repris: 250,00 €
Total note de crédit de sortie: 250,00 €

Écritures comptable :

D 4880 Cautionnements reçus en numéraire (clients) 250,00


C 400 Clients 250,00

Ou

D 445 Emballages consignés (clients) 250,00


C 400 Clients 250,00

26) Reprendre les emballages consignés en produits.

Tous les emballages consignés (« vidange ») ne sont pas restitués par les clients. Une partie de ces emballages se perd toujours. La partie des
emballages perdue par le client ne lui sera pas remboursée. Cette partie de la dette sera donc transférée dans un compte de produits.

Données :
Des statistiques du passé, il ressort que 3 % des emballages consignés sont perdus par les clients.

Compléments de comptabilité générale Page 250


À la fin de l'exercice comptable, la dette totale reprise en compte « 4880 – Cautionnements reçus en numéraire » (ou « 445 – Emballages consignés
(Clients) ») s'élève à 15 000,00 €.
À la clôture de l'exercice, 3 % de ce montant, soit 450,00 €, seront repris en produits.

Écritures comptables :

D 4880 Cautionnements reçus en numéraires (clients) 450,00


C 743 Autres produits d'exploitation (emballages consignés perdus par les clients) 450,00

Ou

D 445 Emballages consignés (clients) 450,00


C 743 Autres produits d'exploitation (emballages consignés perdus par les clients) 450,00

27) Créances douteuses et réductions de valeurs actées (1).

Le recouvrement à la date d'échéance est douteux.

Données :
Le client X est ouvert pour 3 025,00 €
Dont TVA sur ventes de 525,00 €
Dont ventes (de biens): 3 025,00 € - 525,00 € = 2 500,00 €
Le recouvrement à la date d'échéance est douteux.
La perte est estimée à 50 %.

Écritures comptables :

D 407 Créances douteuses 3 025,00


C 400 Clients 3 025,00

Compléments de comptabilité générale Page 251


Et

D 6340 Dotations aux réductions de valeur sur créances commerciales 1 250,00


C 409 Réduction de valeur actée (-) 1 250,00

28) Créances douteuses et réductions de valeurs actées (2).

Le client, pour lequel une réduction de valeur a été actée, est déclaré en faillite.

Données :
La créance douteuse X est ouverte pour 3 025,00 €
Dont TVA sur ventes de 525,00 €
Dont ventes (de biens): 3 025,00 € - 525,00 € = 2 500,00 €
Une réduction de valeur a été actée pour 2 500,00 €
Le client est en faillite.

Écritures comptables :

D 409 Réduction de valeur actée (-) 2 500,00


D 411 TVA à récupérer 525,00
C 407 Créances douteuses 3 025,00

À la clôture de l'exercice, les ventes et prestations de services encore à facturer, et pour lesquelles la livraison ou la prestation a déjà eu lieu, seront
comptabilisées dans ce poste.
Lors de l'émission de la facture durant l'exercice suivant, ces ventes et prestations de services ne seront pas imputées dans un compte de la classe 7, mais
seront créditées au compte « 403 – Factures à établir ».

Données :
À la date de clôture, il ressort un montant de 5 000,00 € de factures à établir au titre d'attribution d'avantages de toute nature aux administrateurs.

Compléments de comptabilité générale Page 252


Écritures comptables :

Écritures comptables à la clôture de l'exercice comptable


D 403 Factures à établir 5 000,00
C 746 Avantages en nature 5 000,00
Écritures comptables lors de l'établissement des factures durant l'exercice suivant
D 4164 Créances administrateurs 6 050,00
C 403 Factures à établir 5 000,00
C 451 TVA à payer 1 050,00

29) Créances douteuses et réductions de valeurs actées (3).

Le client, pour lequel une réduction de valeur a été actée, paie finalement sa dette.

Données :
La créance douteuse X est ouverte pour 3 025,00 €
Une réduction de valeur a été actée pour 2 500,00 €
Finalement, le client paie sa dette.

