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COMPTABILITÉ GÉNÉRALE.
TECHNICIEN EN COMPTABILITE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SUPERIEUR DE TRANSITION
Capacités terminales :
Classe 11.
1
Pacioli N° 302 IPCF-BIBF / 30 août - 12 septembre 2010
2
Pacioli N° 308 IPCF-BIBF / 22 novembre – 5 décembre 2010
3
Pacioli N° 311 IPCF-BIBF / 17 – 30 janvier 2011
4
Pacioli N° 314 IPCF-BIBF / 28 février – 13 mars 2011
5
Pacioli N° 315 IPCF-BIBF / 14-27 mars 2011
6
Pacioli N° 316 IPCF-BIBF / 28 mars – 10 avril 2011
7
Pacioli N° 318 IPCF-BIBF / 25 avril – 8 mai 2011
Dans le régime des travailleurs salariés, tant les travailleurs que les employeurs doivent cotiser à
l’ONSS. Jusqu’en 1994, ces cotisations étaient fixées séparément pour chaque branche: l’ONSS
versait directement aux différentes institutions parastatales le montant correspondant au taux fixé
pour la ou les branches dont elles assument la gestion. Depuis le 1er janvier 1995, une gestion
financière globale est d’application. cette gestion globale finance les branches de la sécurité sociale
en fonction de leurs besoins de trésorerie et non plus en fonction des pourcentages fixés.
Il existe une différence entre le régime des ouvriers et celui des employés. Pour les employés, les
vacances annuelles sont payées directement par l’employeur, tandis que, pour les ouvriers, elles
sont payées par l’office national des vacances annuelles ou par une caisse de vacances alimentée
par des cotisations sociales spécifiques versées par le patron à l’ONSS. celles-ci sont constituées
d’une cotisation trimestrielle de 6 % calculée sur la rémunération brute portée à 108 % et d’une
cotisation annuelle de 10,27 % calculée sur la rémunération brute de l’année précédente portée à
108 %. On considère habituellement (notamment d’un point de vue international) que les vacances
annuelles ne font pas partie de la sécurité sociale.
Le tableau indique les taux de cotisation en vigueur au 1er juillet 2011. Une distinction est faite
entre la part due par les travailleurs et celle due par les employeurs.
Souvent, il existe des ambiguïtés quant à la rémunération brute sur laquelle les cotisations sont
dues. La rémunération comprend « tout avantage en espèces ou évaluable en espèces, octroyé par
l’employeur à son travailleur en contrepartie d’un travail effectué en vertu du contrat de louage de
travail auquel le travailleur a droit en vertu de son occupation à charge de l’employeur, soit
directement, soit indirectement ». Cela veut dire que les commissions, les primes, les avantages en
nature, etc. sont également considérés comme de la rémunération et que, par conséquent, des
cotisations seront dues.
Les cotisations mentionnées ci-dessus ne sont pas les seules. Les employeurs sont aussi redevables,
entre autres, d'une cotisation de modération salariale de 7,48 %, d'une cotisation pour le fonds de
fermeture d'entreprises de 0,25 % (pour les entreprises qui occupent 1 à 19 travailleurs) ou 0,29 % (
pour les entreprises qui occupent 20 travailleurs ou plus), d’une cotisation de 0,05% pour l’accueil
des enfants, d’une cotisation de 0,10% pour les groupes à risque et, pour ceux qui emploient 10
travailleurs ou plus, d'une cotisation supplémentaire de 1,69 %.
De manière générale, le montant des cotisations sociales patronales pour employés est de
32,44 % de la rémunération brute de l’employé.
Exemple : un employé gagne 2 000,00 € brut par mois l’employeur devra verser à l’ONSS
648,80 €. Le coût total de cet employé sera de 2 648,80 €.
À chaque paiement de salaire, l’employeur doit retenir le montant des cotisations incombant aux
travailleurs (la cotisation du travailleur). Il y ajoute la part des cotisations qui lui incombent (la
cotisation patronale). L’employeur ne peut récupérer à charge du travailleur le montant de la
cotisation qu’il aurait omis de retenir en temps utile.
Le montant total ainsi obtenu doit être transféré à l’ONSS sous la responsabilité de l’employeur.
L’employeur paie les montants par trimestre. Ceux-ci doivent être versés à l’ONSS au plus tard le
dernier jour du mois qui suit le trimestre, à savoir :
L’employeur qui, au cours d’un trimestre déterminé, a déclaré des cotisations dont le montant
dépasse 6 197,34 € est tenu de verser, pour le trimestre suivant, des provisions.
Chaque trimestre, l'employeur doit se poser la question: dois-je payer des provisions et, dans
l'affirmative, de quels montants et à quelles dates doivent-elles être versées?
Première hypothèse: le montant total des cotisations du trimestre précédent ne dépassait
pas 6 197,34 €.
L’employeur n'est pas tenu au paiement de provisions pour le trimestre en cours. Les
cotisations peuvent être payées à l'O.N.S.S. en un seul versement qui doit lui parvenir, au
plus tard, aux dates reprises plus haut.
Deuxième hypothèse: le montant total des cotisations du trimestre précédent dépassait
6 197,34 €.
L’employeur doit verser à l'O.N.S.S., au plus tard le 5ème jour des 2ème et 3ème mois qui suivent
ce trimestre, une provision égale à 30 % du montant des cotisations dues pour le trimestre
correspondant de l'année précédente; et, au plus tard le 5ème jour du 4ème mois qui suit ce
trimestre, une provision égale à 25 % du montant des cotisations dues pour le trimestre
correspondant de l'année précédente.
Il existe une exception importante à cette règle. Les provisions relatives au quatrième trimestre qui
doivent parvenir à l'O.N.S.S. au plus tard les 5 novembre, 5 décembre et 5 janvier, s'élèvent
respectivement à 30 %, 35 % et 15 % du montant des cotisations dues pour le quatrième trimestre
de l'année précédente.
Au cas où l'employeur n'était pas redevable de cotisations pour le trimestre correspondant de
l'année précédente, le montant de la provision est fixé forfaitairement à 421,42 EUR par mois et par
travailleur occupé au cours du mois précédent.
Nature des 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
versements
ère
1 provision 5 février 5 mai 5 août 5 novembre
ème
2 provision 5 mars 5 juin 5 septembre 5 décembre
ème
3 provision 5 avril 5 juillet 5 octobre 5 janvier
solde 30 avril 31 juillet 31 octobre 31 janvier
Outre les cotisations « ordinaires » de sécurité sociale, une cotisation spéciale pour la sécurité
sociale est mise à charge des travailleurs. Il s'agit d'une cotisation qui varie selon l'importance de la
rémunération du travailleur, d'une part, et de la situation de son ménage (isolé ou ménage à deux
revenus), d'autre part. En principe, le montant de la cotisation est fixé en fonction des revenus
annuels imposables du ménage. L'administration des contributions directes effectuera le décompte
définitif de cette cotisation lors de l'enrôlement des revenus du contribuable. Dès lors, les montants
versés à l'O.N.S.S. doivent être considérés comme étant des provisions à valoir sur le montant
annuel effectivement dû.
Cette cotisation doit être calculée en fonction de la rémunération trimestrielle soumise au calcul des
cotisations de sécurité sociale. En pratique, elle doit être retenue sur la rémunération mensuelle de
chacun des travailleurs. Étant donné que, dans la majorité des cas, la rémunération trimestrielle
n'est connue avec précision qu'à la fin du trimestre, le montant des retenues mensuelles peut varier
de mois en mois.
1) Travailleurs concernés.
Ce sont toutes les personnes soumises totalement ou partiellement à la sécurité sociale des
travailleurs salariés.
2) Montant de la retenue.
Par « conjoint qui a des revenus professionnels », il faut entendre le conjoint qui,
conformément à la réglementation en matière de précompte professionnel, a des revenus
professionnels dont le montant est supérieur au plafond fixé pour l'application de la réduction
du précompte professionnel pour autres charges de famille, accordée lorsque l'autre conjoint
bénéficie également de revenus professionnels. Suite à la réforme de l'impôt sur les revenus
des personnes physiques, à partir du 1er janvier 2004, les cohabitants légaux sont assimilés aux
conjoints.
Lorsqu'une indemnité pour rupture de contrat est payée, il y a lieu de prélever, au moment de
son versement, les retenues ayant trait à la totalité de la période couverte.
A cette fin, il convient de rattacher cette indemnité au(x) trimestre(s) au(x)quel(s) elle se
rapporte.
D'abord, il faut ajouter à la rémunération « ordinaire » du trimestre au cours duquel le contrat
est rompu, la partie de l'indemnité qui se rapporte à ce trimestre.
Ensuite, selon l'étendue de la période couverte, l'indemnité doit être scindée en trimestres.
Sur base du montant trimestriel ainsi obtenu, il y a lieu de prélever les montants mensuels
correspondants.
8
https://www.socialsecurity.be/instructions/fr/instructions/table_of_content/dmfa/2012-
01/content/special_contributions/other_specialcontributions/specialsocialsecuritycontribution.html
4) En résumé …
1. Exercice 1.
3. Exercice 3.
Un employé a un brut soumis à l’ONSS de 2 122,03 € et son épouse n’a pas de revenus
professionnels.
Le calcul de la CSSS doit s’effectuer suivant la formule à la ligne 3 et dans la colonne
« Célibataire ou conjoint(e) sans revenus professionnels ».
Par conséquent :
(2 122,03 € - 1 945,38 €) x 7,6 % = 176,65 € x 7,6 % = 13,43 €
Précompte professionnel.
Pour déterminer le montant du précompte professionnel, on utilise des barèmes (basés sur l’A.R. du
5 décembre 2011 et publié au Moniteur belge du vendredi 9 décembre 2011). Ils reflètent l’impôt
qui est retenu, à partir du 1er janvier 2012, sur les rémunérations, pensions et prépensions payées
par mois.
Le précompte professionnel est à payer dans les 15 jours suivant la fin du mois de paiement ou
d'attribution des revenus. Le précompte professionnel du mois d'août (retenu sur les salaires
d'août) est par exemple à payer pour le 15 septembre au bureau des recettes compétent.
Le pécule de vacances des employés est l’affaire de l’employeur et du travailleur. Son paiement ne
se fait pas à l’aide d’une caisse externe à l’aide de cotisations sociales, mais il incombe à
l’employeur.
C’est pour cette raison que nous ferons la distinction, pour les employés, entre d’une part le pécule
en cours de contrat de travail et, d’autre part, le pécule dû à la fin du contrat de travail.
Rémunération
Les modalités de calcul varient selon qu’il s’agit d’un employé à rémunération fixe ou
d’un employé dont la rémunération est variable en tout ou en partie.
Exemple
En 2010, l’employé a effectué des prestations durant l’année complète et a donc droit,
en 2011, à 20 jours de vacances. La rémunération mensuelle s’élève à 2.500 euros brut.
L’employé prend ses vacances en juillet 2011 et devra recevoir de l’employeur :
le simple pécule de vacances = 2.500 euros
le double pécule de vacances égal à 92% de 2.500 euro = 2.300 euros
Total = 4.800 euros
Pour les jours assimilés à des journées de prestations effectives, une rémunération
fictive est prise en considération, égale à la rémunération journalière due à l’employé au
moment où se produit l’événement donnant lieu à assimilation.
Il faut éventuellement majorer le montant obtenu, d’un salaire fictif pour les jours
assimilés à des journées d’interruption de travail assimilées à des journées prestées. Ceci
ne vaut que pour le simple pécule.
Le double pécule sera calculé en se fondant sur le salaire mensuel moyen des mêmes
rémunérations.
Exemple
L’employé a une rémunération variable intégralement et compte 12 mois d’occupation
durant l’exercice de vacances. Sa rémunération brute pour les 12 mois précédant le mois
de vacances se monte à 20.000 euros. Le salaire mensuel moyen s’élève à 1.666,66
euros et la moyenne journalière à 76,92 euros, soit 1.666,66 x 3/65.
L’employé prend 4 semaines de vacances en juillet. Outre sa rémunération pour les
journées de prestations éventuelles, il recevra son pécule de vacances qui se répartit
comme suit :
Le pourcentage du pécule de vacances à verser est de 15,34%, soit 7,67% pour le simple
pécule et 7,67% pour le double pécule, calculé sur les rémunérations gagnées au cours
de l’exercice de vacances éventuellement majorées d’un salaire fictif pour les jours
assimilés.
Concernant l’exercice de vacances précédant
Si l’employé n’a pas encore pris les vacances afférentes à l’exercice précédent,
l’employeur lui paie en outre 15,34 % des rémunérations brutes gagnées pendant cet
exercice de vacances, majorées éventuellement d’une rémunération fictive afférente
aux journées d’interruption de travail assimilées à des journées de travail effectif
normal.
Par contre, si l’employé a déjà pris une partie de ses jours de vacances, il faut déduire
du montant, le pécule déjà reçu pour les jours de vacances épuisés. Le calcul se fait
comme suit : salaire brut x nombre de jours de vacances pris/nombre total de jours
de vacances x 15,34 %.
Il est possible que les jours de vacances déjà épuisés aient donné lieu au paiement du
pécule simple, mais pas du pécule double (sortie de service avant le mois au cours
duquel s’effectue le versement du double pécule). Le cas échéant, il faut calculer le
pécule en tenant compte du pécule simple déjà perçu. Pour ce faire, il faut appliquer
la formule suivante : salaire brut x nombre de jours de vacances utilisés/ nombre total
de jours de vacances x 7,67 %.
Le cas échéant, le travailleur remettra cette attestation à son nouvel employeur afin de
lui permettre d’effectuer les compensations nécessaires au moment de payer le pécule
de vacances.
Si l’employé entre en service chez un nouvel employeur, celui-ci devra effectuer une
compensation au moment de payer le pécule de vacances.
Le nouvel employeur paie le pécule de vacances comme si l’employé engagé avait
toujours été à son service; il est donc tenu de payer les pécules simple et double sous
Exemple 1
L’employé était occupé par l’employeur A du 1er janvier 2010 au 28 février 2011 inclus.
Il bénéficiait d’une rémunération mensuelle brute de 2.500 euros. En outre, il avait droit
à une prime de fin d’année égale à un treizième mois. En 2011 également, l’employé
avait droit à une prime de fin d’année proratisée. En 2011, il a déjà pris 5 jours de
vacances de l’exercice 2010. Le double pécule 2011 n’était pas encore versé.
L’employeur A doit verser à l’employé les sommes suivantes au titre de pécule de
vacances :
L’employé était occupé par l’employeur A du 1er janvier 2010 au 28 mai 2011 inclus. Sa
rémunération mensuelle brute s’élevait à 2.500 euros. En outre, il avait droit à une
prime de fin d’année égale à un treizième mois. En 2011 également, l’employé avait
droit à une prime de fin d’année proratisée. En 2011, il a déjà pris 15 jours de vacances
de l’exercice 2010. Le double pécule 2011 était déjà versé.
L’employeur A doit verser à l’employé les sommes suivantes au titre de pécule de
vacances de sortie :
Cas spécifiques
Pécule de vacances d’un employé qui a travaillé en tant qu’ouvrier durant l’exercice de
vacances
Le pécule de vacances d’un ouvrier est payé par la caisse de vacances auprès de laquelle
l’employeur est affilié. Le paiement se fait au cours de l’année des vacances.
Compléments de comptabilité générale Page 53
L’employeur actuel paie à l’employé un pécule de vacances qui se calcule comme si
l’intéressé avait été à son service en qualité d’employé au cours de l’exercice de
vacances.
Le montant qui a été versé par le fonds de vacances vient en déduction. Toutefois le
résultat ne peut jamais être négatif. L’employeur ne peut donc déduire plus que le
montant du pécule de vacances qu’il aurait dû verser à l’employé si celui-ci avait été à
son service en tant qu’employé au cours de l’année précédente.
Exemple
Un employé, occupé en tant qu’ouvrier pendant toute l’année 2008 reçoit en mai 2009
de la caisse de vacances un pécule de vacances brut qui s’élève à 2.500 euros.
L’intéressé prend ses vacances en août 2009. Sa rémunération mensuelle s’élève alors à
2.000 euros. Son employeur actuel lui versera :
Pécule de vacances pour l’employé qui était occupé dans la fonction publique ou en
tant qu’indépendant au cours de l’exercice de vacances
Le régime des vacances annuelles des travailleurs salariés part du principe que le droit
aux vacances et au pécule s’acquiert sur la base des prestations fournies durant
l’exercice de vacances. Nous avons vu plus haut, que le personnel statutaire connait
d’autres règles. De même, il arrive régulièrement que des travailleurs occupés sous le
statut de salarié ne soient pas davantage soumis aux dispositions de la loi sur les
vacances annuelles, mais bénéficient du régime applicable au personnel statutaire. Ces
travailleurs, s’ils se retrouvent, l’année suivante, occupés en tant qu’employés dans le
secteur privé, n’ont pas droit aux jours de vacances et au pécule suivant le régime des
travailleurs salariés, puisqu’il n’ont acquis aucun droit sur la base de prestations fournies
au cours de l’exercice de vacances. L’organisme public qu’ils quittent n’est pas obligé
d’intervenir pour le pécule de vacances de l’année suivante. Les prestations fournies ne
donnent donc pas droit à des jours de vacances, ni à un pécule. L’employeur qui prend
de telles personnes en service n’est donc pas obligé d’accorder des jours de vacances.
Le même principe s’applique aux employés qui avaient, l’année précédente, le statut
d’indépendant. Le travail indépendant ne donne pas davantage droit à des jours de
vacances, ni à un pécule.
Pécule en cas de réduction des prestations
Lorsque l’employé a travaillé à temps partiel et sur la base d’un même horaire aussi bien
au cours de l’exercice de vacances que de l’année des vacances, le pécule de vacances se
calcule de la même manière que pour un employé occupé à temps plein.
L’employé qui prend sa retraite au cours de l’année des vacances a droit au pécule de
vacances en fonction de ses prestations durant l’exercice de vacances et l’année où il
prend sa retraite.
L’employé n’est pas obligé d’épuiser tous les jours de vacances relatifs aux prestations
durant l’exercice de vacances avant la date de sa retraite.
Les jours de vacances doivent, en principe, être pris au cours de l’année des vacances et
ne peuvent, strictement parlant (sauf convention contraire) être reportés à l’année
suivante. Les employés qui, pour cause de maladie, accident, etc. n’ont pas eu la
possibilité de prendre tout ou partie de leurs vacances, ont droit au paiement du pécule
de vacances correspondant à la date normale de vacances fixée dans l’entreprise qui
l’occupait et au plus tard le 31 décembre de l’année suivant l’exercice de vacances.
L’ONEm et la mutuelle suspendent le paiement des indemnités à concurrence du
nombre de jours de vacances auquel l’employé a droit.
Retenues
Depuis le 1er janvier 2007, le simple pécule de sortie est également soumis aux
cotisations de sécurité sociale normales, alors qu’il en était exempt jusque là. Le pécule
simple payé aux travailleurs engagés sous contrat d’intérimaire ou à durée déterminée
est toujours exempt de cotisations d’ONSS.
Toutefois, le simple pécule de sortie fait l’objet d’une retenue exceptionnelle de
précompte professionnel.
L’employeur ne verse pas de rémunération pour les jours de vacances auxquels l’ouvrier a droit.
Tous les ouvriers perçoivent leur pécule via une caisse de vacances. Le financement s’effectue au
moyen des cotisations trimestrielles et d’une cotisation annuelle perçue par le système de la
sécurité sociale. Le versement du pécule de vacances a lieu soit par la caisse de vacances sectorielle,
soit par l’Office national des Vacances annuelles.
Les artistes occupés sous les liens d’un contrat de travail ou dans des conditions similaires au
contrat de travail, reçoivent également un pécule de vacances à charge de l’Office national des
Vacances annuelles. Toutefois, le calcul du pécule se fait conformément au régime applicable aux
employés.
Le montant brut du pécule de vacances des ouvriers est égal à 15,38% des salaires gagnés au
cours de l’exercice de vacances, éventuellement majorés d’un salaire fictif pour les jours
assimilés, égal, celui-ci à 100% du salaire journalier déclaré à l’ONSS.
Salaire
Le salaire à prendre en considération est le salaire brut majoré, avant déduction des
cotisations sociales et du précompte, tel qu’il sert de base aux retenues ONSS. Cela
signifie que le salaire entre en ligne de compte à 108%.
Retenues
Assimilations
C’est l’Office national de Vacances annuelles (ONVA) ou, le cas échéant, la caisse de vacances
compétente, qui effectue le paiement du pécule de vacances.
Le pécule de vacances est versé, à sa requête, sur un compte en banque ou un compte
chèque postal. En l’absence de toute requête, le paiement s’effectuera par chèque circulaire
ou par un autre moyen de paiement.
Le pécule de vacances est versé au moment où l’ouvrier prend ses vacances et, en cas
d’étalement des vacances, lorsqu’il prend ses vacances principales. Le pécule de vacances
peut être versé au plus tôt, le 2 mai de l’année de vacances.
L’employeur doit communiquer à la caisse de vacances la date des vacances, ou
éventuellement, des vacances principales, au moins 6 semaines avant le début de la période
concernée.
Exemple
L’ouvrier occupé dans un régime de 5 jours par semaine en 2010 a gagné un salaire brut
de 20.000 euros. Il compte 200 jours de prestations et 30 jours assimilés.
Pour déterminer le pécule de vacances brut, il faut d’abord calculer la rémunération à
prendre en compte. Il faut majorer à 108% la rémunération brute.
20.000 euros x 108/100 = 21.600,00 euros
La rémunération fictive pour les 30 jours assimilés se calcule en déterminant le salaire
moyen journalier et en le multipliant par 36 (conversion des 30 jours à raison de 5 jours
par semaine vers le régime de six jours par semaine). Le salaire journalier moyen s’élève
donc à :
20.000 euros : 240 (200 en semaine de 5 jours converti en 6 jours) = 83,33 euros.
La rémunération nette fictive se monte donc à 83,33 euros x 36 jours = 2.999,99 euros.
La rémunération brute totale pour 2010 sera donc de 24.599,99 euros, soit 21.600,00 +
2.999,99 euros.
Le pécule de vacances brut auquel l’ouvrier peut prétendre est de 3.783,48 euros, soit
24.599,99 euros x 15,38 %.
Ce montant brut se compose de
8% de 24.599,99 = 1.967,99 euros de pécule simple
7,38 % de 24.599,99 = 1.815,48 euros de pécule double
Les barèmes du précompte professionnel permettent de calculer l’impôt qui est retenu sur les
rémunérations et pensions payées mensuellement.
Les montants figurant à la première colonne représentent le revenu mensuel brut après
déduction des cotisations de sécurité sociale.
Le barème comprend ensuite une colonne particulière relative au précompte dû sur les salaires
(colonne 2) et sur les pensions (colonne 3).
Exemple:
Salaire brut imposable de 1.345,00 € octroyé à une personne dont le conjoint a également
un revenu professionnel.
1.345,00 € est compris entre 1.335,00 € et 1.350,00 €.
Le précompte professionnel est celui qui est dû sur 1.335,00 €, soit 219,56 €.
Afin de tenir compte des enfants et autres personnes à charge, les montants des barèmes 1 et 2
doivent être diminués des sommes suivantes:
Remarque:
Si les deux conjoints bénéficient de revenus professionnels, les réductions sont accordées à
l’un des deux. La réduction pour conjoint handicapé est accordée à la personne
handicapée.
Une réduction du précompte professionnel est accordée sur les rémunérations des
travailleurs à bas et moyen revenus qui ont droit à une quotité du revenu exemptée d’impôt
majorée.
Cette réduction est applicable lorsque la rémunération imposable mensuelle dans le chef du
travailleur concerné ne dépasse pas 2 170,28 €.
Cette réduction est de 6,01 €.
Elle s’applique après les réductions mentionnées aux points 2.1., 2.2., 3.2. et 3.3.
2. Réduction du précompte professionnel sur les rémunérations des travailleurs à bas revenus
qui ont droit au bonus à l’emploi.
Il est accordé une réduction aux travailleurs qui ont droit au bonus à l’emploi en vertu de
l’article 2 de la loi du 20 décembre 1999.
Pour rappel, cet article 2 visait à octroyer un bonus à l’emploi sous la forme d’une réduction
des cotisations personnelles de sécurité sociale aux travailleurs salariés ayant un bas salaire
et à certains travailleurs qui ont été victimes d’une restructuration.
Cette réduction est égale à 5,7 % du montant du bonus à l’emploi
Elle s’applique après les réductions mentionnées aux points 2.1., 2.2., 3.1., 3.2. et 3.3.
Les cotisations personnelles versées dans le cadre d’une assurance groupe ou d’un fonds de
pension donnent droit à une réduction d’impôt calculée désormais à un tarif moyen spécial.
Le précompte professionnel est donc calculé sur le salaire total, y compris les cotisations
personnelles versées pour une assurance groupe ou un fonds de pension.
Le précompte professionnel peut alors être réduit d’un montant égal à 30% des retenues
obligatoires opérées dans le cadre d’une assurance groupe ou d’un fonds de pension. Le
résultat de l’opération est arrondi au cent inférieur.
Cela signifie qu’après application éventuelle des réductions pour charges familiales visées au
point 2, le précompte professionnel peut encore être diminué à concurrence de 30 % :
- des retenues obligatoires effectuées en exécution d'un contrat d'assurance de groupe
- des retenues obligatoires effectuées en exécution d'un règlement de prévoyance
extra-légal d'assurance contre la vieillesse et le décès prématuré
- des retenues qui ont trait à la continuation à titre individuel d’un engagement de
pension visée à l’article 145, alinéa 3, du CIR 92
1. Pour le mois de janvier 2012, le revenu mensuel brut imposable de J. Dupont est de 3 246,21 €
(après déduction des cotisations sociales légales). Son épouse a un revenu professionnel
personnel supérieur à 206,00 € nets/mois. Il a deux enfants ainsi qu’un de ses parents âgé de 65
ans à charge. En exécution d’un contrat d’assurance groupe, son employeur a opéré une
retenue personnelle de 110,00 € pour le même mois.
3. L. Durand a touché pour le mois de février 2012 une rémunération brute imposable de
2 611,31 € (après déduction des cotisations sociales légales).
Son épouse n’a pas de revenus professionnels propres.
Il a un enfant à charge.
En exécution d’un contrat d’assurance groupe, son employeur a opéré pour le mois de février
2012 une retenue professionnelle de 50,00 €.
ONSS du trimestre 5
Données :
Appointements bruts : 100,00
Précompte professionnel : 26,00
Cotisations ONSS des employés : 13,07
Cotisations ONSS de l’employeur : 35,00
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 100,00
rémunérations brutes directs - Employés
et constatation des 453000 à Précompte professionnel retenu 26,00
1.
dettes qui en 454000 ONSS 13,07
constituent la 455000 Rémunérations 60,93
contrepartie
Prise en charge des 621000 Cotisations patronales d’assurances 35,00
2. cotisations patronales sociales
à l’ONSS 454000 à ONSS 35,00
3. Paiement des 455000 Rémunérations 60,93
rémunérations aux 550000 à Banque 60,93
travailleurs
4. Règlement des 453000 Précompte professionnel retenu 26,00
précomptes 550000 à Banque 26,00
professionnels retenus
(pour le 15è jour du
mois suivant)
5. Règlement des 454000 ONSS 144,21
cotisations ONSS du 550000 à Banque 144,21
trimestre
9
Les chiffres 1 à 5 sont les numéros d’ordre des écritures de journal ci-dessous.
Compléments de comptabilité générale Page 76
Le montant des cotisations du trimestre précédent est supérieur à 6 197.34 €
Données :
Appointements bruts : 100,00
Précompte professionnel : 26,00
Cotisations ONSS des employés : 13,07
Cotisations ONSS de l’employeur : 35,00
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1à4 Écritures identiques à celles présentées à la page précédente.
5.a Règlement des cotisations ONSS : 454000 ONSS
versement des provisions 550000 à Banque
5.b Règlement du solde du trimestre sur la 454000 ONSS
base du décompte 550000 à Banque
DÉFINITION.
Un secrétariat social est un organisme indépendant, agrée par l’État, qui réalise pour le
compte des entreprises une série d’opérations de gestion administrative de la paie des
travailleurs.
Selon le type de convention passée entre les affiliées et le secrétariat social, le service assuré
peut comprendre les prestations ci-après :
1) la réalisation de tous les calculs et l’établissement de tous les documents sociaux et
fiscaux relatifs aux rémunérations, cotisations sociales et retenues fiscales ;
2) les prestations visées sub 1) plus le paiement des cotisations sociales et des retenues
fiscales pour le compte de son affilié ;
3) les prestations visées sub 2) plus la transmission à l’organisme financier de l’affilié de
l’ordre de règlement des rémunérations nettes.
La rétribution augmente évidemment en fonction du nombre de services assurés.
10
Les chiffres 1 à 5 sont les numéros d’ordre des écritures de journal ci-dessous.
Compléments de comptabilité générale Page 77
TRAITEMENT COMPTABLE.
Le recours à un secrétariat social constitue une forme d’externalisation à considérer comme
« autre sous-traitance » dont la CNC11 prescrit l’enregistrement en Services et biens divers.
Imputer ces charges au compte 623 Autre frais de personnel ne respecterait par ailleurs pas
la définition des charges de rémunération qui ne concernent que celles relatives aux
membres du personnel.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
PRESTATIONS DE TYPE 1
Décompte du secrétariat social 619 Autres rétributions de tiers
4110 TVA sur achats
440 à Fournisseurs
PRESTATIONS DE TYPE 2 OU 3
1. Versement de la « provision » 288 Cautionnements versés en numéraire
(= garantie) 5500 à Banque12
2. Prise en charge des rémunérations 6202 Rémunérations et avantages sociaux
brutes et des cotisations patronales à directs – Employés
l’ONSS, suivant état des rémunérations 621 Cotisations patronales d’assurances
établi par le secrétariat social sociales
4530 à Précompte professionnel retenu
454 ONSS
455 Rémunérations
3. Paiement des rémunérations nettes aux 455 Rémunérations
travailleurs 550 à Banque
4. Décompte du secrétariat social qui a 4110 TVA sur achats13
payé le précompte professionnel et 4530 Précompte professionnel retenu
l’ONSS pour le compte de l’entreprise 454 ONSS
619 Autres rétributions de tiers
440 à Fournisseurs
5. Règlement du décompte du secrétariat 440 Fournisseurs
social 5500 à Banque
11
Commission des Normes Comptables : http://www.cnc-cbn.be/fr
12
Montant équivalant généralement à une provision de cotisations ONSS et à un mois de précompte professionnel.
13
Sur le montant des frais de gestion facturés par le secrétariat social.
Compléments de comptabilité générale Page 78
2) Autres charges sociales et frais de personnel.
DÉFINITIONS.
Abonnements sociaux.
Nom donné aux interventions des employeurs dans le prix des abonnements aux moyens de
transport public utilisés par le personnel pour se rendre à son travail.
Assurance-loi.
Assurance obligatoire couvrant la réparation des dommages subis par le personnel pouvant
résulter des accidents de travail ou survenus sur le chemin du travail.
Primes patronales pour assurances extralégales.
Primes d’assurances supportées par l’entreprise en dehors de ses obligations légales dans le
but de donner aux travailleurs, ex-travailleurs ou à leurs ayants droit des avantages
extralégaux pour compenser en totalité ou en partie une perte temporaire ou permanente
de leur rémunération ou rembourser en partie ou en totalité des frais d’ordre médical.
Pension extralégale.
Pension complémentaire à la pension légale.
L’assurance (de) groupe définie ci-après en est une forme.
Assurance de groupe.
Assurance qui couvre, en vertu d’un seul et même contrat, un risque commun à un certain
nombre de personnes appartenant à un groupe déterminé.
On peut la définir comme suit dans le cadre de son application aux entreprises :
contrat ou ensemble de contrats conclu(s)
auprès d’une compagnie d’assurances sur la vie par un ou plusieurs employeurs
d'une partie
ou du personnel
au bénéfice de l’ensemble
ou
du (ou des) dirigeant(s)
en vue de procurer aux bénéficiaires un complément à la pension légale.
Autres frais de personnel.
Ils comprennent principalement les avantages sociaux à caractère indirect et/ou collectif
dont bénéficie tout travailleur placé dans une situation déterminée.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
Écritures identiques à celles présentées à la page précédente.
A. ASSURANCE-LOI
1. Prise en charge de la prime 623 Autres frais de personnel
459 à Autres dettes sociales
2. Règlement de la prime 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
3. Intervention de l’assurance en cas de 5500 Banque
sinistre 749 à Autres prod. d’exploit. divers14
B. ABONNEMENTS SOCIAUX
Règlement en espèces aux 623 Autres frais de personnel
bénéficiaires 570 à Caisse - espèces
C. PRIMES PATRONALES POUR ASSURANCES EXTRALEGALES
1. Prise en charge des primes 622 Primes patronales pour assurances
extralégales15
459 à Autres dettes sociales
2. Règlement des primes 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
D. ASSURANCE DE GROUPE
1. Retenue de la cotisation personnelle 621 Rémunérations et avantages sociaux
des travailleurs (application à des directs – Employés
employés) 459 à Autres dettes sociales16
2. Prise en charge de la quote-part des 622 Primes patronales pour assurances
primes de l’employeur extralégales
459 à Autres dettes sociales
3. Règlement des primes 459 Autres dettes sociales
5500 à Banque
E. AVANTAGES DE TOUTE NATURE
Règlement en espèces aux 623 Autres frais de personnel17
bénéficiaires 570 à Caisse - espèces
3) Pécules de vacances.
Le pécule de vacances est un complément de rémunération attribué aux ouvriers et aux
employés, calculé sur base des prestations effectuées par les travailleurs au cours de l’année
précédente.
Il est réglé au travailleur normalement au moment de ses vacances :
- soit directement par l’entreprise (régime des employés) ;
- soit par l’intermédiaire d’une Caisse de vacances (régime de base des ouvriers).
La charge estimée inhérente au pécule de vacances qui sera encaissé par les travailleurs au
cours de l’exercice suivant fait partie des charges de l’exercice en clôture, en application de
l’art. 34 AR/C. Soc. ci-après.
14
Il s’agit de l’intervention de l’assurance dans les rémunérations payées par l’entreprise du travailleur accidenté.
15
S’il s’agit de primes concernant des administrateurs, gérants et associés actifs dont les rémunérations ne sont pas
attribuées en vertu d’un contrat de travail, ces charges doivent être imputées au compte 618 du PCMN.
16
Imputation réduisant à due concurrence le montant de la rémunération nette due aux travailleurs (cf. écriture 1 page 33).
17
Ou un compte 61…, selon le choix de l’entreprise.
Compléments de comptabilité générale Page 80
Il doit être tenu compte des charges et produits afférents à l’exercice ou à des exercices
antérieurs, sans considération de la date de paiement ou d’encaissement de ces charges et
produits. …
Doivent notamment être mis à charge de l’exercice … les rémunérations, allocations et autres
avantages sociaux qui seront attribués au cours d’un exercice ultérieur à raison de prestations
effectuées au cours de l’exercice ou d’exercices antérieurs.
Le pécule de vacances étant une dette certaine, non liquide mais déterminable avec précision,
n’est pas une provision dans le sens qui est attribué par le droit comptable.
Compte tenu de la nature du pécule de vacances, il serait plus approprié de substituer au terme
« provision » l’expression « charges estimées » dont la contrepartie est précisément la « dette
estimée » constituée par le montant du pécule.
1. Personnel appointé.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. PREMIÈRE MÉTHODE.
1. À la clôture de l’exercice N,
constatation de la dette estimée (=
provision pour pécules de vacances), à
honorer au cours de l’exercice suivant,
relative :
- au montant brut du pécule de 6201 Rémunérations et avantages sociaux
vacances directs – Personnel de direction
- aux cotisations patronales sur le 6260 Provisions pour cotisations patronales sur
pécule simple le pécule simple des employés - Dotations
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. PREMIÈRE MÉTHODE.
1. À la clôture de l’exercice N, 6203 Rémunérations et avantages sociaux
constatation de la dette estimée (= directs – Ouvriers
provision pour pécules de vacances),
relative aux pécules de vacances, à
honorer au cours de l’exercice suivant.
456 à Pécules de vacances18
2. Réception de la notification de 456 Pécules de vacances
l’ONSS, au cours de l’exercice N+1 454 à ONSS
3. Règlement de la notification de 454 ONSS
l’ONSS au cours de l’exercice N+1 5500 à Banque
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) Reprise de l’excédent de provision 456 Pécule de vacances
constituée en N 6203 à Rémunérations et avantages
sociaux directs – Ouvriers
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé de 108% des salaires bruts attribuées en N+1.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
B. DEUXIÈME MÉTHODE
1. À la clôture de l’exercice N, 6250 Provisions pour pécules de vacances -
constatation de la dette estimée (= Dotations
provision pour pécules de vacances),
relative aux pécules de vacances, à
honorer au cours de l’exercice suivant. 456 à Pécules de vacances
2. Réception de la notification de
l’ONSS, au cours de l’exercice N+1
a) Constatation de la charge 621 Cotisations patronales d’assurance sociale
454 à ONSS
b) Utilisation de la provision 456 Pécules de vacances
6251 à Provisions pour pécules de
vacances – utilisations et
reprises
3. Règlement de l’ONSS au cours de 454 ONSS
l’exercice N+1 5500 à Banque
4. À la clôture de l’exercice N+1 :
a) reprise de l’excédent des provisions 456 Pécule de vacances
constituées en N 6251
à Provisions pour pécules de
vacances – utilisations et
reprises
b) Constatation de la nouvelle dette Idem 1, pour un montant correspondant au pourcentage
estimée autorisé de 108% des salaires bruts attribuées en N+1.
18
Pourcentage autorisé de 108% des salaires bruts attribués au cours de l’exercice N au personnel ouvrier admis au
bénéfice de la législation sur les vacances annuelles des travailleurs salariés.
Compléments de comptabilité générale Page 83
4) Gratifications de fin d’année.
Sommes versées par un employeur à un travailleur inscrit au registre du personnel, en dehors et
en sus de sa rémunération contractuelle.
On considère généralement comme telles le treizième mois non contractuel et la participation
du personnel au bénéfice.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. ATTRIBUTIONS REMUNERATOIRES
1. Prise en charge de la prime 6201 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Personnel de direction
6202 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Employés
6203 Rémunérations et avantages sociaux
directs – Ouvriers
4530 à Précompte professionnel retenu
454 à ONSS
455 à Rémunérations
2. Paiement 455 Rémunérations
5500 à Banque
B. PARTICIPATION DU PERSONNEL AU BENEFICE
1. Affectation du résultat 696 Autres allocataires
473 à Autres allocataires
2. Mise en paiement : transfert du 473 Autres allocataires
précompte 4530 à Précompte professionnel retenu
3. Règlement de la participation 473 Autres allocataires
5500 à Banque19
5) Titres-repas.
DÉFINITIONS.
Il s’agit d’un titre de paiement remis par l’employeur aux membres du personnel, qui leur
permettent d’acquitter en tout ou en partie, le prix des repas consommés au restaurant ou
d’acheter des aliments prêts à la consommation. (syn. : chèques-repas, chèque-restaurant,
tickets-restaurant).
RÉGIME LÉGAL.
§1er. L’avantage accordé sous forme de titre-repas est considéré comme rémunération.
§2. Pour ne pas être considéré comme rémunération, les titres-repas doivent simultanément
satisfaire à toutes les conditions suivantes, lesquelles peuvent être synthétisées comme suit :
1er L’octroi du titre-repas doit être prévu par une convention collective de travail au niveau du secteur ou de
l’entreprise. …
2e Le nombre de titres-repas octroyés doit être égal au nombre de journées au cours desquelles le travailleur
a effectivement fourni des prestations de travail …
3e Le titre-repas est délivré au nom du travailleur…
4e Le titre-repas sur support papier mentionne clairement que sa validité est limitée à trois mois et qu’il ne
peut être accepté qu’en paiement d’un repas ou pour l’achat d’aliments prêts à la consommation…
5e L’intervention de l’employeur dans le montant du titre-repas ne peut excéder 5,91 € par titre-repas…
6e L’intervention du travailleur s’élève au minimum à 1,09 €…
(Art. 19bis de l’AR du 28/11/1969, extraits)
En conséquence, les titres-repas octroyés sous les conditions précitées ne sont pas soumis à
l’ONSS ni à l’impôt des personnes physiques.
19
Montant net de précompte.
Compléments de comptabilité générale Page 84
TRAITEMENT COMPTABLE.