Écritures comptables :

D 55 Établissements de crédit 3 025,00


C 407 Créances douteuses 3 025,00
et
D 409 Réduction de valeur actée (-) 2 500,00
C 6341 Reprise réduction de valeur sur créances commerciales 2 500,00

30) Moins-value de réalisation sur créances commerciales.

Compléments de comptabilité générale Page 253


Lors du traitement des créances douteuses, ou lorsqu'une perte définitive se présente avant que l'on n'ait pu acter une réduction de valeur, des
moins-values de réalisation sur créances commerciales sont comptabilisées.

Données :
La créance douteuse X est ouverte pour 3 025,00 €
Dont TVA sur ventes de 525,00 €
Dont ventes (de biens): 3 025,00 € - 525,00 € = 2 500,00 €
Une réduction de valeur a été actée pour 2 500,00 €
Le client est en faillite.

Écritures comptables :

D 642 Moins-values sur réalisation de créances commerciales 2 500,00


D 411 TVA à récupérer 525,00
C 400 Clients 3 025,00

31) Effets à recevoir.

Données :
Une lettre de change est établie, et encaissée à la date d'échéance par banque.
La banque retient des frais d'encaissement.
Montant de l'effet à recevoir = 14 000,00 €
Frais d'encaissement = 100,00 €
Montant net sur notre compte bancaire: 14 000,00 € - 100,00 € = 13 900,00 €

Écritures comptables :

Écritures comptables lors de l'établissement de l'effet:


D 401 Effets à recevoir 14 000,00
C 400 Clients 14 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 254


Écritures comptables lors de l'encaissement de l'effet:
D 55 Établissements de crédit 13 900,00
D 656 Charges financières diverses 100,00
C 401 Effets à recevoir 14 000,00

32) Effets à recevoir (escompte client).

Données :
Une lettre de change est transmise à la banque pour paiement immédiat du montant, déduction faite des escomptes.
Montant de l'effet à recevoir = 15 625,00 €
Escompte = 150,00 €
Montant net sur le compte bancaire: 15 625,00 € - 150,00 € = 15 475,00 €

Écritures comptables d'imputation de l'escompte :

D 55 Établissements de crédit 15 475,00


D 653 Charges d'escomptes de créances 150,00
C 434 Établissements de crédit – Escompte client 15 625,00

Écritures comptables si fin favorable à la date d'échéance de l'effet à recevoir :


D 434 Établissements de crédit – Escompte client 15 625,00
C 401 Effet à recevoir 15 625,00

33) Factoring.

Le factoring consiste à transférer la créance à une société de recouvrement de créances. La société de recouvrement verse le montant de la créance au
commettant, déduction faite de la commission et des intérêts.

Compléments de comptabilité générale Page 255


Données :
Montant de la créance à recouvrer : 15 000,00 €
Commission de la société de recouvrement : 1 350,00 €
TVA sur la commission et les coûts: 1 350,00 € x 21 % = 283,50 €
Facture de la société de recouvrement: 1 350,00 € + 283,50 € = 1 633,50 €
Un acompte de 80 % est payé, coûts déduits.
Les 20 % restants sont payés par la suite.

Écritures comptables

Écritures comptables lors du transfert de la créance :


D 402 Société de recouvrement 15 000,00
C 400 Clients 15 000,00

Écritures comptables à la réception de la facture de la société de recouvrement :


D 6131 Honoraires et prestations de services 1 350,00
D 411 TVA à récupérer 283,50
C 440 Fournisseurs 1 633,50

Écritures comptables à la réception de l'acompte de 80 % :


D 55 Établissements de crédit 10 366,50
D 440 Fournisseurs 1 633,50
C 402 Société de recouvrement 12 000,00

Écritures comptables à la réception du solde de 20 % :


D 55 Établissements de crédit 3 000,00
C 402 Société de recouvrement 3 000,00

34) Factures à établir.