Étant donné que le moment de l’acquisition des titres-repas ne coïncide pas avec celui de leur
remise lors de la paie, ces deux opérations font l’objet d’un enregistrement en deux temps :
1er. au moment de l’achat, l’entreprise porte le montant facial des titres-repas au débit du
compte de valeurs disponibles 579 Caisse – titres-repas ;
2e. lors de la remise au travailleur, l’employeur doit soustraire de la rémunération nette le
montant de l’intervention des travailleurs dans la valeur faciale des titres-repas et
l’imputer à la subdivision appropriée du compte 459 Autres dettes sociales.
Le solde du compte 579 Caisse – titres-repas correspond au montant de la valeur faciale des
titres-repas non distribués.
L’octroi des titres-repas constitue pour l’entreprise des charges de personnel imputables au
compte PCMN 623 Autres frais de personnel.
Données
Paie relative à 10 employés dont le montant brut des Achat de 200 titres-repas à 6,00 € : 1 200,00 €
appointements mensuels s’élève à 40 000,00 € Commission : 9,5 %
Cotisations ONSS : Nombre de jours prestés : 20
- travailleurs (13,07 %) : 5 228,00 € Un employé a été absent pendant la moitié du mois
- patronales (32 %) : 12 800,00 €
Précompte professionnel : 8 772,00 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Acquisition des titres- 4110 TVA sur achats 23,94
repas (sur la commission d’émission)
579 Caisse – Titres-repas 1 200,00
619 Autres rétributions de tiers 114,00
(commission d’émission)
440 à Fournisseurs 1 337,94
2. Imputation 6202 Rémunérations et avantages sociaux 40 000,00
direct – Employés
621 Cotisations patronales d’assurances 12 800,00
sociales
----------------et---------------
Mise en paiement des 4530 à Précompte professionnel retenu 8 772,00
appointements 454 à ONSS 18 028,00
455 à Rémunérations 25 982,90
459 à Autres dettes sociales - … 17,10
(190 x 0,09)
---------------puis--------------
Remise des titres-repas 459 Autres dettes sociales 17,10
(190 x 0,09)
----------------et---------------
Imputation de leur coût 623 Autres frais de personnel 1 122,90
(190 x 5,91)
579 à Caisse – titres-repas 1 140,00
(190 x 6,00)
20
par Stéphane Mercier
DÉFINITIONS.
Cession de rémunération
Convention par laquelle un débiteur déclare céder à son créancier la fraction cessible de la
rémunération nette due par son employeur au cas où il serait incapable d’honorer les
engagements prévus dans le contrat.
Une cession de rémunération permet au créancier de se faire verser directement par
l’employeur du débiteur une partie de sa paie s’il ne rembourse pas sa dette.
Exemple : signature d’un contrat de financement d’un achat réglable à tempérament.
En ce qui concerne les oppositions sur rémunérations, dans l’écriture de règlement de la paie, il
y a lieu d’enregistrer dans un compte individuel de Créanciers divers la partie des
rémunérations faisant l’objet d’une opposition de la part de tiers notifiée à l’entreprise à
l’encontre de membres du personnel.
Dans un deuxième temps, ces sommes seront versées aux bénéficiaires de l’opposition.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. VENTES AU PERSONNEL
1. Facturation 400 Clients
Exemple : marchandises
4510 à TVA à payer
700 à Ventes de marchandises
2. Règlement 455 Rémunérations
(par prélèvement sur la rémunération due) 400 à Clients (à concurrence des
montants facturés)
B. PRÊTS OU AVANCES AU PERSONNEL
1. Octroi :
- Si remboursement à plus d’un an 2910 Créances en compte
- Si remboursement à un an au plus 4164 Avances et prêts au personnel
5500 à Banque
2. Remboursement
- Pur et simple 5500 Banque
4164 à Avances et prêts au personnel
- Par retenue sur la rémunération 455 Rémunérations
due 4164 à Avances et prêts au personnel
C. SAISIES ET CESSIONS DE REMUNERATION
1. Retenue des quotités saisissables et/ou 473 Autres allocataires
cessibles 4899 à Créanciers divers
2. Versement des quotités saisies et/ou 4899 Créanciers divers
cédées 5500 à Banque
1. Exercice n°1.
a) Énoncé.
Le 31/03, Jacques HADY constate la charge que représentent ses 4 ouvriers, mariés dont
les femmes travaillent et sans enfant.
Chaque ouvrier a un salaire brut de 1 815,52 € ; les charges patronales sont de 38,44 %
Au livre journal :
Enregistrer la prise en charge en fin de mois ;
Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois ;
Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour ;
Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant ;
Enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS (20/04).
Données
Paie relative à 1 ouvrier : 1 815,52€ Pour les 4 ouvriers : brut 7 262,08 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 025,08 €
- travailleurs (13,07 % sur 1 960,76 €) : 256,27 € Cotisations ONSS patronales 3 014,88 €
- patronales (38,44 % sur 1 960,76 €) : 753,72 € Précomptes professionnels 1 220,96 €
Revenu imposable : 1 559,25 € CSSS 37,20 €
Précompte (barème 1) : 305,24 € Salaires « poche » 4 978,84 €
CSSS : 9,30 €
Salaire « poche » : 1 244,71 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03. Prise en charge des 620300 Rémunérations et avantages sociaux 7 262,08
rémunérations brutes et direct – Ouvriers
constatation des dettes 621300 Cotisations patronales d’assurances 3 014,88
qui en constituent la sociales - Ouvriers
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 1 220,96
454000 à ONSS 4 039,96
455000 à Rémunérations 4 978,84
458000 à CSSS 37,20
31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 4 978,84
rémunération 550000 à Banque 4 978,84
12/04 Règlement des 453000 Précomptes retenus 1 220,96
précomptes 550000 à Banque 1 220,96
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 4 039,96
ONSS (pour le 30 du mois 458000 CSSS 37,20
suivant le trimestre) 550000 à Banque 4 077,16
a) Énoncé.
Même exercice que l'exercice 1, mais il s'agit d'employés de bureau, ayant chacun 2 enfants
à charge, et une femme au foyer.
Au livre journal :
Enregistrer la prise en charge en fin de mois ;
Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois ;
Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour ;
Enregistrer le règlement des précomptes retenus, le 12 du mois suivant ;
Enregistrer le règlement des cotisations sociales ONSS (20/04).
Données
Paie relative à 1 employé : 1 815,52€ Pour les 3 employés : brut 5 446,56 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 711,87 €
- travailleurs (13,07 %) : 237,29 € Cotisations ONSS patronales 1 766,85 €
- patronales (32,44 %) : 588,95 € Précomptes professionnels 102,12 €
Revenu imposable : 1 578,23 € CSSS 0,00 €
Précompte (barème 2) : 123,04 € - 89,00 € = 34,04 € Salaires « poche » 4 632,57 €
CSSS : 0,00 €
Salaire « poche » : 1 544,19 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/03 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 5 446,56
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 1 766,85
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 102,12
454000 à ONSS 2 478,72
455000 à Rémunérations 4 632,57
a) Énoncé.
a) Énoncé.
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
15/01 Prêt pour avance 416410 Avances – Employés 200,00
(reçu) 416420 Avances – Ouvriers 200,00
570000 à Caisse – espèces 400,00
31/01 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 3 450,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes
qui en constituent la 620300 Rémunérations et avantages sociaux 6 425,00
contrepartie direct – Ouvriers
621200 Cotisations patronales d’assurances 850,00
sociales – Employés
621300 Cotisations patronales d’assurances 1 975,00
sociales – Ouvriers
453000 à Précomptes retenus 2 250,00
454000 à ONSS 3 825,00
455000 à Rémunérations 6 225,00
416410 Avances – Employés 200,00
416420 à Avances – Ouvriers 200,00
31/03 Paiement de la 455000 Rémunérations 6 225,00
rémunération 550000 à Banque 6 225,00
12/04 Règlement des précomptes 453000 Précomptes retenus 2 250,00
professionnels retenus 550000 à Banque 2 250,00
20/04 Règlement des cotisations 454000 ONSS 3 825,00
ONSS 550000 à Banque 3 825,00
a) Énoncé.
Données
Paie relative à 1 employé : 4 000,00€ Pour les 3 employés : brut 12 000,00 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 568,40 €
- travailleurs (13,07 %) : 522,80 € Cotisations ONSS patronales 3 892,80 €
- patronales (32,44 %) : 1 297,60 € Précomptes professionnels 3 560,04 €
Revenu imposable : 3 477,20 € CSSS 115,52 €
Précompte (barème 1) : 1 209,68 € - 23,00 € = 1 186,68 € Salaires « poche » 6 756,04 €
CSSS : 38,51 €
Salaire « poche » : 2 252,01 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/06 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 12 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 3 892,80
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 3 560,04
454000 à ONSS 5 461,20
455000 à Rémunérations 6 756,04
458000 à CSSS 115,52
31/06 Paiement de la 455000 Rémunérations 6 756,04
rémunération 550000 à Banque 6 756,04
15/07 Règlement des 453000 Précomptes retenus 3 560,04
précomptes 550000 à Banque 3 560,04
professionnels retenus
ème
(pour le 15 jour du mois
suivant)
29/07 Règlement des cotisations 454000 ONSS 5 461,20
ONSS 458000 CSSS 115,52
550000 à Banque 5 576,72
a) Énoncé.
R W S A I S I E L B N C
A E X V U B F R C A L O
B V M U Y U G E J R N T
F C H U D Z A N L E G I
O O U A N F H T Y M B S
N N K D O E G E A E J A
S T Y I M E R T P D B T
S R J H L S M A J C F I
Q A N U F J U B T K J O
T T C X K U O I E I M N
S E W P R I M E S P O S
P E R S O N N E L O N N
R W S A I S I E L B N C
A E X V U B F R C A L O
B V M U Y U G E J R N T
F C H U D Z A N L E G I
O O U A N F H T Y M B S
N N K D O E G E A E J A
S T Y I M E R T P D B T
S R J H L S M A J C F I
Q A N U F J U B T K J O
T T C X K U O I E I M N
S E W P R I M E S P O S
P E R S O N N E L O N N
a) Énoncé.
Monsieur MAIRRE Gérard travaille comme employé dans la société K. DUFRIC. Il est marié
(son épouse est salariée) et à trois enfants.
Son revenu mensuel est de 3 000,00 € brut par mois.
Calculez le précompte professionnel (selon barèmes), les cotisations sociales des
travailleurs (13,07 %), les cotisations patronales (32,44 %) et la CSSS pour le mois de
janvier 2012.
Au livre journal :
Enregistrer la prise en charge en fin de mois, après avoir calculé le traitement de Mr
MAIRRE (31/01/2012);
Enregistrer la prise en charge des cotisations patronales en fin de mois (31/01/2012);
Enregistrer le paiement au travailleur le même jour (31/01/2012);
Enregistrer le règlement du précompte retenu, le 12 du mois suivant (12/02/2012);
Enregistrer le règlement des cotisations sociales (25/04/2012).
Données
Paie relative à Mr MAIRRE : 3 000,00 € Pécule de vacances :
Cotisations ONSS : - simple pécule : idem rémunération
- travailleurs (13,07 %) : 392,10 € - double pécule = 3 000,00 x 92 % = 2 760,00 €
- patronales (32,44 %) : 973,20 € - ONSS travailleur (13,07 % de 5 760,00) : 752,83 €
Revenu imposable : 2 607,90 €
- Précompte sur le simple pécule : 634,57 €
Précompte (barème 1) : 871,57 € - 237,00 € = 634,57 €
CSSS : 27,51 € - Précompte sur le double pécule : 1 138,21 €
Salaire « poche » : 1 945,82 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
31/01/12 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 3 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 973,20
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie
453000 à Précomptes retenus 634,57
454000 à ONSS 1 365,30
455000 à Rémunérations 1 945,82
458000 à CSSS 27,51
31/01/12 Paiement de la 455000 Rémunérations 1 945,82
rémunération 550000 à Banque 1 945,82
15/02/12 Règlement du précompte 453000 Précomptes retenus 634,57
professionnel retenu (pour 550000 à Banque 634,57
ème
le 15 jour du mois suivant)
25/04/12 Règlement des cotisations 454000 ONSS 1 365,30
ONSS 458000 CSSS 27,51
550000 à Banque 1 392,81
31/12/12 Constatation de la dette
estimée (= provision pour
pécules de vacances), à
honorer au cours de 2013,
relative
- au montant brut du 620200 Rémunérations et avantages sociaux 5 760,00
pécule de vacances direct – Employés
- aux cotisations 621200 Cotisations patronales d’assurances 973,20
patronales sur le pécule sociales - Employés
simple
456000 à Pécules de vacances 6 733,20
01/07/13 Mise en paiement du 456000 Pécules de vacances 6 733,20
pécule de vacances 453000 à Précomptes retenus 1 772,78
454000 à ONSS 1 726,03
455000 à Rémunérations 3 206,88
458000 à CSSS 27,51
01/07/13 Paiement des pécules 455000 Rémunérations 3 206,88
550000 à Banque 3 206,88
a) Énoncé.
L’employeur octroie à chacun de ses employés 20 chèques repas pour le mois de février
2012.
Au livre journal :
Enregistrer l’achat des titres-repas (30/01/2012);
Enregistrer le paiement de la facture (04/02/2012);
Enregistrez la prise en charge des rémunérations avec les tickets Restaurant
(29/02/2012)
Enregistrer le paiement aux travailleurs le même jour (29/02/2012 ; extrait de compte
n° 35);
Données
Paie relative à 1 employé : 2 000,00€ Pour les 5 employés : brut 10 000,00 €
Cotisations ONSS : Cotisations ONSS travailleurs 1 307,00 €
- travailleurs (13,07 %) : 261,40 € Cotisations ONSS patronales 3 244,00 €
- patronales (32,44 %) : 648,80 € Précomptes professionnels 1 823,05 €
Revenu imposable : 1 738,60 € CSSS 20,75 €
Précompte = 364,61 € Salaires « poche » 6 849,20 €
CSSS : 4,15 € Il faut enlever 1,09 € par Ticket Restaurant de la
Salaire « poche » : 1 369,84 € rémunération.
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
30/01 Acquisition des titres- 411000 TVA sur achats 17,12
repas (facture n° 25 de 579000 Caisse – Titres-repas 700,00
EDENRED 619000 Autres rétributions de tiers 81,50
440000 à Fournisseurs 798,62
04/02 Paiement des titres-repas 440000 Fournisseurs 798,62
550000 à Banque 798,62
29/02 Prise en charge des 620200 Rémunérations et avantages sociaux 10 000,00
rémunérations brutes et direct – Employés
constatation des dettes 621200 Cotisations patronales d’assurances 3 244,00
qui en constituent la sociales - Employés
contrepartie 453000 à Précomptes retenus 1 823,05
454000 à ONSS 4 551,00
455000 à Rémunérations 6 740,20
458000 à CSSS 20,75
459000 à Autres dettes sociales 109,00
29/02 Remise des titres-repas et 459000 Autres dettes sociales 109,00
imputation de leur coût 623000 Autres frais de personnel 591,00
579000 à Caisse – Titres-repas 700,00
29/02 Paiement des 455000 Rémunérations 6 740,20
rémunérations 550000 à Banque 6 740,20
Emprunts.
1) Définitions.
L’emprunt est un contrat par lequel un agent économique (l’emprunteur) ici, une entreprise, obtient
auprès d’une banque ou d’investisseur (le prêteur) une somme d’argent, sur laquelle il versera des
intérêts et qu’il s’engagera à rembourser à une date fixée à l’avance.
2) Traitement comptable.
1. Principe général.
Lors de l’obtention du montant de l’emprunt, nait dans le chef de l’emprunteur une dette
dont l’échéance et la nature et, le cas échéant, le support, déterminent l’intitulé du compte
de dettes financières dans lequel l’opération doit être enregistrée (cf. comptes 170, 171,
173, 174 et 430 et 439 du PCMN).
Exemple :
Un emprunt hypothécaire de 75 000,00 € remboursable en 20 ans au taux annuel de
9,5 %.
21
Hypothèque : sûreté réelle immobilière constituée sans la dépossession du débiteur et en vertu de laquelle le créancier
qui a procédé à l’inscription hypothécaire a la faculté de faire vendre l’immeuble grevé en quelques mains qu’il se trouve
(droit de suite) et d’être payé par préférence sur le prix (droit de préférence).
Compléments de comptabilité générale Page 112
Dette.
Le PCMN n’ayant pas prévu d’intitulé spécifique pour les emprunts hypothécaires,
il convient d’adapter le plan comptable de la société en créant une subdivision
appropriée du compte principal à mouvementer.
C’est le type d’entité dispensatrice du crédit qui détermine le compte à utiliser.
Si le prêt (ou le crédit) est accordé par un établissement de crédit, la dette est
comptabilisée dans la subdivision appropriée du compte 1730…
Établissements de crédit – Dettes en compte – Emprunts hypothécaires avec
reclassement annuel dans le compte 4230… pour la fraction de la dette
échéant à un an au plus.
Si le dispensateur du financement est une autre entité ou une autre personne,
la dette est enregistrée dans la subdivision appropriée du compte 174…
Autres emprunts – Emprunts hypothécaires avec reclassement annuel dans le
compte correspondant 424… .
Frais d’hypothèque.
Ils sont généralement comptabilisés en 6500 ou 6502 selon la décision de l’organe
social compétent.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Emprunt 550000 Banque – Compte courant
173030 à Emprunt hypothécaire
2. Reclassement 173030 Emprunt hypothécaire
423030 à Emprunt hypothécaire échéant
dans l’année
3. Paiement de l’annuité 423030 Emprunt hypothécaire échéant dans
l’année
650000 Intérêts s/E.H.
550000 à Banque – Compte courant
Location-Financement.
1) Définition.
Cette technique, appelée aussi leasing ou crédit-bail, consiste pour une entreprise de leasing
à acquérir, sur demande d’un client, la propriété d’un bien d’équipement – mobilier ou
immobilier – à usage professionnel, en vue de le donner en location à ce client pour une
durée déterminée et en contrepartie des redevances ou loyers.
À l’issue de la période fixée, le locataire jouit d’une option. Il peut :
soit restituer le bien à l’entreprise de leasing,
soit renouveler le contrat de location moyennant un loyer adapté,
soit acquérir le bien pour un prix convenu.
Au terme du contrat :
si le bien est restitué, on enregistre la fin du contrat en clôturant les comptes 25.0 et
25.9 ;
si l’option d’achat est levée, on enregistre :
- le transfert au compte approprié d’immobilisation,
- l’achat,
- l’extinction du droit et de l’enregistrement inhérents à l’option d’achat.
Données :
Conclusion du contrat : 02/01/2011
Prix de l’équipement (hors TVA) : 340 896,00 €
Taux de chargement : 0,8 % par mois
Durée du contrat : 4 ans
Loyer : 29 488,00 € (hors TVA) par trimestre, payable anticipativement
Décomposition du loyer :
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Conclusion du contrat 2520 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
(02/01/2011) en location-financement – V.A.
172 à Dettes de location-financement 255 672,00
et assimilées
422 à Dettes de location-financement 85 224,00
et assimilées
2. Loyers (écriture à passer
au début de chaque
trimestre)
a) échéance 4110 TVA sur achats 6 192,38
422 Dettes de location-financement et 21 306,00
assimilées
6500 Intérêts, commissions et frais afférents 8 181,50
aux dettes
440 à Fournisseurs 35 679,88
b) règlement 440 Fournisseurs 35 679,88
5500 à Banque – compte courant 35 679,88
3. Écritures de fin d’exercice
a) reclassement de la dette 172 Dettes de location-financement et 85 224,00
assimilées
422 à Dettes de location-financement 85 224,00
et assimilées
b) amortissement 6302 Dotations aux amortissements sur 85 224,00
immobilisation corporelles
2529 à Mobilier et matériel roulant 85 224,00
détenus en location-financement
– Amortissement actés
4. Fin de contrat
a) restitution du bien 2529 Mobilier et matériel roulant détenus 340 896,00
en location-financement –
Amortissement actés
2520 à Mobilier et matériel roulant 340 896,00
détenus en location-financement
– V.A.
4) Exercice.
Données :
Conclusion du contrat : 01/02/2011
Montant du bien (machine) : 6 300 000,00 €
Valeur portée en capital au contrat : 6 000 000,00 €
Option prévue au contrat : 300 000,00 €
Loyer de renouvellement : 122 500,00 €
Durée du contrat : 5 ans
Amortissement linéaire 5 ans
Amortissement après reprise : 3 ans (linéaire)
Loyer trimestriel payable anticipativement : (6 000 000,00 € + 1 260 000,00 €) / (4 x 5) =
363 000,00 €
Tableau d’amortissement joint au contrat :
Trimestrialité : 363.000,00 €
Coût de l'emprunt : 1.260.000,05 €
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Conclusion du contrat 2510 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
(01/02/2011) détenus en location-financement –
V.A.
172 à Dettes de location-financement 4 972 564,27
et assimilées
422 à Dettes de location-financement 1 027 435,73
et assimilées
2. Loyers (écriture à passer
au début de chaque
trimestre)
a) Échéance (01/02/2011) 4110 TVA sur achats 76 230,00
422 Dettes de location-financement et 249 696,60
assimilées
6500 Intérêts, commissions et frais afférents 113 303,40
aux dettes
440 à Fournisseurs 439 230,00
b) Règlement (01/02/2011) 440 Fournisseurs 439 230,00
5500 à Banque – compte courant 439 230,00
3. Écritures de fin d’exercice
a) reclassement de la dette 172 Dettes de location-financement et 1 107 269,83
(31/12/2011) assimilées
422 à Dettes de location-financement 1 107 269,83
et assimilées
b) Amortissement 6302 Dotations aux amortissements sur 1 200 000,00
(31/12/2011) immobilisation corporelles
2519 à Installations, machines et 1 200 000,00
outillages détenus en location-
financement – Amortissement
actés
4. Fin de contrat
a) restitution du bien 2519 Installations, machines et outillages 6 000 000,00
(31/01/2016) détenus en location-financement –
Amortissement actés
2510 à Installations, machines et 6 000 000,00
outillages détenus en location-
financement – V.A.
Crédits de caisse.
1) Définitions.
Crédit de caisse :
L’ouverture d’un crédit de caisse consiste pour son dispensateur à mettre à la disposition de son
client une somme maximum (appelée plafond) qu’il pourra utiliser à sa guise et qui sera
reconstituée en fonction des remboursements.
Facilités de caisse :
Forme particulière de crédit de caisse consistant pour le banquier à faire à son client des avances
en compte courant pendant de très courtes durées (maximum 10 jours par mois, par exemple) pour
lui permettre d’assurer certaines échéances répétitives, telles que le paiement du personnel.
En fait, ces facilités de caisse ne constituent qu’une autorisation de découvert momentané alors
que le crédit de caisse présente un caractère permanent.
Les paiements et les encaissements de la société étant centralisés sur son compte courant
bancaire, l’utilisation du crédit se traduit par un solde créditeur dudit compte auprès du
dispensateur du crédit, dont le montant maximum ne peut dépasser le découvert autorisé.
Il ne faut pas oublier de reclasser la dette en fin d’exercice :
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reclassement du 5500 Banque – Compte courant xxx,xx
découvert bancaire 433 à Établissement de crédit – Dettes xxx,xx
(01/02/201x) en compte
Ce point est circonscrit à la comptabilisation des relations financières de l’entreprise avec son
exploitant, ses associés et/ou ses administrateurs ou gérants, à l’exclusion de tout ce qui a trait aux
rémunérations périodiques et/ou aux éléments qui y sont liés pour ce qui concerne les imputations
dans les comptes de charges appropriés (comme les rémunérations, les charges sociales, …).
Pour ce qui concerne les personnes précitées autres que l’exploitant, ces opérations sont
généralement enregistrées dans un compte appelé traditionnellement Compte courant.
Le titulaire de tel compte courant est :
soit l’associé d’une société de personnes ;
soit l’administrateur ou le gérant de toute forme de société.
TRAITEMENT COMPTABLE :
2. Pratique de comptabilisation.
Dans un but de simplification, toutes les opérations avec la (ou les) personne(s) concernée(s)
peuvent en cours d’exercice, être enregistrées dans un seul des comptes 4160/4161xx ou
4890/4891xx.
Le compte utilisé dépendra de la position habituelle (déterminée en fonction de l’expérience
des années antérieures) du titulaire vis-à-vis de son entreprise.
À la clôture de l’exercice, si le solde du compte utilisé est de nature inverse de la position
normale dudit compte, il faudra transférer ce solde dans l’autre compte. Cette opération est
appelée « reclassement ».
1) Définitions.
Exploitant
Commerçant, personne physique, qui possède la totalité du capital de l’entreprise, dont il
assure seul la direction à ses risques et périls.
Bien mixte
Bien qui est à la fois affecté à l’exploitation de l’entreprise individuelle et utilisé pour les besoins
personnels de son exploitant.
Exemple : véhicule
Charges mixtes
Charges dont le fait générateur est unique mais qui sont affectables en partie à l’exploitation de
l’entreprise individuelle et en partie aux besoins privés de son exploitant.
Exemples :
Charges relatives aux immeubles : eau, gaz, électricité, combustible, loyers, entretien, assurances,
téléphone…
Charges relatives aux véhicules : carburant, entretien, assurances, amortissements,…
Charges financières : intérêts des emprunts pour le financement des biens mixtes…
2) Journalisation.
N.B. Dans les écritures ci-dessous, l’exploitant est considéré habituellement débiteur de
l’entreprise ; en conséquence, le compte 4160 a été utilisé.
Si l’entreprise avait utilisé le compte 489000, il y aurait lieu de passer l’écriture ci-après :
Reclassement du compte 416000 Compte de l’exploitant 34 410,00
de l’exploitant 489000 à Compte de l’exploitant 34 410,00
Hormis le cas particulier des avances des associés à la société, les relations de la société de
personnes avec ses associés étant de nature sensiblement équivalente à celles entretenues avec les
administrateurs ou gérants de toute forme de société commerciale (développements au point C).
1) Définitions.
Administrateur
Personne désignée par l’acte constitutif ou l’assemblée générale des associés pour gérer la
société pendant une période donnée.
2) Journalisation.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. CREANCES
1. Prêts ou avances de la société à son 4161xx Compte courant-Administrateur
administrateur 550000 à Banque
2. Intérêts sur prêts ou avances des
administrateurs : 4161xx Compte courant-Administrateur
-si l’administrateur est une société 751xxx à Produits des actifs circulants
-s’il est une personne physique 4531xx à Précompte mobilier retenu
751xxx Produits des actifs circulants
3. Prélèvements des administrateurs : 4161xx Compte courant-Administrateur
-en numéraire 550000 à Banque
-sous forme de marchandises 45100 à TVA à payer
70000 Ventes de marchandises
-sous forme de services :
- relevant de l’activité habituelle de 707000 à Prestations de services
l’entreprise
- prestés à titre occasionnel 744xxx à Prestations de services
B. DETTES
1. Rémunérations d’administrateurs ou
de gérants :
-indépendants 618xxx Rémunérations, …des administrateurs,
gérants et associés actifs qui ne sont pas
attribuées en vertu d’un contrat de
travail
-inscrit au registre du personnel 6200xx Rémunérations et avantages sociaux
directs-Administrateurs ou gérants
4530xx à Précompte professionnel
retenu
454xxx ONSS22
-si portées en compte 4891xx Compte courant-
Administrateur
-si payées directement 550000 Banque
2. Intérêts sur prêts ou avances 6500xx Intérêts, … afférents aux dettes
consentis par les administrateurs 4531xx à Précompte mobilier retenu
4891xx Compte courant-
Administrateur
3. Après affectation du résultat :
a) dividendes des actions (notamment 471xxx Dividendes de l’exercice
nominatives) 4891xx à Compte courant-
Administrateur
b) tantièmes 472xxx Tantièmes de l’exercice
4891xx à Compte courant-
Administrateur
22
Ne concerne que le 6200xx
Compléments de comptabilité générale Page 122
Compléments de comptabilité générale Page 123
Pour rappel !
Je décide d’amortir le bien en 5 ans. Quelle écriture doit-on passer en fin d’année ?
Et au 01/01/2012 ?
5. ACHAT DE MARCHANDISES AUX ÉTATS-UNIS (4 000,00 $ + 21% TVA), SACHANT QUE 1,00 € = 1,4637 $.
Et si 1,00 € = 1,3322 $)
Marchandises 4 000,00
Remise - 500,00
Total HTVA 3 500,00
TVA 21 % sur 3 395,00 712,95
TOTAL 4 212,95
8. ACHAT DE MARCHANDISES EN BELGIQUE. SUIVANT FACTURE (PAIEMENT DANS LES 30 JOURS OU ESCOMPTE DE 3%
SI PAIEMENT DANS LES HUIT JOURS):
Marchandises 4 000,00
Frais de port 500,00
Total HTVA 4 500,00
Emballages consignés 300,00
TVA 21 % sur 4 365,00 916,65
TOTAL 5 716,65
Je paie mon fournisseur cinq jours plus tard et je lui rapporte les emballages consignés.
Marchandises 4 000,00
Frais de port 500,00
TOTAL à payer 4500,00
Voiture 22 000,00
Remise 4 000,00
Total HTVA 18 000,00
TVA 21 % 3 780,00
TOTAL 21 780,00
Marchandises 5 000,00
Remise de 5% - 250,00
Emballages perdus 300,00
Total HTVA 5 050,00
TVA 21 % sur 4 949,00 1 039,29
TOTAL 6 089,29
Mon client paie la facture dans les quatre jours : combien doit-il payer ? 6 089,29 – 101,00 =
5 988,29
Mon client décide de payer la facture dans les 30 jours : combien doit-il payer ? 6 089,29
16. LE COMPTE DE MON CLIENT SE PRÉSENTE COMME SUIT AU 30/02/2011 (TOUTES LES VENTES SONT SOUMISES À
UN TAUX DE TVA DE 21%) :
J’apprends qu'’il est en grande difficulté financière et après plusieurs contacts, j’estime qu'il y
a beaucoup d’incertitude quant à la récupération de la créance.
Mon client étant en faillite, j’apprends que je ne récupérerai que 5 000,00 (versement
effectué sur mon compte bancaire). La perte est supérieure à la réduction de valeur actée.
17. VENTE DE MARCHANDISES EN BELGIQUE SUIVANT FACTURE (ESCOMPTE FERME DE 2% ; LES EMBALLAGES DOIVENT
ÊTRE RENTRÉS DANS LES 30 JOURS) :
Marchandises 5 000,00
Remise - 500,00
Escompte ferme -90,00
Total HTVA 4 410,00
TVA 21 % 926,10
Emballages consignés 300,00
TOTAL 5 636,10
En fin d’année, je décide d’affecter 5% du bénéfice (le bénéfice après impôt est de
50 000,00 €) à la réserve légale, 15% aux réserves disponibles, 30% en rémunération du
capital et le reste en bénéfice reporté.
Il s’agit des montants placés à terme ainsi qu’en actions et obligations et qui n’ont pas de caractère
stratégique pour la société (sinon, ils se trouveraient dans les immobilisations financières). Un débit
signifie un accroissement du placement ou, éventuellement, une revalorisation et un crédit une
diminution du placement ou, éventuellement, une dévalorisation.
Plan comptable : comptes commençant par 50, 51, 52 et 53.
Nous allons voir les comptes commençant par 52 (titres à revenu fixe) et 53 (dépôts à terme).
1) Définition.
Bon de caisse
Titre de créance (le plus souvent de 1 à 5 ans), comparable à une obligation, émis de façon
continue (émission « au robinet ») par un établissement de crédit, d’une durée et d’un taux
préalablement fixés et dont le montant nominal est remboursé à son échéance.
2) Comptabilisation.
Soit un emprunt obligataire, émis et souscrit au prix de 25 000,00 € (par banque), remboursable
après 5 ans à 30 416,32 €. Les intérêts bruts capitalisés (4% l’an) s’élèvent :
après 1 an à 1 000,00 €
après 2 ans à 2 040,00 €
après 3 ans à 3 121,60 €
après 4 ans à 4 246,46 €
après 5 ans à 5 416,32 €
Les écritures dans le chef du souscripteur (en supposant que le précompte mobilier est de
21 %) :
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Écriture lors de la 520 Titres à revenu fixe 25 000,00
souscription 5500 à Banque – Compte courant 25 000,00
Après un an 520 Titres à revenu fixe 790,00
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 210,00
751 à Produits des actifs circulants 1 000,00
Après deux ans 520 Titres à revenu fixe 821,60
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 218,40
751 à Produits des actifs circulants 1 040,00
Après trois ans 520 Titres à revenu fixe 854,46
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 227,14
751 à Produits des actifs circulants 1 081,60
Après quatre ans 520 Titres à revenu fixe 888,64
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 236,22
751 à Produits des actifs circulants 1 124,86
Après cinq ans 520 Titres à revenu fixe 924,19
6700 Impôts et précomptes dus ou versés 245,67
751 à Produits des actifs circulants 1 169,86
Dépôts à terme.
Sont portés sous cette rubrique les avoirs en compte à terme dans les banques et autres
institutions financières sans distinction de durée.
1) Définition.
2) Comptabilisation.
Quels que soient leur terme ou leur forme, les dépôts à terme sont classés dans les placements
de trésorerie.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Dépôt de fonds
a) à plus d’un an 530 Dépôts à terme – De plus d’un an
b) à plus d’un mois et un an au plus 531 Dépôts à terme – De plus d’un mois et à un
an au plus
c) à un mois au plus 532 Dépôts à terme – D’un mois au plus
5500 à Banque – compte courant
2. Bonification des intérêts 5500 Banque – compte courant
6700 Impôts et précomptes dus ou versés
751 à Produits des actifs circulants
3. Remboursement du dépôt 5500 Banque – compte courant
a) à plus d’un an 530 à Dépôts à terme – De plus d’un an
b) à plus d’un mois et un an au plus 531 à Dépôts à terme – De plus d’un mois et à
un an au plus
c) à un mois au plus 532 à Dépôts à terme – D’un mois au plus
Le 31 octobre, une entreprise ouvre, dans un établissement financier, un compte à terme à six
mois sur lequel elle place 100 000,00 €.
Ce compte rapporte un intérêt de 3 % l’an. Le précompte mobilier est de 15 %.
À l’échéance du terme, le capital et les intérêts sont portés sur un compte à vue.
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Dépôt (31/10/2011) 531 Dépôts à terme – De plus d’un mois et 100 000,00
à un an au plus
5500 à Banque – Compte courant 100 000,00
Régularisation de 2 mois 491 Produits acquis 500,00
d’intérêts bruts 751 à Produits des actifs circulants 500,00
(31/12/2011)
Régularisation du 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 75,00
précompte mobilier 452 à Impôts et taxes à payer 75,00
(31/12/2011)
Fin du terme et versement 5500 Banque 101 275,00
sur compte à vue 452 Impôts et taxes à payer 75,00
(30/04/2012) 6700 Impôts et précomptes dus ou versés 150,00
531 à Dépôts à terme – De plus d’un 100 000,00
mois et à un an au plus
751 à Produits des actifs circulants 1 000,00
491 à Produits acquis 500,00
23
La plupart des revenus de biens mobiliers sont imposés en Belgique, généralement sous la forme
d’un précompte mobilier. Les organismes financiers ou les courtiers le prélèvent à la source :
l’épargnant ou l’investisseur reçoit donc toujours un montant net. Traditionnellement, les comptes
d’épargne (réglementés) bénéficient d’un traitement fiscal préférentiel. Ainsi, les revenus d’intérêt
perçus en 2011 (année d’imposition 2012) sont exonérés de précompte mobilier à concurrence de
1.770 euros. Vous devrez payer 15% de précompte mobilier sur tout ce qui excède ce montant. En
revanche, le précompte mobilier s’applique dès le premier euro d’intérêts ou de coupons des comptes
à terme, bons de caisse et obligations. Vous paierez même 25% de précompte mobilier sur les
dividendes auxquels vous donnent droit les actions belges. Et pour les dividendes versés par les
actions étrangères, il faudra encore y ajouter la taxe en vigueur dans le pays d’origine. Opter pour des
fonds de placement ne vous permet pas d’échapper au fisc. Si votre fonds de placement verse un
coupon, celui-ci sera en effet soumis à un précompte mobilier de 15%. Le précompte mobilier
s’élève même à 25% pour les fonds de droit étranger lancés avant le 1er janvier 1994. Dans notre
pays, les plus-values réalisées sur la vente d’actions ne sont pas soumises au précompte mobilier.
Seules les plus-values sur les fonds de capitalisation qui investissent au moins 40% de leurs actifs
dans des produits à revenu fixe sont imposées, à concurrence de 15% de précompte mobilier.
CONSEIL Ne succombez pas trop vite à la tentation de revenus bruts attrayants. Vérifiez toujours
s’ils sont soumis à un précompte mobilier, et de combien. Après retenue du précompte mobilier,
certains comptes à terme ou bons de caisse peuvent s’avérer moins intéressants qu’un compte
d’épargne (à haut rendement), surtout s’il s’agit d’un compte sur internet.
Source : http://finipedia.lecho.be/Precompte_mobilier.2522
Compléments de comptabilité générale Page 135
Opérations relatives à l’impôt.
1) Définitions.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. IMPÔTS COMPTABILISÉS EN COURS D’EXERCICE
1. Précomptes mobiliers retenus sur les 5500 Banque – compte courant (revenu net)
produits financiers encaissés par l’entreprise
(par exemple sur les intérêts de dépôts à terme de plus
d’un mois)
6700 Impôts et précomptes dus ou versés
(précompte mobilier retenu)
751 à Produit des actifs circulants (intérêts bruts)
2. Versements anticipés effectués (en vue de 6700 Impôts et précomptes dus ou versés
couvrir totalement ou partiellement l’I. Soc. dont 4500 à Dettes fiscales estimées – Impôts belges
l’entreprise s’estime redevable sur le résultat supputé de
l’exercice) (fin de trimestre)
sur le résultat
Règlement (pour le 10 du mois qui suit le trimestre) 4500 Dettes fiscales estimées – Impôts belges sur
le résultat
5500 à Banque – compte courant
24
B. RÉGULARISATION EN FIN D’EXERCICE
er
1 cas : constatation d’une dette fiscale 6702 Charges fiscales estimées
estimée 4500 à Dettes fiscales estimées – Impôts belges
Montant des impôts sur le résultat comptabilisés en sur le résultat
cours d’exercice : x (montant y – x, c’est-à-dire le complément d’I. Soc.
Montant estimé de l’impôt total sur le résultat de auquel l’entreprise s’attend et qu’elle ne
l’exercice : y contestera pas)
(x < y)
ème
2 cas : constatation d’une créance 4120 Impôts et précomptes estimés à récupérer
25
(estimée) sur l’Administration fiscale 6701 à Excédent de versements d’impôts et de
Montant des impôts sur le résultat comptabilisés en précomptes porté à l’actif
cours d’exercice : x (montant x – y, c’est-à-dire le montant d’I. Soc. que
Montant estimé de l’impôt total sur le résultat de l’entreprise estime avoir versé en trop et dont elle
l’exercice : y escompte le remboursement)
(x > y)
26
C. OPÉRATIONS AU COURS DE L’EXERCICE SUIVANT
ER
1 CAS : L’ENTREPRISE AVAIT CONSTATÉ UNE DETTE FISCALE ESTIMÉE
Réception de l’avertissement-extrait de rôle 4500 Dettes fiscales estimées – Impôts belges sur
le résultat
4520 à Impôts et taxes à payer – Impôts belges
sur le résultat
Règlement 4520 Impôts et taxes à payer – Impôts belges sur le
résultat
5500 à Banque – compte courant
ÈME
2 CAS : L’ENTREPRISE AVAIT CONSTATÉ UNE CRÉANCE SUR L’ADMINISTRATION
1. Le report avait été demandé : à la 6700 Impôts et précomptes dus ou versés
réouverture de l’exercice, transfert de la 4120 à Impôts et précomptes estimés à
créance dans les charges de l’exercice récupérer
2. Le remboursement avait été demandé : 4121 Remboursement d’impôts à recevoir
réception de l’avertissement-extrait de rôle 4120 à Impôts et précomptes estimés à
récupérer
Règlement du trop-perçu par l’Administration 5500 Banque – Compte courant
4121 à Remboursement d’impôts à recevoir
24
Il n’y a pas lieu de procéder à une régularisation si l’impôt total estimé sur le résultat de l’exercice correspond au
montant des impôts comptabilisés en cours d’exercice.
25
Cette écriture est aussi passée dans le cas où l’entreprise demande le report de la créance au bénéfice de l’exercice
comptable suivant.
26
Il s’agit du cas « d’école » où le montant de l’impôt enrôlé est égal à celui de l’impôt estimé.