Compléments de comptabilité générale Page 256


À la clôture de l'exercice, les ventes et prestations de services encore à facturer, et pour lesquelles la livraison ou la prestation a déjà eu lieu, seront
comptabilisées dans ce poste.
Lors de l'émission de la facture durant l'exercice suivant, ces ventes et prestations de services ne seront pas imputées dans un compte de la classe
7, mais seront créditées au compte « 403 – Factures à établir ».

Données :
À la date de clôture, il ressort un montant de 5 000,00 € de factures à établir au titre d'attribution d'avantages de toute nature aux administrateurs:

Écritures comptables :
Écritures comptables à la clôture de l'exercice comptable :
D 403 Factures à établir 5 000,00
C 746 Avantages en nature 5 000,00
Écritures comptables lors de l'établissement des factures durant l'exercice suivant :
D 4164 Créances administrateurs 6 050,00
C 403 Factures à établir 5 000,00
C 451 TVA à payer 1 050,00

35) Acomptes (imputation chez l’acheteur).

Il arrive fréquemment que des acomptes sur commandes, livraisons ou prestations de services soient facturés. Pour le vendeur, cet acompte ne
représente pas encore un bénéfice, et pour l'acheteur, pas encore un achat ou un coût. En effet, le vendeur n'a pas encore effectué la livraison ou
n'a pas encore presté le service, et l'acheteur n'a encore rien reçu ou consommé.
Le PCMN prévoit le compte « 46 – Acomptes reçus sur commandes » dans le chef du vendeur. Jusqu'au moment de la livraison ou de la prestation
de services, l'acompte reçu sera considéré comme une dette envers le client.
Chez l'acheteur, ce sera le compte « 406 – Acomptes versés » qui devra être utilisé. Jusqu'au moment de la livraison ou de la prestation de services,
l'acompte versé sera considéré comme une créance envers le fournisseur.

Données :
À la conclusion d'un contrat de vente d'une machine de 75 000,00 €, un acompte de 25 000,00 € est facturé.
La machine ne sera livré qu'ultérieurement. La facture d'acompte s'élève à 25 000,00 € + 21 % TVA = 25 000,00 € + 5 250,00 € TVA = 30 250,00 €.

Compléments de comptabilité générale Page 257


Écritures comptables :

Écritures comptables à la réception de la facture d'acompte :


D 406 Acompte versé 25 000,00
D 411 TVA à récupérer 5 250,00
C 440 Fournisseurs 30 250,00

Écritures comptables lors du paiement de l'acompte :


D 440 Fournisseurs 30 250,00
C 55 Établissements de crédit 30 250,00

Écritures comptables lors de l'établissement de la facture finale :


D 23.. Installations, machines et outillage 75 000,00
D 411 TVA à récupérer 10 500,00
C 440 Fournisseurs 60 500,00

et
D 23.. Installations, machines et outillage 25 000,00
C 406 Acompte versé 25 000,00

36) Comptes de TVA.

La répartition minimale du plan comptable minimum normalisé (PCMN) prévoit au moins les comptes de TVA « 411 - TVA à récupérer » et « 451 -
TVA à payer ».
Nous vous conseillons d'utiliser des sous-comptes pour l'imputation de la TVA et de les solder périodiquement (c'est-à-dire mensuellement ou
trimestriellement) via les comptes « 411 – TVA à récupérer » et « 451 – TVA à payer », selon que le solde soit une créance ou une dette envers
l'État.

Compléments de comptabilité générale Page 258


Il y a donc lieu d'utiliser deux sous-comptes, par exemple le « 494 – TVA déductible » et « 495 – TVA due ». Si le solde du compte 494 est plus élevé
que le solde du compte 495, il y a lieu de solder le tout via le compte « 411 – TVA à récupérer ». Si le solde du compte 495 est plus élevé que le
solde du compte 494, il y a lieu de solder le tout via le compte « 451 – TVA à payer ».