Compléments de comptabilité générale Page 138
Exercice de synthèse.
Enregistrez les écritures suivantes au livre journal. Pour chaque écriture, indiquez les
modifications dans la déclaration TVA. Je vous demande aussi de vérifier les factures.
Marchandises 278,52
Remise 5% - 13,93
264,59
TVA 6% 15,88
A payer 280,47
Marchandises 549,00
Transport 50,00
599,00
TVA 21% 125,79
A payer 724,79
Marchandises 10 000,00
Emballages consignés repris à la même valeur 200,00
TVA 21% 2 100,00
A payer 12 300,00
Marchandises 5 300,00
Remise 5% - 265,00
5 035,00
Emballages consignés repris pour 60% de la valeur 200,00
TVA 21% 1 074,15
A payer 6 309,15
Marchandises 1 200,00
Escompte 2% - 24,00
1 176,00
TVA 6% 70,56
A payer 1 246,56
Prestations 10 000,00
A payer 10 000,00
Marchandises 2 679,00
A payer 2 679,00
Marchandises 5 325,00
A payer 5 325,00
Marchandises 5 000,00
Remise 5% - 250,00
4 750,00
Transport 200,00
Emballages perdus 200,00
5 150,00
TVA 6% 302,82
A payer 5 452,82
Marchandises 12 560,00
Remise 5% - 628,00
11 932,00
Transport 300,00
A payer 12 232,00
Marchandises 5 260,00
Emballages consignés repris à la même valeur 100,00
TVA 21% 1 104,60
A payer 6 464,60
15° Reçu paiement de la facture n°5 : + 1 246,50 € (Banque Fortis, extrait de compte n°1)
16° Reçu paiement de la facture n°9 : + 5 349,82 € (Banque Fortis, extrait de compte n°2).
17° Reçu paiement de la facture n°11 = + 18 306,22 € (Banque Fortis, extrait de compte n°3).
18° Notre client (voir facture n°12) ne restitue pas les emballages. Que devez-vous faire ?
Marchandises 5 678,98
TVA 21% 1 192,59
A payer 6 871,57
Électricité 267,78
TVA 21% 56,23
A payer 324,01
Marchandises 4 789,65 $
Transport 500,00 $
A Payer 5 289,65 $
25° Note de restaurant : nombre de repas : 5 ; montant : 248,00 € TVAC dont 199,36 € de
repas et 48,64 € de boissons (facture d’achats n°7)
26° Achat de carburant pour la voiture de société et pour la camionnette (facture d’achats
n°8)
27° Note de crédit sur facture d’achats n°1 (note de crédit sur achats n°1)
28° Achat d’une voiture (facture n°9 du 01/06/N) : amortissement linéaire (attention, il s’agit
d’une grande société) en 5 ans.
Voiture 24 000,00
TVA 21% 5 040,00
A payer 29 040,00
5 ordinateurs 4 995,00
Winbooks 2 000,00
6 995,00
Transport 250,00
7 245,00
TVA 21% 1 521,45
A payer 8 766,45
Ordinateurs :
Logiciel :
30° Paiement de la facture d’achats n°4 : - 3 097,00 € (Banque Fortis : extrait de compte n°4)
31° Paiement de la facture d’achats n°6 : - 3 531,37 € (Banque Fortis : extrait de compte n°5)
Pour information : 1$ = 0,6676€
Mobilier 2 500,00
TVA 21% 525,00
A payer 3 025,00
33° Le compte d’un de nos clients se présente comme suit (facture n°765 du 7/9/N-1 de
17 675,00 € [21 % TVA]) :
D 400000 Client C
17 675,00
Nous constatons que ce client est en difficulté de paiement et nous avons des craintes
quant au paiement de cette facture.
Après quelques renseignements, nous pensons pouvoir récupérer 60% de la créance.
34° Au 01/01/N, le stock de marchandises est de 432 987,65 €. Au 31/12/N, le stock est de
345 876,56 €.
35° Facture d’achats n°11 pour des travaux d’entretien du bâtiment en Belgique.
Prestations 4 678,00
TVA COCON (21%)
A payer 4 678,00
36° Le capital de ma société est de 100 000,00 €. Le compte 130000 Réserve légale comporte
2 500,00 € au crédit. Le bénéfice de l’exercice à affecter est de 15 876,56 €. Je décide
d’affecter 5 000,00 € aux réserves disponibles, d’affecter le montant obligatoire à la
réserve légale et le solde en rémunération du capital.
37° Passez les écritures d’amortissement relatives aux investissements (facture n°10) sachant
que nous sommes le 31/12/N+1.
39° Effectuez le paiement (par banque, extrait de compte n°6) des rémunérations et des
charges patronales.
Séminaire 275,00
Repas 40,00
315,00
TVA 21% 66,15
A payer 381,15
Capital 50 000,00 €
Trimestrialité
Nombre d’échéance 16 trimestres
Taux 6,00 %
Trimestrialité € 3.538,25
45° Paiement de la première trimestrialité : - 3 538,25 € (Banque Fortis, extrait de compte n°8)
27
TVA sur le lunch non déductible. TVA sur le séminaire déductible si mentionnée séparément
Compléments de comptabilité générale Page 145
RÉSOLUTION :
1) Définition
Il doit être tenu compte des charges et produits afférents à l'exercice ou à des exercices
antérieurs, sans considération de la date de paiement ou d'encaissement de ces charges et
produits, sauf si l'encaissement effectif de ces produits est incertain.28
1. Les charges à reporter : il s’agit des prorata de charges exposées au cours de l’exercice ou
d’un exercice antérieur mais qui sont à rattacher à un ou plusieurs exercices ultérieurs.
2. Les produits acquis : il s’agit des prorata de produits qui n’échoiront qu’au cours d’un
exercice ultérieur mais qui sont à rattacher à un exercice écoulé.
1. Les charges à imputer : ce sont les prorata de charges qui n’échoiront qu’au cours d’un
exercice ultérieur mais qui sont à rattacher à un exercice écoulé.
2. Les produits à reporter : ce sont les produits perçus au cours de l’exercice ou d’un
exercice antérieur et qui sont à rattacher à un exercice ultérieur.
28
Art. 33, 2ème al., partim, AR/C. Soc.)
Compléments de comptabilité générale Page 153
des comptes tels que le 404 « Produits à recevoir » ou le 444 « Factures à
recevoir ».
3. Exemples :
Ce sont les charges supportées par un exercice mais payables dans le courant de l’exercice
suivant.
On peut dire qu’il s’agit de charges à payer.
Un compte de charges est débité pour que l’exercice en cours supporte cette charge.
Un compte de régularisation de passif est crédité pour acter une dette de l’exercice en
cours sur l’exercice suivant.
Ce sont des produits perçus au cours d’un exercice, mais imputables en tout ou en partie à
un exercice ultérieur. Il s’agit de produits perçus d’avance.
Un compte de produits est débité pour en réduire le montant.
Un compte de régularisation de passif est crédité pour montrer une dette de l’exercice
en cours sur l’exercice suivant.
3) Exercices.
1. Exercice n°1.
Une quittance annuelle d’assurance incendie a été payée le 31 août 2011. Le montant est de
1.200,00 € (période de couverture : 01/09/2011 au 31/08/2012).
Les intérêts portant sur les obligations détenues par l’entreprise sont de 8% l’an sur un
montant d’obligations de 100 000,00 €. L’encaissement se fait chaque année au 31 mars.
3. Exercice n°3.
4. Exercice n°4.
L’entreprise a encaissé au 1er novembre 2011 un loyer trimestriel anticipé de 3.000,00 € (le
loyer des mois de novembre 2011, décembre 2011 et janvier 2012).
01/11/2011 (Quittance)
400 Client 3 000,00
748 Locations diverses 3 000,00
570 Caisse 3 000,00
à 400 Client 3 000,00
Fin 2011 (Report d’un mois de loyer)
748 Locations diverses 1 000,00
à 493 Produits à reporter 1 000,00
En 2012 (Extourne)
493 Produits à reporter 1 000,00
à 748 Locations diverses 1 000,00
1. Exercice n°1.
Le 01/09/2010, notre société conclut un contrat d’emprunt bancaire : elle reçoit à cette date
le montant de 50 000,00 € sur son compte bancaire courant Belfius, empruntés à la banque
Belfius pour cinq ans (pour notre exemple, le remboursement du capital est linéaire, soit
10 000,00 € par an). Les intérêts sont de 12% l’an. Mais les intérêts ne sont payables
qu’annuellement. Le paiement de ces intérêts annuels a lieu le 31/08/2011 par
l’intermédiaire de notre compte courant Belfius.
Passez les différentes écritures comptables au livre-journal :
Au 01/09/2010
550 Banque - Belfius 50 000,00
173 Ets de crédit 50 000,00
Au 31/12/2010
6500 Intérêts 2 000,00
492 Charges à imputer 2 000,00
Au 31/08/2011
6500 Intérêts 4 000,00
492 Charges à imputer 2 000,00
550 Banque - Belfius 6 000,00
2. Exercice n°2.
Le 1er octobre 2010, comme le 1er octobre de chaque année, notre entreprise paie les
intérêts annuels échus sur un emprunt. Ces intérêts s’élèvent, pour un an, à 9 000,00 €.
Comptabilisez le 31/12/2010 et le 01/10/2011.
Au 31/12/2010
6500 Intérêts 2 250,00
492 Charges à imputer 2 250,00
Au 01/10/2011
6500 Intérêts 6 750,00
492 Charges à imputer 2 250,00
550 Banque - BNP 9 000,00
3. Exercice n°3.
Notre entreprise a souscrit une assurance incendie, dont la prime annuelle est de 345,00 €.
Notre entreprise a reçu l’avis d’échéance de la part de la société d’assurance le 1er
septembre 2011, et paie cette prime à cette même date (extrait de compte du 03/09/2011).
Au 31/12/2011
490 Charges à reporter 230,00
61310 Assurance Incendie 230,00
Au 01/01/2012
61310 Assurance Incendie 230,00
490 Charges à reporter 230,00
4. Exercice n°4.
Notre entreprise a donné en location à la société Van Maele un garage dont notre
entreprise est propriétaire, en faisant signer au locataire un contrat de location « à
l’année ». Le prix de location annuel est de 1 000,00 € par mois ; le loyer est annuellement
payable d’avance, soit 12 000,00 € payable dès le 01/09/2011. Le contrat commence le 1er
septembre 2011.
Notre entreprise reçoit en effet le 1er septembre 2011 un extrait de compte de la banque
BNP Paribas Fortis ; sur cet extrait, il apparaît que notre entreprise a reçu le montant de
12 000,00 € de la société Van Maele.
Passez les écritures au livre journal.
Au 31/12/2011
748 Produits d’exploitation divers 8 000,00
493 Produits à reporter 8 000,00
Au 01/01/2012
493 Produits à reporter 8 000,00
748 Produits d’exploitation divers 8 000,00
Au 31/12/2011
491 Produits acquis 2 000,00
756 Produits financiers divers 2 000,00
Au 31/08/2012
4160 Créances diverses 6 000,00
491 Produits acquis 2 000,00
756 Produits financiers divers 4 000,00
6. Exercice n°6.
Notre entreprise, dont l’activité est l’achat et la vente de matériel informatique, a contre
rémunération, mis les murs de ses bâtiments à disposition d’une agence publicitaire, qui
utilise les murs comme supports pour ses campagnes. Nos murs sont mis à la disposition de
cette agence pour une durée de six mois, durée qui prend cours le 1er décembre 2011 et
pour une somme globale de 690,00 €. Le contrat entre l’agence publicitaire et notre
entreprise prévoit qu’une semaine au plus tard après la signature du contrat (signé le 1er
décembre 2011), ce montant de 690,00 € devra nous être versé sur notre compte bancaire.
Notre entreprise reçoit le 3 décembre 2011 l’extrait n° 102 de la banque établissant que ce
montant nous a été versé.
Passez les écritures au livre journal.
Au 01/12/2011 (contrat)
416 Créances diverses 690,00
745 Produits d’exploitation divers 690,00
Au 31/12/2011
745 Produits d’exploitation divers 575,00
Au 01/01/2012
493 Produits à reporter 575,00
745 Produits d’exploitation divers 575,00
5) Synthèse.
1) Définition.
Les comptes d’attente sont destinés à enregistrer provisoirement des montants qui, au
moment de leur comptabilisation, ne peuvent être, faute d’informations suffisantes, imputés
de façon certaine à un compte déterminé.
Le compte d’attente ne doit être utilisé qu’à titre exceptionnel ; tout montant porté à ce
compte doit être transféré au compte approprié dans les plus brefs délais.
Tout compte d’attente doit normalement être soldé en fin d’exercice.
Prenons un exemple :
Le 07 juin 2011, notre compte en banque est crédité de 1 200,00 € (montant payé par M.
Dupont) sans aucune référence. Aucun compte particulier n’est ouvert au nom de M. Dupont.
Le 09 juillet 2011, après recherches, nous apprenons que M. Dupont a réglé pour compte de
notre client, la SPRL Durant, la facture n°432.
Imputations
N° Date Faits comptables
Comptes Montants
1 07/06 Réception du paiement non 550 Banque 1 200,00
identifié
499 Compte d’attente 1 200,00
2 09/07 Imputation au compte 499 Compte d’attente 1 200,00
approprié
400 Clients 1 200,00
Définitions
L’amortissement est la constatation comptable de la perte de valeur subie par les actifs
immobilisés qui se déprécient avec le temps. Cette dépréciation peut être due à :
1) l’usure physique du bien,
2) l’utilisation du bien,
3) l’obsolescence, c'est-à-dire le vieillissement prématuré dû au progrès technologique.
Selon cette première définition, l’amortissement est une technique visant à corriger la
valeur de certains biens pour ramener ceux-ci à une valeur proche de la réalité.
L’amortissement est aussi une technique permettant de répartir le coût d’acquisition d’une
immobilisation sur sa durée de vie économique.
Selon cette définition, l’amortissement est un élément du coût de revient.
L’amortissement est enfin une technique financière permettant le renouvellement des
immobilisations.
Selon cette optique, les disponibilités provenant des amortissements servent à
l’autofinancement.
Actifs amortissables.
Règles d’évaluation.
L’A.R. précité prévoit dans plusieurs de ses articles des règles générales et spécifiques
d’évaluation des amortissements.
Nous verrons ces règles d’évaluation au fur et à mesure.
1) Définitions.
VALEUR D’ACQUISITION : la valeur d’acquisition est égale au prix d’acquisition augmenté des frais
accessoires.
VALEUR NETTE COMPTABLE : c’est la valeur d’acquisition dont on a déduit les amortissements
effectués. Cette valeur est aussi appelée valeur résiduelle.
Exemple :
TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Amortissement Amortissement Valeur nette
Année Valeur d’origine
annuel cumulé comptable
Exemple :
Les taux d’amortissement linéaire habituels admis par l’administration fiscale sont :
Cette méthode répartit la valeur à amortir en charges égales sur la durée présumée
d’utilisation du bien.
Exemple :
Bien à amortir : ordinateurs de bureau
Valeur d’origine : 25 000,00 €
Année d’acquisition : 2011
Durée d’utilisation estimée : 5 ans
TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Année Valeur d’origine Amortissement annuel Amortissement cumulé Valeur nette comptable
2011 25 000,00 5 000,00 5 000,00 20 000,00
2012 25 000,00 5 000,00 10 000,00 15 000,00
2013 25 000,00 5 000,00 15 000,00 10 000,00
2014 25 000,00 5 000,00 20 000,00 5 000,00
2015 25 000,00 5 000,00 25 000,00 0
Depuis 2005, les grandes sociétés au sens de l'article 1529 du Code des sociétés doivent
amortir chaque nouvelle acquisition de manière prorata temporis, c’est-à-dire que la
première annuité d'amortissement n'est prise en considération qu'en proportion de la partie
de l'exercice comptable au cours de laquelle les immobilisations sont acquises ou
constituées.
29
Grandes entreprises :
Sont considérées comme grandes entreprises au regard du Code des Sociétés :
les entreprises dont la moyenne annuelle du nombre de travailleurs occupés excède 100 personnes ou les
entreprises qui dépassent plus d'un des critères ci-après :
o moyenne annuelle du nombre de travailleurs occupés : 50,
o chiffre d'affaires annuel (hors TVA) : 7.300.000 EUR,
o total du bilan : 3.650.000 EUR.
o
2. L’amortissement dégressif.
L’amortissement est plus important les premières années et décroît chaque année.
Méthode :
Le taux normal d’amortissement linéaire est doublé.
Le taux d’amortissement est appliqué sur le solde restant à amortir, c’est-à-dire sur
la valeur comptable.
Lorsque le montant annuel d’amortissement dégressif est inférieur au montant
d’amortissement linéaire, on applique à nouveau l’amortissement linéaire.
TABLEAU D’AMORTISSEMENT
AMORTISSEMENTS ANNUELS VALEUR RÉSIDUELLE =
ANNÉES VALEUR À AMORTIR TAUX AMORTISSEMENTS CUMULÉS
= ANNUITÉS VALEUR COMPTABLE
1 20 000,00 40% 8 000,00 8 000,00 12 000,00
2 12 000,00 40% 4 800,00 12 800,00 7 200,00
3 7 200,00 20% 4 000,00 16 800,00 3 200,00
4 3 200,00 3 200,00 20 000,00 0,00
5
3) Comptabilisation.
une charge.
Les amortissements sont des charges, ils doivent donc être portés au débit d’un compte
de la classe 6 du PCMN. Un compte de charge qui augmente est débité.
Nous allons, dans le cadre de ce cours, nous limiter à l’utilisation du compte : « 6302
Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles »
Tableau d’amortissement
Années Valeur à amortir Taux Annuités Amortissements cumulés Valeur nette comptable
1 20 000,00 20% 4 000,00 4 000,00 16 000,00
2 16 000,00 20% 4 000,00 8 000,00 12 000,00
3 12 000,00 20% 4 000,00 12 000,00 8 000,00
4 8 000,00 20% 4 000,00 16 000,00 4 000,00
5 4 000,00 20% 4 000,00 20 000,00 0,00
763000 Plus-values
D sur réalisat° d’actifs C D 550000 Banque C
immobilisés
1 000 (2) (3) 10 890
663000 Moins-values
D sur réalisat° d’actifs C D 550000 Banque C
immobilisés
1 000 (2) (3) 8 470
5) Exercice.
3) L’entreprise a choisi l’amortissement linéaire. Après quatre ans, elle revend le mobilier
pour la somme de 20 000,00 € + TVA 21%.
REVENTE DU MOBILIER APRÈS QUATRE ANS POUR LA SOMME DE 20 000 € + TVA 21% :
763000 Plus-values
D sur réalisat° d’actifs C
immobilisés
2 000 (2)
1) Présentez le tableau d’amortissement, sachant que la durée de vie du camion est estimée
à cinq ans et que l’entreprise a choisi la méthode d’amortissement linéaire.
2) Après trois ans, l’entreprise revend le camion pour 17.000 € + TVA 21 %.
Solution :
Notions.
Nous savons que l’entreprise se doit, en fin d’exercice, de mettre sa comptabilité en concordance
avec la réalité.
Les amortissements permettent de tenir compte de la dépréciation subie par les actifs immobilisés
dont la durée de vie est limitée dans le temps.
les terrains : ils ne sont pas amortissables car leur utilisation n’est pas limitée dans le temps
mais leur valeur peut diminuer. Supposons, par exemple, l’extension d’un aéroport,
l’installation d’une décharge ou le passage d’une nouvelle autoroute à proximité du terrain.
Cela va entraîner une diminution de la valeur réelle du terrain. Il faudra donc mettre la valeur
comptable en concordance avec la réalité et enregistrer une réduction de valeur.
les créances : un client ayant des difficultés de paiement sera considéré comme douteux, il sera
donc prudent d’acter ce fait et de constituer une provision de pertes. Un autre client peut avoir
été déclaré en faillite, la créance peut alors devenir partiellement ou totalement irrécupérable.
les stocks : la réduction de valeur sur stocks constitue une réduction pour diminuer la valeur
comptable au niveau de la valeur de réalisation (de revente), en cas par exemple de biens
endommagés, défraîchis ou de biens constituant des fins de série (à ne pas confondre avec la
variation de stocks [que nous aborderons plus tard] qui constate la différence, en quantité,
entre le stock initial et le stock final).
Tout comme les amortissements, les réductions de valeur sont comptabilisées tous les ans en fin
d’exercice comptable.
La constatation de la réduction de valeur a pour but d’imputer à l’exercice en clôture une moins-
value estimée, sur un actif non amortissable, née pendant l’exercice. Cette constatation réduit donc
le bénéfice de l’entreprise ou augmente sa perte.
Les réductions de valeur doivent être estimées avec prudence, sincérité et bonne foi et doivent être
constituées sur la base des méthodes arrêtées par l’entreprise et ne peuvent dépendre du résultat
de l’exercice.
Comptabilisation.
Du point de vue comptable, les réductions de valeur (tout comme les amortissements) entraînent
deux conséquences :
une charge.
La réduction de valeur est une charge pour l’entreprise car elle représente la perte de valeur
d’un élément d’actif.
Elles doivent donc être portées au débit d’un compte de la classe 6 du PCMN. Un compte de
charge qui augmente est débité.
On débitera un compte de charge de la rubrique : « 63.. Dotations aux réductions de valeur ».
1) Définition :
2) Évaluation :
Les créances portées sous les créances à plus d’un an et à un an au plus font l’objet de
réductions de valeur si leur remboursement à l’échéance est en tout ou en partie incertain ou
compromis.
Elles peuvent également faire l’objet de réductions de valeur lorsque leur valeur de réalisation
à la date de clôture de l’exercice est inférieure à leur valeur comptable30.
Les réductions de valeur ne peuvent être maintenues dans la mesure où elles excèdent, en fin
d’exercice, une appréciation actuelle, selon les critères prévus à l’article 46 (prudence, sincérité
et bonne foi) des dépréciations en considération desquelles elles ont été constituées31.
3) Traitement comptable :
30
Arrêté royal du 30 janvier 2001, Art 68
31
Arrêté royal du 30 janvier 2001, Art 49
Compléments de comptabilité générale Page 174
Une réduction de valeur est actée sur base de l’estimation du montant probable de la perte.
Elle est calculée sur le montant hors TVA de la créance, celle-ci étant récupérable auprès de
l’Administration TVA32 sur la partie impayée de la facture.
À la clôture des exercices suivants, la réduction de valeur sera éventuellement ajustée : elle
sera soit majorée si elle est jugée insuffisante, soit reprise si elle est jugée excédentaire.
4) Journalisation :
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Constatation du caractère douteux 407 Créances douteuses
d’une créance à un an au plus sur un 400 à Clients
client (montant de la créance TVA comprise)
2. Constatation de la perte probable : 6340 Réductions de valeur sur créances commerciales à
33
réduction de valeur un an au plus – Dotations
409 à Réductions de valeur actées
(montant hors TVA de la créance)
3. Ajustement de la réduction de
valeur, lors de la clôture d’un
exercice ultérieur :
majoration de la réduction de valeur 6340 Réductions de valeur sur créances commerciales à
jugée insuffisante un an au plus – Dotations
409 à Réductions de valeur actées
OU
Reprise de la réduction de valeur 409 Réductions de valeur actées
jugée excédentaire 6341 à Réductions de valeur sur créances
commerciales à un an au plus – Reprises
4. Dénouement
Données :
Montant de la créance douteuse sur un client : 12 100,00 €, dont 2 100,00 € de TVA.
Réduction de valeur actée : 4 000,00 €, soit 40 % de 10 000,00 €.
Montant recouvré pour solde de tout compte :
er
1 cas : 7 260,00 € dont 21/121, soit 1 260,00 € représentent la TVA comprise dans la créance ;
ème
2 cas : 3 630,00 € dont 21/121, soit 630,00 € représentent la TVA comprise dans la créance ;
ème
3 cas : 9 680,00 € dont 21/121, soit 1 680,00 € représentent la TVA comprise dans la créance.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
er
1 la perte supportée correspond à 409 Réductions de valeur actées 4 000
cas la réduction de valeur actée 4114 TVA récupérable pour 840
régularisations
5500 Banque 7 260
407 à Créances douteuses 12 100
ème
2 la perte est supérieure à la 409 Réductions de valeur actée 4 000
cas réduction de valeur actée 4114 TVA récupérable pour 1 470
régularisation
5500 Banque 3 630
642 Moins-values sur réalisation 3 000
de créances commerciales
407 à Créances douteuses 12 100
ème
3 la perte est inférieure à la 409 Réductions de valeur actées 4 000
cas réduction de valeur actée 4114 TVA récupérable pour 420
régularisation
32
TVA Art. 77, §1, 7°
33
Écriture à passer au plus tard à la clôture de l’exercice au cours duquel le caractère douteux de la créance commerciale
apparaît ou se confirme.
Compléments de comptabilité générale Page 175
5500 Banque 9 680
407 à Créances douteuses 12 100
6341 Réductions de valeur sur 2 000
créances commerciales à un
an au plus - Reprises
Les créances irrécouvrables ou perdues.
1) Définition.
Créances qui, au cours d’un exercice, s’avèrent définitivement perdues suite à l’insolvabilité
des débiteurs et à leur réalisation pour une valeur nulle.
Ex. : abandon de créance, disparition du débiteur, …
2) Traitement comptable.
3) Journalisation
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Constatation de la perte totale d’une 4114 TVA récupérable pour régularisation
créance commerciale à un an au plus (TVA)
pour laquelle aucune réduction de 642 Moins-values sur réalisation de créances
valeur n’a été actée commerciales
(montant HTVA de la perte)
400 à Clients
(montant total de la créance)
2. Idem dans le cas d’une créance non 652 Moins-values sur réalisation d’actifs circulants
commerciale 4169 à Autres créances diverses
Ex. : une créance à un an au plus sur
un tiers
4) Exercice 1.
D 400001 Client N. C
6 050,00
Il s’avère que la créance est totalement irrécouvrable. Le montant de 6 050,00 € comprend une
TVA de 21 %.
Passez les écritures au livre journal.
D 400002 Client A. C
51 170,00
Nous constatons que le client est en difficulté de paiement et avons des craintes quant au
paiement de la facture n°58.
Nous devons mettre l’entièreté de la créance (TVA comprise) en 407000 Créances douteuses.
34
Écriture à passer au plus tard à la clôture de l’exercice au cours duquel le caractère douteux de la créance commerciale
apparaît ou se confirme.
Compléments de comptabilité générale Page 178
6) Et si vous le souhaitez, deux exercices supplémentaires…
1. Exercice n°1.
D 400000 Jacques C
31 800,00
Nous devons solder les comptes 409000 et 407000 pour annuler la créance. Ensuite nous
devons débiter le compte 550000 Banque pour les 10 000,00.
Avons-nous bien estimé la perte probable ? La perte est-elle supérieure ou inférieure à la
réduction de valeur actée ?
Le client nous devait 31 800,00 et nous a payé 10 000,00 soit un manque de 21 800,00 TVAC,
donc 20 566,04 HTVA. Nous avons acté une réduction de 15 000,00 donc nous devons faire
une moins-value sur créances commerciales de 20 566,04 – 15 000,00 = 5 566,04. Nous
pouvons récupérer la TVA sur la perte réelle 1 233,96 (20 566,04 * 6%).
D 400001 Dupont C
123 742,00 21 378,00
53 221,00 10 000,00
145 585,00 (SD)
Au 31/05/2011, nous apprenons que Monsieur Dupont est en grande difficulté financière.
Au 31/12/2011, nous estimons la perte à 40 %.
a) Au 30/06/2012 : le client Dupont verse 48 275,00 € sur notre compte bancaire.
b) Au 30/06/2012 : le client Dupont verse 103 248,72 € sur notre compte bancaire.
Passez les écritures au livre journal.
a. Nous devons solder les comptes 409000 et 407000 pour annuler la créance. Ensuite
nous devons débiter le compte 550000 Banque pour les 48 275,00 €.
Avons-nous bien estimé la perte probable ? La perte est-elle supérieure ou inférieure
à la réduction de valeur actée ?
Le client nous devait 145 585,00 et nous a payé 48 275,00 soit un manque de
97 310,00 TVAC, donc 86 883,93 HTVA. Nous avons acté une réduction de 51 994,64
donc nous devons faire une moins-value sur créances commerciales de 86 883,93 –
51 994,64 = 34 889,29. Nous pouvons récupérer la TVA sur la perte réelle, soit
10 426,07 (86 883,93 * 12%).
b. Nous devons solder les comptes 409000 et 407000 pour annuler la créance. Ensuite
nous devons débiter le compte 550000 Banque pour les 103 248,72 €.
Avons-nous bien estimé la perte probable ? La perte est-elle supérieure ou inférieure
à la réduction de valeur actée ?
Le client nous devait 145 585,00 et nous a payé 103 248,72 soit un manque de
42 336,28 TVAC, donc 37 800,25 HTVA. Nous avons acté une réduction de 51 994,64
donc nous devons faire une reprise sur réductions de valeur sur créances
commerciales de 51 994,64 – 37 800,25 = 14 194,39. Nous pouvons récupérer la TVA
sur la perte réelle, soit 4 536,03 (37 800,25 * 12%).
1) Définitions.
Affectation du résultat
Expression désignant les différentes « destinations » données au résultat à affecter par l’organe
compétent de l’entreprise ; l’opération consiste à convertir en termes bilantaires, c’est-à-dire à
transférer dans le bilan, les différentes composantes du résultat à affecter :
- s’il s’agit d’un bénéfice à affecter, celui-ci peut-être « éclaté » en capitaux propres (réserves,
bénéfice reporté) et en dettes (dividendes, tantièmes, participation du personnel au
bénéfice, …) ;
- s’il s’agit d’une perte à affecter, celle-ci est transformée en réduction de capitaux propres
(perte reportée), à moins qu’elle ne soit apurée par des versements des associés ou du
propriétaire.
Dividendes
Tantième
Sommes prélevées sur le bénéfice à affecter et allouées, à titre d’émoluments (en sus des jetons
de présence), aux membres du conseil d’administration et/ou au(x) gérant(s) d’une société, pour
l’exercice de leur mandat.
L’appellation « tantièmes » se justifie par le fait qu’ils peuvent représenter un certain
pourcentage, soit du bénéfice total de l’exercice, soit du bénéfice distribué.
3) Journalisation.
1. Rappel.
Le bénéfice mis en réserves pourra être utilisé ultérieurement pour financer les
investissements de l’entreprise.
Il est obligatoire de constituer une réserve légale. Le code des sociétés oblige les
SA, SPRL, SCA et SC à faire annuellement sur les bénéfices nets un prélèvement de
un vingtième au moins affecté à la formation d’un fonds de réserve ; ce
prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserve atteint le dixième
du capital social.
Calcul du prélèvement minimum : ce calcul s’effectue sur la base du bénéfice de
l’exercice à affecter, diminué, le cas échéant, de la perte reportée de l’exercice
précédent.
Remarques :
Pour des raisons de lisibilité des tableaux, les imputations sont limitées à la mention des
indices des comptes mouvementés.
Les écritures d’affectation et de prélèvement sont passées en deux temps :
1° la reprise du résultat reporté de l’exercice précédent ;
2° l’affectation du résultat.
Les écritures symbolisées par les indices de comptes dans les colonnes 2 et 3 du tableau 1
peuvent laisser l’impression que l’affectation du bénéfice donne lieu à une série
d’écritures distinctes.
Dans la pratique, l’écriture-type d’affectation du bénéfice est, dans sa version maximale,
celle passée dans le premier cas d’application (voir plus loin page n° …).
Comptes
Faits comptables Débités Crédités Commentaires
(690 à 696) (Cptes de bilan)
Reprise de la perte 690 14 Extraction du bilan de la perte reportée de
reportée de l’exercice l’exercice précédent (N – 1)
précédent
Affectation au capital et 691 100 Augmentation du capital assortie d’une prime
à la prime d’amission 11 d’amission, par prélèvement sur le bénéfice
disponible
Dotation à la réserve 6920 130 Obligation légale de constituer une réserve
légale légale.
Constitution du complément de réserve légale
qui correspond à l’augmentation de capital
Dotation aux autres 6921 Alimentation :
réserves 131 - des réserves indisponibles
133 - de la réserve disponible (bien que de caractère
résiduelle, ce compte est le plus souvent
mouvementé)
Report du bénéfice 693 14 Enregistrement du solde créditeur de la balance
des comptes d’affectation et de prélèvement
Rémunération du capital 694 471 Montant brut des dividendes attribués
Allocation aux 695 472 Allocation d’une partie du bénéfice social aux
administrateurs ou membres du conseil d’administration
gérants
Allocation au personnel 696 473 Attribution d’une partie du bénéfice aux
Comptes
Faits comptables Débités Crédités Commentaires
(Cptes de bilan) (790 à 794)
Reprise du bénéfice 14 790 Extraction du bilan du bénéfice reporté de
reporté de l’exercice l’exercice précédent (N – 1)
précédent
Prélèvement sur le 100 791 Décision de l’assemblée générale d’opérer un
capital et les pries 11 assainissement financier
d’émission
Prélèvement sur les 130 792 Décision :
réserves 133 d’absorber des pertes ;
de couvrir ou d’augmenter le montant du
bénéfice à distribuer
Report de la perte 14 793 Enregistrement du solde débiteur de la balance
des comptes d’affectation et de prélèvement
Intervention des 4160.. 794 Décision des associées d’intervenir
associés dans la perte personnellement dans la perte de leur société en
y versant des fonds
5) Exercices.
1. Exercice 1.
Je vous demande :
1) de présenter les comptes en séparant les comptes de bilan des comptes de
résultats ;
2) de calculer le résultat de l’exercice,
3) de reporter le résultat à l’exercice suivant.
La première étape consiste à déterminer les comptes de bilan et les comptes de résultats et
d’ouvrir les comptes :
Reprenez les données de l’exercice précédent et présentez les articles du journal qui
correspond aux affectations suivantes :
1. 5% du bénéfice est affecté à la réserve légale ;
2. 10% est affecté aux réserves disponibles ;
3. 35% est affecté à la rémunération du capital (dividendes) ;
4. Le reste est mis en bénéfice reporté.
36
+ = bénéfice, soit la différence entre la somme des totaux des comptes 70 à 78 et celle des totaux des comptes 60 à 68
du PCMN ;
- = perte, soit la différence entre la somme des totaux des comptes 60 à 68 et celle des totaux des comptes 70 à 78 du
PCMN.
37
+ = SC de 14 Bénéfice reporté ;
- = SD de 14 Perte reportée.
Compléments de comptabilité générale Page 193
Premier cas :
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 100
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2 25
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920 5
3. aux autres réserves 6921 20
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14 10
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6 65
1. Rémunération du capital 694 50
2. Administrateurs ou gérants 695 8
3. Autres allocataires 696 7
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Affectation du résultat 6920 Dotation à la réserve légale 5
6921 Dotation aux autres réserves 20
693 Bénéfice à reporter 10
694 Rémunération du capital 50
695 Administrateurs 8
696 Autres allocataires 7
130 à Réserve légale 5
133 Réserves disponibles 20
14 Bénéfice reportée 10
471 Dividendes de l'exercice 50
472 Tantièmes de l'exercice 8
473 Autres allocataires 7
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -70
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -70
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14 -70
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Affectation du résultat 14 Perte reportée 70
793 à Perte à reporter 70
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 20
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -30
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P 50
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6 20
1. Rémunération du capital 694 18
2. Administrateurs ou gérants 695 2
3. Autres allocataires 696
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reprise du résultat 14 Bénéfice reporté 50
reporté 790 à Bénéfice reporté de l'exercice précédent 50
Affectation 694 Rémunération du capital 18
695 Administrateurs 2
471 à Dividendes de l'exercice 18
472 Tantièmes de l'exercice 2
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 80
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P -20
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2 4
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920 4
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694 70 76
2. Administrateurs ou gérants 695 6
3. Autres allocataires 696
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reprise du résultat 690 Perte reportée de l'exercice précédent 20
reporté 14 à Perte reportée 20
Affectation 6920 Dotation à la réserve légale 4
694 Rémunération du capital 70
695 Administrateurs 6
130 à Réserve légale 4
471 Dividendes de l'exercice 70
472 Tantièmes de l'exercice 6
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -50
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -80
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P 30
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14 -50
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696
Imputations
Faits comptables Montant
Indices Intitulés des comptes
s
Reprise du résultat 14 Bénéfice reporté 30
reporté 790 à Bénéfice reporté de l'exercice précédent 30
Affectation 14 Perte reportée 50
793 à Perte à reportée 50
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -50
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P -150
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2 50
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792 50
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Reprise du résultat 690 Perte reportée de l'exercice précédent 150
reporté 14 à Perte reportée 150
Affectation 133 Réserves disponible 50
792 à Prélèvement sur les réserves 50
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -20
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -100
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P 80
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2 70
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792 70
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794
F. Bénéfice à distribuer 694/6 50
1. Rémunération du capital 694 50
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
14 Bénéfice reporté 80
Reprise du résultat
790 à
reporté
Bénéfice reporté de l'exercice précédent 80
Prélèvement sur les 133 Réserves disponible 70
réserves disponibles 792 à Prélèvement sur les réserves 70
Affectation du résultat 694 Rémunération du capital 50
471 à Dividendes de l'exercice 50
Codes
A. Bénéfice (Perte) à affecter (+)/(-) 9906 -90
1. Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter (+)/(-) 9905 -90
2. Bénéfice (Perte) reporté(e) de l'exercice précédent (+)/(-) 14P
B. Prélèvement sur les capitaux propres 791/2
1. sur le capital et les primes d'émission 791
2. sur les réserves 792
C. Affectations aux capitaux propres 691/2
1. au capital et aux primes d'émission 691
2. à la réserve légale 6920
3. aux autres réserves 6921
D. Bénéfice (Perte) à reporter (+)/(-) 14
E. Intervention d'associés dans la perte 794 90
F. Bénéfice à distribuer 694/6
1. Rémunération du capital 694
2. Administrateurs ou gérants 695
3. Autres allocataires 696
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
Intervention des 4160.. Comptes courants des associés - … 90
associés dans la perte 794 à Intervention d'associés dans la perte 90
Le commerçant, personne physique, est autorisé à tenir une comptabilité simplifiée, mais il peut
décider de tenir une comptabilité en partie double, c’est-à-dire complète.
Dans ce cas, il se comporte en fait comme s’il s’agissait d’une SPRLU, sauf en ce qui concerne les
dispositions légales en matière de variabilité du capital et de réserve légale.
1. En cas de bénéfice.
Il peut décider :
1er de l’incorporer, en tout ou en partie, au capital ;
2e de se l’attribuer, en tout ou en partie, en le prélevant :
- soit au titre de rémunération complémentaire de son travail d’exploitant,
- soit au titre de rémunération du capital investi ;
3e de le reporter à nouveau, s’il ne désire pas modifier le montant du capital du début
de l’exercice.
2. En cas de perte.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
A. AFFECTATION DU BÉNÉFICE
1. Incorporation du bénéfice au capital 691 Affectation au capital
10 à Capital
2. Attribution du bénéfice à l’exploitant 694 Rémunération du capital
OU
695 Exploitant
4890 à Compte de l’exploitant
Puis, prélèvement du reliquat de 4890 Compte de l’exploitant
bénéfice (après l’éventuel virement 5500 à Banque – Compte courant
pour solde du 4160)
3. Report à nouveau du bénéfice 693 Bénéfice à reporter
14 à Bénéfice reporté
B. AFFECTATION DE LA PERTE
1. Réduction du capital (pour absorber 10 Capital
la perte) 791 à Prélèvement sur le capital
2. Imputation de la perte à l’exploitant 4160 Compte de l’exploitant
794 à Intervention du propriétaire
dans la perte
Puis, apurement de la dette de 5500 Banque – Compte courant
l’exploitant pour combler la perte 4160 à Compte de l’exploitant
3. Report à nouveau de la perte 14 Perte reportée
793 à Perte à reporter
DONNÉE :
Imputations
Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
BÉNÉFICE
1. Affectation du bénéfice 691 Affectation au capital 4 000,00
695 Exploitant 16 000,00
10 à Capital 4 000,00
4890 Compte de l’exploitant 16 000,00
2. Prélèvement (éventuel) 4890 Compte de l’exploitant 16 000,00
par l’exploitant 5500 à Banque – Compte courant 16 000,00
4890 Compte de l’exploitant 16 000,00
PERTE
1. Affectation de la perte 10 Capital 15 000,00
4160 Compte de l’exploitant 10 000,00
791 à Prélèvement sur le capital 15 000,00
794 Intervention du propriétaire dans 10 000,00
la perte
2. Apurement de la dette de 5500 Banque – Compte courant 10 000,00
l’exploitant 4160 à Compte de l’exploitant 10 000,00
1) Apport en numéraire.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Libération intégrale 5500 Banque – Compte courant
100 à Capital souscrit
2. Libération partielle 101 Capital non appelé
5500 Banque – Compte courant
100 à Capital
2) Apport mixte.