Exemple
À la fin du mois, les sous-comptes TVA présentent les soldes suivants:
494 TVA déductible = 3.173,75 EUR et 495 TVA due = 10.664,50 EUR.
Le solde du compte 495 est plus élevé que le solde du compte 494, il faut donc solder le tout via le compte "451 – TVA à payer"
La TVA à payer s'élève à: 10.664,50 EUR de TVA due - 3.173,75 EUR de TVA déductible = 7.490,75 EUR de TVA à payer.

Écritures comptables lors du transfert du solde :


D 495 TVA due 10.664,50
C 494 TVA à récupérer 3.173,75
C 451 TVA à payer 7.490,75

Vous pouvez toujours davantage subdiviser les comptes TVA.


De cette manière, un meilleur contrôle de la concordance est possible entre la TVA comptabilisée et les différentes grilles de la déclaration TVA.

37) Activation des excédents de précomptes et acomptes payés.

En fin d'exercice 200X, il apparait qu'un excédent de précomptes et acomptes a été payé.
Les versements anticipés payés en trop ne sont pas reportés à l'exercice suivant (pour la comptabilisation de cette possibilité, voyez le point «
Transfert des versements anticipés à l'exercice suivant ».
Les excédents de précomptes et paiements anticipés s'inscrivent comme créance à l'actif.

Données :
En 200X, 17 500,00 € de précomptes et versements anticipés ont été payés.
À la fin de l'exercice comptable 200X, l'impôt dû est estimé à 7 500,00 €.
À la fin de l'exercice comptable 200X, un montant de 10 000,00 € de précomptes et versements anticipés payés est transféré aux impôts à
récupérer.

Compléments de comptabilité générale Page 259


Écritures comptables :

Écritures comptables à la fin de l'exercice comptable 200X :


D 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 10 000,00
C 6701 Excédents de versements d'impôts et de précomptes portés à l'actif 10 000,00
Écritures comptables du remboursement sur base de l'avertissement-extrait de rôle reçu en 200X+1 :
D 55 Établissements de crédit 10 000,00
C 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 10 000,00

38) Les impôts à récupérer étaient trop élevés.

En fin d'exercice 200X, il apparait qu'un excédent de précomptes et acomptes a été payé.
Les versements anticipés payés en trop ne sont pas reportés à l'exercice suivant (pour la comptabilisation de cette possibilité, voyez le point
« Transfert des versements anticipés à l'exercice suivant ».
Les excédents de précomptes et paiements anticipés s'inscrivent comme créance à l'actif.
L'imposition finale peut différer de l'impôt à récupérer qui avait été imputé.

Données :
En 200X, 17 500,00 € de précomptes et versements anticipés ont été payés.
À la fin de l'exercice comptable 200X, l'impôt dû est estimé à 7 500,00 €.
À la fin de l'exercice comptable 200X, un montant de 17 500,00 € - 7 500,00 € = 10 000,00 € de précomptes et versements anticipés payés est
transféré aux impôts à récupérer.
L'avertissement-extrait de rôle reçu en 200X+1 indique un remboursement de 8 000,00 €.

Écritures comptables :

Écritures comptables à la fin de l'exercice comptable 200X :


D 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 10 000,00
C 6701 Excédents de versements d'impôts et de 10 000,00

Compléments de comptabilité générale Page 260


précomptes portés à l'actif
Écritures comptables lors de la réception de l'avertissement-extrait de rôle reçu en 200X+1 :
D 6710 Suppléments d'impôts dus ou versés 2.000
C 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 2.000

Écritures comptables du remboursement sur base de l'avertissement-extrait de rôle reçu en 200X+1 :


D 55 Établissements de crédit 8.000
C 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 8.000

39) Les impôts à récupérer étaient trop bas.

En fin d'exercice 200X, il apparait qu'un excédent de précomptes et acomptes a été payé.
Les versements anticipés payés en trop ne sont pas reportés à l'exercice suivant (pour la comptabilisation de cette possibilité, voyez 4121 - 6700
Transfert des versements anticipés à l'exercice suivant).
Les excédents de précomptes et paiements anticipés s'inscrivent comme créance à l'actif.
L'imposition finale peut différer de l'impôt à récupérer qui avait été imputé.

Données :
En 200X, 17.500 EUR de précomptes et versements anticipés ont été payés.
À la fin de l'exercice comptable 200X, l'impôt dû est estimé à 7.500 EUR.
À la fin de l'exercice comptable 200X, un montant de 17.500 EUR - 7.500 EUR = 10.000 EUR de précomptes et versements anticipés payés est
transféré aux impôts à récupérer.
L'avertissement-extrait de rôle reçu en 200X+1 indique un remboursement de 10.500 EUR.

Écritures comptables :
Écritures comptables à la fin de l'exercice comptable 200X :
D 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 10.000
C 6701 Excédents de versements d'impôts et de précomptes portés à l'actif 10.000
Écritures comptables à la réception de l'avertissement-extrait de rôle en 200X+1 :
D 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 500

Compléments de comptabilité générale Page 261


C 7711 Régularisation d'impôts estimés 500

Compléments de comptabilité générale Page 262


Table des matières.

Les classes en bref. ...................................................................................................................... 3


Classe 1. .............................................................................................................................................. 3
Classe 2. .............................................................................................................................................. 9
Classe 3. ............................................................................................................................................ 15
Classe 4. ............................................................................................................................................ 21
Classe 5. ............................................................................................................................................ 27
Classe 6. ............................................................................................................................................ 32
Classe 7. ............................................................................................................................................ 37
Le calcul et l’imputation des salaires. ......................................................................................... 43
Cotisations sociales............................................................................................................................ 44
Cotisation spéciale pour la sécurité sociale. ........................................................................................ 46
1) Travailleurs concernés......................................................................................................................................46
2) Montant de la retenue. ....................................................................................................................................46
3) Comment procéder en pratique ?....................................................................................................................47
4) En résumé ….....................................................................................................................................................48
Précompte professionnel. .................................................................................................................. 49
Pécule de vacances des employés ...................................................................................................... 49
Pécule de vacances des ouvriers......................................................................................................... 57
Le barème fiscal................................................................................................................................. 60
Exercices sur le calcul du salaire. ........................................................................................................ 75
Comptabilisation. .............................................................................................................................. 76
1) Rémunérations et cotisations patronales à l’ONSS..........................................................................................76
1. L’entreprise assure la gestion administrative et comptable des rémunérations. .......................................76
2. L’entreprise fait appel à un secrétariat social. ............................................................................................77

Compléments de comptabilité générale Page 263


2) Autres charges sociales et frais de personnel. .................................................................................................79
3) Pécules de vacances. ........................................................................................................................................80
1. Personnel appointé. ....................................................................................................................................81
2. Personnel ouvrier. .......................................................................................................................................83
4) Gratifications de fin d’année............................................................................................................................84
5) Titres-repas. .....................................................................................................................................................84
6) Autres relations avec les membres du personnel. ...........................................................................................92
7) Exercices...........................................................................................................................................................94
1. Exercice n°1. ................................................................................................................................................94
2. Exercice n°2. ................................................................................................................................................96
3. Exercice n°3. ................................................................................................................................................98
4. Exercice n°4. ..............................................................................................................................................101
5. Exercice n°5. ..............................................................................................................................................103
6. Pour s’amuser … ........................................................................................................................................105
7. Exercice n°6. ..............................................................................................................................................107
8. Exercice n°7. ..............................................................................................................................................110

Opérations de financement usuel............................................................................................. 112