Données :
Une S.A. est constituée de 1 millions d’euros, représenté par 10 000 actions de 100,00 €.
Le capital est souscrit et libéré comme suit :
A. souscripteur de 5 000 actions, se libère en apportant un immeuble d’une valeur de
700 000,00 €, grevé d’une dette hypothécaire de 200 000,00 € (le créancier
hypothécaire n’est pas un établissement de crédit) ; droits et frais de mutation
réglés au notaire : 110 000,00 € ;
B. non assujetti à la TVA, souscripteur de 1 000 actions, se libère en apportant du
mobilier d’une valeur de 100 000,00 €.
Les autres souscripteurs se libèrent en numéraire.
Autres frais de constitution : 24 000,00 € dont 10 000,00 € soumis à la TVA.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Constatation des apports 200 Frais de constitution et augmentation 110 000,00
38
de capital
2210 Terrains bâtis – Valeur d’acquisition 700 000,00
2400 Mobilier et matériel de bureau – VA 100 000,00
5500 Banque – Compte courant 400 000,00
100 À Capital souscrit 1 000 000,00
174 Autres emprunts 200 000,00
4899 Créanciers divers (droits et frais de 110 000,00
mutation à régler au notaire)
2. Frais de constitution 200 Frais de constitution et 24 000,00
d’augmentation de capital
4110 TVA sur achat 2 100,00
440 à Fournisseurs 26 100,00
38
Les frais relatifs à la constitution de la société ne doivent pas nécessairement être portés à l’actif ; ils peuvent être
imputés aux résultats de l’exercice au cours duquel ils ont été exposés (art. 58, al. 1er AR/C. Soc.)
Compléments de comptabilité générale Page 205
3) Variante.
Enregistrement avec emploi du compte 4168 Associés – Comptes d’apport en société.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Souscription 4168 Associés – Comptes d’apport en société
100 à Capital souscrit
2. Libération :
application au cas d’un apport exclusivement
en numéraire
a) Intégrale 5500 Banque – Compte courant
4168 à Associés – Comptes d’apport
en société
b) Partielle 101 Capital non appelé
5500 Banque – Compte courant
4168 à Associés – Comptes d’apport
en société
1) Appel de fonds.
1. Définition.
Acte par lequel l’organe compétent d’une société demande aux associés le versement d’une
partie ou de la totalité du capital non appelé.
2. Traitement comptable.
La décision d’appel de fonds transforme la créance à terme indéterminé, enregistrée
jusqu’alors dans le compte 101 Capital non appelé, en une créance à échéance déterminée,
à transférer au débit du compte 410 Capital appelé, non versé.
3. Journalisation.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Décision d’appel de fonds et 410 Capital appelé, non versé
notification aux actionnaires 101 à Capital non appelé
2. Libération en numéraire 5500 Banque – Compte courant
410 à Capital appelé, non versé
2) Versements anticipés.
1. Définition.
Sommes versées spontanément (mais avec l’autorisation de l’organe d’administration) par
les associés en libération anticipée de tout ou partie de la quotité non appelé du capital
souscrit par eux.
2. Traitement comptable.
3. Journalisation.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Versement en sus du montant de la 5500 Banque – Compte courant
quotité appelé 4810 à Versements anticipés sur capital
non appelé
2. Remboursement en numéraire 4810 Versements anticipés sur capital non
appelé
5500 à Banque – Compte courant
3. Prélèvement en libération d’un appel 4810 Versements anticipés sur capital non
de fonds appelé
410 à Capital appelé, non versé
(montant appelé)
4. Bonification d’intérêts aux 6500 Intérêts, commissions et frais afférents
actionnaires, s’il y a lieu aux dettes
4531 à Précompte mobilier retenu
4890.. Compte courant – Actionnaire …
1. Définition.
Situation dans laquelle se trouve un souscripteur d’actions de numéraire non entièrement
libérées lors de l’émission, qui n’a pas effectué le versement complémentaire libératoire
dans le délai fixé lors de l’appel de fonds.
2. Traitement comptable.
Les relations de caractère financier – consécutives à l’appel de fonds – avec chaque
actionnaire défaillant donnent lieu à l’ouverture de deux comptes courants individuels ;
subdivisions respectivement des comptes collectifs 4160 et 4890 Comptes courants des
associés, ces comptes sont intitulés 4160.. Comptes courant – Actionnaire… et
4890.. Compte courants – Actionnaire…
3. Journalisation.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes Montants
1. Appel de fonds 410 Capital appelé, non versé 400,00
101 à Capital non appelé 400,00
2. Transfert du solde non 41600 Compte courant – Actionnaire A 400,00
honoré de l’appel de 410 à Capital appelé, non versé 400,00
fonds
3. Imputation au compte de 41600 Compte courant – Actionnaire A 25,00
l’actionnaire défaillant des 748 à Récupérations de frais auprès de 15,00
charges de son exécution tiers
751 Produits des actifs circulants 10,00
4. Cession du titre 5500 Banque – Compte courant 570,00
(920,00 € – 350,00 €) 48900 à Compte courant – Actionnaire A 570,00
5. Règlement du reliquat 48900 Compte courant – Actionnaire A 570,00
(favorable au défaillant) 41600 à Compte courant – Actionnaire A 425,00
5500 Banque – Compte courant 145,00
4) Exercices.
1. Exercice n°1.
Une S.A. est constituée au capital de 200 000,00 € représenté par 5 000 actions de 40,00 €.
Un montant de 100 000,00 € est libéré par virement au compte bancaire de la société lors
de la constitution.
2. Exercice n°2.
Une SPRL est constituée par apports en numéraire de 50 000,00 € versés sur un compte au
nom de la société, d’un immeuble de 200 000,00 € hypothéqué à concurrence de 60 % et de
matériel d’une valeur de 20 000,00 €.
1) Augmentation du capital.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Reprise du bénéfice reporté 14 Bénéfice reporté
790 à Bénéfice reporté de l’exercice
précédent
(à concurrence du montant à incorporer au
capital)
2. Incorporation au capital 691 Affectations au capital et à la prime
d’émission
100 à Capital souscrit
2) Réduction du capital.
Imputations
N° Faits comptables
Indices Intitulés des comptes
1. Reprise de la perte reportée 690 Perte reportée de l’exercice précédent
14 à Perte reportée
2. Prélèvement sur le capital 100 Capital
791 à Prélèvement sur le capital et les
primes d’émission
Le but de l’analyse financière est de disposer d’une information objective sur la santé financière de
l’entreprise, utile au dirigeant, à l'investisseur et/ou au prêteur dans leur prise de décision.
Un examen attentif de vos ratios financiers permet d'évaluer votre santé financière et de trouver
les pistes pour l'améliorer.
Bien que les ratios financiers soient très utiles, il faut les utiliser en ayant à l'esprit les points
suivants :
Il est indispensable d’analyser et de comparer les ratios sur plusieurs années afin de dégager
une tendance et d’éviter que des éléments ponctuels en entraînent une interprétation
erronée.
Aucun ratio ne peut à lui seul répondre à toutes les questions se rapportant à la situation
financière ou à la rentabilité d'une entreprise.
Les ratios financiers sont des indicateurs dont on peut se servir pour se forger une opinion;
en ce sens, ils ne constituent pas des preuves irréfutables d'une bonne ou d'une mauvaise
situation.
L'importance d'un même ratio sera différente selon le type d'entreprise ou selon le secteur
dans lequel évolue l’entreprise.
L’objectif de ce chapitre est de présenter certains des ratios les plus importants et les plus souvent
utilisés pour analyser la santé financière d’une entreprise à savoir :
L’indépendance financière.
Les types de ratios les plus souvent étudiés dans l’analyse financière d’une entreprise sont les ratios
de structure. Parmi ces ratios de structure, mentionnons le ratio d’indépendance financière et le
ratio de solvabilité.
En effet, si l’endettement est tel que le ratio descend en dessous de cette limite, il y a risque que
l’entreprise ait des difficultés à assumer les remboursements de ses emprunts en cours, et donc à
assurer sa viabilité.
Si c’est le cas, l’entreprise se doit d’examiner toute solution qui aura pour effet, soit d’augmenter
les fonds propres, soit de diminuer ses dettes.
Un ratio au delà de 30% signifie également que la société bénéficie d’un potentiel d’endettement,
ce qui facilite l’obtention de ressources de financements nouvelles si elle souhaite réaliser des
investissements.
Alors que l’indépendance financière montrait les grands équilibres, notamment entre les emprunts
à long terme, les capitaux propres et le passif, le fonds de roulement permanent va permettre de
vérifier la solidité financière de l’entreprise et la manière dont elle finance ses actifs immobilisés.
Les actifs immobilisés sont des avoirs destinés à rester durablement dans l’entreprise car ils servent
à produire les biens de l’entreprise. Nous pouvons citer les terrains, les bâtiments et les machines.
Les actifs immobilisés devraient donc être financés par les fonds propres et les emprunts à long
terme qui ont également une durée assez longue.
En d’autres termes, au plus le fonds de roulement permanent est élevé, meilleure est la solidité de
l’entreprise.
Si le fonds de roulement permanent est négatif, cela signifie que l’entreprise finance une partie de
ses actifs immobilisés (actifs qui restent durablement) par des dettes à court terme, ce qui va à
l’encontre de la durée de vie des actifs immobilisés.
Afin d’améliorer son fonds de roulement permanent, il sera judicieux soit d’augmenter ses fonds
propres ou de transformer ses dettes à court terme par un crédit d’investissement à long terme.
La solvabilité.
Au plus élevé est le ratio, au moins la société est endettée et finance son activité via ses fonds
propres.
Les anglo-saxons utilisent un ratio équivalent mais en sens inverse en l’appelant ratio
d’endettement ou « gearing ratio » selon la formule suivante (Emprunts Long terme + dettes court
terme portant intérêts) / Fonds propres.
Dans ce cas, au plus faible est le ratio au moins la société est endettée :
Passé 50 %, une société est très endettée,
Au-delà de 75 %, la dette devient plus que difficile pour une entreprise.
Cela dit, avoir un ratio de solvabilité trop faible doit être mis en parallèle avec le niveau des taux
d'intérêt. En effet, lorsque les taux d'intérêt sont faibles, les dirigeants des entreprises empruntent
à faible taux pour développer leur activité et bénéficier d'un retour sur investissement supérieur au
coût d'emprunt.
Le ratio de solvabilité ou le gearing ratio n’est donc pas forcément le critère le plus pertinent pour
mesurer l’endettement d’une société.
Nous pouvons aussi utiliser le rapport entre l’endettement financier net et l’autofinancement
annuel (cash flow net c.à.d. le bénéfice auquel on rajoute les amortissements et les réductions de
valeurs) afin d’indiquer l’aptitude d’une entreprise à rembourser ses dettes.
Il donne une idée du nombre d’année de Cash Flow net qu’il faut à la société pour rembourser son
endettement total. Au plus le nombre d’année est élevé, au plus l’entreprise mettra du temps à
rembourser ses dettes, ce qui posera un problème pour une société qui est dépendante de
l’environnement économique par exemple.
La liquidité.
Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes à court terme
(autres dettes) à l'aide de ses actifs à court terme (stocks + crédits clients + cash disponible).
Autrement dit, ces ratios mesurent la solvabilité de l'entreprise à court terme.
La manière la plus simple d'expliquer le ratio de liquidité est de répondre à la question suivante : «
si tous mes créanciers à court terme (mes autres dettes) me demandaient un remboursement
immédiat : combien me resterait-il après avoir vendu mes stocks, récupéré mes crédits clients et
utilisé mon cash disponible ? ».
Il existe 2 ratios de liquidités à savoir le ratio de liquidité générale (ou current ratio) et le ratio de
liquidité réduite (ou quick ratio ou acid test ratio).
Dans le cas du ratio de liquidité générale, on estime que le ratio doit être supérieur à 1 avec les
commentaires suivants :
- Un ratio de liquidité générale inférieur à 1 est critique car cela signifie que l'entreprise est
insolvable à court terme si les créanciers ne veulent plus accorder de délai de paiement à la société.
- Plus le ratio de liquidité générale d'une entreprise est élevé, plus celle-ci est en mesure de faire
face à ses engagements à court terme sans problème.
- En dépit du point précédent, un ratio de liquidité générale trop élevé est souvent le signe d'une
mauvaise gestion des éléments à court terme qui peuvent résulter :
Dans le cas du ratio de liquidité réduite, on estime que le ratio doit être supérieur à 0,50. Par
rapport au ratio de liquidité générale, on ne prend pas en compte les stocks car ils sont considérés
comme actifs immobilisés. En effet, les stocks sont difficilement vendables dans un laps de temps
court et ce pour les raisons suivantes :
Les produits finis sont en cours de fabrication,
Il faut du temps pour vendre les stocks au prix fixé dans le bilan,
L’entreprise doit conserver un stock minimum.
Lorsque l'activité nécessite d'accorder des délais de paiement aux clients, l'argent dû par les clients,
après livraison, constitue une "créance client". Mais les fournisseurs pourront aussi accorder, des
délais permettant de ne pas payer immédiatement leurs factures. C'est le « crédit fournisseur ».
Il existe donc une « masse d'argent » nécessaire au fonctionnement de l'entreprise qui correspond
à la différence entre les besoins de financement du cycle de production (stocks + créances clients)
et les ressources apportées par le crédit fournisseur. Cette masse d'argent immobilisée est appelée
« Besoin en fonds de roulement » (BFR).
Dans certaines activités, le BFR est négatif, ce qui signifie que l'activité génère un flux positif de
trésorerie. C'est notamment le cas pour les enseignes de la grande distribution. En effet, elles
payent leurs fournisseurs après la livraison (souvent 90 jours), alors que les clients paient au
comptant.
Cependant, dans la majorité des entreprises, le BFR est positif, ce qui signifie que l'entreprise doit
trouver des fonds pour combler le flux négatif généré par le cycle d'exploitation. Dans ce cas, les
emplois d'exploitation de l'entreprise sont supérieurs aux ressources d'exploitation. L'entreprise
doit donc financer ces besoins à court terme soit à l'aide de ressources financières
complémentaires à court terme (crédit bancaires...) ou son fonds de roulement (voir B-Wapi 6).
Les ratios de délais (rotation des stocks, des clients ou des fournisseurs) permettront de déterminer
les origines de la variation du besoin en fonds de roulement, clignotant très important à surveiller
en permanence. Sinon, l'entreprise risque de se trouver dans l'incapacité d'honorer ses
engagements financiers, d'où le risque de cessation de paiements. La défaillance des entreprises
commence en règle générale par des problèmes de trésorerie, c'est à dire la non-maîtrise du besoin
en fonds de roulement.
Amortissements
INSTALLATIONS, MACHINES ET OUTILLAGES
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 220.000,00 14.666,67 14.666,67 205.333,33
2010 220.000,00 14.666,67 29.333,33 190.666,67
2011 220.000,00 14.666,67 44.000,00 176.000,00
2012 220.000,00 14.666,67 58.666,67 161.333,33
2013 220.000,00 14.666,67 73.333,33 146.666,67
2014 220.000,00 14.666,67 88.000,00 132.000,00
2015 220.000,00 14.666,67 102.666,67 117.333,33
2016 220.000,00 14.666,67 117.333,33 102.666,67
2017 220.000,00 14.666,67 132.000,00 88.000,00
2018 220.000,00 14.666,67 146.666,67 73.333,33
2019 220.000,00 14.666,67 161.333,33 58.666,67
2020 220.000,00 14.666,67 176.000,00 44.000,00
2021 220.000,00 14.666,67 190.666,67 29.333,33
2022 220.000,00 14.666,67 205.333,33 14.666,67
MOBILIER DE BUREAU
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 21.200,00 4.240,00 4.240,00 16.960,00
2010 21.200,00 4.240,00 8.480,00 12.720,00
2011 21.200,00 4.240,00 12.720,00 8.480,00
2012 21.200,00 4.240,00 16.960,00 4.240,00
2013 21.200,00 4.240,00 21.200,00 0,00
MATERIEL INFORMATIQUE
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 14.000,00 3.500,00 3.500,00 10.500,00
2010 14.000,00 3.500,00 7.000,00 7.000,00
2011 14.000,00 3.500,00 10.500,00 3.500,00
2012 14.000,00 3.500,00 14.000,00 0,00
VOITURE A
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2009 12.000,00 3.000,00 3.000,00 9.000,00
2010 12.000,00 3.000,00 6.000,00 6.000,00
2011 12.000,00 3.000,00 9.000,00 3.000,00
2012 12.000,00 3.000,00 12.000,00 0,00
CAMIONNETTE B
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2010 35.000,00 4.375,00 4.375,00 30.625,00
2011 35.000,00 4.375,00 8.750,00 26.250,00
2012 35.000,00 4.375,00 13.125,00 21.875,00
2013 35.000,00 4.375,00 17.500,00 17.500,00
2014 35.000,00 4.375,00 21.875,00 13.125,00
2015 35.000,00 4.375,00 26.250,00 8.750,00
2016 35.000,00 4.375,00 30.625,00 4.375,00
2017 35.000,00 4.375,00 35.000,00 0,00
LOGICIEL COMPTABLE
Valeur Amortissement Amortissements Valeur comptable
Année
d'origine annuel cumulés nette
2012 999,00 333,00 333,00 666,00
2013 999,00 333,00 666,00 333,00
2014 999,00 333,00 999,00 0,00
Écritures.
2. Les charges à reporter proviennent d’un loyer payé anticipativement par l’entreprise. (OD
n°2)
3. 02/01/2012 : Paiement par virement bancaire de notre client DUBOIS SPRL : + 6 200,00 €
(voir bilan initial). Extrait de compte Fortis n°1.
4. 02/01/2012 : Notre paiement à notre fournisseur GREGOIRE SPRL : - 12 200,00 € (voir bilan
initial). Extrait de compte Belfius n°1.
5. 03/01/2012 : Le client EVRARD devient douteux. Il nous doit 5 000,00 € (TVA 21% comprise)
et ne nous règle pas malgré de nombreux rappels. (OD n°3)
Marchandises 5 800,00
TVA 21% 1 218,00
7 018,00
Emballages consignés 500,00
A payer 7 518,00
7. 05/01/2012 : Paiement par virement bancaire de notre client MICADO SA : + 4 500,00 € (voir
bilan initial). Notre paiement à notre fournisseur MICHELET SA : - 10 000,00 € (voir bilan
initial) Extrait de compte Fortis n°2.
Marchandises 3 600,00
Transport 100,00
Emballages perdus 100,00
3 800,00
TVA 21% sur 3 724,00 782,04
A payer 4 582,04
Marchandises 8 600,00
TVA 21% (sur 8 428,00) 1 769,88
10 369,88
Emballages cautionnée 800,00
A payer 11 169,88
12. 10/01/2012 : Paiement par virement bancaire de notre client COLLINET SPRL : + 10 997,88 €
(Facture de ventes n°1 du 08/01/2012). Extrait de compte Belfius n°3.
Marchandises 5 000,00
Remise 5% - 250,00
4 750,00
Transport 200,00
Emballages perdus 200,00
5 150,00
TVA 6% 309,00
A payer 5 459,00
14. 16/01/2012 : Note de restaurant n°564 de CHINA pour un montant de 172,50 € TVAC
(112,00 € en menus et 60.50 € en boissons) (Facture d’achats n°4). Le paiement est effectué
par caisse (pièce de caisse n°1)
Logiciel 999,00
TVA 21% 209,79
A payer 1 208,79
16. 20/01/2012 : Notre client COLLINET nous retourne les emballages consignés (voir facture de
ventes n°1). Nous établissons une note de crédit de 800,00 €. (NC sur ventes n°1)
17. 24/01/2012 : Le gérant de notre SPRL prélève 2 000,00 € dans la caisse. (Pièce de caisse n°2)
19. 28/01/2012 : Retrait de 2 000,00 € de la caisse pour les verser sur le compte bancaire
Belfius. (Pièce de caisse n°3)
20. 29/01/2012 : Réception de l’extrait de compte Belfius n°4 notifiant le dépôt des 2 000,00 €.