Emprunts......................................................................................................................................... 112
1) Définitions. .....................................................................................................................................................112
2) Traitement comptable. ..................................................................................................................................112
1. Principe général.........................................................................................................................................112
2. Règles particulières aux différents types d’emprunt. ...............................................................................112
Location-Financement. .................................................................................................................... 113
1) Définition........................................................................................................................................................113
2) Traitement comptable (chez le locataire). .....................................................................................................113
3) Application à un matériel roulant (autocar de tourisme). .............................................................................114
4) Exercice. .........................................................................................................................................................116
Crédits de caisse. ............................................................................................................................. 118
1) Définitions. .....................................................................................................................................................118
2) Fonctionnement et traitement comptable. ...................................................................................................118

Comptes courants.................................................................................................................... 119


Compte de l’exploitant de l’entreprise individuelle........................................................................... 119
1) Définitions. .....................................................................................................................................................119

Compléments de comptabilité générale Page 264


2) Journalisation. ................................................................................................................................................120
Comptes courants des associés. ....................................................................................................... 121
Comptes courants des administrateurs (ou gérants). ........................................................................ 121
1) Définitions. .....................................................................................................................................................121
2) Journalisation. ................................................................................................................................................122

Pour rappel ! ........................................................................................................................... 124


T.V.A ....................................................................................................................................... 125
Quelques écritures à maîtriser. ................................................................................................ 126
Placements de trésorerie. ........................................................................................................ 133
Titres à revenu fixe. ......................................................................................................................... 133
1) Définition........................................................................................................................................................133
2) Comptabilisation. ...........................................................................................................................................133
Dépôts à terme................................................................................................................................ 134
1) Définition........................................................................................................................................................134
2) Comptabilisation. ...........................................................................................................................................134
3) Exemple..........................................................................................................................................................135

Opérations relatives à l’impôt.................................................................................................. 136


Impôts sur le résultat. ...................................................................................................................... 136
1) Définitions. .....................................................................................................................................................136
2) Comptabilisation. ...........................................................................................................................................138

Exercice de synthèse. ............................................................................................................... 139


Les comptes de régularisation et les comptes d’attente (comptes 49). ...................................... 153
Les comptes de régularisation. ......................................................................................................... 153
1) Définition........................................................................................................................................................153
1. Comptes de régularisation de l’actif..........................................................................................................153
2. Comptes de régularisation de passif. ........................................................................................................153
3. Exemples :..................................................................................................................................................154
2) Règles d’enregistrement comptable. .............................................................................................................154

Compléments de comptabilité générale Page 265


1. Les charges à reporter : .............................................................................................................................154
2. Les produits acquis ....................................................................................................................................154
3. Les charges à imputer :..............................................................................................................................155
4. Les produits à reporter : ............................................................................................................................155
3) Exercices.........................................................................................................................................................155
1. Exercice n°1. ..............................................................................................................................................155
2. Exercice n°2. ..............................................................................................................................................157
3. Exercice n°3. ..............................................................................................................................................157
4. Exercice n°4. ..............................................................................................................................................157
4) À vous de jouer ! ............................................................................................................................................158
1. Exercice n°1. ..............................................................................................................................................158
2. Exercice n°2. ..............................................................................................................................................158
3. Exercice n°3. ..............................................................................................................................................158
4. Exercice n°4. ..............................................................................................................................................159
5. Exercice n°5. ..............................................................................................................................................160
6. Exercice n°6. ..............................................................................................................................................160
5) Synthèse. ........................................................................................................................................................161
Les comptes d’attente...................................................................................................................... 162
1) Définition........................................................................................................................................................162
2) Règles d’enregistrement comptable. .............................................................................................................162

Les amortissements. ................................................................................................................ 163


Définitions....................................................................................................................................... 163
Actifs amortissables......................................................................................................................... 163
Règles d’évaluation.......................................................................................................................... 163
Modalités d’amortissement. ............................................................................................................ 164
1) Définitions. .....................................................................................................................................................164
2) Méthodes de calcul de l’amortissement........................................................................................................165
1. L’amortissement constant ou linéaire.......................................................................................................165
2. L’amortissement dégressif. .......................................................................................................................166
3) Comptabilisation. ...........................................................................................................................................167
4) Revente d’un bien partiellement amorti........................................................................................................167
5) Exercice. .........................................................................................................................................................169
6) Si vous en avez besoin… .................................................................................................................................171

Compléments de comptabilité générale Page 266


Les réductions de valeur. ......................................................................................................... 173
Notions. .......................................................................................................................................... 173
Comptabilisation. ............................................................................................................................ 173
Le cas des créances douteuses. ........................................................................................................ 174
1) Définition :......................................................................................................................................................174
2) Évaluation :.....................................................................................................................................................174
3) Traitement comptable : .................................................................................................................................174
4) Journalisation : ...............................................................................................................................................175
Les créances irrécouvrables ou perdues............................................................................................ 176
1) Définition........................................................................................................................................................176
2) Traitement comptable. ..................................................................................................................................176
3) Journalisation .................................................................................................................................................176
4) Exercice 1. ......................................................................................................................................................176
5) Exercice 2. ......................................................................................................................................................178
6) Et si vous le souhaitez, deux exercices supplémentaires… ............................................................................179
1. Exercice n°1. ..............................................................................................................................................179
2. Exercice n°2. ..............................................................................................................................................180

Affectation du résultat............................................................................................................. 182


Affectation du résultat dans une société. ......................................................................................... 182
1) Définitions. .....................................................................................................................................................182
2) Tableau des affectations et prélèvements.....................................................................................................183
3) Journalisation. ................................................................................................................................................183
1. Rappel........................................................................................................................................................183
2. Affectation du résultat. .............................................................................................................................185
4) Tableaux synoptiques des imputations..........................................................................................................189
1. Subdivisions du compte 69........................................................................................................................189
2. Subdivisions du compte 79........................................................................................................................190
5) Exercices.........................................................................................................................................................190
1. Exercice 1...................................................................................................................................................190
2. Exercice 2...................................................................................................................................................192
3. Exercice 3 : huit cas d’application. ............................................................................................................193
Affectation du résultat dans une entreprise individuelle. .................................................................. 202

Compléments de comptabilité générale Page 267


1) Modalités possibles d’affectation de résultat................................................................................................202
1. En cas de bénéfice. ....................................................................................................................................202
2. En cas de perte. .........................................................................................................................................202
2) Appropriation du plan comptable..................................................................................................................202
3) Journalisation. ................................................................................................................................................203
4) Application. ....................................................................................................................................................204

Écritures relatives aux opérations de constitution et de modification du capital. ...................... 205


Constitution d’une entreprise sociétaire........................................................................................... 205
1) Apport en numéraire......................................................................................................................................205
2) Apport mixte. .................................................................................................................................................205
3) Variante..........................................................................................................................................................206
Opérations pouvant résulter d’une libération partielle du capital...................................................... 206
1) Appel de fonds. ..............................................................................................................................................206
1. Définition...................................................................................................................................................206
2. Traitement comptable...............................................................................................................................206
3. Journalisation. ...........................................................................................................................................206
2) Versements anticipés. ....................................................................................................................................206
1. Définition...................................................................................................................................................206
2. Traitement comptable...............................................................................................................................206
3. Journalisation. ...........................................................................................................................................207
3) Défaillance d’un actionnaire. .........................................................................................................................207
1. Définition...................................................................................................................................................207
2. Traitement comptable...............................................................................................................................207
3. Journalisation. ...........................................................................................................................................207
4) Exercices.........................................................................................................................................................208
1. Exercice n°1. ..............................................................................................................................................208
2. Exercice n°2. ..............................................................................................................................................208
Modification du capital. ................................................................................................................... 210
1) Augmentation du capital................................................................................................................................210
2) Réduction du capital. .....................................................................................................................................210