Électricité 245,00
TVA 21% 51,45
A payer 296,45
Marchandises 15 000,00
Remise 5% - 750,00
14 250,00
Transport 200,00
14 450,00
TVA 21% 3 034,50
A payer 17 484,50
24. 30/01/2012 : Réception de la facture n°87 de notre fournisseur DE BRAISE SPRL pour
emballages consignés non rendus d’un montant de 105,00 € (facture d’achats n°7)
25. 31/01/2012 : passez l’écriture de regroupement TVA (451900 ou 411900 ?).(OD n°5)
29. N’oubliez pas l’écriture concernant le bénéfice reporté de l’exercice précédent. (OD n°9)
30. Si le résultat est un bénéfice, affectez 5% à la réserve légale, 10% en réserves disponibles et
le solde en bénéfice reporté. (OD n°10)
Hell’s Bells.
Le Presse-papier.
Le Puisatier
Lucas Pacioli.
Le Tisserand.
Le vieux Buffet.
Chez Diogène
Données :
Constitution d'une SPRL avec un capital souscrit de 18 550,00 €
Capital libéré à la constitution de 6 200,00 €
Ultérieurement, le capital non versé sera réclamé et versé sur le compte bancaire.
Écritures comptables :
39
http://www.pmecockpit.be/
Compléments de comptabilité générale Page 231
Données :
Un coupon 5 000,00 € bruts est encaissé, pour lequel un précompte mobilier de 750,00 € est retenu.
Le solde net versé en banque est donc de 4 250,00 €.
Données :
En fin d'année 200X, la partie du coupon arrivant à échéance durant l'exercice suivant s'élève à 3 000,00 €.
Précompte mobilier = 3 000,00 € x 15 % = 450,00 €.
Les produits acquis en fin d'année s'élèvent donc à 3 000,00 – 450,00 € de précompte mobilier = 2 550,00 €.
Écritures comptables :
Écritures comptables en fin d'exercice comptable 200X:
D 491 Produits acquis 2 250,00
Données :
Constitution d'une SA avec un capital souscrit de 250 000,00 €.
X apporte un immeuble pour 50 000,00 €.
Y apporte du matériel roulant pour 40 000,00 € et des créances commerciales pour 35 000,00 €.
Z apporte des fonds pour 125 000,00 €, libérés à concurrence de 37 500,00 €.
Écritures comptables :
L'augmentation de capital peut avoir lieu sans nouveaux apports, par l'incorporation des plus-values de réévaluation ou des réserves.
Données :
Augmentation de capital par incorporation de plus-values de réévaluation de 100 000,00 €.
Écritures comptables :
Les primes d'émission constituent la partie du prix d'admission excédant la valeur nominale ou le pair comptable des actions.
Données :
Augmentation de capital de 100 000,00 € par l'émission de 100 actions avec une valeur nominale de 1 000,00 € par action.
Prix d'admission de chaque action : 1 800,00 €, soit 1 000,00 € (capital nominal) et 800,00 € (primes d'émission).
L'augmentation de capital en valeur nominale s'élève à 100 x 1 000,00 € = 100 000,00 €; les primes d'émission s'élèvent à 100 x 800,00 € = 80 000,00 €.
Écritures comptables :
L'augmentation de capital peut avoir lieu sans nouveaux apports, par l'incorporation des plus-values de réévaluation ou des réserves.
Généralement, aucune nouvelle action n'est créée.
Écritures comptables :
L'augmentation de capital peut avoir lieu sans nouveaux apports, par l'incorporation des plus-values de réévaluation ou des réserves.
Généralement, aucune nouvelle action n'est créée.
Données :
Augmentation de capital par incorporation du résultat reporté à concurrence de 40 000,00.
Écritures comptables :
Les subsides en capital sont accordés par l'État pour le cofinancement d'investissement en actifs immobilisés.
Ces subsides doivent être amortis progressivement au profit du compte « 753 – Capital et subsides en intérêts » (Autres produits financiers) au même
rythme que les amortissements des biens acquis par ces subsides.
Données :
L'État accorde des subsides pour 50 000,00 € pour des investissements de machines.
Les machines sont amorties en 5 ans (20 % linéaire).
Chaque année, 20 % des subsides reçus sont amortis par la contrepartie du compte « 7530 - Subsides en capital ».
La machine est vendue lors de la quatrième année.
À la vente, le solde des subsides en capital non repris en résultat s'élève à 12 200,00 € et le solde des impôts différés non repris en résultat s'élève à
7 800,00 €.
Écritures comptables ;
L'entreprise fait exécuter tous les 5 ans des travaux de peinture dans ses locaux et fait faire de gros entretiens du parking tous les 4 ans. En 200X,
elle estime qu'elle devra débourser 60 000,00 € en 200X+5 pour les travaux de peinture et 40 000,00 € en 200X+4 pour les travaux d'entretien du
parking (estimations sur base du passé).
Les montants suivants peuvent être pris en provisions pour grosses réparations et gros entretiens :
Travaux de peinture : 60 000,00 €, terme d'exécution prévu : 5 ans, provision annuelle à prendre : 60 000,00 €/5 = 12 000,00 €.
Travaux d'entretien du parking : 40 000,00 €, terme d'exécution prévu : 4 ans, provision annuelle à prendre: 40 000,00 €/4 = 10 000,00 €.
Provision annuelle pour grosses réparations et gros entretiens : 12 000,00 € + 10 000,00 € = 22 000,00 €.
Au 31.12.200X+4, la provision pour travaux de peinture s'élève à 5 x 12 000,00 € = 60 000,00 €.
En 200X+5, les travaux de peinture sont exécutés pour 66 750,00 €.
Au 31.12.200X+3, la provision pour travaux d'entretien du parking s'élève donc à 4 x 10 000,00 € = 40 000,00 €.
En 200X+4, les travaux d'entretien du parking sont exécutés pour 300 000,00 €.
Données :
Une plus-value de 25 000,00 € est réalisée sur un actif immobilisé totalement amorti.
Cette plus-value est comptabilisée en compte « 763 – Plus-value de réalisation sur actifs immobilisés ». Cette plus-value peut donner droit à la
taxation étalée.
Le taux d'imposition est de 40 %.
Écritures comptables :
Écritures comptables du transfert de la plus-value de réalisation aux réserves immunisées et aux impôts différés:
D 689 Transfert aux réserves immunisées 15 000,00
C 132 Réserves immunisées 15 000,00
et
D 680 Transfert aux impôts différés 10 000,00
C 1682 Impôts différés sur plus-value réalisée sur actif immobilisé 10 000,00
Données :
Machine achetée pour 7 500,00 €
Amortissements déjà actés de 6 000,00 €
Valeur comptable : 7 500,00 € - 6 000,00 € = 1 500,00 €
Est vendue pour 500,00 € + 105,00 € TVA = 605,00 €
Données :
Machine achetée pour 5 000,00 €
Amortissements déjà actés de 3 000,00 €
Valeur comptable: 5 000,00 € - 3 000,00 € = 2 000,00 €
Est vendue pour 2 500,00 € + 525,00 € TVA = 3 025,00 €
Écritures comptables
Écritures comptables:
Dans les livres comptables de la société X est repris un bien immobilier construit pour un prix d'acquisition de 150 000,00 €, dont 25 000,00 € de
terrain et 125 000,00 € pour le bâtiment même.
Un amortissement de 50 000,00 € a déjà été acté.
La valeur comptable du bien immobilier s'élève donc à 150 000,00 € - 50 000,00 € = 100 000,00 €.
La société décide d'acter une plus-value de 25 000,00 € sur le terrain et une plus-value de 50 000,00 € sur le bâtiment.
À la suite d'un contrôle fiscal en 200X, un excédent d'amortissements a été retenu. Nous décidons donc d'accorder la comptabilité à la fiscalité; en
d'autres termes, d'ajuster les amortissements actés aux amortissements fiscaux.
Écritures comptables :
Attention : dans la déclaration Isoc, pour l'exercice comptable 200X, il y a lieu de mentionner 4 000,00 € au code des Réserves, au début de la
période comptable, et 0,00 € au code des Excédents d'amortissements en fin de période comptable. Cela n'a donc aucun impact sur la base
imposable pour l'exercice comptable 200X.
À la suite d'un contrôle fiscal, les charges relatives à des investissements sont requalifiées, lesquelles devront être amorties en plusieurs années.
Nous décidons donc d'accorder la comptabilité à la fiscalité; en d'autres termes, d'activer les charges et de les amortir selon les amortissements
fiscaux.
Données :
Matériel acheté en 200X-1 pour 2 500,00 €, comptabilisé en compte 611 – Entretien et réparations. Après un contrôle fiscal en 200X, un accord a
été convenu pour amortir cette dépense en 5 ans.
Charges à activer: 2 500,00 €.
Amortissement fiscal autorisé = 2 500,00 € x 20 % = 500,00 €.
Excédent d'amortissement au début de la période comptable 200X : 2 500,00 € - 500,00 € = 2 000,00 €.
Attention : dans la déclaration Isoc, pour l'exercice comptable 200X, il y a lieu de mentionner 2 000,00 € au code des Réserves, au début de la
période comptable, et 0,00 € au code des Excédents d'amortissements en fin de période comptable. Cela n'a donc aucun impact sur la base
imposable pour l'exercice comptable 200X.
Données :
Stock initial des marchandises: 40 000,00 €.
Stock final des marchandises: 35 000,00 €.
Variation de stock (diminution): 40 000,00 € - 35 000,00 € = 5 000,00 €.
Écritures comptables :
Ou
Il faut comprendre par « Commandes en cours d'exécution » les travaux qui sont exécutés et les biens produits à la suite d'une commande, les
« travaux en cours d'exécution » dans le jargon.
Le droit comptable prévoit deux méthodes d'évaluation pour les commandes en cours d'exécution :
1. L'imputation du bénéfice au prorata de l'avancement des travaux, le soi-disant « percentage of completion method » = méthode du coût de
revient + marge bénéficiaire.
Attention : cette méthode d'évaluation n'est admise que si le bénéfice peut être considéré de manière suffisamment certaine comme acquis.
2. L'imputation du bénéfice à la période de fin des travaux, le soi-disant « completed contract method » = évaluation au prix d'acquisition.
Données :
Commande d'un travail à exécuter pour 62 500,00 €.
En 200X, un acompte sur commande a été facturé pour 12 500,00 €.
À la fin de l'exercice comptable, le prix des travaux déjà réalisés s'élève à 20 000,00 €.
Le bénéfice déjà acquis à la fin de l'exercice comptable s'élève à 10 000,00 €.
En 200X+1, le solde est facturé: 62 500,00 € - 12 500,00 € = 50 000,00 €.
Écritures comptables :
Données :
Enregistrement de la facture entrante :
Achats marchandises pour 2 500,00 €
TVA déductible (sur achats) = 2 500,00 € x 21 % = 525,00 €
Cautionnement facturé pour l'emballage = 250,00 €
Total de la facture entrante = 2 500,00 € + 525,00 € + 250,00 € = 3 275,00 €
Écritures comptables :
Ou
Écritures comptables :
Ou
Tous les emballages consignés (« vidange ») ne sont pas restitués au fournisseur. Une partie de ces emballages peut se perdre. La partie des
emballages perdue ne sera pas remboursée par le fournisseur. Cette partie de la créance sera donc transférée dans un compte de charges.
Données :
En fin de l'exercice comptable, la créance totale reprise en compte « 4180 – Cautionnements versés en numéraire » (ou « 405 – Emballages
consignés (fournisseurs) ») s'élève à 5 000,00 €. Lors de l'inventaire de fin d'exercice, il ressort que seulement 4 000,00 € d'emballages consignés
sont présents; cela veut dire que 1 000,00 € d'emballages appartenant aux fournisseurs ont été perdus. À la clôture de l'exercice comptable, ces
1 000,00 € seront donc repris en charges.
Écritures comptables :
Ou
Ou
Écritures comptable :
Ou
Tous les emballages consignés (« vidange ») ne sont pas restitués par les clients. Une partie de ces emballages se perd toujours. La partie des
emballages perdue par le client ne lui sera pas remboursée. Cette partie de la dette sera donc transférée dans un compte de produits.
Données :
Des statistiques du passé, il ressort que 3 % des emballages consignés sont perdus par les clients.
Écritures comptables :
Ou
Données :
Le client X est ouvert pour 3 025,00 €
Dont TVA sur ventes de 525,00 €
Dont ventes (de biens): 3 025,00 € - 525,00 € = 2 500,00 €
Le recouvrement à la date d'échéance est douteux.
La perte est estimée à 50 %.
Écritures comptables :
Le client, pour lequel une réduction de valeur a été actée, est déclaré en faillite.
Données :
La créance douteuse X est ouverte pour 3 025,00 €
Dont TVA sur ventes de 525,00 €
Dont ventes (de biens): 3 025,00 € - 525,00 € = 2 500,00 €
Une réduction de valeur a été actée pour 2 500,00 €
Le client est en faillite.
Écritures comptables :
À la clôture de l'exercice, les ventes et prestations de services encore à facturer, et pour lesquelles la livraison ou la prestation a déjà eu lieu, seront
comptabilisées dans ce poste.
Lors de l'émission de la facture durant l'exercice suivant, ces ventes et prestations de services ne seront pas imputées dans un compte de la classe 7, mais
seront créditées au compte « 403 – Factures à établir ».
Données :
À la date de clôture, il ressort un montant de 5 000,00 € de factures à établir au titre d'attribution d'avantages de toute nature aux administrateurs.
Le client, pour lequel une réduction de valeur a été actée, paie finalement sa dette.
Données :
La créance douteuse X est ouverte pour 3 025,00 €
Une réduction de valeur a été actée pour 2 500,00 €
Finalement, le client paie sa dette.
Écritures comptables :
Données :
La créance douteuse X est ouverte pour 3 025,00 €
Dont TVA sur ventes de 525,00 €
Dont ventes (de biens): 3 025,00 € - 525,00 € = 2 500,00 €
Une réduction de valeur a été actée pour 2 500,00 €
Le client est en faillite.
Écritures comptables :
Données :
Une lettre de change est établie, et encaissée à la date d'échéance par banque.
La banque retient des frais d'encaissement.
Montant de l'effet à recevoir = 14 000,00 €
Frais d'encaissement = 100,00 €
Montant net sur notre compte bancaire: 14 000,00 € - 100,00 € = 13 900,00 €
Écritures comptables :
Données :
Une lettre de change est transmise à la banque pour paiement immédiat du montant, déduction faite des escomptes.
Montant de l'effet à recevoir = 15 625,00 €
Escompte = 150,00 €
Montant net sur le compte bancaire: 15 625,00 € - 150,00 € = 15 475,00 €
33) Factoring.
Le factoring consiste à transférer la créance à une société de recouvrement de créances. La société de recouvrement verse le montant de la créance au
commettant, déduction faite de la commission et des intérêts.
Écritures comptables
Données :
À la date de clôture, il ressort un montant de 5 000,00 € de factures à établir au titre d'attribution d'avantages de toute nature aux administrateurs:
Écritures comptables :
Écritures comptables à la clôture de l'exercice comptable :
D 403 Factures à établir 5 000,00
C 746 Avantages en nature 5 000,00
Écritures comptables lors de l'établissement des factures durant l'exercice suivant :
D 4164 Créances administrateurs 6 050,00
C 403 Factures à établir 5 000,00
C 451 TVA à payer 1 050,00
Il arrive fréquemment que des acomptes sur commandes, livraisons ou prestations de services soient facturés. Pour le vendeur, cet acompte ne
représente pas encore un bénéfice, et pour l'acheteur, pas encore un achat ou un coût. En effet, le vendeur n'a pas encore effectué la livraison ou
n'a pas encore presté le service, et l'acheteur n'a encore rien reçu ou consommé.
Le PCMN prévoit le compte « 46 – Acomptes reçus sur commandes » dans le chef du vendeur. Jusqu'au moment de la livraison ou de la prestation
de services, l'acompte reçu sera considéré comme une dette envers le client.
Chez l'acheteur, ce sera le compte « 406 – Acomptes versés » qui devra être utilisé. Jusqu'au moment de la livraison ou de la prestation de services,
l'acompte versé sera considéré comme une créance envers le fournisseur.
Données :
À la conclusion d'un contrat de vente d'une machine de 75 000,00 €, un acompte de 25 000,00 € est facturé.
La machine ne sera livré qu'ultérieurement. La facture d'acompte s'élève à 25 000,00 € + 21 % TVA = 25 000,00 € + 5 250,00 € TVA = 30 250,00 €.
et
D 23.. Installations, machines et outillage 25 000,00
C 406 Acompte versé 25 000,00
La répartition minimale du plan comptable minimum normalisé (PCMN) prévoit au moins les comptes de TVA « 411 - TVA à récupérer » et « 451 -
TVA à payer ».
Nous vous conseillons d'utiliser des sous-comptes pour l'imputation de la TVA et de les solder périodiquement (c'est-à-dire mensuellement ou
trimestriellement) via les comptes « 411 – TVA à récupérer » et « 451 – TVA à payer », selon que le solde soit une créance ou une dette envers
l'État.
Exemple
À la fin du mois, les sous-comptes TVA présentent les soldes suivants:
494 TVA déductible = 3.173,75 EUR et 495 TVA due = 10.664,50 EUR.
Le solde du compte 495 est plus élevé que le solde du compte 494, il faut donc solder le tout via le compte "451 – TVA à payer"
La TVA à payer s'élève à: 10.664,50 EUR de TVA due - 3.173,75 EUR de TVA déductible = 7.490,75 EUR de TVA à payer.
En fin d'exercice 200X, il apparait qu'un excédent de précomptes et acomptes a été payé.
Les versements anticipés payés en trop ne sont pas reportés à l'exercice suivant (pour la comptabilisation de cette possibilité, voyez le point «
Transfert des versements anticipés à l'exercice suivant ».
Les excédents de précomptes et paiements anticipés s'inscrivent comme créance à l'actif.
Données :
En 200X, 17 500,00 € de précomptes et versements anticipés ont été payés.
À la fin de l'exercice comptable 200X, l'impôt dû est estimé à 7 500,00 €.
À la fin de l'exercice comptable 200X, un montant de 10 000,00 € de précomptes et versements anticipés payés est transféré aux impôts à
récupérer.
En fin d'exercice 200X, il apparait qu'un excédent de précomptes et acomptes a été payé.
Les versements anticipés payés en trop ne sont pas reportés à l'exercice suivant (pour la comptabilisation de cette possibilité, voyez le point
« Transfert des versements anticipés à l'exercice suivant ».
Les excédents de précomptes et paiements anticipés s'inscrivent comme créance à l'actif.
L'imposition finale peut différer de l'impôt à récupérer qui avait été imputé.
Données :
En 200X, 17 500,00 € de précomptes et versements anticipés ont été payés.
À la fin de l'exercice comptable 200X, l'impôt dû est estimé à 7 500,00 €.
À la fin de l'exercice comptable 200X, un montant de 17 500,00 € - 7 500,00 € = 10 000,00 € de précomptes et versements anticipés payés est
transféré aux impôts à récupérer.
L'avertissement-extrait de rôle reçu en 200X+1 indique un remboursement de 8 000,00 €.
Écritures comptables :
En fin d'exercice 200X, il apparait qu'un excédent de précomptes et acomptes a été payé.
Les versements anticipés payés en trop ne sont pas reportés à l'exercice suivant (pour la comptabilisation de cette possibilité, voyez 4121 - 6700
Transfert des versements anticipés à l'exercice suivant).
Les excédents de précomptes et paiements anticipés s'inscrivent comme créance à l'actif.
L'imposition finale peut différer de l'impôt à récupérer qui avait été imputé.
Données :
En 200X, 17.500 EUR de précomptes et versements anticipés ont été payés.
À la fin de l'exercice comptable 200X, l'impôt dû est estimé à 7.500 EUR.
À la fin de l'exercice comptable 200X, un montant de 17.500 EUR - 7.500 EUR = 10.000 EUR de précomptes et versements anticipés payés est
transféré aux impôts à récupérer.
L'avertissement-extrait de rôle reçu en 200X+1 indique un remboursement de 10.500 EUR.
Écritures comptables :
Écritures comptables à la fin de l'exercice comptable 200X :
D 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 10.000
C 6701 Excédents de versements d'impôts et de précomptes portés à l'actif 10.000
Écritures comptables à la réception de l'avertissement-extrait de rôle en 200X+1 :
D 4120 Précomptes et versements anticipés à récupérer 500