Quelques ratios. ...................................................................................................................... 211


L’indépendance financière. .............................................................................................................. 211

Compléments de comptabilité générale Page 268


Le fonds de roulement permanent. .................................................................................................. 212
La solvabilité. .................................................................................................................................. 213
La liquidité....................................................................................................................................... 214
Le besoin en fonds de roulement (BFR)............................................................................................. 215
Monographies. ........................................................................................................................ 229
Hell’s Bells. ...................................................................................................................................... 229
Les Sabots d’Antan. ......................................................................................................................... 229
Le Presse-papier. ............................................................................................................................. 229
Le Puisatier...................................................................................................................................... 229
Lucas Pacioli. ................................................................................................................................... 229
Le Tisserand..................................................................................................................................... 229
Le vieux Buffet................................................................................................................................. 229
Examen : mon0graphie............................................................................................................ 230
Chez Diogène................................................................................................................................... 230
Les 100 écritures comptables les plus demandées..................................................................... 231
1) Constitution d’une société par apport en espèces. .......................................................................................231
2) Précompte mobilier (1). .................................................................................................................................231
3) Précompte mobilier (2). .................................................................................................................................232
4) Constitution d’une société par apport en nature et en espèces....................................................................233
5) Augmentation de capital par incorporation des plus-values de réévaluations. ............................................233
6) Augmentation de capital par apport en espèces et primes d’émission.........................................................234
7) Augmentation de capital par incorporation des réserves..............................................................................234
8) Augmentation de capital par incorporation du bénéfice reporté..................................................................235
9) Subsides en capital et impôt différé sur subsides en capital. ........................................................................235
10) Provisions pour risques et charges : grosses réparations et gros entretiens. ...........................................237
11) Impôts différés sur plus-values de réalisation...........................................................................................238
12) Moins-values sur réalisation d’actifs immobilisés. ....................................................................................239
13) Plus-values sur réalisation d’actifs immobilisés. .......................................................................................240

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14) Immobilisations détenues en location-financement et droits assimilés. ..................................................240
15) Réévaluation de biens d’investissements immobiliers..............................................................................242
16) Modification de la base imposable : excédents d’amortissements (1). ....................................................242
17) Modification de la base imposable : excédents d’amortissements (2). ....................................................243
18) Variation de stock : diminution du stock...................................................................................................244
19) Variation de stock : augmentation du stock..............................................................................................245
20) Commandes en cours d’exécution. ...........................................................................................................245
21) Cautionnements versés en numéraires à des fournisseurs.......................................................................246
22) Restitution de l’emballage au fournisseur. ...............................................................................................247
23) Prise en charges de l’emballage consigné. ................................................................................................248
24) Facturer des emballages consignés aux clients. ........................................................................................249
25) Reprise de l’emballage du client. ..............................................................................................................250
26) Reprendre les emballages consignés en produits. ....................................................................................250
27) Créances douteuses et réductions de valeurs actées (1). .........................................................................251
28) Créances douteuses et réductions de valeurs actées (2). .........................................................................252
29) Créances douteuses et réductions de valeurs actées (3). .........................................................................253
30) Moins-value de réalisation sur créances commerciales............................................................................253
31) Effets à recevoir.........................................................................................................................................254
32) Effets à recevoir (escompte client)............................................................................................................255
33) Factoring....................................................................................................................................................255
34) Factures à établir. ......................................................................................................................................256
35) Acomptes (imputation chez l’acheteur). ...................................................................................................257
36) Comptes de TVA. .......................................................................................................................................258
37) Activation des excédents de précomptes et acomptes payés. .................................................................259
38) Les impôts à récupérer étaient trop élevés...............................................................................................260
39) Les impôts à récupérer étaient trop bas. ..................................................................................................261

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